Monographie des races de poules
par Victor La Perre de Roo
Paris - 1882

Monografia delle razze di galline
di Victor La Perre de Roo

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

2014 - 2015
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CAPITOLO XXX

[391] CHAPITRE XXX.

CAPITOLO XXX

LES espèces sauvages
Die Wildhühner; The Jungle-Fowl.

LE SPECIE SELVATICHE
Die Wildhühner – The Jungle-Fowl

«Quand des hommes éclairés et de bonne foi disputent longtemps, il y a grande apparence que la question n’est pas claire.» VOLTAIRE.

«Quando uomini illuminati e di buona fede disputano a lungo, è molto evidente che la questione non è chiara.» VOLTAIRE

D’où viennent nos animaux domestiques, demande M. de la Blanchère?

Da dove arrivano i nostri animali domestici? chiede il signor de La Blanchère.

Il est, pour la plupart, bien difficile de répondre à cette question si naturelle, réplique mon ami regretté! Tout fait penser que presque tous ont suivi les premiers Aryas dans leur migration vers l’Ouest, venant de l’Inde, ou du moins du grand plateau central asiatique. D’autre part, les restes des animaux domestiques et avec eux ceux du chien se rencontrent, pour la première fois, dans les sépultures des dolmens. Le bœuf, la poule, le chien, telle fut la triade qui dut accompagner le premier Arya pendant ses longues courses et animer les alentours de sa tente ou de son chariot au milieu des déserts dans lesquels il s’arrêtait temporairement. L’histoire nous a conservé elle-même le souvenir de la poule au milieu des anciens campements des hordes barbares s’abattant plus tard sur l’Europe. Rien ne nous empêche donc d’y voir la continuation des mœurs qui régissaient les premiers émigrateurs, à une époque où l’histoire n’en a pu conserver le souvenir. Les peuples qui l’écrivirent plus tard n’existaient pas encore. Il a fallu l’époque du bronze et celle du fer pour que les premiers chroniqueurs pensassent à tracer des récits pour les descendants. C’est le fait d’une civilisation comparativement très avancée.

È di solito molto difficile rispondere a questo quesito tanto naturale, replica il mio amico dispiaciuto! Tutto fa pensare che quasi tutti abbiano seguito i primi Arii – o Ariani – nella loro migrazione verso l’Ovest provenienti dall’India, o almeno dal grande altopiano centroasiatico. D’altronde i resti degli animali domestici, e con essi quelli del cane, si rinvengono per la prima volta nelle sepolture dei dolmen. Il bue, la gallina, il cane, tale fu la triade che dovette accompagnare il primo Ariano nei suoi lunghi spostamenti e animare i dintorni della sua tenda o del suo carro in mezzo ai deserti nei quali si fermava temporaneamente. La storia stessa ci ha conservato il ricordo della gallina nel centro degli antichi accampamenti delle orde barbariche che si abbatterono più tardi sull’Europa. Nulla ci impedisce dunque di vedervi la continuazione delle usanze che regolavano i primi migratori, in un periodo di cui la storia non ha potuto conservarne il ricordo. I popoli che più tardi la scrissero, non esistevano ancora. Ci sono volute l’età del bronzo e quella del ferro perché i primi cronisti pensassero di tratteggiare dei racconti per i discendenti. è il fatto di una civiltà in confronto molto avanzata.

[392] Si l’histoire nous apprend que la domestication de la poule remonte à la plus haute antiquité, sans rien nous dire de son origine ou de sa souche primitive, les naturalistes ne nous en apprennent guère davantage à cet égard.

Se la storia ci insegna che la domesticazione della gallina risale alla più alta antichità, senza dirci nulla della sua origine o della sua primitiva matrice, i naturalisti non ci comunicano molto di più a tale riguardo.

Darwin prétend qu’on peut, sans crainte de se tromper, attribuer au coq Bankiva la parenté de nos races de combat, à cause de la similitude exacte des formes et du plumage qui existe entre les deux races; mais ce n’est là qu’une simple conjecture qui ne repose sur aucune preuve authentique.

Darwin sostiene che, senza timore di sbagliarsi, si può attribuire al gallo Bankiva la parentela delle nostre razze da combattimento, a causa della esatta somiglianza delle forme e del piumaggio esistente tra le due razze; ma è solo una semplice congettura che non si basa su alcuna prova autentica.

Après Darwin, de la Blanchère a dit qu’il n’y a plus à en douter aujourd’hui: les quatre races connues du coq des jungles ont fourni, par leurs croisements successifs et par une domestication se perdant dans la nuit des temps, les innombrables races de poules que nous connaissons!

Dopo Darwin, de La Blanchère ha detto che non c’è più da dubitarne oggi: le 4 razze conosciute del gallo delle giungle hanno dato luogo, coi loro successivi incroci e mediante una domesticazione che si perde nella notte dei tempi, alle innumerevoli razze di galline che conosciamo!

Il est facile de trancher ainsi d’un trait de plume les questions d’histoire naturelle les plus difficiles à resoudre, sans citer aucun fait, ni produire aucune preuve authentique à l’appui de la thèse qu’on soutient. – Ce qui me porte à douter que le coq des jungles soit la souche de nos volailles domestiques, c’est que les voyageurs qui ont parcouru les Indes sont tous d’accord pour dire qu’on parvient difficilement à faire reproduire cet oiseau en captivité, qu’il ne se prive jamais comme nos poules de ferme, qu’il reste méfiant, et ne manque jamais l’occasion, quand elle se présente, de s’échapper et de retourner à l’état sauvage.

Così con un tratto di penna è facile troncare le questioni di storia naturale più difficili da chiarire, senza citare alcun fatto, né produrre alcuna prova autentica in appoggio alla tesi che si sostiene. – Ciò che mi porta a dubitare che il gallo delle giungle sia il capostipite dei nostri polli domestici, è il fatto che i viaggiatori che hanno percorso le Indie sono tutti d’accordo nel dire che si riesce difficilmente a far riprodurre questo volatile in cattività, che non si concede mai come le nostre galline di fattoria, che resta diffidente, e , quando capita l’occasione, non manca mai di scappare e tornare allo stato selvatico.

Si quelques voyageurs affirment que des pintades communes, restées à Cuba, dans des plantations de café abandonnées, sont redevenues sauvages, il n’est pas d’exemples de coqs de nos fermes qui soient repassés à l’état sauvage. Or, aucun document historique, aucune légende même, ne nous indiquant l’origine de la poule domestique, ce nous sera toujours un problème de savoir comment elle est venue vers l’homme, et si, comme quelques naturalistes modernes [393] le prétendent, le coq des jungles fut en effet la souche des nombreuses races de poules qui peuplent aujourd’hui nos volières et nos basses-cours.

Se alcuni viaggiatori affermano che le comuni faraone, rimaste a Cuba, nelle piantagioni di caffè abbandonate, sono tornate selvatiche, non c’è esempio di galli delle nostre fattorie che siano tornati allo stato selvatico. Ora, qualsiasi documento storico, anche qualsiasi leggenda, ci indichi l’origine della gallina domestica, sarà per noi sempre un problema il sapere come è venuta verso l’uomo, e se, come alcuni naturalisti moderni pretendono, il gallo delle giungle fu effettivamente il capostipite delle numerose razze di galline che oggi popolano le nostre voliere e i nostri cortili.

Les hypothèses qui font descendre l’homme du singe, le chien du loup, le pigeon domestique du biset, et enfin la poule domestique du coq Bankiva sont toutes modernes. Les anciens auteurs latins, Columelle, Varron, Paladius, etc., qui ont écrit sur les oiseaux de basses-cours, il y a deux milles ans, étant d’autant plus rapprochés que nous l’époque de la domestication de la poule, étaient plus à même que nous d’élucider la question qui nous occupe. Or, ces auteurs parlent, dans leurs ouvrages, des coqs sauvages comme d’oiseaux rares qui ne reproduisaient pas en captivité, et dont on utilisait la chair seulement, sans que chez ces illustres savants se soit jamais élevé le soupçon que ces oiseaux sauvages fussent la source primitive de leurs volailles domestiques dont ils possédaient diverses variétés.

Le ipotesi che fanno discendere l’uomo dalla scimmia, il cane dal lupo, il piccione domestico dal colombo selvatico, e infine la gallina domestica dal gallo Bankiva, sono tutte moderne. Gli antichi autori latini, Columella, Varrone, Palladio, ecc., che 2.000 anni fa hanno scritto sugli uccelli di cortile, erano molto più vicini di noi al periodo della domesticazione della gallina, erano più in grado di noi di chiarire la questione di cui ci occupiamo. Ora, nelle loro opere questi autori parlano dei galli selvatici come di uccelli rari che non si riproducevano in cattività, e dei quali si utilizzava soltanto la carne, senza che da questi illustri scienziati si sia mai supposto che questi uccelli selvatici fossero la sorgente primitiva dei loro polli domestici di cui possedevano diverse varietà.

Enfin, en bonne logique, est-il permis d’admettre que le seul coq Bankiva puisse avoir donné naissance à ces innombrables types de races gallines dont la nature des plumes et la disposition des couleurs sont aussi variables que les formes du corps{.} <?>.

Infine, a buona logica, è permesso ammettere che il solo gallo Bankiva possa aver dato origine a questi numerosissimi tipi di razze di galline di cui la natura delle piume e la disposizione dei colori sono tanto variabili quanto le forme del corpo?

Remarquons d’abord que les anciens auteurs nous apprennent que la plupart des races que nous possédons aujourd’hui, existaient déjà nombre de siècles avant Jésus-Christ. Cette observation n’est pas sans importance, et nous ne laisserons pas de rapporter ici les intéressants renseignements que les écrivains latins nous fournissent sur les caractères des diverses races connues à cette époque reculée.

Per prima cosa notiamo che gli autori antichi ci insegnano che la maggior parte delle razze che oggi possediamo esistevano già molti secoli prima di Gesù Cristo. Questa osservazione non è senza importanza, e noi non eviteremo di riferire qui gli interessanti ragguagli che gli scrittori latini ci forniscono sui caratteri delle diverse razze note in quell’epoca remota.

Nous trouvons tout d’abord dans Varron, qui naquit à {Rome} <Rieti> l’an 116 avant Jésus-Christ, ce qui suit:

Innanzitutto in - De re rustica di - Varrone, che nacque a Rieti nel 116 aC – e morì a Roma nel 27 aC – troviamo quanto segue:

«Il y a trois espèces de poules: Le poules de basse-cour, les poules sauvages et les poules d’Afrique. Les poules de basse-cour se voient par toute la campagne et dans les fermes. [394] Celui qui se propose de peupler un poulailler-modèle doit le peupler des trois espèces, mais surtout de la poule ordinaire. Dans l’achat de cette dernière espèce il faut rechercher les plus fécondes. On les reconnaît au plumage roux, aux ailes noires, aux ergots de grandeurs inégales, à la grosse tête, à la crête large et élevée. Choisissez des coqs lascifs. Les indices de cette qualité sont des formes membrues, la crête d’un rouge éclatant, le bec court, fort et aigu, l’œil fauve ou noir, le jabot d’un rouge tirant sur le blanc, le cou bigarré ou nuancé d’or, les cuisses velues, les pattes courtes, les ergots allongés, la queue développée et bien fournie.»

«Ci sono 3 specie di galline: le galline da cortile, le galline selvatiche e le galline d’Africa. Le galline da cortile si vedono in tutta la campagna e nelle fattorie. Colui che si propone di popolare un pollaio modello deve popolarlo con le 3 specie, ma soprattutto con la gallina ordinaria. Nell’acquisto di quest’ultima specie bisogna cercare le più feconde. Le si riconosce dal piumaggio rosso, dalle ali nere, dagli speroni di dimensioni ineguali, dalla testa grossa, dalla cresta larga e alta. Scegliete dei galli lascivi. Gli indici di tale qualità sono le forme gagliarde, la cresta color rosso smagliante, il becco corto, robusto e appuntito, l’occhio fulvo o nero, il gozzo rosso tendente al bianco, il collo variegato o sfumato d’oro, le cosce pelose, le zampe corte, gli speroni lunghi, la coda sviluppata e ben fornita.»

«Les poules sauvages, dit le même auteur, sont fort rares à Rome et l’on n’en voit guère d’apprivoisées, si ce n’est en cage; elles ressemblent d’aspect, non de plumage, aux poules d’Afrique plutôt qu’à celles de ferme. On les dépose souvent en parade dans les pompes publiques, avec des perroquets et des merles blancs, et comme objets rares et curieux. Elles ne pondent et ne couvent volontiers que dans les bois, et ne produisent guère à l’état domestique. Ce sont elles qui ont fait appeler Gallinaria, l’île que l’on voit dans la mer de Toscane, près d’Italie, vis-à-vis d’Intemelium, d’Albium Ingaunum, et des montagnes de Ligurie. Suivant d’autres, ce nom vient des poules ordinaires, transportées là originairement par des matelots, et dont la race s’y est perpétuée à l’état sauvage. Les poules d’Afrique sont grandes, bigarrées, et ont le dos en saillie. Les Grecs les appelaient méléagrides. Ce sont les dernières que l’art culinaire a imaginé d’offrir aux palais blasés de notre époque: leur rareté les fait payer très cher.»

«Le galline selvatiche, dice lo stesso autore, sono molto rare a Roma e non se ne vedono molte di addomesticate, ma solo in gabbia; assomigliano per l’aspetto, non per il piumaggio, alle galline d’Africa piuttosto che a quelle di fattoria. Le si pone spesso in parata nelle manifestazioni pubbliche, con dei pappagalli e dei merli bianchi, e come oggetti rari e curiosi. Esse depongono e covano volentieri solo nei boschi, e producono raramente allo stato domestico. Sono loro che hanno fatto denominare Gallinara l’isola che si vede nel mare di Toscana - nel mar Ligure - vicino all’Italia, di fronte a Ventimiglia, ad Albenga, - ad Alassio - e alle montagne della Liguria. Secondo altri, questo nome deriva dalle galline comuni, in origine trasportatevi da marinai, e la di cui razza vi si è perpetuata allo stato selvatico. Le galline d’Africa sono grandi, variopinte e hanno il dorso sporgente. I Greci le chiamavano meleagridi. Sono le ultime che l’arte culinaria ha pensato di offrire ai palati sofisticati della nostra epoca: la loro rarità le fa pagare a molto caro prezzo.»

Columelle, un autre savant agronome qui naquit à Gadès (Cadix) sous le règne de Tibère, dans le huitième livre de son ouvrage intitulé De re rusticâ, nous fournit les mêmes renseignements mais avec une légère variante et dit: «Les poules sont communément l’objet le plus habituel des soins que doivent prendre les agriculteurs. On en compte de trois [395] espèces: les poules de basse-cour, les poules sauvages et celles d’Afrique.

Columella, un altro sapiente agronomo che nacque a Gades (Cadice) sotto il regno di Tiberio, nell’ottavo libro del sua opera intitolata De re rustica ci fornisce le stesse informazioni ma con una piccola variante e dice: «Le galline sono comunemente l’oggetto più abituale delle incombenze che gli agricoltori devono assumere. Se ne annoverano 3 specie: le galline di cortile, le galline selvatiche e quelle d’Africa.»

«Les poules de basse-cour sont celles que l’on voit ordinairement dans toutes les métairies.»

«Le galline di cortile sono quelle che si vedono abitualmente in tutte le fattorie.»

«Les poules sauvages, qui leur ressemblent, sont celles que les oiseleurs prennent à la chasse; il s’en trouve beaucoup dans l’île de la mer de Ligurie, à laquelle les matelots donnent le nom de Gallinaria. Les poules sauvages, que l’on appelle rusticae (poules de campagne) ne pondent point en captivité; ainsi nous n’avons rien à prescrire à leur sujet, si ce n’est qu’il faut leur donner à manger tant qu’elles en veulent, pour les rendre plus propres à couvrir les tables dans nos festins.»

«Le galline selvatiche, che le assomigliano, sono quelle che gli uccellatori catturano a caccia; se ne trovano molte nell’isola del mar Ligure, alla quale i marinai danno il nome di Gallinara. Le galline selvatiche chiamate rusticae (galline di campagna) non depongono affatto in cattività; e così non abbiamo nulla da prescrivere a loro riguardo, salvo che bisogna dar loro da mangiare tanto quanto ne vogliono, per renderle più idonee a ricoprire le tavole durante i nostri festini.»

«Les poules de Numidie ou d’Afrique ressemblent aux pintades, avec cette différence qu’elles ont la crête et les barbillons rouges, au lieu que les pintades les ont bleus.»

«Le galline di Numidia o d’Africa assomigliano alle faraone, con questa diversità: esse hanno la cresta e i bargigli rossi, mentre le faraone li hanno azzurri.»

Comme on le voit, les auteurs latins sont d’accord pour dire qu’il existait autrefois en Italie des poules sauvages qui ne reproduisaient pas en captivité; mais ils ne nous fournissent malheureusement aucun renseignement sur les caractères distinctifs de ces oiseaux.

Come si vede, gli autori latini sono d’accordo nel dire che una volta in Italia c’erano delle galline selvatiche che non si riproducevano in cattività; ma sfortunatamente non ci forniscono alcuna informazione sui caratteri distintivi di questi volatili.

Columelle parle encore d’autres variétés de poules domestiques qu’on élevait à Rome, dans le premier siècle de l’ère chrétienne et dit: «Il n’y a point de profit à acheter des poules, à moins qu’elles ne soient très fécondes. Il faut qu’elles aient le plumage rouge ou brun, et les ailes noires; on les choisira même toutes, si faire se peut, de l’une de ces couleurs, ou d’une couleur qui s’en approche; ou du moins on évitera d’en avoir des blanches parce qu’elles sont pour la plupart délicates, peu vivaces et rarement fécondes (?). Il faut donc que celles qui sont destinées à pondre soient de couleur roussâtre, qu’elles aient le corps robuste et carré, la poitrine large, la tête grande, de petites huppes droites et rouges, les oreillons blancs; qu’elles paraissent très amples sous cette forme et [396] qu’elles aient les ongles inégaux. Celles qui ont cinq doigts à chaque patte passent pour les meilleures. Rejetez tout coq qui ne sera pas lascif et recherchez dans ces animaux la même couleur et le même nombre de doigts à chaque patte que dans les poules; on leur veut cependant une taille plus haute. Il faut qu’ils aient la crête haute, de couleur de sang et bien droite, les yeux roux et tirant sur le noir, le bec court et crochu, les oreillons très grands et très blancs, la cravate d’un rouge tirant sur le blanc et pendante comme la barbe d’un vieillard; les plumes du cou bigarrées ou d’un jaune d’or, et qu’en tombant sur le cou elles recouvrent les épaules; la poitrine large et bien développée; les ailes vigoureuses; la queue très longue et partagée en deux rangs de plumes; sur les côtes déborderont également des plumes. – Il faut encore qu’ils aient de grandes cuisses, et qu’elles soient couvertes de plumes qui se hérissent souvent; qu’ils aient les pattes fortes sans être longues, mais qu’elles soient armées offensivement d’un éperon toujours prêt à attaquer.

Columella parla inoltre di altre varietà di galline domestiche che si allevavano a Roma nel primo secolo dell’era cristiana e dice: «Non c’è profitto ad acquistare delle galline, salvo siano molto feconde. Bisogna che abbiano il piumaggio rosso o marrone, e le ali nere; le si sceglierà anche tutte, se possibile, di uno di questi colori, o di un colore che si avvicina; o perlomeno si eviterà di averne di bianche perché sono per la maggior parte delicate, poco vivaci e raramente feconde (?). Bisogna quindi che quelle destinate a deporre siano di colore rossastro, che abbiano il corpo robusto e quadrato, il petto ampio, la testa grande, delle piccole creste diritte e rosse, gli orecchioni bianchi; che sembrino molto ampie sotto questo aspetto e che abbiano le unghie disuguali. Quelle che hanno cinque dita per ogni zampa passano per essere le migliori. Rifiutate ogni gallo che non sarà lussurioso e cercate in questi animali lo stesso colore e lo stesso numero di dita per ogni zampa come nelle galline; tuttavia si vuole per loro una taglia più grande. Bisogna che abbiano la cresta alta, color sangue e ben diritta, gli occhi rossi e tendenti al nero, il becco corto e uncinato, gli orecchioni molto grandi e molto bianchi, il collare color rosso tendente al bianco e pendente come la barba di un vecchio; le piume del collo screziate o color giallo oro, e che ricadendo sul collo coprano le spalle; il petto largo e ben sviluppato; le ali robuste; la coda molto lunga e divisa in due file di piume; anche ai lati ricadranno delle piume. – Inoltre è necessario che abbiano delle cosce grosse e che esse siano rivestite di piume che sovente si rizzano; che abbiano le zampe robuste senza essere lunghe, ma che siano offensivamente armate di uno sperone sempre pronto all’attacco.

L’espèce qui nous vient de Médie et de Rhodes est lourde et pesante; les coqs n’en sont pas bien lascifs et les poules pas bien fécondes; encore sont-elles paresseuses non seulement à couver, mais encore plus à faire éclore le peu d’œufs qu’elles ont pondus, et rarement élèvent-elles leurs poulets. Aussi ceux qui ont à cœur d’avoir de ces espèces d’oiseaux à cause de leur beauté, font couver par des poules communes les œufs pondus par ces poules distinguées, et font élever ensuite par ces mêmes poules les poulets qu’elles ont fait éclore de ces œufs.

La specie che ci giunge dalla Media e da Rodi è grossa e pesante; i galli non sono molto lussuriosi e le galline non sono molto feconde; inoltre sono pigre non solo a covare, ma ancor più a far schiudere le poche uova che hanno deposto, e raramente allevano i loro pulcini. Anche coloro che desiderano avere dei soggetti di queste specie di uccelli a causa della loro bellezza, fanno covare da galline comuni le uova deposte da queste belle galline, e in seguito fanno allevare da quelle stesse galline i pulcini che hanno fatto schiudere da queste uova.

La volaille de Tanagra est de la même taille que celle de Rhodes et de Médie, et elle ressemble assez, quant aux mœurs, à celle de notre pays, ainsi que celle de Chalcidie. Cependant les bâtards de toutes ces espèces, produits de poules de notre pays avec des mâles étrangers sont d’excellents poulets, parce qu’ils ont la forme extérieure de leur [397] père et qu’ils conservent la lubricité des poules de notre pays.

Il pollo di Tanagra è della stessa taglia di quello di Rodi e della Media, e assomiglia abbastanza, quanto a comportamenti, a quello del nostro paese, come pure a quello di Calcide. Tuttavia i bastardi di tutte queste specie, generati da galline del nostro paese con galli stranieri, sono eccellenti pollastri, perché hanno la forma esterna del loro padre e conservano la sensualità delle galline del nostro paese.

La race naine a peu de mérite et n’est recommandable, ni par sa fécondité, ni par le profit d’autres genres, qu’on peut en tirer, à moins qu’on ne la recherche à cause de sa petitesse.»

La razza nana ha poco pregio e non è raccomandabile, né per la sua fecondità, né per profitti di altro genere che se ne possono ricavare, a meno che la si ricerchi per la sua piccolezza.»

Columelle s’étend ensuite longuement sur le choix des oiseaux reproducteurs, sur l’art d’élever et d’engraisser les volailles et énonce l’étrange opinion suivante, que je réédite ici, parce qu’elle a été souvent répétée par des auteurs modernes, comme une découverte nouvelle qu’ils venaient de faire:

Columella si dilunga successivamente sulla scelta dei riproduttori, sull’arte di allevare e ingrassare il pollame ed enuncia la seguente strana opinione, che io riporto qui, perché è stata spesso ripetuta da autori moderni, come una nuova scoperta da loro appena fatta:

«Quand on donne des œufs à couver à des poules, dit-il, il faut choisir les plus gros, parce que de petits œufs ne donnent jamais que de petites volailles. En outre, quand on voudra faire éclore un plus grand nombre de mâles que de femelles, on fera couver les œufs les plus longs et les plus pointus; au lieu qu’on fera couver les plus ronds lorsqu’on voudra avoir plus de femelles!»

«Quando si danno a delle galline delle uova da covare, dice, bisogna scegliere le più grosse, perché le uova piccole forniscono sempre polli piccoli. Inoltre, quando si vorrà far schiudere un numero maggiore di maschi che di femmine, si faranno covare le uova più lunghe e più appuntite; invece si faranno covare le più rotonde quando si vorrà avere più femmine!»

Pline l’Ancien, qui périt l’an 79 de J.-C. dans une éruption du Vésuve dont il voulait observer de trop près les phénomènes, énonce la même opinion, qui était, selon toute {probilité}<probabilité>, généralement accréditée à cette époque, et dit: «Les œufs les plus ronds produisent des femelles, et les autres des mâles.» * Feminam edunt, quae {rotundiara} <rotundiora> gignuntur, reliqua marem.

Plinio il Vecchio, che morì nell’anno 79 dC a causa di un’eruzione del Vesuvio di cui voleva osservare troppo da vicino i fenomeni, enuncia la stessa opinione, che era, con ogni probabilità, generalmente accreditata a quell’epoca, e dice: «Le uova più rotonde producono delle femmine e le altre dei maschi.» * Quelle che vengono partorite più tondeggianti generano una femmina, le altre un maschio.

De nouvelles expériences pratiquées par des éleveurs sérieux et instruits ont démontré que l’opinion avancée par les savants agronomes latins et plusieurs fois copiée par des naturalistes modernes, est dénuée de tout fondement, et que la forme oblongue ou ronde de l’œuf n’exerce absolument aucune influence sur le sexe du poussin qui en éclot.

Nuove esperienze effettuate da allevatori seri e informati hanno dimostrato che l’opinione avanzata dai dotti agronomi latini, e più volte copiata da naturalisti moderni, è priva di ogni fondamento, e che la forma oblunga o rotonda dell’uovo non esercita affatto alcuna influenza sul sesso del pulcino che ne nasce.

Il résulte de l’ensemble des renseignements que les anciens auteurs latins nous fournissent sur les espèces sauvages et domestiques, que les Romains possédaient, il y a deux mille [398] ans, un grand nombre de variétés de poules, dont les principales étaient:

Dall’insieme delle informazioni che gli antichi autori latini ci forniscono sulle specie selvatiche e domestiche, risulta che i Romani possedevano, 2.000 anni fa, un elevato numero di varietà di galline, di cui le principali erano:

La race sauvage;
La race de Numidie;
La race commune
, ayant les ailes noires et le reste du plumage rouge ou marron;
La race huppée;
Les races à cinq doigts;
La race commune blanche;
Les races de combat, de Tanagra et de Rhodes;
Les races de combat, de Médie et de Chalcidie;
Les races ou sous races issues de croisements entre les races de Tanagra, de Rhodes, de Médie, de Chalcidie et la race commune du pays;
La race naine,
etc., etc.

La razza selvatica;
La razza di Numidia;
La razza comune, con le ali nere e il restante piumaggio rosso o marrone;
La razza ciuffata;
Le razze con 5 dita;
La comune razza bianca;
Le razze da combattimento, di Tanagra e di Rodi;
Le razze da combattimento, della Media e di Calcide
;
Le razze o sottorazze nate da incroci tra le razze di Tanagra, di Rodi, della Media, di Calcide con la razza comune del paese;
La razza nana
, ecc., ecc.

Nous pouvons donc conclure de ce qui précède que la domestication de la poule et l’origine de diverses races qui peuplent nos basses-cours, remontent à la plus haute antiquité et se perdent dans la nuit des temps.

Possiamo quindi concludere da quanto detto che la domesticazione della gallina, e l’origine di diverse razze che popolano i nostri cortili, risalgono alla più alta antichità e si perdono nella notte dei tempi.

Vouloir remonter aujourd’hui à la source primitive de ces diverses races, ou essayer de retrouver la filiation de la poule domestique, ce serait entreprendre une tâche au-dessus des forces humaines.

Voler oggi risalire alla sorgente primitiva di queste diverse razze, o cercare di rinvenire la provenienza della gallina domestica, sarebbe come intraprendere un compito al disopra delle forze umane.

Les auteurs anciens ne connaissent qu’une seule espèce sauvage et nous fournissent très peu de renseignements sur son compte.

Gli autori antichi conoscevano una sola specie selvatica e ci danno notizie molto scarse sul suo conto.

Aujourd’hui nous en connaissons quatre espèces principales bien distinctes et bien caractérisées; mais il est fort probable que, dans les forêts impénétrables de l’Asie centrale, il existe un grand nombre d’autres races et sous-races inconnues.

Oggi ne conosciamo 4 specie principali ben distinte e ben caratterizzate; ma è molto probabile che, nelle impenetrabili foreste dell’Asia centrale, ci sia un gran numero di altre razze e sottorazze sconosciute.

Le quatre espèces sauvages bien caractérisées, connues et dont le muséum d’histoire naturelle de Paris possède des spécimens, sont: le coq Bankiva (gallus Bankiva ou gallus ferrugineus); le coq de Lafayette ou de Stanley (gallus Lafayettii [399] ou gallus Stanleyi); le coq fourchu (gallus furcatus ou gallus varius), et le coq de Sonnerat (gallus Sonneratii).

Le 4 specie selvatiche ben caratterizzate, conosciute, e delle quali il museo di storia naturale di Parigi possiede degli esemplari, sono: Il gallo Bankiva (gallus Bankiva o gallus ferrugineus); il gallo di Lafayette o di Stanley (gallus Lafayettii o gallus Stanleyi); il gallo dalla coda biforcuta (gallus furcatus o gallus varius), e il gallo di Sonnerat (gallus Sonneratii).

On trouve les diverses espèces de coqs sauvages en grand nombre, dans les parties boisées et les montagnes de l’Inde, et d’autres contrées de l’Asie, à l’île de Java, à Ceylan, aux îles de la Sonde etc. Aux Indes vivent le coq Bankiva et le coq Sonnerat; à Java le coq Bankiva et celui qui porte le nom de cette île; le coq de Lafayette semble être limité à Ceylan. Le coq Bankiva, rare dans l’Inde centrale, est commun dans l’est et dans les collines du nord. Son aire de dispersion est très vaste et s’étend au nord jusque vers la frontière sud du Cachemire; à l’ouest jusqu’aux montagnes de Rhat; à l’est jusqu’au sud-ouest de la Chine; au sud jusqu’à l’île Java. On le trouve également en nombre dans l’Assam, le Silhet, le Burmab, la presqu’île de Malacca, les îles de la Sonde; mais dans le sud il présente de grandes variations. Le coq de Java habite le sud; on ne le rencontre qu’à Java, à Sumatra et à Bornéo. Chaque espèce a son aire de dispersion qui lui est propre et généralement très limitée; chacune habite une zone d’altitude; mais ces diverses aires de dispersion empiètent les unes sur les autres.

Si trovano in gran numero le diverse specie di galli selvatici nelle parti boscose e nelle montagne dell’India, e in altre contrade dell’Asia, sull’isola di Giava, a Ceylon, nelle isole della Sonda ecc. Nelle Indie vivono il gallo Bankiva e il gallo di Sonnerat; a Giava il gallo Bankiva e quello che ha il nome di quest’isola; il gallo di Lafayette sembra essere limitato a Ceylon. Il gallo Bankiva, raro nell’India centrale, è comune nell’est e nelle colline del nord. Il suo areale di dispersione è molto vasto e si estende a nord fin verso la frontiera sud del Cachemire; a ovest fino alle montagne di Rhat; a est fino al sudovest della Cina; a sud fino all’isola di Giava. Lo si trova pure numeroso nell’Assam, nel Sylhet, in Birmania, nella penisola di Malacca, nelle isole della Sonda; ma nel sud presenta grandi variazioni. Il gallo di Giava abita il sud; lo si incontra solo a Giava, a Sumatra e nel Borneo. Ogni specie ha il suo areale di dispersione che le è proprio e generalmente molto limitato; ciascuna abita una zona ad alta quota; ma queste diverse aree di dispersione sconfinano le une nelle altre.

Les naturalistes et les voyageurs qui ont parcouru les contrées habitées par les coqs sauvages, nous donnent malheureusement très peu de détails sur leurs mœurs, qu’il n’est, paraît-il, pas facile d’observer à cause du caractère farouche, méfiant et timide de ces animaux qui se tiennent presque constamment dans les forêts le plus épaisses et les fourrés de bambous qu’ils ne quittent que très rarement. Le coq Bankiva se tient principalement dans les hautes forêts; mais il descend fréquemment jusqu’au voisinage des plantations de café. On le rencontre rarement au-dessous de 1,000 mètres d’altitude; tandis que le coq de Java se tient par préférence dans les forêts d’alang-alang et dans les taillis, au-dessous de 1,000 mètres d’altitude.

I naturalisti e i viaggiatori che hanno percorso i territori abitati dai galli selvatici, ci danno sfortunatamente ben pochi dettagli sui loro costumi, in quanto sembra non sia facile l’osservazione a causa del carattere selvatico, diffidente e timido di questi animali che rimangono quasi costantemente nelle foreste più dense e nelle boscaglie di bambù che abbandonano solo raramente. Il gallo Bankiva rimane principalmente nelle alte foreste; ma spesso scende fino in vicinanza delle piantagioni di caffè. Lo si incontra raramente sotto i 1.000 metri di altitudine; mentre il gallo di Giava sta preferibilmente nelle savane di alang-alang e nei boschi cedui, al disotto dei 1.000 metri di altitudine.

[400] D’après Tennent, le coq de Lafayette se trouve partout dans l’île de Ceylan; il est commun surtout dans la zone la plus élevée des montagnes, et semble par conséquent préférer les hauteurs à la plaine.

Secondo Tennent, il gallo Lafayette si trova ovunque nell’isola di Ceylon; è comune soprattutto nella parte più elevata delle montagne, e sembra quindi preferire le altezze alla pianura.

Il passe la nuit dans les forêts, perché sur les hautes branches des plus hauts arbres. Quand ces oiseaux sont en grand nombre dans une localité on n’est pas longtemps sans s’en apercevoir. Ils se font surtout remarquer le matin par leurs cris, et, longtemps avant le lever de l’aurore, ils annoncent l’approche du jour par leurs chants.

Trascorre la notte nelle foreste, appollaiato sugli alti rami degli alberi più alti. Quando questi uccelli sono in gran numero in una località, non passa molto tempo senza accorgersene. Si fanno notare soprattutto al mattino con i loro versi, e, molto prima dell’aurora, annunciano l’approssimarsi del giorno coi loro canti.

Leur chant est difficile à traduire. Au Jardin d’acclimatation on n’a que rarement possédé les espèces sauvages; mais plusieurs métis désignés sous le nom de coqs bronzés y ont cependant reproduit avec des poules domestiques. Je les ai souvent entendus chanter. Leur chant était loin d’être mélodieux et prolongé comme celui du coq vigilant de nos fermes, ce réveille-matin que tout le monde connaît. Les coqs bronzés qui ont vécu au Jardin d’acclimatation du bois de Boulogne avaient tous la même voix tremblotante, saccadée, interrompue et ressemblant plutôt à la voix grêle et convulsive du cochelet qu’à la voix sonore, forte et nuancée du coq adulte.

Il loro canto è difficile da interpretare. Nel Giardino zoologico si sono possedute solo raramente le specie selvatiche; ma molti meticci designati col nome di galli bronzati vi si sono tuttavia riprodotti con galline domestiche. Spesso li ho sentiti cantare. Il loro canto era lungi dall’essere melodioso e prolungato come quello del gallo guardiano delle nostre fattorie, quella sveglia mattutina che tutti conoscono. I galli bronzati che hanno vissuto nel Giardino zoologico del Bois de Boulogne avevano tutti la stessa voce tremolante, a scatti, interrotta e simile più alla voce stridula e convulsa del galletto giovane che alla voce sonora, forte e sfumata del gallo adulto.

Le coq sauvage est un oiseau sédentaire; il fuit l’homme, mais il est plus prudent que craintif, et quand il chante, il semble bien dire: «Ici je suis maître et seigneur; qui ose me le contester?»

Il gallo selvatico è un uccello sedentario; fugge dall’uomo, ma è più prudente che timoroso, e quando canta sembra proprio dire: «Qui io sono padrone e signore, chi osa contestarmelo?»

Il ne souffre pas de rival en sa présence, et quand le matin le chant d’un de ses semblables vient frapper ses oreilles, il bat les ailes et le provoque au combat par des cris répétés. C’est alors, quand deux coqs se défient réciproquement, qu’on peut se rapprocher le plus facilement d’eux jusqu’à portée de fusil et les abattre. Quand ils se battent, les désirs de se venger sont plus forts chez eux que les instincts de la conservation; [401] ils oublient tout danger et l’on peut les rapprocher sans précaution et les tuer tous le deux d’un coup.

Non tollera rivali in sua presenza, e quando al mattino il canto di un suo simile giunge a colpire le sue orecchie, batte le ali e lo provoca al combattimento con ripetute grida. è allora, quando due galli si sfidano a vicenda, che ci si può avvicinare più facilmente a loro fino a portata di fucile e abbatterli. Quando si azzuffano, in essi i desideri di vendicarsi sono più forti degli istinti di conservazione; dimenticano ogni pericolo e si può avvicinarli senza precauzione e ucciderli entrambi con un colpo.

Chose étrange, au dire des voyageurs qui ont visité les Indes, dans le voisinage des localités habitées et des villages, les coqs sauvages sont plus craintifs et plus méfiants encore que dans les forêts; probablement parce que là, où ils sont beaucoup chassés, ils connaissent mieux le danger de se mettre sous le regard et les atteintes de l’homme.

Cosa strana, a detta dei viaggiatori che hanno visitato le Indie, i galli selvatici, in vicinanza delle località abitate e dei villaggi, sono ancora più timorosi e diffidenti che nelle foreste; probabilmente perché là, dove sono molto cacciati, conoscono meglio il pericolo di capitare sotto lo sguardo e gli attacchi dell’uomo.

Dans les villages indiens, on rencontre beaucoup de coqs sauvages apprivoisés; mais ils n’arrivent jamais à être aussi privés que les volailles domestiques et l’on ne réussit que rarement à les faire reproduire. Ils sont très peu sociables entre eux et ne vivent guère en meilleure intelligence avec les autres oiseaux de basse-cour.

Nei villaggi indiani si incontrano molti galli selvatici addomesticati; ma non giungono mai a essere tanto mansueti quanto i polli domestici e solo raramente si riesce a farli riprodurre. Sono ben poco sociali tra di loro e non vivono affatto nella migliore intesa con gli altri uccelli di cortile.

Les poussins passent leur premier âge dans les forêts et, à la pointe du jour, la mère les conduit dans les emblavures; mais elle ne se hasarde dans les plaines et les champs cultivés, en quête de nourriture pour sa jeune famille, que quand elle n’aperçoit aucun ennemi à l’horizon et elle se tient toujours à proximité des fourrés de bambous ou d’une retraite assurée.

I pulcini trascorrono la loro prima età nelle foreste e, al sorgere del giorno, la madre li conduce nei seminativi; ma essa si avventura nelle pianure e nei campi coltivati in cerca di nutrimento per la sua giovane famiglia solo quando non percepisce alcun nemico all’orizzonte e rimane sempre in vicinanza delle boscaglie di bambù o di una sicura via di fuga.

Par leur premier plumage, les poussins des diverses espèces sauvages connues ressemblent tous aux poules et ce n’est que plus tard qu’ils viennent en couleurs.

Per il loro primo piumaggio i pulcini delle diverse specie selvatiche note assomigliano tutti alle galline ed è solo più tardi che assumono le colorazioni.

Quoique élevés en captivité avec des volailles domestiques, il est difficile, de l’aveu de tous les éleveurs indiens, de les retenir; on remarque chez eux un instinct qui ne cesse de les porter vers la vie indépendante, de se retirer dans les fourrés de bambous et dans les forêts, dès qu’ils peuvent se passer des soins de la mère et qu’une occasion se présente de s’échapper. – Ce fait est important à noter, car, à ma connaissance, jamais un coq de ferme n’a quitté l’habitation de l’homme pour se retirer dans les bois; il s’éloigne bien le jour dans les champs et dans les taillis pour faire la chasse aux [402] insectes, dont il est très friand, mais il rentre toujours à la ferme pour s’abriter la nuit, si on lui offre une installation quelconque.

Quantunque allevati in cattività con polli domestici, è difficile, secondo l’ammissione di tutti gli allevatori indiani, trattenerli; si nota in essi un istinto che non smette di condurli verso la vita indipendente, di ritirarsi nelle boscaglie di bambù e nelle foreste appena possono fare a meno delle attenzioni della madre e appena si presenta un’occasione di scappare. – Questo fatto è importante da rimarcare, perché, che io sappia, mai un gallo di fattoria ha abbandonato l’abitazione dell’uomo per ritirarsi nei boschi; si allontana molto di giorno nei campi e nei boschi cedui per dare la caccia agli insetti, dei quali è molto ghiotto, ma ritorna sempre alla fattoria per mettersi al riparo durante la notte, se gli si offre una sistemazione qualsiasi.

Comptant sur la sauvagerie des Bantam de combat, on a essayé plusieurs fois d’en peupler les chasses des environs de Paris et notamment les tirés du prince Napoléon, à Villefermoy, mais toutes ces tentatives ont échoué. Jamais on n’est parvenu à les faire {fuire} <fuir> devant le chasseur. Poursuivis par des chiens ils allaient se percher sur un arbre et l’on ne parvenait plus à les en faire lever.

In considerazione della selvaticità dei Bantam da combattimento, si è cercato molte volte di popolarne i territori di caccia dei dintorni di Parigi e in modo particolare le riserve del principe Napoleone, a Villefermoy, ma tutti questi tentativi sono falliti. Non si è mai riusciti a farli fuggire davanti al cacciatore. Inseguiti dai cani essi andavano ad appollaiarsi su un albero e non si riusciva più a farli volar via.

Aux Indes on chasse peu les coqs sauvages, d’abord parce que le chasseur ne trouve pas de plaisir à tuer ces oiseaux, ensuite parce que leur chair est trop médiocre pour qu’on la recherche.

Nelle Indie si cacciano poco i galli selvatici, prima di tutto perché il cacciatore non prova piacere nell’uccidere questi uccelli, poi perché la loro carne è troppo mediocre perché la si ricerchi.

Aux quatre races principales qui précèdent, on pourrait encore ajouter:

Alle 4 precedenti razze principali, si potrebbe ancora aggiungere:

Le coq nègre, gallus morio, qui vit à l’état sauvage dans l’Inde et se reconnaît à sa crête et à ses barbillons violet noirâtre et à sa peau qui est noire;

Il gallo negro, gallus morio, che vive allo stato selvatico in India e lo si riconosce dalla cresta e dai bargigli viola nerastro e dalla pelle che è nera;

Le coq à duvet, gallus lanatus, entièrement blanc, à plumes décomposées et soyeuses qui vit à l’état sauvage au Japon et en Chine;

Il gallo con la lanugine, gallus lanatus, completamente bianco, con le piume alterate e setose che vive allo stato selvatico in Giappone e in Cina;

La coq à plumes frisées, gallus crispus, que Buffon a décrit et qui a toutes les plumes frisottées;

Il gallo dalle piume ricciute, gallus crispus, che Buffon ha descritto e che ha tutte le piume arricciate;

Le coq sans croupion ou Wallikiki, gallus ecaudatus, qui habite les parties boisées et inhabitées de l’île de Ceylan, et il est probable qu’il en existe un grand nombre d’autres espèces et variétés inconnues dans les forêts épaisses et impénétrables des Indes et de la Chine.

Il gallo senza codrione o Wallikiki, gallus ecaudatus, che abita le parti boscose e disabitate dell’isola di Ceylon, ed è probabile che ce ne sia un gran numero di altre specie e varietà sconosciute nelle foreste dense ed impenetrabili delle Indie e della Cina.

[403] Le coq Bankiva.
Gallus Bankiva. – Gallus ferrugineus.
Das Bankivahuhn. – Red Jungle Fowls.
Bankiva Jungle Fowls.

Il gallo Bankiva
Gallus Bankiva – Gallus ferrugineus
Das Bankivahuhn – Red Jungle Fowls
Bankiva Jungle Fowls

Le coq Bankiva, ou gallus Bankiva ou gallus ferrugineus est de tous les coqs sauvages celui qui est le plus connu et qui [404] par ses formes et par son plumage rappelle le plus le coq de nos fermes, mais il porte la queue plus rabattue.

Il gallo Bankiva, o gallus Bankiva o gallus ferrugineus è di tutti i galli selvatici quello più conosciuto e che per le sue forme e il suo piumaggio richiama maggiormente il gallo delle nostre fattorie, ma tiene la coda più abbassata.

* Phasianus Gallus, Gmel. Syst. Nat., vol. I., p. 737
Tetrao Ferrugineus, Gmel. Syst. Nat. (1788), vol. I, p. 761. – Lath. Gen Hist., vol. VIII, t. 129, fem. – Gray, Ill. Ind. Zool., pl. 43, fig. 3.
Gallus Bankiva, Temm. Pig. et Gall.,vol. III, p. 654. – Less. Trait. Orn. (1831), p. 491, sp. 2. – Gray, List. B. Brit. Mus. (1844), p. 27. – Sclat. Proc. Zool. Soc. (1863), p. 122. sp. 1. – Sard. et Selby, Ill. Orn., pl. 139. – Hodgs. Gray’s Zool. Mis. (1844), p.85. – Irby, Ibis (1861), p. 234. – Wall Proc. Zool. Soc. (1863), p. 487.
Gallus ferrugineus, Blyth, Cat. Birds Mus. Asiat. soc. Beng., p. 242. – Id Ann. et Mag. Nat. Hist. 2me sér. (1848), vol. I., p. 455. – Jerd. Birds of India, vol. III, p. 536. – Blyth, Ibis (1867) p. 154. - Cass. Wilkès Expl. (Ornith.) p. 190. – Beavan, Ibis (1868), p. 381. – Bonaparte, Compt. rend. (1856), p. 879. – Adams, Proc. Zool. soc. (1859), p. 185.
Perdrix ferrugineus, Lath. Ind. Orn., vol II, p. 651.
A monograph of the Phasianidae. Daniel Giraud Elliot.

C’est le moins beau des coqs sauvages connus; mais il surpasse néanmoins en beauté les coqs de toutes nos races domestiques.

È il meno bello dei galli selvatici conosciuti; ma ciò nonostante supera in bellezza i galli di tutte le nostre razze domestiche.

CaractÈres gÉnÉraux et moraux.

CARATTERI GENERALI E MORALI

Coq.

Gallo

Bec. – Assez fort et long, à mandibule supérieure convexe, à pointe recourbée.

Becco – Abbastanza forte e lungo, con la mandibola superiore convessa, con punta ricurva.

Couleur du bec. – Corne foncée ou brunâtre.

Colore del becco – Corno scuro o brunastro.

Longueur du bec. – 3 centimètres.

Lunghezza del becco – 3 cm.

Narines. – Ordinaires, longitudinales.

Narici – Ordinarie, longitudinali.

Tête. – Petite, fine, allongée et aplatie, ayant beaucoup d’analogie avec la tête du coq de combat anglais, mais réduite à de plus petites proportions.

Testa – Piccola, sottile, allungata e appiattita, assai analoga alla testa del gallo da combattimento inglese, ma ridotta a proporzioni minori.

Longueur de la tête. – Depuis l’occiput jusqu’à l’extrémité du bec, 5 ½ centimètres.

Lunghezza della testa – Dall’occipite fino all’estremità del becco 5,5 cm.

Crête. – Simple, droite, d’un tissu fin, d’un rouge vermillon, irrégulièrement dentelée de cinq à sept grandes dents, recouvrant la base du bec, très petite en avant entre les orifices nasaux, gagnant de volume au fur et à mesure qu’elle gagne l’arrière de la tête qu’elle dépasse de beaucoup.

Cresta – Semplice, diritta, di tessuto sottile, color rosso vermiglio, irregolarmente dentellata da 5 a 7 grandi denti, ricoprente la base del becco, molto piccola anteriormente tra gli orifici nasali, crescente di volume man mano che raggiunge la parte posteriore della testa che sorpassa di molto.

Hauteur de la crête. – Mesurée au-dessus de l’œil, 2 ½ centimètres.

Altezza della cresta – Misurata al di sopra dell’occhio: 2,5 cm.

[405] Longueur de la crête. – 6 centimètres.

Lunghezza della cresta – 6 cm.

Barbillons. – Demi-longs, arrondis, d’un grain fin et d’un rouge vermillon comme la crête.

Bargigli – Semilunghi, arrotondati, di grana fine e color rosso vermiglio come la cresta.

Longueur des barbillons. – 2 centimètres.

Lunghezza dei bargigli – 2 cm.

Joues. – Dénudées, recouvertes d’une peau rouge d’un grain fin et ne prenant la plume que derrière le conduit auditif.

Guance – Denudate, coperte di pelle rossa di grana fine e che si impiumano solo dietro il condotto uditivo.

Oreillons. – Assez développés, posés à plat sur la joue, arrondis, blancs, nacrés.

Orecchioni – Abbastanza sviluppati, posti a piatto sulla guancia, arrotondati, bianchi, madreperlacei.

Bouquets. – Très petits et formés d’une touffe de plumes jaunâtres de la nature du poil.

Ciuffetti – Molto piccoli e formati da un ciuffo di piume giallastre a forma di pelo.

Œil. – Sinistre, regard vif.

Occhio – Torvo, sguardo vivace.

Iris. – Aurore.

Iride – Aurora.

Pupille. – Noire.

Pupilla – Nera.

Cou. – Haut et droit, dénudé à sa partie antérieure sous les barbillons et recouvert d’une peau rouge comme les joues, enveloppé d’un épais camail formé de plumes minces et longues comme chez le coq domestique.

Collo – Alto e diritto, nudo nella sua parte anteriore sotto i bargigli e coperto da una pelle rossa come le guance, avvolto in una densa mantellina composta da piume sottili e lunghe come nel gallo domestico.

Longueur du cou. – 8 centimètres.

Lunghezza del collo – 8 cm.

Corps. – Svelte, élancé, assez haut sur pattes, queue longue et portée presque horizontalement, ailes longues et portées assez relevées.

Corpo – Snello, slanciato, abbastanza alto sulle zampe, coda lunga e portata quasi orizzontale, ali lunghe e tenute abbastanza sollevate.

Taille. – Un peu au-dessus de celle du Bantam de combat.

Taglia – Un poco superiore a quella del Bantam da combattimento.

Longueur de l’aile. – 23 centimètres et demi.

Lunghezza dell’ala – 23,5 cm.

Tarses. – Nerveux et fins.

Tarsi – Nervosi e sottili.

Couleur des tarses. – Plomb foncé.

Colore dei tarsi – Piombo scuro.

Longueur des tarses. – 7 centimètres.

Lunghezza dei tarsi – 7 cm.

Doigts. – Droits, minces, longs, bien articulés, au nombre de quatre à chaque patte.

Dita – Diritte, sottili, lunghe, ben articolate, in numero di 4 per ogni zampa.

Longueur du doigt médian. – 6 centimètres.

Lunghezza del dito medio – 6 cm.

Éperons. – Très développés, longs, aigus, arqués, de couleur corne.

Speroni – Molto sviluppati, lunghi, acuti, arcuati, color corno.

Squelette. – Léger.

Scheletro – Leggero.

Chair. – Médiocre, peu estimée.

Carne – Mediocre, poco stimata.

[406] Queue. – Très longue et portée presque horizontalement, les deux grandes faucilles dépassant des deux tiers les moyennes; les rectrices médianes recourbées à leurs pointes et dépassant les autres de cinq à six centimètres.

Coda – Molto lunga e portata quasi orizzontalmente, con le due grandi falciformi che sorpassano di 2 terzi le medie; le timoniere mediane ricurve sulla punta e che superano le altre da 5 a 6 centimetri.

Longueur des grandes faucilles. – 33 centimètres.

Lunghezza delle grandi falciformi – 33 cm.

Allure, mœurs et physionomie. – Dans ses mouvements, le coq Bankiva a quelque chose qui le différencie de nos coqs domestiques. Il marche et court bien plus à la façon des faisans qu’à celle des poules. Il pose une patte vivement devant l’autre, porte la tête haute, mais pas rejetée en arrière comme chez le coq commun, et la queue rabattue, à peu près comme chez le coq de Yokohama.

Andatura, abitudini e fisionomia – Il gallo Bankiva nei suoi movimenti ha qualcosa che lo diversifica dai nostri galli domestici. Cammina e corre molto di più alla maniera dei fagiani che a quella delle galline. Mette velocemente una zampa davanti all’altra, tiene la testa alta, ma mai gettata all’indietro come nel gallo comune, e la coda ribassata, all’incirca come nel gallo Yokohama.

Il est loin d’être sociable en captivité, et, tandis que les coqs de nos fermes vivent généralement en bonne intelligence avec les autres oiseaux de basse-cour, le coq Bankiva n’en souffre aucun en sa présence, ne cesse de les provoquer au combat, et de fondre sur eux avec fureur. C’est là, incontestablement, le plus grand défaut de cette race.

È lungi dall’essere socievole in cattività, e mentre i galli delle nostre fattorie vivono generalmente in buona intesa con gli altri uccelli di cortile, il gallo Bankiva non ne tollera alcuno in sua presenza, non smette di provocarli al combattimento e piombare su di loro con furore. è questo, senza dubbio, il maggior difetto di questa razza.

Son corps a assez d’analogie avec celui du Bantam de combat anglais, mais il est moins incliné de haut en bas, moins conique et est terminé par une queue longue, portée horizontalement, qui lui donne un aspect particulier.

Il suo corpo assomiglia abbastanza a quello del Bantam da combattimento inglese, ma è meno obliquo dall’alto in basso, meno conico e termina con una lunga coda, tenuta orizzontalmente, che gli conferisce un aspetto particolare.

DESCRIPTION DU PLUMAGE.

Descrizione del piumaggio

Son plumage a beaucoup de ressemblance avec celui du coq de combat anglais rouge à poitrine noire, the black breasted red game cock, mais il est infiniment plus lustré de reflets dorés, bronzés et métalliques verts.

Il suo piumaggio ha molta somiglianza con quello del gallo da combattimento inglese rosso dal petto nero, the black breasted red game cock, ma è infinitamente più luccicante di riflessi dorati, bronzei e metallici verdi.

Plumes supérieures ou du sommet de la tête. – D’un jaune doré brillant, tournant au rouge sur la partie postérieure de la tête.

Piume superiori o della sommità della testa – Di un giallo dorato brillante, virante al rosso sulla parte posteriore della testa.

Plumes du camail. – Longues, pendantes, se prolongeant en arrière entre les épaules, recouvrant une partie du dos et des ailes, d’un brun foncé au milieu, bordées de jaune doré [407] brillant tournant au rouge en gagnant les extrémités, avec la partie apparente des tuyaux des plumes d’un jaune paille.

Piume della mantellina – Lunghe, pendenti, che si prolungano all’indietro tra le spalle, ricoprenti una parte del dorso e delle ali, color marrone scuro al centro, bordate di giallo dorato luccicante virante al rosso avvicinandosi alle estremità, con la parte visibile dei rachidi delle piume color giallo paglia.

Plumes du dos. – D’un brun pourpre, d’un rouge brillant au milieu, bordées de brun jaune.

Piume del dorso – Bruno porpora, rosso brillante al centro, bordate di marrone giallastro.

Plumes des épaules et du recouvrement supérieur des ailes. – Rouge acajou foncé.

Piume delle spalle e di copertura superiore delle ali – Rosso mogano scuro.

Grandes et moyennes couvertures des ailes. – Vert bronzé à reflets métalliques.

Grandi e medie copritrici delle ali – Verde bronzeo con riflessi metallici.

Rémiges secondaires. – Brun foncé à reflets vert doré, tournant au brun châtain vif sur la partie extérieure des barbes externes avec le bord éclairci.

Remiganti secondarie – Marrone scuro con riflessi verde dorato, volgenti al marrone castano vivo sulla parte esterna delle barbe esterne col bordo schiarito.

Rémiges primaires. – Brun foncé sur les barbes internes; les externes plus claires.

Remiganti primarie – Marrone scuro sulle barbe interne, quelle esterne più chiare.

Plumes de la poitrine et de toute la partie inférieure du corps. – Noires, à reflets métalliques verts.

Piume del petto e di tutta la parte inferiore del corpo – Nere, con riflessi metallici verdi.

Lancettes. – Longues, pendantes, retombant de chaque côté de la queue, de la même couleur que celle du camail.

Lanceolate – Lunghe, pendenti, ricadenti da ogni lato della coda, dello stesso colore di quelle della mantellina.

Grandes faucilles. – Extrêmement longues, d’un beau vert à éclat métallique.

Grandi falciformi – Estremamente lunghe, di un bel verde a lampi metallici.

Moyennes et petites faucilles. – Comme les précédentes.

Medie e piccole falciformi – Come le precedenti.

Plumes rectrices ou grandes caudales. – Noires, les barbes externes luisantes à reflets verts, les internes mattes à l’exception des deux médianes qui sont entièrement brillantes, dépassent les autres de cinq à six centimètres et sont légèrement recourbées en faux à leurs pointes.

Piume timoniere o grandi caudali – Nere, le barbe esterne luccicanti con riflessi verdi, quelle interne opache eccetto le due mediane che sono interamente brillanti, sorpassano le altre da 5 a 6 centimetri e sono lievemente ricurve a falce sulla punta.

* Male. – Sides of the face and fore part of the throat naked. Top and back part of the head and neck covered with long thin feathers, chestnut red; the hackles (which are very long, covering a great portion of the back and wings) are golden yellow on the outer portion of both webs, the centres blackish brown, shafts yellowish white and the tips deep chestnut red, darkest in those which fall over the breast and fore part of the neck. The wing coverts deep chestnut; tertials bronzy green; secondaries dark brown with a metallic greenish lustre, becoming chestnut upon the outer half of the outer webs; lightest on the edges; primaries dark brownon the inner webs, lighter on the outer. The back dark purple; the feathers long and lanceolate, with their tips rich dark red, falling on either side of the tail feathers. The upper tail coverts rich dark metallic green, extending over two thirds of the length of the tail, and curving downwards. Tail black, glossed with green on the outer webs, the two centre feathers extending two or three inches beyond the rest and curving downwards at their tips. The tail is always carried down, never upright like the domestic fowls. Entire under parts black, glossed with green. Bill horn colour. Feet and legs dark lead colour. Comb red, as is also the bare skin of the face. Cheek lappets white. Spurs long and sharp, horn colour.

A Monograph of the Phasianidae. Daniel Giraud Elliot.

[408] Poule.

Gallina

CaractÈres gÉnÉraux et moraux.

CARATTERI GENERALI E MORALI

Bec. – Assez fort, comme chez le coq.
Tête. – Petite, fine, allongée, ayant beaucoup de ressemblance avec celle de la poule de combat, dont elle diffère principalement par l’absence de barbillons.
Crête. – Très petite, presque rudimentaire, très légèrement dentée.
Barbillons. – Nuls.
Joues. – Presque complètement recouvertes de plumes, le pourtour de l’œil est nu.
Corps. – Ovalaire, ayant beaucoup d’analogie avec celui du coq.
Tarses. – Nus et de longueur moyenne.

Becco. – Abbastanza robusto come nel gallo.
Testa. – Piccola, sottile, allungata, molto simile a quella della gallina da combattimento, dalla quale differisce principalmente per la mancanza di bargigli.
Cresta. – Molto piccola, quasi rudimentale, molto leggermente dentellata.
Bargigli. – Inesistenti.
Guance. – Quasi completamente ricoperte di piume, il contorno dell’occhio è nudo.
Corpo. – Ovale, provvisto di molta analogia con quello del gallo.
Tarsi. – Nudi e di media lunghezza.

DESCRIPTION DU PLUMAGE.

DESCRIZIONE DEL PIUMAGGIO

La poule a les plumes supérieures de la tête d’un brun foncé rougeâtre, rayées de noir au milieu, avec la partie apparente des tiges d’un brun plus clair; les plumes du cou ou du camail longues, retombant sur le dos entre les épaules, [409] noires, bordées en dehors de jaune doré, avec les tiges d’un jaune clair se détachant sur le fond sombre du milieu de la plume; les plumes de la région dorsale et du recouvrement des ailes offrent un mélange de noir et de brun rougeâtre sur lequel s’enlèvent les baguettes blanches des plumes et ses rémiges primaires sont d’un brun sombre. Sa poitrine et toute sa face inférieure sont de couleur saumon et les tuyaux des plumes sont blancs. Ses flancs présentent des teintes analogues, mais plus foncées et parsemées de taches noires. Les couvertures supérieures et inférieures de sa queue sont fauves tachetées de noir et ses pennes caudales sont d’un brun noir.

La gallina ha le piume superiori della testa color marrone rossastro scuro, rigate di nero al centro, con la parte visibile dei rachidi color marrone più chiaro; le piume del collo o della mantellina lunghe, ricadenti sul dorso tra le spalle, nere, bordate all’esterno di giallo dorato, con i rachidi color giallo chiaro che spicca sul fondo scuro del centro della piuma; le piume della regione dorsale e di copertura delle ali presentano una mescolanza di nero e di marrone rossastro sul quale spiccano i rachidi bianchi delle piume, e le sue remiganti primarie sono color marrone scuro. Il petto e tutta la superficie inferiore sono di color salmone e i rachidi delle piume sono bianchi. I suoi fianchi presentano colorazioni analoghe, ma più scure e cosparse di chiazze nere. Le copritrici superiori e inferiori della coda sono fulve e macchiettate di nero e le penne caudali sono color marrone nerastro.

Le plumage des poussins des deux sexes présente dans leur premier âge, beaucoup d’analogie avec celui de la poule; et ces oiseaux ne revêtent qu’après la première mue leur livrée complète.

Il piumaggio dei pulcini dei due sessi ha, nella prima età, molta somiglianza con quello della gallina; e questi soggetti assumono la loro livrea completa solo dopo la prima muta.

ConsidÉrations gÉnÉrales.

CONSIDERAZIONI GENERALI

Le coq Bankiva habite généralement les forêts et les fourrés de bambous impénétrables, et se tient par préférence dans les hautes forêts, d’où il ne sort que le matin, après s’être assuré qu’il ne se présente aucun ennemi à l’horizon, pour descendre dans les champs cultivés, en quête de nourriture. Quand tout est tranquille dans la forêt qu’il habite, il arrive qu’il se hasarde pendant le jour dans les plaines et qu’il court de côté et d’autre suivi de ses poules; mais il se méfie de tout, et la vue de l’homme le met toujours en fuite.

Il gallo Bankiva abita generalmente le foreste e le boscaglie impenetrabili di bambù, e sta di preferenza nelle alte foreste, da dove esce solo al mattino, dopo essersi accertato che non ci sia alcun nemico all’orizzonte, per scendere nei campi coltivati in cerca di nutrimento. Quando nella foresta in cui abita tutto è tranquillo, capita che durante il giorno si avventuri nelle pianure e che scorrazzi da una parte all’altra seguito dalle sue galline; ma diffida di tutto, e la vista dell’uomo lo mette sempre in fuga.

Un officier anglais, M. J. Dickens, qui réside aux Indes depuis un grand nombre d’années, affirme qu’il existe dans ces contrées, à sa connaissance, deux variétés de coqs Bankiva bien distinctes, qu’il désigne sous les dénominations de gallus ferrugineus minor et de gallus ferrugineus major.

Un ufficiale inglese, il signor J. Dickens, che risiede nelle Indie da un gran numero di anni, afferma di essere a conoscenza che in queste contrade ci sono due varietà di galli Bankiva ben distinte, che designa col nome di gallus ferrugineus minor e di gallus ferrugineus major.

[410] Le gallus ferrugineus minor ou gallus Bankiva minor, d’après M. Dickens, a les tarses olivâtres, la taille et le plumage du Bantam de combat rouge à poitrine noire.

Il gallus ferrugineus minor o gallus Bankiva minor, secondo il signor Dickens, ha i tarsi olivastri, la taglia e il piumaggio del Bantam combattente rosso dal petto nero.

Le gallus ferrugineus major ou gallus Bankiva major, d’après le même auteur, ne diffère du précédent que par la taille qui se rapproche davantage de celle du coq combattant de la grande espèce et par les tarses qui sont de couleur plomb foncé.

Il gallus ferrugineus major o gallus Bankiva major, secondo lo stesso autore, differisce dal precedente soltanto per la taglia che si avvicina molto a quella del gallo combattente della specie grande e per i tarsi che sono color piombo scuro.

M. Dickens, qui, en sa qualité d’officier de l’armée des Indes, a eu occasion d’observer souvent ces oiseaux et en a tué un grand nombre à la chasse, ajoute que les coqs ne revêtent pas tous la même livrée et qu’il existe des différences sensibles dans le plumage d’individu à individu. Les uns, dit-il, ne diffèrent guère par leur plumage du coq de combat rouge à plastron noir, the black breasted red game; tandis que d’autres ont le plumage identiquement semblable au coq combattant à plastron brun, the brown breasted red game ou Ginger reds; d’autres encore, d’après le même officier anglais, et cette observation est confirmée par Blyth et par sir William Jardine, présentent sur la poitrine des teintes d’un brun jaunâtre.

Il signor Dickens, che, nel suo ruolo di ufficiale dell’armata delle Indie, ha spesso avuto occasione di osservare questi uccelli e ne ha uccisi un gran numero cacciando, aggiunge che i galli non indossano tutti la stessa livrea e che ci sono sensibili differenze di piumaggio da soggetto a soggetto. Alcuni, dice, non differiscono molto nel loro piumaggio dal gallo combattente rosso con pettorina nera, the black breasted red game; mentre altri hanno il piumaggio simile in modo identico al gallo combattente con pettorina marrone, the brown breasted red game o Ginger reds; altri ancora, secondo lo stesso ufficiale inglese, e tale osservazione è confermata da Blyth e da Sir William Jardine, hanno sul petto delle sfumature color bruno giallastro.

En dépit de son caractère farouche, on parvient, paraît-il, à le faire reproduire en captivité plus facilement que les autres espèces.

A dispetto del suo carattere selvatico, sembra che si riesca a farlo riprodurre in cattività più facilmente delle altre specie.

Jerdon, qui a habité également les Indes pendant très longtemps, dit qu’il n’est pas toujours facile d’étudier les mœurs des coqs sauvages, parce que là où ils sont nombreux la forêt offre au chasseur comme au naturaliste des obstacles souvent insurmontables. D’après Jerdon, le voyageur quand il traverse les forêts qui couvrent une vaste partie des Indes, rencontre souvent des coqs sauvages qui se tiennent au voisinage des chemins, où ils trouvent une nourriture abondante dans les excréments des chevaux et des bestiaux. Les chiens de chasse qui battent les environs des routes, en font [411] assez souvent lever et on les voit assez fréquemment dans les emblavures situées à proximité des forêts.

Jerdon, che ha abitato anche lui nelle Indie per moltissimo tempo, dice che non è sempre facile studiare i costumi dei galli selvatici, perché là dove sono numerosi la foresta offre sia al cacciatore che al naturalista degli ostacoli spesso insormontabili. Secondo Jerdon, quando il viaggiatore attraversa le foreste che ricoprono una vasta parte delle Indie, incontra spesso dei galli selvatici che stanno nelle vicinanze dei percorsi, dove trovano un nutrimento abbondante negli escrementi dei cavalli e del bestiame. I cani da caccia che battono i dintorni delle strade, ne fanno abbastanza spesso volar via e se ne vedono abbastanza frequentemente nei seminativi situati in vicinanza delle foreste.

La poule Bankiva, ajoute Jerdon, pond en juin et juillet, suivant les localités, de huit à douze œufs d’un blanc de lait; elle les dépose sous un buisson, sous des bambous; elle creuse légèrement le sol et y rassemble quelques feuilles sèches, quelques herbes de manière à en faire un nid très grossier.

La gallina Bankiva, aggiunge Jerdon, a giugno e luglio depone, a seconda delle località, da 8 a 12 uova color bianco latte; le depone sotto un cespuglio, sotto dei bambù; gratta lievemente il terreno e vi raccoglie alcune foglie secche, qualche filo d’erba in modo da farne un nido molto grossolano.

D’après le même naturaliste la chair des jeunes poulets a un goût sauvage excellent; les métis des diverses espèces de coqs sauvages ne sont pas rares aux Indes, et en diverses occasions on est même parvenu à obtenir des métis par le croisement du coq Bankiva et de la poule domestique.

Secondo lo stesso naturalista la carne dei giovani polli ha un sapore selvatico eccellente; i meticci delle diverse specie di galli selvatici non sono rari nelle Indie, e in varie occasioni si è anche giunti a ottenere dei meticci mediante incroci del gallo Bankiva con la gallina domestica.

Le coq de Lafayette.
Gallus Lafayetti.

Il gallo Lafayette
Gallus Lafayettii

* Le coq de Lafayette; Lafayette’s Jungle Fowl.
Le coq de Stanley, Gallus Stanleyi; Stanley’s Jungle Fowl
Gallus Lafayetti
, Lesson, Trait. Ornith. (1831), p. 490, n° 3. – Bonaparte, Comp. rend.(1856), p. 879. – Des Murs, Icon. Orn. pl. 18. – Blyth, Ann. et Mag. Nat. Hist. 2me sér. (1848), vol. I, p. 456. – Tennent, Ceylon, vol. 1, p. 174.
Gallus Stanleyi, J. E. Gray, Ill. Ind. Zool. (1832), vol. III, pl. 43. – Sclater, Proc. Zool. Soc. (1863), p. 122, sp. 2. – Blyth, IBis (1867), p. 155 et p. 307. – Layard, Ann. et Mag. Nat. Hist. (1853), vol XI, p. 232 et (1854), vol XIV, p. 62. – Gray, Hand-l. Birds, pl. II, p. 261, n° 9617.
A Monograph of the Phasianidae. Daniel Giraud Elliot.

Le coq de Lafayette ou de Stanley habite l’île de Ceylan et est surtout très répandu dans la zone la plus élevée des montagnes.

Il gallo di Lafayette o di Stanley abita l’isola di Ceylon ed è molto diffuso sopratutto nella zona più alta delle montagne.

Comme tous les coqs sauvages, il est de nature craintive et se tient presque constamment dans les forêts. Il fait [412] néanmoins souvent entendre sa voix qui diffère complètement de celle des coqs des autres races, et il paraît que les métis obtenus à Londres par M. Milford, avaient hérité de cette voix bizarre. Toutefois, si on l’entend fréquemment dans les forêts des montagnes de Ceylan, on l’aperçoit rarement, excepté le matin avant le lever du jour.

Come tutti i galli selvatici, è di natura timorosa e rimane quasi costantemente nelle foreste. Tuttavia fa spesso sentire la sua voce che differisce completamente da quella dei galli delle altre razze, e pare che i meticci ottenuti a Londra dal signor Milford avessero ereditato questa voce bizzarra. Tuttavia, se la si sente spesso nelle foreste delle montagne di Ceylon, la si sente raramente, eccetto che al mattino prima del levar del giorno.

Le coq de Lafayette diffère principalement du coq Bankiva par la couleur de son plastron qui est d’un brun rouge strié de noir.

Il gallo Lafayette differisce dal gallo Bankiva principalmente per il colore della sua pettorina che è di un marrone rosso striato di nero.

Un coq et une poule de Lafayette ont vécu très longtemps au Jardin zoologique de Londres; mais les auteurs anglais ne nous fournissent que des renseignements très incomplets sur les caractères, les mœurs et les habitudes de ces oiseaux qu’ils ont eu cependant tout le temps d’observer et d’étudier à leur aise.

Un gallo e una gallina Lafayette hanno vissuto molto a lungo nel Giardino zoologico di Londra; ma gli autori inglesi ci forniscono solo delle notizie molto incomplete sui caratteri, i costumi e le abitudini di questi uccelli che tuttavia hanno avuto tutto il tempo di osservare e studiare con comodità.

[413] M. Layard, qui a parcouru l’île de Ceylan dans tous les sens, dit que la poule Lafayette pond de six à douze œufs de couleur crème, piquetés de rouge brun, et que ses poussins, dans les premiers jours qui suivent leur naissance, ressemblent aux poussins de nos volailles de ferme.

Il signor Layard, che ha percorso in tutti i sensi l’isola di Ceylon, dice che la gallina Lafayette depone da 6 a 12 uova di color crema, punteggiate di rosso bruno, e che i suoi pulcini, nei primi giorni successivi alla nascita, assomigliano ai pulcini dei nostri polli di fattoria.

M. Layard ajoute que le coq et la poule de Lafayette ont l’iris d’un blanc verdâtre et qu’aux Indes, les amateurs de combats de coqs ont le plus de confiance dans les coqs combattants qui ont l’iris de cette nuance, sans nous fournir d’autres détails sur leur compte.

Il signor Layard aggiunge che il gallo e la gallina Lafayette hanno l’iride color bianco verdastro e che nelle Indie gli appassionati dei combattimenti fra galli hanno la massima fiducia nei galli combattenti con l’iride di questa sfumatura, senza dirci altri dettagli sul loro conto.

CaractÈres gÉnÉraux.

CARATTERI GENERALI

Coq.

Gallo

Bec. – Fort, légèrement crochu.
Couleur du bec. – Olivâtre.
Longueur du bec. – 2 1/2 centimètres.
Tête. – Fine, allongée et aplatie en forme de tête de serpent.
Crête. – Simple, droite, de hauteur moyenne, rudimentairement dentelée de 7 ou 8 petites dents.
Couleur de la crête. – Jaune au milieu, rouge vermillon partout ailleurs.
Barbillons. – Allongés, pointus à leurs extrémités, d’un rouge vermillon, formant avec les joues une seule plaque rouge d’un tissu extrêmement fin.
Longueur des barbillons. – 2 ¼ centimètres.
Joues. – Complètement dénudées et d’un beau rouge vermillon.
Oreillons. – Rouges.
Iris. – Jaune ou orangé.
Pupille. – Noire.
Corps. – Svelte, élancé, formes arrondies, ailes longues, pattes fines, queue longue et portée horizontalement.
[414] Tarses. – De longueur moyenne, légers et nus.
Couleur des tarses. – Blanc rosé.
Doigts. – Au nombre de quatre à chaque patte.
Queue. – Longue, portée rabattue; longueur des grandes faucilles, 31 à 32 centimètres.
Taille. – Comme celle du coq Bankiva.

Becco – Robusto, leggermente adunco.
Colore del becco – Olivastro.
Lunghezza del becco – 2,5 cm.
Testa – Minuta, allungata ed appiattita a forma di testa di serpente.
Cresta – Semplice, diritta, di media altezza, dentellata in modo rudimentale da 7 o 8 piccoli denti.
Colore della cresta - Gialla al centro, rosso vermiglio in tutte le altre parti.
Bargigli – Allungati, appuntiti alle loro estremità, color rosso vermiglio, che formano con le guance una sola placca rossa di tessuto estremamente sottile.
Lunghezza dei bargigli – 2,25 cm.
Guance – Completamente nude e di un bel rosso vermiglio.
Orecchioni – Rossi.
Iride. – Gialla o arancio.
Pupilla – Nera.
Corpo – Snello, slanciato, forme arrotondate, ali lunghe, zampe sottili, coda lunga e portata orizzontalmente.
Tarsi – Di media lunghezza, leggeri e nudi.
Colore dei tarsi – Bianco rosato.
Dita – In numero di 4 a ogni zampa.
Coda – Lunga, portata abbassata; lunghezza delle grandi falciformi da 30 a 32 cm.
Taglia – Come quella del gallo Bankiva.

Description du plumage.

DESCRIZIONE DEL PIUMAGGIO

* Mâle. – Back of the head reddish; neck covered with long hackles, black in the centre, golden on the margins. Feathers on the upper part of back black in the centre, dark red on the margins. Feathers of the rump deep red ad base, with heart shaped termination deep metallic blue with purple reflections. Long slender feathers falling over the sides of rump, purplish black in centre, deep red on the margins. Secondaries bluish black; primaries brownish black. Greater wing coverts deep reddish chestnut, with reddish brown centres. Under parts rich glossy red, with deep chestnut in the centre of the feathers. Abdomen and under tail coverts black. Thighs black. Upper tail coverts metallic blue with green and purple reflections; the rest of the tail brownish black. Comb yellow with red edge. Naked skin of face, wattles, and throad red, this last separated from the red feathers of the heart by a line of metallic blue feathers, some of them margined with deep chestnut. Bill horncolour; legs and feet flesh colour.

A Monograph of Phasianidae, Daniel Giraud Elliot.

Plumes du sommet de la tête: Rouge orangé, cachées par la crête. – Postérieures de la tête: Rouge orangé comme les précédentes. – Plumes du camail: D’un jaune d’or, rayées de noir au milieu. – Plumes de la partie antérieure du cou sous les barbillons: D’un bleu métallique, bordées de marron foncé, formant dans leur ensemble une bande bleue qui se détache nettement sur le fond rouge de la poitrine. – Plumes du dos: Rouges, rayées de noir au milieu. – Plumes du croupion: Rouge pourpre à leur base, prenant une teinte bleuâtre à [415] leurs pointe, avec reflets pourprés. – Couvertures moyennes des ailes: Rouge acajou, rayées de noir au milieu et cachées par les plumes du camail. – Grandes couvertures des ailes: Rouge acajou, rayées de brun rougeâtre au milieu. – Rémiges secondaires: Noir bleuâtre. – Rémiges primaires: Noir brunâtre. – Lancettes: D’un rouge puissant, rayées de noir pourpre au milieu. – Plumes de la poitrine: D’un beau rouge luisant, rayées au milieu de marron foncé. – Plumes de l’abdomen, des jambes et couvertures inférieures de la queue: Noires. – Couvertures supérieures de la queue, moyennes et petites faucilles: D’un bleu métallique, avec reflets verts et violacés. – Rectrices ou grandes caudales: Les médianes longues, se recourbant en faux à leurs extrémités, noires avec reflets métallisés bleuâtres, les autres pennes caudales noir brunâtre. – Faucilles: Noires, à reflets métalliques bleus et violacés.

Piume della sommità del capo: rosso arancio, nascoste dalla cresta. – Posteriori del capo: rosso arancio come le precedenti. – Piume della mantellina: giallo oro, raggiate di nero al centro. – Piume della parte anteriore del collo sotto i bargigli: blu metallico, bordate di marrone scuro, che formano nel loro insieme una banda blu che si staglia nettamente sul fondo rosso del petto. – Piume del dorso: rosse, raggiate di nero al centro. – Piume del codrione: rosso porpora alla base, che assumono una tinta bluastra alla punta, con riflessi porpora. – Copritrici medie delle ali: Rosso mogano, raggiate di nero al centro e nascoste dalle piume della mantellina. – Grandi copritrici delle ali: rosso mogano, raggiate di marrone rossastro al centro. – Remiganti secondarie: nero bluastro. – Remiganti primarie: nero brunastro. – Lanceolate: rosso marcato, raggiate di nero porpora al centro. – Piume del petto: di un bel rosso lucente, raggiate al centro di marrone scuro. – Piume della coda: nere. – Copritrici superiori della coda, medie e piccole falciformi: di un bel blu metallico, con riflessi verdi e violacei. – Timoniere o grandi caudali: le centrali lunghe, che si curvano a falce alla loro estremità, nere con riflessi metallici bluastri, le altre penne caudali sono color nero brunastro. – Falciformi: nere, con riflessi metallici blu e violacei.

Poule.

Gallina

CaractÈres gÉnÉraux et moraux.

CARATTERI GENERALI E MORALI

Bec. – Comme chez le coq, de couleur corne foncée.
Tête. – Fine, allongée, ayant beaucoup d’analogie avec celle de la poule faisane commune.
Crête et barbillons. – Nuls.
Joues. – Complètement recouvertes de petites plumes fines.
Iris. – Brun foncé. Pupille noire.
Corps. – Ovalaire, ayant beaucoup de ressemblance avec celui de la poule faisane, ailes longues, queue étroite et portée rabattue, pattes fines et quatre doigts à chaque pied.
Tarses. – De longueur moyenne, nus et de couleur blanc rosé.

Becco – Come nel gallo, color corno scuro.
Testa – Minuta, allungata, dotata di molta analogia con quella della fagiana comune.
Cresta e bargigli – Inesistenti.
Guance – Completamente ricoperte di piccole piume sottili.
Iride – Marrone scuro. Pupilla nera.
Corpo – Ovale, molto simile a quello della fagiana, ali lunghe, coda stretta e portata abbassata, zampe sottili e 4 dita in ogni piede.
Tarsi – Di lunghezza media, nudi e di colore bianco rosato.

Description du plumage
de la poule.

DESCRIZIONE DEL PIUMAGGIO
DELLA GALLINA

Plumes de la tête et de la nuque: Brun roussâtre, [416] marquées de petites stries noires. – Plumes du pourtour de l’œil: Brun blanchâtre. – Plumes du camail: Brunes rayées de noir au milieu, les tiges ou tuyaux des plumes forment des raies fines d’un blanc jaunâtre qui se détachent sur le fond noir qui suit dans le sens longitudinal la baguette de chaque plume. – Plumes du dos, du croupion, petites et moyennes couvertures des ailes: D’un brun roussâtre vermiculées de noir. – Grandes couvertures des ailes: De la même couleur que les précédentes, marquées sur les barbes externes de taches noirâtres. – Rémiges primaires: Brun foncé. – Rémiges secondaires: Brun foncé, avec des bandelettes transversales noirâtres. – Partie antérieure du cou: Brun blanchâtre striée de noir. – Plumes de la poitrine: Brun blanchâtre rayées longitudinalement de larges bandes brunes, mais le bord externe de toutes les plumes est blanchâtre. – Rectrices ou grandes pennes de la queue: D’un brun rougeâtre avec de larges bandelettes transversales noirâtres. – Plumes des flancs et du dessous de la queue: Semblables à celles du haut du croupion, brunes vermiculées de noir.

Piume della testa e della nuca: marrone rossastro, marchiate da piccole striature nere. – Piume del contorno dell’occhio: marrone biancastro. – Piume della mantellina: marroni raggiate di nero al centro, i gambi o rachidi delle piume formano delle strisce sottili di color bianco giallastro che spiccano sullo sfondo nero che segue in senso longitudinale il rachide di ogni piuma. – Piume del dorso, del codrione, piccole e medie copritrici delle ali: color bruno rossastro vermicolate di nero. – Grandi copritrici delle ali: dello stesso colore delle precedenti, marchiate sulle barbe esterne da chiazze nerastre. – Remiganti primarie: bruno scuro. – Remiganti secondarie: bruno scuro con striscioline trasversali nerastre. – Parte anteriore del collo: bruno biancastra striata di nero. – Piume del petto: bruno biancastro raggiate longitudinalmente da larghe bande marroni, ma il bordo esterno di tutte le piume è biancastro. – Timoniere o grandi penne della coda: color bruno rossastro con larghe striscioline trasversali nerastre. – Piume dei fianchi e del disotto della coda: simili a quelle della parte alta del codrione, brune vermicolate di nero.

* Hen. Head and neck brown, upper part of neck brown, with black irregular lines on the outer portions of feathers, centres yellow. Upper parts yellowish brown, finely vermiculated with black. Daniel Giraud Elliot.

Le coq de Sonnerat.
Gallus Sonneratii.
Sonnerat’s Jungle Fowl. – Das Sonneratshuhn.

Il gallo di Sonnerat
Gallus Sonneratii
Sonnerat’s Jungle Fowl – Das Sonneratshuhn

Le coq de Sonnerat ou Katicoli, comme l’appellent les Indiens, habite les parties boisées de l’Inde orientale et les [417] montagnes des Ghattes, bien qu’il fréquente aussi bien les lisières des bois. Il est plus défiant et plus farouche encore que le coq Bankiva et le coq de Lafayette. Pendant le jour il se tient presque constamment dans les fourrés de bambous et ne descend dans la plaine en quête que de grand matin et vers le soir.

Il gallo di Sonnerat, o Katicoli come lo chiamano gli Indiani, vive nelle parti boscose dell’India orientale e nelle montagne dei Ghati, sebbene frequenti altrettanto bene i margini dei boschi. è ancora più diffidente e più selvatico del gallo Bankiva e del gallo Lafayette. Durante il giorno rimane quasi costantemente nelle boscaglie di bambù e scende nella quiete della pianura solo la mattina molto presto e verso sera.

* Phasianus Gallus, Gmel. Syst. Nat., vol. I, p. 737. – Lath. Ind. Orn., vol. II, p. 625. – Sonn. voy. t. 95-95.
Gallus Sonneratii,
Temm. Plan. color. 232, 233. – Sclater, Proc. Zool.Soc. (1863), p. 122, sp. 3. – Jerdon, Birds of India, vol. III, p. 539. – Bonaparte, Comp. rend. (1856), p. 879. – Burgess, Proc. Zeol. Soc. (1855), p. 29. – Temm., Gall., t. II, p. 246, et t. III, p. 659; pl. col. 232 et 232. – Gray. Gen of B. (1845), vol. III. – Id. List. of Gall. (1867), p. 39. – Sacc. Rev. et Mag. Zool. (1862), p. 11, pl. 3. – Blyth, Ann. et Mag. Nat. Hist. (1847), vol. XX, p. 389. – Blanford, Journ. Asiat. Soc. Beng., vol. XXXVI, p. 199. – Sonnerat, All. du voy. aux Indes, t. IV., p. 117 et 118.

Son chant, dit Jerdon, est très singulier, saccadé, un chant de coq interrompu, lancé d’une façon impossible à décrire.

Il suo canto, dice Jerdon, è molto singolare, a scatti, un canto interrotto di gallo, emesso in un modo impossibile da descrivere.

Découvert par le voyageur dont il porte le nom, il a été décrit par Sonnerat dans son voyage aux Indes orientales, sous le nom de coq et poule sauvages.

Scoperto dal viaggiatore di cui porta il nome, è stato descritto da Sonnerat, nel suo viaggio alle Indie Orientali, col nome di gallo e gallina selvatici.

Il diffère principalement des autres espèces de coqs sauvages par la forme des plumes du sommet de la tête et par celles du camail qui sont longues, étroites et ont les extrémités arrondies; leur baguette ou tige est grosse, très déprimée et marquée d’une raie blanche très luisante, qui en couvre le dessus depuis la base jusque vers l’extrémité, la tige s’élargit, forme un disque corné ou large plaque blanche, de substance cartilagineuse, puis s’amincit pour former à l’extrémité un second épanouissement d’un jaune roux très vif. Les barbes en sont d’un gris foncé noirâtre. Il a les plumes du dos longues, étroites, d’un brun noirâtre, semées de taches plus claires et bordées d’un liséré gris foncé avec les baguettes blanches se détachant sur le fond sombre des plumes. Les tectrices ou couvertures des ailes ont les tiges déprimées ou aplatie et sont dépourvues de barbes; mais elles sont terminées en forme de lancette assez large et dans leur ensemble [418] forment une plaque luisante, d’un marron roux très vif, qui semble recouverte de vernis. Ses rémiges primaires et secondaires sont d’un noir brunâtre. Il a les lancettes grises à tiges et à lisérés jaunes. Les couvertures supérieures de sa queue sont à peu près semblables à celles du dos; elles sont longues et étroites, d’un brun noirâtre, tachetées de brun plus clair et bordées de brun rouge à reflets violâtres aux extrémités. Il a les faucilles très longues et teintes d’un vert foncé brillant à reflets métallisés violets et pourprés. Ses rectrices sont d’un noir vert très lustré. Les deux médianes ont des reflets violacés et pourprés, et se recourbent en faux aux extrémités, après avoir été recouvertes par les faucilles. Les plumes de la poitrine sont noires, à reflets verdâtres, rayées au milieu et bordées extérieurement de blanc grisâtre, avec les tiges blanches se détachant sur le fond noir de chaque plume. Les plumes des flancs sont noirâtres, rayées au milieu de jaune et bordées de brun rouge. Les plumes du ventre, les plumes tibiales et anales ont également une teinte gris foncé noirâtre.

Differisce principalmente dalle altre specie di galli selvatici per la forma delle piume dell’apice della testa e per quelle della mantellina che sono lunghe, strette e hanno le estremità arrotondate; la loro bacchetta o rachide è grossa, molto depressa e segnata da una riga bianca molto lucente, che ne copre il sopra dalla base fin verso l’estremità, il rachide si allarga, forma un disco corneo o larga placca bianca, di materiale cartilagineo, poi si assottiglia per formare all’estremità un secondo sboccio di un giallo rosso molto vivace. Le barbe sono grigio scuro nerastro. Ha le piume del dorso lunghe, strette, di un bruno nerastro, cosparse di chiazze più chiare e circondate da un bordino grigio scuro con i rachidi bianchi che si stagliano sullo sfondo scuro delle piume. Le copritrici o coperture delle ali hanno i rachidi depressi o piatti e sono sprovviste di barbe; ma terminano a forma di lancetta abbastanza larga e nel loro insieme formano una placca luccicante, di un marrone rosso molto vivace che sembra coperto di vernice. Le sue remiganti primarie e secondarie sono color nero brunastro. Ha le lanceolate grigie con rachidi e con bordini gialli. Le copritrici superiori della coda sono all’incirca simili a quelle del dorso; sono lunghe e strette, color bruno nerastro, macchiate di marrone più chiaro e bordate di color bruno rosso con riflessi violacei alle estremità. Ha le falciformi molto lunghe e colorate da un verde scuro brillante con riflessi metallici viola e porpora. Le sue timoniere sono color nero verde molto lucido. Le due mediali hanno riflessi viola e porpora e si incurvano a falce alle estremità, dopo essere state coperte dalle falciformi. Le piume del petto sono nere con riflessi verdastri, rigate al centro e bordate all’esterno di bianco grigiastro, con i rachidi bianchi che si stagliano sul fondo nero di ciascuna piuma. Le piume dei fianchi sono nerastre, rigate al centro di giallo e bordate di bruno rosso. Le piume dell’addome, le piume tibiali e anali hanno pure loro una tinta grigio scuro nerastra.

Dans les vallées élevées, au-dessus du niveau de la mer de 2,000 pieds, dit Lesson, le coq de Sonnerat est mince, haut sur jambes, et la femelle conserve, à ses plumes, les taches jaunes et parcheminacées que possède le mâle; tandis que dans les bois des flancs des montagnes, à 4,000 pieds d’élévation, la variété qu’on y rencontre est plus basse sur jambes, colorée en rouge. La femelle a un plumage d’un brun rougeâtre, et ne conserve point les plaques cartilagineuses. Ses œufs sont de même forme et blancs comme ceux de la poule domestique, mais plus petits et moins nombreux.

Nelle alte vallate, al disopra di 2.000 piedi dal livello del mare, dice Lesson, il gallo Sonnerat è snello, alto sulle zampe, e la femmina conserva sulle sue piume le chiazze gialle e raggrinzite che ha il maschio; mentre nei boschi sui fianchi delle montagne, a 4.000 piedi d’altezza, la varietà che vi si incontra è più bassa sulle zampe, colorata di rosso. La femmina ha un piumaggio bruno rossastro e non ha affatto le placche cartilaginee. Le sue uova hanno la stessa forma e sono bianche come quelle della gallina domestica, ma più piccole e meno numerose.

La crête et les barbillons du coq Sonnerat ne diffèrent point, ajoute Lesson, mais les plumes du cou et celles des ailes offrent un contraste frappant avec ces parties de nos oiseaux domestiques. Leur forme est oblongue, sans être acuminée [419] comme celle de nos coqs. Leur tuyau est large, déprimé et fort: il donne naissance à une plaque cartilagineuse, disposée en lame aplatie, très dure, parfaitement lisse et polie. La poule diffère des nôtres par la manque de crête et de barbillons et aussi par un plumage différent, qui n’est pas sujet à varier.

La cresta e i bargigli del gallo Sonnerat non sono affatto diversi, aggiunge Lesson, ma le piume del collo e delle ali mostrano una diversità sorprendente rispetto a queste parti dei nostri uccelli domestici. La loro forma è oblunga, senza essere appuntita come quella dei nostri galli. Il loro rachide è largo, depresso e robusto: dà origine a una placca cartilaginea, disposta in lama appiattita, molto dura, perfettamente liscia e levigata. La gallina differisce dalle nostre per l’assenza di cresta e bargigli, e anche per un diverso piumaggio, che non è soggetto a cambiamenti.

La poule est d’un tiers plus petite que le coq et n’a ni crête ni barbillons. Ses joues sont emplumées, un cercle de petites plumes d’un brun blanchâtre entoure l’orbite, et une tache de cette couleur se dessine à la base de la mandibule inférieure du bec. Elle a le sommet de la tête d’un brun clair; les plumes du camail de la même teinte, mais bordées de noir, avec les tiges ou baguettes blanches; le dos, les couvertures des ailes et le croupion d’un brun foncé assez uniforme, légèrement vermiculés, avec les tiges également blanches se détachant sur le fond sombre de la robe; la gorge blanchâtre; les plumes de la poitrine et du ventre d’un blanc jaunâtre, bordées de noir; les plumes de l’abdomen blanchâtres; les rémiges primaires d’un brun foncé; les secondaires rayées de brun et de noir; les rectrices ou grandes caudales d’un brun noirâtre ponctuées et vermiculées de brun foncé.

La gallina è di 1/3 più piccola del gallo e non ha né cresta né bargigli. Le sue guance sono impiumate, un anello di piccole piume color marrone biancastro circonda l’orbita, e una chiazza di questo colore si disegna alla base del becco inferiore. Ha l’apice della testa color marrone chiaro; le piume della mantellina dello stesso colore, ma bordate di nero, con i rachidi o bacchette bianchi; il dorso, le copritrici delle ali e il codrione color marrone scuro abbastanza uniforme, lievemente vermicolati, con i rachidi egualmente bianchi spiccanti sul fondo scuro dell’abito; la gola biancastra; le piume del petto e del ventre color bianco giallastro, bordate di nero; le piume dell’addome biancastre; le remiganti primarie color marrone scuro; le secondarie raggiate di marrone e di nero; le timoniere o grandi caudali di un bruno nerastro punteggiate e vermicolate di marrone scuro.

CaractÈres gÉnÉraux et moraux.

CARATTERI GENERALI E MORALI

Coq.

Gallo

Bec. – Long, fort et crochu, de couleur jaunâtre.
Longueur du bec. – 2 ½ centimètres.
Tête. – Fine, allongée et gracieuse.
Longueur de la tête. – Depuis l’occiput jusqu’à la commissure du bec, 4 centimètres, le bec compris, 6 ½ centimètres.
Crête. – Simple, droite, irrégulièrement et légèrement dentelée, d’un rouge vermillon, prenant en avant des narines et ne se prolongeant pas trop en arrière. Hauteur, 3 centimètres. Longueur, 6 centimètres.
[420]Barbillons. – Rouges, pointus. Longueur, 3 centimètres.
Joues. – Nues, recouvertes d’une peau fine d’un rouge vermillon comme la crête et les barbillons.
Oreillons. – Rouges et formant avec les joues une seule plaque rouge.
Iris. – Jaune brun clair.
Pupille. – Noire.
Cou. – Court, nu et recouvert d’une peau rouge sous les barbillons seulement, amplement garni partout ailleurs de plumes cartilagineuses ou parcheminacées de forme oblongue.
Corps. – Svelte, élancé, ayant beaucoup de ressemblance avec celui du faisan doré.
Taille. – Comme celle du faisan doré.
Tarses. – Fins, nus, de couleur blanc rosé chez les uns, d’un jaune clair chez les autres.
Longueur des tarses. – 8 centimètres.
Doigts. – Longs, droits, bien onglés, au nombre de quatre à chaque patte.
éperons. – Forts, longs et très aigus.
Queue. – Très longue, portée horizontalement comme chez le faisan. Longueur des grandes faucilles, 27 à 28 centimètres.
Port. – Fier, allures gracieuses, ayant beaucoup plus de ressemblance avec celles du faisan qu’avec celles de nos coqs domestiques.
Chant. – Interrompu et saccadé.
Caractère. – Belliqueux, provocateur. Sous l’influence des amours, la jalousie fait que souvent deux mâles sortent des bois, se rencontrent dans la plaine et se livrent de violents combats.

Becco – Lungo, robusto e adunco, giallastro.
Lunghezza del becco – 2,5 cm.
Testa – Minuta, allungata e graziosa.
Lunghezza della testa – Dall’occipite alla commessura del becco 4 cm, compreso il becco 6,5 cm.
Cresta – Semplice, diritta, irregolarmente e lievemente dentellata, color rosso vermiglio, che inizia davanti alle narici e non si prolunga molto all’indietro. Altezza 3 cm. Lunghezza 6 cm.
Bargigli – Rossi, appuntiti. Lunghezza 3 cm.
Guance – Nude, ricoperte da una sottile pelle color rosso vermiglio come la cresta e i bargigli.
Orecchioni – Rossi e che formano con le guance una sola placca rossa.
Iride – Giallo marrone chiaro.
Pupilla – Nera.
Collo – Corto, nudo e coperto da una pelle rossa soltanto sotto i bargigli, abbondantemente dotato tutto intorno di piume cartilaginee o raggrinzite di forma oblunga.
Corpo – Snello, slanciato, molto simile a quello del fagiano dorato.
Taglia – Come quella del fagiano dorato.
Tarsi – Sottili, nudi, color bianco rosato in alcuni, giallo chiaro in altri.
Lunghezza dei tarsi – 8 cm.
Dita – Lunghe, diritte, ben dotate di unghie, in numero di 4 per ogni zampa.
Speroni – Robusti, lunghi e molto aguzzi.
Coda – Molto lunga, portata orizzontalmente come nel fagiano. Lunghezza delle grandi falciformi da 27 a 28 cm.
Portamento – Fiero, andatura aggraziata, molto più simile a quella del fagiano che a quella dei nostri galli domestici.
Canto – Interrotto e a scatti.
Carattere – Bellicoso, provocatore. Sotto l’influenza degli amori, la gelosia fa sì che spesso due maschi escano dai boschi, si incontrino nella piana e si lancino in violenti combattimenti.

Poule.

Gallina

Bec. – Jaunâtre, assez long et fort.
Tête. – Allongée, ayant beaucoup d’analogie avec celle [421] de la poule faisane commune, dépourvue de crête, de barbillons et d’oreillons.
Joues. – Recouvertes de petites plumes courtes et arrondies.
Iris. – Brun foncé noirâtre.
Corps. – Ovalaire, ressemblant plutôt à celui de la poule faisane commune qu’à celui de la poule domestique.
Taille. – D’un tiers plus petite que celle du coq.
Tarses. – Fins, nus, de longueur moyenne et de couleur blanc rosé ou jaune clair.
Queue. – Étroite et portée rabattue.
Port. – Gracieux, elle a l’allure et le port de la poule faisane.

Becco – Giallastro, abbastanza lungo e robusto.
Testa – Allungata, che ha molta analogia con quella della fagiana comune, sprovvista di cresta, di bargigli e di orecchioni.
Guance – Ricoperte da piccole piume corte e arrotondate.
Iride – Marrone scuro nerastro.
Corpo – Ovale, più simile a quello della fagiana comune che a quello della gallina domestica.
Taglia – Inferiore di 1/3 a quella del gallo.
Tarsi – Sottili, nudi, di media lunghezza e di colore bianco rosato o giallo chiaro.
Coda – Stretta e portata abbassata.
Portamento – Grazioso, essa ha l’andatura e il portamento della fagiana.

Ponte. – Selon M. J. Charlton Parr, de Grappenhall Heyes, Warrington, qui acheta, il y a quelques années, un coq et une poule de Sonnerat, importés par M. Jamrach. La poule pond en juillet de 4 à 5 œufs d’un blanc de lait; elle dépose ses œufs par préférence dans les herbes et les broussailles; elle creuse légèrement le sol et forme son nid de feuilles et de quelques brindilles de bois qu’elle rassemble grossièrement et sans art. – Selon Bernstein, la poule de Sonnerat pond de sept à dix œufs, et finalement M. John Douglas, qui a élevé un grand nombre de ces volailles en captivité dans sa propriété de Clumber, Worksop, Notts, en Angleterre, assure qu’elle pond de neuf à quinze œufs.

Deposizione – Secondo il signor J. Charlton Parr, di Grappenhall Heyes, Warrington, che alcuni anni fa acquistò un gallo e una gallina Sonnerat importati dal signor Jamrach: la gallina depone in luglio da 4 a 5 uova color bianco latte; depone le sue uova preferibilmente nell’erba e nella sterpaglia; scava leggermente il terreno e forma il suo nido con foglie e qualche ramoscello di legno che raggruppa grossolanamente e senza arte. – Secondo Bernstein, la gallina Sonnerat depone da 7 a 10 uova, e finalmente il signor John Douglas, che ha allevato un gran numero di questi polli in cattività nella sua proprietà di Clumber, Workshop, Notts, in Inghilterra, assicura che essa depone da 9 a 15 uova.

M. Douglas prétend que ces oiseaux reproduisent assez bien en captivité et que les poules trainent leurs poussins avec une tendresse vraiment maternelle.

Il signor Douglas sostiene che questi volatili si riproducono abbastanza bene in cattività e che le galline gestiscono i loro pulcini con una tenerezza veramente materna.

Lâchés en liberté dans un parc, ils deviennent assez confiants pour circuler au milieu des chevaux et des bœufs si on les laisse en paix; dans une basse-cour ils s’apprivoisent même rapidement et viennent manger des miettes de pain jusque dans la main des personnes qui s’occupent d’eux; mais ils n’y vivent guère en bonne harmonie avec les autres [422] volailles et y revendiquent presque toujours le droit du plus fort.

Lasciati in libertà in un parco, diventano abbastanza fiduciosi da circolare in mezzo ai cavalli e ai bovini se le si lascia in pace; in un cortile si addomesticano anche rapidamente e vengono a mangiare le briciole di pane persino nella mano delle persone che si occupano di loro; ma non vi vivono molto in buona armonia con gli altri polli e vi rivendicano quasi sempre il diritto del più forte.

M. Douglas pense même que ces oiseaux s’acclimateraient facilement dans nos chasses. Il n’y a rien là d’impossible, puisque M. Douglas est parvenu à faire reproduire non seulement la race pure dans sa propriété, mais a obtenu aussi de nombreux métis par le croisement du coq de Sonnerat et de la poule Bantam de combat.

Il signor Douglas pensa anche che questi uccelli si ambienterebbero facilmente nei nostri terreni da caccia. Non c’è nulla d’impossibile, poiché il signor Douglas è riuscito a far riprodurre nella sua proprietà non solo la razza pura, ma ha altresì ottenuto numerosi meticci dall’incrocio tra il gallo Sonnerat e la gallina Bantam da combattimento.

Les observations de M. Douglas à ce sujet sont assez intéressantes pour que je croie devoir les lui emprunter. «Peu de métis, dit-il, issus d’un premier croisement entre l’espèce sauvage et la poule domestique, avaient conservé les plaques cartilagineuses qui sont un des caractères les plus saillants du coq de Sonnerat, mais la plupart en avaient conservé le plumage; tandis que les métis issus d’un second croisement entre le coq de demi-sang et la poule domestique n’étaient non seulement plus revêtus de la livrée de l’espèce sauvage, mais on ne voyait plus de traces de la matière cornée ou cartilagineuse sur aucune portion de leur plumage.»

Le osservazioni del signor Douglas a questo proposito sono abbastanza interessanti per cui credo di dovergliele chiedere in prestito. «Pochi meticci, dice, nati da un primo incrocio tra la specie selvatica e la gallina domestica, avevano mantenuto le placche cartilaginee che sono uno dei caratteri più salienti del gallo Sonnerat, ma la maggior parte ne aveva mantenuto il piumaggio; mentre i meticci nati da un secondo incrocio tra il gallo mezzosangue e la gallina domestica non solo non erano più ricoperti dalla livrea della specie selvatica, ma non si vedevano più tracce della sostanza cornea o cartilaginea in nessuna parte del loro piumaggio.»

Ce retour rapide au type primitif démontre une fois de plus que les individus croisés ne transmettent jamais à leurs descendants, d’une manière certaine et suivie, aucuns des caractères essentiels qui les faisaient différer de leurs auteurs immédiats.

Questo rapido ritorno al tipo primitivo dimostra una volta di più che i soggetti incrociati mai trasmettono ai loro discendenti, in modo certo e ininterrotto, qualcuno dei caratteri essenziali che li facevano differire dai loro immediati predecessori.

Si les produits des métis que M. Douglas a obtenus sont revenus promptement au type de leurs ascendants, qui étaient en possession de l’indigénat, c’est parce qu’ils ont été soumis au même régime, aux mêmes conditions hygiéniques et climatériques auxquels la race primitive devait son sang, ses formes et ses aptitudes, et, comme nous l’avons déjà expliqué ailleurs, il ne saurait en être autrement.

Se i discendenti dei meticci che il signor Douglas ha ottenuto sono ritornati subito al tipo dei loro ascendenti, che possedevano l’origine indigena, è perché sono stati sottoposti allo stesso regime, alle stesse condizioni igieniche e climatiche cui la razza primitiva doveva il suo sangue, le sue forme e le sue attitudini, e, come abbiamo già spiegato altrove, non potrebbe esserne altrimenti.

[423] Le Coq Ayam-Alas ou de Java.
Gallus Varius.
Die Gangegar. The forked tail or Javanese jungle Fowl.

Il Gallo Ayam-Alas o di Giava
Gallus varius
Die Gangegar - The forked tail or Javanese jungle Fowl

* Phasianus varius, Shav., Misc. pl. 353, t. X (1798).
Gallus Javanicus, Horsf. Trans, Soc. linn., t. XIII, p. 185.
Gallus furcatus, Temmink, t. II, p. 261 et t. III, p. 662, plan color. 433.- Vieill. Gall. Ois., vol. III, p. 662. – Less. Trait. Orn. (1831), p. 492, sp. 5. – Wall. Proc. Zool. Soc. (1863), p. 486. – Temm. Pig et Gall., vol. III, p. 662. – Glog. Hand-Und Hilfsb, der Naturg. p. 387.
Gallus varius, Gray, List. B. Brit. Mus. (1844), p. 27. – Id. List. Gall. (1867), p. 40. – Sclat. Proc. Zool. Soc. (1863), p. 120, sp. 4. – Cuv. Règ. Anim. (1817), vol. I, p. 444. – Gray, Gen-of B., vol. III (1845), p. 499. – Id. Hand list of Birds, part. II, p. 261, n° 9620.
Creagrus varius, Glog. Hand-und Hilfsb, der Naturg. (1842), p. 382.

L’Ayam-Alas, ou coq de Java est originaire de l’île dont porte le nom, et on ne le rencontre que dans les bois et les fourrés de bambous.

L’Ayam-Alas, o gallo di Giava, è originario dell’isola di cui porta il nome, e lo si trova solo nei boschi e nelle boscaglie di bambù.

Les habitants de Java le désignent sous le nom de Ayam-Alas pour le distinguer de l’Ayam ou coq domestique. Cependant, M. Horsfield, qui l’a décrit sous le nom de coq de Java, dit que les naturels de cette grande île, l’appellent Pittewonno.

Gli abitanti di Giava lo designano col nome di Ayam-Alas per distinguerlo dall’Ayam o gallo domestico. Tuttavia il signor Horsfield, che l’ha descritto col nome di gallo di Giava, dice che gli aborigeni di questa grande isola lo chiamano Pittewonno.

D’un autre côté, Marsden, dans son histoire de Sumatra, dit que les Javanais nomment la poule domestique Ayam, et M. Leschenault de la Tour affirme que le coq Bankiva y est connu sous le nom de Ayam-Bankiva.

D’altra parte Marsden, nella sua storia di Sumatra, dice che i Giavanesi chiamano la gallina domestica Ayam, e il signor Leschenault de la Tour afferma che il gallo Bankiva vi è conosciuto sotto il nome di Ayam-Bankiva.

L’Ayam-Alas, dit Lesson, dans son Histoire naturelle, vit sur la lisière des forêts des montagnes, où il se tient caché pendant le jour. Il est défiant, farouche, et son cri peut se rendre par les syllabes co-crik. On dit qu’il se rencontre aussi à Sumatra; mais il est commun à Java. Il a le bec [424] brunâtre ou de couleur de corne, les yeux jaunâtres et les tarses armés d’un fort éperon.

L’Ayam-Alas, dice Lesson, nella sua Histoire naturelle, vive sul margine delle foreste delle montagne, dove si tiene nascosto durante il giorno. è diffidente, scontroso, e il suo grido lo si può rendere con le sillabe co-crik. Si dice che lo si trova anche a Sumatra; ma è comune a Giava. Ha il becco brunastro o di color corno, gli occhi giallastri e i tarsi armati da un robusto sperone.

C’est encore Bernstein qui nous fournit le plus de renseignements sur les mœurs de ces oiseaux. «Le coq de Java, dit-il, habite les fourrés les plus impénétrables, où il échappe facilement aux regards des voyageurs. Au moindre bruit qui lui est suspect, il s’y réfugie, sans s’envoler, mais en courant entre les touffes d’alang-alang. Cet oiseau, s’il ne trahissait pas sa présence par son cri, passerait complètement inaperçu. Toutefois, si on l’entend fréquemment, on l’aperçoit rarement. C’est le matin qu’on y réussit le mieux. À ce moment l’oiseau se croyant le plus en sûreté, quitte les fourrés et va chercher dans les endroits découverts les graines, les bourgeons, les insectes dont il se nourrit. On le voit très souvent en quête de termites, dont il est très friand. Son cri est dissyllabique et rauque, et pourrait se rendre par kukruu, kukru.» Il est très amusant d’entendre de grand matin les cris de tout ces coqs, de voir leur démarche majestueuse, leurs combats; tandis que les poules et leurs poussins courent au milieu des buissons.

È sempre Bernstein che ci dà moltissime informazioni sui costumi di questi uccelli: «Il gallo di Giava, dice, abita le boscaglie più impenetrabili, dove sfugge facilmente agli sguardi dei viaggiatori. Al minimo rumore che lo insospettisce, vi si rifugia senza levarsi in volo, ma correndo tra i ciuffi di alang-alang. Questo uccello, se non tradisse la sua presenza col suo grido, passerebbe del tutto inosservato. Tuttavia, se lo si sente spesso, lo si vede raramente. è al mattino che ci si riesce meglio. In questo momento l’uccello, credendosi di più al sicuro, abbandona le boscaglie e va a cercare nei posti allo scoperto i semi, i germogli, gli insetti di cui si nutre. Lo si vede spesso in cerca di termiti, di cui è molto ghiotto. Il suo grido è bisillabo e rauco, e si potrebbe renderlo con kukruu, kukru.» è molto divertente sentire in pieno mattino i gridi di tutti questi galli, vedere la loro camminata maestosa, i loro combattimenti; mentre le galline e i loro pulcini corrono in mezzo ai cespugli.

D’après Jerdon, l’étude des mœurs du coq de Java est extrêmement difficile, parce qu’il se tient presque constamment dans les forêts d’alang-alang et dans les taillis; et on ne le trouve guère au dessus de 1,000 mètres d’altitude. Il appartient au Sud; on ne le rencontre qu’à Java et à Sumatra, mais on prétend qu’il existe aussi à Bornéo.

Secondo Jerdon lo studio delle abitudini del gallo di Giava è estremamente difficile, perché si tiene quasi costantemente nelle macchie di alang-alang e nei boschi cedui; e non lo si trova mai al di sopra di 1.000 metri di altitudine. Appartiene al Sud; lo si trova solamente a Giava e a Sumatra, ma si afferma che ci sia anche al Borneo.

Pris vieux, nous dit Bernstein, il ne s’apprivoise jamais, et même quand on fait couver ses œufs par des poules domestiques, les jeunes, à peine grands, profitent de la première occasion pour s’échapper.

Preso vecchio, ci dice Bernstein, non si ammansisce mai, e anche quando si fanno covare le sue uova dalle galline domestiche, i giovani, appena grandicelli, approfittano della prima occasione per fuggire.

Comme beauté il surpasse considérablement le coq Bankiva et le coq Lafayette et n’a rien à envier au coq de Sonnerat.

Come bellezza supera considerevolmente il gallo Bankiva e il gallo Lafayette e non ha nulla da invidiare al gallo Sonnerat.

Le coq Ayam-Alas a la crête simple, lisse à son bord, de couleur verdâtre à sa base, jaune au milieu, rouge cramoisi [425] à sa pointe; il n’a qu’un seul barbillon, tricolore comme la crête. Il a la mandibule supérieure du bec noirâtre et la mandibule inférieure jaune; l’iris d’un jaune clair; les joues dénudées, recouvertes d’une peau fine d’un rouge cramoisi et bordées extérieurement d’un liséré jaune doré. Les plumes de l’occiput et celles du camail sont longues, mais arrondies à leur extrémités, de couleur vert foncé à éclat métallique et bordées d’un liséré noir de satin, qui leur donne l’apparence d’écailles plaquées sur le cou de l’oiseau; les plumes du dos sont ovales à leurs extrémités, d’abord bleues, avec des reflets violacés, elles se colorent en beau vert métallisé, que relève sur leur bord un croissant noir velouté. Le plastron et toute la partie inférieure du corps sont d’un noir brillant. Les plumes longues et fines de l’épaule et les couvertures supérieures des ailes sont d’un vert noir brillant lisérées d’une large bande d’un jaune doré éclatant. Les lancettes sont très longues, d’un vert foncé brillant au milieu et bordées d’un liséré jaune clair; les grandes couvertures des ailes d’un noir intense, à reflets métalliques verts; les rémiges primaires d’un noir marron; les rémiges secondaires rouge brun, bordées extérieurement de jaune fauve; le plumes rectrices ou grandes caudales d’un vert noir à reflets métallisés, les deux médianes s’écartant en forme de fourche; les faucilles d’un noir vert à reflets métalliques; les tarses des spécimens que le jardin zoologique d’Anvers a possédés étaient blanc rosé, tandis que ceux du jardin zoologique de Londres avaient les tarses bleu clair.

Il gallo Ayam-Alas ha la cresta semplice, liscia sul bordo, di color verdastro alla base, gialla al centro, rossa cremisi sulla punta; ha un solo bargiglio, di tre colori come la cresta. Ha la parte superiore del becco nerastra e la parte inferiore gialla: l’iride di un giallo chiaro; le guance nude, coperte da una pelle sottile color rosso cremisi e bordate all’esterno da un orlino giallo dorato. Le piume occipitali e quelle della mantellina sono lunghe, ma con l’estremità arrotondata, color verde scuro con lucentezza metallica e bordate da un orlino nero liscio e rasato, che conferisce loro l’aspetto di scaglie placcate sul collo dell’uccello; le piume del dorso hanno le estremità ovali, in un primo tempo azzurre con riflessi violacei; esse assumono un bel color verde metallizzato, che rileva sul loro bordo una mezzaluna nero vellutato. La pettorina e tutta la parte inferiore del corpo sono color nero brillante. Le piume lunghe e sottili delle spalle e le copritrici superiori delle ali sono di un verde nero brillante bordate da una larga striscia color giallo dorato splendente. Le lanceolate sono molto lunghe, color verde scuro brillante al centro e circondate da un bordino giallo chiaro; le grandi copritrici delle ali sono color nero intenso, con riflessi metallici verdi; le remiganti primarie sono di un nero bruno; le remiganti secondarie rosso bruno, bordate all’esterno di giallo fulvo; le piume timoniere o grandi caudali color verde nero con riflessi metallizzati, e le due centrali divergono a forma di forcella; le falciformi sono color nero verde con riflessi metallici; i tarsi dei soggetti che il giardino zoologico di Anversa ha posseduto erano bianco rosato, mentre quelli del giardino zoologico di Londra avevano i tarsi azzurro chiaro.

La poule est d’un tiers moins grande que le coq, elle n’a ni crête ni barbillons. La gorge et la région ophtalmique, à un très petit cercle près qui est dénudé, sont recouvertes de plumes. Elle a la tête et le cou d’un gris brun; le dos et les couvertures des ailes d’un vert doré, lisérées de gris brun avec la tige rayée de jaune; les grandes couvertures et les [426] rémiges secondaires d’un gris foncé brillant, à reflets métallisés, moirées de jaune; les rémiges primaires gris brun; les rectrices ou grandes caudales brunes à reflets verdâtres et bordées de noir. La gorge est blanche, la poitrine et le ventre sont de couleur gris isabelle ou jaune clair.

La gallina è di 1/3 meno grande del gallo, non ha né cresta né bargigli. La gola e la regione oftalmica, a parte un piccolo cerchio che è nudo, sono ricoperte di piume. Essa ha la testa e il collo color grigio marrone; il dorso e le copritrici delle ali color verde dorato, bordate di grigio marrone con il rachide raggiato di giallo; le grandi copritrici e le remiganti secondarie color grigio scuro brillante, con riflessi metallizzati, marezzate di giallo; le remiganti primarie grigio marrone; le timoniere o grandi caudali brune con riflessi verdastri e bordate di nero. La gola è bianca, il petto e il ventre sono color grigio isabella o giallo chiaro.

CaractÈres gÉnÉraux et moraux.

CARATTERI GENERALI E MORALI

Coq.

Gallo

Bec. – Fort, court et crochu. Longueur, 2 centimètres.
Couleur du bec. – La mandibule supérieure est noirâtre et la mandibule inférieure jaune.
Tête. – Allongée et fine.
Crête. – Simple, lisse à son bord, c’est-à-dire, sans dentelures; longueur, 6 centimètres, hauteur mesurée au-dessus de l’œil, 3 centimètres.
Couleur de la crête. – Tricolore, verdâtre à sa base, jaune au milieu, rouge cramoisi à sa pointe.
Barbillon. – Un seul barbillon d’un tissu fin est attaché sous la mandibule inférieure du bec et pend en membrane libre aussi longue que la dénudation du haut du cou.
Longueur du barbillon. – 5 ½ centimètres.
Couleur du barbillon. – Verte, jaune et rouge. D’abord verte sous le bec, et près du cou, elle se colore en jaune d’or que relève sur le bord antérieur du barbillon une large bande d’un rouge cramoisi.
Joues. – Nues, recouvertes d’une peau d’un rouge cramoisi, bordées extérieurement d’un liséré doré.
Iris. – Jaune clair.
Cou. – Court, gros, dénudé sous le barbillon, enveloppé d’un épais camail formé de plumes longues, de forme arrondie à leurs extrémités.
Corps. – élancé et ovalaire, ayant beaucoup de ressemblance [427] avec celui du coq de Sonnerat, poitrine peu développée, ailes longues, portées bas, queue très longue et portée horizontalement.
Tarses. – Fins, nus, de couleur blanc rosé chez les uns, bleu ardoisé clair chez les autres.
Longueur des tarses. – 7 ½ centimètres.
Doigts. – Minces, longs, bien onglés, et au nombre de quatre à chaque patte.
Éperons. – Très longs, arqués et aigus.
Queue. – Assez longue, portée horizontalement.
Longueur des grandes faucilles. – 25 centimètres.
Taille. – Comme celle du coq de Sonnerat.

Becco – Robusto e adunco. Lunghezza 2 cm.
Colore del becco – Il becco superiore è nerastro e quello inferiore giallo.
Testa – Allungata e sottile.
Cresta – Semplice, liscia sul bordo, cioè, senza dentellature; lunghezza 6 cm, altezza misurata sopra l’occhio 3 cm.
Colore della cresta – Di 3 colori, verdastra alla base, gialla al centro, rossa cremisi alla punta.
Bargiglio – Un solo bargiglio di tessuto sottile è attaccato sotto al becco inferiore e pende come una membrana libera, lunga quanto la parte nuda della porzione alta del collo.
Lunghezza del bargiglio – 5,5 cm.
Colore del bargiglio – Verde, giallo e rosso. Prima verde sotto il becco e vicino al collo, si colora in giallo oro che muta sul bordo anteriore del bargiglio in una larga banda color rosso cremisi.
Guance – Nude, coperte di una pelle rosso cremisi, circondate all’esterno da un bordino dorato.
Iride. – Giallo chiaro.
Collo – Breve, grosso, nudo sotto il bargiglio, avvolto in una spessa mantellina formata da piume lunghe di forma arrotondata alle estremità.
Corpo – Slanciato e ovale, che assomiglia molto a quello del gallo Sonnerat, petto poco sviluppato, ali lunghe, tenute in basso, coda molto lunga e tenuta orizzontalmente.
Tarsi – Sottili, nudi, di colore bianco rosato in alcuni, blu ardesia chiaro negli altri.
Lunghezza dei tarsi – 7,5 cm.
Dita – Sottili, lunghe, ben dotate di unghie, e in numero di 4 in ogni zampa.
Speroni – Molto lunghi, arcuati e aguzzi.
Coda – Abbastanza lunga, tenuta orizzontalmente.
Lunghezza delle grandi falciformi. – 25 cm.
Taglia – Come quella del gallo Sonnerat.

Poule.

Gallina

Bec. – Fort, crochu et de couleur corne foncée.
Tête. – Allongée, ayant beaucoup d’analogie avec celle de la poule faisane.
Crête et barbillons. – Nuls.
Joues
. – Dénudées autour de l’œil seulement.
Iris. – Jaune brun clair.
Corps. – Ovalaire, comme celui de la poule faisane.
Taille. – D’un tiers plus petite que celle du coq.
Queue. – De longueur moyenne et portée rabattue.
Couleur des tarses. – Blanc rosé, ou bleu ardoisé clair.
Port. – Gracieux, et, comme la poule de Sonnerat, elle a plutôt l’apparence d’une poule faisane que d’une poule domestique.

Becco – Robusto, adunco e di color corno scuro.
Testa – Allungata, dotata di molta somiglianza con quella della fagiana.
Cresta e bargigli – Assenti.
Guance – Nude soltanto attorno all’occhio.
Iride – Giallo marrone chiaro.
Corpo – Ovale, come quello della fagiana.
Taglia – Di 1/3 inferiore a quella del gallo.
Coda – Di media lunghezza e tenuta bassa.
Colore dei tarsi – Bianco rosato, o azzurro ardesia chiaro.
Portamento – Grazioso e, come la gallina Sonnerat, essa ha piuttosto l’aspetto di una fagiana che di una gallina domestica.

Ponte. – Bernstein a trouvé un nid de la poule de Java. «Il était, dit-il, dans une légère dépression du sol, au milieu d’une haute touffe d’alang-alang, et n’était formé que de feuilles sèches et de tiges de cette graminée. Il renfermait quatre œufs d’un blanc jaunâtre, dont l’incubation était déjà assez avancée.

Deposizione – Bernstein ha trovato un nido della gallina di Giava e dice: «Era in una lieve depressione del terreno, in mezzo a un alto ciuffo di alang-alang, ed era composto solo da foglie secche e da steli di questa graminacea. Conteneva 4 uova color bianco giallastro, la cui incubazione era già abbastanza avanzata.

Le coq, ajoute Bernstein, ne s’inquiète nullement de sa progéniture; mais la poule lui témoigne autant de tendresse que le fait la poule domestique.<»>

Il gallo, aggiunge Bernstein, non si preoccupa affatto della sua progenie; ma la gallina le dimostra tanta tenerezza come fa la gallina domestica.»

Le petit nombre d’œufs, variant de quatre à huit, que contenaient les nids des poules sauvages que les voyageurs ont trouvés, démontre que la ponte chez ces oiseaux est loin d’être aussi abondante que chez nos poules domestiques.

Il ridotto numero di uova, che varia da 4 a 8, contenute nei nidi delle galline selvatiche che i viaggiatori hanno trovato, dimostra che la deposizione in questi soggetti è lungi dall’essere abbondante come nelle nostre galline domestiche.

Le jardin zoologique d’Anvers possède actuellement un coq et une poule de Java de race pure. Un autre couple de ces oiseaux a vécu fort longtemps au jardin zoologique de Londres, où l’on a obtenu des métis du coq avec des poules domestiques {auxquelles} <auxquels> on a donné le nom de gallus aeneus et de gallus Temminkii, dont le plumage exige une description spéciale.

Il giardino zoologico di Anversa possiede attualmente un gallo e una gallina di Giava di razza pura. Un’altra coppia di questi polli ha vissuto molto a lungo nel giardino zoologico di Londra, dove si sono ottenuti dei meticci dal gallo con delle galline domestiche ai quali è stato dato il nome di gallus aeneus e di gallus Temminkii, il cui piumaggio richiede una descrizione speciale.

Le coq bronzé.
Gallus Aeneus.

Il gallo bronzeo
Gallus Aeneus

* Gallus aeneus, Cuv. gal. de Paris; Temm., pl. col. 374.

Le coq bronzé est regardé par les naturalistes comme un métis issu d’un croisement entre le coq Ayam-Alas et la poule de combat.

Il gallo bronzeo è considerato dai naturalisti come un meticcio originato da un incrocio tra il gallo Ayam-Alas e la gallina combattente.

D’un autre côté, Lesson dit que le coq bronzé a été {découver} <découvert> à Pitat-Lanoago, dans les environs de Bencouleen, à Sumatra, par M. Diard, et que l’individu figuré par le naturaliste hollandais est conservé au muséum d’histoire naturelle de Paris. C’est, à ce que suppose M. Temminck, l’Aymbarougo des habitants de Sumatra(?)<.>

D'altronde Lesson dice che il gallo bronzeo è stato scoperto a Pitat-Lanoago, nei dintorni di Bencouleen, a Sumatra, dal signor Diard, e che il soggetto illustrato dal naturalista olandese è conservato al museo di storia naturale di Parigi. è, come suppone il signor Temminck, l’Aymbarougo degli abitanti di Sumatra (?).

S’il est le résultat hybride de l’accouplement des espèces sauvages et domestiques, c’est que je n’entreprendrai pas d’élucider, mon rôle devant se borner à faire la description de ses principaux caractères. Le coq, que le Jardin d’acclimatation du Bois de {boulogne} <Boulogne> possède, a le bec de couleur corne foncée; la tête petite, allongée, et ayant beaucoup [429] d’analogie avec celle du coq de combat; la crête simple, assez grande, très finement dentelée; les joues rouges et dénudées; les barbillons très petits; les oreillons rouges; la gorge nue et rouge comme la crête et les barbillons; l’iris rouge vif; le cou court et enveloppé d’un épais camail formé de plumes assez longues, mais moins que ne le sont celles de nos coqs domestiques; le corps élancé, de forme conique, ayant beaucoup de ressemblance avec celui du coq de combat anglais dont il se rapproche encore par la taille; la poitrine assez développée; le dos large; les reins étriqués; la queue longue et portée horizontalement; les tarses fins, de longueur moyenne et de couleur blanc rosé.

Se è il risultato ibrido dell’accoppiamento delle specie selvatiche e domestiche, è quanto io non inizierò a chiarire, dovendo il mio ruolo limitarsi a fare la descrizione dei suoi caratteri principali. Il gallo, che il Giardino zoologico del Bois de Boulogne possiede, ha il becco color corno scuro; la testa piccola, allungata, e molto simile a quella del gallo combattente; la cresta semplice, abbastanza grande, molto finemente dentellata; le guance rosse e nude; i bargigli molto piccoli; gli orecchioni rossi; la gola nuda e rossa come la cresta e i bargigli; l’iride rosso vivo; il collo corto e avvolto da una densa mantellina composta da piume abbastanza lunghe, ma meno di quelle dei nostri galli domestici; il corpo slanciato, di forma conica, molto simile a quello del gallo combattente inglese al quale si avvicina anche per la taglia; il petto abbastanza sviluppato; il dorso largo, i lombi striminziti; la coda lunga e tenuta orizzontalmente; i tarsi sottili, di media lunghezza e di colore bianco rosato.

* Lesson dit cependant que ce coq a la crête grande, lisse dans ses contours, deux petits fanons à la commissure du bec, et la gorge complètement nue. Hist. nat., t. VIII, p. 379.

* Lesson tuttavia dice che questo gallo ha la cresta grande, dai contorni lisci, due piccoli fanoni alla commessura del becco, e la gola completamente nuda. Hist. nat., t. VIII, p. 379.

DESCRIPTION DU PLUMAGE.

DESCRIZIONE DEL PIUMAGGIO

Ce coq a les plumes de la tête et celles du camail d’un rouge pourpre très légèrement frangées de grenat. Les plumes du dos et les couvertures supérieures des ailes sont teintées de pourpre brillant et bordées d’un liséré grenat. Les grandes couvertures des ailes sont d’un pourpre plus foncé, à éclat métallique. Les lancettes sont d’un rouge pourpre velouté. Les rémiges secondaires sont d’un pourpre foncé uni et ont les barbes externes bordées d’un large liséré grenat. Les rémiges primaires sont entièrement pourpre foncé uni. La poitrine et toute la partie inférieure du corps sont noires et nuancées de pourpre et de violet. Les faucilles et les rectrices ou grandes pennes caudales sont également teintées de pourpre foncé à reflets vert métallique et bronzés.

Questo gallo ha le piume della testa e della mantellina color rosso porpora molto leggermente frangiate di granata. Le piume del dorso e le copritrici superiori delle ali sono leggermente colorate di porpora brillante e circondate da un bordino granata. Le grandi copritrici delle ali sono color porpora più scuro con splendore metallico. Le lanceolate sono rosso porpora vellutato. Le remiganti secondarie sono di un porpora scuro uniforme e hanno le barbe esterne circondate da un largo bordino granata. Le remiganti primarie sono interamente porpora scuro uniforme. Il petto e tutta la parte inferiore del corpo sono neri e sfumati di porpora e viola. Le falciformi e le timoniere o grandi penne caudali sono ugualmente color porpora scuro con riflessi verde metallo e bronzei.

Un vert bronzé à reflets pourprés est répandu sur tout le plumage, et lui donne un brillant ou éclat métallique que la livrée de nos coqs domestiques ne possède pas.

Un verde bronzeo dai riflessi purpurei è diffuso su tutto il piumaggio e gli conferisce una brillantezza o luccichio metallico che la livrea dei nostri galli domestici non ha.

[430] Son chant est saccadé et ne ressemble pas à celui du coq villageois.

Il suo canto è a scatti e non somiglia a quello del gallo campagnolo.

Ce coq, dont on ne connaît pas la poule, vit en très bonne intelligence avec deux poules domestiques et quelques pigeons de Russie qui partagent sa captivité, dans un des parquets de la poulerie du Jardin d’acclimatation.

Questo gallo, del quale non si conosce la femmina, vive in molto buona intesa con 2 galline domestiche e alcuni piccioni della Russia che condividono la sua cattività in uno dei recinti del reparto pollame del Giardino zoologico.

Les lignes qui précèdent étaient écrites, lorsque M. A. Geoffroy Saint-Hilaire m’invita à aller voir au Jardin d’acclimatation, un autre coq bronzé qu’il venait de recevoir de Sumatra, et dont le plumage a plus d’analogie avec celui du coq Ayam-Alas que le précédent.

Le parole che precedono venivano scritte quando il signor A. Geoffroy Saint-Hilaire mi invitò ad andare a vedere al Giardino zoologico un altro gallo bronzeo che aveva appena ricevuto da Sumatra, e il cui piumaggio ha maggior analogia con quello del gallo Ayam-Alas che con il precedente.

Ce coq, dont le Jardin d’acclimatation ne possède pas non plus la poule, a captivé mon attention pendant plusieurs heures, et j’ai eu lieu de constater que, par ses allures et par son apparence générale, il se rapproche, comme tous les coqs sauvages, beaucoup plus du faisan que du coq domestique.

Il gallo, del quale il Giardino zoologico non possiede nemmeno la gallina, ha attirato la mia attenzione per molte ore, ed ho avuto modo di constatare che, per i suoi modi e il suo aspetto generale, si avvicina, come tutti i galli selvatici, molto più al fagiano che al gallo domestico.

Il a le bec de longueur moyenne, un peu crochu, de couleur corne claire et marquée d’un coup de crayon à la pointe de la mandibule supérieure; la tête petite, fine et allongée; la crête simple, droite, assez haute, lisse dans ses contours, c’est-à-dire, sans dentelures et de couleur rouge vermillon. Sous la mandibule inférieure du bec pend un seul barbillon en membrane libre assez longue, d’un tissu fin et transparent, d’un rouge vermillon comme la crête, marquée au milieu d’une tache oblongue d’un jaune ocreux et bordé de blanc du côté interne ou du cou. Ses joues sont rouges et dénudées autour de l’œil dont l’iris est d’un blanc verdâtre. Ses oreillons sont blancs et peu développés. La physionomie de sa tête n’a de rapport avec celle d’aucun de nos coqs domestiques: la crête non dentelée et l’absence d’un second barbillon lui donnent un aspect tout particulier. Son corps svelte et élancé rappelle assez celui du faisan doré dont il a du reste toutes les allures. Il porte la tête haute, mais pas renversée en arrière, les ailes presque traînantes et la queue [431] horizontalement. Son chant est saccadé, interrompu et lancé d’une voix hésitante et tremblotante. Sa queue est très longue et ses tarses, armés d’un fort éperon, sont nerveux et de couleur de chair.

Ha il becco di lunghezza media, un poco adunco, color corno chiaro e segnato da un tratto di matita alla punta del becco superiore; la testa piccola, sottile e allungata; la cresta semplice, diritta, abbastanza alta, liscia nei contorni, cioè senza dentellature, e color rosso vermiglio. Sotto il becco inferiore pende un solo bargiglio a membrana libera abbastanza lunga, di un tessuto sottile e trasparente, color rosso vermiglio come la cresta, marchiata al centro da una macchia oblunga color giallo ocra e bordata di bianco dal lato interno o del collo. Le sue guance sono rosse e nude attorno all’occhio la cui iride è color bianco verdastro. Gli orecchioni sono bianchi e poco sviluppati. La fisionomia della testa non ha alcun rapporto con quella dei nostri galli domestici: la cresta non dentellata e la mancanza di un secondo bargiglio le danno un spetto del tutto particolare. Il suo corpo snello e slanciato richiama abbastanza quello del fagiano dorato del quale ha d’altra parte tutti i portamenti. Tiene la testa alta, ma non rovesciata all’indietro, le ali quasi strascicate e la coda orizzontalmente. Il suo canto è a scatti, interrotto ed emesso con voce esitante e tremula. La sua coda è molto lunga e i tarsi, armati da un robusto sperone, sono nervosi e color carne.

Son plumage est extrêmement lustré, brillant, à éclat métallique, et a beaucoup d’analogie avec celui du coq Ayam-Alas. Les plumes du sommet de la tête et de la nuque affectent une teinte violet pourpre qui se répand avec reflets dorés sur le camail, le cou, la poitrine et le dos. Les plumes du camail sont longues, étroites, de forme arrondie à leurs extrémités, plaquées les unes sur les autres comme des tuiles, de couleur indigo ou violet pourpre, un liséré d’un jaune brillant borde celles de la partie supérieure du cou, tandis qu’à la partie moyenne et à la naissance du cou elles sont bordées d’un liséré noir de satin à reflets métalliques verts. Les scapulaires, les petites et les moyennes tectrices et les lancettes sont d’un noir brillant et bordées de larges franges d’un jaune doré. Les grandes couvertures des ailes sont d’un beau violet pourpre uni à reflets métallisés. Les rémiges primaires et secondaires sont uniformément teintées de violet pourpre, à l’exception des barbes externes qui sont lisérées de blanc et forment dans leur ensemble une bande d’un blanc éclatant qui borde l’aile quand elle est ployée. La même teinte violet pourpre domine sur les plumes des flancs, des cuisses, des jambes, du ventre et de la région anale. Les rectrices et les faucilles présentent des teintes analogues à celles des grandes couvertures des ailes, mais plus belles et lustrées de brillant vert, doré et bronzé, chatoyant sous les diverses influences de la lumière.

Il suo piumaggio è estremamente lucido, brillante, con lucentezza metallica, e ha molta analogia con quello del gallo Ayam-Alas. Le piume dell’apice della testa e della nuca mostrano una tinta viola porpora che si diffonde con riflessi dorati su mantellina, collo, petto e dorso. Le piume della mantellina sono lunghe, strette, di forma arrotondata all’estremità, addossate le une alle altre come delle tegole, di colore indaco o viola porpora, un bordino giallo brillante contorna quelle della parte superiore del collo, mentre nella parte media e all’origine del collo sono circondate da un bordino nero liscio e rasato dai riflessi metallici verdi. Le scapolari, le piccole e medie copritrici e le lanceolate sono di un nero brillante e bordate da larghe frange color giallo dorato. Le grandi copritrici delle ali sono di un bel viola porpora unito a riflessi metallici. Le remiganti primarie e secondarie sono uniformemente colorate di viola porpora, ad eccezione delle barbe esterne che sono bordate di bianco e formano nel loro insieme una banda color bianco splendente che contorna l’ala quando è ripiegata. La stessa tinta viola porpora domina sulle piume di fianchi, cosce, gambe, addome e regione anale. Le timoniere e le falciformi presentano colori analoghi a quelli delle grandi copritrici delle ali, ma più belle e luccicanti di verde brillante, dorato e bronzeo, cangiante sotto le varie incidenze della luce.

FIN.

FINE