Lessico


Michele Scoto

     

Michele Scoto - in inglese Michael Scot o Scott, nato in Scozia verso ca. 1175 e morto ca. 1235 - fu filosofo e astrologo presso la corte dell'Imperatore di Germania Federico II della casa degli Hohenstaufen. Si formò forse a Oxford e Parigi, mentre a Toledo, allora centro della cultura ispanico-moresca, apprese l'arabo e tradusse molte opere, con un importante contributo alla diffusione delle teorie di Aristotele in Europa traducendone parte delle opere dall'arabo e tramite la traduzione delle opere di Averroè.

Quale prestigioso esperto di matematica, filosofia e astrologia entrò alla corte dell'Imperatore Federico II, per il quale fece molte predizioni, alcune delle quali riguardanti varie città italiane. Fu citato da Dante Alighieri nel canto XX dell'Inferno nella bolgia degli indovini come Michele Scotto, a quanto pare a causa di una sua profezia per cui Federico II sarebbe morto in una località dal nome di un fiore e in effetti nel 1250 morì nel castello di Fiorentino presso Lucera in provincia di Foggia.

115 - Quell' altro che ne' fianchi è così poco,
  Michele Scotto fu, che veramente
   de le magiche frode seppe 'l gioco.


A thirteenth century mathematician, philosopher, and scholar. He was born in Scotland, about the year 1175. The contention that he was an Irishman seems to be disposed of by the fact that when, in 1223, he was offered the Archbishopric of Cashel, he declined on the ground that he was ignorant of the Irish language. It is not clear whether "Scotus" indicates merely a native of Scotland, or one of the clan Scott, or Scot, which was very numerous in the Scottish lowlands.

There is a tradition to the effect that he studied first at the cathedral school of Durham, and afterwards at the Universities of Oxford and Paris. At the last mentioned place he was known as "the mathematician", which implies that he studied in the Faculty of Arts. It is probable that he studied theology also. At any rate, he was beyond doubt a cleric.

It seems likely that, on leaving Paris, he visited the University of Bologna, before repairing to Sicily, to the Court of Frederick II. This occurred about 1200. At Palermo, he joined the circle of learned men who surrounded the emperor; by some, indeed, he is said to have been elevated to the rank of imperial tutor, although the Manuscripts, as a rule, entitled him "astrologer to the Lord Emperor Frederick".

In 1209 he went to Toledo, made the acquaintance of several distinguished Arabian scholars and wrote his "Abbreviatio Avicennæ", the Manuscript, of which bears the date 1210. He also took up the study of astronomy and alchemy, and translated from the Arabic several works on those subjects. That he was interested in the philosophy of the Arabians is evident from the fact that he translated several philosophical commentaries of Averroes.

After his return to Palermo, about 1220, Michael devoted special attention to the science and practice of medicine. He received several signs of pontifical as well as imperial favour. By Pope Honorius III he was offered several ecclesiastical benefices, among them being the Archbishopric of Cashel, in Ireland. He was also offered the Archbishopric of Canterbury both by Honorius in 1223, and by Gregory IX in 1227. In this case, however, it was the unwillingness of the local clergy and not that of the candidate himself that stood in the way of Michael's preferment.

His disappointment is, according to his latest biographer, reflected in the gloomy "prophecies" which he composed about this time, and which were so well known during the Middle Ages.

According to Roger Bacon, Michael visited Oxford "about the year 1230", bearing with him "certain books of Aristotle and commentaries of learned men concerning physics, and mathematics".

The date of his death is uncertain; it is generally given as 1234. The legend which grew up around the name of Michael Scot was due to his extraordinary reputation as a scholar and an adept in the secret arts. He figures as a magician in Dante's "Inferno" in Boccaccio's "Decamerone", in local Italian and Scottish folklore, and in Sir Walter Scott's "Lay of the Last Minstrel". The most important of his original works are:

(1) "Liber Physiognomiæ", first printed in 1477, and since then reprinted eighteen times in various languages;  
(2) "Astronomia", still in Manuscript in the Bodleian Library;  
(3) "Liber Introductorius", also in Manuscript, ibid.;  
(4) "Liber Luminis Luminum", in a Manuscript of the Riciardi coll., Florence;  
(5) "De Alchimia", in Manuscript in Corpus Christi College, Oxford. 

Besides the translations mentioned above, a Latin version of Aristotle's "Ethics" made from the Greek text is sometimes attributed to Michael Scot.

Catholic Encyclopedia


Michael Scotus (ou Michael Scot) (né vers 1175 en Écosse - mort vers 1235) était un philosophe scholastisque médiéval, un médecin, un alchimiste et un astrologue. Dante Alighieri parle de lui comme d'un magicien. Il s'est fait connaître en traduisant de l'arabe les commentaires d'Averroès sur les ouvrages d'Aristote.

Jeunesse et formation

Que Michael Scotus soit né en Écosse peut se déduire immédiatement du nom qu'il s'est donné lui-même. Mais les lieu et date précis de sa naissance restent aujourd'hui indéterminés. Certaines sources récentes parlent des environs de 1175 - ce qui n'est guère vérifiable -, en tout cas vers la fin du XIIe siècle. Son cursus scolaire est également inconnu, mais sa formation doit avoir été diversifiée et, puisqu'on l'a appelé plus tard généralement Michael Scotus « magister », on peut également conclure qu'il a enseigné en université. On sait, en revanche, qu'il a grandi chez son oncle, qui l'envoya dans une université à l'étranger : jusqu'au XVe siècle, il n'en existait pas en Écosse. Quand a-t-il quitté les Îles britanniques ou l'Écosse, de nouveau c'est le mystère, mais on sait qu'il n'y est pas revenu, du moins pas de son vivant.

Avant qu'il aille à Tolède travailler comme traducteur et comme astrologue, il enseignait déjà la langue et la littérature latines. Il montra très tôt un vif intérêt pour les dénominations, les noms, les définitions et les étymologies, en lisant le livre « Étymologies (Etymologiæ) » d'Isidore de Séville. Cette encyclopédie était la plus lue du prime-Moyen Âge et jouissait encore d'une grande considération chez les contemporains de Scotus. L'usage qu'il en fait laisse supposer qu'il avait bénéficié d'une formation poussée dans le cadre de la formation cléricale et latine élémentaire.

Son activité de traducteur à Tolède

Par sa proximité avec l'Islam, Tolède était l'une des villes culturelles les plus importantes. Des traducteurs connus y travaillaient, comme par exemple Jean de Séville, Hermann de Carinthie, Adélard de Bath, premier étudiant à venir de Grande-Bretagne, et Gérard de Crémone, le traducteur de l'Almageste de Ptolémée et de De caelo et mundo d'Aristote. La première date certaine dans la vie de Michael Scotus est le 18 août 1217 lorsqu'il acheva la traduction d'un ouvrage astronomique arabe, le Kitab fi l-hai'a d'Alpetragius qui vivait encore à cette époque dans la péninsule espagnole.

Depuis combien de temps Michael Scotus vivait-il à Tolède avant 1217, on ne le sait pas. Mais on sait qu'il traduisit encore, avant 1220, trois ouvrages d'Aristote dans leur édition arabe, Historia animalium, De partibus animalium et De generatione animalium, qui eurent par la suite une grande influence du fait qu'Albert le Grand les utilisa pour son De animalibus.

Bien que Guillaume von Moerbeke eût achevé le 23 décembre 1260 des traductions tirées directement du grec, on utilisait encore celles de Michael Scotus au XVe siècle dans les universités.

Cependant, sa réputation comme traducteur repose avant tout sur ses traductions des commentaires par Averroès des écrits d'Aristote comme De anima, De sensu et sensato, De caelo et mundo, Physica et Metaphysica. Quatorze traductions des commentaires d'Averroès nous sont parvenues dont certaines ont été probablement achevées à la cour de Frédéric II du Saint-Empire (1194-1250). Ces traductions de l'arabe supposaient non seulement de très bonnes connaissances linguistiques, mais encore une maîtrise détaillée du contenu, puisque l'écriture arabe omet de retranscrire les voyelles, ce qui peut entraîner des fautes de compréhension importantes. Cette performance laisse supposer que Michael Scotus se servait dans son travail d'auxiliaires de traduction arabes. De sa très bonne connaissance des langues, et du fait qu'il ne traduisait pas directement du grec, nous avons aussi le témoignage du pape Grégoire IX (1227-1241) qui fit de grands éloges des connaissances de Michael Scotus en arabe, en hébreu et en latin, sans mentionner le grec.

Dernières années

Vers 1220, Michael Scotus quitte Tolède pour Bologne où il se replie sur une petite activité médicale. Il arrive à guérir une tumeur. Entre 1224 et 1227, Michael Scotus semble se trouver au service du pape Honorius III (?-1226) et de son successeur Grégoire IX. Le 31 mai 1224, il est nommé archevêque de Cashel en Irlande. Cependant, il doit renoncer à ce siège, car il manie mal l'irlandais.

Le 9 mai 1227 on lui donne d'autres prébendes en Écosse et en Angleterre. Tout cela semble indiquer que Michael Scotus appartenait au clergé bien qu'il ne fût d'aucun ordre religieux : c'est pourquoi Albert le Grand et Roger Bacon s'expriment à son sujet de façon négative. Après 1227, il n'apparaît plus dans les registres du pape et l'on peut supposer que c'est peu de temps après qu'il arriva à la cour de Frédéric II, probablement par l'entremise de Leonardo Fibonacci, qui appelait Michael Scotus « le meilleur philosophe ».

Le rôle que Michael Scotus joua en tant qu'astrologue à la cour de Frédéric II n'est pas encore entièrement connu. Il est certain qu'il travaillait comme traducteur à son service. À sa demande, il traduisit l'Abbrevatio de animalibus d'Avicenne que Frédéric II devait utiliser par la suite pour son livre de fauconnerie, De arte venandi cum avibus. En outre, il le conseillait dans les questions astrologo-philosophiques et rédigeait à la cour des traités médico-astrologiques.

Frédéric II essaya aussi de profiter des conseils de son astrologue de cour à l'occasion d'une cure qu'il fit aux eaux de Pozzuoli en octobre-novembre 1227. Une anecdote où Frédéric II met à l'épreuve son astrologue de cour et conseiller médical nous a été transmise par Salimbene de Parma : il lui demanda de calculer la distance entre le ciel dont il parlait toujours, et la pointe d'un clocher. L'astrologue fit le calcul et donna le résultat à l'empereur. Après quoi Frédéric fit en secret abaisser la tour de la largeur d'une main et demanda à Michael Scotus de calculer encore une fois la distance, prétendant l'avoir oubliée. N'aboutissant pas au même résultat Michael Scotus en conclut que le ciel avait monté de la largeur d'une main ou que l'église avait baissé d'autant. L'empereur alors embrassa son astrologue pour avoir fait un calcul si exact. À supposer que cette petite histoire soit vraie, Michael Scotus doit avoir été un génie et/ou Frédéric II avait voulu le tester, puisqu'il était son conseiller intime.

Mais la renommée littéraire de Michael Scotus au Moyen-Âge se fonde, si l'on ne tient pas compte de ses traductions et de son activité à la cour de l'empereur, sur ses écrits d'astrologie et de médecine, surtout sur son principal ouvrage, le Liber Introductorius.

Liber introductorius

Le Liber Introductorius est partagé en trois sections distinctes : le Liber quatuor distinctionum, le Liber particularis et le Liber physiognomiae. L'ensemble est dédié à l'empereur Frédéric II et le Liber physiognomiae a même été rédigé à son intention. La datation exacte de l'ouvrage se révèle difficile, mais dans l'introduction on parle de saint François, qui avait été canonisé le 16 juillet 1228. Cette introduction est, au moins, postérieure à cette date.

La première partie de l'ouvrage, Liber quatuor distinctionum, nous est parvenu incomplète et était probablement inachevée à la mort de Michael. Il manque à cette partie comme au Liber particularis une unité interne ainsi qu'un ordonnancement fixe. Aussi n'est-il pas surprenant que le Liber physiognomiae soit regardé comme un livre isolé et ait connu, jusqu'en 1500 environ, pas moins de 20 éditions. Les deux premières parties traitent d'astronomie, d'astrologie, de météorologie, de médecine, de musique et de computistique. On rencontre aussi un catalogue de questions de Frédéric II avec les réponses de Michael Scotus. Dans le Liber physiognomiae, il traite de questions sur les rapports sexuels, la grossesse, l'embryologie et la physiognomie.

Ses conclusions laissent entrevoir des connaissances étendues, mais elles peuvent faire sourire le lecteur actuel. Ainsi écrit-il que l'homme peut vivre pendant 140 ans, puisqu'il y a quatorze articulations aux doigts et aux doigts de pied et que chaque articulation apporte dix ans de vie. Mais à cause des péchés la durée de la vie n'est au maximum que de 120 ans. De façon tout à fait empirique, il constate un peu plus loin que les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Ensuite il conseille d'utiliser l'eau de source fraîche pour se laver et pour boire, parce que les pores se fermeraient en raison du froid de l'eau et que la chaleur naturelle serait préservée. Pendant les grandes chaleurs de l'été, il déconseille aux hommes d'avoir des rapports sexuels, qui seraient en revanche sans répercussions pour les femmes. En outre, il interdit la saignée au temps chaud, à moins que ce fût absolument nécessaire pour la maladie. Mais les différences entre gens des diverses régions l'intéressaient aussi. Il s'attachait surtout aux différences d'aspect, de langue, de comportement, de vêtements et à la conduite pendant les temps de paix et de guerre, aux différences quant à la santé et la maladie entre Lombards, Slaves, Allemands, Grecs, Mongols, Sarrasins, Écossais, Juifs et Égyptiens.

Dans ses autres ouvrages Ars Alchemie et Vaticinium, Michael Scotus traite pour le premier de la transformation des métaux et pour le second des prophéties sur les villes italiennes. Par la suite, il écrivît des textes plus courts sur l'alchimie et la médecine.

Mort de Michael Scotus

Michael Scotus mourut vers 1235, alors qu'il était probablement encore au service de l'empereur. C'est du moins ce qu'indique un poème d'Henri d'Avranches qui séjournait alors à la cour de Frédéric II et qui a chanté son nouveau mariage. Sa mort est racontée de façon aussi anecdotique que le problème de la distance entre le ciel et un clocher et il existe peu de sources fiables à ce sujet. Francesco Pipino nous dit que Michael Scotus avait prévu qu'il serait tué par une petite pierre et s'était donc fait une protection pour la tête, le Cerebrerium. Un jour, nous dit-il encore, pendant que Michael Scotus assistait à la messe, il enleva cette coiffure comme il convenait, et justement alors une petite pierre tomba de la voûte et le blessa légèrement à la tête. Après qu'il eut considéré la pierre, il régla encore ses affaires et mourut peu après.


Michael Scotus (* um 1175 in Schottland; † um 1235) war ein mittelalterlicher scholastischer Philosoph, Mediziner, Alchemist und Astrologe, den Dante Alighieri als Magier beschrieb. Bekannt wurde er durch seine Übersetzungen von Averroes-Kommentaren aristotelischer Werke aus dem Arabischen.

Jugend und Ausbildung

Dass Michael Scotus in Schottland geboren wurde, leitet sich schon aus seinem selbstgegebenen Namen ab. Aber wann und wo das genau passierte, ist nicht mehr nachvollziehbar. Einige neuere Quellen gehen von um 1175 aus, was aber nicht verifizierbar ist; sicher anzunehmen ist aber das späte 12. Jahrhundert. Ebenfalls unbekannt ist seine schulische Laufbahn, aber seine Ausbildung muss breit gefächert gewesen sein und da er später gewöhnlich magister Michael Scotus genannt wurde, kann man hier auch auf eine Lehrtätigkeit an einer Universität schließen. Bekannt dagegen ist, dass er bei seinem Onkel aufwuchs und dieser ihn an eine Universität ins Ausland schickte. Bis ins 15. Jahrhundert gab es keine in Schottland. Wann er die britischen Inseln oder Schottland verließ, weiß man wiederum nicht, aber dass er nicht zurückkehrte, zumindest nicht lebendig.
Bevor er nach Toledo ging, um als Übersetzer und Astrologe zu arbeiten, lehrte er schon lateinische Sprache und Literatur. Und schon früh zeigte er ein großes Interesse an Bezeichnungen, Namen, Definitionen und Etymologien. So benutzte er auch das Buch Etymologien des Isidor von Sevilla, welches als die meistgelesene Enzyklopädie des (frühen) Mittelalters auch bei Michael Scotus' Zeitgenossen noch in hoher Gunst stand und dessen Gebrauch darauf schließen lässt, dass er eine gründliche Ausbildung im Rahmen der elementaren klerikal-lateinischsprachigen Bildung genossen hatte.

Übersetzungstätigkeiten in Toledo

Durch seine immer noch währende Nähe zum Islam war Toledo eine der wichtigsten Städte der Bildung. Hier waren schon verschiedene bekannte Übersetzer tätig, wie zum Beispiel Johann von Sevilla, Hermann von Carinthia, Adelard von Bath, der als erster Student aus Britannien kam, und Gerhard von Cremona, der Übersetzer des Almagest des Ptolemäus und des De celo et mundo des Aristoteles. Das erste greifbare Datum im Leben Michael Scotus' ist der 18. August 1217. Zu diesem Zeitpunkt vollendete er die Übersetzung eines arabischen astronomischen Werkes und zwar des Kitab fi l-hai'a des Alpetragius, der zu dieser Zeit noch auf der spanischen Halbinsel lebte.

Wie lange Michael Scotus vor 1217 schon in Toledo lebte, ist wiederum unbekannt. Aber man weiß, dass er noch vor 1220 die drei arabisch vorliegenden Bücher Historia animalium, De partibus animalium und De generatione animalium des Aristoteles übersetzte, die dann auch durch die Verwendung von Albertus Magnus für sein De animalibus großen Einfluss erlangten. Obgleich Wilhelm von Moerbeke am 23. Dezember 1260 seine Übersetzungen direkt aus dem Griechischen vollendete, wurden die von Michael Scotus noch im 15. Jahrhundert an den Universitäten genutzt.

Sein Ruhm als Übersetzer gründet sich aber hauptsächlich auf die Übersetzungen der Averroes-Kommentare der Aristoteles-Schriften wie De anima, De sensu et sensato, De celo et mundo, Physica und Metaphysica. Insgesamt sind 14 Übersetzungen von Averroes-Kommentaren erhalten geblieben, wovon er wahrscheinlich einige am Hofe Friedrichs II. vollendete. Diese Übersetzungen aus dem Arabischen setzen aber nicht nur sehr gute Sprachkenntnisse, sondern auch detaillierte Kenntnisse des Inhaltes voraus, da die arabische Schrift unvokalisiert ist und dies zu schwerwiegenden inhaltlichen Verständnisfehlern führen kann. Dies legt auch die Vermutung nahe, dass sich Michael Scotus' dabei auch arabischer Hilfskräfte bediente. Seine sehr guten Sprachkenntnisse, und dass er nicht direkt aus dem Griechischen übersetzte, bezeugt auch Papst Gregor IX., der sich in höchsten Tönen über Michael Scotus' Arabisch-, Hebräisch- und Lateinkenntnisse äußerte, aber nicht das Griechische erwähnt.

Späte Jahre

Um 1220 verließ Michael Scotus Toledo, denn er taucht in Bologna auf, um einer kleineren medizinischen Tätigkeit nachzugehen. Er kuriert einen Tumor. Zwischen 1224 und 1227 scheint Michael Scotus in Diensten des Papstes Honorius III. und dessen Nachfolger Papst Gregor IX. zu stehen. Am 31. Mai 1224 wurde er zum Erzbischof von Cashel in Irland gewählt. Er musste aber auf das Amt verzichten, da er der irischen Sprache nicht mächtig war. Am 9. Mai 1227 werden ihm weitere Pfründe in Schottland und England vergeben. Michael Scotus scheint diesen Äußerungen nach ein Kleriker gewesen zu sein, obzwar er keinem religiösen Orden angehörte, weswegen sich auch Albertus Magnus und Roger Bacon negativ über ihn äußerten. Nach 1227 erscheint er nicht mehr in den päpstlichen Registern und es kann angenommen werden, dass er nicht lange danach an den Hof Friedrichs II. wechselte. Wahrscheinlich geschah dies durch die Vermittlung des Leonard von Pisa, der Michael Scotus als "besten Philosoph" titulierte.

Welche Rolle Michael Scotus als Hofastrologe am Hofe Friedrichs II. spielte, ist noch nicht gänzlich geklärt. Fest steht, dass er als Übersetzer für ihn arbeitete. Er übersetzte nämlich auf dessen Wunsch das Abbrevatio de animalibus des Avicenna, welches dann Friedrich II. für sein Falkenbuch De arte venandi cum avibus verwendete. Des Weiteren beriet er ihn in astrologisch-philosophischen Fragen und schrieb hier am Hofe medizinisch-astrologische Schriften. Friedrich II. versuchte auch durch Fragen an seinen Hofastrologen zu profitieren, die er bei einem Genesungsaufenthalt in den Bädern bei Puzzouli im Oktober/November 1227 an Michael Scotus stellte. Durch Salimbene von Parma ist uns auch eine Anekdote überliefert worden, in welcher Friedrich II. seinen Hofastrologen und medizinischen Berater auf die Probe stellte. Und zwar sollte er die Entfernung zwischen dem Himmel, was immer er auch damit meinte, und einer Kirchturmspitze errechnen. Der Astrologe rechnete und teilte das Ergebnis seinem Kaiser mit. Danach ließ Friedrich den Turm heimlich um eine Handbreit abtragen und sagte zu Michael Scotus, er solle die Entfernung nochmals berechnen, da er sie vergessen habe. Michael Scotus kam nun nicht auf das selbe Ergebnis wie vorher und meinte, dass der Himmel höher als zuerst oder die Kirche eine Handbreit abgesunken sei. Daraufhin umarmte der Kaiser seinen Astrologen ob seiner genauen Berechnung. Wenn man nun annimmt, dass diese kleine Geschichte wahr ist, so muss Michael Scotus ein Genie gewesen sein.

Doch Michael Scotus' literarischer Ruhm im Mittelalter gründet sich, die Übersetzungen und die Tätigkeiten am Hofe des Kaisers beiseite lassend, auf seine Schriften über die Astrologie und Medizin, allen voran sei das Hauptwerk Liber Introductorius genannt.

Liber Introductorius

Der Liber Introductorius ist in drei verschieden Abschnitte aufgeteilt. Die Teilung erfolgt in den Liber quatuor distinctionum, den Liber particularis und in den Liber physiognomiae. Das ganze Werk ist Kaiser Friedrichs II. gewidmet und der Liber physiognomiae sogar auf dessen Veranlassung hin verfasst worden. Die genaue Datierung des Werkes erweist sich als schwierig, aber in der Einleitung wird auf den Heiligen Franziskus hingewiesen. Und dieser wurde am 16. Juli 1228 heilig gesprochen. Zumindest die Einleitung wurde also erst nach diesem Datum geschrieben. Der erste Teil des Werkes, der Liber quatuor distinctionum, ist unvollständig erhalten und vermutlich zu Michael Scotus' Tod auch unvollendet gewesen. Diesem Teil und dem Liber particularis fehlt es sowohl an innerer Einheit als auch an systematischem Arrangement. So ist es auch nicht überraschend, dass der Liber physiognomiae als einzelnes Buch angesehen wurde und sogar bis um 1500 in nicht weniger als 20 Ausgaben erschien. In den ersten beiden Teilen behandelt er die Themen Astronomie, Astrologie, Meteorologie, Medizin, Musik und Komputistik. Hier sind auch der schon vorher angesprochene Fragenkatalog Friedrichs II. und Michael Scotus' Antworten aufgenommen. Im Liber physiognomiae geht er dann auf Fragen über den Geschlechtsverkehr, die Schwangerschaft, die Embryologie und die Physiognomie ein.

Seine Ausführungen lassen auf weitreichende Kenntnisse schließen, aber können auch einen heutigen Leser zum Schmunzeln bringen. So schreibt er, dass der Mensch 140 Jahre leben könne, da es 14 Gelenke an den Fingern und Zehen gebe und jedes Gelenk für 10 Jahre stehe. Aber der Sünden wegen bestehe nur eine Lebensdauer von maximal 120 Jahren. Ganz empirisch stellt er weiterhin fest, dass Frauen länger leben als Männer. Dann rät er, dass man sich im Sommer mit frischem, kalten Quellwasser waschen und es auch trinken soll, denn nachdem die Poren sich durch die Kälte des Wassers schlössen, würde die natürliche Hitze bewahrt werden. Bei großer Hitze im Sommer warnte er die Männer vor dem Geschlechtsverkehr, nur bei Frauen würde dies nichts ausmachen. Außerdem untersagte er den Aderlass bei heißem Wetter, wenn es die Krankheit nicht unbedingt notwendig erscheinen ließe. Aber ihn interessierten auch die Unterschiede der Menschen aus verschiedenen Regionen. Er legte vor allem sein Augenmerk auf die Differenzen in Gestalt, Sprache, Verhalten, Kleidung und Bewegung in Zeiten des Friedens und des Krieges, der Gesundheit und der Krankheit zwischen Lombarden, Slawen, Deutschen, Griechen, Mongolen, Sarazenen, Schotten, Juden und Ägyptern.

Weitere Arbeiten des Michael Scotus sind die Ars Alchemie und das Vaticinium, wobei es in der ersten um die Verwandlung der Metalle und im Vaticinium um Prophezeiungen über italienische Städte geht. Weiterhin schrieb er kleinere alchemistische und medizinische Texte.

Das Ende des Michael Scotus

Michael Scotus starb um 1235, wahrscheinlich während er noch in den Diensten des Kaisers stand. Darauf deutet zumindest ein Gedicht des Heinrich von Avranches hin, der zu dieser Zeit am Hofe Friedrichs II. weilte und dessen erneute Hochzeit besang. Sein Tod ist ebenso anekdotisch wie das beschriebene "Turmrätsel", und es gibt wenig zuverlässige Quellen darüber. Francesco Pipino erzählt, dass Michael Scotus vorhersah, wie er von einem kleinen Stein getötet werden würde und daraufhin einen Kopfschutz, das Cerebrerium, erfand. Pipino fährt fort, dass eines Tages, während Michael Scotus eine Messe besuchte, er genau diese Kopfbedeckung abnahm und just in diesem Augenblick ein kleiner Stein vom Gewölbe fiel und ihn am Kopf leicht verwundete. Nachdem er den Stein betrachtet hatte, regelte er noch seine Angelegenheiten und verstarb kurz darauf.