Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

M

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MA-MES

MABA. Nom que donnent à cet arbuste les naturels de l’île de Tonga-Tabu[1]. Forster*, gen. 61.

MABA – Nome che danno a quest'arbusto gli aborigeni dell'isola di Tongatapu. Forster, gen. 61.

MABEA. Abrégé de piriri-mabé, nom de cet arbuste en la langue des Galibis[2]. Aublet*, page 869.

MABEA – Abbreviazione di piriri-mabé, nome di questo arbusto nella lingua dei Galibi. Aublet, pag. 869.

MACANEA. Macaca-hana, nom de cet arbuste à la Guyane[3]. Aublet*, page 6, Supplément.

MACANEAMacaca-hana è il nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 6, Supplément.

MACARISIA ({μακαρις} <μαχαιρίς>, le coultre[4] d’une charrue). Sa semence en a la forme. Aubert du Petit Thouars*, Plantes des îles d’Afrique, fasc. 3.

MACARISIA <meglio MACHARISIA> – Dal greco machairís, coltello, oppure il coltro o coltello di un aratro. Il suo seme ne ha la forma. Aubert du Petit Thouars, Plantes des îles d’Afrique, fasc. 3.

MACHAONIA. Machaon[5], célèbre médecin, qui rendit de grands services aux Grecs pendant le siège de Troie. Pour exprimer son habileté et satisfaire à la reconnoissance nationale, on feignit de le croire fils d’un dieu.

On a donné le nom de machaonia à cet arbre de l’Amérique méridionale, pour en exprimer l’analogie avec le cinchona, si renommé en médecine. Plantes équinoxiales, fas. 4.

MACHAONIA – Macaone, celebre medico che rese dei grandi servigi ai Greci durante l'assedio di Troia. Per esprimere la sua abilità e dare soddisfazione alla riconoscenza nazionale, si finse di crederlo figlio di un dio - di Esculapio.

Si è attribuito il nome di machaonia a quest'albero dell'America meridionale per esprimerne l'analogia con il genere Cinchona tanto rinomato in medicina. Plantes équinoxiales, fasc. 4.

MACIELIA. Maciel, jeune naturaliste de grande espérance, exilé en Afrique par le gouvernement portugais. Vandelli* lui à dédié ce genre, page 14.

MACIELIA – Maciel, giovane naturalista di grande aspettativa, esiliato in Africa dal governo portoghese. Vandelli gli ha dedicato questo genere, pag. 14.

MACOUBEA. Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, pag. 18, Supplément.

MACOUBEA – Nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 18, Supplément.

MACROCNEMUM (μακρός, grand; κνήμη, jambe). Nom donné à cet arbuste, parce que ses panicules de fleurs sont divisés en trois parties, qui leur font un support plus allongé qu’un pédicule ordinaire.

MACROCNEMUM – Dal greco makrós, grande, e knëmë, gamba. Nome attribuito a quest'arbusto perché le sue pannocchie di fiori sono divise in tre parti che costituiscono per loro un supporto più lungo rispetto a una pannocchia abituale.

MACROLOBIUM (μακρός, grand; λοβός, lobe). Fleur dont le pétale supérieur est très-grand. Nom donné par Schreber*, genre 62, à l’outea d’Aublet*.

MACROLOBIUM – Dal greco makrós, grande, e lobós, lobo. Fiore il cui petalo superiore è molto grande. Nome attribuito da Schreber, genere 62, all’outea di Aublet.

MADIA. De madi, nom de cette plante au Chili. Molina*, page 107.

MADIA – Da madi, nome di questa pianta in Cile. Molina, pag. 107.

MAERUA. Meru (merù), nom que donnent les Arabes à cet arbuste. Forskahl*, page 104. Ce genre se rapproche des passiflora.

MAERUAMeru (merù) è il nome che gli Arabi attribuiscono a quest'arbusto. Pehr Forsskål, pag. 104. Questo genere si avvicina ai Passiflora.

MAESA. De maas (m’ass), son nom arabe. Forskahl*, page 67.

MAESA – Da maas (m’ass), suo nome arabo. Pehr Forsskål, pag. 67.

MAGALLANA. Genre dédié par Cavanilles*, tom. 4, page 50, à la mémoire du célèbre navigateur Ferdinand Magellan ou Magalhaens*, portugais, mort en {1520} <1521>, qui découvrit le premier, le détroit qui porte son nom.

MAGALLANA – Genere dedicato da Cavanilles (tomo 4, pag. 50) alla memoria del celebre navigatore Ferdinando Magellano o Fernão de Magalhães, portoghese, morto nel 1521, che per primo scoprì lo stretto che porta il suo nome.

MAGNOLIA. {François} <Pierre> Magnol*, professeur de botanique à Montpellier, né en 1638, mort en 1715. On a de lui: Botanique de Montpellier. - Prodrome de l’histoire générale des plantes. - Jardin royal de Montpellier; et des Mémoires insérés dans le Recueil de l’Académie des sciences, ann. 1709.

Le nom de Magnol, dit Linné*, a été appliqué à cette magnifique plante, par allusion à l’éclat de son savoir. Critique botanique.

M. umbrella (à parasol). Ses feuilles sont ramassées à l’extrémité des rameaux, où leur réunion forme un parasol impénétrable aux rayons du soleil.

MAGNOLIA – Pierre Magnol, professore di botanica a Montpellier, nato nel 1638 e morto nel 1715. Di lui abbiamo: Botanique de Montpellier - Prodrome de l’histoire générale des plantes - Jardin royal de Montpellier et des Mémoires insérés dans le Recueil de l’Académie des sciences, anno 1709.

Linneo dice: il cognome Magnol è stato applicato a questa magnifica pianta con allusione allo splendore del suo sapere. Critique botanique.

Magnolia umbrella – Il neologismo latino umbrella significa parasole, essendo umbra l'ombra. Le sue foglie sono raccolte all'estremità dei ramoscelli dove il loro riunirsi costituisce un parasole impenetrabile ai raggi solari.

MAHERNIA. Anagramme de hermania. Linné*, qui le forgea, voulut, en l’appliquant à cette plante, exprimer l’analogie qui existe entre elle et l’hermannia. Voy. ce genre. Il est heureux pour la science que cet exemple ait eu peu d’imitateurs. Voy. Galphimia.

MAHERNIA – Anagramma di hermania. Linneo, che lo coniò, nell'applicarlo a questa pianta volle esprimere l'analogia esistente tra essa e l’Hermannia. Vedere questo genere. È una buona cosa per la scienza che questo esempio abbia avuto pochi imitatori. Vedere Galphimia.

MAHUREA. Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, pag. 559.

MAHUREA – Nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 559.

MALACHRA. Nom sous lequel Pline*, liv. 12, chap. 9, parle d’une gomme produite par un arbre de la Bactriane (Perse orientale). Le malachra des modernes n’a aucun rapport avec l’arbre dont parle Pline; mais on s’est servi de ce nom pour désigner des plantes analogues à la mauve, d’après la similitude du mot malachra avec celui de malache, qui signifie mauve en grec. Voy. le genre malva.

MALACHRA – Nome sotto il quale Plinio (XII, 9) parla di una gomma prodotta da un albero della Battriana (Persia orientale). Il genere Malachra dei moderni non ha alcun rapporto con l'albero di cui parla Plinio, ma ci si è serviti di questo nome per designare delle piante analoghe alla malva in base alla similitudine del termine malachra con quello di malache, maláchë, che in greco significa malva. Vedere il genere Malva.

MALANEA. Nom de cet arbuste parmi les naturels de la Guyane. Aublet*, pag. 107.

MALANEA – Nome di questo arbusto presso gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 107.

MALAXIS (μάλαξις, mollesse, dérivé de μαλακός, mou, tendre). Ce genre, formé de plusieurs autres par Swartz*, Act. holm. 1800, comprend des plantes qui ont peu de consistance.

MALAXIS – Dal greco málaxis, mollezza, derivato da malakós, molle, tenero. Questo genere, costituito in base a numerosi altri da Swartz (Act. holm. 1800), comprende delle piante dotate di scarsa consistenza.

MALESHERBIA. Les auteurs de la Flore du Pérou ont ainsi nommé ce genre, pag. 36, en l’honneur de l’illustre Lamoignon de Malesherbes*, mort en 1794, aussi connu par ses vertus que par son infortune. Il s’étoit appliqué à l’étude de la botanique, et il avoit réuni à sa terre de Malesherbes un grand nombre d’arbres et de plantes exotiques.

MALESHERBIA – Gli autori di Flore du Pérou hanno così denominato questo genere (a pag. 36) in onore dell'illustre Chrétien-Guillame de Lamoignon de Malesherbes morto nel 1794, noto sia per le sue virtù che per la sua sventura. Si era applicato allo studio della botanica e aveva radunato nella sua terra di Malesherbes un gran numero di alberi e di piante esotici.

MALLOTUS (μαλλωτός, velu, dérivé de μαλλός, toison, laine). Son péricarpe est velu. Loureiro*, pag. 780.

MALLOTUS – Dal greco malløtós, peloso, derivato da mallós, vello, lana. Il suo pericarpo è peloso. Loureiro, pag. 780.

MALOPE. Nom que les Grecs donnoient à la grande mauve. Pline*, liv. 20, chap. 21. Il est altéré de malache, selon Linné*, Phil. bot.

Il s’en est servi pour désigner une plante qui ressemble tellement à la mauve, que Tournefort* l’a nommée malacoїdes.

MALOPE – Nome che i Greci davano alla malva grande. Plinio (XX, 21). Secondo Linneo (Phil. bot.) si tratta di una alterazione di malache, maláchë - che in greco significa malva.

Si è servito di malope per designare una pianta talmente simile alla malva che Tournefort l’ha chiamata malacoїdes.

MALPIGHIA. Marcel Malpighi*, naturaliste italien, né en 1628, mort en 1694, professeur de médecine à Pise et à Bologne, membre de la société royale de Londres. L’histoire naturelle lui doit beaucoup d’observations curieuses. Les botanistes distinguent entre ses nombreux ouvrages un Traité de l’anatomie des plantes, 1675.

M. moureila. Nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, pag. 459.

MALPIGHIA – Marcello Malpighi, naturalista italiano, nato nel 1628 e morto nel 1694, professore di medicina a Pisa e a Bologna, membro della Società Reale di Londra. La storia naturale gli è debitrice di parecchie osservazioni curiose. I botanici fra le sue numerose opere danno risalto a un Traité de l’anatomie des plantes, 1675 - Anatomes plantarum.

Malpighia moureila – Nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 459.

MALVA. Altéré par les Latins du nom grec μαλάχη, qui vient de μαλάσσω, j’amollis, je étends. On en connoît les effets adoucissans. De malva, les François ont fait mauve; les Anglois, mallow, etc.

MALVA – Alterazione da parte dei Latini del nome greco maláchë, malva, che deriva da malássø, io rammollisco, io ammorbidisco. Se ne conoscono gli effetti emollienti. Da malva i Francesi hanno fatto mauve, gli Inglesi mallow, etc.

MAMMEA. Altéré de son nom américain mamey. Nieremberg*, liv. 14, chap. 102; et Plumier*, gen. 44. Ce nom présentant quelque ressemblance avec le mot latin mamma, mamelle, Linné* en fait une allusion à son fruit très-gros, charnu et mameloné. Vulgairement abricot de Saint-Dominque.

MAMMEA – Alterazione del suo nome americano mamey. Nieremberg, libro 14, cap. 102, et Plumier, gen. 44. Siccome questo nome offre una certa somiglianza col termine latino mamma, mammella, Linneo ne crea un'allusione al suo frutto molto grosso, polposo e mammellonato.Volgarmente è detto albicocca di Santo Domingo.

MANABEA. Nom que les Galibis donnent à cet arbuste. Aublet*, pag. 67.

MANABEA – Nome che i Galibi danno a questo arbusto. Aublet, pag. 67.

MANETTIA. Xavier Manetti*, italien, professeur de botanique à Florence. On a eu de lui, en 1751, le Verger de Florence. C’est dans ce genre que rentre le nacibea d’Aublet*.

MANETTIA – Saverio Manetti, italiano, professore di botanica a Firenze. Nel 1751 pubblicò il Verger de Florence, Viridarium Florentinum. È in questo genere che rientra il Nacibea di Aublet.

MANICARIA. Dérivé de manica, une manche, dans le sens littéral.

Bauhin*, pin. 507, appelle cet arbre palma manicam Hippocraticam referens, palmier représentant la manche d’Hippocrate*[6]. Les apothicaires, en style figuré, nomment ainsi la chausse, instrument assez semblable à une manche, et que par suite on a comparé à celle du patron de la médecine.

Le spathe[7] qui enveloppe la fructification de cet arbre est en forme de sac ou de capuchon. Gaertner, 2, page 468.

MANICARIA – Derivato dal latino manica, una manica in senso letterale.

Bauhin (pin. 507) chiama quest'albero palma manicam Hippocraticam referens, palma che raffigura la manica di Ippocrate. I farmacisti, in modo figurato, chiamano in questo modo la calza, strumento assai simile a una manica e che di conseguenza è stata paragonata a quella del patrono della medicina.

La spata, che avvolge la fruttificazione di quest'albero, è a forma di sacco o di cappuccio. Gaertner, 2, pag. 468.

MANGIFERA (fero, je porte). Qui porte le fruit appelé au Malabar[8] manghas, Rheed. Mal. 4, page. 1; et vulgairement mangue.

MANGIFERA – In latino fero significa io porto. Che porta il frutto che in Malabar è chiamato manghas (Rheed. Mal. 4, pag. 1) e volgarmente è detto mango.

MANISURIS (μανός, rare, lâche, qui n’est pas entassé; οὐρά, queue). Gramen dont l’épi, en forme de queue, est par articulations qui lui donnent un aspect lâche.

M. myurus (μῦς, rat; οὐρά, queue). Dont l’épi est comparé à une queue de rat.

MANISURIS – Dal greco manós, rado, lasso, che non è stipato, e ourá, coda. Graminacea la cui spiga a forma di coda possiede delle articolazioni che le conferiscono un aspetto lasso.

Manisuris myurus – Dal greco mÿs, topo, e ourá, coda. La cui spiga è paragonata a una coda di topo.

MANULEA. Dérivé de manus, la main. De sa corolle divisée en cinq parties, dont quatre sont plus grandes et rapprochées, tandis que la plus petite, en s’écartant et figurant le pouce, donne à la totalité de la fleur l’aspect d’une main.

MANULEA – Derivato dal latino manus, la mano. Per la sua corolla divisa in 5 parti, di cui 4 sono più grandi e ravvicinate, mentre la più piccola, scostandosi e riproducendo il pollice, conferisce alla totalità del fiore l'aspetto di una mano.

MAPANIA. Nom de cette plante parmi les naturels de la Guyane. Aublet, page 48.

MAPANIA – Nome di questa pianta fra gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 48.

MAPPIA. Nom donné par Schreber*, gen. 1755, au soramia d’Aublet*, en mémoire de Marc Mappus, botaniste alsacien, dont on a eu le Catalogue des plantes du jardin de Strasbourg, en 1691; des Thèses botaniques, en 1700, etc.

MAPPIA – Nome attribuito da Schreber (gen. 1755) al Soramia di Aublet in memoria di Marc Mappus padre (1632-1701) o di Marc Mappus figlio (1666-1736), botanico dell'Alsazia, del quale abbiamo avuto il Catalogue des plantes du jardin de Strasbourg nel 1691, delle Thèses botaniques nel 1700, etc.

MAPROUNEA. Nom de cet arbre parmi les peuples de la Guyane. Aublet*, page 895. C’est dans ce genre que rentre l’aegopricon.

MAPROUNEA – Nome di quest'albero tra le popolazioni della Guiana. Aublet, pag. 895. È in questo genere che rientra l’aegopricon.

MARANTA. Bartholome Maranta*, médecin vénitien, mort en {1554} <1571>. Il a laissé un ouvrage qui a pour titre: Méthode de connoître les plantes.

M. tonchat. Son nom parmi les naturels de la Guyane. Aublet*, page 3.

MARANTA  Bartolomeo Maranta, fisico e botanico di Venosa (Potenza), morto nel 1571. Ci ha lasciato un'opera dal titolo Methodi cognoscendorum simplicium.

Maranta tonchat – Il suo nome tra gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 3.

MARATHRUM (μάραθρον, nom grec du fenouil). Cette plante en est l’analogue. Humboldt* et Bonpland*, fasc. 3.

MARATHRUM – Da márathron, nome greco del finocchio. Questa pianta ne è l'analogo. Humboldt e Bonpland, fasc. 3.

MARATTIA. Jean-Fr. Maratti*, abbé de Vallombreuse, en Toscane. Il a travaillé sur l’histoire naturelle des fougères. Swartz*, Prod. 128.

MARATTIA – Giovanni Francesco Maratti, abate, proveniente dall'abazia di Vallombrosa in Toscana, in provincia di Firenze. Ha lavorato sulla storia naturale delle felci. Swartz, Prod. 128.

MARCANTHUS, ou plutôt macranthus (μακρός, grand, long; ἄνθος, fleur). Dont la fleur est très-allongée. Loureiro*, p. 563.

MARCANTHUS <meglio MACRANTHUS> – Dal greco makrós, grande, lungo, e ánthos, fiore. Il cui fiore è molto allungato. Loureiro, pag. 563.

MARCGRAVIA. Georges Marcgrave*, né à Liepstad en Allemagne, a donné, en {1718} <1648>, une Histoire naturelle du Brésil. Voy. Pisonia.

MARCGRAVIA – Georg Margrav / Marcgraf, nato a Liebstadt in Germania. Di lui nel 1648 fu pubblicata la Historia Naturalis Brasiliae. Vedere Pisonia.

MARCHANTIA. Je l’ai nommée ainsi, dit {Nicolas} <Jean> Marchant, en mémoire de mon père {Jean} <Nicolas> Marchant*, premier botaniste que l’Académie des sciences ait compté parmi ses membres, en 1666. Voy. les Mémoires de cette Académie, an 1713.

MARCHANTIA – Jean Marchant dice: Io l'ho così denominata in memoria di mio padre Nicolas Marchant, primo botanico che l'Accademia delle scienze abbia annoverato tra i suoi membri nel 1666. Vedere le Mémoires di questa Accademia, anno 1713.

MARGARITARIA. Dérivé de margarita, perle. Ses baies sont globuleuses, brillantes, et semblables pour la forme et pour l’éclat à de petites perles.

Le mot latin margarita paroît venir de margeon, globe de lumière, d’où mervarid, production de la lumière, en langue persane. Il est naturel, dit à ce sujet Chardin[9], vol. 2, pag. 25, que l’Orient étant la source des pierres précieuses, leurs nom en soient aussi venus. Le mot jouaillier, par lequel on désigne ceux qui en font le commerce, a également une origine orientale; on les appelle jeuaery en Arabie, Perse, etc.

M. nobilis (noble). Nom métaphorique donné à cet arbuste à cause de la beauté de son fruit. On le nomme vulgairement la jouaillière, en raison des perles qu’il semble porter.

MARGARITARIA – Derivato dal latino margarita che significa perla. Le sue bacche sono globose, brillanti e simili, per forma e splendore, a delle piccole perle.

La parola latina margarita sembra derivare da margeon, globo di luce, da cui mervarid, produzione della luce in persiano. A questo proposito Jean Chardin (Voyage en Perse, 1711, vol. 2, pag. 25) dice essere naturale che l'Oriente, essendo la sorgente delle pietre preziose, sia stato anche la fonte dei loro nomi. La parola jouaillier, gioielliere, con la quale si designano coloro che le commerciano, ha ugualmente un'origine orientale, in quanto in Arabia, in Persia etc. vengono chiamati jeuaery.

Margaritaria nobilis – Nobile. Nome metaforico attribuito a questo arbusto a causa della bellezza del suo frutto. Volgarmente l'arbusto viene detto la jouaillière, la gioielliera, a causa delle perle che sembra recare.

MARGYRICARPUS (μάργαρον, perle; καρπός, fruit). Dont le fruit ressemble à une perle. Flore du Pérou, pag. 5.

MARGYRICARPUS <meglio MARGARICARPUS> – Dal greco márgaron, perla, e karpós, frutto. Il cui frutto somiglia a una perla. Flore du Pérou, pag. 5.

MARIALVA. Genre dédié par Vandelli*, pag. 37, à M. de Marialva, grand-écuyer de la reine du Portugal.

MARIALVA – Genere dedicato da Vandelli, pag. 37, a Marialva, grande scudiero della regina del Portogallo.

MARIPA. Nom que donnent les Galibis à cet arbuste. Aublet*, page 231.

MARIPA – Nome che i Galibi attribuiscono a questo arbusto. Aublet, pag. 231.

MARRUBIUM. Selon Linné, Phil. bot., ce nom signifie originaire d’une ville d’Italie nommée Maria-Urbs, ville des marais. Elle étoit située près du lac Fucin[10]. Les Latins nommoient vulgairement maria les lieux desséchés.

De maria-urbs, on a fait marrubium en latin, et marrube en françois.

M. acetabulosum (acetabulum, vase chez les Latins)[11]. Son calice est plus grand que la fleur; il est en forme de vase, et il est remarquable par ses segmens membraneux. C’est surtout après la chûte de la corolle qu’il prend son plus grand développement.

MARRUBIUM – Secondo Linneo (Phil. bot.) questo nome significa originario di una città d'Italia denominata Maria Urbs, città delle paludi. Era situata nei pressi del lago Fucino (in Abruzzo). I Latini chiamavano volgarmente maria i luoghi resi asciutti.

Da maria urbs si è creato il latino marrubium e il francese marrube che significano marrubio (cresce fino a 1200 m s.l.m. in terreni aridi).

Marrubium acetabulosum – Presso i Latini acetabulum era un piccolo vaso originariamente usato per l'aceto. Il suo calice è più grande del fiore. Ha la forma di un vaso ed è degno di nota per i suoi segmenti membranosi. È soprattutto dopo la caduta della corolla che assume il maggiore sviluppo.

MARSHALIA. H. Marshall*, anglois, dont on a eu, en {1778} <1785>, l’Histoire naturelle des arbres et arbustes de l’Amérique septentrionale. Schreber*, gen. 1762.

MARSHALIA <meglio MARSHALLIA> – Humphry Marshall, americano, del quale nel 1785 abbiamo avuto l’Histoire naturelle des arbres et arbustes de l’Amérique septentrionale. Schreber, gen. 1762.

MARSILEA. Louis-Ferdinand de Marsigli*, italien, né en {1688} <1658>, mort en 1730. Il institua la Société des arts et sciences de Bologne en {1712} <1711>.

On a de lui: Histoire naturelle de la mer Adriatique. - Dissertation sur la génération des champignons. - Mémoire sur le kermès, etc.

MARSILEA - Luigi Ferdinando Marsili o Marsigli, italiano, nato nel 1658 e morto nel 1730.   Nel 1711 diede vita all'Istituto delle scienze e arti liberali di Bologna.

Di lui abbiamo: Histoire naturelle de la mer Adriatique - Dissertation sur la génération des champignons - Mémoire sur le kermès, etc.

MARTINESIA. Balthasar Martinez*, naturaliste espagnol, archevêque dans le nouveau royaume de Grenade. Les auteurs de la Flore du Pérou lui ont dédié ce genre, page 138.

MARTINESIA – Baltasar Jaime Martínez Compañón, naturalista spagnolo, arcivescovo di Bogotá nel vicereame della Nuova Granada (stabilito nel 1717, dissolto nel 1819, si estendeva attraverso i territori odierni di Panamá, Colombia, Ecuador e Venezuela). Gli autori della Flore du Pérou (pag. 138) gli hanno dedicato questo genere.

MARTYNIA. Jean Martyn*, anglois, professeur en l’Université de Cambridge, membre de la Société royale de Londres. On a de lui: Tables synoptiques des plantes officinales, 1726. - Méthode des plantes des environs de Cambridge, 1727. - Quatre décades de plantes rares, 1728. - Une traduction en anglois de l’Histoire des plantes des environs de Paris, de Tournefort*, en 1732, etc.

Thomas Martyn, son fils, a publié le Catalogue du jardin de Cambridge.

MARTYNIA – John Martyn, inglese, professore all'Università di Cambridge, membro della Società Reale di Londra. Di lui abbiamo: Tables synoptiques des plantes officinales, 1726 - Méthode des plantes des environs de Cambridge, 1727 - Quatre décades de plantes rares, 1728 - una traduzione in inglese della Histoire des plantes des environs de Paris di Tournefort nel 1732, etc.

Suo figlio Thomas Martyn ha pubblicato il Catalogue du jardin de Cambridge.

MASDEVALLIA. Joseph Masdevall, espagnol, médecin-botaniste. Flore du Pérou, page 111.

MASDEVALLIA – Josè Masdevall, spagnolo, medico e botanico. Flore du Pérou, pag. 111.

MASSONIA. François Masson*, écossois, voyageur en Amérique, aux Canaries et au cap de Bonne-Espérance d’où il rapporta, en 1775, la plante qui porte son nom.

Il a publié, en 1796, une Monographie sur le genre stapelia.

MASSONIA – Francis Masson, scozzese, viaggiatore in America, alle Canarie e al Capo di Buona Speranza da dove nel 1775 portò la pianta che reca il suo nome.

Nel 1796 pubblicò una monografia sul genere Stapelia: Stapeliae Novae.

MATAIBA. Abrégé de matabaїba, nom que donnent les Galibis à cet arbre. Aublet*, page 333.

MATAIBA – Abbreviazione di matabaїba, nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 333.

MATELEA. Nom de cette plante parmi les naturels de la Guyane. Aublet*, pag. 278.

MATELEA – Nome di questa pianta tra gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 278.

MATHIOLA. Pierre-André Matthioli*, médecin italien, né en 1500, mort en 1577, premier médecin de Ferdinand d’Autriche. On a de lui de savans Commentaires sur Dioscorides*.

Pinet a traduit cet ouvrage en françois, en 1561, et le médecin Jean Dumoulin en a donné une seconde version en 1572.

MATHIOLA <meglio MATTHIOLA> – Pierandrea Mattioli/Matthioli/Matthiolus, medico italiano nato nel 1500 e morto nel 1577, primo medico di Ferdinando I d'Austria. Di lui abbiamo dei dotti Commentarii in libros sex Pedacii Dioscoridis Anazarbei De Medica Materia.

Pinet nel 1561 ha tradotto in francese quest'opera e il medico Jean Dumoulin nel 1572 ne ha fornito una seconda versione.

MATISIA. Matis, dessinateur, attaché à l’expédition de botanique du nouveau royaume de Grenade. Humboldt*, Plant. équinox. 2.e livr.

MATISIA – Matis, disegnatore, facente parte della spedizione di botanica nel vicereame della Nuova Granada (stabilito nel 1717, dissolto nel 1819, si estendeva attraverso i territori odierni di Panamá, Colombia, Ecuador e Venezuela). Humboldt, Plant. équinox., 2° libro.

MATOUREA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, pag. 642.

MATOUREA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 642.

MATRICARIA. De l’usage que l’on en fait contre les maladies des femmes. Elle provoque l’éruption des règles chez les jeunes filles.

Les Anglois l’ont nommée fever-few, de sa qualité fébrifuge.

M. parthenium (παρθένος, jeune fille, vierge). Toujours pour sa qualité emménagogue; même sens, en grec, que le nom générique en latin.

M. chamomilla. Altéré du grec χαμαί μῆλον, petite pomme. L’anthemis, dit Pline, liv. 22, chap. 21, est aussi nommé chamaemelum, parce qu’il a l’odeur de la pomme, ou plutòt du coing, que les Latins appeloient pomme de Cydon.

Les Espagnols nomment de même la chamomille mancinilla, diminutif de mançana, pomme, en leur langue.

On donne vulgairement le nom de chamomille à plusieurs espèces d’anthemis.

MATRICARIA – Per l'uso che se ne fa contro le malattie delle donne, in quanto il latino matrix, genitivo matricis, significa progenitrice, utero. Provoca l'avvio delle mestruazioni nelle ragazze giovani.

Gli Inglesi l'hanno chiamata fever-few, poca febbre, per la sua azione febbrifuga.

Matricaria parthenium  Dal greco parthénos, ragazza, vergine. Sempre per la sua azione emmenagoga (in grado di promuovere il flusso mestruale). In greco ha lo stesso significato del nome del genere in latino.

Matricaria chamomilla – Alterazione del greco chamaímëlon, camomilla, che deriva da chamaí mêlon, mela per terra, piccola mela. Plinio (XXII, 21) dice: L’anthemis è anche chiamata chamaemelum perché ha l'odore della mela. O meglio, della mela cotogna, che i Latini chiamavano mela di Cidonia, antica città cretese.

Gli Spagnoli chiamano la camomilla anche mancinilla, diminutivo di mançana, mela nella loro lingua.

Volgarmente si attribuisce il nome di camomilla a numerose specie di Anthemis.

MATTUSKAEA. Voy. Perama d’Aublet*. Schreber*, gen. 1717, l’a nommé ainsi en l’honneur de Henri-Godef. Mattuschka*, dont on a eu une Flore de Silésie en 1776.

MATTUSKAEA <meglio MATTUSCHKAEA> – Vedere Perama di Aublet. Schreber (gen. 1717) l'ha così chiamato in onore di Heinrich Gottfried von Mattuschka, dal quale nel 1776 abbiamo avuto Flore de Silésie, Flora silesiaca - della Slesia.

MAUHLIA. Jean {Maulh} <Mauhl>, allemand, amateur de botanique. Dahl*. Obs. bot. 25. Ce genre rentre dans l’agapanthus.

MAUHLIA – Jan Mauhl, tedesco, amante della botanica. Dahl, Obs. bot. 25. Questo genere rientra nell’Agapanthus.

MAURITIA. En l’honneur du prince Maurice de Nassau*, protecteur de Pison*, à qui il procura les moyens de publier son Histoire naturelle du Brésil.

MAURITIA – In onore del principe Johan Maurits van Nassau-Siegen*, protettore di Willem Piso, al quale procurò i mezzi per pubblicare la sua Historia Naturalis Brasiliae.

MAXILLARIA (maxilla, mâchoire). De son nectaire, qui représente exactement une mâchoire d’animal. Flore du Pérou, page 106.

MAXILLARIA – Il latino maxilla significa mascella. Dal suo nettario che raffigura esattamente una mascella di animale. Flore du Pérou, pag. 106.

MAYACA. Nom que lui donnent les naturels de la Guyane. Aublet*. pag. 42.

MAYACA – Nome che gli attribuiscono gli aborigeni della Guiana. Aublet. pag. 42.

MAYEPEA. Mayépé, nom de cet arbre parmi les peuples de la Guyane. Aublet*, page 82.

MAYEPEAMayépé è il nome di quest'albero tra le popolazioni della Guiana. Aublet, pag. 82.

MAYETA et MAYNA. Nom de ces arbustes à la Guyane. Aublet*, pag. 443 et 922.

MAYETA e MAYNA – Nome di questi arbusti in Guiana. Aublet, pag. 443 e 922.

MAYTENUS. De mayten, nom que porte cet arbuste au Chili. Molina*, pag. 149.

MAYTENUS – Da mayten, nome di questo arbusto in Cile. Molina, pag. 149.

MAZUS (μαζός, mamelle). Des papilles mamelonées qui obstruent l’entrée de la corolle. Loureiro*, pag. 468.

MAZUS – Dal greco mazós, mammella. Per le sue papille mammellonate che ostruiscono l'ingresso della corolla. Loureiro, pag. 468.

MEBOREA. Nom de cet arbre parmi les peuples de la Guyane. Aublet*, pag. 827.

MEBOREA – Nome di quest'albero tra le popolazioni della Guiana. Aublet, pag. 827.

MECARDONIA. Anton. Meca y Cardona, botaniste espagnol, l’un des fondateurs du jardin botanique de Barcelone. Flore du Pérou, pag. 84.

MECARDONIA – Antonio Mecha y Cardona, botanico spagnolo, uno dei fondatori del giardino botanico di Barcellona. Flore du Pérou, pag. 84.

MEDEOLA. Nom poétique dérivé de Médée, célèbre magicienne, fille d’Aeta, roi de Colchos. On sait comment elle rajeunit le vieil Eson. Cette fable signifie que Médée avoit quelques connoissances en médecine, et c’est ce qu’exprime son nom μήδομαι, je soigne.

On a légèrement attribué de grandes vertus médicinales au medeola.

MEDEOLA – Nome poetico derivato da Medea, celebre maga, figlia di Eeta re della Colchide. È noto come ringiovanì il vecchio Esone (padre di suo marito Giasone). Questa favola significa che Medea aveva alcune conoscenze di medicina, ed è ciò che esprime il suo nome in greco, Mëdeia, derivato da mëdomai, io mi prendo cura.

Con leggerezza si sono attribuite delle grandi virtù medicinali al genere Medeola.

MEDICAGO. Originaire du pays des Mèdes[12], d’où cette plante fut portée en Grèce pendant l’expédition de Darius. Pline*, liv. 18, chap. 16.

Selon Ménage*, le nom françois luserne vient du languedocien lauserda. Bullet* le fait dériver de lus, herbe, en celtique; c’est-à-dire, l’herbe par excellence, à cause de son grand rapport. De ce même mot lus, vient olus, herbage, en latin.

M. lupulina. Diminutif de lupulus, nom spécifique du houblon. Son fruit est disposé en petites têtes qui ressemblent, en petit, à celles que forme le houblon. Voy. humulus.

M. terebellum (foret, vrille; de terebrare, percer). Sa gousse cylindrique et contournée ressemble à l’extrémité d’une tarrière.

MEDICAGO – Originaria del paese dei Medi, da dove questa pianta fu portata in Grecia durante la spedizione di Dario I re di Persia (522-486 aC). Plinio (XVIII, 16).

Secondo Gilles Ménage il nome francese luserne viene dal vocabolo lauserda della Linguadoca. Bullet lo fa derivare da lus, erba in celtico, cioè, l'erba per eccellenza a causa del suo grande reddito. Da questa stesso termine lus deriva olus, verdura, pascolo in latino.

Medicago lupulina – Diminutivo del latino lupulus, nome specifico del luppolo. Il suo frutto è disposto in piccole teste che, in piccolo, somigliano a quelle prodotte dal luppolo. Vedere Humulus.

Medicago terebellum – Punta da trapano, succhiello, dal latino terebrare, bucare, trapanare. Il suo baccello cilindrico e contorto somiglia all'estremità di un succhiello.

MEDUSA. Sa capsule est hérissée de poils qui l’ont fait comparer poétiquement à la tête de Méduse[13], hérissée de serpens. Loureiro*, page 493.

MEDUSA – La sua capsula irta di peli che l'hanno fatta poeticamente paragonare alla testa di Medusa, irta di serpenti. Loureiro, pag. 493.

MEESIA. David Meese, hollandois, a donné une Flore de Frise. Hedwig*, 173.

MEESIA – David Meese (1723-1770), olandese, ha pubblicato una Flore de Frise. Hedwig, 173.

MELALEUCA (μέλας, noir; λευκός, blanc). Son tronc est noir, et ses rameaux sont blancs.

M. leucadendron (λευκός, blanc; δένδρον, arbre). Ses feuilles sont d’un blanc argenté.

MELALEUCA – Dal greco mélas, nero, e leukós, bianco. Il suo tronco è nero e i suoi ramoscelli sono bianchi.

Melaleuca leucadendron – Dal greco leukós, bianco, e déndron, albero. Le sue foglie sono di un bianco argentato.

MELAMPODIUM. L’un des noms grecs de l’hellébore noir. Selon Pline*, liv. 25, chap. 5, il vient, soit d’un célèbre devin nommé Melampus, soit du berger Melampus, qui en découvrit les vertus en observant l’effet qu’il produisoit sur ses chèvres.

Comme melampus signifie en grec pied noir; μέλας, noir; πούς, pied, il est à croire qu’on avoit donné ce nom à l’hellébore en raison de sa racine parfaitement noire, et que le reste n’est qu’une fiction poétique. Les François appellent dans le même sens l’hellébore noir pied-de-griffon.

Quant au melampodium des modernes, il n’a que de très-foibles rapports avec l’hellébore.

MELAMPODIUM – Uno dei nomi greci dell'elleboro nero: melampódion. Secondo Plinio (XXV, 5) deriva sia da un celebre indovino che si chiamava Melampo, sia dal pastore Melampo che ne scoprì le virtù osservandone l'effetto che produceva sulle sue capre.

Siccome melampus, melampódion in greco, significa piede nero, mélas, nero, e poús, piede, bisogna credere che si era dato questo nome all'elleboro a causa della sua radice perfettamente nera, e che il resto altro non è che una fantasia poetica. I Francesi con lo stesso significato chiamano l'elleboro nero piede di grifone (Gyps fulvus).

Per quanto riguarda il melampodium dei moderni, esso ha solo dei deboli rapporti con l'elleboro.

MELAMPYRUM (μέλας, noir; πυρός, blé). Sa semence est semblable, pour la forme, à un grain de blé; elle n’est pas noire, mais elle noircit singulièrement le pain. En françois, comme en anglois, blé-de-vache, cow-wheat. Les vaches le mangent avec avidité.

MELAMPYRUM – Dal greco mélas, nero, e pyrós, grano. Il suo seme è simile, per la forma, a un chicco di grano, non è nero, ma stranamente annerisce il pane. Sia in francese che in inglese è detto grano di vacca: blé-de-vache, cow-wheat. Le vacche lo mangiano con avidità.

MELANANTHERA (μέλας, noir). Fleur dont les anthères sont noirâtres. Michaux*, Flor. bor. Amér. 2 - 106.

MELANANTHERA – Dal greco mélas, nero. Fiore le cui antere sono nerastre. Michaux, Flor. bor. Amér. 2 - 106.

MELANTHIUM. Nom que donnoient les Grecs au nigella, et qui exprime en leur langue la même chose que nigella en latin (μέλας, noir; ἄνθος, fleur: graine en ce sens). Voy. Nigella.

Le melanthium des modernes a quelque ressemblance avec le nigella par sa fleur étoilée, et ses stigmates recourbés.

MELANTHIUM – Nome che i Greci danno alla nigella che nella loro lingua esprime la stessa cosa di nigella (nerastra) in latino: in greco mélas, nero, e ánthos, fiore, seme in questo caso. Vedere Nigella.

Il Melanthium dei moderni ha qualche rassomiglianza con il genere Nigella per il suo fiore stellato e i suoi stigmi ricurvi.

MELASTOMA (μέλας, noir; στόμα, bouche). Plusieurs espèces de ce genre produisent des baies noires semblables à des groseilles, et dont le suc noircit singulièrement la bouche.

Vulgairement groseiller d’Amérique, du nom de grossularia Americana que leur donne Plumier*. 5 - 18.

M. acinodendrum (ἄκινος, fruit à grappe; δένδρον, arbre). Ses fruits naissent en grappes peu garnies, aux extrémités des rameaux.

M. calyptrata. De καλυπτήρ, coiffe, couvercle. Le calice de sa fleur est conique, et il se sépare de sa base, comme une coiffe, lors du développement de la corolle.

Ce mot calypter a pour radical cal, enveloppe en celtique. Voy. Phaseolus caracalla.

M. tococo. Nom que donnent les Galibis à cet arbuste. Aublet*, pag. 440.

M. lima (lime). La plante est couverte d’aspérités qui la rendent rude comme une lime.

M. holosericea (ὅλος, tout; σηρικός[14], soyeux). Ses feuilles semblent satinées à leur surface inférieure.

MELASTOMA – Dal greco mélas, nero, e stóma, bocca. Numerose specie di questo genere producono delle bacche nere simili a dei ribes e il cui succo annerisce parecchio la bocca.

Volgarmente è detto groseiller d’Amérique, ribes d'America, dal nome grossularia Americana attribuito da Plumier (5-18).

Melastoma acinodendrum – Dal greco ákinos, frutto a grappolo, e déndron, albero. I suoi frutti nascono a grappoli poco guarniti alle estremità dei ramoscelli.

Melastoma calyptrata – Dal greco kalyptër, cuffia, coperchio. Il calice del suo fiore è conico e si separa dalla sua base come una cuffia al momento dello sviluppo della corolla.

Questo termine calypter ha per radice cal, involucro in celtico. Vedere Phaseolus caracalla.

Melastoma tococo – Nome attribuito dai Galibi a questo arbusto. Aublet, pag. 440.

Melastoma lima – Il latino lima significa lima. La pianta è coperta da asperità che la rendono ruvida come una lima.

Melastoma holosericea – Dal greco hólos, tutto, e sërikós, serico. Le sue foglie sembrano satinate, rasate, in corrispondenza della loro superficie inferiore.

MELHANIA, ou plutôt melhamia. Qui croît sur le mont Melham, en Arabie. Forskhal*, pag. 65. On remarquera que les Latins appeloient le mont Horeb, montes Melhani.

MELHANIA o meglio MELHAMIA – Che cresce sul monte Melham in Arabia. Pehr Forsskål, pag. 65. Si noti che i Latini chiamavano montes Melhani il monte Horeb.

MELIA (μελία, nom grec du frêne). Cet arbre y ressemble par le feuillage. Les Grecs avoient ainsi appelé le frêne, de μέλι, miel, à cause de l’espèce qui produit la manne, et qui est très-abondante en Grèce. La manne fraiche est aussi douce que le miel. Man signifie don, en arabe, c’est-à-dire, don du ciel. Golius*, pag. 2267.

M. azedarach (azadaracht). Non sous lequel Avicennes* parle de cet arbre vénéneux, liv. 4, feu. 6.

En arabe moderne, il est appelé zaenza-lacht (zenzalakht). Forskahl*, pag. 66.

En françois, arbre aux patenôtres; de même en anglois bead-tree, de l’usage d’en enfiler les grains pour en faire des chapelets.

M. azadirachta. Dérivé d'azedarach.

MELIA – Da melía, nome greco del frassino. Questo albero gli somiglia per il fogliame. I Greci avevano così chiamato il frassino da méli, il miele, a causa della specie che produce la manna e che è molto abbondante in Grecia. La manna fresca è dolce quanto il miele. In arabo man significa dono, cioè, dono del cielo. Golius, pag. 2267.

Melia azedarach Azadaracht è il nome col quale Avicenna (IV, 6) parla di quest'albero velenoso.

In arabo moderno è chiamato zaenza-lacht (zenzalakht). Pehr Forsskål, pag. 66.

In francese è detto albero dei padrenostri, mentre in inglese è detto albero del rosario per l'abitudine di infilarne i chicchi per farne dei rosari.

Melia azadirachta. Derivato da azedarach.

MELIANTHUS (μέλι, miel; ἄνθος, fleur). Au cap de Bonne-Espérance, où croît cet arbuste, sa fleur attire singulièrement les abeilles.

MELIANTHUS – Dal greco méli, miele, e ánthos, fiore. Al Capo di Buona Speranza, dove cresce questo arbusto, il suo fiore attira in modo speciale le api.

MELICA. Melica ou melliga, nom que l’on donne en Italie au sorgho, à cause de sa tige, dont la moelle a le goût du miel, appelé en italien mele, d’où melligo, mielleux. Voy. Dodonée*. 4 - 1 - 27; et Matthiole*, sur Dioscorides, liv. 2, chap. 91.

Le sorgho a reçu un autre nom générique tiré du grec; et l’étymologie de melica, très-précise pour ce genre, ne tient que par un fil bien foible à celui auquel Linné* l’a appliqué. Voy. Holcus sorghum.

MELICAMelica o melliga è il nome che in Italia si dà al sorgo a causa del suo fusto il cui midollo possiede il gusto del miele, detto mele in italiano, da cui melligo, dolciastro tipo il miele. Vedere Rembert Dodoens 4 - 1 - 27 e Pierandrea Mattioli nei Commentari a Dioscoride libro 2, cap. 91.

Il sorgo ha ricevuto un altro nome di genere derivato dal greco e l'etimologia di melica, assai precisa per questo genere, si ricollega con un filo assai debole a quello cui Linneo l'ha applicato. Vedere Holcus sorghum.

MELICOCCA (μέλι, miel; κόκκος, fruit). Son fruit, assez semblable à un jaune d’oeuf, a un saveur très-douce, mélangée d’un peu d’acidité. Les insulaires de Curaçao en sucent la pulpe qui leur procure une salivation salutaire.

MELICOCCA – Dal greco méli, miele, e kókkos, chicco, frutto. Il suo frutto, assai simile a un giallo d'uovo, ha un sapore assai dolce mescolato a un po' di acidità. Gli abitanti dell'isola caraibica di Curaçao ne succhiano la polpa che procura loro una salivazione salutare.

MELICOPE (μέλι, miel; ici le nectaire ou réservoir du miel; κοπή, division). Dont le nectaire est incisé. Forster*.

MELICOPE – Dal greco méli, miele, in questo caso il nettario o serbatoio del miele, e kopë, taglio, divisione. Il cui nettario è inciso. Forster.

MELICYTIS (μέλι, miel; κύτος, cavité). Ses filets, appelés nectaires par Forster*, portent à leur partie supérieure une excavation nectarifère.

MELICYTIS – Dal greco méli, miele, e kýtos, cavità. I suoi filamenti, chiamati nettarii da Forster, posseggono nella loro parte superiore una cavità nettarifera.

MELILOTUS (μέλι, miel; lotus, voy. ce genre) Cette plante, analogue au lotus, attire singulièrement les abeilles, auxquelles elle procure un miel abondant. Cette propriété étoit connue des anciens. Pline*, liv. 21, chap. 12.

MELILOTUS – Dal greco méli, miele, e lotus, vedere questo genere. Questa pianta, analoga al Lotus, attira assai le api, alle quali fornisce un miele abbondante. Questa proprietà era nota agli antichi. Plinio (XXI, 12).

MELISSA (μέλισσα, abeille, dérivé de μέλι, miel). Les abeilles recherchent beaucoup la fleur de la mélisse, et elles en tirent un miel très-délicat, ainsi que de la plupart des fleurs de cette série.

Vulgairement citronelle, de l’odeur de citron que ses feuilles répandent quand on les froisse.

M. calamintha (καλός, beau, bon; bonne menthe). Elle passoit pour chasser les serpens. Aristophane* dit, Concion. 644: Tu sens la calamenthe; et le scholiaste ajoute: Espèce de plante qu’on brûle pour chasser ou éloigner les serpens.

MELISSA – Dal greco mélissa, ape, derivato da méli, miele. Le api ricercano assiduamente il fiore della melissa e ne estraggono un miele assai delicato, come pure dalla maggior parte dei fiori di questa serie.

Volgarmente è detta citronella per l'odore di limone che le sue foglie spandono quando vengono spiegazzate.

Melissa calamintha – Dal greco kalós, bello, buono, <e dal latino mintha o dal greco míntha, menta>: menta buona. Aveva fama di scacciare i serpenti. Aristofane (Concion. 644) dice:  Tu senti la calaminta. E lo scoliaste - il commentatore - aggiunge: Specie di pianta che viene bruciata per scacciare o per allontanare i serpenti.

MELITTIS (μέλιττα, synonyme de melissa, abeille, toujours dérivé de μέλι, miel). Voy. Melissa.

M. melissophyllum. Dans le principe, ce nom signifioit plante des abeilles. On disoit indifféremment melissophyllum ou melissoboton, nourriture des abeilles. Dioscorides*, liv. 3, chap. 101.

On l’a appliqué, comme nom spécifique, à une plante qui n’a qu’une très-foible ressemblance avec la mélisse par la forme de ses feuilles, et par l’odeur forte qu’elle exhale.

MELITTIS – Dal greco mélitta, sinonimo di mélissa, ape, sempre derivato da méli, miele. Vedere Melissa.

Melittis melissophyllum – All'inizio questo nome significava pianta delle api. Si diceva indifferentemente melissophyllum o melissoboton (melissóbotos, che nutre le api), nutrimento delle api. Dioscoride III, 101.

Questo termine lo si è applicato come nome di specie a una pianta che ha un'assai debole somiglianza con la melissa per la forma delle sue foglie e per il forte odore che esala.

MELLA. Genre dédié par Vandelli*, pag. 43, à M. de Mello, ministre de la marine et des colonies du royaume de Portugal.

MELLA – Genere dedicato da Vandelli (pag. 43) al Signor de Mello, ministro della marina e delle colonie del regno del Portogallo.

MELOCHIA. Altéré de son nom arabe melochieh (melòkhych). Forskahl, pag. 68. Cette plante, d’un usage alimentaire en Orient, est nommée vulgairement mauve de juif. Le melòkhich des Arabes est le corchorus olitorius. Forskahl, 101.

MELOCHIA – Alterazione del suo nome arabo melochieh (melòkhych). Pehr Forsskål, pag. 68. Questa pianta, che in Oriente ha un uso alimentare, è detta volgarmente malva di giudeo. Le melòkhich degli Arabi è il Corchorus olitorius. Forsskål, 101.

MELODINUS (μῆλον, pomme; δινέω, tourner, se rouler autour). Le fruit de cet arbuste est en forme de pomme, et sa tige est grimpante. Forster*, gen. 19.

MELODINUS – Dal greco mêlon, mela, e dinéø, io giro, io mi rotolo intorno. Il frutto di questo arbusto è a forma di mela e il suo fusto è rampicante. Forster, gen. 19.

MELODORUM (mel, miel; odor, odeur). De l’odeur douce de son fruit, comparée à celle du miel. Loureiro*, pag. 429.

MELODORUM – Dal latino mel, miele, e odor, odore. Dall'odore dolce del suo frutto che è paragonato a quello del miele. Loureiro, pag. 429.

MELOTHRIA. Altéré de melothron, l’un des noms que donnoient les Grecs à la bryone. Pline*, liv. 23, chap. 1. Il a pour primitif μῆλον, pomme; de la forme de son fruit.

Linné* s’en est servi pour désigner une plante d’Amérique qui ressemble tellement à la bryone, que Plumier* l’a nommée bryone à fruit en forme d’olive, sp. 3, ic. 66, f. 2.

MELOTHRIA – Alterazione di mëløthron, uno dei nomi che i Greci davano alla brionia. Plinio (XXIII, 1). Deriva dal greco mêlon, mela, per la forma del suo frutto.

Linneo se ne è servito per designare una pianta americana talmente simile alla brionia che Plumier (sp. 3, ic. 66, f. 2) l'ha chiamata brionia dal frutto con la forma di oliva.

MEMECYLON. Nom grec du fruit de l’arbutus.

L’arbuste auquel la botanique moderne l’a donné, ressemble à l’arbousier par son fruit en forme de baie, couronnée par le calice.

MEMECYLON – Nome greco del frutto dell'Arbutus.

L'arbusto al quale la botanica moderna l'ha attribuito somiglia al corbezzolo per il suo frutto a forma di bacca incoronata dal calice.

MENAIS. Nom de plante employé par Pline*, liv. 24, chap. 17, d’après Pythagore*, qui lui attribue la propriété de guérir miraculeusement des morsures de serpent.

Linné* s’en est servi seulement pour employer un nom ancien.

MENAIS – Nome di pianta usato da Plinio (XXIV, 17) basandosi su Pitagora che le attribuisce la proprietà di guarire in modo miracoloso dai morsi di serpente.

Linneo se ne è servito solamente per usare un nome antico.

MENDONCIA. Dédié par Vandelli*, pag. 43, au cardinal de Mendonça*, patriarche de Lisbonne.

MENDONCIA – Dedicato da Vandelli (pag. 43) al cardinale José Francisco Miguel António de Mendonça, patriarca di Lisbona.

MENIANTHES (μήνη, la lune, et par suite mois; ἄνθος, fleur: fleur des mois, c’est-à-dire, qui excite les mois ou écoulemens périodiques des femmes). C’est un très-bon emménagogue. Voy. ce mot à la table des termes. Les Anglois lui ont découvert une autre qualité, c’est de pouvoir remplacer le houblon dans la préparation de la bière. Ils le nomment en leur langue bog bean: bog, marais; bean, fève. Le menianthe croît dans les marais, et sa feuille est semblable à celle de la fève.

C’est de cette plante que parle Valmont de Bomare*, sous le nom impropre de buck-bean.

MENIANTHES – Dal greco mënë, la luna, e pertanto il mese, più ánthos, fiore: fiore dei mesi, cioè, che eccita le cadenze mensili o flussi periodici delle donne. È un ottimo emmenagogo. Vedere questa parola nella tavola dei termini. Gli Inglesi ne hanno scoperta un'altra qualità, cioè, di poter sostituire il luppolo nella preparazione della birra. Nella loro lingua lo chiamano bog bean: bog, palude, bean, fava. Il menianto cresce nelle paludi e la sua foglia è simile a quella della fava.

È di questa pianta che parla Jacques-Christophe Valmont de Bomare usando il nome improprio di buck-bean, trifoglio d'acqua.

MENISCIUM. Dérivé de μήνη, la lune. Cette fougère porte des cupules en forme de croissant. Swartz*, Journal de botanique, 2.e  part. 1800, pag. 3.

MENISCIUM – Derivato dal greco mënë, la luna. Questa felce porta delle cupole a forma di mezzaluna. Swartz, Journal de botanique, II  parte 1800, pag. 3.

MENISPERMUM (μήνη, lune; σπέρμα, graine). De son fruit en forme de croissant, ou plutôt de rein.

M. abutua. Nom que donnent à cette plante les Garipons, peuple de la Guyane. Aublet*.

M. cocculus. Dérivé de coccus, nom que donnoient les Latins à la graine d’écarlate[15] d’après les Grecs, qui la nommoient κόκκος.

Cet arbuste porte des fruits rouges; ils deviennent noirs ensuite. Voy. Cactus cochenillifer.

MENISPERMUM – Dal greco mënë, luna, e spérma, seme. Per il suo seme a forma di mezzaluna, o meglio, di rene.

Menispermum abutua – Nome che danno a questa pianta i Gariponi, popolo della Guiana. Aublet.

Menispermum cocculus – Derivato da coccus, nome che i Latini davano alla galla scarlatta basandosi sui Greci che la chiamavano kókkos.

Questo arbusto porta dei frutti rossi che successivamente diventano neri. Vedere Cactus cochenillifer.

MENTHA (μίνθα, ou μίνθη en grec ancien). Plus tard, dit Pline*, liv. 19, chap. 8, son nom changea en cette langue, et on lui en donna un qui exprime son parfum agréable; ἡδύοσμος, douce odeur.

Les poёtes on feint que Minthe[16] étoit une fille du Cocyte changée en cette plante qui en a retenu le nom. Cette fiction exprime les funestes effets que les anciens attribuoient à la menthe; on lui croyoit la propriété de détruire la conception. Dioscorides*, liv. 3, chap. 35, et Pline, liv. 20, chap. 14.

M. pulegium (pulex, puce). Cette plante passe pour chasser les puces par son odeur forte. Pline, liv. 20, chap. 14.

MENTHA – Da míntha, oppure da mínthë in greco antico: menta. Plinio (XIX, 8) dice: Più tardi in questa lingua il suo nome cambiò e glie ne si diede uno che esprime il suo profumo gradevole, hëdýosmos, odore dolce, che significa anche menta.

I poeti hanno fantasticato che Mínthë era una figlia del Cocito trasformata in questa pianta che ne ha conservato il nome. Questa fantasticheria esprime i funesti effetti che gli antichi attribuivano alla menta: si credeva avesse la proprietà di distruggere il concepimento. Dioscoride (III, 35) e Plinio (XX, 14).

Mentha pulegium – In latino pulex è la pulce. Questa pianta è ritenuta in grado di scacciare le pulci con il suo odore forte. Plinio (XX, 14).

MENTZELIA. Chrestien Mentzel*, prussien, médecin de l’électeur de Brandebourg, né en 1622, mort en 1701.

On a de lui un Pinax polyglotte des noms de botanique; des dessins de plantes et arbres exotiques; des Dissertations botaniques, etc.

Un autre Mentzel (Albert), allemand, a publié, en 1618, une Synonymie des plantes; et le Catalogue des plantes d’Ingolstadt, en 1649.

MENTZELIA – Christian Mentzel, prussiano, medico dell'elettore di Brandeburgo, nato nel 1622 e morto nel 1701.

Di lui abbiamo Pinax polyglotte des noms de botanique, dei disegni di piante ed alberi esotici, delle Dissertations botaniques, etc.

Un altro Mentzel, Albert, tedesco, nel 1618 ha pubblicato una Synonymie des plantes e il Catalogue des plantes d’Ingolstadt nel 1649.

MENZIESIA. Archibald Menzies*, botaniste écossois, découvrit le premier cet arbuste dans l’Amérique septentrionale. Smith*, fasc. 3. Il a donné des Mémoires à la Société linnéenne.

MENZIESIA – Archibald Menzies, botanico scozzese, scoprì per primo questo arbusto in America settentrionale (Smith, fasc. 3).  Ha dato delle Memorie alla Società linneana.

MERCURIALIS. Nom mythologique de Mercure, qui découvrit les vertus de cette plante[17]. C’est de là, dit Pline, liv. 25, chap. 5, que les Latins l’appellent mercurialis, et les Grecs hermu-poa, qui a la même signification. Boёhmer*, dans son Lexicon, page 133, dit, d’après H. Ambrosinus*, que ce nom est corrompu de muliercularis, qui sert aux femmes. C’est une erreur que la simple connoissance du nom grec suffit pour détruire.

MERCURIALIS – Nome mitologico di Mercurio che scoprì le virtù di questa pianta. Plinio (XXV, 5) dice: È da quello che i Latini la chiamano mercurialis (erba mercuriale) e i Greci Hermoû póa (erba di Mercurio o mercorella) che ha lo stesso significato. Boehmer, nel suo Lexicon pag. 133, dice, basandosi su Giacinto Ambrosini, che questo termine è una corruzione del latino muliercularis/muliercularius, che serve alle donne. Si tratta di un errore che la semplice conoscenza del nome greco della pianta è sufficiente per confutarlo.

MERENDERA. Nom que donnent les Espagnol au colchique. Clusius*, liv. 2, chap. 40. Ce genre est extrait des colchiques. Il a été institué par Ramond*.

MERENDERA – Nome dato dagli Spagnoli al colchico. Charles de L’Écluse, libro 2, cap. 40. Questo genere è estratto dalle Colchicaceae. È stato istituito da Louis Ramond.

MERULIUS (merula, merle). Ce fungus est noirâtre. Ce genre est extrait des agarics de Linné*. Forster*.

MERULIUS – Il latino merula significa merlo. Questo fungo è nerastro. Questo genere è estratto dagli Agaricus di Linneo. Forster.

MERYTA (μηρύω, entasser, agglomérer). Plante dont les fleurs mâles sont en pelotte sessile.

MERYTA – Dal greco mërýø, io ammasso, io agglomero. Pianta i cui fiori maschili hanno la forma di gomitolo sessile.

MESEMBRYANTHEMUM. Selon Linné*, Phil. bot., ce nom vient de μέσος, moyen, milieu; ἔμβρυον, germe, embryon; ἄνθος, fleur: c’est-à-dire, plante semblable à un embryon par sa forme bisarre et charnue.

Malgré l’autorité de Linné, on peut regarder cette origine comme au moins douteuse. Il est plus naturel de le faire venir de μεσημβρία, le midi, le milieu du jour; ἀνθέω, je fleuris: c’est-à-dire, fleur qui s’épanouit vers le milieu du jour.

Ce qui justifie cette opinion, c’est qu’une partie de ces fleurs s’épanouissant, au contraire, à l’approche de la nuit: on les a nommées nychtherianthemum, je fleuris pendant la nuit.

Ces plantes sont vulgairement appelées ficoїdes. Tournefort* leur avoit donné ce nom en raison de leur capsule charnue, semblable à une petite figue.

M. crystallinum (cristallin). De ses feuilles couvertes de tubercules transparens qui réfléchissent la lumière comme la glace. De là son nom vulgaire glaciale; en anglois, de même, ice-plante, plante de glace.

M. loreum (lorum, courroie). Il produits des jets cylindriques qui traînent autour de la plante comme des petites cordes ou courroies. Voy. Euphorbia loricata.

M. caninum (de chien). Ses feuilles opposées, rapprochées quand elles se développent, et garnies de dents, ressemblent à deux mâchoires de chien rapprochées.

M. felinum (felis, chat). Ses feuilles triangulaires et garnies de dents aiguёs et redressées, ont été comparées à une mâchoire de chat.

M. pugioniforme (en forme de poignard). Ses feuilles sont longues de six pouces, larges de six lignes, et de la forme d’une lame de poignard. Pugio vient de pugnus, comme poignard vient de poing: c’est-à-dire, arme qu’on porte au poing, qu’on empoigne.

M. difforme ou plutôt deforme. Ses feuilles sont anguleuses, charnues et inégales; ce qui donne à cette plante un aspect difforme et bizarre.

M. pomeridianum (d’après midi). Il fleurit depuis une heure de l’après-midi jusqu’à six, à moins que la pluie ne l’en empêche.

Pomeridianum est abrégé de post-meridianum.

MESEMBRYANTHEMUM – Secondo Linneo (Phil. bot.) questo nome deriva dal greco mésos, mezzo, metà, più émbryon, germe, embrione, e ánthos, fiore. Cioè, pianta simile a un embrione per la sua forma bizzarra e carnosa.

Malgrado l'autorità di Linneo, si può considerare questa etimologia perlomeno come dubbiosa. È più naturale far derivare il termine da mesëmbría, il mezzogiorno, la metà del giorno, e anthéø, io fiorisco: cioè, fiore che si schiude versò la metà del giorno.

Ciò che giustifica questo punto di vista è il fatto che una parte di questi fiori, schiudendosi, invece, all'approssimarsi della notte, sono stati chiamati nyktherianthemum: io fiorisco durante la notte.

Queste piante sono volgarmente chiamate ficoidi. Tournefort aveva loro attribuito questo nome per la loro capsula carnosa simile a un piccolo fico.

Mesembryanthemum crystallinum – Cristallino. Per le sue foglie ricoperte da tubercoli trasparenti che riflettono la luce come il ghiaccio. Da cui il suo nome volgare di glaciale. In inglese parimenti è detta ice-plante/ice-plant, pianta di ghiaccio.

Mesembryanthemum loreum – Il latino lorum significa cinghia. Produce dei germogli cilindrici che strisciano intorno alla pianta come delle piccole corde o cinghie. Vedere Euphorbia loricata.

Mesembryanthemum caninum – Canino. Le sue foglie opposte, ravvicinate quando si sviluppano e fornite di denti, somigliano a due mascelle ravvicinate di cane.

Mesembryanthemum felinum – In latino felis è il gatto. Le sue foglie triangolari, dotate di denti aguzzi e dritti, sono state paragonate a una mascella di gatto.

Mesembryanthemum pugioniforme – A forma di pugnale, pugio, genitivo pugionis in latino. Le sue foglie sono lunghe 6 pollici, larghe 6 linee e con la forma di una lama di pugnale. Pugio deriva da pugnus, pugno, come poignard, pugnale, deriva da poing, pugno: cioè, arma che si porta in pugno, che si impugna.

Mesembryanthemum difforme o meglio deforme – Le sue foglie sono angolose, carnose e disuguali, il che conferisce a questa pianta un aspetto difforme e bizzarro.

Mesembryanthemum pomeridianum – Pomeridiano. Fiorisce dall'una dopo mezzogiorno fino alle 6, salvo che la pioggia lo impedisca.

Pomeridianum è l'abbreviazione di post-meridianum, dopo mezzogiorno

MESPILUS (μεσπίλη, en grec, de μέσος, moitié; πῖλος, boule, peloton; demi-boule). On en connoît le fruit globuleux qui semble coupé en travers. Le nom vulgaire neffle exprime la chose; il est dérivé de naff, tronqué, en langue celtique.

En anglois, medlar; anglo-saxon, maed; vieux françois, mesle: tous altérés de mespilus.

M. pyracantha (πῦρ, feu; ἄκανθα, épine: épine de feu). De ses fruits du rouge le plus éclatant, qui le font paroître comme en feu. De là le nom françois buisson-ardent, par allusion au buisson de feu dans lequel Moїse dit avoir vu la Divinité.

M. phoenicopyrus (φοινίκεος, rouge; pyrus, nom latin du poirier). C’est-à-dire, arbre dont le fruit, qui a la forme d’une petite poire, est de couleur écarlate.

M. amelanchier ou melanchier. Ce nom est formé du grec μηλέα, ἄγχειν, pommier, étrangler. Pomme ou fruit qui serre la gorge, et semble étrangler par son âpreté. Selon Clusius*, 1-40, amalancier est un nom allobroge[18].

MESPILUS – In greco mespílë, nespolo o nespola, da mésos, metà, e pîlos, gomitolo, gomitolino: mezzo gomitolo. Se ne conosce il frutto globoso che sembra tagliato di traverso. Il nome volgare neffle/nèfle, nespola, esprime tale cosa: è derivato da naff, troncato in lingua celtica.

In inglese medlar; in anglosassone maed, in francese antico mesle: tutti termini alterati da mespilus.

Mespilus pyracantha – Dal greco pÿr, fuoco, e ákantha, spina: spina di fuoco. Per i suoi frutti dal rosso più splendente che lo fa sembrare a un fuoco. Da cui il nome francese di buisson-ardent, cespuglio ardente, con allusione al cespuglio di fuoco nel quale Mosè disse di aver visto Dio.

Mespilus phoenicopyrus – Dal greco phoiníkeos, rosso porpora, rosso, e il latino pyrus, il pero. Cioè, albero il cui frutto, dalla forma di una piccola pera, è di colore scarlatto (dal persiano saqirlat, abito tinto di rosso).

Mespilus amelanchier o melanchier – Questo nome è formato dal greco mëléa, ágchein, melo, strangolare. Mela o frutto che chiude la gola e sembra strangolare per la sua asprezza. Secondo Charles de L’Écluse (1-40) amalancier è un termine allobrogo.

MESSERSCHMIDIA. Daniel-Amé Messerschmied*, médecin de Dantzig, voyagea en Sibérie, Tartarie[19], etc., de 1719 à 1727, par ordre de l’Empereur de Russie Pierre-le-Grand.

M. arguzia. Qui croît vers le bords de la rivière Argun, dans la Tartarie orientale, en approchant des frontières de la Chine.

MESSERSCHMIDIA – Daniel Gottlieb Messerschmidt, medico di Danzica, viaggiò in Siberia, Tartaria etc. dal 1719 al 1727 per ordine dell'Imperatore di Russia Pietro il Grande.

Messerschmidia arguzia – Che cresce verso le rive del fiume Argun nella Tartaria orientale in vicinanza delle frontiere con la Cina.

MESUA. Jean Mesüé ou Mesuach*, médecin arabe, vivoit vers la fin du huitième siècle. Il a écrit sur les propriétés des plantes. La partie de son ouvrage qui traite des plantes a été traduite de l’arabe en latin, en 1741, Venise.

M. ferrea. De la dureté de son bois, comparée à celle du fer.

MESUA – Giovanni Mesuè o Mesuè il Vecchio, medico arabo, viveva verso la fine dell'VIII secolo. Scrisse a proposito delle proprietà delle piante. La parte della sua opera che riguarda le piante è stata tradotta a Venezia nel 1741 dall'arabo in latino.

Mesua ferrea – Per la durezza del suo legno, paragonata a quella del ferro.



[1] Tongatapu est la plus grande des 150 îles du royaume de Tonga, qui constituent un archipel du Pacifique. - Tonga è uno stato insulare dell'Oceania. Ha una superficie di 748 km² e conta circa 102.000 abitanti. La capitale è Nuku'alofa.

[2] I Galibi (citati anche come Kalina, Karina, Carina, Kalinha, Kariña, Kari’ña, Kaliña o Karinya) sono un gruppo etnico amerindo che vive in diversi Paesi della costa caraibica del Sud America. La loro lingua e cultura è il Cariban. Sono conosciuti anche come Kali'na e Caribi. L'origine del nome Galibi, dato dagli Europei, è sconosciuta. Essi preferiscono farsi chiamare Kali'na tilewuyu, cioè "veri Kali'na", principalmente per differenziarsi dai meticci Maroon. L'uso del nome Kali'na è divenuto solo recentemente di uso comune nelle pubblicazioni.

[3] La Guiana (detta anche Guyana o Guayana, in spagnolo Guayanas) è una regione fisica dell'America meridionale, compresa fra l'oceano Atlantico, i bacini dell'Orinoco, del Rio delle Amazzoni e del Rio Negro, suo affluente. È costituita da un vasto tavolato inclinato verso il nord, bordato da una fascia costiera pianeggiante che continua a oriente nel territorio brasiliano e a occidente in quello venezuelano.

[4] Coltro (dal latino culter, coltello): organo dell'aratro, detto anche coltello, che consiste in una robusta lama disposta in prossimità del vomere, davanti a questo, e serve a dividere verticalmente la zolla.

[5] Macaone - figlio di Esculapio, dio della medicina – fu un eroe medico della mitologia greca combattente a Troia. Con il fratello Podalirio partecipò alla guerra troiana come medico degli Achei e fu tra quelli che entrarono nella città, nascosti nel famoso cavallo. Fu ucciso forse da Euripilo.

[6] Manica di Ippocrate: nella tecnica farmaceutica, filtro di forma conica, col vertice in basso, formato da un tessuto di lana o di feltro, usato per filtrare liquidi densi (sciroppi, ecc.).

[7] Spata: brattea involucrale, erbacea o colorata, che circonda l'infiorescenza a spadice. Spata deriva dal greco spáthë, spatola o paletta, di legno, per serrare la trama nel tessere.

[8] Il Malabar, detto anche Costa di Malabar, è una regione situata lungo la costa sud-occidentale della penisola indiana, che costituisce la parte settentrionale dello stato del Kerala. Essa si estende da Mangalore a nord, fino al fiume Ponnani a sud, tra le rive del Mar Arabico e la catena dei Ghati occidentali. Il nome è tuttavia abusato e viene più in generale esteso alla costa che va da Goa a Kanyakumari.

[9] Jean Chardin, nato Jean-Baptiste Chardin e noto anche come Sir John Chardin, (Parigi, 16 novembre 1643 – Chiswick, 5 gennaio 1713), è stato un gioielliere, viaggiatore e scrittore francese, noto soprattutto per i resoconti dei suoi viaggi in Persia e nel Vicino Oriente. Nel 1686 pubblicò la prima parte dei suoi famosi Viaggi. Ma l'opera non fu completa fino al 1711, quando fu pubblicata, ad Amsterdam, con lo splendido titolo Voyages de monsieur le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l'Orient.

[10] Fucino: vasta conca dell'Abruzzo, nella Marsica, estesa tra i Monti Simbruini a W e i Monti del Sirente a E, occupata in passato da un lago (Lago Fucino o di Celano, vasto ca. 165 kmq, profondo al massimo 22 m e situato a un'altitudine di 669 m) che, per la mancanza di emissari naturali visibili, aveva un regime estremamente irregolare, con forti oscillazioni (fino a 12 m) del livello delle sue acque. Il prosciugamento del bacino, progettato già da Cesare, fu attuato da Claudio che, nel 52 d C, fece scavare una galleria sotterranea lunga 5653 m che convogliava le acque del Fucino nel fiume Liri. Nel Medioevo il canale cessò di funzionare e il Fucino tornò a essere un lago chiuso dal regime irregolare. Dopo vari tentativi successivi, nel 1852 fu sottoscritta, per interessamento del duca Alessandro Torlonia, un'apposita società per azioni; furono scavati un condotto di scarico lungo 6342 m che seguiva l'andamento del precedente, ma con una presa più bassa, e numerosi canali d'irrigazione distanti tra loro ca. 1 km. Oggi il comprensorio del Fucino è intensamente coltivato (barbabietole da zucchero, cereali, legumi, ortaggi) e molto popolato; assai sviluppate anche le industrie alimentari (zuccherifici, caseifici) e dei laterizi per lo più concentrate ad Avezzano. La zona industriale trae incremento dalla presenza di una diramazione dell'autostrada Roma-L'Aquila. È anche sede di una stazione operativa di Telespazio.

[11] Acetabulum vient d’acetum, vinaigre. Les Romains en faisoient un usage si fréquent, que le vase qui le contenoit a fini par en emprunter le nom. Le vinaigre et l’eau mêlés ensemble faisoient alors la seule boisson des troupes; et c’est à cet usage que l’on a attribué leur santé, tandis que les nôtres sont exposées à de fréquentes maladies. Le vinaigre étoit compté dans les grands approvisionnemens des armées, et cela pourroit rendre plus croyable l’histoire des rochers des Alpes, calcinés par le feu et le vinaigre. - Acetabulum deriva dal latino acetum, aceto. I Romani ne facevano un uso tanto frequente che il vaso che lo conteneva ha finito per assumerne il nome. L'aceto e l'acqua, mescolati insieme, costituivano a quei tempi la sola bevanda delle truppe, ed è a questo impiego che si è attribuita la loro salute, mentre le nostre truppe sono esposte a frequenti malattie. L'aceto era annoverato tra gli importanti approvvigionamenti degli eserciti, e ciò potrebbe rendere maggiormente credibile la storia delle rocce alpine bruciate dal fuoco e dall'aceto. [de Théis]

[12] I Medi erano un antico popolo iranico che occupò gran parte dell'odierno Iran centrale e occidentale, a sud del Mar Caspio. Nel VI secolo aC fondarono un impero che si estendeva dall'attuale Azerbaigian all'Asia Centrale e che fu rivale dei regni di Lidia e Babilonia. Gli odierni Curdi sono dei discendenti degli antichi Medi.

[13] Medusa è un mostro della mitologia greca, figlia di Forco e di Ceto. Era una delle Gorgoni, insieme alle sorelle Steno ed Euriale, e l'unica a non essere immortale. Nelle rappresentazioni più antiche era orrenda, esattamente come le sue sorelle. Poseidone si era innamorato di Medusa quando ancora era una bellissima fanciulla. Una notte dunque il dio la sedusse (o la violò) nel tempio di Atena. Quest'ultima, profondamente irritata dall’affronto subito, aveva trasformato la fanciulla in un orribile mostro: le mani erano state trasformate in pezzi di bronzo; erano state fatte comparire delle ali d’oro e ricoperto il corpo di scaglie; i denti erano diventati simili alle zanne di un cinghiale; i capelli erano stati trasformati in serpenti e al suo sguardo aveva dato la capacità di trasformare in pietra chiunque la guardasse negli occhi.

[14] Σηρικός est dérivé de σήρ, nom grec du ver-à-soie. Il vient de Sères, peuples d’Asie, qui habitoient le pays appelé par les Modernes, Petite-Bucharie. - Sërikós, serico, è derivato da sër, nome greco del baco da seta. Deriva da  Sêres, i Seri (“il popolo della seta” cioè i Cinesi), popoli dell'Asia che abitavano il paese denominato Petite-Bucharie dai Moderni. [de Théis]

[15] Galla, in latino galla, lo stesso che cecidio. Noce di galla: cecidio prodotto dalla puntura di vari animali sul tronco, sulle foglie o sulle radici di alcune piante. Per estensione, vescichetta sierosa che si produce sulla pelle dell'uomo in seguito a punture di insetti, a scottature o altro. --- Cecidio, dal greco këkídion (inchiostro di galla), diminutivo di këkís-îdos, galla. Escrescenza ben localizzata e determinata, costituita da tessuti di natura ipertrofica o iperplastica, che si sviluppa in un organo vegetale come reazione patologica allo stimolo esercitatovi da un elemento parassita, il quale se ne serve come dimora durante il periodo di sviluppo, traendone anche alimento. Tale formazione anomala – nota anche genericamente con il nome di galla – con maggior precisione viene detta zoocecidio quando è originata da un parassita animale, fitocecidio se da un organismo vegetale. --- La quercia spinosa (Quercus coccifera L., 1793) è un arbusto sempreverde della famiglia delle Fagaceae. Il nome scientifico della quercia spinosa deriva dal latino coccus, termine genericamente usato per indicare le cocciniglie. La specie è infatti attaccata, nelle aree calde, dal Kermes ilicis, una cocciniglia da cui si estrae un colorante rosso.

[16] Minta era una bellissima ninfa partorita nel fiume infernale Cocito, affluente dell'Acheronte e viveva nel regno infernale comandato da Ade, di cui era la concubina. Persefone, gelosa del marito, si dispiacque dell'unione e si infuriò quando Minta proferì contro di lei minacce spaventose e sottilmente allusive alle proprie arti erotiche. Persefone, sdegnata, la fece a pezzi: Ade le consentì di trasformarsi in erba profumata, la menta, ma Demetra la condannò alla sterilità, impedendole di produrre frutti.

[17] Lorsqu’en remontant à l’origine des noms ou des choses, les anciens n’en pouvoient plus débrouiller l’obscurité, la Poésie ou la Religion arrivoient à leur secours, et les Dieux ou les héros servoient à la solution du problème. Voy. Allium moly, Héracleum, Achillea, etc. - Quando, risalendo all'origine dei nomi o delle cose, gli antichi non riuscivano più a dipanare i lati oscuri, la poesia o la religione giungevano in loro soccorso, e gli Dei oppure gli Eroi servivano a risolvere il problema. Vedere Allium moly, Heracleum, Achillea, etc. [de Théis]

[18] Gli Allobrogi erano una bellicosa tribù celtica della Gallia ubicata tra il fiume Rodano e il lago di Ginevra nelle odierne Savoia, Delfinato e Vivarese. Le loro città sono oggi nell'area di Lione, Saint-Étienne e Grenoble, nel moderno dipartimento dell'Isère e nell'odierna Svizzera. La loro capitale era Vienne. Sono menzionati per la prima volta nelle fonti da Polibio, che dice che non riuscirono a resistere ad Annibale quando questi attraversò le Alpi nel 218 aC.

[19] Tartary (Latin: Tartaria) or Great Tartary (Latin: Tartaria Magna) was a name used by Europeans from the Middle Ages until the twentieth century to designate the Great Steppe, that is the great tract of northern and central Asia stretching from the Caspian Sea and the Ural Mountains to the Pacific Ocean inhabited mostly by Turkic, Mongol peoples and also by some Cossacks of Russian origin, citizens of the Mongol Empire who were generically referred to as "Tartars", i.e. Tatars. It incorporated the current areas of Siberia, Turkestan, Mongolia, and Manchuria.