Lessico
Colibrì
Trochilidae
di Ernst Heinrich Haeckel (Potsdam 1834 - Jena 1919)
Kunstformen der Natur - 1904
I colibrì sono piccoli uccelli della famiglia dei Trochilidi (in greco trochílos era una specie di piviere, oppure lo scricciolo cosiddetto su base onomatopeica, termine greco derivato dal verbo tréchø = muoversi rapidamente), dal peso che varia da 1,8 a 20 grammi, suddivisi in circa 330 specie, concentrate soprattutto nelle foreste tropicali dell'America centrale e meridionale.
Hanno eccezionali capacità di volo, grazie alla più grande apertura alare, in rapporto alle dimensioni del corpo, di tutti gli uccelli. Il loro battito cardiaco può raggiungere picchi di 1260 battiti al minuto, che risulta quindi di 10 volte più veloce del battito di un essere umano che compie uno sforzo medio.
Le penne hanno un colore particolarmente brillante. La colorazione non è dovuta alla pigmentazione delle penne. Queste sono ricoperte da piccolissime lamelle cornee trasparenti che contengono microscopiche bolle d'aria, che funzionano da prismi ottici. Il raggio di luce viene così scomposto nei suoi colori originari dando una colorazione cangiante diversa a seconda dell'angolo di osservazione.
La femmina costruisce da sola il nido, mentre il maschio, dopo l'accoppiamento, esegue voli acrobatici per attirare altre femmine. La femmina di solito depone 2 uova bianche che cova per 14-19 giorni a seconda della specie. I piccoli vengono nutriti dalla madre che rigurgita nelle loro gole il nettare e gli insetti predigeriti. Dopo circa 70 giorni i piccoli escono dal nido e vengono nutriti per oltre 2 settimane prima di divenire autonomi. La femmina del colibrì, per entrare in una nuova zona ricca di nettare, si concede al maschio dominante del gruppo in cui essa vuole entrare.
I nidi sono costruiti intrecciando muschi, licheni e fili d'erba, peli di animale e piume. Il tutto viene legato da fili di ragnatela, che il colibrì raccoglie nella foresta. I nidi vengono fissati alle foglie o ai filamenti vegetali con nettare rigurgitato, usato come colla.
La famille des trochilidés (ou Trochilidae) comprend environ 330 espèces qualifiées de colibris ou oiseaux-mouches. Ces oiseaux colorés se rencontrent exclusivement dans les Amériques et on en rencontre des espèces à presque toutes les altitudes, latitudes et biotopes. Ils sont particuliers à plusieurs égards, ils peuvent voler vers l'arrière et effectuer des voltiges impressionnantes. Ils sont capables d'une « hibernation » nocturne et de voir les ultra-violets. En outre, ils ont un métabolisme extrêmement élevé, un rapport entre la masse corporelle et la masse du cerveau tout aussi élevé, une capacité à faire des vocalises complexes et une capacité d'apprentissage des chants comparable à celle des Psittacidae et des Passeriformes.
Noms désignant les représentants de la famille
Les oiseaux-mouches ont des noms normalisés évocateurs: colibri, bec-en-faucille, ermite, porte-lance, campyloptère, mango, coquette, émeraude, dryade, saphir, ariane, brillant, inca, héliange, érione, haut-de-chausses, porte-traîne, métallure, sylphe et loddigésie. Le terme « colibri » s'est imposé dans bon nombre de langues, y compris le français où il peut prendre plusieurs sens ce qui entraîne une certaine confusion. Colibri désigne l'ensemble des Trochilidae, le genre Colibri dans cette famille ou peut être utilisé dans les noms normalisés de nombreuses espèces de cette famille. Les Cubains préfèrent appeler ces oiseaux zunzuncito, mot espagnol qui veut dire « petit zunzun ». Zunzun est une onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes de l'oiseau-mouche. Le terme anglophone hummingbird est riche de sens, car il dérive du verbe to hum, qui peut se traduire par vrombir et chantonner.
Morphologie
Ce sont des oiseaux petits à minuscules qui mesurent de 5 à 22 cm et jusqu'à 35 cm chez des espèces dont la queue porte de longues rectrices. Leurs ailes sont longues et étroites et les battements de celles-ci sont très rapides c'est à dire de 8 à 80 fois par seconde. La longueur de leur queue est variable. Leur bec fin est de longueur extrêmement variable selon les espèces, des becs courts de 1,5 cm à très longs de 10 cm, de rectiligne à nettement courbé. Les pattes sont courtes et se terminent par des pieds minuscules et fragiles. Elles sont apodiformes, c'est-à-dire qu'elles ne leur permettent pas de se poser au sol, mais uniquement sur une branche.
La couleur du plumage varie du brun au vert ou du rouge au noir. Elle est souvent similaire à celle des fleurs que les oiseaux visitent, par mimétisme. Ils ont la gorge ou le dessus de la tête vivement colorés. Certaines plumes possèdent des plaques iridescentes réfléchissant des couleurs métalliques différentes selon l'angle d'où provient la lumière. Leurs plumes squameuses, aux barbules hypertrophiées, forment un ensemble compact sur le corps. Elles ne sont pas retenues entre elles comme chez les autres oiseaux. Cette structure spéciale des plumes iridescentes, à la forme aplatie, renferme des particules d'air. Les oiseaux-mouches disposent de 1.000 plumes en comparaison des 25.000 des cygnes soit 300 plumes par gramme contre 4 pour les cygnes.
Le dimorphisme sexuel est important chez les Trochilinae, les mâles sont plus colorés et le mimétisme des femelles est plus performant. Alors que les différences entre espèces sont souvent difficiles à distinguer à l'œil nu chez les femelles et les juvéniles, la détermination des mâles est facile grâce aux nettes différences spécifiques de coloration. Chez les femelles des espèces aux mâles colorés ou chez les taxons plus ternes (Phaethornithinae), la longueur et la forme du bec ainsi que leurs chants sont des critères déterminants pour l'identification.
Le plus petit oiseau-mouche vit à Cuba. Avec ses 2 grammes, le colibri d'Hélène dépasse à peine 2 cm de longueur et pond les plus petits œufs au monde tandis que le plus grand est le colibri géant avec ses 20 grammes et 21 cm.
Alimentation
Les oiseaux-mouches sont principalement nectarivores, le nectar constituant 90% du régime alimentaire, mais également insectivores. Les insectes qu'ils capturent en vol, qu'ils récoltent sur les feuilles ou encore qu'ils retirent des toiles d'araignée leur sont indispensables comme apport en protéines. Certaines espèces peuvent se nourrir de la sève qui coule des arbres après que les pics y aient creusé à la recherche d'insectes ou de sève. Ils consomment en moyenne la moitié de leur poids en sucre chaque jour. Ils se nourrissent de 5 à 8 fois par heure à raison de 30 à 60 secondes à chaque fois, pour 3,14 à 7,6 calories par jour, ce qui est énorme en comparaison de leur taille. La superficie de leur territoire est déterminée par l'abondance des fleurs dont ils se nourrissent.
Les oiseaux-mouches atteignent et absorbent le nectar des fleurs grâce à leur longue langue extensible séparée en deux parties à leur extrémité et garnie de petites soies et de nervures. Préalablement renfermée dans une structure particulière attachée à leur bec en forme d'étui, leur langue entre et sort, telle un ressort, un peu à la manière d'un pic. Leur langue atteint le nectar dans la corolle, puis celui-ci monte le long de celle-ci par capillarité. Il est finalement aspiré lorsque la langue est de retour dans le bec.
Certaines fleurs comme les Ornithophilous et les bec des oiseaux-mouches qui les visitent auraient connu un processus de coévolution. En effet, les fleurs bénéficient du passage des oiseaux-mouches dans leur corolle pour déposer leur pollen sur la tête de l'oiseau-mouche qui la visite. Ces fleurs profitent donc de cet oiseau en accroissant la probabilité que ce pollen soit déposé dans une autre fleur de la même espèce et la féconde. L'évolution du système buccal des oiseaux-mouches, langue et bec, s'est faite en parallèle avec l'adaptation des fleurs. D'autre part, pour attraper plus facilement les insectes, lorsqu'ils ouvrent leur bec, la base de celui-ci s'agrandit. Ceci est unique chez les oiseaux.
Territorialité
La plupart des espèces sont très territoriales et solitaires. Certaines espèces osent même attaquer des faucons qui s'aventurent sur leur territoire. Les acrobaties aériennes seraient surtout composées de gestes voulant démontrer leur agressivité. La majorité des comportements observés visent à protéger la source de nourriture qu'ils revendiquent. La faiblesse de l'apport nutritif de leur alimentation par rapport à l'effort fait pour l'obtenir serait une explication pour cette agressivité. Aussi ils défendent âprement leurs ressources vis à vis de concurrents, souvent de la même espèce. Les espèces différentes cohabitantes dans une même zone ne se nourrissent pas en général des mêmes fleurs ou ne se nourrissent pas sur le même étage de la flore.
Certaines espèces vivent en bande lors de leur migration tout en étant territoriaux lorsqu'ils sont établis dans leur zone de résidence. Les mâles combattent également pour les femelles pendant la saison de reproduction.
Reproduction
On ignore la plupart des comportements reproductifs de chacune des espèces. On suppose que le comportement du colibri d'Anna pourrait correspondre à celui de plusieurs espèces d'Amérique du Nord. Il arrive que le mâle soit plus petit que la femelle. En général, une fois accouplée, la femelle construit le nid et élève les petits seule; le mâle cherche à séduire d'autres femelles.
Généralement deux œufs minuscules sont pondus dans un nid en forme de coupe, construit avec de la matière végétale retenue par des toiles d'araignées ou des soies d'insectes. Les œufs sont également très bien protégés dans un nid ressemblant aux nœuds d'une branche. Certains spécimens de Phaethornithinae pondent dans le nid d'autres femelles. L'incubation dure en général 14 à 19 jours. Les oisillons naissent aveugles et nus. Plus exactement, on peut observer deux rangées de plumes minuscules situées sur le dos. Celles-ci vibrent à l'arrivée de la mère et avertissent les poussins du moment tant attendu de la becquée. Ils sont nourris principalement avec des insectes durant une période de 7 à 12 jours, jusqu'à ce qu'ils soient capables de contrôler leur température. La femelle les nourrit ensuite de 18 à 25 jours après qu'ils aient quitté le nid.
Communication
L'appareil vocal de l'oiseau-mouche est simple en comparaison de celui des oiseaux dits chanteurs. En dépit de cet appareil peu développé, on sait que certains oiseaux-mouches des tropiques émettent des chants élaborés. Ceux-ci sont inaudibles pour les humains en raison de leurs fréquences trop élevées pour notre appareil auditif. Le chant des femelles est différent de celui des mâles. Avec les Psittacidae et certains Passeriformes, ils sont les seul oiseaux à pouvoir apprendre un chant.
En général, les oiseaux-mouches produisent trois types de signaux sonores, un léger bourdonnement, un bruit de crécelle et un gazouillis. Le bourdonnement, produit par les ailes, provient de la friction de l'air à travers les plumes. Le plus mélodieux des oiseaux-mouches serait le mâle colibri à queue large qui, comme un virtuose, laisse entendre un son très musical produit par ses ailes, un peu à la manière d'un criquet. Les différents bourdonnements permettent de distinguer certaines espèces l'une de l'autre. Cette technique d'identification aide les observateurs à bien les identifier sur le terrain et ceci malgré la distance. Les bourdonnements sont plus fréquemment émis par les mâles et il est possible d'en prendre conscience lors des démonstrations aériennes et des voltiges.
Ils communiquent également en utilisant leur plumage. Ainsi, perchés sur une branche tout en s'assurant d'être bien vu par un oiseau-mouche de passage, ils déploient les plumes de la gorge ou du cou afin de lui adresser un message sans équivoque. Ils agissent aussi de la sorte en exhibant leur queue bien ouverte. Ceci est plus fréquent chez les femelles et les jeunes qui désirent mettre en évidence les pointes blanches des plumes caudales.
Les voltiges aériennes sont principalement de deux types. La première parade se caractérise par un léger va-et-vient d'avant en arrière faisant face à un autre individu. Dans cette mimique en forme d'un petit arc horizontal, les plumes de la queue et de la gorge sont bien déployées. La seconde voltige aérienne, souvent appelée «le pendule», la manifestation est d'une plus grande intensité. Elle consiste en un grand arc de cercle exécuté de haut en bas adoptant la forme d'un grand «U» d'où l'oiseau peut s'élever de 1 à 12 mètres pour ensuite rejoindre son perchoir. A ce moment, il est possible d'entendre un bourdonnement produit par les ailes et des cris grinçants. Cette dernière parade est propre au mâle qui témoignerait ainsi de son agressivité vis-à-vis d'un autre individu de même sexe ou de sexe opposé. Quant à la première, elle ne saurait être l'apanage d'un seul sexe et serait encore là pour témoigner des sentiments hostiles envers d'autres oiseaux-mouches. Les recherches récentes n'excluent pas que ces parades et ces hautes voltiges soient utilisées en d'autres circonstances pour communiquer leurs intentions amoureuses à un partenaire de sexe opposé.
On connaît également une autre parade réalisée par les deux opposants simultanément, qu'on appelle: «vol vertical», les individus volent de haut en bas sur une certaine hauteur en se faisant face à une distance de moins de 1 mètre l'un de l'autre. Cette dernière parade peut être accompagnée de gazouillis.
On reconnaît également un autre vol dit «horizontal» qui se fait sur une courte trajectoire horizontale et peut être accompagné de gazouillis ou de bourdonnements. Ce comportement serait également utilisé pour témoigner son agressivité vis-à-vis d'un autre oiseau-mouche et comme possible parade nuptiale.
Sens
Comme beaucoup d'oiseaux, les trochilidés ont peu ou pas de sens de l'odorat. Par contre, leur vue est performante. Des expériences ont montré qu'ils étaient particulièrement attirés par les fleurs rouges, comptant y trouver le plus de nectar possible. Ils sont cependant capables de comprendre que ce n'est pas forcément le cas et de changer leur habitude.
Comme les autres oiseaux, ils sont capables de distinguer les ultra-violets, pour des longueurs d'onde de 325 à 360 nanomètres. Outre que cela leur permet vraisemblablement de mieux distinguer certaines fleurs, ceci permet aux femelles de mieux choisir leur mâle.
Métabolisme
Le métabolisme de ces oiseaux est très rapide, même pour les oiseaux, qui possèdent un métabolisme plus rapide que celui des mammifères. Un oiseau-mouche peut digérer une mouche à fruit en 10 minutes. Leurs ailes battent à des allures vertigineuses, le rythme cardiaque du colibri à gorge bleue a été mesuré à plus de 1.260 battements par seconde. Ils consomment leur propre poids en nourriture chaque jour et ils sont souvent à quelques heures de mourir de faim. De ce fait, ils passent 70% de leur temps perchés, économisant leur énergie.
Cependant, ils sont capables de ralentir leur métabolisme jusqu'à la léthargie, par exemple la nuit, lorsque la nourriture n'est que difficilement disponible. Leur température peut baisser de 30° à 20°C. La fréquence cardiaque passe approximativement à 50 battements par minute. Leur respiration se ralentit nettement. Ils sont alors vulnérables car ils ne peuvent reprendre leur activité immédiatement.
Les oiseaux-mouches effectuant de longues migrations, comme le colibri à gorge rubis qui doit parcourir 800 km, doivent accumuler près de 40 à 50% de leur poids en graisse pour pouvoir effectuer le voyage, cette graisse les ralentit considérablement.
Anatomie
En comparaison avec leur poids, l'oiseau-mouche possède le plus gros cœur de tous les oiseaux. Ce dernier représente 2,4% de sa masse corporelle contre 1% chez le corbeau. Les performances de vol sont rendues possibles grâce à la masse musculaire du muscle pectoral qui constitue de 25 à 30 % de son poids en comparaison avec seulement 5% chez l'humain. Chez les oiseaux-mouches, la souplesse de l'articulation de l'épaule les rend aptes à battre les ailes dans toutes les directions. En fait leur aile est constituée essentiellement de leur main alors que leurs bras sont très courts, contrairement aux autres oiseaux.
Si la plupart des oiseaux sont uricotéliques, excrétant de l’acide urique et des urates et non pas amino-uréolétique (excrétion d'une combinaison d’ammoniaque et d’urée), les Trochilidae le sont partiellement, spécialement pour les petites espèces.
Leur vol
Les oiseaux-mouches sont capables de battre des ailes très rapidement, 8 à 10 fois par seconde pour le colibri géant, 20 à 25 battements pour les espèces de taille moyenne et plus de 70 pour les plus petites. Leurs battements d'ailes produisent un vrombissement caractéristique.
La structure osseuse de leurs ailes que l'on ne retrouve qu'au niveau du poignet des autres oiseaux assure une mobilité des épaules unique alors qu'elle est axée sur le seul mouvement vertical dirigé de haut en bas pour les autres oiseaux. Les oiseaux-mouches, grâce aux particularités de leur squelette peuvent battre des ailes dans toutes les directions et faire des prouesses aériennes inégalées. Ils peuvent voler sur place en effectuant des mouvements de leurs ailes en forme de 8. Ils sont les seuls oiseaux capables de voler en arrière. Leurs cabrioles peuvent être effectuées à une vitesse moyenne de 30 à 45 kilomètres par heure. Le vol d'avant en arrière ou vol en piqué peuvent atteindre 96 km par heure avec jusqu'à 200 battements par seconde pour un vol en plongée. Selon des chercheurs américains, cet oiseau parvient à faire du sur-place en battant des ailes à 75% vers le bas et à 25% vers le haut. Cette façon de voler rappelle le vol de certains insectes comme celui des Sphingidae.
Écologie
Les oiseaux-mouches vivent dans des milieux très diversifiés, depuis les forêts andines, aux forêts tropicales en passant par les forêts tempérées d'arbres à feuilles caduques de la Terre de Feu ou d'Alaska. Certains oiseaux-mouches ne vivent que dans un biotope très particulier, voire même un étage particulier d'une forêt, les autres étages étant occupés par d'autres espèces d'oiseaux-mouches. Ceci est lié à la symbiose évolutive entre certaines plantes et ces oiseaux. Les oiseaux-mouches pollinisent 58 espèces de fleurs au Brésil. Les ananas sont pollinisés par les oiseaux mouches, il est d'ailleurs interdit d'importer ces oiseaux dans plusieurs régions du monde où ces pollinisateurs n’existent pas, comme aux îles Hawaii, pour ne pas menacer les rendements. Pour certaines espèces, ils sont même les seuls à pouvoir le faire et sont donc vitaux pour la survie de ces plantes.
Certaines espèces d'Acari se servent des oiseaux-mouches comme espèces phorésiques. Comme eux, elles vivent du nectar et du pollen des fleurs. Elles s'abritent dans les narines des oiseaux quand ceux-ci visitent les fleurs et s'y reproduisent. Ces acariens ne nuisent pas aux oiseaux mais modifient indirectement leur alimentation et donc leur comportement. Au moins quarante espèces d'acariens de ce « type » ont été décrites.
Répartition
Ils peuplent la majeure partie des Amériques, à l'exception de la plus grande partie du Canada, mais se rencontrent cependant en Alaska. Ils sont particulièrement abondants dans la zone néotropicale. Les oiseaux-mouches habitent une large gamme de milieux, partout où poussent des plantes qui peuvent les alimenter en nectar, depuis le niveau de la mer jusqu'à près de 5.000 m d'altitude, avec la plus grande diversité en régions sub-montagneuses.
Le nombre de variété est la plus élevée en Équateur où on peut en observer 163 espèces, 31 espèces sont recensées en Guyane. En fait, 50 % des espèces vivent de part et d'autre de l'équateur dans une zone de 10º de latitude nord à 25° sud. Leur distribution diminue au-delà de cette zone de manière régulière. Ainsi seulement 51 espèces sont recensées au Mexique et 21 espèces au-delà, 16 s'y reproduisent, 1 en est un migrateur régulier, tandis que les 4 autres sont considérées comme des visiteurs occasionnels. Parmi celles-ci, 4 d'entre-elles se retrouvent au Canada dont le colibri roux, qui se rencontre jusqu'aux côtes sud de l'Alaska.
La distribution des espèces au sud est plus faible encore puisqu'il n'existe que 20 espèces au dessous de 20º de latitude. Seul le colibri à dos vert traverse le détroit de Magellan pour nicher en Terre de Feu. 19 espèces ont été comptabilisées aux Antilles et 2 dans l'archipel Juan Fernández.
Migration
La plupart des oiseaux-mouches ne migrent pas. Un certain nombre d'espèces effectue des migrations altitudinales saisonnières. C'est le cas notamment de certains colibris des régions montagneuses du Costa Rica qui doivent se replier pendant la saison des pluies vers des zones de plus basse altitude, pour pallier la raréfaction des fleurs et donc du nectar. Seules demeurent sur place les espèces les plus opportunistes capables de s'adapter à d'autres sources de nourriture.
Une minorité d'espèces effectue des migrations sur de longues distances. Les vols migratoires s'effectuent presque toujours au dessus de la terre ferme. Ils sont entrecoupés de haltes plus ou moins longues qui dépendent notamment de l'abondance des sources de nourriture. Ainsi, sept espèces de colibris nichant dans la moitié occidentale des États-Unis migrent vers le Mexique en passant en août au dessus des prairies montagnardes où il semble qu'elles suivent la floraison des plantes herbacées. Le colibri roux est celui qui effectue la plus longue route migratoire. Il migre de l'Alaska aux régions du nord et du centre du Mexique. Le colibri à gorge rubis est un autre migrateur pouvant traverser d'une seule traite le golfe du Mexique et parcourant ainsi environ 1.000 km sans aucune halte possible.
En général, les mâles arrivent en premier pour établir leur propre territoire. Peu après leur arrivée, les femelles surviennent et déterminent le leur selon le lieu de nidification qui leur semble le plus propice pour élever leur petite famille. Les mâles démontrent beaucoup d'agressivité envers tout autre oiseau-mouche qui voudrait pénétrer dans son territoire, même une femelle. Cette dernière démontre également de l'agressivité mais à un moindre niveau. Elle est trop affairée à la construction du nid et à l'éducation des jeunes. Ces espèces effectuent de courtes haltes où les individus se réservent des territoires dans des endroits qui coïncident avec les territoires de reproduction d'autres espèces. C'est ainsi que l'on peut apercevoir en même temps, sur la côte ouest des États-Unis, le colibri d'Anna, le colibri d’Allen, et le colibri de Costa, en période de reproduction pendant que l'on y retrouve le colibri à queue large et le colibri calliope, durant leur migration.
Certains colibris roux montrent une tendance à migrer d'ouest en est durant l'hiver plutôt que de migrer vers l'Amérique Centrale. Ce phénomène a toujours eu lieu, mais en raison des perspectives alimentaires fournies par les humains, ceux-ci survivent mieux qu'auparavant et transmettent leur route de migration à leur progéniture. Cette espèce se montre assez résistante et si la nourriture et les abris sont suffisants, cette population est capable de tolérer des températures de -20°C.
Prédateurs
Leurs prédateurs principaux sont les petits félins, les serpents et les autres oiseaux comme les faucons Micrastur et des chevêchettes Glaucidium. Les chats sont même une des causes principales de la disparition des Sephanoides fernandensis au Chili. Leurs prédateurs les plus dangereux sont en fait les espèces qui pillent les nids comme les Corvidae, les Ramphastidae, et quelques micro-chiroptères. Les femelles regagnent leurs nids en volant en zigzags ou en demi-cercles pour éviter de mener un prédateur directement au nid.
Taxonomie et dénomination
Le mot Trochilidae vient du grec et signifie « petit oiseau ». Selon certaines sources, le terme « colibri » dériverait d'une langue caraïbe. Dans les classifications traditionnelles, cette famille était classée dans l'ordre des Apodiformes. La classification de Sibley place cette famille dans les Trochiliformes qui est monotypique, mais cette hypothèse est discutée.
Les Nectariniidae qui leurs ressemblent par la couleur de leur plumage ou leur alimentation, ne sont que des parents plus lointains (Passeriformes) qui vivent dans l'océan Indien et le Pacifique. Il arrive que certaines de ces espèces soient qualifiées à tort de colibri ou d'oiseau-mouche.
Histoire de l’espèce
Les ailes des oiseaux-mouches sont creuses et fragiles, rendant la fossilisation difficile, l'histoire de cette famille n'est donc connue que grâce aux analyses ADN. Il semble que les oiseaux-mouches aient un ancêtre commun avec les martinets, il y a environ 35 Ma. Deux fossiles d'espèces très voisines, datés de 29 Ma, ont été mis à jour dans le Bade-Wurtemberg et nommés Eurotrochilus inexpectatus. Ils vivaient dans un climat comparable à celui de l'Amérique du Sud actuellement. Le plus vieux fossile comparable avait été mis à jour en Amérique du Sud et datait de 1 Ma seulement.
L'hybridation de l'ADN suggère que l'explosion radiative initiale ait eu lieu, au moins en partie, au cours du Serravallien, entre 12 et 13 Ma, pendant l'émergence des Andes. Ces oiseaux sont passés d'une altitude de 1.500 mètres à 2.000 mètres. On les suppose originaires de l'Amérique du Sud car leur diversité y est la plus importante.
Mythes
L'oiseau-mouche joue de multiples rôles dans les mythes des amérindiens. Le dieu aztèque Huitzilopochtli est souvent dépeint comme colibri dont il tirerait son nom. D'autres noms de personnages de cette mythologie y font référence comme Huitzilihuitl. Le mot Nahuatl huitzil pour colibri est une onomatopée dérivée du son produit par leur vol. Chez les Tainos, l'oiseau-mouche est le symbole du semeur de la vie sur Terre et celui de la renaissance de la nation indienne dans les Caraïbes et la Floride. Les Ohlones racontent que l'oiseau-mouche a apporté le feu aux hommes. Un des géoglyphes de Nazca dépeint un oiseau-mouche.
Culture actuelle
Trinité-et-Tobago se revendique comme « la terre de l'oiseau-mouche » et un oiseau-mouche figure sur les pièces de monnaie de un cent aussi bien que sur le logo de la compagnie aérienne nationale, Caribbean Airlines.
Plusieurs chansons populaires en anglais ont eu pour titre « Hummingbird », la traduction pour oiseau-mouche.
Au Brésil, un bourdonnement d'oiseau-mouche noir est un signe de mort dans la famille, particulièrement s'il a lieu à l'intérieur d'une maison.
Importance économique
Dans le passé, des oiseaux-mouches ont été activement chassés pour leurs plumes qui ont été employées pour faire des bijoux et pour orner des vêtements. Ils ont aussi été capturés pour garnir les zoos et les collections privées. Certains oiseaux-mouches sont toujours vendus sur les marchés comme aphrodisiaques bien qu'aucune preuve d'efficacité dans ce domaine n'ait jamais été démontrée.
Les oiseaux-mouches ont une importance notable sur l'écosystème en étant des pollinisateurs uniques de nombreuses plantes. La présence de ces oiseaux peut attirer les amateurs d'écotourisme.
Engouement du public pour les oiseaux-mouches
Les oiseaux-mouches, par leur aspect coloré, leurs chants, et le fait qu'ils butinent les fleurs des jardins sont populaires. Les jardiniers aimant ces oiseaux choisissent les fleurs qu'ils cultivent pour en attirer le plus grand nombre d'espèces.
Ces oiseaux apparaissent d'autant plus fragiles qu'il arrive que les oiseaux-mouches se retrouvent prisonniers à l'intérieur des maisons. Dès lors, leur réflexe est de voler vers le haut, ils ne peuvent donc plus sortir et meurent en moins d'une heure, étant donné leur métabolisme. Par conséquent des mangeoires spécifiques sont disposées pour les nourrir aux États-Unis. Ces mangeoires remplacent les jardins de fleurs particulièrement en début et fin de saison. Le nectar synthétique est composé de sucre. Le miel est à éviter car il contient des bactéries nocives pour les oiseaux-mouches, les édulcorants trop peu calorifiques sont à proscrire, les colorants sont probablement toxiques. Il est préconisé d'utiliser simplement de l'eau et du sucre, de changer le contenu du réservoir régulièrement, en fonction de la chaleur, et de bien le nettoyer à chaque fois pour éviter le développement de bactéries. Des mangeoires à concentration en sucre différentes peuvent permettre aux oiseaux-mouches de différentes tailles de créer une hiérarchie qui permettra aux plus petits d'accéder aux mangeoires confisquées par les plus gros.
Trochiliformes é uma ordem de aves que inclui apenas a família Trochilidae e respectivos 108 gêneros, onde se classificam as 322 espécies conhecidas de beija-flor ou colibri. No Brasil, alguns gêneros recebem outros nomes, como os rabos-brancos do gênero Phaethornis, ou os bicos-retos, do gênero Heliomaster. No antigo sistema classificativo, a família Trochilidae integrava a ordem Apodiformes, juntamente com os andorinhões. Entre as características distintivas do grupo contam-se o bico alongado, a alimentação à base de néctar, 8 pares de costelas, 14 a 15 vértebras cervicais, plumagem iridescente e uma língua extensível e bifurcada.
O grupo é originário das Américas e ocorre desde o Alasca a Norte à Terra do Fogo, no extremo Sul do continente, numa grande variedade de habitats. A maioria das espécies é tropical á subtropical e vive entre as latitudes 10ºN e 25ºS. A maior biodiversidade do grupo encontra-se no Brasil e Equador que contam cerca de metade das espécies conhecidas de beija-flor. Os troquilídeos estão ausentes do Velho Mundo, onde o seu nicho ecológico é preenchido pela família Nectariniidae (Passeriformes).
Características físicas
Os beija-flores são aves de pequeno porte, que medem em média 6 a 12 cm de comprimento e pesam 2 a 6 gramas. O bico é normalmente longo, mas o formato preciso varia bastante com a espécie e está adaptado ao formato da flor que constitui a base da alimentação de cada tipo de beija-flor. Uma característica comum é a língua bifurcada e extensível, usada para extrair o néctar das flores.
O esqueleto e constituição muscular dos beija-flores estão adaptados de forma a permitir um vôo rápido e extremamente ágil. São as únicas aves capazes de voar em marcha-ré e de permanecer imóveis no ar. O batimento das asas é muito rápido e as espécies menores podem bater as asas 70 a 80 vezes por segundo. Em contraste, as patas dos beija-flores são pequenas demais para a ave caminhar sobre o solo. As fêmeas são em geral maiores que os machos, mas apresentam coloração menos intensa.Vivem em média 12 anos e seu tempo de gestação é de 13 á 15 dias.
Reprodução e comportamento
Tal como a maioria das aves, o sentido do olfato não está muito desenvolvido nos beija-flores; a visão, no entanto, é muito apurada. Para além de poderem identificar cores, os beija-flores são dos poucos vertebrados capazes de detectar cores no espectro ultravioleta.
A alimentação dos beija-flores é baseada em néctar (cerca de 90%) e artrópodes, em particular moscas, aranhas e formigas. Os beija-flores são poligâmicos.
Atração de beija-flores
Aproveitando a grande necessidade que os beija-flores têm de um alimento energético de rápida utilização, como o néctar, que contém carbohidratos em concentração variável em torno de 15 a 25%, é possível atraí-los para fontes artificiais de soluções açucaradas, os chamados "bebedouros" para beija-flores. Trata-se de recipientes com corolas artificiais onde é colocada uma solução açucarada cuja concentração recomendada é de 20%. Uma crença, que tudo indica foi iniciada a partir de uma publicação de autoria do naturalista Augusto Ruschi, diz que o uso desses bebedouros pode ocasionar doenças nessas aves, podendo até matá-las. Porém não há, na literatura ornitológica, nenhum trabalho científico comprovando isto. Essa crença tornou-se extremamente difundida na população.A doença à qual Ruschi se referiu seria a candidíase, infecção oportunista causada pelo fungo Candida albicans, que acometeria a boca dos beija-flores. É possível que esse autor tenha de fato observado essa doença em seus beija-flores, mantidos em viveiros, pelo fato de se encontrarem imuno-deprimidos pelas próprias condições do cativeiro. De qualquer forma, é aconselhável que todos que forem se utilizar desse artifício para atração de beija-flores para seus jardins, sacadas, etc, que procedam à limpeza diária dos bebedouros e troca da solução açucarada preparada sempre com açúcar comum, evitando utilizar mel, açúcar mascavo e outros preparados, com maior facilidade de fermentação.
Conservação
Duas espécies de beija-flor extinguiram-se no passado recente: esmeralda-de-Brace (Chlorostilbon bracei) e esmeralda-de-Gould (Chlorostilbon elegans). Das 322 espécies conhecidas, a IUCN lista 9 como em perigo crítico de extinção, 11 como em perigo e outras 9 como vulneráveis. As maiores ameaças à preservação do grupo são a destruição, degradação e fragmentação de habitats.
Referências culturais
Os
beija-flores estão representados
No brasão de armas e moedas de 1 cêntimo de Trinidade e Tobago
Nas linhas de Nasca
Cédula de dinheiro do Brasil, R$1,00 Real.
Símbolo da Prefeitura Municipal de Betim em Minas Gerais.
Die Kolibris (Trochilidae) stellen nach Ansicht mancher Autoren die einzige Familie der Ordnung der Kolibriartigen (Trochiliformes) dar. Sie sind allerdings sowohl mit den Seglern (Apodidae) als auch mit den Baumseglern (Hemiprocnidae) so nahe verwandt, dass sie mit diesen in der Ordnung der Seglervögel (Apodiformes) zusammengefasst werden können. Die Familie der Kolibris umfasst mehr als 100 Gattungen mit mehr als 330–340 Arten.
Aussehen - Körperbau
Kolibris sind meist sehr kleine Vögel. Die kleinste Vogelart überhaupt, die Bienenelfe (Mellisuga helenae), misst samt Schnabel und Schwanzfedern nur 6 cm. Die größte Art, der Riesenkolibri (Patagona gigas), ist ca. 25 cm lang. Die meisten Kolibris haben ein buntes, in der Regel metallisch grün schimmerndes Gefieder. Die Kehle beim Männchen ist oft glänzend rot, blau oder smaragdgrün.
Ein besonderes Merkmal der Kolibris ist der Schnabel, der bei fast jeder Art anders aussieht. Beim Schwertschnabelkolibri (Ensifera ensifera) z.B. ist der Schnabel fast so lang wie der ganze übrige Körper, der 10 cm misst. Demgegenüber hat der Kleinschnabel-Kolibri (Ramphomicron microrhynchum) nur eine Schnabellänge von 5 mm.
Calypte helenae - Mellisuga helenae
Die Adlerschnabel-Kolibris (Eutoxeres) besitzen einen stark nach unten gebogenen Schnabel, wogegen der Säbelschnabelkolibri (Avocettula recurvirostris) wiederum einen Schnabel hat, der an der Spitze nach oben gebogen ist. Jeder Schnabel ist auf einen anderen Blütentyp abgestimmt, sodass jede Art ihre eigene ökologische Nische besetzt und damit dem Konkurrenzkampf mit anderen Arten entgeht.
Ihre Zunge ist lang, kann weit hervorgestreckt werden und ist an der Spitze gespalten und strohhalmförmig, sodass der Nektar gut aus den Blüten getrunken werden kann.
Die Phaethornitinae und die Trochilinae sind Unterfamilien der Kolibris. Bei den Phaethornitinae sind die drei Vorderzehen an der Basis aneinander geheftet. Sie besitzen auch stark verlängerte Steuerfedern. Bei den Trochilinae sind die Vorderzehen frei. Die mittleren Steuerfedern sind hier nicht verlängert.
Besonderheiten
Kolibris fliegen mit einer sehr hohen Frequenz von bis zu 80 Flügelschlägen pro Sekunde. Sie können rückwärts oder seitwärts fliegen oder in der Luft stillstehen. Eine weitere Besonderheit der Kolibris ist, dass sie acht Rippenpaare besitzen. Normalerweise haben Vögel sechs Rippenpaare. Ihr Herz schlägt 400 bis 500 mal pro Minute und ihre Atemfrequenz liegt bei bis zu 250 Zügen pro Minute. Während des Schlafes senken viele Kolibris um Energie zu sparen ihre Herzfrequenz stark ab.
Verbreitung und Lebensraum
Kolibris leben ausschließlich in Amerika. Sie kommen vom Süden Alaskas bis Feuerland vor. Sie leben in heißen und kalten Wüstengebieten genau so wie in den Waldgebieten am Amazonas. Man trifft sie fast überall in Nord- und Südamerika an, außer in der subarktischen und borealen Zone. Von den 330–340 Arten leben fast 130 in der Nähe des Äquators. Nur ein gutes Dutzend Arten lebt in Nordamerika nördlich von Mexiko, die meisten davon im Südwesten der USA. Der Rubinkehlkolibri (Archilochus colubris) brütet als einziger im Osten Kanadas und der USA. Nur auf Jamaika lebt der Wimpelschwanz (Trochilus polytmus), dessen Männchen einen bis zu 17 cm langen Schwanz hat.
Ernährung
Die Kolibris ernähren sich vorwiegend von Blütennektar. Diese sehr energiereiche Nahrung macht den kraftraubenden Flugstil erst möglich. Insbesondere knallig rot oder orange gefärbte Blumen ziehen die Kolibris an.
In den Blüten sammeln sich zudem Insekten, die ebenfalls von den Kolibris gefressen werden und eine ausreichende Versorgung mit Eiweiß sicherstellen. Daneben werden noch Pollen und Fruchtfleisch gefressen. Um den Flüssigkeitsbedarf zu decken, trinken die Kolibris zusätzlich noch Wasser.
Fortpflanzung
Um bei den Weibchen Interesse zu wecken und sie in Paarungsbereitschaft zu bringen, führen die Männchen einen Balztanz auf. Nach der Begattung bauen die Weibchen ein winziges Nest, das aus Spinnweben, Pflanzenwolle, Flechten oder Moos angefertigt wird. Das Nest wird in geringer Höhe in einem Busch oder einem Baum versteckt gebaut. Das Weibchen legt im Abstand von 2 Tagen zwei Eier. Die Brut dauert zwischen 14 und 19 Tagen. Die Jungen werden anschließend 3–4 Wochen bis zu 140 mal am Tag gefüttert. Zur Nahrungssuche lassen sich die Weibchen aus dem Nest fallen und gleiten dabei blattähnlich zu Boden. Dadurch wird Nesträubern das Orten des versteckten Nestes erheblich erschwert.
Fossilien
Der deutsche Paläoornithologe Gerald Mayr vom Frankfurter Forschungsinstitut Senckenberg entdeckte die vermutlich ältesten Kolibrifossilien der Welt in der Grube Unterfeld im baden-württembergischen Frauenweiler (Stadtteil von Wiesloch). Er beschreibt im Fachmagazin Science den Fund zweier über 30 Millionen Jahre alter Fossilien, die den heute lebenden amerikanischen Kolibris ähnelten.[1] Es sind die ersten Funde von Kolibris in der Alten Welt.
Die Skelette sind etwa vier Zentimeter lang, haben einen langen Schnabel, um Blütennektar zu saugen, sowie Flügel, die zum Schweben auf der Stelle befähigen. Damit zeigen sie die typischen Merkmale heutiger Kolibris. Mayr taufte sie auf den Namen Eurotrochilus inexpectatus – „unerwartete europäische Art des Trochilus“.
Haltung als Ziervogel
Kolibris gelten als schwierig zu haltende Ziervögel. Zu den wenigen Arten, die auch von Privatpersonen gehalten werden, gehört der Veilchenohrkolibri, bei dem bereits auch die Nachzucht gelungen ist.