Lessico


Scilla


Genere di piante della famiglia Liliacee con circa 120 specie distribuite in Europa, Asia e Africa. Tra quelle che crescono anche in Italia sono da ricordare la Scilla bifolia, tipica dei boschi e dei luoghi ombrosi, caratterizzata dalle due foglie accoppiate, strette e ricurve in fuori, e dai fiori di colore azzurro vivo, portati da lunghi peduncoli; la Scilla autumnalis, che cresce nei pascoli e nei luoghi aridi, con fiori violacei raccolti in piccole infiorescenze; la Scilla non-scripta, coltivata anche per ornamento; la Scilla italica, diffusa per lo più in Liguria. La Scilla o Urginea maritima, che cresce spontanea nelle regioni costiere del Mediterraneo, è caratterizzata da un grosso bulbo, che può superare i 2 kg di peso, da foglie strette e lineari e dallo scapo fiorale alto fino a 1 m, con fiori bianchi o rosa in grappolo. I bulbi contengono numerosi principi attivi di natura glucosidica che vengono impiegati come cardiotonici e agiscono sul cuore con lo stesso meccanismo della digitale, differendo da questa per l'azione più rapida e per la scarsa tendenza all'accumulo. Nei soggetti con scompenso cardiaco esercita potenti effetti diuretici, che sono in parte secondari all'azione sul cuore e sul circolo, in parte diretti sul rene.


Scilles

Les scilles sont des plantes herbacées de la famille des Hyacinthacées. À l'heure actuelle, on sépare les scilles “véritables” du genre Scilla, des scilles nommées ainsi par ressemblance morphologique.

Les Scilla

En France on connaît

la scille à deux feuilles (Scilla bifolia L.) petite plante bulbeuse printanière, des sous-bois frais, commune dans le centre et l'est de la France, floraison de mars à avril, jusqu'à 1500 m d'altitude

la scille printanière (Scilla verna Huds.), espèce atlantique qu'on rencontre aussi dans les Pyrénées

la jacinthe des Pyrénées, ou scille lis-jacinthe (Scilla lilio-hyacinthus L.), espèce du sud-ouest de la France et le nord de l'Espagne. le bulbe écailleux ressemble à celui d'un lis, les feuilles à celles d'un jacinthe

la scille d'automne (Scilla autumnalis L.), espèce miniature à floraison estivale et automnale d'Europe centrale et méridionale; les feuilles apparaissent après les fleurs

la scille fausse-jacinthe (Scilla hyacinthoides L.), espèce méditerranéenne, qu'on rencontre localement en Provence.

La scille du Pérou (Scilla peruviana L.), ou jacinthe du Pérou, plante méditerranéenne localement introduite en France, n'a strictement rien de péruvien. Le nom vernaculaire (erroné) vient du nom du bateau (Pérou) via lequel les premiers bulbes de cette espèce ont été importés en Angleterre.

Ailleurs en Europe

La scille de Sibérie (Scilla sibirica Haw.) d'Europe orientale est maintenant naturalisée dans une grande partie de l'Europe. Scilla amoena L., une espèce similaire d'Asie mineure est introduite en Europe centrale.

En Sicile, on rencontre Scilla hughii Tineo ex Guss., une espèce très semblable à Scilla peruviana.

Scilla obtusifolia Poir. se rencontre dans les îles de la Méditerranée.

La scille des prés (Scilla litardierei Breistr.) est une espèce endémique de l'ex- Yougoslavie.

La péninsule ibérique possède les espèces endémiques Scilla beirana Samp., Scilla monophyllos Link, Scilla odorata Link et Scilla ramburei Boiss..

Scilla bithynica Boiss. se rencontre en Roumanie, Scilla messeniaca Boiss. en Grèce.

Les espèces qui ne sont plus des Scilla

Certaines espèces sont très voisines, et sont aussi des Hyacinthaceae:

La scille penchée ou jacinthe des bois, autrefois Scilla non-scripta, maintenant Hyacinthoides non-scripta (L.) Chouard ex Rothm., aux fleurs penchées, en clochettes tubuleuses.

La scille d'Espagne, autrefois Scilla hispanica, maintenant Hyacinthoides non-scripta subsp. hispanica (Mill.) Kerguélen est originaire de la péninsule ibérique, mais prolifère maintenant sur la côte atlantique. Comme son nom l'indique, c'est une plante voisine de la jacinthe des bois. Elle s'en distingue par sa tige dressée aux fleurs campanulées. Là où les deux taxons se côtoient, ils s'hybrident. Cet hybride fertile à caractéristiques intermédiaires est naturalisé dans la partie occidentale des Pays-Bas.

La scille d'Italie, autrefois Scilla italica, maintenant Hyacinthoides italica (L.) Rothm., espèce méditerranéenne, se rencontre localement en Provence.

Hyacinthoides vincentina (Hoffmanns. & Link) Rothm., autrefois Scilla vincentina, remplace Scilla lilio-hyacinthus dans le nord du Portugal.

Certaines autres espèces sont maintenant placées dans une famille différente, les Asparagaceae en classification phylogénétique:

La Scille maritime, Drimia maritima (L.) Stearn, autrefois Scilla maritima, une espèce méditerranéenne qu'on rencontre localement en France
La scille éphémère Drimia fugax (Moris) Stearn et la scille à feuilles ondulées Drimia undata Stearn, deux espèces rares de Corse

Tout comme ceux de Strophantus (ouabaïne), du muguet de mai Convallaria majalis L. (convallatoxine), du laurier-rose Nerium oleander L. (oléandroside et nérioside) et de l'adonis de printemps Adonis vernalis L.(adonidine), les hétérosides de la scille maritime (scillarène A et B) ont des propriétés cardiotoniques. Actuellement seuls ceux de la digitale laineuse Digitalis lanata Ehrh. (digoxine) et, dans une moindre mesure, de la digitale pourpre Digitalis purpurea L. (digitoxine) sont actuellement encore utilisés dans cette indication.


Scille à deux feuilles
Scilla bifolia

La Scille à deux feuilles (Scilla bifolia) est une petite plante printanière à fleurs bleu violacé est une plante appartenant au genre Scilla et à la famille des Hyacinthacées, née de l'éclatement de la famille des Liliacées (la famille des Hyacinthacées n'est plus aujourd'hui considérée comme pertinente, et les scilles font à présent partie des Asparagacées).

Description

La scille à deux feuilles (Scilla bifolia) petite plante bulbeuse printanière, des sous-bois frais, commune dans le centre et l'est de la France, floraison de mars à avril, jusqu'à 1500 m d'altitude. Elle pousse en petites colonies dans les lieux généralement boisés, montagneux et humides.


Scilla autunnale
Scilla autumnalis

Famiglia: Liliaceae. Nome volgare: Scilla autunnale. Etimologia: il nome del genere dal latino scilla, cipolla marina, che deriva a sua volta dal greco skílla = una specie di cipolla; il nome specifico dal latino autumnalis, = autunnale, per il periodo della fioritura

Caratteri morfologici

Pianta erbacea perenne, alta 10-30 cm, con un bulbo a forma di pera. Lo scapo è eretto, cilindrico e con striature che si sviluppano a spirale. Foglie basali: alcune sono in parte prive di clorofilla, altre quasi cilindriche, scanalate, larghe 1-2 mm, più brevi dello scapo che misura 15-20 cm. Le foglie compaiono dopo la fioritura.

Fiori formanti un racemo, all’inizio piramidale e poi allungato, in numero da 6 a 25, con un peduncolo rivolto verso l’alto, lungo fino al doppio del fiore. I tepali (6), patenti a stella , hanno color roseo-violaceo con nervatura centrale verde brunastra. Gli stami (6) sono liberi o quasi, le antere sono viola-scuro. La fioritura è autunnale, in settembre-novembre. Frutto: è  una capsula contenente semi neri.

Habitat e diffusione: darighe (formazioni vegetali tipiche delle zone asciutte mediterranee, su terreni calcarei, formate specialmente da entità cespugliose) e prati aridi (0-1300 m). In Italia è presente al Centro-Sud e nelle isole; rara invece a nord della Liguria e dell’Emilia-Romagna.

www.funghiitaliani.it

Scille d'automne
Scilla autumnalis

La scille d'automne (Scilla autumnalis L.) est une plante appartenant au genre Scilla et à la famille des Hyacinthacées, née de l'éclatement de la famille des Liliacées (la famille des Hyacinthacées n'est plus aujourd'hui considérée comme pertinente, et les scilles font à présent partie des Asparagacées). Contrairement aux autres espèces du genre Scilla, printanières, c'est une plante qui fleurit d'août à octobre. Elle apprécie les pelouses sèches ou les rochers, soit en terrain montagneux ou semi-montagneux, soit sur les côtes (Méditerranée et Atlantique).

Description

Plante vivace de petite taille, glabre, à feuilles basales, linéaires et très étroites, poussant parfois après les fleurs. Ces dernières forment des grappes, ou racèmes, assez denses. Le périanthe est constitué de six tépales (trois sépales et trois pétales identiques) de couleur généralement lilas ou violet assez pâle, plus rarement blancs. Six étamines à anthères violettes ou noirâtres. Le fruit est une capsule.

Caractéristiques

Type d'inflorescence: racème simple
Répartition des sexes: hermaphrodite
Type de pollinisation: entomogame
Période de floraison: août à octobre

Type de fruit: capsule
Mode de dissémination: barochore

Habitat et répartition
Habitat type: pelouses basophiles mésoméditerranéennes, mésoxérophiles.
Aire de répartition: européen méridional.

Données d'après: Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.


Scilla non-scripta
Hyacinthoides non-scripta

Hyacinthoides non-scripta est une espèce vivace de la famille des Liliaceae, ou des Hyacinthaceae selon la classification phylogénétique. C'est l'espèce de la jacinthe des bois ainsi que de la scille d'Espagne qui sont maintenant généralement considérées comme des sous-espèces.

Sous-espèces

Hyacinthoides non-scripta subsp. hispanica (Mill.) Kerguélen - scille d'Espagne
Hyacinthoides non-scripta subsp. non-scripta (L.) Chouard ex Rothm. - jacinthe des bois
Hyacinthoides non-scripta notho subsp. massartiana Geerinck - Hybride des deux autres sous-espèces.

Synonymes

Endymion non-scriptus (L.) Garcke
Endymion nutans Dum.
Scilla non-scripta (L.) Hoffmanns. & Link

Étymologie

De Hyacinthe personnification du printemps tué puis transformé en fleurs par Apollon.

De Endymion, berger plongé par Zeus dans un sommeil perpétuel; rappelle l'aspect endormi de la plante.

Du latin non-scriptus: sans marque (sur les feuilles).

Du latin nutans: penché.

The Common Bluebell
Hyacinthoides non-scripta

The Common Bluebell (Hyacinthoides non-scripta, syn. Endymion non-scriptus, Scilla non-scripta) is a spring-flowering bulbous perennial plant. It is native to the British Isles, the Netherlands, Belgium, and northern and western France, being replaced in Iberia by the similar Spanish Bluebell Hyacinthoides. hispanica and in the central Mediterranean region by the Italian Bluebell Hyacinthoides italica.

The traditional name of "non-script" was intended to distinguish this plant from the classical hyacinth. The classical hyacinth was a flower described in Greek mythology that sprang from the blood of the dying prince Hyacinthus. As a mark of his grief on the death of the prince, Apollo inscribed the letters "AIAI".

The Common Bluebell flowers in April and May. The stems are 10-30 cm long and bend over at the top. The lavender-blue flowers are pendulous, bell-shaped and slightly fragrant. The anthers are yellowish-white.

In spring, many British woods are covered by dense carpets of this flower; these are commonly referred to as "bluebell woods". The bluebell that is the national flower of Scotland is not this species, but another unrelated plant Campanula rotundifolia also known as a Harebell.

It is common to find hybrids with the closely related Spanish Bluebell (a popular cultivated garden plant in Britain). There is concern that the native populations of Hyacinthoides non-scripta are endangered by this hybridisation. The hybrids may be distinguished by their broader, less pendulous flowers, often with darker anthers (pale purple in pure Hyacinthoides hispanica) and broader leaves.

In the United Kingdom the common bluebell is a protected species under the Wildlife and Countryside Act 1981. Landowners are prohibited from removing bluebells on their land for sale and it is a criminal offence to remove the bulbs of wild bluebells. This legislation was toughened up in 1998 under Schedule 8 of the Act: the trade in common bluebell bulbs or seeds is an offence.

Native bluebell
Hyacinthoides non-scripta

Other common names: Auld man's bell, blâklocka, calverkeys, campainha, campanula, campanule, campánula, campanilla, culverkeys, common bluebell, engelska klockhyacint, English bluebell, glockenblume, harebell, klokje, jacinth, jacinthe des bois, jacinthe sauvage, jacinto, ring-o'-bells, sternhyazinthe, wild hyacinth, wilde hyacint, wood bells, wood hyacinth, ying guo lan zhong hua.

Other scientific names: various, including Endymion non-scripta, Hyacinthus non-scriptus, Scilla non-scripta and Scilla nutans.

Description

Bluebells are perennial herbs growing from a bulb. The basal leaves are few in number (3-6) per bulb. The leaves may be between 20-45cm long and 7-25mm wide and are erect at first but become floppy and spread across the ground later in the season. Leaves are usually linear to linear-lanceolate in outline and usually have an acute tip. The leaves are smooth, shiny and slightly succulent.

The flower spike is usually 20-50 cm high, with the flowers arranged in a raceme that droops or nods distinctly to one side. Each raceme usually has between 4 and 16 flowers that are mainly attached to the main stem on one side.

Each flower has two linear-lanceolate bracts, one usually longer than the other, at the base of the flower stalk. The flower stalk is normally 3-10 mm long. The flowers hang down to one side of the main stem. The flowers are usually deep violet-blue but paler blue forms (rarely white and very rarely pink) do occur. Each flower is made up of six petals that are fused together at the base to form a narrow straight-sided bell. Flowers are normally 10-28mm in diameter and each petal is usually 14-20mm long. The petals are usually rolled back.

The six unequal stamens are attached to the petal bases. The anthers are pale cream. Flowers are usually strong and sweetly scented, particularly on warm days.

Origin and Distribution

Bluebells are often frequent in ancient woodlands, hedgerows, under bracken and sea cliffs. They are especially frequent in western and upland areas. Although found across the British Isles Bluebells are rare or absent in some areas including parts of East Anglia, western Ireland, northern Scotland, the Orkneys, Shetlands and the Western Isles. Bluebell also occurs as an escape from cultivation, particularly near towns and cities.

www.nhm.ac.uk


Scilla italica
o Endymion italicus

Dal bulbo nasce una pianta il cui scapo dritto raggiunge in altezza 15-30 cm e che fiorisce in primavera mostrando un racemo denso recante da 6 a 30 fiori azzurro violacei. È presente in luoghi erbosi e boschivi in Liguria sulle Alpi di Tenda e in Francia nel Delfinato e in Provenza. Adriano Fiori riferisce che è presente anche in Svizzzera nord occidentale nel territorio di Baden (cantone di Argovia). Pur non essendo tra le specie più belle, viene usata per giardini rocciosi o nelle fasce frontali di bordure miste e di arbusti.


Scilla marittima
Scilla maritima - Urginea maritima

Urginea maritima (L.) Baker = Urginea scilla Steinh. = Scilla maritima L. - Scilla marittima, Squilla; Cepòdda a carrare (dialetto sammarchese). Classe: Monocotyledonae, Famiglia: Liliaceae.

Origine del nome

Urginea: dalla tribù algerina Beni Urgin dove fu studiata in maniera approfondita nel 1834; maritima: dal latino "maritimus" = marino, di mare; Scilla: dal latino "scilla" che deriva a sua volta dal greco "skílla" = scilla, sorta di cipolla; Squilla: = campanella; Cepòdda = cipolla; a carrare: a gruppi.

Comportamento e habitat

Vegeta nelle garighe, sulle scogliere calcaree e comunque in zone esposte al sole. Pianta della zona mediterranea. Resiste al passaggio ripetuto di incendi sotto forma di bulbo. Dal mare fino ai 600 m.

Diffusione

Soprattutto versante tirrenico, isole comprese, Puglia e Basilicata. Le foto sono state scattate nei pressi di Borgo Celano (S. Marco in Lamis) e a S. Giovanni Rotondo, località Mila. Sul Gargano: garighe a destra e sinistra statale da Borgo Celano a S. Giovanni Rotondo; garighe a destra e sinistra provinciale da Borgo Celano a Foggia sino al ponte di Ciccallento; Rignano.

Caratteristiche sistematiche

Portamento e radici

Pianta non aromatica neanche nei fiori. Scapo fiorale cilindrico, pieno, di colore verde rossastro pallido per la presenza di uno strato pruinoso biancastro che va via strofinando la pianta con le dita; altezza 80-150 cm, unico per bulbo, non ramificato. Lo scapo, nella parte più alta dell'infiorescenza, presenta delle costole longitudinali; nella parte più bassa e in quella senza fiori è priva di costolature, glabra e di colore rosso-vinoso. La pianta passa la fase di quiescenza sotto forma di bulbi grossi e globosi, dal diametro che arriva a 10 cm, talora 15. I bulbi sono riuniti in gruppi di 5-20 e sono appressati gli uni agli altri, parzialmente emergenti dal terreno. Da essi, nella parte basale, partono poche radici robuste, mentre dalla parte apicale, in estate, fuoriesce lo scapo fiorale e in autunno spuntano le foglie.

Foglie

Foglie emesse dal bulbo in autunno, di colore verde, lanceolate, margine intero, nervature longitudinali, di consistenza coriacea e lucide; lunghe 15-50 cm, larghe 5-10 cm. Nell'insieme conferiscono all'ambiente dove la pianta cresce una nota di verde intensa e duratura.

Fiori

Lo scapo fiorale è emesso dal bulbo nella tarda estate quando non vi è più traccia di foglie verdi, tutte ormai secche. L'infiorescenza è fitta, a forma di fuso con base ristretta e conica verso la punta, lunga 30-60 e larga, nel suo massimo, 4-6 cm. I primi fiori a sbocciare sono quelli posti nella sua parte inferiore; seguono quelli mediani e infine quelli posti nella parte apicale.

Molto numerosi (anche un centinaio), 3-4 x 8-10 mm se ancora chiusi, ermafroditi, i fiori sono inseriti singolarmente a racemo lungo lo scapo mediante peduncoli lunghi 1-3 volte i fiori. Presenza di brattee lineari, peduncoli glabri, di colore rosso-vinoso che possono tendere verso il rosa chiaro. Tepali 6 (3 esterni e 3 interni) e saldati alla base, ovato-ellittici, uguali fra loro, glabri, a margine intero, biancastri con al centro una linea, talora appena accennata, che va dal verde al rosso-vinoso, dello stesso colore dei peduncoli. Stami 6 con filamento bianco e che si assottiglia verso l'apice; antere verdi e colorate di giallo per il polline, brune col tempo, sormontanti di traverso l'apice del filamento come un cappello. Ovario supero, verde; su di esso è posto uno stilo bianco che va restringendosi verso l'apice, terminante con un stigma quasi nullo, sporco di giallo durante la fecondazione. Epoca di fioritura: Sul Gargano in agosto-settembre. L'impollinazione è entomofila. Frutti: capsula ovoidale con 3 logge, ognuna contenente numerosi semi.

Confusione e riconoscimento

Specie inconfondibile per forma e portamento. Nella tarda estate per l'infiorescenza alta e caratteristica, nelle altre stagioni per le foglie e i bulbi seminterrati. Ci sono due varietà, la rossa e la bianca (Scilla maritima L. var. rubra e Scilla maritima L. var. alba); la prima a squame intermedie bruno-rossastre e l'altra a squame intermedie bianco-giallastre. Le squame più interne delle due varietà sono tutte dello stesso colore biancastro.

Altre due Scille presenti sul Gargano sono la Scilla autumnalis L. e la Scilla bifolia L. con le quali però non c'è possibilità di confusione anche perché appartengono al genere Scilla e non al genere Urginea.

Utilizzo

Pianta medicinale

La droga, detta in termini farmacologici scilla, si ricava dalle squame interne del bulbo che sono raccolte poco prima della fioritura, sono tagliate a striscioline e messe a seccare. I principi attivi sono costituiti da glucosidi cardiotonici, lo scillarene A e lo scillarene B, i quali hanno anche effetti diuretici, già conosciuti da Dioscoride. La scilla è quindi utilizzata, sotto forma di polveri, tinture ed estratti, nelle nefropatie e nelle insufficienze cardiache. Essa non si accumula come la digitale della quale è stata sempre usata come succedaneo a partire dalla seconda metà del 1700. Non è però iscritta nella Farmacopea Ufficiale. È opportuno sottolineare che i preparati della scilla vanno presi sotto stretto controllo medico.

La scilla ha anche effetto balsamico (è un espettorante), ormonale (estrogeno) e ginecologico (nei casi di eclampsia, una tossiemia delle donne gravide che si manifesta con sintomi di epilessia, preceduti da edemi e ritenzioni idriche).

Topicida

Per il suo contenuto in scilliroside, la varietà rossa è utilizzata nella lotta contro i topi. Un tal tipo di lotta era già conosciuto nel Medio Evo. La scilla è menzionata nel Gart der Gesuntheit (1495) come "cepe muris", cioè cipolla del topo, cosa che ne testimonia l'uso topicida.

Uso locale dei bulbi

I bulbi a contatto con la pelle provocano arrossamenti e prurito per il loro contenuto in rafidi (cristalli aghiformi) di ossalato di calcio, una sostanza volatile che irrita anche gli occhi. Un tempo, secondo la testimonianza non verificata di un pastore, venivano bolliti e il liquido di cottura utilizzato per combattere le mosche.

Curiosità

Mitologia

Nella mitologia greca Scilla era una ninfa che si era innamorata di Glauco. Per ottenerne l'amore chiese alla maga Circe di prepararle un filtro amoroso. La maga lo preparò e disse a Scilla di averlo versato in una fonte dove la consigliò di bagnarsi. Ma, Circe, anch'essa innamorata di Glauco, mise nella fonte un veleno che trasformò Scilla in un orrendo mostro con il corpo di donna, la coda di pesce e, al posto della sua, sei teste di cani urlanti. Per la disperazione la ninfa si buttò in mare nel canale di Sicilia, di fronte a Cariddi. Qui si nascose nelle caverne marine da dove usciva per divorare i naviganti.

Navigare nel canale di Sicilia, per le forti correnti, è stato considerato sempre pericoloso. Il mito ne attribuisce la pericolosità al mostro nel quale la bellissima ninfa è stata trasformata. La scilla, come pianta, è pericolosa ed ecco che il nome è sicuramente appropriato: il mito si salda con la realtà.

Resistenza al passaggio del fuoco

In estate spesso le garighe nelle quali abbonda la scilla marittima sono percorse dal fuoco che brucia la parte più esterna delle squame dei bulbi senza intaccarne la vitalità. Si vedono, allora, lande desolate bruciate dal fuoco dalle quali emergono gli scapi fiorali, alti e diritti di questa pianta, i quali ci sorprendono con la loro presenza ricordandoci che, fuoco o non fuoco, la vita continua; ci sono piante che non lo temono affatto e la loro vitalità, anzi, ne viene esaltata. Che poi, dopo il passaggio ripetuto del fuoco, l'equilibrio complessivo dell'ecosistema si assesta su un livello più basso, questo è un altro discorso.

Ricordi da giovincello

Il Monte della Donna, nella parte ad altopiano, è disseminato di scilla marittima. In una calda giornata di primavera, cosa poteva fare per divertirsi un gruppo di giovinastri, in escursione per 2-3 giorni sul citato monte? Poteva, naturalmente, ingaggiare una guerricciola a suon di bulbi di Scilla che allora nessuno conosceva. Il risultato fu alquanto deprimente, non tanto per le botte, che non erano affatto da trascurare, quanto per l'effetto del succo dei bulbi sulla pelle. Arrossamenti e prurito a non finire e tutti a tuffarsi nella pila dell'acqua per cercare di lenire il fastidio.

www.garganoverde.it