L'œuf chez les plantes et les animaux
1885
par Guillaume Capus (1857-1931)

L’UOVO NELLE PIANTE E NEGLI ANIMALI
1885
di Guillaume Capus (1857-1931)
Trascrizione e traduzione di Fernando Civardi

Revisione di Elio Corti

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CAPITOLO VII

[228] CHAPITRE SEPTiÈme

CAPITOLO VII

L’oeuf des mollusques

L’UOVO DEI MOLLUSCHI

I. Bryozoaires.

I. Briozoi

N’avez-vous jamais recueilli des Floridées, des Varechs ou des Coralliaires au bord de la mer? Si, attirés par l’élégance des formes ou de la beauté des teintes, vous examinez ces Algues en détail, vous trouverez bon nombre, et des plus belles, recouvertes de minces lamelles blanchâtres cornées-calcaires, élastiques et marquées de ponctuations [229] ou de stries très fines et très élégantes. Ce sont des Flustres, des Eschares, etc., des animaux réunis en colonies nombreuses, qui appartiennent à la classe des animaux-mousses ou Bryozoaires (fig. 122). Appliquez-y la loupe, et les ponctuation sériées se résoudront en autant de petites pochettes ouvertes ou fermées, peut-être surmontées d’un élégant panache de cils, superposées, juxtaposées, emboîtées et représentant, chacune, la loge d’un minuscule Bryozoaire.

Non avete mai raccolto sulle rive del mare delle Floridee, delle Varec o degli Antozoi? Se, attirati dall’eleganza delle forme o dalla bellezza dei colori, osservate in dettaglio queste Alghe, ne troverete un buon numero, e delle più belle, rivestite di sottili lamelle biancastre corneo calcaree, elastiche e segnate da punteggiature o da striature molto fini e molto eleganti. Sono dei Flustra, degli Eschares, ecc., animali riuniti in numerose colonie, che appartengono alla classe degli animali muschio o Briozoi (fig. 122). Guardateli con la lente d’ingrandimento, e le punteggiature in serie si riveleranno essere altrettante piccole tasche aperte o chiuse, forse sormontate da un elegante pennacchio di ciglia, sovrapposte, giustapposte, incastrate e che rappresentano, ciascuna, l’abitacolo di un minuscolo Briozoo.


Flustra

Vous verrez aussi que ces Flustres, colonies nombreuses, forment des expansions lamelleuses autour des larges Varechs, ou bien des tubes droits autour des tiges ou des thalles arrondis. On a [230] calculé que les Varechs, qui forment en majeure partie ces immenses prairies marines flottantes dont la mer des Sargasses est la plus connue, portent jusqu’à cent trente-cinq billions de ces Flustres, et chacune de celles-ci est composée de centaines de milliers d’individus!

Vedrete inoltre che questi Flustra, colonie numerose, producono delle espansioni lamellari intorno a larghe Varec, o meglio dei tubi diritti attorno a gambi o talli arrotondati. Si è calcolato che le Varec, che per la maggior parte formano quelle immense praterie marine fluttuanti, di cui il mare del Sargassi è la più nota, portano fino a 135 miliardi di questi Flustra, e ciascuno di questi è composto da centinaia di migliaia di individui!

Or, chacun de ces individus, simple point à l’œil nu, est un être qui se nourrit, sent et se multiplie pour son compte. Enfermé dans sa logette, il a une organisation fort simple, mais la présence d’un tube digestif à deux ouvertures l’élève au-dessus des Polypes et le range plutôt à côté des Mollusques. Il se reproduit par des œufs et se multiplie par des bourgeons.

Ora, ciascuno di questi individui, un semplice punto a occhio nudo, è un essere che si nutre, odora e si moltiplica da solo. Chiuso nella sua cavità, ha un’organizzazione molto semplice, ma la presenza di un tubo digerente a 2 aperture lo pone al disopra dei Polipi e lo colloca piuttosto a fianco dei Molluschi. Si riproduce tramite uova e si moltiplica per gemmazione.

À un endroit déterminé de la cavité interne du corps se développent des groupes de cellules qui vont former les œufs proprement dits. Ils sont pourvus d’un vitellus et d’une enveloppe. L’œuf fécondé arrive ensuite au dehors par un mécanisme encore fort peu connu, et donne naissance à une larve ciliée. Celle-ci nage librement et se développe successivement en une ou deux formes évolutives très bizarres que nous ne pouvons décrire ici. Ensuite elle se fixe contre une plante ou un rocher et, par une dernière métamorphose, devient Bryozoaire parfait. Celui-ci, à son tour, est l’individu souche duquel, par bourgeonnement, naîtront des individus fils. Mais, au lieu de se séparer de leur souche, ceux-ci restent unis en association de plus en plus nombreuse et s’étendent de plus en plus autour de leur point d’appui. Ainsi naissent les expansions foliacées de la plupart des Bryozoaires, et entre autres des Flustres que nous avions récoltées avec nos Floridées et nos Varechs.

In un punto determinato della cavità interna del corpo si sviluppano dei gruppi di cellule che vanno a formare le uova propriamente dette. Sono fornite di un vitello e di un involucro. L’uovo fecondato giunge poi all’esterno con un meccanismo ancora molto poco noto, e dà la nascita a una larva cigliata. Questa naviga liberamente e si evolve poi in una o due forme evolutive molto strane che non possiamo qui descrivere. Poi aderisce ad una pianta o a una roccia e, con un’ultima metamorfosi, diventa un perfetto Briozoo. Questo, a sua volta, è l’individuo ceppo dal quale, per gemmazione, nasceranno individui figli. Ma, invece di separarsi dalla loro sorgente, questi rimangono riuniti in un assembramento via via più numeroso e si espandono via via attorno al loro punto d’appoggio. In tal modo nascono le espansioni fogliacee della maggior parte dei Briozoi, e tra gli altri dei Flustra che avevamo raccolto con le nostre Floridee e le nostre Varec.

II. Tuniciers.

II. Tunicati

Les Ascidies sont des animaux marins, informes, de consistance coriace, qui atteignent parfois la grosseur du [251] poing. Ils ressemblent alors à un tubercule de pomme de terre et recouvert de boue. Le manteau brun qui entoure les adultes est souvent le siège d’innombrables colonies épisites, tandis que les jeunes sont transparents comme du verre. Quelques espèces sont comestibles, sur les bords de la Méditerranée, mais demandent beaucoup d’indulgence de part du consommateur.

Gli Ascidi sono animali marini, informi, di consistenza coriacea, che talvolta raggiungono la dimensione di un pugno. Allora assomigliano a un tubero di patata ricoperto di melma. Il mantello marrone che circonda gli adulti è spesso la sede di innumerevoli colonie ispessite, mentre le giovani sono trasparenti come il vetro. Alcune specie sono commestibili, sulle sponde del Mediterraneo, ma richiedono molta indulgenza da parte del consumatore.

Elles se reproduisent toutes par des œufs et souvent se multiplient par bourgeonnement. Les œufs se forment dans la cavité interne; après la fécondation, les embryons éclosent sous la forme de larve libre qui nage dans le milieu ambiant, à la façon d’un têtard de Grenouille. Elle est pourvue en effet d’un renflement céphalique ovoïde et terminé par une longue queue, le tout microscopique. L’appendice caudal a une structure anatomique des plus intéressantes qui rappelle celle de l’Amphioxus, le plus dégradé des Vertébrés. Aussi a-t-on bâti une hypothèse très hardie sur cette ressemblance en vertu de laquelle le point de ramification des Vertébrés sur un arbre généalogique du règne animal devrait être reporté aux Ascidies.

Si riproducono tutte tramite uova e spesso si moltiplicano per gemmazione. Le uova si formano nella cavità interna; dopo la fecondazione gli embrioni schiudono sotto forma di larve libere che fluttuano nel mezzo ambiente, come il girino della Rana. Essa è in effetti munita di un rigonfiamento cefalico ovoidale e termina con una lunga coda, il tutto osservabile al microscopio. L’appendice caudale ha una struttura anatomica tra le più interessanti che richiama quella dell’Anfiosso, il più inferiore dei vertebrati. Si è inoltre fatta un’ipotesi molto audace su questa rassomiglianza in base alla quale il punto di ramificazione dei Vertebrati su un albero genealogico del regno animale dovrebbe essere riportato alle Ascidie.

Après avoir nagé en liberté pendant quelque temps, la jeune larve se fixe et perd sa queue. Dès lors la partie céphalique se perfectionne par le développement définitif des organes de la vie de nutrition, de relation et de reproduction sexuelle, et devient Ascidie adulte.

Dopo aver navigato liberamente per qualche tempo, la giovane larva si fissa e perde la coda. Da quel momento la parte cefalica si perfeziona col definitivo sviluppo degli organi della nutrizione, della relazione e della riproduzione sessuale, e diventa un’Ascidia adulta.

Si telle est l’habitude de son espèce, cette Ascidie reste solitaire et isolée et se perche quelquefois sur une longue tige: elle est dite simple. Si, au contraire, les tendances innées, héréditaires, de son groupe le poussent à vivre en société, il bourgeonne, se multiplie par gemmiparité; ou bien les bourgeons se développent sur la tige ou la partie basilaire de l’Ascidie souche et vont, rampant par terre comme les stolons du Fraisier, reconstituer une nouvelle Ascidie au bout des ramifications; ou bien encore, sans se porter au loin, restent enveloppés dans le manteau commun, et se développent en individus nouveaux [232] au contact même de l’Ascidie souche et sous la protection commune de son enveloppe (fig. 123). Dans le premier cas, les Ascidies sont dites sociales, dans le deuxième, elles sont composées. Le mode de constitution de ces associations rappelle encore une fois la genèse, soit des compagnies de Polypes coralliaires, soit des colonies de Campanulaires que nous avons étudiées plus haut.

Se tale è la consuetudine della sua specie, questa Ascidia rimane isolata e solitaria e talvolta si colloca su un lungo stelo: è detta semplice. Se, al contrario, le tendenze innate, ereditarie, del suo gruppo, la spingono a vivere in società, essa germoglia, si moltiplica per gemmazione; o meglio, i germogli si sviluppano sul gambo o sulla parte basale dell’Ascidia ceppo e, strisciando per terra come gli stoloni della Fragolaia, vanno a ricostituire una nuova Ascidia all’estremità delle ramificazioni, o meglio ancora, senza andare lontano, rimangono avvolte nel mantello comune, e si sviluppano come nuovi individui anche a contatto del ceppo di Ascidia e sotto la protezione condivisa del suo involucro (fig. 123). Nel primo caso le Ascidie sono dette sociali, nel secondo sono composte. Il modo di formazione di queste aggregazioni richiama ancora una volta la genesi, sia dei raggruppamenti di Polipi corallari, sia delle colonie di Campanularie che abbiamo studiato in precedenza.


Ascidia composta e suo sviluppo.
d e c. Embrione larvale del girino.

Les Pyrosomes empruntent leurs noms aux vives lueurs phosphorescentes qui se dégagent de leur corps. On sait que ces animaux produisent avec les Noctiluques, les Pélagies, Actinies, Méduses, etc., un des phénomènes les [233] plus merveilleux qu’on puisse contempler en mer: la phosphorescence. Chaque Pyrosome est une colonie flottante où les colons sont issus d’un animal souche par bourgeonnement superficiel comme chez les Ascidies sociales et composées. L’individu souche, lui, est d’origine sexuée et fils unique d’un parent privilégié par la nature.

I Pirosomi prendono il loro nome dalle vive luminosità fosforescenti che sprigionano dal loro corpo. Si sa che questi animali producono con le Noctiluche, le Pelagie, le Attinie, le Meduse, ecc., uno dei più meravigliosi fenomeni che si possano contemplare in mare: la fosforescenza. Ogni Pirosoma è una colonia fluttuante dove i coloni sono generati da un animale sorgente mediante germogliazione superficiale come nelle Ascidie sociali e composte. L’individuo capostipite, proprio lui, è di origine sessuata e figlio unico di un genitore privilegiato dalla natura.

Cette alternance de génération des Tuniciers nous mène à parler des Salpes, animaux marins chez qui cette alternance a été reconnue pour la première fois par Chamisso en 1819. Les Salpes sont des animaux transparents, pourvus d’une cavité générale où sont relégués, à une extrémité, tous les organes importants tels que le cœur, le tube digestif, la branchie et l’ovaire (fig. 124). Elles nagent par les saccades que leur imprime le jet d’eau qu’elles expulsent de leur corps. On les trouve solitaires ou associées en chaîne (Kettensalpen).

Questa alternanza di generazione dei Tunicati ci conduce a parlare delle Salpe, animali marini nei quali questa alternanza è stata riconosciuta per la prima volta da Adelbert von Chamisso nel 1819. Le Salpe sono animali trasparenti, provvisti di una cavità generale dove a un’estremità sono confinati tutti gli organi importanti quali il cuore, il tubo digerente, la branchia e l’ovaio (fig. 124). Nuotano mediante gli scatti che imprime loro il getto d’acqua che espellono dal corpo. Le si trova solitarie o associate in catena (Kettensalpen).


Salpa solitaria che mostra lo stolone gemmiparo ad ansa da cui deriveranno le catene di Salpe.

Solitaires ou enchaînées, elles sont parentes et les premières sont filles des secondes. Voici quel est le singulier cycle de reproduction de ces colonies. Tous les individus d’une chaîne sont sexués et produisent chacun, dans une capsule, un œuf unique, arrondi, duquel naît, avant l’expulsion, une jeune Salpe. Ils sont [234] donc vivipares. La jeune Salpe quitte ensuite sa mère et devient solitaire. Elle ne lui ressemblera pas, car, au lieu de posséder un ovaire et de former des œufs, elle donnera naissance, par bourgeonnement, à des Salpes enchainées. Examinons à la loupe une de ces Salpes solitaires agames. À l’extrémité postérieure de son corps diaphane se voit un cordon annelé logé dans une pochette de la paroi du corps. Ce cordon est mince en arrière, plus large en avant. Nous pouvons le comparer à un ruban de Ver solitaire, car les anneaux indiqués, de plus en plus gros, larges, se développent en autant de petites Salpes, en autant de jeunes individus. Mais là s’arrête l’analogie, car, au lieu de se séparer de la souche comme le font les cucurbitains, les jeunes Salpes restent attachées entre elles et ne sont expulsées que par longues chaînes au moment où elles ont acquis une certaine grosseur. Le cordon gemmipare, continuant ses fonctions, en développe ensuite d’autres vers l’extrémité postérieure, de sorte que ce singulier organe n’éprouve aucune diminution de longueur par le départ des chaînes successives. Les bourgeons qui naissent ainsi sans discontinuer sur le cordon multiplicateur, sont disposés tantôt en ligne simple, tantôt en ligne bisériée, quelquefois en rosace autour de l’axe commun. Cette disposition est définitive et différencie plus tard spécifiquement les diverses Salpes enchaînées que le filet du pêcheur nous ramène de la mer.

Solitarie o in catena, sono parenti e le prime sono figlie delle seconde. Ecco quale è il singolare ciclo riproduttivo di queste colonie. Tutti gli individui di una catena sono sessuati e ciascuno produce, in una capsula, un unico uovo, rotondo, dal quale nasce, prima dell’espulsione, una giovane Salpa. Sono dunque vivipari. La giovane Salpa lascia poi la madre e diventa solitaria. Essa non le somiglierà, perché, invece di avere un ovaio e formare delle uova, darà nascita, per gemmazione, a delle Salpe a catena. Esaminiamo con la lente d'ingrandimento una di queste Salpe solitarie agamiche. All’estremità posteriore del suo corpo diafano si osserva un cordone ad anelli posto in una piccola tasca della parete del corpo. Questo cordone è sottile dietro e più largo sul davanti. Possiamo paragonarlo al nastro di un Verme solitario, perché gli anelli suddetti, via via più grossi, larghi, si sviluppano in altrettante piccole Salpe, in altrettanti giovani individui. Ma l’analogia si ferma qui, perché, invece di separarsi dal ceppo come fanno le proglottidi, le giovani Salpe rimangono unite tra di loro e vengono espulse solo in lunghe catene nel momento in cui hanno acquisito una certa dimensione. Il cordone gemmiparo, proseguendo le sue funzioni, successivamente ne sviluppa altre verso l’estremità posteriore, di modo che questo singolare organo non subisce alcuna diminuzione in lunghezza per il distacco delle successive catene. I germogli che nascono così incessantemente sul cordone moltiplicatore, sono disposti talvolta su una semplice linea, talaltra in linea doppia, talora a rosone attorno all’asse comune. Questa disposizione è definitiva e distingue successivamente in modo specifico le diverse catene di Salpe che la rete del pescatore ci porta dal mare.

III. Lamellibranches.

III. Lamellibranchi

Les Mollusques proprement dits sont des animaux à corps mou, renfermé toujours, pendant la toute première jeunesse, dans une coquille protectrice. Chez les uns, cette coquille persiste durant toute la vie, chez les autres elle disparaît et le corps de l’animal est nu. Il n’y a plus [235] d’exemples de génération alternante comme chez les Molluscoïdes, et toutes les Mollusques pondent des œufs qui éclosent le plus souvent au dehors, parfois au-dedans de l’animal devenant ainsi vivipare. L’histoire de l’œuf des Mollusques est beaucoup plus simple que dans les classes précédentes; elle nous intéressera surtout quand nous verrons comment beaucoup de ces animaux assurent la sécurité de leur ponte par la construction d’abris ou par différentes autres dispositions qui témoignent d’un instinct maternel assez développé.

I Molluschi propriamente detti sono animali dal corpo molle, sempre rinchiuso, durante tutta la prima gioventù, in una conchiglia di protezione. In alcuni questa conchiglia persiste per tutta la vita, in altri scompare e il corpo dell’animale è nudo. Ci sono molteplici esempi di generazione alternante nei Molluscoidi, e tutti i Molluschi depongono uova che schiudono molto spesso all’esterno, talora all’interno dell’animale che diventa in tal modo viviparo. La storia dell’uovo dei Molluschi è molto più semplice che nelle classi precedenti; ci interesserà soprattutto quando vedremo in che modo molti di questi animali difendono la sicurezza della loro deposizione mediante la costruzione di ripari o di diversi altre sistemi che testimoniano un istinto materno abbastanza sviluppato.

Le groupe des Lamellibranches nous fournira quelques exemples où la connaissance de l’histoire de l’œuf peut devenir d’une grande utilité pratique. Nous faisons allusion à la culture artificielle de l’Huître, de la Moule commune et de la Moule perlière.

Il gruppo dei Lamellibranchi ci fornirà alcuni esempi in cui conoscenza della storia dell’uovo può diventare di grande utilità pratica. Facciamo allusione alla coltura artificiale dell’Ostrica, del Mitilo comune e del Mitilo perlifero.

Beaucoup des Lamellibranches possèdent une «glande hermaphrodite» pouvant produire à la fois des ovules et des éléments mâles. Telle est l’Huître par exemple.

Molti Lamellibranchi hanno una «ghiandola ermafrodita» che può produrre tanto ovuli quanto elementi maschili. Tale è, ad esempio, l’Ostrica.

Les œufs des Lamellibranches sont généralement sphériques; quelquefois ils gardent la forme allongée qu’ils prennent en naissant dans l’ovaire et ressemblent ainsi à des «larmes bataves», conservant jusqu’après la fécondation une ouverture ou micropyle à l’extrémité de leur prolongement. Le vitellus est jaune pâle ou rougeâtre et pourvu d’une vésicule germinative à deux taches. Autour de la sphère vitelline se dépose souvent un peu d’albumen. L’enveloppe générale ou chorion est lisse et incolore.

Le uova dei Lamellibranchi sono in generale sferici; talvolta mantengono la forma allungata che assumono nascendo nell’ovaio e assomigliano così a «lacrime batave» [gocce di vetro fuso che lasciate cadere nell’acqua assumono una forma sferica con un lungo peduncolo n.d.t.], che mantengono, fino a dopo la fecondazione, un’apertura o micropilo all’estremità del prolungamento. Il vitello è giallo pallido o rossastro ed è provvisto di una vescicola germinativa a 2 chiazze. Attorno alla sfera vitellina spesso si deposita un poco di albume. Il rivestimento generale o corion è liscio e incolore.

L’Huître, régal de gourmet, fut de tout temps un aliment recherché de l’homme. Les Kjoekkenmoeddings des côtes danoises et le souvenir des huitrières artificielles du lac Locrino, au temps des Romains, en font foi. Seulement, ce qui chez les Romains d’antan et chez nous aujourd’hui est article de luxe, était, chez les antiques contemporains de l’époque de la pierre polie, article de consommation «populaire». Comment expliquer autrement, en effet, ces immenses amas de coquilles d’Huîtres et de Mollusques [236] divers qui atteignent jusqu’à dix pieds de hauteur, deux cents pieds de largeur et mille pieds d’étendue, et qu’on appelle des «Kjoekkenmoeddings» ou «déchets de cuisine»? Ne pourrait-on pas faire ce que les Romains ont fait autrefois, ne pourrait-on faire revivre en quelque sorte cette époque huîtrière des anciens Danois où l’Huître fut un véritable article de consommation générale? Voilà la question que Coste, en 1858, à voulu résoudre en faisant ses premiers essais de culture artificielle de l’Huître dans la baie de Saint-Brieuc. Les premières expériences, entreprises avec trois millions d’Huîtres pondeuses, eurent un plein succès et sont devenues le point de départ des cultures artificielles actuelles. En 1865 le bassin d’Arcachon a fourni seize millions d’Huîtres: en 1874 déjà, les deux mille quatre cent-vingt-sept parcs en exploitation ont donné quatre-vingt-deux millions d’Huîtres d’une valeur d’environ trois millions de francs! Pourtant le prix a doublé, ce qui prouve que la consommation a considérablement augmenté; mais le but économique général est moins atteint que jamais: le producteur s’est enrichi.

L’Ostrica, leccornia da buongustaio, fu in ogni tempo un alimento ricercato dall’uomo. I Kjoekkenmoeddings [termine danese che significa "avanzi di cucina", con cui sono impropriamente indicati dei depositi preistorici contenenti, oltre alle conchiglie in numero incalcolabile, i cui molluschi, eduli, non venivano cotti, grandi quantità di altri rimasugli. n.d.t.] delle coste danesi e il ricordo degli ostricai artificiali del lago di Lucrino, al tempo dei Romani, ne fanno fede. Solo che, ciò che presso i Romani antichi e per noi oggigiorno è un articolo di lusso, era, per gli antichi contemporanei dell’epoca della pietra levigata [neolitico. n.d.t.], un elemento di consumo «popolare». Effettivamente, come spiegare in altro modo quegli immensi ammassi di conchiglie di Ostriche e di Molluschi diversi che arrivano fino a un’altezza di 10 piedi, 200 piedi di larghezza e 1.000 piedi di superficie, e che vengono chiamati «Kjoekkenmoeddings» o «rifiuti di cucina»? Non si potrebbe fare ciò che i Romani hanno fatto in altre occasioni, non si potrebbe far in qualche modo rivivere questo periodo delle ostriche degli antichi Danesi nel quale l’Ostrica fu un vero articolo di consumo generale? Ecco la domanda cui Coste, nel 1858, ha voluto rispondere facendo i suoi primi esperimenti di coltura artificiale dell’Ostrica nella baia di Saint-Brieuc. I primi esperimenti intrapresi con 3 milioni di Ostriche ovaiole ebbero pieno successo e sono diventati il punto di partenza delle attuali colture artificiali. Nel 1865 il bacino di Arcachon ha fornito 16 milioni di Ostriche: già nel 1874 i 2.427 parchi in sfruttamento hanno fornito 82 milioni di Ostriche per un valore di circa 3 milioni di franchi! Tuttavia il prezzo è raddoppiato, il che dimostra che il consumo è considerevolmente aumentato; ma lo scopo economico generale è meno che mai raggiunto: il produttore si è arricchito.


Ostrica ripiena di embrioni.

Chaque Huître femelle peut pondre jusqu’à deux millions d’œufs. Au sortir de l’ovaire, les œufs se rendent dans les mailles des branchies entourées du manteau, où ils forment une sorte de gelée blanchâtre, puis brunâtre ou grisâtre. Ils y séjournent pendant quelque temps, bien abrités, puis s’échappent (fig. 125) et éclosent. La jeune Huître est déjà pourvue de ses deux valves rudimentaires [237] entre lesquelles déborde le corps garni d’un revêtement ciliaire. Grâce aux cils, elle nage avec vivacité et des nuées d’innombrables petites Huîtres, à peine écloses, s’ébattent au moment du frai au-dessus des huîtrières en communiquant à l’eau une teinte blanchâtre et un léger trouble. Mais, peu à peu, le poids du corps et des valves augmente et entraîne le jeune au fond de l’eau. S’il trouve un corps solide, rocher, branche ou racine d’arbre, etc., il s’y fixe par le dos d’une de ses valves et prospère; s’il ne trouve au contraire qu’un sol fuyant, sablonneux ou vaseux, il périt. De cette connaissance des besoins du jeune animal découlent toutes les mesures à prendre pour l’établissement d’une huîtrière artificielle. Coste offrait au frai des Huîtres un point d’appui en semant au fond de l’eau quantité de vieux et gros coquillages, ou bien en disposant un grand nombre de fagots de bois. Au bout de six mois certains fagots étaient couverts de près de vingt mille Huîtres.

Ogni Ostrica femmina può deporre fino a 2 milioni di uova. All’uscita dall’ovaio le uova finiscono nelle maglie delle branchie circondate dal mantello, dove formano una sorta di gelatina biancastra, poi brunastra o grigiastra. Vi rimangono per un po’ di tempo, ben riparate, poi sfuggono (fig. 125) e schiudono. La giovane Ostrica è già munita delle sue 2 valve rudimentali tra le quali fuoriesce il corpo dotato di un rivestimento ciliare. Grazie alle ciglia naviga vivacemente e nugoli di innumerevoli piccole Ostriche, appena schiuse, si muovono al momento della fecondazione sopra gli ostricai conferendo all’acqua un colore biancastro e una lieve torbidità. Ma, poco a poco, il peso del corpo e delle valve aumenta e trascina la giovane al fondo dell’acqua. Se trova un corpo solido, roccia, ramo o radice d’albero, ecc., si fissa col dorso di una delle sue valve e si sviluppa; se, al contrario, trova solo un suolo viscido, sabbioso o melmoso, muore. Da questa conoscenza delle necessità del giovane animale derivano tutti i provvedimenti da assumere per impiantare un ostricaio artificiale. Coste offriva alla deposizione delle uova di Ostriche un punto d’appoggio spargendo sul fondo dell’acqua una quantità di vecchie e grosse conchiglie, o meglio disponendovi un gran numero di fascine. Nel giro di 6 mesi certe fascine erano ricoperte da circa 20.000 Ostriche.

Tout récemment, M. Ryder est arrivé à reproduire les Huîtres artificiellement, en recueillant le frai sur des tissus à mailles serrées comme la flanelle. Des millions de jeunes Huîtres récoltées par ce procédé ont été conservées, et en 46 jours de temps elles ont atteint une taille de 15 à 18 millimètres. Le frai d’Huître, fort abondant, se perd facilement, entraîné par le flux et le reflux; la seule difficulté est donc de le retenir pendant les quelques jours où la jeune Huître est nomade jusqu’à ce qu’elle se soit fixée. Alors elle grandit rapidement. Si ce procédé se maintient dans la pratique, la culture huîtrière aura fait un grand progrès.

Del tutto recentemente il signor Ryder è giunto a riprodurre le Ostriche in modo artificiale, raccogliendo il prodotto della deposizione su tessuti a maglie strette come la flanella. Milioni di giovani Ostriche raccolte con tale sistema sono state conservate, e in 46 giorni hanno raggiunto una dimensione da 15 a 18 mm. Il prodotto della deposizione delle Ostriche, molto abbondante, va a perdersi facilmente, trascinato dal flusso e reflusso; la sola difficoltà è dunque quella di trattenerlo per alcuni giorni durante i quali la giovane Ostrica è nomade, fino a che si sia fissata. Allora cresce rapidamente. Se questo processo si mantiene nella pratica, la coltivazione delle Ostriche avrà fatto un grande progresso.

La Moule comestible (Mytilus edulis), ce prolétaire d’entre les coquillages, vit moitié à l’air, moitié dans l’eau, attachée par son byssus aux rochers, piliers, etc., que la marée, en se retirant, met à nu.

Il Mitilo commestibile (Mitilus edulis), questo proletario tra le conchiglie, vive a metà nell’aria e a metà nell’acqua, attaccato tramite il suo bisso alle rocce, ai pilastri, ecc., che la marea ritirandosi mette a nudo.

L’époque du frai s’étend de février à la fin de mars. À ce moment, des millions de jeunes Moules, à peine écloses [238] des œufs, au sortir du manteau maternel, nagent près des côtes, souvent entortillées par leur byssus naissant et formant au repos des sortes de galettes. Puis elles se fixent contre un support solide et achèvent leur développement.

L’epoca della deposizione delle uova va da febbraio a fine marzo. In questo momento milioni di giovani Mitili, appena schiusi dalle uova, usciti dal mantello materno navigano vicino alle coste, spesso avvinghiati col loro bisso che nasce e che forma a riposo delle specie di focacce. Poi si fissano a un supporto solido e terminano il loro sviluppo.

Elles sont tellement nombreuses qu’elles se touchent et s’entre-serrent de façon à entraver leur croissance faute de place.

Sono talmente numerosi che si toccano e ammassano in modo tale da ostacolare la loro crescita per mancanza di spazio.

Au moment de se fixer, la jeune Moule a le volume d’une graine de lin, un mois plus tard, celui d’une graine de lentille et, au mois de juillet, elle a acquis les dimensions d’une graine de haricot. La culture artificielle fut inaugurée, dit-on, dès l’an 1236 dans le golfe d’Aiguillon par l’Irlandais Walton.

Nel momento di fissarsi, il giovane Mitilo ha il volume di un seme di lino, un mese più tardi quello di una lenticchia e, nel mese di luglio, ha acquisito le dimensioni di un seme di fagiolo. La coltivazione artificiale venne inaugurata, si dice, fin dall’anno 1236 nel golfo di Aiguillon dall’irlandese Walton.

À la suite d’un naufrage désastreux, forcé de subvenir aux plus pressants besoins d’alimentation, Walton, inventa le «pousse-pied», sorte de bachot qui permet de «naviguer» sur le fond vaseux des moulières et qui est encore en usage aujourd’hui. Le frai de Moules préfère en effet ces bas-fonds vaseux que la mer découvre à marée descendante. C’est-là qu’on a établi de nombreux «bouchots», c'est-à-dire des rangées de palissades entre-treillissées et disposées en forme de V, la pointe tournée vers la mer (fig. 126). Les jeunes Moules sont recueillies après l’éclosion et mises dans des sacs de vieux filet de pêche, puis suspendues successivement, au fur et à mesure de leur croissance, à des niveaux de plus en plus élevés contre les palissades. Retenues par les mailles, les Moules se fixent à l’aide de leur byssus contre la palissade et y demeurent librement après la destruction du filet pourri. En 1860, la production de ces bouchots fut de 37 000 000 de kilogrammes de Moules d’une valeur de 1200 000 francs.

In seguito a un disastroso naufragio, costretto a provvedere alle più pressanti necessità dell’alimentazione, Walton inventò lo «spingi piedi», una specie di piccolo traghetto che permette di «navigare» sul fondo melmoso degli allevamenti di Mitili e che ancora oggi è in uso. I Mitili in accrescimento preferiscono in effetti questi bassifondi melmosi che il mare mette allo scoperto quando la marea è discendente. è lì che sono stati impiantati numerosi «parchi di allevamento», cioè file di palizzate intrecciate e disposte a V, con la punta rivolta verso il mare (fig. 126). I giovani Mitili vengono raccolti dopo la schiusa e posti in sacchi di vecchie reti da pesca, e successivamente sospesi, secondo il loro sviluppo, a livelli sempre più elevati contro le palizzate. Trattenuti dalle maglie, i Mitili si fissano mediante i loro bissi alla palizzata e vi stanno liberi dopo la distruzione della rete putrefatta. Nel 1860 la produzione di questi parchi di allevamento fu di 37 milioni di chilogrammi di Mitili per un valore di Fr 1.200.000.

Les œufs des Lamellibranches, au lieu de se loger dans les mailles des branchies, se rendent quelquefois entre les branchies dans la cavité du corps et s’y développent comme dans une chambre incubatrice. Les courants d’eau [239] qui amènent l’oxygène nécessaire à la respiration de la mère viennent entourer les branchies et en même temps alimenter de ce gaz les œufs. Chez les Mulettes, les œufs sont directement expulsés du corps. La quantité d’œufs qui trouvent place entre les branchies est parfois tellement considérable que la forme de la coquille en est affectée. Ainsi chez l’Anodonte ou Moule d’étang, les coquilles des femelles sont bien plus grosses et ventrues et se distinguent par là aisément et à première vue des coquilles mâles.

Le uova dei Lamellibranchi, invece di stare tra le maglie delle branchie, si infilano talvolta tra le branchie e vanno nella cavità del corpo dove si sviluppano come in una camera d’incubazione. Le correnti d’acqua che portano l’ossigeno necessario alla respirazione della madre circondano le branchie e contemporaneamente alimentano di questo gas le uova. Nei Mitili le uova vengono direttamente espulse dal corpo. La quantità di uova che trova posto tra le branchie è talvolta tanto rilevante che la forma del guscio ne risulta influenzata. Così nell’Anodonta o Mitilo degli stagni, i gusci delle femmine sono molto più grossi e ricurvi e per questo si distinguono con facilità e al primo colpo d’occhio dai gusci dei maschi.


Porzione di un parco di allevamento di Mitili.

Le développement de l’embryon dans l’œuf a été bien observé chez l’Anodonte. Le plus remarquable c’est de voir, à un moment, l’embryon arrondi couvert de cils tourner lentement sur lui-même à l’intérieur de l’œuf, puis de constater, dès ce moment, l’apparition d’un byssus fort long et transparent.

Lo sviluppo dell’embrione nell’uovo è stato ben osservato nell’Anodonta. Il fatto più notevole è quello di vedere, in un certo momento, l’embrione rotondo rivestito di ciglia girare lentamente su se stesso all’interno dell’uovo, poi di constatare, da quel momento, la comparsa di un bisso molto lungo e trasparente.

À leur sortie de l’œuf les embryons possèdent également une expansion céphalique garnie de cils vibratiles, [240] le velum ou voile à l’aide duquel ils peuvent nager, mais que disparaît ensuite quand l’animal s’est fixé.

All’uscita dall’uovo gli embrioni possiedono anche un’espansione cefalica fornita di ciglia vibratili, il velum o velo con l’aiuto del quale possono nuotare, ma che scompare successivamente quando l’animale si è fissato.

On sait le développement immense que les Lamellibranches ont pris à certaines époques géologiques. Nous ne prendrons comme preuve que le seul genre Gryphœa, sorte d’Huître qui, à la base du Jurassique, forme des bancs fossiles de plusieurs mètres d’épaisseur.

È noto l’immenso sviluppo che i Lamellibranchi hanno avuto in certe epoche geologiche. Ne prenderemo come prova il solo genere Gryphœa, sorta di Ostrica che, alla base del Giurassico, forma banchi fossili con uno spessore di molti metri.

IV. Céphalophores.

IV. Cefalofori

Les Mollusques Céphalophores (le mot céphalophore veut dire «porteur d’une tête») sont cosmopolites. Ils habitent les profondeurs des mers, les lacs, les mares et les ruisseaux, la terre et les plantes, et vont jusqu’à 13000 pieds d’élévation dans la montagne. Malgré la lenteur proverbial de leurs mouvements, les Gastéropodes occupent une aire géographique très étendue. Nous citerons à ce propos l’expérience suivante de Darwin: une patte de Canard, suspendue au fond d’une eau habitée par des Mollusques Gastéropodes, fut couverte en peu de temps d’un grand nombre d’œufs. Les jeunes Limaces, au sortir de l’œuf, se fixèrent si solidement contre la patte qu’il fut très difficile de les en détacher. Quoique destinés à vivre dans l’eau, ces animaux se conservent pourtant vivants à l’air humide pendant quinze et même vingt heures. On conçoit que, pendant cet intervalle de temps, le Canard, la Grue, la Bécasse, etc., peuvent, en franchissant des centaines de kilomètres, ensemencer toutes les rivières, toutes les mares qu’ils auront visitées. Dans la mer, la dispersion de l’espèce est plus facile à expliquer, car les jeunes, munis de leur voile ciliaire, entrainés par les vagues et les courants, franchissent rapidement des distances considérables.

I Molluschi Cefalofori (la parola significa «che portano una testa») sono cosmopoliti. Abitano le profondità dei mari, i laghi, gli stagni e i ruscelli, il terreno e le piante, e in montagna raggiungono l’altezza di 13.000 piedi. Nonostante la proverbiale lentezza dei loro movimenti, i Gasteropodi occupano un’area geografica molto estesa. Citeremo a tale proposito il seguente esperimento di Darwin: una zampa d’Anatra, sospesa al fondo di un’acqua abitata da Molluschi Gasteropodi, venne ricoperta in breve tempo da un gran numero di uova. I giovani Limacidi, all’uscita dall’uovo, si fissarono in modo talmente saldo alla zampa che fu assai difficoltoso staccarli. Quantunque destinati a vivere nell’acqua, questi animali si conservano tuttavia vivi all’aria umida per 15 o anche 20 ore. Si sa che, durante questo intervallo di tempo, l’Anatra, la Gru, la Beccaccia, ecc., viaggiando per centinaia di chilometri possono inseminare tutti i fiumi e tutti gli stagni che avranno visitato. Nel mare la dispersione della specie è più facile da spiegare, perché i giovani, muniti del loro velo ciliare, trascinati dalle onde e dalle correnti, superano velocemente distanze considerevoli.

Les ovules des Céphalophores à sexe double sont formés dans une glande à double effet: la glande hermaphrodite.

Gli ovuli dei Cefalofori, bisessuali, si formano in una ghiandola a doppio risultato: la ghiandola ermafrodita.

[241] Elle peut produire à la fois des ovules et de la semence pour les féconder, mais, comme ces deux produits ne sont pas mûrs en même temps, l’autofécondation ne peut avoir lieu. Cette glande est enfouie dans la substance même du foie.

Essa è in grado di produrre contemporaneamente sia degli ovuli che dei semi per fecondarli, ma, siccome questi 2 elementi non maturano contemporaneamente, l’autofecondazione non può avvenire. Tale ghiandola è nascosta nella sostanza stessa del fegato.

Le nombre des œufs pondus par les Céphalophores est très variable: de soixante à quatre-vingts par exemple chez l’Hélice vigneronne, il peut atteindre un demi-million dans le frai de certaines espèces marines. Le volume des œufs est en rapport avec la taille des pondeuses. Leur forme est arrondie, plus rarement ovale, parfois hémisphérique. L’enveloppe ou chorion est généralement mince, mais cette enveloppe peut devenir très épaisse, comme chez la plupart des Gastéropodes terrestres, tels que les Escargots, les Bulimes, etc. Elle s’incruste alors de carbonate de chaux sécrété par les parois glanduleuses de la dernière partie de l’oviducte. Chez l’Hélice vigneronne, par exemple, la matière calcaire est répartie très irrégulièrement, mais sur l’œuf du Limaçon des jardins, le calcaire cristallise sur le chorion, ou dans son épaisseur, en petits rhomboèdres et ressemble au spath d’Islande. L’enveloppe de l’œuf, dit Turpin, sert aux cristaux d’une sorte de géode. Cette organisation plus parfaite est en rapport avec les destinées ultérieures de l’œuf. Ces Mollusques terrestres, en effet, enfouissent leur ponte dans un trou creusé en terre de sorte qu’une enveloppe mince serait absolument insuffisante pour obtenir une protection efficace.

Il numero delle uova deposte dai Cefalofori è molto variabile: per esempio da 40 a 80 nella Lumaca delle vigne, può raggiungere il mezzo milione nel prodotto di deposizione di uova di certe specie marine. Il volume delle uova dipende dalla taglia delle depositrici. La loro forma è rotonda, più raramente ovale, talora emisferica. L’avvolgimento o corion è in genere sottile, ma tale avvolgimento può diventare molto spesso, come nella maggior parte dei Gasteropodi terrestri, come le Lumache, le Bulime, ecc. In questo caso si incrosta di carbonato di calcio secreto dalle pareti ghiandolari dell’ultima parte dell’ovidotto. Nella Lumaca vignaiola, per esempio, il materiale calcareo è ripartito molto irregolarmente, ma sull’uovo del Lumacone dei giardini il calcare cristallizza sul corion, o nel suo spessore, in forma di piccoli romboedri e assomiglia allo spato d’Islanda. L’involucro dell’uovo, detto Turpin, funge ai cristalli come una specie di geode. Questa organizzazione più perfetta è in relazione coi destini ulteriori dell’uovo. Questi Molluschi terrestri, in effetti, nascondono la loro deposizione in un foro scavato nella terra di modo che un rivestimento sottile sarebbe del tutto insufficiente a fornire un’efficace protezione.

Il n’en est pas de même des Céphalophores marins ou aquatiques. Ceux-ci ont besoin d’assurer à leur ponte, non seulement un abri plus ou moins parfait, mais encore la faculté d’utiliser l’oxygène dissous dans l’eau et nécessaire à la respiration du jeune embryon. Une enveloppe mince, tout au plus coriace ou parcheminée, permet beaucoup mieux l’échange rapide de gaz de la respiration. Si, pour plus de sûreté, la mère veut protéger [242] ses œufs par un rempart plus solide, elle les enfermera dans des coques ou capsules qu’elle fixera à un support quelconque en permettant à l’eau de baigner le contenu des capsules ovigères.

Non è così nei Cefalofori marini o acquatici. Questi hanno necessità di assicurare alla loro deposizione non solo un riparo più o meno perfetto, ma anche la possibilità di utilizzare l’ossigeno disciolto nell’acqua e indispensabile alla respirazione del giovane embrione. Un avvolgimento sottile, tutt’al più coriaceo o pergamenaceo, permette molto meglio il rapido scambio del gas della respirazione. Se, per maggior sicurezza, la madre vuol proteggere le sue uova con una barriera più solida, le rinchiuderà entro gusci o capsule che fisserà a un qualsiasi supporto permettendo all’acqua di bagnare il contenuto delle capsule ovigere.

Il y eut une époque où l’étude des œufs des Céphalophores et de leurs capsules plus ou moins bizarres était presque devenue une spécialité. Lund donne même une classification systématique des différentes formes d’œufs de Gastéropodes. D’Orbigny vient réagir contre ces tendances particularistes et désire que, tout en étudiant la forme et la structure des œufs et de leurs accessoires, on ne néglige pas les faits biologiques qui s’y rattachent et qui, après tout, ont une valeur bien supérieure.

Vi fu un’epoca nella quale lo studio delle uova dei Cefalofori e delle loro capsule più o meno strane era quasi diventato una specialità. Lund dà anche una classificazione sistematica delle diverse forme di uova dei Gasteropodi. D’Orbigny reagisce contro queste tendenze particolaristiche e desidera che, pur studiando forma e struttura delle uova e dei loro accessori, non si trascurino i fatti biologici che vi si collegano e che, dopo tutto, hanno un valore molto superiore.

Pour donner une idée de la variété des procédés de ponte, choisissons quelques exemples. Les Doris, éolis, Tritonies, etc., enveloppent leurs œufs très nombreux dans une masse gélatineuse qui ressemble au frai de Grenouille. Les œufs sont disposés en séries transversales dans un long ruban attaché aux rochers, aux pierres et fixé par un bout, tandis que l’autre est enroulé en spirale autour de lui-même. Les Glaucus, les Actaeons attachent de même un ruban spiralé aux corps marins, quelquefois à des animaux vivants, et l’abandonnent ainsi aux mouvements des vagues. Les Limnées, les Chilines, les Bulles fixent aux roches, aux coquilles, des amas informes de matière gélatineuse au milieu desquels se trouvent logés les œufs.

Per offrire un’idea della varietà dei processi di deposizione, scegliamone alcuni esempi. Le Doris, Eolis, Tritonia, ecc., avvolgono le loro uova molto numerose in una massa gelatinosa che assomiglia ai blocchi di uova della Rana. Le uova sono disposte in serie trasversali in un lungo nastro fissato per una estremità alle rocce, alle pietre mentre l’altra estremità è avvolta a spirale attorno a sé stessa. Anche i Glaucus, gli Actaeon attaccano un nastro a spirale ai corpi marini, talora ad animali viventi, e l’abbandonano in tal modo ai movimenti ondosi. Le Limnea, le Chiline, le Bulle fissano alle rocce, alle conchiglie, degli informi ammassi di sostanza gelatinosa all’interno dei quali si trovano posizionate le uova.

Cette enveloppe mucilagineuse générale des œufs est sécrétée par une glande qui envoie ses produits dans l’oviducte, où ils entourent les œufs au fur et à mesure qu’ils se présentent. Elle porte les noms de glande mucipare, albuminipare, glande de la glaire ou organe de la glue. Mais souvent, son exsudat, au lieu de rester gélatineux, se concrétionne, durcit et enveloppe les œufs d’une sorte de coque capsulaire. Il se peut alors que chaque œuf soit entouré d’une capsule spéciale ou que [243] plusieurs œufs réunis soient contenus dans une capsule unique. Le premier cas est celui des œufs de Néritine: entourés d’une capsule cartilagineuse, ils restent fixés au coquillage. Les Vermets, qui vivent attachés aux pierres, gardent également leur ponte sur eux en la fixant à l’orifice de la coquille dans des capsules analogues aux plantes marines.

Questo avvolgimento mucillaginoso generale delle uova è secreto da una ghiandola che invia i suoi prodotti nell’ovidutto, dove avvolgono le uova man mano che si presentano. Esso ha il nome di ghiandola mucipara, albuminipara, ghiandola del muco o organo della colla. Ma spesso il suo essudato, invece di rimanere gelatinoso, si solidifica, si indurisce e avvolge le uova in una specie di guscio capsulare. Può allora capitare che ogni uovo sia circondato da una capsula speciale oppure che diverse uova riunite siano contenute in un’unica capsula. Il primo caso è quello delle uova di Neritina: circondate da una capsula cartilaginea, rimangono fissate alla conchiglia. I Vermet, che vivono adesi alle pietre, riparano anch’essi la propria deposizione su se stessi fissandola all’orificio della conchiglia in capsule analoghe alle piante marine.

Tantôt pédonculées, tantôt arrondies, les capsules se trouvent souvent en groupes nombreux attachés aux corps sous-marins. Les Buccins déposent leurs œufs dans un grand nombre de ces pochettes nidamentaires, groupées et fixées par leurs deux extrémités contre les rochers ou les coquilles. Chez les grandes espèces de Fusus et de Pyrola, les nids sont de véritables fourreaux coriaces ou cornés, globuleux, ou cylindriques comme chez la Volute anguleuse. Ils contiennent dans leur cavité un grand nombre d’œufs auxquels ils servent d’abri protecteur jusqu’à l’éclosion des jeunes. Ils s’ouvrent alors, soit par une fente ou par un opercule détaché, et donnent passage à la nichée des petits nomades, impatients d’essayer leur voile bordée de cils vibratiles.

Talora peduncolate, talora arrotondate, le capsule si rinvengono spesso in gruppi numerosi attaccati ai corpi sottomarini. I Buccini depongono le loro uova in un gran numero di quei taschini di nidificazione, raggruppati e fissati con le loro due estremità contro le rocce o le conchiglie. Nelle grandi specie Fusus e Pyrola i nidi sono dei veri foderi coriacei o cornei, globosi, o cilindrici come nella Voluta angolosa. Essi contengono nella loro cavità un gran numero di uova alle quali servono da riparo protettore fino alla schiusa dei giovani. Allora si aprono, sia mediante una fessura oppure con un opercolo che si stacca, e lasciano passare la nidiata dei piccoli nomadi impazienti di collaudare la loro vela munita di ciglia vibratili.

On a été très longtemps avant de connaître la nature véritable de ces capsules nidamentaires, les prenant le plus souvent pour des œufs distincts à enveloppe dure, qui renfermeraient beaucoup d’embryons. Quelque chose d’approchant se rencontre chez les Aplysies ou «Lièvres de mer» de la Méditerranée. L’Aplysie pond un cordon très long, entortillé, qu’elle attache aux corps sous-marins. Ce cordon est un cylindre gélatineux dont la paroi s’est durcie. Il contient une infinité de capsules ovigères et dans chaque capsule on trouve jusqu’à cinquante œufs entourés chacun d’un albumen propre et enveloppés tous ensemble de la membrane capsulaire parcheminée. L’Aplysie, qui atteint jusqu’à quinze centimètres de longueur, a encore d’autres particularités. Effrayée, elle [244] veut effrayer à son tour et laisse suinter du bord de son manteau un liquide blanchâtre absolument inoffensif. Nous retrouverons des intentions analogues chez les Insectes.

È trascorso molto tempo prima di conoscere la vera natura di queste capsule aventi la funzione di nido, considerandole per lo più come uova distinte con un avvolgimento solido, che conterrebbero molti embrioni. Qualcosa di simile si riscontra nelle Aplisie o «Lepri di mare» del Mediterraneo. L’Aplisia depone un cordone molto lungo, attorcigliato, che fa aderire ai corpi sottomarini. Questo cordone è un cilindro gelatinoso dalla parete dura. Contiene un’infinità di capsule ovigere e in ogni capsula si trovano fino a 50 uova circondate ciascuna da un proprio albume e avvolte tutte insieme dalla membrana capsulare pergamenacea. L’Aplisia, che in lunghezza giunge fino a 15 cm, possiede anche altre particolarità. Se spaventata, essa vuole a sua volta spaventare e lascia trasudare dal bordo del suo rivestimento un liquido biancastro assolutamente innocuo. Troveremo analoghe mire negli Insetti.

Les Pourpres (Murex purpura) sécrètent également un liquide particulier, connu depuis les temps le plus reculés sous le nom de pourpre. Les anciens, comme on sait, l’employaient à la teinture de leurs étoffes les plus précieuses. Le liquide, au sortir du coquillage, est incolore ou légèrement coloré en jaune, mais sous l’influence des rayons solaires, il devient rapidement d’un rouge violet assez impur. Cette couleur est très tenace et insoluble dans l’eau et dans l’alcool, mais elle ne pourra plus, aujourd’hui, rivaliser avec les magnifiques couleurs que nous offrent les produits secondaires de la houille.

Anche le Porpore (Murex purpura) secernono un liquido particolare, noto dai tempi più remoti col nome di porpora. Gli antichi, come è risaputo, la usavano per tingere le loro stoffe più preziose. Il liquido, quando esce dal guscio, è incolore o leggermente tinto di giallo, ma sotto l’effetto dei raggi solari diventa rapidamente di un colore rosso violetto abbastanza impuro. Questo colore è molto tenace e insolubile nell’acqua e nell’alcol, ma oggi non potrà più competere coi magnifici colori che ci offrono i prodotti fossili secondari.

«Vers le printemps, dit Aristote, les pourpres s’assemblent en un endroit commun pour pondre ce qu’on appelle melikèsa, qui ressemble aux rayons de miel des abeilles, à cela près qu’il n’est pas si régulier, de manière qu’on peut plutôt le comparer à une quantité de pelures de pois qui sont tassées les unes sur les autres.» Ce melikèsa des Grecs est le favago des Romains, le «raisin de mer», les «pelures de pois», les mammana ou «nourrices» des pêcheurs d’Italie, dit Lund. Ce sont les œufs du Pourpre, pondus une cinquantaine à la fois, à des intervalles de quatre à cinq jours. On sait qu’on donne également le nom de «raisin de mer» aux œufs en grappes de la Seiche.

«Verso la primavera, dice Aristotele, le porpore si riuniscono in un posto comune per deporre ciò che si chiama melikèsa, che assomiglia ai favi del miele delle api, seppure non così regolare, di modo che si può piuttosto paragonarlo a una quantità di bucce di pisello schiacciate le une sulle altre.» Questo melihèsa dei Greci è il favago dei Romani, l’«uva di mare», le «bucce di pisello», le mammana o «nutrici» dei pescatori italiani, dice Lund. Sono le uova di Porpora, deposte una cinquantina per volta, a intervalli di 4 o 5 giorni. Si sa che viene dato anche il nome di «uva di mare» ai grappoli di uova della Seppia.

Voici un petit navigateur intrépide de la Méditerranée c’est la Janthine fragile (fig. 127). Elle laisse flotter à la surface de l’eau une sorte de bouée très allongée, rattachée à son corps, au niveau du pied, par un court pédoncule. C’est un radeau flottant qui maintient à l’une de ses extrémités le coquillage et, à sa face inférieure, un grand nombre de petites capsules ovigères contenant la [245] ponte de la Janthine. Fabius Colonna le qualifie de «Spuma cartilaginea». On le voit en effet composé d’une multitude de cellules, polyédriques par pression réciproque, écumeuses et remplies d’air. Qu’on coupe une partie de ce singulier ludion, et la Janthine répare l’amputation; qu’on le détache tout à fait du coquillage, et celui-ci tombera au fond de l’eau pour y périr sans retour. M. Lacaze-Duthiers a surpris la Janthine occupée à la confection de son radeau et il a vu comment le pied mobile du Mollusque s’y prenait pour fabriquer les cellules du flotteur. La partie antérieure du pied, un peu creusée en cuiller, se recourbe dans l’air et, en se repliant dans l’eau, pince à chaque fois une bulle d’air. Cette bulle est entourée de mucosité du pied et ajoutée comme cellule nouvelle au tissu du flotteur.

Ecco un piccolo intrepido navigatore del Mediterraneo, è la Janthine fragile (fig. 127). Essa lascia fluttuare sulla superficie dell’acqua una specie di boa molto lunga, adesa al suo corpo, a livello del piede, con un breve peduncolo. Si tratta di una zattera galleggiante che trattiene a una sua estremità la conchiglia e, sulla sua faccia inferiore, un gran numero di piccole capsule ovigere che contengono la deposizione della Janthine. Fabio Colonna la chiama «Spuma cartilaginea». Effettivamente la si vede formata da una moltitudine di cellule, poliedriche per reciproca compressione, schiumose e piene d’aria. Si tagli una parte di questo insolito ludione, e la Janthine ripara l’amputazione; lo si stacchi del tutto dalla conchiglia, e questa cadrà sul fondo dell’acqua per morirvi senza scampo. Il signor Lacaze-Duthiers ha sorpreso la Janthine occupata nel fare la sua zattera e ha visto in qual modo il piede mobile del Mollusco si dava da fare per produrre le cellule del galleggiante. La porzione anteriore del piede, un po’ scavata a cucchiaio, si incurva nell’aria e, ripiegandosi nell’acqua, cattura ogni volta una bolla d’aria. Questa bolla viene circondata dalla mucosità del piede e aggiunta come nuova cellula al tessuto del galleggiante.


La Janthine e il suo galleggiante.

Ainsi s’explique la mort de la Janthine au fond de l’eau, car elle se trouve dans l’impossibilité de construire, à défaut d’air, de nouvelles cellules flottantes. À la mort du coquillage, le flotteur s’en détache et les jeunes éclosent au loin. On suppose que les petites Janthines, après leur éclosion dans les coques suspendues au-dessous du flotteur, se rendent sur son dos et s’y essayent à la construction d’une petite bouée à leur usage qui leur permettra à leur tour de voyager à la surface de l’eau.

In questo modo si spiega la morte della Janthine sul fondo dell’acqua, perché si trova nella impossibilità di costruire, in mancanza d’aria, nuove cellule galleggianti. Alla morte della conchiglia, il galleggiante se ne stacca e le giovani schiudono lontano. Si suppone che le giovani Janthine, dopo la loro schiusa nelle uova sospese sotto il galleggiante, si girino sul dorso e si cimentino nella costruzione di una piccola boa ad uso proprio che permetterà loro di viaggiare a loro volta sulla superficie dell’acqua.

Si la viviparité des Janthines est problématique, elle a été par contre bien constatée chez quelques autres [246] Céphalophores, tels que les Clausilies, les Maillots et surtout la Paludine, à qui sa naissance a valu le nom de Paludina vivipara. Swammerdan, au dix-septième siècle, l’avait déjà observée. Il vit en outre que la Paludine est parthénogénétique. Elle habite les eaux douces de nos contrées. Les petites Paludines naissent à la fin du printemps avec leur coquille toute formée, après deux mois de séjour dans la chambre incubatrice. Cette chambre résulte d’une dilatation de l’oviducte et devient assez vaste pour contenir, pendant quelque temps, des œufs non éclos et des jeunes déjà éclos en nombre assez considérable.

Se la viviparità delle Janthine è problematica, è stata invece ben accertata in alcuni altri Cefalofori, quali le Clausiliae, le Maillot e sopratutto la Paludina, alla quale il tipo di nascita ha valso il nome di Paludina vivipara. Swammerdan, nel XVII secolo, l’aveva già osservata. Inoltre egli vide che la Paludina è partenogenetica. Vive nelle acque dolci delle nostre contrade. I piccoli della Paludina nascono alla fine della primavera con il loro guscio già formato, dopo 2 mesi di stazionamento nella camera d’incubazione. Questa camera risulta da una dilatazione dell’ovidutto e diventa abbastanza ampia da contenere, per qualche tempo, uova non schiuse e delle giovani già schiuse in numero abbastanza considerevole.

Au sortir de l’œuf, tous les Céphalophores sont munis d’une coquille rudimentaire. Chez les Gastéropodes nus, cette coquille disparaît ensuite, tandis qu’elle se développe de plus en plus chez les Conchifères. On suppose que la forme spiralée si élégante, construite selon les règles de la géométrie, des coquilles de la plupart des Gastéropodes, est due aux mouvements flagellatoires, ondulatoires des cils dont leur corps est tapissé dans les premières périodes de leur jeune âge. En effet, grand nombre d’embryons éclos possèdent une sorte d’expansion ailée en forme de voile lobé, le velum, dont les bords sont garnis de longs cils vibratiles. C’est un organe de locomotion destiné à disparaître avec les progrès de l’âge, au fur et à mesure que le «pied» se développe.

All’uscita dall’uovo tutti i Cefalofori sono muniti di un guscio rudimentale. Nei Gasteropodi nudi questa conchiglia successivamente scompare, mentre nei Conchiferi si sviluppa sempre di più. Si suppone che la forma a spirale così elegante, costruita secondo i canoni della geometria, delle conchiglie della maggior parte dei Gasteropodi, sia dovuta ai movimenti flagellatori, ondulatori delle ciglia delle quali il loro corpo è rivestito nei primi periodi della loro giovinezza. In effetti un gran numero di embrioni schiusi possiede una specie di espansione alata a forma di velo lobato, il velum, i cui bordi sono guarniti di lunghe ciglia vibratili. è un organo di locomozione destinato a scomparire col progredire dell’età man mano che il «piede» prende sviluppo.

À part la rétrogradation de la coquille primitive chez les Céphalophores nus et la disparition des ailerons du voile, aucune métamorphose n’arrête ni modifie la forme première du corps, à l’exception de quelques espèces de Ptéropodes tels que les Hyales, les Cléonides. Celles-ci naissent à l’état de larves, muent et se transforment. Quelquefois les larves sont entourées de ceintures de cils vibratiles qui les font ressembler aux larves de certains Annélides.

A parte la regressione del guscio primitivo nei Cefalofori nudi e la scomparsa delle volute del velo, nessuna metamorfosi arresta né modifica la primitiva forma del corpo, ad eccezione di alcune specie di Pteropodi quali Hyales, Cléonides. Queste nascono allo stato di larve, mutano e si trasformano. Talvolta le larve sono circondate da cinture di ciglia vibratili che le rendono simili alle larve di certi Anellidi.

[247] V. Céphalopodes.

V. Cefalopodi

Les Céphalopodes sont des Mollusques qui «marchent sur la tête». Soit qu’ils rampent sur le sol, soit qu’ils nagent au milieu de l’océan, car tous sont marins, ils ont toujours la partie céphalique tournée en bas et la partie abdominale dirigée en haut. Ceux qui habitent nos côtes, tels que les Poulpes, Seiches, Sépioles, etc., n’ont pas une taille considérable et les bras ne dépassent guère un mètre de longueur; mais certaines espèces qui habitent l’Océan Pacifique deviennent gigantesques, et les membres de la mission scientifique aux îles Campbell et Amsterdam nous ont rapporté la photographie d’un Poulpe géant de plusieurs mètres de longueur.

I Cefalopodi sono molluschi che «camminano sulla testa». Sia che striscino sul terreno, sia che nuotino nel mezzo dell’oceano, poiché sono tutti marini, hanno sempre la porzione cefalica girata verso il basso e la porzione addominale diretta in alto. Quelli che abitano le nostre coste, come i Polipi, le Seppie, le Sepiole, ecc., non hanno una dimensione considerevole e le braccia non superano il metro di lunghezza; ma alcune specie che abitano l’Oceano Pacifico diventano gigantesche, e i membri della missione scientifica alle isole Campbell e Amsterdam ci hanno mostrato la fotografia di un Polipo gigante lungo molti metri.

L’imagination superstitieuse des pêcheurs a longtemps enveloppé l’histoire de ces animaux d’un brume mystérieuse qui s’est répandue jusque dans les récits des naturalistes. Montfort cite les exploits d’un Poulpe gigantesque qui, près de Sainte-Hélène, vint saisir plusieurs matelots perchés dans les cordages d’un navire, mais le monstre y laissa un de ses bras auquel on trouva une longueur de 25 pieds et plusieurs rangées de ventouses! Un autre géant de la même famille se serait cramponné une fois à la mâture d’un navire près des côtes d’Afrique et, sans la présence d’esprit des matelots, aurait certainement fait couler le bâtiment! Toutes ces histoires sont allées rejoindre aujourd’hui leurs pareilles dans le royaume des fables. De nos jours, nous reléguons de plus en plus le merveilleux du géant, du volumineux et de l’immense dans les espaces célestes où s’entrechoquent et se croisent les terres et les soleils; armés du microscope, nous découvrons tous les jours des merveilles nouvelles dans le microcosme, dans le monde des petits.

La fantasia superstiziosa dei pescatori ha per molto tempo avvolto la storia di questi animali in una misteriosa nebbia che si è diffusa fin nei racconti dei naturalisti. Montfort cita le prodezze di un Polipo gigantesco che, vicino a sant’Elena, giunse ad afferrare parecchi marinai appollaiati sui cordami di una nave, ma il mostro vi lasciò una delle sue braccia che fu trovata lunga 25 piedi e con parecchie file di ventose! Un altro gigante della stessa famiglia una volta si sarebbe aggrappato all’alberatura di una nave vicino alle coste dell’Africa e, senza la presenza di spirito dei marinai, avrebbe sicuramente fatto affondare il bastimento! Tutte queste storie oggi sono andate a raggiungere le loro simili nel regno delle favole. Ai nostri giorni noi releghiamo via via le meraviglie del gigantesco, del voluminoso e dell’immenso negli spazi celesti dove si scontrano e si incrociano le terre e i soli; armati di microscopio, scopriamo quotidianamente nuove meraviglie nel microcosmo, nel mondo delle cose piccole.

[248] La même harmonie, le même équilibre qui président aux destinées des astres, président aussi à celles des molécules. Les lois naturelles ne sont que les tendances au rétablissement de cet équilibre qui ne saurait être parfait un seul instant sous peine d’arrêt dans le fonctionnement des organes de l’univers.

La stessa armonia, lo stesso equilibrio che presiedono ai destini degli astri, presiedono anche a quelli delle molecole. Le leggi naturali sono solo le tendenze al ripristino di questo equilibrio che non potrebbe essere perfezionato un solo istante sotto pena d’arresto nel funzionamento degli organi dell’universo.

Au lieu d’admirer les exploits imaginaires d’un Poulpe géant, n’est-il pas plus juste de s’émerveiller à la vue d’une Sépia, occupée à se soustraire à la vue de son ennemi derrière un nuage d’encre, plus épais que ceux de l’antique Jupiter; ou bien de surprendre un Poulpe au moment où il se sépare d’un de ses bras, l’hectocotyle, fécondant une nouvelle génération!

Invece di ammirare le immaginarie prodezze di un Polipo gigante, non è più giusto meravigliarsi alla vista di una Seppia, occupata a sottrarsi alla vista del suo nemico dietro una nuvola d’inchiostro, più spesso di quelli dell’antico Giove; o meglio sorprendere un Polipo nel momento in cui si separa da una delle sua braccia, l’hectocotylus, che feconda una nuova generazione!

La Seiche ou Sépia possède en effet, ainsi que beaucoup d’autres Céphalopodes, une poche remplie d’un liquide épais, noir ou bleuâtre, ressemblant à de l’encre. Ce produit est utilisé en peinture sous le nom de Sépia. Au moment du danger, l’animal, tout en nageant à reculons, lance dans l’eau un jet de ce liquide, la trouble complètement et, profitant des ténèbres, se soustrait rapidement aux atteintes de son ennemi. Il est très curieux de voir le contenu de cette poche à encre se conserver dans les nombreuses espèces fossiles au point de pouvoir servir dans la peinture comme de la sépia fraîche.

La Seppia o nero di Seppia infatti possiede, come molti altri Cefalopodi, una tasca ripiena di un liquido denso, nero o bluastro, simile all’inchiostro. Questa sostanza è utilizzata in pittura col nome di nero di Seppia. Nel momento del pericolo, l’animale, navigando all’indietro, lancia nell’acqua un getto di tale liquido, la intorbida completamente e, approfittando del buio, si sottrae velocemente agli attacchi del suo nemico. è assai curioso vedere il contenuto di questa tasca d’inchiostro conservarsi nelle numerose specie fossili tanto da poter servire nella pittura come il nero di Seppia fresco.

Depuis les recherches de MM. Vogt et Vérany, on sait qu’un des bras des Céphalopodes mâles se transforme en organe de reproduction et peut souvent se détacher du corps de l’animal. Cuvier avait déjà observé ce fait, mais croyant avoir affaire à un parasite, il lui donna le nom d’Hectocotyle. Ce nom est resté depuis à cet organe singulier. L’hectocotyle se développe dans une sorte de capsule, puis se déroule et se charge d’une certaine quantité de semence. Soit que le bras se détache spontanément ou qu’il reste attaché au corps, il met sa semence en contact avec les œufs de la femelle et les féconde.

In base alle ricerche dei signori Vogt e Vérany si sa che una delle braccia dei Cefalopodi maschi si trasforma in organo riproduttivo e può spesso staccarsi dal corpo dell’animale. Cuvier aveva già osservato tale fatto, ma pensando di aver a che fare con un parassita gli diede il nome di Hectocotyle. Questo nome è poi rimasto a questo particolare organo. L’Hectocotyle si sviluppa in una specie di capsula, poi si srotola e si carica di una certa quantità di seme. Sia che il braccio si stacchi spontaneamente o che rimanga attaccato al corpo, pone il suo seme a contatto con le uova della femmina e le feconda.

[249] Tous les Céphalopodes sont ovipares. Les ovules prennent naissance dans des capsules ovariennes pédonculées, toutes attachée au même niveau d’où résulte une apparence fasciculaire. Les conduits par où les œufs passent ensuite pour aller au dehors, sont tapissés souvent de glandes diverses très puissantes. Ces glandes entourent les œufs de leurs enveloppes caractéristiques parfois très solides, souvent gélatineuses. À côté de ces glandes de l’oviducte s’en trouvent deux autres, très volumineuses, appelées glandes nidamentaires, parce qu’elles sécrètent aussi une matière destinée à entourer les œufs et à les fixer contre les corps où se fait la ponte.

Tutti i Cefalopodi sono ovipari. Gli ovuli originano nelle capsule ovariche peduncolate, tutte attaccate allo stesso livello, da cui risulta un aspetto fascicolare. I condotti attraverso i quali le uova passano poi per uscire, sono spesso rivestiti di diverse ghiandole molto potenti. Queste ghiandole circondano le uova coi loro avvolgimenti caratteristici talvolta molto solidi, spesso gelatinosi. A fianco di queste ghiandole dell’ovidotto se ne trovano altre due, molto voluminose, chiamate ghiandole nidamentali, perché secernono anche una sostanza destinata a circondare le uova e a fissarle contro i corpi sui quali avviene la deposizione.

Les œufs, avant la ponte, sont ovales et de couleur rouge et rosée. La membrane vitelline est remarquable entre toutes parce qu’elle se plisse transversalement ou longitudinalement de façon à former des rides qui s’enfoncent dans le vitellus et recouvrent la surface d’un élégant réseau. L’œuf de la Seiche, par exemple, est recouvert ainsi d’un treillage complet, sauf en un point libre où il existe un micropyle afin de permettre le contact de la semence et la fécondation subséquente. Une fois fécondé, l’œuf redevient lisse.

Le uova, prima della deposizione, sono ovali e di color rosso e rosato. La membrana vitellina è visibile in tutte perché si piega trasversalmente o longitudinalmente in modo da formare delle rughe che si affondano nel vitello e ricoprono la superficie con un elegante reticolo. Così, per esempio, l’uovo della Seppia è ricoperto da un completo reticolato, salvo che in un punto libero dove esiste un micropilo avente lo scopo di permettere il contatto del seme e la successiva fecondazione. Una volta fecondato, l’uovo ridiventa liscio.

Les œufs des Céphalopodes sont pondus tantôt isolément et séparés, tantôt réunis en masses plus ou moins volumineuses dans une enveloppe commune. Les œufs de Seiche sont entourés chacun d’une capsule coriace et brune, munie d’un appendice fendu au moyen duquel ils sont fixés contre les corps sous-marins (fig. 128). Les groupes parfois nombreux de ces œufs, disposés en grappe, sont connus des pêcheurs sous le nom de «raisin de mer». De même chez l’Argonaute où les œufs, munis d’une capsule solide et homogène, entrelacent leurs pédoncules et s’attachent par grappes à la coquille même du Mollusque. Les Tremoctopus fixent leur ponte aux ventouses d’un de leurs bras. À cet effet, ils entortillent les appendices des œufs de façon à en faire une sorte de [250] bâton dur et coriace, résultant de la superposition de plusieurs couches de matière visqueuse coagulée.

Le uova dei Cefalopodi sono deposte sia isolatamente e separate, sia riunite in ammassi più o meno voluminosi in un comune involucro. Le uova di Seppia sono circondate ciascuna da una capsula coriacea e marrone, munita di un’appendice fissurata per mezzo della quale sono fissate ai corpi sottomarini (fig. 128). I gruppi talvolta numerosi di queste uova, disposte a grappolo, sono note ai pescatori col nome di «uva di mare». Lo stesso succede nell’Argonauta le cui le uova, munite di una capsula solida e omogenea, intrecciano i loro peduncoli e si attaccano a grappoli alla conchiglia stessa del mollusco. I Tremoctopus fissano la loro deposizione alle ventose di una delle loro braccia. Per far ciò attorcigliano le appendici delle uova in modo da creare una specie di bastone duro e coriaceo, risultante dalla sovrapposizione di numerosi strati di sostanza viscida coagulata.

Les Poulpes enveloppent leurs œufs dans un ruban gélatineux. Les Loligos en font des chapelets gélatineux très longs qui flottent librement au milieu de la mer.

I Polipi avvolgono le loro uova in un nastro gelatinoso. I Loligos ne fanno delle corone gelatinose molto lunghe che fluttuano liberamente in mezzo al mare.


Uova di Seppia dette «uva di mare».

Le développement du jaune embryon après son éclosion n’est plus compliqué de métamorphoses comme dans les ordres précédents.

Lo sviluppo del giallo embrione dopo la schiusa non è più complicato da metamorfosi come negli ordini precedenti.

Le mode de formation de l’embryon dans l’œufs est aussi tout à fait particulier et sans précédent jusque-là. [251] Ce mode de formation se rapproche de plus en plus de celui qui caractérise les animaux vertébrés. Ainsi le vitellus ne se segmente que sur une certaine étendue, délimitant une tache embryonnaire qui se sépare peu à peu du reste du vitellus. Quand l’embryon a pris la forme par le développement successif de ses organes, la poche vitelline devient appendiculaire, mais se trouve placée au-dessus de la tête, de sorte que, dès le plus jeune âge, ces animaux méritent bien leur nom de Céphalopodes (fig. 129). L’embryon se garnit aussi partiellement d’un revêtement ciliaire qui disparaît ensuite après l’éclosion. Le sac vitellin contient la nourriture du jeune embryon pendant quelque temps, mais il ne tarde pas à être résorbé quand l’animal sait faire usage de ses organes digestifs et de préhension.

Il modo di formarsi dell’embrione nell’uovo è anche del tutto particolare e senza precedenti. Tale modo di formazione si avvicina sempre più a quello caratteristico degli animali vertebrati. Così il vitello si segmenta solo per una certa estensione, delimitando una tasca embrionaria che poco a poco si separa dal rimanente vitello. Quando l’embrione ha assunto la forma con il successivo sviluppo dei suoi organi, la tasca vitellina diventa un’appendice, ma si trova situata sopra la testa, di modo che questi animali, fin dalla loro più giovane età, meritano proprio il loro nome di Cefalopodi (fig. 129). L’embrione si munisce anche parzialmente di un rivestimento di ciglia che poi scompare dopo la schiusa. Il sacco vitellino contiene il nutrimento del giovane embrione per qualche tempo, ma non tarda a venir riassorbito quando l’animale è in grado di usare i suoi organi digestivi e di prensione.


Uova di Seppia che contiene un giovane embrione. – Lo stesso dopo la schiusa.

Les Céphalopodes ont peuplé surtout les lointaines périodes des terrains secondaires. Ammonites et Bélemnites du Jurassique et du Crétacé nous ont laissé les traces de leur séjour en espèces innombrables et souvent monstrueuses. On sait que les Bélemnites fossiles ne sont autres que les analogues des «os de Seiches», organes de support interne qui seuls, à cause de leur nature calcaire, ont pu échapper à la destruction.

I Cefalopodi hanno popolato sopratutto i lontani periodi dei terreni secondari. Ammoniti e Belemniti del Giurassico e del Cretaceo ci hanno lasciato le tracce della loro permanenza in specie innumerevoli e spesso mostruose. Si sa che i Belemniti fossili non sono altro che gli analoghi degli «ossi di Seppie», organi di supporto interno che, loro soltanto e a causa della loro natura calcarea, hanno potuto sfuggire alla distruzione.

Les Céphalopodes se multiplient encore abondamment dans les mers actuelles, mais le nombre de leurs espèces est loin d’être aussi grand que pendant ces périodes géologiques antérieures. Quoique certaines espèces actuelles soient considérées comme aliment, par exemple sur les côtes de la Méditerranée, aucune ne mérite des soins de culture ou de protection spéciaux.

I Cefalopodi si moltiplicano ancora in abbondanza nei mari odierni, ma il numero delle loro specie è lungi dall’essere tanto grande quanto durante quei periodi geologici precedenti. Quantunque certe specie attuali siano considerate come alimento, ad esempio sulle coste del Mediterraneo, nessuna merita speciali attenzioni di coltivazione o di protezione.