Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

U

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U

UBIUM. Ubi et uvi, nom malais de l’igname (dioscorea): ce genre en est l’analogue. Rumphius*, liv. 9, chap. 7.

UBIUMUbi e uvi è il nome malese dell'igname (Dioscorea): questo genere ne è l'analogo. Rumph, libro 9, cap. 7.

UCRIANA. Bernard de Ucria*, botaniste italien. Willdenow*, 1-961.

UCRIANAPadre Bernardino da Ucria, botanico italiano. Willdenow, 1-961.

UGENA. Emmanuel Mugnez de Ugena*, espagnol, peintre en botanique. Cavanilles*, tom. 6, pag. 73.

UGENA – Manuel Muñoz de Ugena, spagnolo, pittore e botanico. Cavanilles, tomo 6, pag. 73.

ULEX. Ce mot a pour radical ec, synonyme d’ac, pointe, en celtique. Les feuilles de cet arbuste sont pointues et fermes comme des épingles. Voy. Rumex, Ilex, Echinops, etc.

L’ulex, dit Pline. liv. 33, chap. 4, est un arbuste rude et semblable au romarin.

En françois, ajonc, anciennement acjonc; c’est-à-dire jonc pointu, jonc épineux. On le nomme aussi jonc ou genest marin: il croît principalement dans les pays voisins de la mer.

ULEX – Questa parola ha per radice ec, sinonimo di ac che in celtico significa punta. Le foglie di questo arbusto sono appuntite e rigide come degli spilli. Vedere Rumex, Ilex, Echinops, etc.

Plinio (XXXIII, 4) dice che l'ulex è un arbusto rigido e simile al rosmarino.

In francese è detto ajonc, ginestrone, e anticamente suonava acjonc, cioè, giunco appuntito, giunco spinoso. Lo si chiama anche giunco marino o ginestra marina: cresce principalmente nei paesi vicini al mare.

ULMUS. Elm, en anglo-saxon; de même en theuton, gothique, et presque tous les dialectes de la langue celtique. Ulmus semble être le même mot avec une désinence latine.

En françois, orme. Selon Bullet*, ce nom lui vient de l’usage que l’on avoit d’en faire des piques[1], appelées onn, en celtique. Ce qui peut donner quelque crédit à cette opinion, c’est que les anciens se servoient particulièrement du bois de l’orme pour faire des javelots. Voy. Strabon, liv. 4, et Diodore de Sicile, liv. 59.

ULMUS – Detto elm in anglosassone, così come in teutone, gotico e quasi tutti i dialetti della lingua celtica. Ulmus, olmo, sembra essere la stessa parola con una desinenza latina.

In francese l'olmo è detto orme. Secondo Bullet questo nome gli deriva dall'abitudine che si aveva di farne delle picche, dette onn in celtico. Ciò che può fornire qualche credito a questa opinione è il fatto che gli antichi si servivano in modo particolare del legno di olmo per fare dei giavellotti. Vedere Strabone, libro 4, et Diodoro Siculo, libro 59.

ULVA. Nom que les Latins donnoient, dans une acception générale, à toutes les plantes aquatiques. Dans l’Enéїde, Sinon[2] dit qu’il a échappé à la mort, et qu’il s’est caché dans les ulvae, au bord d’un lac. Les stériles ulvae, dit Ovide*, pour exprimer de mauvaises plantes marécageuses. Caton l’emploie dans le même sens, etc. Il est à remarquer que Pline* n’en parle pas.

Les modernes ont spécialement appliqué ce nom à un genre de plantes que l’on ne trouve que dans les lieux humides.

Ulva a pour primitif ul, eau, en celtique, d’où uliginosus, uligo, etc. Il est synonyme de lu, d’où lutum, lutra, lugere, palus, palustris, etc. On le retrouve encore dans pluo, fluo, pluvier[3], etc.

U. umbilicalis (umbilicus, nombril). Cette plante n’est qu’une expansion membraneuse qui est fixée sur le lieu où elle croît par le centre, comme par un nombril. Voyez Feuille ombiliquée.

U. pavonia (pavo, pavonis, paon). Expansion membraneuse panachée de diverses couleurs, comme le plumage d’un paon.

U. intestinalis. Membrane allongée en tube et tortillée comme un intestin.

U. lumbricalis. Qui ressemble, par sa forme étroite et tubulée, à un ver de terre, appelé en latin lumbricus.

U. lactuca. Membrane verte, épaisse et ondulée comme une feuille de laitue.

U. labyrinthiformis. En forme de labyrinthe; c’est-à-dire dont les cellules communiquent toutes entre elles, comme les chambres du célèbre labyrinthe de l’antiquité.

U. pruniformis (en forme de prune). Ses expansions globuleuses et succulentes ressemblent à des prunes.

ULVAUlva, ulva (erba palustre), è il nome che i Latini attribuivano, con un'accezione generale, a tutte le piante acquatiche. Nell'Eneide Sinone dice che è sfuggito alla morte e che si è nascosto nelle ulve sul bordo di un lago. Ovidio dice le sterili ulve, per enunciare delle cattive piante palustri. Marco Porcio Catone il Censore usa ulva nello stesso senso, etc. Da segnalare che Plinio non ne parla.

I moderni hanno principalmente applicato questo nome a un genere di piante che si rinviene solo nei luoghi umidi.

Ulva ha per primitivo ul, acqua in celtico, da cui uliginosus, umido, uligo, umidità, etc. È sinonimo di lu, da cui lutum, fango, lutra, lontra, lugere, piangere, palus, palude, palustris, palustre, etc. Lo si rinviene ancora in pluo, io piovo, fluo, io fluisco, pluvier, il piviere in francese, etc.

Ulva umbilicalis – In latino umbilicus è l'ombelico. Questa pianta altro non è che un'espansione membranosa fissata con la parte centrale sul luogo in cui cresce, come se si trattasse di un ombelico. Vedere Feuille ombiliquée.

Ulva pavonia – Il latino pavo, genitivo pavonis, è il pavone. Espansione membranosa variegata di diversi colori come il piumaggio di un pavone.

Ulva intestinalis – Membrana allungata a forma di tubo e contorta come un intestino.

Ulva lumbricalis – Che, per la sua forma stretta e tubolare, somiglia a un verme di terra che in latino è detto lumbricus.

Ulva lactuca – Membrana verde, spessa e ondulata come una foglia di lattuga, lactuca in latino.

Ulva labyrinthiformis – A forma di labirinto, cioè, le cui cellule comunicano tutte fra loro come le camere del celebre labirinto dell'antichità.

Ulva pruniformis – Il neologismo latino significa: a forma di prugna. Le sue espansioni globulose e succulente somigliano a delle susine.

UMBILICARIA. Série de lichen dont la frondescence[4] est attachée sur le corps qui la porte, par un point central semblable à un ombilic. Achar*, 2.

UMBILICARIA – Serie di licheni la cui frondescenza è attaccata, sul corpo che la porta, da un punto centrale simile a un ombelico. Erik Acharius, 2.

UNIOLA (unus, un, seul). De la réunion des bales[5] du calice.

UNIOLA – Dal latino unus, uno, uno solo. Per la riunione delle pule del calice.

UNONA. Nom altéré d’anona. Il a été donné à cet arbre, pour en exprimer l’analogie avec l’anona. Leurs fleurs se ressemblent, mais leurs fruits sont différens. Voy. Anona.

UNONA – Nome dovuto a un'alterazione di anona. È stato attribuito a quest'albero per esprimerne l'analogia con l’anona. I loro fiori si somigliano, ma i loro frutti sono diversi. Vedere Anona (<dove?>).

UNXIA (unxi, prétérit d’ungo, je parfume.) Cette plante exhale une forte odeur de camphre.

UNXIA – Da unxi, indicativo perfetto, prima persona singolare, io profumai, del verbo latino ungo, io profumo, io ungo, io friziono. Questa pianta esala un forte odore di canfora.

URANIA (Uranie[6]). Nom de muse donné par Schreber*, n.° 539, au ravenala, pour en exprimer la beauté et l’élégance.

URANIA – Urania. Nome di Musa attribuito da Schreber (n° 539) al Ravenala per esprimerne la bellezza e l'eleganza.

URCEOLA (urceolus, diminutif d’urceus[7], vase). De la forme évasée du tube de sa corolle. Vandelli*, page 8.

URCEOLAUrceolus, orciolo, piccolo orcio, piccolo vaso di terracotta, è il diminutivo del latino urceus, orcio, vaso. Per la forma svasata del tubo della sua corolla. Vandelli, pag. 8.

URCEOLARIA (urceolus, petit vase). Série de lichen dont la fructification est en forme de coupe. Achar*, 2.

URCEOLARIAUrceolus, orciolo, piccolo orcio, piccolo vaso di terracotta in latino. Serie di licheni la cui fruttificazione è a forma di coppa. Erik Acharius, 2.

URENA. Latinisé de uren, son nom en malabare. Adanson*, Fam. des pl. 2, page 616.

URENA – Latinizzazione di uren, il suo nome in Malabar. Adanson, Fam. des pl. 2, pag. 616.

URTICA. Composé de urere, brûler; tactus, le toucher: c’est-à-dire plante qui brûle quand on y touche.

Ortie, francisé de urtica. En anglois, nettle, de l’anglo-saxon netel, dérivé de noedl, aiguille, en la même langue; de ce qu’elle semble percer la peau. Il est à remarquer que dans toutes les langues, le nom de cette plante en exprime l’effet. En arabe elle est appelée choraik (khorayk), dérivé de choraqa (khoraqa), il a brûlé. Bochart*, Hiérozoїc. vol. 1, page 607.

U. pilulifera (pilula, diminutif de pila, boule). De ses fruits réunis en une tête arrondie. De là le nom vulgaire, ortie à boulettes.

U. alienata (aliénée; alienus, étranger, différent). C’est-à-dire qui s’écarte des autres plantes de ce genre. Les fleurs mâles ressemblent à celles des orties, les fleurs femelles à celles de la pariétaire, de sorte qu’en se rapprochant de cette dernière plante, elle s’éloigne d’autant du genre où elle est placée.

U. cylindrica (cylindrique). C’est-à-dire dont les chatons sont cylindriques et non divisés.

U. stimulans (qui pique, qui aiguillone). Les rameaux de cette plante arborée sont parsemés d’aiguillons beaucoup plus forts que ceux des autres orties. Les habitans de Java s’en servent pour fouetter et stimuler leurs boeufs.

Les Hollandois de Batavia nomment, dans le même sens, cette plante buffel-blad, aiguille de boeuf.

Stimulus étoit chez les Latins, le nom propre de l’aiguillon qui servoit à exciter les boeufs.

U. rhombea. A feuille rhomboїde. Voy. ce terme.

U. aestuans (brûlante). Cette épithète convient également à plusieurs espèces de ce genre qui piquent au même dégré.

URTICA – Composto dal latino urere, bruciare, e tactus, il tatto, cioè, pianta che brucia quando la si tocca.

Ortie, ortica,  è la francesizzazione del latino urtica. In inglese suona nettle, derivato dall'anglosassone netel, derivato da noedl, ago, nella stessa lingua, in quanto sembra bucare la pelle. Da sottolineare che in tutte le lingue il nome di questa pianta ne esprime l'effetto. In arabo è detta choraik (khorayk), derivato da choraqa (khoraqa), ha bruciato. Bochart, Hiérozoїc. vol. 1, pag. 607.

Urtica pilulifera – Il latino pilula, pallina, bacca, è il diminutivo di pila, palla. Per i suoi frutti riuniti in una testa arrotondata. Da cui il nome volgare di ortica a pallottoline.

Urtica alienata – Alienata deriva dal latino alienus, straniero, differente. Cioè, che si discosta dalle altre piante di questo genere. I fiori maschili somigliano a quelli delle ortiche, i fiori femminili a quelli della parietaria, di modo che, avvicinandosi a quest'ultima pianta, altrettanto si discosta dal genere in cui è situata.

Urtica cylindrica – Cilindrica. Cioè, i cui amenti sono cilindrici e non suddivisi.

Urtica stimulans – In latino stimulans significa stimolante, pungolante. I ramoscelli di questa pianta arborea sono cosparsi di aculei molto più robusti di quelli delle altre ortiche. Gli abitanti di Giava se ne servono per frustare e stimolare i loro buoi.

Gli Olandesi di Batavia (Jakarta) nello stesso senso chiamano questa pianta buffel-blad, ago di bue.

Presso i Latini stimulus era il nome specifico del pungolo che serviva per stimolare i buoi.

Urtica rhombea – Con la foglia romboidale. Vedere questo termine.

Urtica aestuans – Il latino aestuans significa scottante. Questo epiteto si addice ugualmente a numerose specie di questo genere che pungono con la stessa intensità.

USTERIA. Paul Usteri, suisse, professeur de botanique à Turin. Il a donné des Annales de botanique, en {1792} <1791>, etc. Cavanilles*, tom. 2, pag. 15.

USTERIA – Paul Usteri, svizzero (<di Zurigo>), professore di botanica a Torino. Nel 1791 ha pubblicato degli Annales de botanique, etc. Cavanilles, tomo 2, pag. 15.

UTRICULARIA (uter, outre; uterculus, petite outre). Des appendices renflés de sa racine. Voy. Utricule à la liste des Termes.

UTRICULARIA – In latino uter è l'otre e uterculus è un neologismo che significa piccolo otre. Per le appendici rigonfie della sua radice. Vedere Utricule nell'elenco dei termini.

UVARIA (uva, grappe de raisin). Son fruit est composé d’une quantité de baies distinctes et disposées en grappe.

UVARIA – In latino uva è il grappolo d'uva. Il suo frutto è composto da una quantità di bacche distinte e disposte a grappolo.

UVULARIA (uvula, diminutif d’uva, grappe). De la forme de son inflorescence, qui imite de petites grappes.

UVULARIA – Il neologismo latino uvula è il diminutivo di uva, grappolo d'uva. Per la forma della sua infiorescenza che imita dei piccoli grappoli d'uva.



[1] Picca: arma d'asta entrata in uso nell'ultimo quarto del sec. XIV, tipica della fanteria, lunga fino a 7 m. Le fanterie mercenarie svizzere usavano picche di notevole lunghezza per la formazione dei famosi quadrati, nei quali ogni asta era impugnata da più di dieci uomini. Picche di lunghezza più ridotta restarono in uso fino agli inizi del sec. XVIII.

[2] Sinone era figlio di Esimo, nipote di Autolico e cugino di Ulisse, con il quale prese parte alla guerra di Troia e al viaggio verso Itaca.

[3] Il piviere dorato (Charadrius apricarius), lungo ca. 30 cm, ha corpo slanciato con ali lunghe e appuntite e zampe prive del dito posteriore; il piumaggio è nero inferiormente, scuro con una fitta macchiettatura dorata superiormente; vive nei prati umidi dell'Europa settentrionalee dell'Asia nord-occidentale, migrando in Africa durante l'inverno.

[4] Frondescenza: dal latino frondescere, mettere fronde. In botanica, malformazione teratologica che si ha quando organi fogliari verdi con funzioni vegetative si formano a spese di organi normalmente adibiti a funzioni riproduttive.

[5] Pula: residuo della trebbiatura del grano e di altri cereali, costituito dagli involucri che circondano la cariosside.

[6] Urania: nome di una delle nove Muse della tradizione greca. In corrispondenza col nome derivato da “cielo” (ouranós), le fu attribuita la protezione dell'astronomia.

[7] Orcio: vaso di terracotta, fornito di uno o due manici, con corpo panciuto e bocca piuttosto piccola, usato come contenitore di olio e altri liquidi. - Antica misura di capacità corrispondente a circa 40 l.