Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

Relazione sull'opera di Alexandre de Théis

L'asterisco * indica che la voce è presente nella raccolta biografica
o nel lessico


Extrait

du registre des délibérations de l'Assemblée des Professeurs du Muséum d'histoire naturelle.

Estratto

dal registro delle deliberazioni
dell'Assemblea dei Professori
del Museo di Storia Naturale

Séance du 17 pluviôse[1] an XIII.

Seduta del 17 del mese piovoso dell'anno XIII
del
calendario rivoluzionario francese.

Les Commissaires nommés dans la séance du 5 nivôse an XIII, pour rendre compte de l'ouvrage présenté par M. de Théis, font le rapport suivant.

I Commissari nominati nella seduta del 5 del mese nevoso dell'anno XIII, per rendere conto dell'opera presentata dal Signor de Théis fanno il seguente rapporto.

Rapport.

Relazione

M. de Théis, auteur du Glossaire que l'Assemblée nous a chargés d'examiner, MM. de Jussieu, Haüy[2] et moi[3], s'est proposé de donner dans cet ouvrage, l'explication des noms employés dans la langue de la Botanique, afin de les rendre plus aisés à retenir. En effet, la mémoire oublie et repousse même, les choses que l'esprit ne conçoit pas, et elle conserve, au contraire, avec facilité celles qui présentent un sens clair et précis. Plusieurs botanistes avoient déjà senti l'importance de cette vérité; mais, en donnant l'étymologie des noms dont la science a fait usage, ils se sont bornés à expliquer ceux qui viennent des langues grecque et latine, tandis qu'il en est un grand nombre dérivés de l'ancien celtique[4], et des langues orientales, qu'ils ont entièrement négligés. M. de Théis a puisé dans ces sources, et c'est ce qui distingue particulièrement l'ouvrage dont nous rendons compte.

Il Signor de Théis, autore del Glossario che l'Assemblea ha incaricato noi - i Signori de Jussieu, Haüy e me, Desfontaines - di esaminare, si è proposto di fornire in quest'opera la spiegazione dei termini impiegati nel linguaggio botanico, con lo scopo di renderli più facili da ricordare. In effetti la memoria dimentica e anche respinge le cose che la mente non capisce, mentre conserva con facilità quelle che presentano un significato chiaro e preciso. Numerosi botanici avevano già avvertito l'importanza di questa verità; ma, nel fornire l'etimologia dei nomi di cui la scienza si è servita, essi si sono limitati a spiegare quelli che provengono dalla lingua greca e latina, mentre c'è un numero elevato di termini derivati dall'antica lingua celtica e dalle lingue orientali che essi hanno completamente trascurato. Il Signor de Théis ha attinto a queste fonti ed è ciò che distingue in modo particolare l'opera di cui rendiamo conto.

Les noms des plantes peuvent se diviser en quatre classes, savoir: 1.° les noms anciens; 2.° les noms modernes imités des anciens; 3.° les noms patronimiques; 4.° enfin, les noms étrangers.

I nomi delle piante possono dividersi in quattro classi, cioè: 1 - i nomi antichi, 2 - i nomi moderni imitati da quelli antichi, 3 - i nomi patronimici, infine 4 - i nomi stranieri.

Les noms anciens, pris dans les auteurs grecs et latins, se sont conservés d'âge en âge; et, dans les diverses révolutions que la Botanique a éprouvées, on ne les a jamais changés, parce qu'ils sont précis, élégans, sonores, et qu'ils offrent presque toujours à l'esprit un sens bien déterminé; et lors même que les botanistes modernes n'ont pu reconnoître exactement certaines plantes désignées dans les ouvrages de Théophraste*, Dioscorides* et Pline*, ils ont encore souvent conservé ces noms, en les donnant à autres espèces qui justifient du moins, par quelque analogie, l'application qu'ils en ont faite.

I nomi antichi, ricavati dagli autori greci e latini, si sono conservati da un'epoca all'altra e, nelle diverse rivoluzioni che la botanica ha sperimentato, non li si è mai cambiati, perché essi sono precisi, eleganti, musicali, e quasi sempre offrono allo spirito un significato ben determinato; e quand'anche i botanici moderni non hanno potuto riconoscere con esattezza certe piante indicate nelle opere di Teofrasto, Dioscoride e Plinio, spesso essi hanno conservato ancora questi nomi attribuendoli ad altre specie che attraverso qualche analogia giustificano per lo meno l'applicazione che ne hanno fatta.

Les noms modernes, imités des anciens, et tirés des langues grecque et latine, ont une origine certaine, mais il est rare qu'ils soient aussi harmonieux que les anciens.

I nomi moderni, imitati da quelli antichi e derivati dalla lingua greca e latina, hanno un'origine certa, ma è raro che siano tanto armoniosi quanto quelli antichi.

Les noms patronimiques remontent jusq'à la plus haute antiquité. Hercule*, Chiron*, Achille*, découvrirent aux hommes les vertus médicinales de plusieurs végétaux, et, en mémoire d'un tel bienfait, on donna leurs noms à des plantes; mais cet honneur ne fut jamais prodigué, et les Romains ne l'accordèrent à personne. Matthiole* renouvela cet ancien usage en faveur de Cortusus*, son ami, et, depuis, ceux qui contribuèrent au progrès de la Botanique, en furent recompensés de la même manière. Mais, dans ces temps modernes, on a trop abusé de cette distinction flatteuse; elle doit être réservée à ceux qui ont reculé les limites de la science, par leurs travaux, ou à quelques hommes puissans qui l'ont encouragée et favorisée par leur crédit. Les noms d'hommes donnés à des plantes, sont aujourd'hui si multipliés, et ces noms sont quelquefois si peu connus, qu'il est souvent très-difficile d'en retrouver l'origine.

I nomi patronimici risalgono fino alla più alta antichità. Ercole, Chirone, Achille, rivelarono agli uomini le virtù medicinali di numerosi vegetali e, in memoria di un tale beneficio, si attribuì il loro nome a delle piante; ma questo onore non fu mai concesso con prodigalità e i Romani non lo concessero a nessuno. Mattioli. rinnovò questa antica usanza in favore di Giacomo Antonio Cortusi, suo amico, e, da allora, coloro che contribuirono al progresso della Botanica, ne furono ricompensati nello stesso modo. Ma, in questi tempi moderni, si è troppo abusato di questa onorificenza adulatoria; essa deve essere riservata a coloro che con i loro lavori hanno fatto regredire i limiti della scienza, oppure ad alcuni uomini potenti che con il loro credito l'hanno incoraggiata e favorita. Oggi i nomi di uomini attribuiti a delle piante si sono talmente moltiplicati, e talora questi nomi sono così poco conosciuti, che spesso è assai difficile reperirne l'origine.

Parmi les noms étrangers que les plantes ont reçus, il faut distinguer ceux qui viennent des langues orientales. Les sciences, et la Botanique en particulier, en ont emprunté un si grand nombre de l'arabe, qu'ils méritent une attention particulière; mais, comme les divers peuples de l'Europe les ont exprimés par des signes différens, suivant leur propre prononciation, ces noms ont beaucoup varié. L'auteur a jugé convenable d'y joindre le texte en caractères originaux, afin qu'on puisse reconnaître la vraie source d'où ils sont sortis, et toutes les modifications qu'ils on éprouvées.

Tra i nomi stranieri che le piante hanno ricevuto bisogna distinguere quelli che derivano dalle lingue orientali. Le scienze, e in particolare la Botanica, ne hanno acquisito dall'arabo un numero così grande  da meritare un'attenzione particolare; ma, siccome i diversi popoli dell'Europa li hanno espressi con caratteri differenti seguendo la loro personale pronuncia, questi nomi si sono molto modificati. L'autore ha giudicato conveniente aggiungervi il testo in caratteri originali affinché si possa riconoscere la vera sorgente da cui sono usciti e tutte le modificazioni che hanno subito.

Les autres noms étrangers, introduits par les voyageurs, et souvent dénaturés par des terminaisons latines, ont imprimé à la science un aspect rude et sauvage, en même temps qu'ils sont devenus étrangers à leur propre pays. M. de Théis les a ramenés à leur origine primitive, et il s'est aussi appliqué à donner l'explication des noms spécifiques, toutes les fois qu'ils présentent un sens obscur et difficile. Enfin, il a recherché l'étymologie des noms vulgaires, soit en français, soit en d'autres langues modernes, parce qu'ils mènent souvent à la connaissance du nom technique. Dans les divers changemens que les langues de l'Europe ont éprouvés, on retrouve, presque toujours, des élèmens qui les ramènent à leur origine.

Gli altri nomi stranieri introdotti dai viaggiatori, e spesso snaturati con terminazioni latine, hanno impresso alla scienza un aspetto rude e selvaggio, essendo al tempo stesso diventati stranieri per i loro paesi d'origine. Il Signor de Théis li ha ricondotti alla loro origine primitiva ed egli si è pure dedicato a fornire la spiegazione dei nomi specifici tutte le volte che essi presentano un significato oscuro e difficile. Infine, egli ha ricercato l'etimologia dei nomi volgari, sia in francese che in altre lingue moderne, poiché sovente essi conducono alla comprensione del nome tecnico. Nei diversi cambiamenti che le lingue europee hanno subito, quasi sempre si rinvengono degli elementi che le riconducono alla loro origine.

L'ouvrage de M. de Théis, n'étant pas susceptible d'analyse, nous nous bornerons {a} <à> en citer quelques exemples; ils serviront à faire connoître la marche qu'il a suivi, et le mérite de son travail.

L'opera del Signor de Théis, non essendo suscettibile a un'analisi, ci limiteremo a citarne alcuni esempi; essi serviranno a far conoscere il percorso che ha seguito e il pregio del suo lavoro.

Quercus, dit M. de Théis, vient du mot celtique ques, beau; cuez, arbre; c'est-à-dire, le bel arbre, l'arbre par excellence. Ce mot n'étoit qu'une simple épithète que les Celtes* donnoient à cet arbre, parce qu'il produisoit le gui* sacré, objet de leur vénération; il avoit d'ailleurs son nom particulier. En leur langue, ils l'appeloient derw. Du mot derw, les Celtes ont fait druïdes, prêtres du chêne. La ville de Dreux[5] en tire aussi le nom. César* dit, en propres termes, que le grand collège des Druïdes[6] étoit vers les confins du pays Chartrain, précisément où est Dreux[7]. C'est de ce même mot derw, que les Grecs ont fait δρῦς, chêne, et par suite δρυάδες et  ἁμαδρυάδες[8], Divinités du chêne. Il paroît même, que l'idée d'attacher des Divinités aux chênes, étoit, parmi les Grecs, un reste de la religion des Celtes, leurs ancêtres. C'est encore par une suite naturelle de cette idée, qu'en mythologie le chêne étoit consacré à Jupiter*, comme au premier des dieux. Il en est de même des célèbres oracles rendus par les chênes de Dodone[9]. Dans la langue d'Ossian*, le chêne est encore nommé darach, toujours dérivé de derw.

Il Signor de Théis dice che Quercus viene dalla parola celtica ques, bello; cuez, albero; cioè, l'albero bello, l'albero per eccellenza. Questo termine era un semplice epiteto che i Celti attribuivano a quest'albero in quanto produceva il sacro vischio, oggetto della loro venerazione; d'altronde aveva il suo nome particolare. Nella loro lingua lo chiamavano derw. Dalla parola derw i Celti hanno creato druidi, sacerdoti della quercia. Anche la città di Dreux ne trae il nome. Giulio Cesare dice, con termini suoi, che il grande collegio dei Druidi era verso i confini della regione di Chartres, precisamente dove si trova Dreux. È da questa stessa parola derw che i Greci hanno creato drûs, quercia, e pertanto dryádes e hamadryádes, divinità della quercia. Sembra anche che l'idea di associare delle divinità alle querce era, tra i Greci, un residuo della religione dei Celti, loro antenati. È pure per una conseguenza naturale di questa idea che in mitologia la quercia era sacra a Giove, essendo il primo degli dei. Parimenti, esistono dei celebri oracoli resi dalle querce di Dodona. Nella lingua di Ossian la quercia è ancora detta darach, sempre derivata da derw.

Isatis[10] vient du grec ἰσάζω, je rends uni, je rends égal. Cette plante passoit pour détruire, par simple application, toutes les irrégularités de la peau. Anciennement on la nommoit glastum[11], du celtique glas, bleu. Elle donne une belle couleur bleu dont les Celtes se servoient pour se peindre le corps, comme le font encore aujourd'hui plusieurs insulaires des mers du sud et habitans d'autres pays. C'est de cet usage que les peuples de la Grande-Bretagne ont tiré leur nom, britho, peindre, en langue celtique.

Isatis deriva dal greco isázø, io rendo uniforme, io rendo uguale. Questa pianta era considerata capace di distruggere, per semplice applicazione, tutte le irregolarità della pelle. Nei tempi antichi in latino la si denominava glastum, dal celtico glas, blu. Essa fornisce un bel colore blu di cui i Celti si servivano per dipingersi il corpo, come fanno ancora oggi numerosi abitanti delle isole dei mari del sud e gli abitanti di altri paesi. È da questa pratica che i popoli della Gran Bretagna hanno dedotto il loro nome, britho, dipingere in lingua celtica.

L'auteur a aussi relevé quelques erreurs échappés à Linnaeus et autres, dans l'étymologie de mots tirés du grec. Linnaeus* fait dériver, par exemple, le mot eranthemum de ἔρα, terre, et ἄνθος, fleur. Pline dit positivement, lib. 22, cap. 21[12]: l'anthemis est aussi appelée eranthemum, parce qu'elle fleurit au printemps. Ce mot vient de ἔαρ, printemps, et de  ἄνθος, fleur.

L'autore ha pure rilevato alcuni errori sfuggiti a Linneo e altri errori nell'etimologia delle parole derivate dal greco. Per esempio Linneo fa derivare il termine eranthemum da éra, terra, e ánthos, fiore. Plinio nel libro XXII capitolo 21 dice in modo positivo: l'anthemis è anche chiamata eranthemum perché fiorisce in primavera. Questo termine proviene da éar, primavera, e da ánthos, fiore.

Canna, a peu changé dans la plupart des langues de l'Europe; il vient du celtique can ou cana, roseau, nommé ainsi de cana, lac, lieu aquatique. De là, canal, canot, canneberge, qui, tous distinguent des choses ayant rapport à l'eau. L'ancien nom de cana, pour distinguer un roseau, a été donné au balisier; ce dernier nom vient de l'espagnol, balija, enveloppe, à cause de l'usage auquel on emploie ses feuilles en Amérique. Cannabis[13] vient encore du même mot celtique can, et de dab, qui signifie petit.

Canna è cambiata poco nella maggior parte delle lingue d'Europa; essa deriva dal celtico can o cana, canna, così chiamata da cana, lago, luogo acquatico. Da cana derivano canale, canotto, canneberge - mirtillo palustre (Vaccinium oxycoccus), tutte parole che identificano delle cose che hanno rapporto con l'acqua. L'antico nome di cana, per identificare una canna, è stato dato alla canna indica - Canna indica, detta balisier in francese; questa parola viene dallo spagnolo balija, involucro, a causa dell'uso che in America si fa delle sue foglie. Anche Cannabis - la canapa - viene dalla stessa parola celtica can, e da dab che significa piccolo.

Chironia vient de Chiron*, l'un des premiers inventeurs de la médecine, de la Botanique, et surtout de la chirurgie. Il étoit fils de Saturne*, c'est-à-dire, fils du Temps et de l'Expérience{,}<.> Il naquit en Thessalie, parmi les hommes appelés Centaures. Plusieurs plantes dont il apprit l'usage aux hommes, furent appelées chironia ou centaurea en son souvenir; et pour exprimer son habileté, les Grecs nommoient ulcères chironiens, ceux qui, par leur ténacité, demandoient un médecin aussi habile que Chiron. Son nom vient de χείρ, la main; et il exprime son adresse en chirurgie dont l'étymologie est précisément la même.

Chironia deriva da Chirone, uno dei primi inventori della medicina, della Botanica e soprattutto della chirurgia. Era figlio di Saturno, cioè, figlio del tempo e dell'esperienza. Nacque in Tessaglia tra gli uomini chiamati Centauri. Molte piante, delle quali insegnò l'uso agli uomini, furono chiamate chironia o centaurea in suo ricordo, e per esprimere la sua abilità i Greci chiamavano ulcere chironiane quelle che per la loro tenacità richiedevano un medico abile come Chirone. Il suo nome deriva da cheír, la mano, ed esprime la sua abilità in chirurgia la cui etimologia è precisamente la stessa.

Ces exemples, auxquels nous pourrions en ajouter plusieurs autres non moins intéressans, suffisent pour donner une idée de l'ouvrage de M. de Théis. La plupart des articles sont accompagnés de notes historique et piquantes qui, en instruisant, contribuent à fixer les noms dans la mémoire. Les étymologies grecques et latines sont très-exactes, et, d'après cela, nous avons tout lieu de croire que celles que l'auteur a prises dans les autres langues qui nous sont étrangères, le sont également.

Questi esempi, ai quali potremmo aggiungerne molti altri non meno interessanti, sono sufficienti per fornire un'idea dell'opera del Signor de Théis. La maggior parte degli articoli sono accompagnati da note storiche e argute che, istruendo, contribuiscono a fissare i nomi nella memoria. Le etimologie greche e latine sono molto esatte e in base a ciò abbiamo pieno motivo per credere che lo sono ugualmente quelle che l'autore ha dedotto dalle altre lingue che per noi sono straniere.

Nous pensons que cet ouvrage, très-digne d'éloges, sera utile à ceux qui se livrent à l'étude de la Botanique, nous désirons que M. de Théis le livre promptement au public, et nous ne doutons pas qu'il n'en soit très-favorablement accueilli.

Noi pensiamo che quest'opera, molto degna di elogi, sarà utile a coloro che si dedicano allo studio della botanica; noi desideriamo che il Signor de Théis la consegni prontamente al pubblico e non dubitiamo che venga da esso accolto in modo assai favorevole.

Et ont signé, MM. Jussieu, Haüy et Desfontaines. L'assemblée en adopte les conclusions. Pour copie conforme, Signé, Thouin, secrétaire. Enregistré le 27 pluviôse an 13, page 191.

E hanno firmato i Signori Jussieu, Haüy e Desfontaines. L'assemblea ne adotta le conclusioni. Per copia conforme, firmato Thouin, segretario. Registrato il 27 del mese piovoso dell'anno XIII, pagina 191.



[1] Il mese piovoso (pluviôse in francese) era il quinto mese del calendario rivoluzionario francese utilizzato in Francia dal 24 ottobre 1793 al 1º gennaio 1806 (e poi durante la Comune di Parigi nel 1871) e corrispondeva (a seconda dell'anno) al periodo compreso tra il 20/22 gennaio e il 18/20 febbraio nel calendario gregoriano. Era il secondo dei mois d'hiver (mesi d'inverno); seguiva nevoso e precedeva ventoso. Il mese di piovoso deve la sua etimologia "alle piogge che cadono in genere più copiosamente da gennaio a febbraio", secondo i termini del rapporto presentato alla Convenzione Nazionale il 3 brumaio anno II (24 ottobre 1793) da Fabre d'Églantine, in nome della "commissione incaricata della stesura del calendario". Il decreto del 4 frimaio anno II (24 novembre 1793) stabilì l'ortografia francese della parola in pluviose, ma nella storiografia è invalso l'uso dell'accento circonflesso, che contraddistingue anche oggi la variante più diffusa. Come tutti i mesi del calendario repubblicano francese, il mese di piovoso era composto da 30 giorni e suddiviso in tre decadi. Ogni giorno aveva un nome proprio, tratto dal nome di una pianta, tranne il quinto (quintidì) e decimo (decadì) giorno di ogni decade, che avevano rispettivamente il nome di un animale e quello di un oggetto per l'agricoltura.

[2] Probabilmente si tratta di René Just Haüy (Saint-Just-en-Chaussée, 28 febbraio 1743 – Parigi, 3 giugno 1822): è stato un mineralogista e religioso francese, considerato tra i fondatori della cristallografia moderna. Fratello di Valentin Haüy, fondatore del primo istituto scolastico francese per ciechi, Haüy fece i suoi studi giovanili al Collège de Navarre e al Collège de Leimone. Maturata la vocazione religiosa, fu ordinato sacerdote e, negli anni successivi, venne nominato abate onorario della cattedrale di Notre-Dame. L'interesse di Haüy per le scienze naturali e le scienze della terra fu rivolto inizialmente verso la botanica, ma ben presto si appassionò allo studio delle caratteristiche geometriche dei cristalli e di alcune loro proprietà fisiche come la piroelettricità. Tra i maggiori contributi di Haüy alla cristallografia, viene ricordata la formulazione della legge cristallografica omonima, l'intuizione che la sfaldatura dei minerali fosse la dimostrazione di un ordine geometrico interno, e la teoria della molecola integrante - elaborata per spiegare la legge della costanza dell'angolo diedro e la succitata legge di Haüy - secondo la quale ogni cristallo era costituito dalla ripetizione di un parallelepipedo elementare submicroscopico che ne manteneva le stesse caratteristiche geometriche. La teoria della molecola integrante, seppure parzialmente errata, avrebbe fornito al suo allievo Gabriel Delafosse, nel 1840, la base deduttiva per il concetto di cella elementare, il dominio fondamentale del reticolo di traslazione (formulato compiutamente, nel 1845, come reticolo di Bravais) in cui può essere idealizzato il reticolo cristallino, la cui esistenza fu dimostrata, nel secondo decennio del XX secolo, sulla base degli esperimenti sulla diffrazione dei raggi X da parte dei cristalli, effettuati (e variamente interpretati) da Laue, Bragg (padre e figlio) e Ewald. Nel 1793, Haüy determinò, assieme ad Antoine Lavoisier, il valore della nuova unità di massa del sistema metrico, che avrebbe preso il nome di chilogrammo, su incarico della Commissione dei pesi e delle misure dell'Accademia delle scienze francese, di cui era entrato a far parte nel 1783. Titolare di una cattedra alla Faculté des arts (facoltà delle arti) della Sorbonne, insegnò mineralogia al Muséum national d'histoire naturelle dal 1802 al 1822. Morì nel 1822 e fu sepolto nel cimitero di Père Lachaise di Parigi.

[3] Probabilmente si tratta di René Louiche Desfontaines (Tremblay, 14 febbraio 1750 – Parigi, 16 novembre 1831) che è stato un botanico francese. Completati gli studi di medicina, René Desfontaines studiò storia naturale sotto la direzione di Bernard de Jussieu. Pubblicò diversi lavori di botanica che gli valsero, il 2 marzo 1783, l'ammissione all'Académie française, di cui successivamente diventerà presidente (1804-1805). Fu al tempo stesso membro dell'Académie de médecine. Grazie al sostegno di Louis-Guillaume Le Monnier (1717-1799), poté iniziare una spedizione scientifica in Nordafrica, dove rimase per due anni; ne ritornò con un considerevole erbario e numerosi oggetti legati alla storia naturale. Fece il rapporto del suo viaggio nella sua opera Flore atlantique (1798). Desfontaines successe a Le Monnier sulla cattedra di botanica del Jardin du roi dove favorì gli studi di fisiologia vegetale. Pubblicò numerose opere botaniche tra le quali Cours élémentaire (1796), Tableau de l'école botanique du Muséum d'histoire naturelle (1804) e Histoire des arbres et des arbustes (1809). Le sue lezioni erano molto frequentate e radunavano tra le 500 e 600 persone, e numerose personalità, tra le quali Jean-Jacques Rousseau (1712-1778). Passò il difficile periodo della Rivoluzione senza particolari problemi e non esitò a intervenire per salvare dei botanici, come Louis Ramond (1755-1827) o Charles Louis L'Héritier de Brutelle (1746-1800). Divenuto cieco al termine della sua vita, si faceva condurre nelle serre del Muséum tentando di riconoscere le piante al tatto.

[4] Le lingue celtiche sono idiomi che derivano dal proto-celtico, o celtico comune, una branca della grande famiglia linguistica indoeuropea. Durante il I millennio aC queste venivano parlate in tutta l'Europa, dal Golfo di Guascogna al Mare del Nord, lungo il Reno e il Danubio fino al Mar Nero e la penisola anatolica settentrionale (Galazia). Oggi le lingue celtiche sono limitate a poche zone ristrette in Gran Bretagna, nell'Isola di Man, in Irlanda, in Patagonia, e in Bretagna in Francia. Il proto-celtico si divide apparentemente in quattro sub-famiglie: 1) Il gallico e i suoi parenti più stretti, il lepontico, il norico e il galato. Queste lingue venivano parlate in un vasto spazio che andava dalla Francia fino alla Turchia, dal Belgio fino all'Italia settentrionale. 2) Il celtiberico, anticamente parlato nella penisola iberica, ovvero nell'area del Portogallo centro-meridionale, in Galizia, nelle Asturie, in Cantabria, in Aragona e León in Spagna. 3) Il goidelico, che include l'irlandese, il gaelico scozzese e il mannese. 4) Il brittonico che include il gallese, il bretone, il cornico, il cumbrico, l'ipotetico ivernico e forse il pitto. Alcuni studiosi distinguono un celtico continentale da un celtico insulare, argomentando che le differenze tra le lingue goideliche e quelle brittoniche si sono originate dopo la separazione fra lingue continentali e insulari. Altri studiosi distinguono invece un celtico-Q da un celtico-P, a seconda dello sviluppo della consonante indoeuropea kw. La lingua bretone è brittonica, non gallica. Quando gli anglo-sassoni si trasferirono in Gran Bretagna, alcuni dei nativi gallesi (welsh da una parola germanica che designa gli "stranieri") attraversarono la Manica e si stabilirono in Bretagna. Quest'ultimi portarono con sé la loro lingua madre che diventò in seguito il bretone, che rimane ancora oggi parzialmente intelligibile con il gallese moderno e il cornico. La distinzione del celtico in queste quattro sub-famiglie, probabilmente accadde attorno al 1000 aC. I primi Celti* sono comunemente associati alla cultura dei campi di urne, alla cultura di Hallstatt e alla cultura di La Tène.

[5] Dreux è un comune francese di 31.849 abitanti (2012) situato nel dipartimento dell'Eure-et-Loir nella regione del Centro. Diede i natali al botanico Jean-Louis-Auguste Loiseleur Deslongchamps (1774-1849). I suoi abitanti si chiamano Drouais o Durocasses.

[6] Druido denota l'appartenente alla classe dei sacerdoti della religione dei Celti, attraverso buona parte dell'Europa centrale e nelle isole britanniche. I Druidi costituivano l'elemento unificante e i depositari della cultura del popolo celtico, peraltro così disgregato e discorde sul piano politico. Le pratiche druidiche erano parte della cultura di tutte quelle popolazioni chiamate Keltoi e Galatai dai Greci e Celtae e Galli dai Romani. I Druidi formavano una specie di casta e per questo furono assimilati ai Brahmani dell'India. Vi sono altre analogie: come i Brahmani, i Druidi, oltre a esplicare incombenze liturgiche, erano i depositari della sapienza tradizionale e pertanto accudivano all'educazione dei giovani. I Druidi riconoscevano una specie di capo supremo, eletto di volta in volta. Esistevano luoghi sacri destinati alle loro riunioni e qui essi esercitavano anche la funzione giudiziaria di arbitri delle controversie. Erano esentati dalla guerra e dal pagamento di tributi. Erano sottoposti a un lungo ciclo d'istruzione, durante il quale imparavano a memoria un gran numero di versi contenenti la sapienza tradizionale. Il druidismo, sopravvissuto per molto tempo alla dominazione romana, fu abolito dall'imperatore Claudio.

[7] Dreux (alla periferia nord del dipartimento di Eure-et-Loir) e Chartres (posta a sud e capoluogo del dipartimento di Eure-et-Loir) distano 33 km in linea d'aria.

[8] Drìade: dal greco Dryás-ádos, da drys, quercia. Nella mitologia greca, ninfa delle foreste: le Driadi godevano dell'immortalità e vivevano appartate, lontane dai festosi corteggi delle varie divinità. - Amadrìade: dal greco hamadryás-ádos, composto da háma, insieme, e drys, albero, quercia. Nell'antica religione greca erano le ninfe localizzate nelle querce. Si credeva che ogni quercia fosse animata da un'amadriade, la quale aveva poteri divini, ma moriva insieme con la quercia che la ospitava.

[9] Nella città di Dodona situata nell'Epiro, in Grecia nord-occidentale, si trovava un oracolo dedicato a due divinità pelasgiche, Zeus, il dio del fulmine re dell'Olimpo, e la Dea Madre, identificata con Dione (mentre in altri luoghi era associata a Rea o Gaia). Secondo quanto riportato dallo storico del V secolo Erodoto, Dodona fu il più antico oracolo di tutta la Grecia, datandolo in epoca pre-ellenica, forse addirittura risalente al II millennio aC. I sacerdoti e le sacerdotesse interpretavano il fruscio delle foglie di quercia (o di faggio) per predire il futuro e assicurare la benevolenza delle divinità.

[10] La Isatis tinctoria L., altrimenti conosciuta con il termine di guado o gualdo o glasto, è una pianta della famiglia delle Brassicaceae (o Cruciferae) con ciclo a scansione biennale, caratteristica delle zone submontane. È alta circa 60 cm, con fusto ramoso e piccoli fiori gialli, in ampi corimbi; i frutti sono silique alate. Dalle foglie e dai fusti si ottiene una sostanza colorante azzurra, usata in tintoria.

[11] Plinio Naturalis historia XXII 2: Equidem et formae gratia ritusque perpetui in corporibus suis aliquas exterarum gentium uti herbis quibusdam adverto animo. Inlinunt certe aliis aliae faciem in populis barbarorum feminae; maresque etiam apud Dacos et Sarmatas corpora sua inscribunt. Simili plantagini — glastum in Gallia vocatur — Britannorum coniuges nurusque toto corpore oblitae quibusdam in sacris nudae incedunt, Aethiopum colorem imitantes.

[12] Plinio Naturalis historia XXII 53: Anthemis magnis laudibus celebratur ab Asclepiade. Aliqui leucanthemida vocant, alii leucanthemum, alii eranthemida, quoniam vere floreat; alii chamaemelon, quoniam odorem mali habeat. Nonnulli melanthion vocant. § Allora, se Linneo ha sbagliato, il pliniano eranthemida dovrebbe suonare ear<a>nthemida!!!

[13] La canapa (Cannabis, L. 1753) appartiene alla famiglia delle Cannabaceae, dette anche Cannabinacee, ordine delle Urticales. Richard Evans Schultes (1970) divide il genere in tre specie: 1 Cannabis sativa – 2 Cannabis indica – 3 Cannabis ruderalis.