Traité des oiseaux de basse-cour
d’agrément et de produit
1891
Alphonse Gobin (1828-1893)

Trattato sugli animali da cortile
di gradimento e di prodotto
1891
di Alphonse Gobin (1828-1893)
Professore di zootecnia, di zoologia e di agricoltura

Trascrizione e traduzione di Elio Corti
2015

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CAPITOLO I
Sezione 19

CHAPITRE I – LE COQ ET LA POULE

CAPITOLO I IL GALLO E LA GALLINA

[257] § 19. – MALADIES DES POULES.

§ 19 – MALATTIE DELLE GALLINE

Nous répéterons, à propos de l’espèce galline, ce que nous avons dit ailleurs pour les pigeons, savoir: que le plus souvent il est préférable de tuer et manger ou vendre l’animal que l’on soupçonne de maladie, ou [258] qui vient d’être atteint par un accident. Il ne faut pas perdre de vue que plusieurs de ces maladies sont contagieuses, et, dans ce cas surtout, il est indispensable à indiquer de couper le mal dans sa racine. Nous nous bornerons ici à indiquer les maladies les plus fréquentes, et à indiquer les remèdes à la fois les plus simples et les plus certains.

Ripeteremo, a proposito delle galline, ciò che abbiamo detto altrove per i piccioni, cioè: che spesso è preferibile uccidere e mangiare o vendere l'animale che si sospetta essere ammalato, o che è stato appena colpito da un incidente. Non bisogna perdere di vista che parecchie di queste malattie sono contagiose, e sopratutto in questo caso è indispensabile indicare di recidere il male alla sua radice. Ci limiteremo qui a indicare le malattie più frequenti e a indicare i rimedi al tempo stesso più semplici e più sicuri.

A. Petite chirurgie. L’Éjointage. ― Tous nos oiseaux, domestiques même, ont conservé plus ou moins la faculté de voler, et souvent le désir de l’indépendance et de la liberté reparaît chez eux. Les poules elles-mêmes, renfermées dans une basse-cour, spontanément ou pour fuir un chien, simplement effrayées par l’entrée d’un étranger, s’envolent par-dessus les clôtures et s’en vont courir les champs. Bien mieux encore, les faisans lâchés dans un parc et qui s’en évadent pour aller s’offrir en victimes aux braconniers; les canards de nos basses-cours qui courent se joindre aux triangles de leurs collègues sauvages, et tous ces oiseaux d’agrément que nous tentons de faire concourir à l’ornement de nos pièces d’eau et de nos bosquets.

A. Piccola chirurgia. La resezione delle ali. Tutti i nostri uccelli, anche domestici, hanno conservato più o meno la facoltà di volare, e spesso in essi riappare il desiderio di indipendenza e libertà. Anche le galline, chiuse in un cortile, spontaneamente o per fuggire da un cane, semplicemente spaventate dall'entrata di uno straniero, volano via al di sopra delle chiusure e se ne vanno a gironzolare nei campi. Ancora di più, i fagiani lasciati liberi in un parco e che se ne fuggono per andare a offrirsi come vittime ai bracconieri; le anatre dei nostri cortili che corrono a unirsi ai triangoli dei loro colleghi selvatici, e tutti quegli uccelli di attrattiva che tentiamo di far partecipare all'ornamento dei nostri specchi d’acqua e dei nostri boschetti.

L’oiseau ne peut voler dans l’air qu’à la condition d’y prendre sur ses deux ailes un point d’appui bien équilibré. Si l’une des ailes a été rognée en longueur, si un certain nombre de plumes voisines les unes des autres vient à manquer, il n’y a plus équilibre, il ne peut plus y avoir vol. Autrefois, on se contentait de rogner dans leur longueur tout ou partie des plumes de l’une des ailes; le but était atteint, mais momentanément; [259] les plumes repoussaient, et si l’on ne recommençait l’opération en temps opportun, le prisonnier sur parole s’évadait; d’un autre côté, l’amputation d’une partie des plumes rendait l’oiseau disgracieux et modifiait désagréablement son port. Tout au moins ne faudrait-il pas, comme nous l’avons si souvent vu faire dans les basses-cours, couper également les plumes des deux ailes: la faculté de sauter et de voler serait ainsi limitée, mais non interdite.

L'uccello può volare nell'aria solo a patto di trovare sulle sue due ali un punto d’appoggio molto equilibrato. Se una delle ali è stata mozzata in lunghezza, se un certo numero di piume vicine le une alle altre viene a mancare, non c'è più equilibrio, non può più esserci il volo. Una volta ci si accontentava di mozzare in lunghezza tutto o parte delle piume di una delle ali; lo scopo era raggiunto, ma momentaneamente; le piume ricrescevano e, se non si ricominciava l'operazione in tempo opportuno, il prigioniero certamente fuggiva; d’altra parte l'amputazione di una parte delle piume rendeva l'uccello sgraziato e modificava sgradevolmente il suo portamento. Perlomeno, come abbiamo visto fare così spesso nei cortili, non bisognerebbe tagliare in ugual misura le piume delle due ali: così la facoltà di saltare e volare sarebbe limitata, ma non interdetta.

Il a fallu chercher d’autres moyens de rendre le vol impossible, soit définitivement, soit temporairement; or, ces moyens sont actuellement assez nombreux, et nous allons les passer brièvement en revue. Mais pour cela, il nous faut indiquer l’anatomie de l’aile elle-même (fig. 73).

È stato necessario cercare altri mezzi per rendere il volo impossibile, sia definitivamente, sia temporaneamente; ora, questi mezzi sono attualmente abbastanza numerosi, e noi li passiamo brevemente in rassegna. Ma per fare ciò ci occorre indicare l'anatomia dell'ala (fig. 73).

L’aile de l’oiseau, analogue au membre antérieur des mammifères, comprend comme lui quatre régions: l’épaule, le bras, l’avant-bras et la main. L’épaule est composée de la réunion de trois os: l’omoplate, la clavicule et l’os coracoïdien. Le bras, d’un seul os, l’humérus; l’avant-bras, de deux, le radius et le cubitus; enfin la main se compose de huit os, savoir: deux pour le carpe (radial et cubital), deux pour le métacarpe, le pouce formé d’une seule phalange styloïde, le doigt médian formé de deux phalanges; enfin le doigt externe, formé d’une seule phalange et accolé intimement à la première phalange du doigt médian.

L'ala dell'uccello, analoga all’arto anteriore dei mammiferi, comprende come lui 4 regioni: spalla, braccio, avambraccio e mano. La spalla è composta dall’unione di 3 ossa: scapola, clavicola e osso coracoide. Il braccio, da un solo osso, l'omero; l'avambraccio, da 2, radio e cubito; infine la mano si compone di 8 ossa, cioè: 2 per il carpo (radiale e cubitale), 2 per il metacarpo, il pollice formato da una sola falange stiloide, il dito medio formato da 2 falangi; infine il dito esterno formato da una sola falange e affiancato intimamente alla prima falange del dito medio.

Les grandes plumes de l’aile, qui prennent une part plus directe et plus énergique au vol, portent le nom de rémiges; on les subdivise en: 1° rémiges bâtardes, courtes et fines, qui garnissent la face antérieure de [260] la main; 2° les rémiges secondaires, qui garnissent la face postérieure de l’avant-bras, et 3° les rémiges primaires, qui constituent l’aileron et garnissent la face postérieure de la main.

Le grandi piume dell'ala, che prendono una parte più diretta e più energica al volo, portano il nome di remiganti; le si suddivide in: 1° remiganti bastarde, corte e fini, che ornano la faccia anteriore della mano; 2° le remiganti secondarie, che ornano la faccia posteriore dell'avambraccio, e 3° le remiganti primarie che costituiscono l'aletta e ornano la faccia posteriore della mano.

M. Ernest Maillard, garde faisandier au château de Merlay-le-Vidame (Eure-et-Loir), a décrit en ces termes le procédé d’éjointage par amputation, qu’il pratique: «Il s’agit d’enlever les rémiges primaires, sans toucher aux rémiges bâtardes, qui sont ménagées pour cacher la plaie et pour la protéger contre les objets qui pourraient la heurter et briser la croûte qui se forme autour des os coupés, en attendant la guérison. Pour cela, on serre l’oiseau doucement entre ses jambes; on déploie l’aile et on saisit le fouet, puis serrant fortement l’avant-bras entre le radius et le cubitus, on passe la lame d’une paire de forts ciseaux bien effilés au-dessous du pouce qu’il faut épargner, et, à un centimètre près de l’articulation, on coupe vivement dans le sens de la ligne blanche, puis, sans retard, on cautérise la plaie avec un morceau de nitrate d’argent. À défaut de nitrate d’argent, on peut cautériser avec un fer rouge, mais ce moyen a le désavantage de former un calus disgracieux.

Il Signor Ernest Maillard, guardia e allevatore di fagiani al castello di Merlay-le-Vidame (Eure-et-Loir), ha descritto in questi termini il procedimento di troncare l’estremità delle ali con l’amputazione che lui pratica: «Si tratta di togliere le remiganti primarie, senza toccare le remiganti bastarde che sono risparmiate per nascondere la piaga e per proteggerla contro gli oggetti che potrebbero urtarla e rompere la crosta che si forma intorno alle ossa tagliate aspettando la guarigione. Perciò si stringe l'uccello con dolcezza tra le gambe; si dispiega l'ala e si afferra la frusta, poi stringendo molto l'avambraccio tra il radio e il cubito si passa la lama di un paio di forti forbici ben affilate sotto il pollice che bisogna risparmiare, e, a 1 cm vicino all'articolazione si taglia vivamente nel senso della linea bianca, poi, senza ritardo, si cauterizza la piaga con un pezzo di nitrato d’argento. In mancanza di nitrato d’argento si può cauterizzare con un ferro rosso, ma questo mezzo ha lo svantaggio di formare un callo sgraziato.

«La cautérisation n’est pas absolument indispensable, et quelques auteurs affirment n’avoir jamais eu d’accident à déplorer, bien qu’ils ne l’aient pas pratiquée. Dans l’un et l’autre cas, il est prudent de surveiller les oiseaux éjointés pendant quelques jours, et les empêcher de frotter l’aile amputée aux parois grillagées ou aux aspérités des murs. Si le sang ne s’arrêtait pas promptement, il faudrait de toute [261] nécessité cautériser; c’est pour se ménager la faculté de cautériser plusieurs fois que l’on éjointe à un centimètre de l’articulation.

«La cauterizzazione non è assolutamente indispensabile e alcuni autori affermano di non aver mai avuto incidenti spiacevoli, sebbene non l'abbiano praticata. Nell’uno e nell'altro caso è prudente sorvegliare durante alcuni giorni gli uccelli cui sono state tagliate le remiganti e impedire loro di strofinare l'ala amputata nelle pareti con rete metallica o contro le asperità dei muri. Se il sangue non si fermasse prontamente, sarebbe estremamente necessario cauterizzare; è per riservarsi la facoltà di cauterizzare parecchie volte che si amputa a 1 cm dall'articolazione.

«Il faut éjointer en septembre, autant que possible, car alors les faisandeaux ont assez de force pour supporter cette opération; plus tard, les oiseaux ont les os plus durs, les tendons plus vigoureux, et l’hémorragie est plus difficile à arrêter. Plus tôt dans la saison, la gangrène, par suite de la chaleur, peut se mettre dans la plaie. Si néanmoins [262] on était obligé d’éjointer au {moins} <mois> de juillet ou au mois d’août, l’opération doit être faite vers le soir, et les sujets éjointés être tenus à l’ombre pendant deux ou trois jours.» (Acclimatation, 28 mai 1876, p. 210.)

«Occorre amputare in settembre, per quanto possibile, perché allora i fagianotti hanno abbastanza forza per sopportare questa operazione; più tardi gli uccelli hanno le ossa più dure, i tendini più forti, e l'emorragia è più difficile da fermare. Più presto di settembre la cancrena, a causa del caldo, può insorgere nella piaga. Se tuttavia si fosse obbligati ad amputare a luglio o ad agosto, l'operazione deve essere fatta verso sera, e i soggetti amputati essere tenuti all'ombra per 2 o 3 giorni.» (Acclimatation, 28 maggio 1876, pag. 210.)

M. Bénion a décrit à son tour la même opération, un peu modifiée, telle qu’il la pratique pour les oiseaux de luxe: «On plume l’aileron dans la moitié qui se rapproche le plus de l’articulation de l’avant-bras; puis, avec un bistouri, on détache cette peau sur une étendue d’un centimètre environ, on la relève en s’aidant du bistouri et d’une pince, ou tout simplement des doigts à défaut de ce dernier instrument; enfin, on tranche l’os avec de forts ciseaux ou un sécateur, au point de réunion antérieure des deux branches du métacarpien. Ceci fait, on éponge la partie mise au vif pendant deux minutes, afin d’absorber le sang épanché et de refouler celui qui est contenu dans les vaisseaux; ensuite, on rabat sur le moignon la peau qu’on unit, soit au moyen de trois points de suture, soit au moyen d’une ligature pure et simple. Il faut, pour cela, se servir de fil ciré qui glisse mieux et ne pourrit pas avant la chute de la partie qui sera éliminée. On remet l’animal en cage ou en liberté. Dans un second mode opératoire, au lieu de trancher l’os, on incise la peau à un demi-centimètre plus haut, on la relève au-dessus de l’articulation du métacarpien avec les phalangiens, et on désunit cette dernière.» (Traité de l’élevage et des maladies des oiseaux de basse-cour. Paris, Asselin, p. 204, 205.)

Il Signor Bénion ha descritto a sua volta la stessa operazione, un po’ modificata, come lui la pratica agli uccelli di lusso: «Si spiuma l'ala nella metà che è più vicina all'articolazione dell'avambraccio; poi, con un bisturi, si stacca questa pelle su una superficie di circa 1 cm, la si alza aiutandosi col bisturi e con una pinza, o semplicemente con le dita in mancanza di quest’ultimo strumento; infine, si taglia l'osso con forti forbici o con cesoie nel punto di unione anteriore dei due rami del carpometacarpo. Fatto ciò, con la spugna si pulisce per 2 minuti la parte messa al vivo per assorbire il sangue stravasato e rimuovere quello che è contenuto nei vasi sanguigni; poi, si ripiega sul moncone la pelle che viene unita o per mezzo di 3 punti di sutura, o per mezzo di una allacciatura pura e semplice. Per fare ciò occorre servirsi di filo cerato che scorre meglio e non marcisce prima della caduta della parte che sarà eliminata. Si rimette l'animale in gabbia o in libertà. In una seconda modalità operatoria invece di troncare l'osso si incide la pelle a un mezzo centimetro più in alto, la si rialza al di sopra dell'articolazione del metacarpo con le falangi e si disgiunge quest’ultima.» (Traité de l’élevage et des maladies des oiseaux de basse-cour. Paris, Asselin, pag. 204 e 205)

M. Gabriel Rogerou a proposé un procédé qu’il croit tout aussi efficace, mais à la fois moins barbare et [263] moins dangereux: il consisterait à pratiquer simplement, à l’aide d’un bistouri, la section d’un tendon extenseur de l’aile. Reste à savoir si la réunion des deux abouts tendineux ne s’opérerait pas plus ou moins promptement, et s’il ne serait pas préférable d’enlever une fraction, un centimètre par exemple, de la longueur du tendon. (Journal d’acclimatation, 29 août 1880.)

Il Signor Gabriel Rogerou ha proposto un procedimento che crede altrettanto efficace, ma al tempo stesso meno brutale e meno pericoloso: consisterebbe semplicemente nel praticare con l'aiuto di un bisturi la sezione di un tendine estensore dell'ala. Resta da sapere se la riunione delle due estremità tendinee si opererebbe più o meno prontamente, e se non sarebbe preferibile togliere una frazione, per esempio 1 cm, della lunghezza del tendine. (Journal d’acclimatation, 29 agosto 1880)

Un autre mode d’éjointage, ou du moins un procédé analogue, a été pour la première fois appliqué, vers 1876, à l’École vétérinaire de Bruxelles. Il consiste à faire une ligature à l’endroit voulu, avec un cordon de caoutchouc; la circulation est immédiatement interrompue, et vers le quinzième jour la partie isolée et déjà desséchée se détache d’elle-même, sans que l’oiseau paraisse en souffrir. Ce procédé, plusieurs fois appliqué à des faisans Amherst, pourrait tout aussi bien l’être à des oiseaux plus forts, grues, flamants, marabouts, etc., sur lesquels on hésite parfois à pratiquer l’amputation. (Van der Smickt.)

Un altro modo di troncare l’estremità delle ali, o perlomeno un procedimento analogo, è stato applicato per la prima volta verso 1876 alla Scuola veterinaria di Bruxelles. Consiste nel fare una legatura, nel punto voluto, con un cordone di gomma; la circolazione è immediatamente interrotta e verso il 15° giorno la parte isolata e già essiccata si stacca da sola senza che l'uccello sembri soffrirne. Questo procedimento, applicato parecchie volte ai fagiani di Lady Amherst, potrebbe benissimo essere applicato a uccelli più forti, gru, fenicotteri, marabù, sui quali talvolta si esita a praticare l'amputazione. (Van der Smickt)

M. Gabriel Rogerou, que nous avons déjà cité, emploie le procédé suivant: «Je prends simplement un fil de fer mince, ou mieux un fil de cuivre; je perce la première penne de l’aile à l’endroit où le tuyau est devenu plein et opaque, c’est-à-dire environ au quart de sa longueur à partir de la base, avec une épingle fine et coulante, afin de ne pas fendre la plume. Par ce petit trou, je passe le fil de fer, je dresse les cinq ou six premières pennes, le mieux possible dans leur ordre naturel; puis je les lie sans trop serrer sept à huit tours, afin que cette ligature soit assez grosse et ne coupe pas les plumes. De cette façon jamais le lien [264] ne coule, ne se détache ou ne pourrit, et l’oiseau, à l’état de repos, n’est nullement défiguré; il semble jouir de ses deux ailes.» (L’Acclimatation, 29 août, 1880, p. 419-420.)

Il Signor Gabriel Rogerou, che abbiamo già citato, impiega il seguente procedimento: «Prendo semplicemente un sottile fil di ferro, o meglio un filo di rame; buco la prima penna dell'ala, là dove il calamo è diventato pieno e opaco, cioè a circa 1/4 della sua lunghezza a partire dalla base, con uno spillo fine e scorrevole, per non fendere la piuma. Attraverso questo piccolo buco passo il fil di ferro, innalzo le prime 5 o 6 penne il meglio possibile nel loro ordine naturale; poi le lego senza troppo stringere con 7 o 8 giri, affinché questa legatura sia abbastanza forte e non tagli le piume. In questo modo il legame non scorre mai, non si stacca o non si guasta, e l'uccello, allo stato di riposo, non è affatto sfigurato; sembra godere delle sue 2 ali.» (L’Acclimatation, 29 agosto 1880, pag. 419-420)

Enfin, au sujet de la communication précédente, M. Voitellier, aviculteur à Mantes (Seine-et-Oise), fit connaître un mode d’entraves qui, sans lui faire subir aucune opération, sert à mettre temporairement ou définitivement un oiseau dans l’impossibilité de voler, en le privant de l’usage de l’une de ses ailes; l’entrave enlevée, le sujet peut reprendre son entière liberté. «Voici, dit-il, en quoi consiste mon entrave: c’est une petite chaînette munie d’un porte-mousqueton et dont la moitié est garnie de peau. Une des extrémités de la chaînette entoure les premières pennes de l’aile. L’autre extrémité se passe autour du bras de l’aile et vient s’attacher dans le porte-mousqueton, qui se trouve ainsi placé dans le milieu. L’oiseau peut remuer l’aile librement, mais il ne peut l’étendre assez pour voler. Quand l’entrave est placée, elle [265] est complètement invisible, et l’oiseau conserve sa structure et son élégance sans être gêné dans ses mouvements. J’applique mon système aux paons, aux canards et aux poules qui ont l’habitude de s’envoler de leur parquet. En une minute, une entrave est placée; elle se retire en un instant, quand on veut rendre la liberté aux captifs.» (L’Acclimatation, 28 novembre 1880, p. 574.)

Infine, a proposito della comunicazione precedente, il Signor Voitellier, avicoltore a Mantes (Seine-et-Oise), fece conoscere una modalità di ostacoli che, senza fargli fare alcuna operazione, serve a mettere temporaneamente o definitivamente un uccello nell'impossibilità di volare, privandolo dell'uso di una delle sue ali; tolto l’ostacolo, il soggetto può riprendere la sua intera libertà. «Ecco, dice, in che cosa consiste il mio ostacolo: è una piccola catenina munita di un porta moschettone e la cui metà è dotata di pelle. Una delle estremità della catenina cinge le prime penne dell'ala. L'altra estremità passa intorno al braccio dell'ala e viene ad attaccarsi nel porta moschettone che si trova così collocato nel mezzo. L'uccello può muovere liberamente l'ala, ma non può estenderla abbastanza per volare. Quando l’ostacolo è posizionato, è completamente invisibile, e l'uccello conserva la sua struttura e la sua eleganza senza essere disturbato nei suoi movimenti. Applico il mio sistema ai pavoni, alle anatre e alle galline che hanno l'abitudine di volare via dal loro recinto. In un minuto un ostacolo è posizionato; lo si ritira in un istante quando si vuole ridare la libertà ai prigionieri.» (L’Acclimatation, 28 novembre 1880, pag. 574)

On voit combien se sont simplifiés et améliorés les procédés anciens d’éjointage, dont nous avons passé sous silence les plus barbares et les moins efficaces.

Si vede quanto si sono semplificati e migliorati i vecchi procedimenti di troncare l’estremità delle ali di cui abbiamo passato sotto silenzio i più barbari e i meno efficaci.

B. Maladies des organes respiratoires. ― La roupie, catarrhe nasal, ou coryza contagieux des gallinacés, est une inflammation plus ou moins vive de la muqueuse nasale. Elle se reconnaît à ce que l’animal devient moins remuant, plus triste, et secoue fréquemment la tête; plus tard, il s’écoule par les narines du pus verdâtre, de mauvaise odeur; la respiration, ainsi gênée, devient ronflante; l’œil s’enflamme à son tour [266] et se trouble au point de devenir opaque; la gorge se gonfle par l’infiltration de la sérosité; la bouche devient pâle et donne aussi un écoulement de pus; l’appétit diminue, puis disparaît, et l’oiseau épuisé meurt dans le marasme. Cette maladie reconnaît pour cause un logement insalubre, les froids humides, les pluies persistantes, en automne ou au printemps, et surtout la contagion. La première indication est donc d’améliorer l’hygiène du poulailler et de séquestrer le malade, que l’on soumet à un régime tonique et fortifiant, à une température sèche et moyennement élevée. La maladie prise au début cède promptement à ces moyens. Non seulement les poules, mais les paons et les canards paraissent y être exposés. Il est à peine besoin de dire que tout poulailler dans lequel la maladie s’est produite doit être désinfecté, ainsi que le mobilier et les ustensiles qui s’y trouvent et y servent.

B. Malattie degli organi respiratori. ― La rupia, catarro nasale, o coriza contagiosa dei gallinacei, è un'infiammazione più o meno intensa della mucosa nasale. Si riconosce dal fatto che l'animale diventa meno irrequieto, più triste, e scuote frequentemente la testa; più tardi dalle narici scola del pus verdastro di cattivo odore; la respirazione, così ostacolata, diventa fragorosa; l’occhio si infiamma a sua volta e si annebbia al punto di diventare opaco; la gola si gonfia per l'infiltrazione della seriosità; la bocca diventa pallida e fornisce anche un scolo di pus; l'appetito diminuisce, poi sparisce, e l'uccello esaurito muore nel marasma. Questa malattia riconosce come causa un alloggio insalubre, i freddi umidi, le piogge continue in autunno o in primavera, e sopratutto il contagio. La prima indicazione è dunque di migliorare l'igiene del pollaio e di sequestrare il malato, che viene sottoposto a un regime tonico e fortificante, a una temperatura secca e discretamente elevata. La malattia colta all’inizio cede prontamente a questi provvedimenti. Non solo le galline, ma anche i pavoni e le anatre sembrano esservi esposti. È appena necessario dire che ogni pollaio in cui la malattia si è verificata deve essere disinfettato, così come il mobilio e gli utensili che vi si trovano e vi sono usati.

Le muguet jaune, croup, chancre, pépie, n’est autre que la diphtérie et consiste dans la production de fausses membranes sur la muqueuse des diverses régions. Elle débute d’ordinaire chez les gallinacés (poules, faisans, dindons) par la langue, qui se recouvre d’une pseudo-membrane blanchâtre et plus ou moins épaisse; on l’appelle alors la pépie. Chez les pigeons, elle consiste en productions de membranes jaunes et granuleuses sur le palais et l’arrière-bouche; on lui donne les noms de chancre ou muguet jaune. Cette maladie, éminemment contagieuse, sévit souvent enzootiquement, et parfois, comme dans la Gironde, en 1854-1855, épizootiquement. Nous avons signalé [267] l’apparition des fausses membranes en plaques de couleur jaune ou blanchâtre, de plus ou moins grande épaisseur, de consistance assez ferme; elles tendent constamment à s’étendre vers le nez, les yeux, les intestins, etc. Il se produit alors par les narines un écoulement séreux et infect; les yeux deviennent enflammés; saillants, larmoyants; des tumeurs apparaissent sur le bord des paupières; chez les granivores le jabot, chez tous les oiseaux le foie, les poumons, les intestins, sont successivement envahis. Après avoir désinfecté le poulailler et les parquets, on séquestre le malade; on enlève les fausses membranes en les grattant avec un cure-oreille ou un pinceau un peu dur, puis on cautérise la plaie, en promenant dessus légèrement un crayon de nitrate d’argent ou en y répandant un peu d’alun calciné en poudre. Les tumeurs de l’œil sont excisées avec un bistouri ou un canif bien tranchant: on incise les noyaux de matière diphtérique, on en vide le contenu avec un cure-oreille, et on les cautérise; on bassine les yeux avec du vin blanc pur; enfin, on donne une fois par jour aux malades, comme à ceux qui sont sous le coup de la contagion, de la poudre antidiphtérique salicylée (une prise du volume d’une prise de tabac par tête et par jour, ou une cuillerée à café rase pour quinze oiseaux, ou une cuillerée à bouche pour cinquante à soixante) mélangée avec la pâtée de farine, de légumes cuits et de verdure hachée. L’usage de la poudre doit être continué durant deux mois au moins. Pour les oiseaux qui ne se nourrissent que de graines, on humecte légèrement celles-ci et on les saupoudre avec [268] le médicament. Pour tous, durant le traitement, la boisson doit consister exclusivement en eau ferrugineuse (1 à 2 grammes de sulfate de fer par litre d’eau). La poudre antidiphtérique, composée d’après la formule de M. le Dr Joannès, se trouve chez M. Lair, pharmacien à Amboise (Indre-et-Loire).

Il mughetto giallo, crup o laringite, ulcera, pipita, altro non è che la difterite, e consiste nella produzione di false membrane sulla mucosa di diverse regioni. Esordisce di solito sulla lingua dei gallinacei (galline, fagiani, tacchini) che si ricopre di una pseudomembrana biancastra e più o meno spessa; lo si chiama allora pipita. Nei piccioni consiste in produzioni di membrane gialle e granulose sul palato e nella parte posteriore della bocca; gli si dà i nomi di ulcera o mughetto giallo. Questa malattia, assai contagiosa, imperversa spesso in modo enzootico, e talvolta epizootico come nella Gironda nel 1854-1855. Abbiamo segnalato la comparsa delle false membrane in placche di colore giallo o biancastro, di spessore più o meno grande, di consistenza abbastanza rigida; tendono costantemente a estendersi verso il naso, gli occhi, gli intestini, ecc. Si produce allora attraverso le narici un scolo sieroso e fetido; gli occhi diventano infiammati; sporgenti, lacrimosi; alcuni tumori compaiono sul bordo delle palpebre; nei granivori il gozzo, in tutti gli uccelli il fegato, i polmoni, gli intestini, sono successivamente invasi. Dopo aver disinfettato il pollaio e i recinti, si sequestra il malato; si tolgono le false membrane grattandole con un pulisciorecchi o un pennello un po’ duro, poi si cauterizza la piaga, facendovi leggermente scorrere sopra una matita di nitrato d’argento o spargendovi un po’ di allume carbonizzato in polvere. I tumori dell’occhio sono asportati con un bisturi o un temperino molto affilato: si incidono i nuclei di materiale difterico, se ne svuota il contenuto con un pulisciorecchi e li si cauterizza; si inumidiscono gli occhi con vino bianco puro; infine si dà una volta al giorno ai malati, così come a quelli che sono a rischio di contagio, della polvere antidifterica salicilata (una dose del volume di una presa di tabacco per ciascuno e al giorno, o un cucchiaio da caffè pieno fino all’orlo per 15 uccelli, o un cucchiaio da tavola per 50 o 60) mescolata con pastone di farina, di legumi cotti e di verdura tritata. L'uso della polvere deve essere continuato per almeno 2 mesi. Per gli uccelli che si nutrono solo di semi, li si inumidisce leggermente e li si cosparge leggermente con il medicinale. Per tutti, durante il trattamento, la bevanda deve consistere esclusivamente in acqua ferruginosa (da 1 a 2 g di solfato di ferro per litro d’acqua). La polvere antidifterica, composta secondo la formula del Signor Dr Joannès, si trova presso il Signor Lair, farmacista ad Amboise (Indre-et-Loire).

Les gapes ou le bâillement sont une bronchite, une trachéite ou une pneumonie vermineuses, causées par l’invasion dans la trachée, les bronches ou les poumons, de diverses espèces d’entozoaires dont la présence enflamme la muqueuse et provoque une hypersécrétion de mucus d’abord, puis de matière purulente que les oiseaux n’expulsent qu’imparfaitement dans une toux pénible. Ces entozoaires sont tantôt le strongyle filaire, tantôt le syngamus trachealis. Le strongyle filaire (strongylus filaria-nematoïdes) est un ver filiforme, blanc, long de 65 à 90 millim., un peu aminci aux extrémités, à tête obtuse non ailée; les sexes sont distincts, la reproduction vivipare; on le rencontre dans les bronches de la poule, du dindon, etc. Le syngamus trachealis ou ver rouge, ver fourchu ({nematoïdes} <nématoïdes>), est un ver filiforme, de couleur rouge, et qui paraît fourchu par la tête; on le rencontre en effet, à l’état adulte, accouplé d’une manière permanente, c'est-à-dire que le mâle, beaucoup plus petit que la femelle, est soudé avec elle et constitue la branche collatérale que l’on aperçoit près de la tête; la femelle a 13 millim. environ de longueur, sur 1 millim. de diamètre; sa queue est courte et obtuse; sa bouche est en ventouse; le mâle n’a que 4 millim. de long et est moitié moins gros que la femelle; sa [269] génération est ovipare, les œufs très petits et très nombreux; on le trouve surtout dans les bronches des faisans. Strongyle et syngame ne peuvent guère s’introduire dans l’organisme des oiseaux qu’avec les aliments et les boissons, d’où ressort une fois de plus la nécessité de la plus grande propreté et des soins les plus minutieux dans l’administration des basses-cours, faisanderies, parquets, etc.

Gli sbadigli o lo sbadiglio sono una bronchite, una tracheite o una polmonite da vermi, causate dall'invasione in trachea, bronchi o polmoni delle diverse specie di entozoi la cui presenza infiamma la mucosa e provoca dapprima un’ipersecrezione di muco, poi di materiale purulento che gli uccelli espellono solo imperfettamente con una tosse faticosa. Questi entozoi sono a volte lo strongilo filamentoso, ora il singamo tracheale. Lo strongilo filamentoso (Strongylus filaria-nematoïdes) è un verme filiforme, bianco, lungo da 65 a 90 mm, un po’ assottigliato alle estremità, con la testa ottusa non alata; i sessi sono distinti, la riproduzione vivipara; lo si incontra nei bronchi della gallina, del tacchino, ecc. Il singamo tracheale o verme rosso, verme forcuto (nematodi), è un verme filiforme, di colore rosso e che sembra forcuto in testa; infatti allo stato adulto lo si incontra accoppiato in modo permanente, cioè il maschio, molto più piccolo della femmina, è appiccicato a lei e costituisce il ramo collaterale che si vede vicino alla testa; la femmina ha circa 13 mm di lunghezza con 1 mm di diametro; la sua coda è corta e ottusa; la sua bocca è a forma di ventosa; il maschio ha solo 4 mm di lunghezza ed è grosso metà della femmina; la sua generazione è ovipara, le uova molto piccole e assai numerose; lo si trova soprattutto nei bronchi dei fagiani. Strongilo e singamo possono introdursi nell'organismo degli uccelli solo con gli alimenti e le bevande, da cui risalta una volta di più la necessità della più grande pulizia e delle cure più scrupolose nella gestione di cortili, fagianaie, recinti, ecc.

La présence de ces entozoaires en nombre un peu notable dans la trachée ou les bronches y cause de la gêne, de l’inflammation, et peut aller jusqu’à déterminer l’asphyxie. Aussi les oiseaux qui sont infectés sont-ils pris d’une toux variant en fréquence et en violence, effort expulsif qui ne parvient que rarement à les débarrasser de quelques-uns de leurs parasites; ceux-ci se développent et se multiplient, l’inflammation augmente, la difficulté de respirer s’accroît, la suffocation apparaît, et plus tard l’asphyxie due à l’obstacle mécanique constitué par des paquets de vers. Les oiseaux contaminés rejettent, dans leur accès de toux, quelques jeunes strongyles ou de nombreux œufs de syngames, qui rendent la contagion probable pour tous les cohabitants de la basse-cour ou de la faisanderie.

La presenza di questi entozoi nella trachea o nei bronchi in numero un po’ elevato vi causano delle difficoltà, dell'infiammazione, e può giungere fino a determinare l'asfissia. Così gli uccelli che sono infettati vengono colti da una tosse che varia in frequenza e in violenza, sforzo espulsivo che riesce solo raramente a liberarli di alcuni dei loro parassiti; questi si sviluppano e si moltiplicano, l'infiammazione aumenta, la difficoltà di respirare aumenta, compare il soffocamento e più tardi l'asfissia, dovuta all'ostacolo meccanico costituito da agglomerati di vermi. Gli uccelli contaminati durante il loro colpo di tosse espellono alcuni giovani strongili o numerose uova di singami, il che rende probabile il contagio per tutti i coabitanti del cortile o della fagianaia.

Le premier soin est donc d’isoler les malades; de renouveler la couche de terre ou de sable qui garnit le sol des parquets; de donner préventivement aux oiseaux encore indemnes de l’eau filtrée que l’on aura battue pour l’aérer et l’échauffer; de brûler les cadavres des oiseaux morts de cette maladie. Quant à ceux envahis, on cherche à leur débarrasser la trachée au [270] moyen d’une petite plume trempée dans l’huile et que l’on manœuvre délicatement, en vue de détacher les vers et de les amener au dehors; on leur donne pour nourriture des grains de chènevis et de l’herbe, pour boisson une infusion d’ail et de rue.

La prima cura è quindi isolare i malati; rinnovare lo strato di terra o di sabbia che ricopre il suolo dei recinti; dare preventivamente agli uccelli ancora indenni dell'acqua filtrata che si sarà percossa per arieggiarla e riscaldarla; bruciare i cadaveri degli uccelli morti per questa malattia. Per quanto riguarda quelli pieni, si cerca di liberarne la trachea per mezzo di una piccola piuma immersa nell'olio e che si manovra delicatamente, allo scopo di staccare i vermi e di portarli all'esterno; si dà loro per cibo dei semi di canapuccia e dell'erba, per bevanda un'infusione di aglio e di ruta.

La pneumonie vermineuse est rare, et causée par les strongyles qui, en pénétrant dans l’organisme, vont d’abord s’installer dans les poumons, où les femelles pondent; les œufs donnent naissance à des embryons qui émigrent vers les bronches et la trachée.

La polmonite da vermi è rara ed è causata dagli strongili che, penetrando nell'organismo, vanno per prima cosa a installarsi nei polmoni, dove le femmine depongono; le uova fanno nascere degli embrioni che emigrano verso i bronchi e la trachea.

C. Maladies des organes digestifs. ― La diarrhée, qu’il n’est point besoin de définir, paraît le plus souvent causée par l’humidité des logements ou des parquets; cependant, elle peut aussi n’être que l’un des symptômes d’une affection intestinale ou gastrique. Elle peut revêtir deux formes: la diarrhée bilieuse, dans laquelle les déjections sont vertes, qui semble être contagieuse; la diarrhée crayeuse, dans laquelle les déjections ressemblent à de la craie délayée, et, se desséchant, finissent par obstruer l’anus; celle-ci affecte plus spécialement les poussins, de l’âge de huit à dix jours à celui de trois mois. Quand la diarrhée bilieuse des adultes ne tient point à une affection particulière, on la combat avec succès par un régime de grains, par du pain trempé dans du vin ou du cidre, par des œufs durs hachés fin, par du riz cuit, du persil, des orties cuites et hachées, etc. Pour la diarrhée crayeuse, on obtient de bons résultats de la poudre carminative de M. Lair, pharmacien en Amboise.

C. Malattie degli organi digestivi. ― La diarrea, che non c’è affatto bisogno di definire, sembra per lo più causata dall'umidità delle dimore o dei recinti; tuttavia può anche essere uno dei sintomi di un’affezione intestinale o gastrica. Può presentarsi in 2 forme: la diarrea biliare, le cui deiezioni sono verdi, che sembra essere contagiosa; la diarrea gessosa le cui deiezioni somigliano a gesso diluito, e, seccandosi, finiscono per ostruire l'ano; questa colpisce in modo speciale i pulcini con un’età da 8 a 10 giorni a quella di 3 mesi. Quando la diarrea biliare degli adulti non è affatto dovuta a un’affezione particolare, la si combatte con successo con un regime a base di granaglie, con del pane immerso nel vino o nel sidro, con uova sode finemente tritate, con riso cotto, con prezzemolo, con ortiche cotte e tritate, ecc. Per la diarrea gessosa si ottengono dei buoni risultati con la polvere carminativa del Signor Lair, farmacista di Amboise.

La constipation est la difficulté d’expulser les excréments. [271] Elle atteint surtout les oiseaux tenus en volière et abondamment nourris, lorsqu’ils sont adultes; les poules couveuses y sont plus exposées que les pondeuses et que les coqs et les poulets; elle est très rare chez les jeunes. On l’attribue à une nourriture échauffante jointe au manque de verdure et au défaut d’exercice suffisant. On la combat par des breuvages légèrement nitrés et huileux, par le régime du vert (salades, épinards, etc.), et au besoin par des purgatifs (1 gramme de sulfate de soude dans deux cuillerées à café d’eau).

La stipsi è la difficoltà di espellere gli escrementi. Colpisce sopratutto gli uccelli tenuti in voliera e abbondantemente nutriti quando sono adulti; le galline che covano vi sono più esposte delle ovaiole, dei galli e dei pollastri; è molto rara nei giovani. La si attribuisce a un cibo riscaldante con una mancanza di verdura e all’assenza di un sufficiente esercizio fisico. La si combatte con bevande leggermente nitrate e oleose, con il regime del verde (insalate, spinaci, ecc.), e all'occorrenza con dei purganti (1 g di solfato di sodio in 2 cucchiai da caffè di acqua).

L’inflammation d’intestins ou entérite peut revêtir diverses formes, suivant la cause qui la produit et les organes auxquels elle se propage, et en particulier l’estomac (gastro-entérite). Elle est d’ordinaire signalée par la diarrhée ou la dysenterie. L’oiseau est triste, ses plumes se redressent, ses ailes traînent, il ne mange pas, il ouvre souvent le bec; les excréments, d’abord solides, deviennent mi-fluides, blancs ou jaunâtres, et répandent une mauvaise odeur; la mort survient au troisième ou quatrième jour; il faut isoler les malades, modifier leur régime, et donner un breuvage purgatif à la crème de tartre (30 grammes dans un litre d’eau, une cuillerée à café). Quand les déjections sont jaunes et sanguinolentes, que l’oiseau vomit par le bec des matières grisâtres, que sa marche devient titubante, la crête pâle d’abord, puis violacée, on donne des boissons gommées et laudanisées, et même des lavements avec une ou deux gouttes de laudanum. Si les déjections contiennent des débris de fausses membranes et de grumeaux caséeux, on a affaire à une entérite [272] diphtéritique; on emploie les purgatifs et les lavements, et l’on institue le traitement antidiphtéritique.

L'infiammazione degli intestini o enterite può presentare diverse forme, a seconda della causa che la produce e degli organi ai quali si propaga, e in particolare lo stomaco (gastroenterite). È di solito indicata dalla diarrea o dalla dissenteria. L'uccello è triste, le sue piume si drizzano, le sue ali strascicano, non mangia, apre spesso il becco; gli escrementi, in un primo tempo solidi, diventano semifluidi, bianchi o giallastri, ed emanano un cattivo odore; la morte sopraggiunge al 3° o 4° giorno; bisogna isolare i malati, modificare il loro regime alimentare e dare un bevanda purgativa alla crema di tartaro (30 g in 1 litro d’acqua, un cucchiaio da caffè). Quando le deiezioni sono gialle e sanguinolente, quando l'uccello vomita dal becco delle materie grigiastre, quando la sua andatura diventa barcollante, la cresta in un primo tempo pallida, poi violacea, si danno delle bevande a base di gomma e di laudano, e anche dei clisteri con 1 o 2 gocce di laudano. Se le deiezioni contengono dei frammenti di false membrane e di grumi caseosi, si tratta di un'enterite difterica; si usano i purganti e i clisteri, e si istituisce il trattamento antidifterico.

Lorsque la mort survient tout d’un coup, à l’autopsie, on trouve parfois un plus ou moins grand nombre d’entozoaires dans l’intestin. Quand les oiseaux sont atteints de diarrhée ou de dysenterie, leurs excréments contenant des particules non digérées d’aliments et surtout des fragments, des œufs, des jeunes ou des adultes d’entozoaires (voir plus loin), on a devant soi une entérite vermineuse, forme contagieuse comme toutes les autres, mais pour d’autres causes. L’oiseau mange et néanmoins maigrit; ou l’appétit disparaît, le plumage se salit et se hérisse; parfois, des accès épileptiformes se produisent; la mort survient après un temps plus ou moins long. Il faut employer une médication vermifuge. On pétrit une pâtée de farine avec de l’eau de décoction de tanaisie, d’armoise, d’absinthe ou de sauge, et l’on fait avaler des boulettes de cette pâtée, si l’oiseau ne la mange spontanément; cet aliment étant donné le matin, à jeun, durant plusieurs jours, peut être remplacé par le biscuit purgatif usité pour les enfants.

Quando la morte sopraggiunge tutta d'un colpo, talvolta all'autopsia si rinviene nell'intestino un numero più o meno grande di entozoi. Quando gli uccelli sono colpiti da diarrea o da dissenteria, quando i loro escrementi contengono delle particelle non digerite di alimenti e sopratutto dei frammenti, delle uova, dei giovani o degli adulti di entozoi (vedere oltre), si è davanti a un'enterite verminosa, forma contagiosa come tutte le altre, ma per altre cause. L'uccello mangia e tuttavia dimagrisce; o l'appetito scompare, il piumaggio si sporca e si rizza; talvolta si verificano degli accessi epilettiformi; la morte sopraggiunge dopo un tempo più o meno lungo. Bisogna impiegare una terapia vermifuga. Si mescola un pastone di farina con l'acqua di decozione di tanaceto, di artemisia, di assenzio o di salvia, e si fanno inghiottire delle palline di questo pastone se l'uccello non lo mangia spontaneamente; questo alimento, essendo dato al mattino, a digiuno, per parecchi giorni, può essere sostituito dal biscotto purgativo usato per i bambini.

D. Maladies de l’appareil circulatoire. ― Le choléra des poules est une maladie épizootique depuis longtemps connue en Europe et en France, où elle a exercé des ravages plus ou moins étendus en 1830, 1832, 1849, 1851, 1864, 1877, etc. Tantôt on l’a prise pour une gastro-entérite, tantôt pour un typhus; jusqu’à ces derniers temps, on a ignoré sa cause et les moyens de la combattre.

D. Malattie dell’apparato circolatorio. – Il colera delle galline è un malattia epizootica da molto tempo conosciuta in Europa e in Francia, dove ha compiuto delle devastazioni più o meno estese nel 1830, 1832, 1849, 1851, 1864, 1877, ecc. A volte la si è considerata una gastroenterite, a volte un tifo; finora si è ignorata la sua causa nonché i mezzi per combatterla.

[273] En 1878, MM. Mégnin vétérinaire français, et Perroncito, vétérinaire italien, découvraient presque simultanément la présence, dans le sang des volailles mortes du choléra, d’un ferment, de psorospermies, auxquels ce dernier donna le nom de micrococcus. Cette découverte fut confirmée, au commencement de 1879, par M. Toussaint, professeur à l’École vétérinaire de Toulouse. Ce microbe ou micrococcus microscopique n’est visible qu’à un grossissement de 500 à 600 diamètres; il consiste en un corpuscule sphérique ou oblong ayant au plus un demi à un millième de millimètre de diamètre, tantôt libre, tantôt comme accouplé avec un corpuscule identique; c’est un cryptogame parasite du sang des oiseaux. Introduit dans l’organisme avec les aliments ou les boissons, il passe dans le sang, y végète, s’y multiplie, empruntant ses éléments à l’oxygène, aux principes azotés et carbonés du liquide circulatoire, qui devient dès lors impropre à entretenir la vie. L’infection des oiseaux sains par ceux malades se produit certainement et rapidement, à en juger par le caractère épizootique ou enzootique que revêt toujours la maladie.

Nel 1878 i Signori Mégnin, veterinario francese, e Perroncito, veterinario italiano, scoprivano quasi simultaneamente nel sangue dei polli morti di colera la presenza di un fermento, di psorospermi, ai quali quest’ultimo diede il nome di micrococco. Questa scoperta fu confermata, all’inizio del 1879, da Signor Toussaint, professore alla Scuola veterinaria di Tolosa. Questo microbo microscopico, o micrococco, è visibile solo a un ingrandimento da 500 a 600 volte; consiste in un corpuscolo sferico o oblungo che ha al massimo un diametro da 1/500 a 1/1000 di mm, ora libero, ora come se fosse accoppiato con un corpuscolo identico; è un crittogamo parassita del sangue degli uccelli. Introdotto nell'organismo con gli alimenti o le bevande, passa nel sangue, vi vegeta, vi si moltiplica, facendosi prestare i suoi elementi dall'ossigeno, dai principi azotati e carboniosi del liquido circolatorio che da allora diventa inadatto a mantenere la vita. L'infezione degli uccelli sani da parte di quelli malati si produce con certezza e con rapidità, a giudicare dalla caratteristica epizootica o enzootica che la malattia sempre riveste.

La question en était là, lorsque le savant M. Pasteur, continuant ses belles études sur la fermentation et les maladies virulentes, s’empara du problème. Après avoir cultivé le microbe dans du bouillon de poule, par des ensemencements successifs, il parvint à inoculer sans danger cette sorte de virus à des poules qui, une fois vaccinées ainsi, se montraient rebelles à toute nouvelle infection. De sorte que, par des inoculations préventives, on arriverait à soustraire les [274] poules au typhus, comme on soustrait l’homme à la variole.

L’argomento stava in questi termini, quando lo scienziato Signor Pasteur, continuando i suoi avvincenti studi sulla fermentazione e le malattie infettive, si impossessò del problema. Dopo aver coltivato il microbo nel brodo di gallina, con semine successive riuscì a inoculare senza pericolo questo tipo di agente patogeno a delle galline che, uno volta così vaccinate, si mostravano ribelli a ogni nuova infezione. Cosicché, con inoculazioni preventive, si giungerebbe a sottrarre le galline al tifo, come si sottrae l'uomo al vaiolo.

C’est d’après ces notions, d’une portée à la fois nouvelle et considérable, qu’a été rédigée par le comité consultatif des épizooties l’instruction suivante, sous forme de conseils aux agriculteurs. Le ministère de l’agriculture a fait distribuer de nombreux exemplaires de cet avis; nous pensons néanmoins qu’il ne sera pas hors de propos de le reproduire ici:

È in base a queste nozioni, di una portata al tempo stesso nuova e considerevole, che è stata redatta dal comitato consultivo delle epizoosi la seguente istruzione sotto forma di consigli agli agricoltori. Il ministero dell'agricoltura ha fatto distribuire numerose copie di questo avviso; pensiamo tuttavia che non sarà fuori luogo riprodurlo qui:

«L’affection contagieuse particulière aux volailles désignée sous le nom de choléra des poules, quoiqu’elle s’attaque également aux oies, aux canards et aux dindons, cause des pertes très sensibles à l’agriculture. Si peu d’importance qu’elle paraisse avoir lorsqu’elle n’atteint qu’un sujet isolé, elle acquiert cependant une véritable gravité lorsque, et c’est le cas le plus habituel, elle vient à se déclarer dans une basse-cour un peu nombreuse, qu’elle peut décimer et même quelquefois dépeupler totalement en quelques semaines. Cette maladie peut donc causer un préjudice considérable à nos exploitations rurales, où la production de la volaille et des œufs constitue une spéculation très lucrative.

«La malattia contagiosa specifica dei polli designata col nome di colera delle galline, sebbene aggredisca anche le oche, le anatre e i tacchini, causa delle perdite molto sensibili all'agricoltura. Per quanta poca importanza sembri avere quando colpisce solo un soggetto isolato, acquisisce tuttavia una vera gravità quando, ed è il caso più frequente, viene a manifestarsi in un cortile un po’ numeroso, che può decimare e talvolta anche spopolare totalmente nel giro di alcune settimane. Questa malattia può dunque causare un danno considerevole ai nostri sfruttamenti rurali, dove la produzione del pollame e delle uova costituisce una speculazione molto redditizia.

«Toutefois, il est possible d’arrêter le développement de cette maladie, et la présente instruction a pour objet de porter à la connaissance des agriculteurs les moyens d’atteindre ce but.

«Tuttavia è possibile bloccare lo sviluppo di questa malattia, e la presente istruzione ha il fine di portare a conoscenza degli agricoltori i mezzi per raggiungere questo scopo.

«Tous les cultivateurs savent reconnaître le choléra des poules. Dès que le mal les a envahies, les bêtes prennent un air de tristesse, elles deviennent somnolentes, perdent leurs forces, ne s’éloignent plus quand [275] on les chasse; la température du corps s’élève; la crête devient violette par suite d’une modification dans la circulation; enfin, la mort arrive souvent quelques heures après l’apparition des premiers symptômes.

«Tutti i coltivatori sanno riconoscere il colera delle galline. Appena il male le ha invase, le bestie assumono un'aria triste, diventano sonnolente, perdono le loro forze, non si allontanano più quando le si scaccia; la temperatura del corpo si alza; la cresta diventa viola per una modificazione della circolazione; infine spesso la morte arriva alcune ore dopo la comparsa dei primi sintomi.

«Des recherches scientifiques récentes ont établi d’une façon certaine que cette maladie est produite par un organisme microscopique qui se développe dans les intestins, passe dans le sang et s’y multiplie avec une rapidité extraordinaire. Ce parasite est évacué dans la fiente, et peut ensuite passer dans les animaux qui picorent les fumiers ou mangent les grains qui ont été salis par la fiente.

«Recenti ricerche scientifiche hanno stabilito in modo certo che questa malattia è prodotta da un organismo microscopico che si sviluppa negli intestini, passa nel sangue e vi si moltiplica con una rapidità straordinaria. Questo parassita è evacuato negli escrementi e può poi passare negli animali che piluccano i letami o mangiano le granaglie che sono state sporcate dagli escrementi.

«Si un animal vient à mourir et qu’il y ait lieu de craindre le choléra des poules, il faut aussitôt faire sortir les volailles de la basse-cour et les maintenir isolées les unes des autres. On doit ensuite nettoyer la basse-cour et le poulailler en enlevant le fumier et en lavant à grande eau les murs, les perchoirs et le sol. L’eau employée contiendra, par litre, 5 grammes d’acide sulfurique, et on se servira pour ce lavage d’un balai rude ou d’une brosse. Quand il sera écoulé une dizaine de jours sans qu’aucune mort se soit produite, on pourra considérer le mal comme disparu, et on ne maintiendra plus dans l’isolement que les volailles qui manifesteraient de l’abattement, de la tristesse, de la somnolence.

«Se un animale muore e c’è motivo di temere il colera delle galline, bisogna subito far uscire i polli dal cortile e mantenerli isolati gli uni dagli altri. Si deve poi pulire il cortile e il pollaio togliendo il letame e lavando con moltissima acqua i muri, i posatoi e il suolo. L'acqua adoperata conterrà, per ogni litro, 5 grammi di acido solforico, e ci si servirà per questo lavaggio di una scopa rigida o di una spazzola. Quando sarà trascorsa una decina di giorni senza che qualche morte si sia verificata, si potrà considerare il male come scomparso, e si manterranno in isolamento solo i polli che manifestassero della prostrazione, della tristezza, della sonnolenza.

«Ces moyens si simples dans leur emploi suffiront pour arrêter les progrès de la contagion et en empêcher le retour; appliqués dès le début du mal, ils limiteront les pertes à un chiffre insignifiant.»

«Questi mezzi così semplici nel loro impiego basteranno per bloccare il progredire del contagio e a impedirne il ritorno; applicati fin dall'inizio della malattia, limiteranno le perdite a un numero insignificante.»

Il serait à peu près superflu de tenter le traitement [276] des volailles atteintes du choléra; le mieux est de les sacrifier; convenablement cuite, leur viande peut être consommée par l’homme, sans aucun danger. Mais il faut traiter préventivement les autres habitants de la basse-cour; pour cela, M. Mégnin conseille de mêler aux graines mélangées de son mouillé qu’on leur donne, de la poudre antityphique salicylée, une prise par tête et par jour (hyposulfite de soude 5 grammes, salicylate de soude 5 grammes, gentiane jaune pulvérisée 20 grammes, gingembre pulvérisé 20 grammes, sulfate de fer pulvérisé 10 grammes), et comme boisson, de l’eau ferrée.

Sarebbe pressapoco superfluo tentare il trattamento dei polli colpiti dal colera; il meglio è sacrificarli; cotta correttamente, la loro carne può essere consumata dall'uomo senza alcun pericolo. Ma bisogna fare una prevenzione agli altri abitanti dal cortile; per fare ciò, il Signor Mégnin consiglia di mescolare alle granaglie in crusca bagnata che gli si dà, della polvere antitifica salicilata, una presa a testa e al giorno (iposolfito di soda 5 g, salicilato di soda 5 g, genziana gialla polverizzata 20 g, zenzero polverizzato 20 g, solfato di ferro polverizzato 10 g), e come bevanda dell'acqua ferrata.

E. Maladies des organes reproducteurs. ― L’arrêt des œufs dans l’oviducte se produit surtout chez les poules bonnes pondeuses, principalement les jeunes ou les très vieilles. On les voit devenir tristes, perdre l’appétit, faire le gros dos, rester immobiles et couchées sur le ventre, et finalement, après quatre ou cinq jours, mourir en se renversant sur le dos; les plumes de l’abdomen et du croupion sont seules hérissées; la peau du ventre et celle du pourtour de l’anus sont rouges, tuméfiées, tendues, douloureuses; parfois, du doigt introduit dans le cloaque, on peut percevoir l’œuf ou les œufs. Chez les jeunes poules, l’accident provient d’ordinaire de l’inflammation de l’oviducte; on doit les soumettre à un régime rafraîchissant. Chez les vieilles poules, l’accident se produit d’ordinaire en automne, vers la fin de la ponte, et provient le plus souvent du manque d’éléments calcaires dans le sang; on met alors à leur disposition des [277] coquilles d’œufs finement brisées, du sable ou du gravier calcaire, que leur instinct les portera à prendre spontanément. Pour aider à l’expulsion des œufs, on peut faire, par le cloaque, une injection huileuse dans l’oviducte.

E. Malattie degli organi riproduttori. ― L'arresto delle uova nell'ovidutto si verifica sopratutto nelle galline buone ovaiole, principalmente le giovani o le molto vecchie. Le si vede diventare tristi, perdere l'appetito, inarcare la schiena, restare immobili e distese sul ventre, e finalmente, dopo 4 o 5 giorni, morire rovesciandosi sulla schiena; le piume dell'addome e del codrione sono le sole a essere irte; la pelle del ventre e quella perianale sono rosse, tumefatte, tese, dolorose; talvolta, col dito introdotto nella cloaca, si può percepire l’uovo o le uova. Nelle giovani galline l'accidente è di solito dovuto all'infiammazione dell'ovidutto; si deve sottoporle a un regime rinfrescante. Nelle vecchie galline l'accidente si verifica di solito in autunno, verso la fine della deposizione, e deriva spesso dalla mancanza di elementi calcarei nel sangue; allora si mettono a loro disposizione dei gusci d’uovo finemente spezzati, della sabbia o della ghiaia calcarea, che il loro istinto porterà ad assumere spontaneamente. Per aiutare l'espulsione delle uova si può fare, attraverso la cloaca, un'iniezione oleosa nell'ovidutto.

À la suite de cet accident , il se produit parfois un renversement de l’oviducte, qui fait saillie au dehors du cloaque; c’est ce que l’on nomme vulgairement l’avalure. Si l’œuf est contenu dans la partie herniée, il faut, si l’on peut l’atteindre, le vider en le ponctionnant, en écraser la coquille avec précaution, puis en extraire les débris; on nettoie ensuite l’organe avec de l’eau tiède, et on le fait rentrer doucement et lentement à sa place par un refoulement gradué avec soin. La patience est mise ensuite sous une mue, à la cave, durant quatre ou cinq jours, avec du son mouillé pour toute nourriture.

A causa di questo accidente si produce talvolta un rivolgimento dell'ovidutto che sporge al di fuori della cloaca; è ciò che volgarmente si chiama la discesa. Se l’uovo è contenuto nella parte erniata, se si può raggiungerlo occorre svuotarlo praticando una puntura, romperne la conchiglia con precauzione, poi estrarne i cocci; poi si pulisce l'organo con acqua tiepida e lo si fa rientrare dolcemente e lentamente al suo posto con una spinta fatta con cura. La paziente è messa poi sotto una muta di piume, in cantina, per 4 o 5 giorni, con solo della crusca bagnata per cibo.

F. Maladies des membres. ― La goutte est une maladie qui atteint les oiseaux adultes ou vieux, mais non jeunes; ceux élevés en volière plutôt que ceux élevés en liberté; ceux qui sont abondamment plutôt que parcimonieusement nourris. Elle paraît provenir de concrétions d’urate de chaux qui se déposent dans le tissu cellulaire autour des articulations et parfois sur les os du membre inférieur (canon, doigt). Les mâles y sont plus souvent sujets que les femelles; certaines races (cochinchinoise, brahma, la flèche, dorking, andalouse, etc.) plus que d’autres. La malade a les plumes hérissées, parfois elles tombent partiellement, la crête pâlit, la diarrhée survient; l’oiseau reste [278] accroupi, souffre, mange peu; l’articulation atteinte est gonflée et douloureuse; plus tard, elle se déforme et s’ankylose, parfois elle s’ulcère, le marasme survient et ensuite la mort. Le traitement est long, difficile et peu certain, de l’aveu de tous. Le mieux est de sacrifier l’oiseau, s’il est en état d’être utilisé, de l’engraisser s’il est maigre et s’il ne souffre point encore trop.

F. Malattie degli arti. ― La gotta è una malattia che colpisce gli uccelli adulti o vecchi, ma non giovani; quelli allevati in voliera piuttosto che quelli allevati in libertà; quelli nutriti abbondantemente anziché con parsimonia. Sembra derivare da concrezioni di urato di calce che si depositano nel tessuto cellulare intorno alle articolazioni e talvolta sulle ossa dell’arto inferiore (calcagno, dito). I maschi sono colpiti più spesso che le femmine; certe razze (Cocincina, Brahma, la Flèche, Dorking, Andalusa, ecc.) più di altre. Il malato ha le piume irte, talvolta cadono parzialmente, la cresta impallidisce, sopraggiunge la diarrea; l'uccello resta accovacciato, soffre, mangia poco; l'articolazione colpita è gonfia e dolorosa; più tardi si deforma e si irrigidisce, talvolta si ulcera, sopraggiunge il marasma e poi la morte. Il trattamento è lungo, difficile e poco sicuro, come tutti riconoscono. Il meglio è sacrificare l'uccello se è in uno stato di essere utilizzato, di ingrassarlo se è magro e se non soffre ancora troppo.

Le rhumatisme, qu’il ne faut point confondre avec la goutte, présente néanmoins un certain nombre de symptômes qui lui sont communs. L’articulation est gonflée, rouge, douloureuse; l’animal boite et souvent ne marche qu’avec peine; après un temps plus ou moins long, le mal disparaît pour réapparaître à des intervalles plus ou moins éloignés. Nous possédons une poule née au printemps 1879 et qui, depuis deux ans (1879-1880), a été prise de rhumatisme articulaire fémoro-tibial, à cinq reprises, sans pour cela interrompre sa ponte. On regarde comme prédisposant aux rhumatismes les poulaillers humides, les parquets ombragés, les saisons pluvieuses. Le seul traitement que l’on puisse tenter avec chance de succès consiste dans l’administration du salicylate de soude (un quart de prise par tête et par jour) durant une quinzaine de jours.

Il reumatismo, che non bisogna confondere con la gotta, presenta tuttavia un certo numero di sintomi che le sono comuni. L'articolazione è gonfia, rossa, dolorosa; l'animale zoppica e spesso cammina solo con dolore; dopo un tempo più o meno lungo il male sparisce per riapparire a intervalli più o meno lunghi. Possediamo una gallina nata nella primavera del 1879 e che da 2 anni (1879-1880) è stata colta da reumatismo articolare femoro-tibiale a 5 riprese, senza per questo interrompere la sua deposizione. Si considerano come predisponenti ai reumatismi i pollai umidi, i recinti ombreggiati, le stagioni piovose. Il solo trattamento che si possa tentare con probabilità di successo consiste nel somministrare del salicilato di soda (1/4 di dose a testa e al giorno) per una quindicina di giorni.

G. Maladies de la peau. ― La maladie du croupion consiste dans l’inflammation des glandes uropygiennes qui s’abcèdent et donnent lieu à un écoulement de pus. Ces glandes, au nombre de deux, de forme ovoïde, de la grosseur d’un petit pois, sont placées en arrière du sacrum, au-dessus des coccygiens, dans l’éminence qui [279] supporte les plumes caudales; elles sont peu profondément situées, et ont pour fonction de sécréter une matière huileuse qui suinte à la surface de la peau, où l’oiseau la vient chercher avec son bec pour lustrer ses plumes et les rendre moins perméables à l’eau. La maladie se produit surtout en été, au moment où la ponte est dans toute son activité; les plumes de l’oiseau sont ternes et cassantes, elles se hérissent, la queue traîne; l’animal est triste, cherche l’ombre, porte la tête basse, porte souvent son bec sur l’endroit malade, où l’on trouve une tumeur molle, blanchâtre, d’où s’écoule un pus blanc et épais; après huit à douze jours d’amaigrissement progressif, le patient meurt souvent. Il faut, dès que l’abcès est mûr, c'est-à-dire dès qu’il cède sous la pression du doigt, l’ouvrir par une incision faite longitudinalement au milieu du croupion, presser les lèvres de la plaie pour en exprimer le pus et laver avec de l’eau tiède additionnée d’un peu d’alcool. On met ensuite le malade à un régime rafraîchissant avec des boissons légèrement nitrées.

G. Malattie della pelle. ― La malattia del codrione consiste nell'infiammazione dei ghiandole uropigetiche che vanno in suppurazione e danno luogo a uno scolo di pus. Queste ghiandole, in numero di 2, di forma ovoidale, della grossezza di un pisello, sono poste dopo l'osso sacro, al di sopra delle vertebre coccigee, nell'eminenza che regge le piume caudali; sono situate poco profondamente e hanno per funzione di secernere una sostanza oleosa che gocciola alla superficie della pelle, dove l'uccello viene a cercarla col suo becco per strofinare le sue piume e renderle meno permeabili all'acqua. La malattia si produce sopratutto in estate, nel momento in cui la deposizione è in piena attività; le piume dell'uccello sono pallide e fragili, si rizzano, la coda strascica; l'animale è triste, cerca l'ombra, porta la testa bassa, porta spesso il suo becco sul punto malato dove si trova un tumore molle, biancastro, da cui scola un pus bianco e denso; dopo 8 fino a 12 giorni di dimagrimento progressivo, spesso il malato muore. Occorre, appena l'ascesso è maturo, cioè appena cede sotto la pressione del dito, aprirlo per un'incisione fatta longitudinalmente al centro del codrione, premere i labbri della piaga per spremerne il pus e lavare con acqua tiepida addizionata con un poco di alcol. Si mette poi il malato a un regime rinfrescante con bevande leggermente nitrate.

Le pouillottement, maladie des poux, maladie pédiculaire ou phtiriose, consiste dans les démangeaisons produites sur la peau par des parasites ectozoaires appartenant à plusieurs genres et espèces.

La pediculosi, malattia causata dai pidocchi, malattia pedicolare o ftiriasi, consiste in pruriti causati sulla pelle da parassiti ectozoi appartenenti a numerosi generi e specie.

La puce d’abord (pulex avium), insecte aptère de l’ordre des suceurs aphaniptères. Sa bouche est munie d’un stylet et d’un suçoir; elle est ovipare, et des œufs petits, blancs, ovoïdes, sort une larve apode qui se transforme en nymphe douze jours plus tard et en insecte parfait après un même laps de temps<.>

In primo luogo la pulce degli uccelli (Pulex avium), insetto attero dell’ordine dei succhiatori afanitteri. La sua bocca è munita di un stiletto e di un succhiatoio; è ovipara, e dalle uova piccole, bianche, ovoidi, esce un larva apode che si trasforma in ninfa 12 giorni più tardi e in insetto perfetto dopo un stesso lasso di tempo.

[280] M. Mégnin a dressé le tableau suivant des poux à mâchoires ou ricins de volaille:

Il Signor Mégnin ha compilato la seguente tabella dei pidocchi con mascelle o ricine di volatili:

On se débarrasse des ricins en mêlant de la poudre de pyrèthre du Caucase fraîche à la terre ou au sable dans lequel les volailles ont coutume de s’aller poudrer, ou même en leur insufflant entre les plumes, soit cette poudre, soit de la poudre de soufre [281] sublimé; pour mieux fixer la poudre dans les plumes, on peut l’incorporer dans un peu de savon noir dont on lubrifie le plumage.

Ci si libera delle ricine mischiando della polvere fresca di piretro del Caucaso alla terra o alla sabbia in cui i polli hanno l’abitudine di andare a fare il bagno di polvere, o anche insufflando tra le loro piume sia questa polvere, sia della polvere di zolfo sublimato; per fissare meglio la polvere nelle piume si può incorporarla in un po’ di sapone nero con cui si lubrifica il piumaggio.

Parmi les acariens plumicoles, il faut citer le Dermanysse, qui, réfugié dans les fentes des murs, des plafonds, des planches, vient durant la nuit se repaître sur les oiseaux; l’Argas réfléchi, qui, à l’aide de son bec, se fixe à la peau, suce le sang, se gonfle et se laisse tomber à terre; puis les Acariens nidulants: Harpyrhynchus nidulans, etc. On se débarrasse de ces acariens ou du moins on en diminue le nombre en lavant les murs, planchers, plafonds, ustensiles de poulailler avec de l’eau bouillante, puis en y dégageant, en l’absence des volailles et toutes ouvertures fermées, des vapeurs de sulfure de carbone. On débarrasse les volailles des poux qui les tourmentent, les font souffrir et maigrir, en versant quelques gouttes de pétrole sous chaque aile et sur le croupion. On croit que ces acariens sont transmis aux oiseaux par le cheval: du moins, c’est dans les poulaillers communiquant avec les écuries qu’on remarque presque constamment leur invasion.

Tra gli acari plumicoli bisogna citare il Dermanyssus che, rifugiato nelle fessure dei muri, dei soffitti, delle tavole, durante la notte viene a cibarsi sugli uccelli; l'Argas reflexus che, con l'aiuto del suo beccuccio, si fissa alla pelle, succhia il sangue, si gonfia e si lascia cadere a terra; poi gli Acari nidulanti: Harpyrhynchus nidulans, ecc. Ci si sbarazza di questi acari, o perlomeno se ne riduce il numero, lavando muri, pavimenti, soffitti, utensili di pollaio con acqua bollente, poi, in assenza dei polli e con tutte le aperture chiuse, liberandovi dei vapori di solfuro di carbonio. Si liberano i polli dai pidocchi che li tormentano, che li fanno soffrire e dimagrire, versando alcune gocce di petrolio sotto ogni ala e sul codrione. Si crede che questi acari siano trasmessi agli uccelli dal cavallo: perlomeno, è nei pollai che comunicano con le scuderie che si nota quasi costantemente la loro invasione.

La gale des oiseaux a été reconnue en 1860 seulement, par M. Reynal, professeur à Alfort, quant à sa véritable nature. Elle consiste en une exubérance de la {secrétion} <sécrétion> écailleuse de l’épiderme des pattes, qui deviennent énormes et difformes, et qui est due à la présence d’un acare, le Sarcoptes mutans, qui, à l’abri des écailles des tarses et des doigts, creuse ses galeries dans l’épiderme. Tantôt le sarcopte s’établit, au début de son invasion, sur la tête, tantôt et [282] plus souvent sur les pattes, et principalement à l’articulation tarso-digitale. Il envahit non seulement les poules, mais encore les dindons, faisans, perdrix, etc. «Le début de la gale, dit M. Mégnin, est annoncé par le soulèvement de l’écaille, dont le bord libre se redresse, soulèvement dû à l’accumulation d’une matière blanche, farineuse, stratifiée, qui ne se détache pas spontanément, mais s’accumule, forme des nodosités, et la patte finit par s’entourer d’un manchon rugueux, inégal, plus épais en avant et à l’articulation, où il crevasse et laisse sourdre par ces fissures un peu de sang. La démarche de l’oiseau devient gênée, la flexion et extension des doigts difficiles, bornées, et il finit par boiter d’une manière très douloureuse.» Le traitement consiste d’abord à faire tomber, après les avoir ramollies par un bain tiède, les croûtes qui recouvrent le membre, mais sans faire saigner; puis à recouvrir ces parties d’une couche de pommade sulfurée d’Helmerich, qu’on enlève deux jours plus tard à l’aide d’un bain savonneux; ou badigeonner les membres avec une dissolution alcoolique, au quart, de baume du Canada, ou avec une émulsion de benzine, pétrole et essence de térébenthine (15 à 20 grammes dans un jaune d’œuf), ou enfin d’une décoction de jus de tabac étendu. Il est plus simple encore d’employer Crésyl-Jeyes: prendre une brosse à ongles de dureté moyenne, et en frotter les pattes avec le liquide pur ou une solution à 5, 10, 15 ou 25 pour 100; recommencer cette friction trois ou quatre fois, à quelques jours d’intervalle, non trop fort pour faire saigner, mais assez pour [283] faire tomber les croûtes formées sous les écailles.

È stata riconosciuta la vera natura della scabbia degli uccelli solo nel 1860 dal Signor Reynal, professore ad Alfort. Consiste in un eccesso della produzione squamosa dell'epidermide delle zampe che diventano enormi e deformi, e che è dovuta alla presenza di un acaro, il Sarcoptes mutans, che, riparato dalle squame dei tarsi e delle dita, scava le sue gallerie nell'epidermide. A volte l’acaro, all'inizio della sua invasione, si stabilisce sulla testa, a volte e più frequentemente sulle zampe, e principalmente nell'articolazione tarso-digitale. Invade non solo le galline, ma anche tacchini, fagiani, pernici, ecc. «L'inizio della scabbia, dice il Signor Mégnin, è annunciato dal sollevamento della squama il cui bordo libero si raddrizza, sollevamento dovuto all'accumulo di una materia bianca, farinosa, stratificata, che non si stacca spontaneamente, ma si accumulata, forma delle nodosità, e la zampa finisce per circondarsi di un manicotto rugoso, disuguale, più denso in avanti e nell'articolazione, dove si screpola e lascia sgorgare un po’ di sangue attraverso queste fessure. L’andatura dell'uccello diventa imbarazzata, la flessione e l’estensione delle dita difficili, limitate, e finisce per zoppicare in un modo molto doloroso.» Il trattamento consiste in primo luogo nel far cadere le croste che ricoprono l’arto dopo averle rammollite con un bagno tiepido, ma senza far sanguinare; poi nel ricoprire queste parti con uno strato di pomata solforata di Helmerich, che si toglie 2 giorni più tardi con l'aiuto di un bagno saponoso; o spennellare gli arti con una soluzione alcolica di ¼ di balsamo del Canada, o con un'emulsione di benzina, petrolio ed essenza di trementina (da 15 a 20 g in un giallo d’uovo), o infine con un decotto di sugo di tabacco espanso. È ancora più semplice adoperare il Crésyl-Jeyes: prendere uno spazzolino per le unghie di durezza media e strofinarne le zampe con il liquido puro o una sua soluzione al 5, 10, 15 o 25 %; ricominciare questa frizione 3 o 4 volte, a un intervallo di alcuni giorni, non troppo forte da far sanguinare, ma abbastanza da far cadere le croste formate sotto le squame.

Enfin, M. Voitellier indique un moyen qui paraît encore plus pratique: laver très légèrement la patte à l’eau tiède, avec une brosse fine et du savon noir, puis laisser sécher; enduire ensuite complètement d’une pommade spéciale, en la faisant bien pénétrer sous les écailles; recommencer le traitement huit à dix jours après; mais généralement, après une semaine, et un léger lavage à l’eau savonneuse, il ne reste plus trace de gale. À la rigueur, pourtant, on recommencerait une troisième fois; mais cela est très rarement utile.

Infine il Signor Voitellier indica un mezzo che sembra ancora più pratico: lavare molto leggermente la zampa con acqua tiepida, con una spazzola fine e del sapone nero, poi lasciare asciugare; poi spalmare completamente con una pomata speciale, facendola penetrare bene sotto le squame; ricominciare il trattamento da 8 a 10 giorni dopo; ma generalmente, dopo una settimana e un leggero lavaggio con acqua saponosa, non rimane più traccia di scabbia. A essere rigorosi si ricomincerebbe tuttavia una terza volta; ma ciò è assai raramente utile.

La teigne des oiseaux. ― On sait que la maladie qui chez l’homme porte ce nom est due à la présence de divers cryptogames parasites: Trychophyton tonsurans, Microsporon Audonini, Microsporon mentagrophytes, Achorion Schœnlenii, etc. De même, chez les oiseaux, on a lieu de croire que la maladie de peau qui a pour symptômes l’altération et la chute des plumes reconnaît également pour cause la présence de certains cryptogames du même genre, mais probablement d’espèces différentes. En effet, pendant le cours de leurs études sur la gale sarcoptique des gallinacés, MM. Reynal et Lanquetin eurent l’occasion d’observer une forme éruptive envahissant d’abord la crête et présentant une grande similitude avec la teigne des mammifères. «Cette affection, dit M. Ad. Bénion, est due à un champignon, l’Oïdium Schœnlenii (ou Achorion Schœnlenii), découvert presque en même temps par les professeurs Müller, de Vienne, et Gerbach, de Berlin; l’analogie se trouve [284] dans la marche des deux affections. Ce favus, importé en Europe par la race cochinchinoise, se transmet par contagion aux races indigènes.» (Traité de l’élevage et des maladies des animaux et des oiseaux de basse-cour, p. 423-424.) Par ailleurs, en 1876, M. Milne-Edwards constata cette maladie sur un kakatoès du Muséum, qu’il guérit en l’exposant simplement à la pluie; M. le Dr Joannès observa encore la même invasion sur les animaux du Muséum, l’année suivante, et encore sur des Colephos. Jusqu’à présent, on n’a point indiqué de remède à la fois innocent pour l’oiseau et efficace contre le parasite. Peut-être se trouverait-on bien de l’huile de pétrole plus ou moins additionnée d’eau.

La tigna degli uccelli. ― Si sa che la malattia che nell'uomo porta questo nome è dovuta alla presenza di diversi parassiti crittogami: Trychophyton tonsurans, Microsporon Audonini, Microsporon mentagrophytes, Achorion Schoenlenii, ecc. Parimenti, negli uccelli, si ha motivo di credere che la malattia della pelle che ha per sintomi l'alterazione e la caduta delle piume riconosca ugualmente come causa la presenza di certe crittogame dello stesso genere, ma probabilmente di specie diverse. Infatti, durante il corso dei loro studi sulla scabbia sarcoptica dei gallinacei, i Signori Reynal e Lanquetin ebbero l'opportunità di osservare una forma eruttiva che invade in primo luogo la cresta e che presenta una grande similitudine con la tigna dei mammiferi. «Questa affezione, dice il Signor Adolphe Bénion, è dovuta a un fungo, l'Oidium Schoenlenii (o Achorion Schoenlenii), scoperto quasi contemporaneamente dai professori Müller di Vienna e Gerbach di Berlino; l'analogia si trova nell’andamento delle due affezioni. Questo favo, importato in Europa dalla razza Cocincina, si trasmette per contagio alle razze indigene.» (Traité de l’élevage et des maladies des animaux et des oiseaux de basse-cour, pag. 423-424) Peraltro, nel 1876, il Signor Milne-Edwards constatò questa malattia su un cacatua del Museo, che guarì esponendolo semplicemente alla pioggia; il Signor Dr Joannès osservò ancora la stessa invasione sugli animali del Museo l’anno seguente, e ancora su dei Colephos. Finora non si è affatto indicato un rimedio al tempo stesso innocuo per l'uccello ed efficace contro il parassita. Forse andrebbe bene dell'olio di petrolio più o meno addizionato ad acqua.

La picotte, petite vérole ou variole des oiseaux, est une maladie de la peau présentant une certaine analogie avec la variole, la picotte. Les symptômes en sont: le hérissement des plumes, l’affaissement des ailes et de la queue, la chaleur et la rougeur de la peau, l’augmentation de la soif, la recherche de l’obscurité par les malades; puis du sixième au septième jour, l’apparition sur la tête, au cou, au dedans des cuisses et en dessous des ailes, de pustules violettes, peu élevées, de grosseur égale, qui, cinq à six jours plus tard, entrent en suppuration, blanchissent en devenant jaunes au sommet et laissent écouler du pus; après quoi les pustules disparaissent, la fièvre se calme et la santé renaît. On ne l’a observée jusqu’à présent que sur le pigeon, le dindon et l’oie, sur les sujets âgés seulement de six à dix mois. Chez le dindon, l’éruption se propage sur la muqueuse de la [285] bouche et du nez, et donne lieu à un jetage qui forme croûte et obstrue souvent les narines; elle se complique souvent de pneumonie et se termine d’autres fois par l’asphyxie. Chez les oies, elle donne lieu souvent à la chute des plumes et de lambeaux de peau. La maladie est contagieuse, il faut commencer par séquestrer les malades et désinfecter le local commun. Le meilleur traitement consiste à tenir les oiseaux à la demi-diète et à leur administrer des tisanes sudorifiques composées d’infusion de bourrache ou de sureau légèrement nitrées; à tenir les malades dans un lieu propre, dans une atmosphère pure et à une température modérée; lorsque les pustules se montrent, on donne des breuvages vineux ou aromatiques, des aliments cuits et fortifiants. Plus tard, lorsque les croûtes se détachent lentement et difficilement, on les détache au moyen de lotions tièdes d’eau vineuse ou légèrement aromatisée. En cas de diarrhée, on donne du riz cuit comme pâtée, et de l’eau de riz pour boisson. (Benion, ut supra, p. 426 à 435.)

La picotte, o vaiolo degli uccelli, è una malattia della pelle che presenta una certa analogia col vaiolo, la picotte. Eccone i sintomi: l’arruffamento delle piume, l’abbassamento delle ali e della coda, il calore e il rossore della pelle, l'aumento della sete, la ricerca dell'oscurità da parte dei malati; poi, dal 6° al 7° giorno, la comparsa sulla testa, sul collo, nella parte interna delle cosce e sotto le ali, di pustole viola, poco alte, di grandezza uguale, che, da 5 a 6 giorni più tardi, entrano in suppurazione, diventano bianche diventando gialle alla sommità e lasciano defluire del pus; dopo di che le pustole spariscono, la febbre si calma e la salute rinasce. L’osservazione finora è stata fatta solo sul piccione, il tacchino e l'oca, sui soggetti con solo da 6 a 10 mesi d’età. Nel tacchino l'eruzione si propaga sulla mucosa della bocca e del naso e dà luogo a uno scolo che forma una crosta e ostruisce spesso le narici; si complica spesso con una polmonite e talora si conclude con l'asfissia. Nelle oche causa spesso la caduta delle piume e di brandelli di pelle. La malattia è contagiosa, bisogna cominciare col sequestrare i malati e disinfettare il locale in comune. Il miglior trattamento consiste nel tenere gli uccelli a mezza dieta e nel somministrare loro delle tisane sudorifere composte dall’infusione di borragine o di sambuco leggermente nitrati; nel tenere i malati in un luogo pulito, in un'atmosfera pura e a una temperatura moderata; quando le pustole si mostrano, si danno dei beveraggi vinosi o aromatici, degli alimenti cotti e ricostituenti. Più tardi, quando le croste si staccano lentamente e difficilmente, le si stacca per mezzo di lozioni tiepide di acqua vinosa o leggermente aromatizzata. In caso di diarrea si dà come pastone del riso cotto, e dell'acqua di riso per bevanda. ({Benion} <Bénion>, come sopra, pag. 426-435)

H. Entozoaires parasites des oiseaux. ― Toutes les espèces animales, ou du moins presque toutes, ont leurs parasites internes ou entozoaires, comme elles ont leurs parasites externes ou ectozoaires. Les entozoaires habitent les différentes cavités ou vivent dans les divers tissus du corps. Nous en dresserons la liste suivante, d’après un travail de M. Mégnin (journal l’Acclimatation, 14 septembre 1879):

H. Entozoi parassiti degli uccelli. ― Tutte le specie animali, o perlomeno quasi tutte, hanno i loro parassiti interni o entozoi, così come hanno i loro parassiti esterni o ectozoi. Gli entozoi abitano le differenti cavità o vivono nei diversi tessuti del corpo. Ne redigeremo il seguente elenco in base a un lavoro del Signor Mégnin (giornale l’Acclimatation, 14 settembre 1879):

Trichosome des gallinacés (trichosoma longicolle), larg. 0m,10, long. 0m,015 à 0m,02 (intestins).

Trichosoma dei gallinacei (Trichosoma longicolle), larghezza 10 cm, lunghezza da 15 a 20 mm (intestini).

[286] Trichosome du pigeon (calodium tenue).

Trichosoma del piccione (Calodium tenue).

Spiroptère de l’oie (spiroptera uncinata).

Spirottera dell’oca (Spiroptera uncinata).

Ascaride du canard (ascaris crassa).

Ascaride dell’anatra (Ascaris crassa).

Ascaride de la poule (ascaris inflexa), queue recourbée en crochet et bordée de membranes ailées du mâle.

Ascaride della gallina (Ascaris inflexa), coda ricurva a uncino e bordata di membrane alate nel maschio.

Ascaride du pigeon (ascaris maculosa), larg. 0m,001, long. 0m,30. Queue droite et conique.

Ascaride del piccione (Ascaris maculosa), larghezza 1 mm, lunghezza 30 cm. Coda dritta e conica.

Heterakis des gallinacés (heterakis vesicularis), long. 0m,01 (cæcum très nombreux).

Heterakis dei gallinacei (Heterakis vesicularis), lunghezza 1 cm (cieco molto numeroso).

Heterakis de l’oie (heterakis dispar).

Heterakis dell’oca (Heterakis dispar).

Histrikis du canard (histrikis tricolor), très petit, épineux, enroulé (ventricule succenturié).

Istrice dell'anatra (Histrikis tricolor), molto piccolo, spinoso, arrotolato (ventricolo succenturiato).

Monostome des palmipèdes et des gallinacées (monostoma verrucosum).

Monostoma dei palmipedi e dei gallinacei (Monostoma verrucosum).

Distome du canard (distoma echinatum).

Distoma dell’anatra (Distoma echinatum).

Distome du poulet (distoma lineare).

Distoma del pollastro (Distoma lineare).

Echynorrhynque des palmipèdes (echynorrhynchus polymorphus), intestins.

Echinorinco dei palmipedi (Echynorrhynchus polymorphus), intestini.

Tænia lanceolata (palmipèdes).
― sinuosa (
id.).
― megalops (
id.).
― malleus (palmipèdes).
― infundibuliformis (faisans), long. 0m,02 à 0m,08; larg. 0m,001 à 0m,002 en ruban.

Tenia lanceolata (palmipedi).
― sinuosa (
id.).
― megalops (
id.).
― malleus (palmipedi).
― infundibuliforme (fagiani), lunghezza da 2 a 8 cm; larghezza da1 a 2 mm a forma di nastrino.

Tænia exilis (poulets).

Tenia esile (pollastri).

À ceux-ci nous ajouterons encore, d’après M. Davaine:

A questi aggiungeremo ancora, secondo il Signor Davaine:

Le trichosoma brevicolle (oie ― cæcum).

Il Trichosoma brevicolle (oca ― ceco).

Le spiroptera hamulosa (coq ― poumons).

La Spiroptera hamulosa (gallo ― polmoni).

L’ascaris vesicularis (coq, dindon).

L’Ascaris vesicularis (gallo, tacchino).

[287] L’ascaris perspicillum (dindon).
― gibbosa (coq).

L’Ascaris perspicillum (tacchino).
L’Ascaris gibbosa (gallo).

Le monostoma mutabile (oie ― œil).

Il Monostoma mutabile (oca ― occhio).

Le distoma ovatum (gallinacés, palmipèdes ― oviducte, ovule).

Il Distoma ovatum (gallinacei, palmipedi ― ovidutto, ovulo).

Le distoma oxycephalum (canard, oie ― intestins).

Il Distoma oxycephalum (anatra, oca ― intestini).

Le tænia crassula (pigeon).

La Taenia crassula (piccione).

Le strongylus filaria (gallinacés, coq, faisans ― trachée, bronches).

Lo Strongylus filaria (gallinacei, gallo, fagiani ― trachea, bronchi).

Le syngamus trachealis (gallinacés, coq, faisans ― trachée, bronches).

Il Syngamus trachealis (gallinacei, gallo, fagiani ― trachea, bronchi).

On comprend quels ravages, souvent ignorés, ces parasites peuvent causer, surtout lorsqu’ils sont réunis en un certain nombre dans les divers organes. Ainsi l’entérite vermineuse du pigeon est due à l’ascaris maculosa; celle des gallinacés, à l’ascaris inflexa; la dysenterie des gallinacés peut être déterminée soit par le trichosoma longicolle, soit par l’heterakis vesicularis; l’anémie et la mort par inanition des palmipèdes, par l’histrikis tricolor, etc.

Si comprende quali devastazioni, spesso ignorate, questi parassiti possono causare, sopratutto quando sono riuniti in un certo numero nei diversi organi. Così l'enterite verminosa del piccione è dovuta all'Ascaris maculosa; quella dei gallinacei all'Ascaris inflexa; la dissenteria dei gallinacei può essere determinata sia dal Trichosoma longicolle, sia dall’Heterakis vesicularis; l'anemia e la morte dei palmipedi per inedia, dall’Histrikis tricolor, ecc.

Les moyens préventifs consistent dans l’emploie de l’eau pure et filtrée, comme boisson; les moyens curatifs, dans les antihelminthiques et les amers donnés de temps en temps, en même temps que les animaux sont tenus avec la plus extrême propreté et divisés en petits groupes.

I mezzi preventivi consistono nell’impiego come bevanda di acqua pura e filtrata; i mezzi curativi negli antielmintici e negli amari dati di tanto in tanto mentre gli animali sono tenuti con la massima pulizia e sono suddivisi in piccoli gruppi.

1. Maladies critiques des oiseaux. ― On sait que les jeunes mammifères subissent à peu près dans toutes les espèces une crise plus ou moins grave, à l’époque où se produit la dentition de remplacement. Parmi les oiseaux, on rencontre une crise à peu près [288] analogue répondant au remplacement du duvet par des plumes et à l’apparition de la crête ou des caroncules, un peu dans l’espèce du coq, mais surtout dans l’espèce du dindon; et l’on dit la maladie des dindonneaux, comme on dit la maladie des jeunes chiens. De la maladie critique des dindons nous parlerons en traitant de cet oiseau. Les jeunes faisans subissent la crise au moment où leur queue va commencer à se développer; les jeunes paons, à l’époque où va se produire l’aigrette.

1. Malattie critiche degli uccelli. ― Si sa che i giovani mammiferi pressapoco di tutte le specie subiscono una crisi più o meno grave all'epoca in cui si produce la dentizione sostitutiva. Tra gli uccelli si incontra una crisi pressapoco analoga dovuta alla sostituzione del piumino da parte delle piume e all'apparizione della cresta o delle caruncole, un poco nella specie dei gallinacei, ma soprattutto nella specie del tacchino; ed è detta malattia dei piccoli tacchini, così come si dice malattia dei giovani cani. Della malattia critica dei tacchini parleremo trattando di questo uccello. I giovani fagiani subiscono la crisi nel momento in cui la loro coda comincia a svilupparsi; i giovani pavoni all'epoca in cui si produce il ciuffo.

La mue est une crise que subissent chaque année, en automne, la plupart des oiseaux vivant sous les climats froids ou même tempérés; chez un certain nombre même, il y a une double mue annuelle. C’est un phénomène physiologique dû au renouvellement successif de l’organisme; mais chez les uns, il se produit successivement et insensiblement, et chez les autres subitement et intégralement. Il consiste en effet dans la chute des plumes, qui se remplacent petit à petit ou simultanément. Elle ne se produit pas en même temps chez tous les oiseaux de la même espèce vivant ensemble, mais de septembre à décembre, suivant l’âge, le sexe, la fonction, la température, l’alimentation, etc.

La muta è una crisi che subisce ogni anno, in autunno, la maggior parte degli uccelli che vivono in climi freddi o anche temperati; in un certo numero c'è pure una doppia muta annuale. È un fenomeno fisiologico dovuto a un rinnovo in successione dell'organismo; ma negli uni si produce in successione e insensibilmente, e negli altri improvvisamente e integralmente. Consiste in effetti nella caduta delle piume che si sostituiscono poco per volta o simultaneamente. Non si produce nello stesso momento in tutti gli uccelli della stessa specie che vivono insieme, ma da settembre a dicembre, a seconda di età, sesso, funzione, temperatura, alimentazione, ecc.

Pendant cette crise, les oiseaux se cachent, sont tristes, portent la queue bas et les ailes pendantes; ils sont, on le comprend, plus sensibles au froid et à la pluie. Pour favoriser la crise, il faut donc donner une nourriture légèrement stimulante et apéritive, et préserver les oiseaux du froid et de la pluie.

Durante questa crisi gli uccelli si nascondono, sono tristi, portano la coda bassa e le ali pendenti; si capisce che sono più sensibili al freddo e alla pioggia. Per favorire la crisi, bisogna quindi dare un cibo leggermente tonico e stimolante l’appetito, e proteggere gli uccelli dal freddo e dalla pioggia.

Lorsque la mue arrive chez les oiseaux rassemblés [289] en grand nombre dans les parquets étroits, il se produit souvent, surtout chez les faisans, un fait désastreux, le picage ou piquage, c’est-à-dire que les oiseaux s’arrachent réciproquement les plumes et redoublent d’ardeur dès que le sang apparaît, redoublant les coups de bec sur la plaie produite et finissant par tuer la malheureuse victime. On a longtemps cru que ce fait était la preuve du besoin instinctif d’une nourriture animale; mais celle-ci ne faisait que redoubler la fureur des oiseaux, devenus presque féroces. M. Pelletan pense que le picage provient de l’ennui et du désœuvrement, ce qui n’expliquerait point pourquoi il se produit à peu près exclusivement à l’époque de la mue. Il est certain que les oiseaux qui jouissent d’une liberté et d’un espace suffisants ne se piquent point; mais ce ne sont pas plus des oiseaux d’esprit que les autres ne sont des oiseaux idiots. M. Lemoine (de Crosne) nous semble avoir à la fois découvert la véritable cause et le meilleur remède. «Le piquage, dit-il, ne pouvant être considéré comme une maladie, je puis donner ce renseignement: quand, dans un parquet, les volailles se piquent, nous leur jetons une certaine quantité de plumes, et quand elles en sont bien rassasiées, elles ne se piquent plus.

Quando la muta sopraggiunge negli uccelli raccolti in gran numero in stretti recinti, spesso si produce, sopratutto nei fagiani, un fatto disastroso, il beccare, cioè gli uccelli si strappano reciprocamente le piume e raddoppiano di ardore appena appare il sangue, raddoppiando i colpi di becco sulla piaga prodotta e finendo per uccidere la disgraziata vittima. Si è creduto per molto tempo che questo fatto era la prova del bisogno istintivo di un cibo animale; ma questo faceva solo raddoppiare il furore degli uccelli, diventati quasi feroci. Il Signor Pelletan pensa che il beccare provenga dalla noia e dell’inoperosità, il che non spiegherebbe affatto perché si produce quasi esclusivamente all'epoca della muta. È certo che gli uccelli che godono di una libertà e di uno spazio sufficienti non si beccano affatto; ma non sono uccelli più di spirito degli altri che sono uccelli idioti. Il Signor Lemoine (di Crosne) ci sembra aver scoperto al tempo stesso la vera causa e il miglior rimedio. «Non potendo il beccare essere considerato come una malattia, dice, posso dare questo ragguaglio: quando, in un recinto, i polli si beccano, gettiamo loro una certa quantità di piume, e quando ne sono molto sazi, non si beccano più.

«Préoccupé de cette observation, j’ai recherché la composition de la plume, qui est de:

«Preoccupato di questa osservazione, ho ricercato la composizione della piuma, che è di:

«Carbone 52,42 ― Hydrogène 7,21 ― Azote 17,89 ― Oxygène et soufre 22,48 ― 100,00

«Carbonio 52,42 ― Idrogeno 7,21 ― Azoto 17,89 ― Ossigeno e zolfo 22,48 ― %

«Si, pendant la mue, les poules avalent avidement [290] les plumes, c’est qu’elles y trouvent un corps qui est nécessaire à la formation de nouvelles plumes, et ce corps nous est indiqué dans l’analyse ci-dessus, c’est le soufre. En effet, quand, au moment de la mue, nous jetons de la fleur de soufre sur le sable, les poules s’approchent pour reconnaître ce qui leur est donné, et elles le mangent.» (Élev. des animaux de basse-cour, p. 62, Paris, 1880, V. Masson.)

«Se durante la muta le galline inghiottono avidamente le piume, è in quanto vi trovano un corpo che è necessario alla formazione di nuove piume, e questo corpo ci è indicato nell'analisi soprastante, è lo zolfo. Infatti, quando al momento della muta gettiamo del fiore di zolfo sulla sabbia, le galline si avvicinano per riconoscere ciò che viene dato loro, e lo mangiano.» (Élev. des animaux de basse-cour, pag. 62, Parigi, 1880, V. Masson.)