Les Poulets d'Eugène
Entretiens familiers sur les coqs et les poules
par Eugène Pergeline
Nantes – 1887

I polli di Eugenio
Colloqui famigliari sui galli e le galline
di Eugène Pergeline

Trascrizione e traduzione di Elio Corti
2015
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4° COLLOQUIO

[34] QUATRIÈME ENTRETIEN

QUARTO COLLOQUIO

COQS ET POULES

GALLI E GALLINE

«C’est bien ennuyeux, tout de même, la ville: on ne peut y avoir ni poules, ni poulets; on n’y entend point comme ici, en s’éveillant, le chant sonore du coq, auquel d’autres chants répondent à l’infini.

«È molto noiosa, però, la città: non vi si possono avere né galline né polli; svegliandosi, non vi si ode affatto come qui il canto sonoro del gallo, al quale altri canti rispondono all'infinito.

{»} <«> Le matin, là-bas, on voudrait dormir, et on ne peut pas, à cause du bruit des roues sur le pavé; ici, on ne demande qu’à se lever de bonne heure et on y réussit très bien, car tout nous y invite. Quand je serai grand, il faudra que je devienne instituteur comme parrain, alors j’habiterai la campagne, et j’aurai comme lui une basse-cour.

«La mattina, laggiù, si vorrebbe dormire e non si può a causa del rumore delle ruote sul selciato; qui si cerca solo di alzarsi presto e vi si riesce molto bene, perché tutto vi ci invita. Quando sarò grande, occorrerà che diventi insegnante come il padrino, allora abiterò in campagna, e avrò come lui un cortile.

«Oh! les poules, les coqs, les poulets, en voilà des animaux que j’aime! Il faut que je demande à parrain de nouveaux renseignements à leur sujet. Il m’a bien parlé des œufs, des poussins, mais ça ne suffit pas; il ne m’a rien dit, ou presque rien, de la poule, de celle qui pond, et de son maître le coq. Je tiens à savoir quelque chose d’eux, car plus tard, j’élèverai aussi moi des volailles, c’est entendu.»

«Oh! Le galline, i galli, i polli, eccone degli animali che amo! Occorre che chieda al padrino delle nuove informazioni su di loro. Mi ha pur parlato delle uova, dei pulcini, ma ciò non basta; non mi ha detto nulla, o quasi nulla, della gallina, di quella che depone, e del suo padrone il gallo. Io ci tengo a sapere qualcosa di loro, perché più tardi alleverò anch’io dei polli, è certo.»

[35] Tel est le monologue auquel se livrait, à cinq heures du matin, notre ami Eugène, à peine éveillé d’un somme ininterrompu depuis la veille, et pendant lequel il avait constamment rêvé de poules et de coqs.

Tale è il monologo al quale si dedicava, alle 5 del mattino, il nostro amico Eugenio, appena sveglio da un sonnellino continuo dopo veglia, e durante il quale aveva costantemente sognato galline e galli.

Quand il eut prononcé son «c’est entendu,» il ne put retenir un gros soupir: «Et dire que les vacances touchent à leur fin, et que dans trois ou quatre jours il faudra partir: maudite ville, délicieuse campagne!»

Quando ebbe pronunciato il suo «rimane inteso» non gli fu possibile trattenere un grosso sospiro: «E dire che le vacanze stanno per finire, e che fra 3 o 4 giorni bisognerà partire: maledetta città, deliziosa campagna!»

Après le déjeuner, Eugène fit part de ses rêveries à M. Éraud. Il enchevêtra si bien ses phrases; les mots campagne, poules, ville, instituteur, coqs, poussins, etc., revinrent si souvent sur ses lèvres, que le parrain ne put rien comprendre au discours de l’enfant.

Dopo la colazione, Eugenio condivise i suoi sogni con il Signor Éraud. Ingarbugliò così bene le sue frasi; la parole campagna, galline, città, insegnante, galli, pulcini, ecc., tornarono così spesso sulle sue labbra che il padrino non fu in grado di comprendere alcunché dal discorso del bambino.

– En fin de compte, que veux-tu?

– In fin dei conti, che cosa vuoi?

– Être instituteur.

– Essere insegnante.

– Et pourquoi cette envie, filleul?

– E perché questa voglia, figlioccio?

– Parce que j’élèverai des poulets.

– Perché alleverò dei polli.

– Si c’est là tout ton but, tes écoliers que deviendront-ils! dit en riant M. Éraud; ils feront, je suppose, des progrès étonnants?

– Se è questo tutto il tuo scopo, i tuoi scolari che cosa diventeranno! dice ridendo Éraud; faranno, suppongo, dei progressi stupefacenti?

– Oh! mais, parrain, je me comprends bien: je ferai comme vous; après ma classe et les jours de congé, je m’occuperai de volailles, et ça ne m’empêchera pas de bien diriger mes élèves.

– Oh! Ma, padrino, io mi capisco bene: farò come voi; dopo il mio anno scolastico e i giorni di vacanza, mi occuperò di polli, e ciò non mi impedirà di guidare bene i miei alunni.

[36] – Je ne vois pas d’inconvénient à ce que tu sois plus tard instituteur, si tu as une vocation décidée pour l’enseignement; mais non si tu as pour but principal l’élevage des poulets. D’ailleurs, il est bon de te dire, mon ami, que tous les instituteurs n’ont pas les mêmes avantages que moi sous ce dernier rapport; car bien peu, parmi eux, ont un verger enclos et un champ, en outre du jardin qui se trouve annexé à l’école.

– Non vedo alcun inconveniente al fatto che tu sia più tardi insegnante, se hai una decisa vocazione per l'insegnamento; ma no se hai per scopo principale l'allevamento dei polli. Del resto, è buono dirti, amico mio, che tutti gli insegnanti non hanno gli stessi vantaggi come me in quest’ultima attività; perché ben pochi, tra loro, hanno un frutteto recintato e un campo, oltre al giardino che si trova annesso alla scuola.

– Ça ne fait rien, parrain, je voudrais bien, avant de vous quitter, vous entendre me parler encore des poules et des coqs.

– Non fa nulla, padrino, vorrei proprio, prima di lasciarvi, sentirvi ancora parlarmi delle galline e dei galli.

– Ta demande tombe à merveille. J’avais l’intention, avant ton départ, d’achever l’étude que nous avons commencé sur nos plus utiles oiseaux de basse-cour; par conséquent, ton désir sera satisfait. Viens avec moi t’asseoir dans le verger, nous causerons là tout à l’aise.

– La tua domanda cade a meraviglia. Avevo l'intenzione, prima della tua partenza, di finire lo studio che abbiamo cominciato sui nostri più utili uccelli di cortile; di conseguenza, il tuo desiderio sarà soddisfatto. Vieni con me a sederti nel frutteto, discorreremo là del tutto a nostro agio.

Lorsqu’ils furent rendus, M. Éraud commença en ces termes:

Quando furono giunti, Éraud cominciò in questi termini:

– Je ne tiens pas à te faire aujourd’hui une description détaillée du coq et de la poule, ce serait inutile. Il te suffit de savoir que ces animaux appartiennent à l’ordre des gallinacées, groupe intéressant qui renferme beaucoup d’espèces utiles: les dindons, les pintades, les faisans, les paons, parmi les oiseaux [37] domestiques; les perdrix, les cailles, etc., parmi les oiseaux sauvages.

– Io non ci tengo a farti oggi una descrizione dettagliata del gallo e della gallina, sarebbe inutile. Ti basta sapere che questi animali appartengono all'ordine dei gallinacei, gruppo interessante che contiene molte specie utili: i tacchini, le faraone, i fagiani, i pavoni, tra gli uccelli domestici; le pernici, le quaglie, ecc., tra gli uccelli selvatici.

Tous ces oiseaux ont le corps épais, les ailes courtes, peu appropriées au vol. Chez ces espèces, le plumage du mâle est plus brillant que celui de la femelle. Tu n’as qu’à regarder ce coq majestueux, avec ses plumes d’un vert doré qui se relèvent en panache à la queue; cela suffirait à le distinguer de la poule, s’il n’avait en même temps une grande crête rouge sur la tête, et au-dessous du bec deux morceaux de chair, de même couleur que la crête, et qu’on nomme les barbillons.

Tutti questi uccelli hanno il corpo massiccio, le ali corte, poco appropriate al volo. In queste specie il piumaggio del maschio è più splendente di quello della femmina. Devi solo guardare questo gallo maestoso, con le sue piume di un verde dorato che si innalzano a pennacchio nella coda; ciò basterebbe a distinguerlo dalla gallina, se non avesse nel contempo una grande cresta rossa sulla testa, e sotto al becco due pezzi di carne, dello stesso colore della cresta, detti bargigli.

Depuis que tu es ici, tu as pu juger du caractère de mes deux coqs, fais-moi part de tes impressions.

Da quando sei qui hai potuto giudicare il carattere dei miei due galli, riferiscimi le tue impressioni.

– Je les ai souvent vus se battre. Surtout quand l’un approchait trop près d’une poule: l’autre se précipitait sur lui et le combat s’engageait. Bien des fois, je les ai séparés, car leurs pauvres crêtes étaient percées de coups de bec, et malgré le sang qui les aveuglait, ils s’acharnaient l’un sur l’autre.

– Spesso li ho visti azzuffarsi. Sopratutto quando uno si avvicinava troppo a una gallina: l'altro si precipitava su di lui e il combattimento si avviava. Molte volte li ho separati, perché le loro povere creste erano bucate da colpi di becco, e malgrado il sangue che li accecava si accanivano uno sull'altro.

– En effet, le coq est fort batailleur; c’est pourquoi nos vieux pères les Gaulois, qui aimaient beaucoup la guerre, avaient choisi le coq comme l’emblème du courage.

– In effetti il gallo è molto battagliero; è per questo che i nostri vecchi padri, i Galli, che amavano molto la guerra, avevano scelto il gallo come emblema del coraggio.

Voici d’ailleurs le portrait que nous a fait de [38] cet oiseau peu endurant, notre grand naturaliste Buffon:

Del resto ecco il ritratto che il nostro grande naturalista Buffon ci ha fatto di questo uccello poco tollerante:

«Le coq a beaucoup de soins et même d’inquiétude pour ses poules; il ne les perd guère de vue; il les conduit, les défend, les menace, va chercher celles qui s’écartent, les ramène, et ne se livre au plaisir de manger que lorsqu’il les voit toutes manger autour de lui. À juger par les différentes inflexions de sa voix, et par les différentes expressions de sa mine, on ne peut guère douter qu’il ne leur parle différents langages. Quand il les perd, il donne des signes de regret. Quoique aussi jaloux qu’amoureux, il n’en maltraite aucune: sa jalousie ne l’irrite que contre les concurrents. S’il se présente un autre coq, sans lui donner le temps de rien entreprendre, il accourt l’œil en feu, les plumes hérissées, se jette sur son rival et lui livre un combat opiniâtre, jusqu’à ce que l’un ou l’autre succombe ou que le nouveau venu lui cède le champ de bataille.»

«Il gallo ha molte cure e anche inquietudini per le sue galline; non le perde affatto di vista; le guida, le difende, le minaccia, va a cercare quelle che si allontanano, le riconduce, e si dedica al piacere di mangiare solo quando le vede tutte mangiare intorno a lui. A giudicare dalle differenti inflessioni della sua voce, e dalle differenti espressioni del suo aspetto, non si può affatto dubitare che non esprima loro differenti linguaggi. Quando le perde, dà dei segni di dispiacere. Sebbene tanto geloso quanto innamorato, non ne maltratta alcuna: la sua gelosia l'irrita solamente contro i concorrenti. Se si presenta un altro gallo, senza dargli il tempo di intraprendere alcunché, accorre con l’occhio di fuoco, le piume irte, si getta sul suo rivale e gli dedica un combattimento ostinato, finché uno o l'altro perisce o l'ultimo arrivato gli cede il campo di battaglia.»

La poule, ajouta M. Éraud, a un caractère plus pacifique. Elle ne se montre intraitable que lorsqu’elle conduit sa couvée: alors, elle ne vit que pour ses poussins; elle ne craint rien, et elle résiste à des animaux beaucoup plus forts qu’elle, tels que chiens, chats, etc., [39] qui la font fuir habituellement, si elle suppose qu’il y a danger pour ses petits.

La gallina, aggiunse Éraud, ha un carattere più pacifico. Si mostra intrattabile solamente quando gestisce la sua covata: allora vive solo per i suoi pulcini; non teme alcunché, e se suppone che ci sia pericolo per i suoi piccoli resiste ad animali molto più forti di lei, come cani, gatti, ecc., che abitualmente la fanno fuggire.

Un coq peut conserver sa vigueur pendant trois ou quatre ans. Mais il est utile de lui donner un successeur avant ce temps, de crainte que son énergie décroissante ne favorise la ponte des œufs clairs, c’est-à-dire non fécondés.

Un gallo può conservare il suo vigore per 3 o 4 anni. Ma è utile procurargli un successore prima di questo tempo, per timore che la sua energia decrescente favorisca la deposizione di uova chiare, cioè non fecondate.

De même, une poule, à quelque race qu’elle appartienne, ne donne une ponte convenable que pendant trois années. Il est donc de tout intérêt de sacrifier les poules et les coqs qui atteignent leur quatrième année, car alors ils coûteraient sans produire, et leur chair, qui commence à être passablement coriace, finirait par ne plus être mangeable.

Parimenti una gallina, a qualunque razza appartenga, fornisce una corretta deposizione solo per 3 anni. È dunque di estremo interesse sacrificare le galline e i galli che raggiungono il loro 4° anno, perché allora costerebbero senza produrre, e la loro carne, che comincia a essere abbastanza coriacea, finirebbe per non essere più commestibile.

Une poule, bonne pondeuse, peut fournir en moyenne de 100 à 120 œufs par an. Cependant on ne peut établir de chiffres exacts, car la valeur de la ponte varie selon les espèces et aussi selon les individus d’une même espèce.

Una gallina buona ovaiola può fornire in media da 100 a 120 uova l’anno. Tuttavia non si possono stabilire delle cifre esatte, perché il valore della deposizione varia secondo le specie e anche secondo gli individui di una stessa specie.

On possède en France quatre races principales de poules:

In Francia si posseggono 4 razze principali di galline:

1° La race de Crèvecœur, dont le corps est très volumineux, le plumage d’un beau noir lustré, avec une hup<p>e de même couleur; la chair en est abondante et très délicate. La ponte est médiocre, mais les œufs sont très beaux.

1° La razza di Crèvecœur, il cui corpo è molto voluminoso, il piumaggio di un bel nero lucido, con un ciuffo dello stesso colore; la sua carne è abbondante e molto delicata. La deposizione è mediocre, ma le uova sono molto belle.

[40] Cette race produit les plus excellentes volailles qui paraissent sur le marché de Paris. Les poulets s’engraissent facilement, et peuvent être mangés dès qu’ils ont atteint deux ou trois mois.

Questa razza produce i polli più eccellenti che compaiono sul mercato di Parigi. I polli si ingrassano facilmente e possono essere mangiati appena hanno raggiunto 2 o 3 mesi.

C’est surtout la Normandie qui fait l’élevage en grand de cette race.

È sopratutto la Normandia che fa l'allevamento in grande di questa razza.

2° La race de Houdan, qui n’est qu’une ramification du Crèvecœur. Plumage tacheté de noir, de blanc et de jaune paille, avec une demi-huppe; corps un peu bas posé sur des pattes solides, possédant chacune cinq doigts. Cette race est la plus estimée des environs de Paris, tant sous le rapport de la finesse de la chair, que sous celui de la précocité de la fécondité qui sont admirables. On a beaucoup cherché à acclimater le Houdan sur les divers points de la France, mais il ne réussit bien qu’à son lieu d’origine et dans les environs. (Seine-et-Oise).

2° La razza di Houdan, che è solo una ramificazione della Crèvecœur. Piumaggio macchiettato di nero, bianco e giallo paglia, con un mezzo ciuffo; corpo un po’ basso posato su zampe solide, ciascuna con 5 dita. Questa razza è la più stimata dei dintorni di Parigi, tanto per la finezza della carne che per la precocità della fecondità che sono stupende. Si è cercato molto di acclimatare la Houdan nei diversi punti della Francia, ma ebbe successo solo nel suo luogo di origine e nei dintorni. (Seine-et-Oise).

3° La race de la Flèche est une espèce particulière au département de la Sarthe. Les individus de cette race sont vendus le plus souvent, après engraissement, sous le nom de poulardes du Mans. Le plumage en est tout noir, à l’exception de quelques plumes blanches sur la tête. Le coq est d’une taille élevée. La poule, très bonne pondeuse, est une couveuse [41] à peu près nulle: aussi est-on obligé de faire couver par d’autres poules les œufs de cette race.

3° La razza La Flèche è una specie particolare del dipartimento della Sarthe. Gli individui di questa razza sono per lo più venduti, dopo essere stati ingrassati, sotto il nome di pollastre del Mans. Il piumaggio è tutto nero, eccetto alcune piume bianche sulla testa. Il gallo è di una taglia elevata. La gallina, molto buona ovaiola, è una covatrice pressapoco inesistente: perciò si è obbligati a far covare le uova di questa razza da altre galline.

4° La race commune, la plus répandue, est de grosseur moyenne. Sa chair est moins délicate que celle des trois espèces précédentes, mais, en revanche, sa ponte l’emporte sur celle des races précitées. La race commune n’a pas de plumage caractérisé, vu que, par les nombreux croisements, il se modifie sans cesse. Les individus de cette race, à plumage noir, sont plus recherchés que leurs congénères sur les marchés: leur chair est réputée plus délicate, et leur fécondité plus grande.

4° La razza comune, la più diffusa, è di grandezza media. La sua carne è meno delicata di quella delle 3 specie precedenti, ma, in compenso, la sua deposizione prevale su quella delle razze precitate. La razza comune non ha un piumaggio caratteristico, visto che, coi numerosi incroci, si modifica continuamente. Gli individui di questa razza dal piumaggio nero sono più ricercati sui mercati rispetto ai loro simili: la loro carne è considerata più delicata e la loro fecondità più grande.

À ces quatre races principales, on pourrait ajouter d’autres espèces françaises; mais ces dernières, qui ne sont que des dérivations des espèces spéciales, n’ont pas les caractères assez tranchés pour mériter sérieusement de former des groupes particuliers; telles sont les espèces de Bresse, de Rennes, de Caux, etc.

A queste 4 razze principali si potrebbero aggiungere altre specie francesi; ma queste ultime, che sono solo delle derivazioni delle specie speciali, non hanno caratteri abbastanza netti per meritare seriamente di formare dei gruppi particolari; tali sono le specie di Bresse, di Rennes, di Caux, ecc.

Enfin, depuis peu d’années, on a introduit en France deux races étrangères qui s’y sont parfaitement acclimatées: les races cochinchinoises et Bramapoutra, dont le corps est d’un volume et d’un poids considérables, et dont la ponte est au-dessus de tout éloge. Comme couveuses, ces races sont uniques en [42] leur genre: l’hiver comme l’été, elles couvent; et cette qualité précieuse les rend indispensables dans l’élevage en grand, où, avec elles, on a sous la main des poules toujours prêtes à prendre le nid.

Infine, da pochi anni, si sono introdotte in Francia 2 razze straniere che vi si sono perfettamente acclimatate: le razze Cocincina e Brahmaputra, il cui corpo è di un volume e di un peso considerevoli, e la cui deposizione è al di sopra di ogni elogio. Come covatrici, queste razze sono uniche nel loro genere: d'inverno come d'estate covano; e questa preziosa qualità le rende indispensabili nell'allevamento in grande, dove, con esse, si ha sottomano delle galline sempre pronte a occupare il nido.