Etimologia
botanica
di Alexandre de Théis
1810
Biografie botaniche
S
Richard Anthony Salisbury, (1761–1829), botanist, only son of Richard Markham, cloth merchant, of Leeds, was born in 1761 at Leeds. His mother was descended from Jonathan Laycock of Shaw Hill, who married Mary Lyte, sister of Henry Lyte [q. v.], the translator of Dodoens's ‘Herbal.’ Salisbury, as he afterwards called himself, seems to have been educated at the university of Edinburgh, where he became intimate with James Edward (afterwards Sir James Edward) Smith [q. v.], and probably studied botany under Professor John Hope (1725–1786). In 1780, according to his own account, he became acquainted with an elderly lady, Miss Anna Salisbury, a connection of his maternal grandmother, Hester Salisbury, and in 1785 she gave him ten thousand pounds in three per cents to enable him to pursue his studies in botany and gardening, on condition of his assuming the sole surname of Salisbury (cf. Banks, ' Correspondence, vol. x.). Salisbury lived first on one of his father's estates, at Chapel Allerton, near Leeds, where he had a fine garden. About 1802 he purchased Ridgeway House, Mill Hill, Middlesex, formerly the residence of Peter Collinson [q. v.], and now occupied by a large public school. Smith spent a fortnight with him at his new home in 1802. The two botanists were supporters of opposing views of classification, Salisbury using the natural, Smith the Linnæan system. The latter seems to have resented his friend's outspoken criticisms. A furious quarrel ensued, in the course of which Smith, in letters to his friends, assailed Salisbury's private life with much acerbity. As a result ‘there was a tacit understanding on the part of the botanical leaders of the period, including Brown, Banks, and Smith, that Salisbury's botanical work and names should, as far as possible, be ignored’ (Journal of Botany, 1886, p. 297).
Anton Maria Salvini (Firenze, 12 gennaio 1653 – Firenze, 17 maggio 1729) è stato un grecista italiano. Per assecondare i desideri del padre studiò Giurisprudenza all'Università di Pisa, ma poco dopo la laurea capì che la sua strada erano le lingue antiche e, sotto l'egida di Francesco Redi, si perfezionò in greco e in latino e imparò il francese e l'inglese così come l'ebraico e lo spagnolo. Nel 1677 grazie all'appoggio del cardinale Leopoldo de' Medici sostituì lo scomparso Carlo Dati alias Varrone Etrusco alla cattedra di Lettere Greche presso lo Studio Fiorentino. Come grecista, tra le sue traduzioni principali, si ricordano Della Caccia e della Pesca di Oppiano, l'Iliade, l'Odissea, la Batracomiomachia e gli Inni di Omero, le Sentenze elegiache di Teognide, gli Amori di Abrocomo e d'Anzia di Senofonte Efesio, l'opera poetica di Anacreonte, L'Opere e i Frammenti di Esiodo Ascreo, gli Inni di Orfeo e di Proclo, il Ciclope di Euripide. Dal latino invece portò in fiorentino le Satire di Aulo Persio, e Della satírica poesía de' Greci e della Satira de' Romani di Isacco Casaubono Delia. Mentre dal francese è sua la traduzione di Idea della perfezione della pittura di Roland Fréart de Chambray, e dall'inglese la tragedia Catone di Joseph Addison. Come scrittore e poeta non raggiunse mai i livelli di eccellenza delle sue traduzioni, soprattutto quelle dal greco, ma vanno comunque segnalate le Prose Sacre scritte per espiare ad alcune sue versioni licenziose di versi latini e greci con soggetto Priapo. Per la sua erudizione letteraria e le trovate linguistiche delle sue traduzioni fu chiamato a diventare membro dell'Accademia della Crusca, di cui fu Arciconsolo nel 1693–1694. Contribuì alla redazione della quarta edizione del Vocabolario. In quanto linguista furono numerose le opere che gli fu chiesto di annotare, tra cui il Commento sopra la divina Comedia di Dante di Boccaccio. In pubblicazioni postume gli viene erroneamente dato il titolo d'abate confondendolo con il fratello Salvino Salvini, anche lui poeta e filologo, canonico e, appunto, abate. Il naturalista Pier Antonio Micheli, nel 1729, dedicò a Salvini una intera famiglia di piante: le Salviniaceae.
Isidoro Saracha (* Casalarreina, La Rioja , 1733 – Granada, 1803) fue un farmacéutico, botánico y monje benedictino español. Trabajó como boticario del monasterio y la villa de Santo Domingo de Silos (Burgos). Inició sus actividades recolectando plantas por las localidades próximas al monasterio. El prestigio fue tal que sus libros Examen de boticarios y Modus facendi cum ordine medicando fueron prácticamente de obligada lectura, tenencia y consulta en las oficinas de farmacia hasta bien entrado el siglo XIX. Intercambió correspondencia con eminencias de la botánica europea de su época y con importantes sociedades científicas extranjeras, que fueron estudiadas por Lorenzo Maté Sadornil y Antonio González Bueno en La Correspondencia científica del Padre Isidoro Saracha (1733–1803) (1994) conservada en el Archivo del Monasterio de Santo Domingo de Silos. La carta en la que Casimiro Gómez Ortega comunicaba el deseo de unos expedicionarios de Perú de dedicarle el género botánico Saracha se conserva aún encolada junto al ejemplar de Flora peruvianae et chilensis prodromus, publicada en Madrid en 1794, que fueran de su propiedad, y que está en la biblioteca del Monasterio de Silos. Según Lizárraga Lecue los dos tejos del jardín botánico del monasterio de Silos fueron plantados por Isidoro Saracha. Obras: Economía médico–salutífera – Examen de boticarios – Modus facendi cum ordine medicando.
Martín Sarmiento or Martiño Sarmiento, also Father Sarmiento (born Pedro José García Balboa), (Villafranca del Bierzo, El Bierzo, March 9, 1695 – Madrid, December 7, 1772) was a Spanish scholar, writer and Benedictine monk, illustrious representative of the Enlightenment in Spain. He wrote on a wide variety of subjects, including Literature, Medicine, Botany, Ethnography, History, Theology, Linguistics, etc. Selected works: Memorias para la historia de la poesía y poetas españoles, (1741–1745), first edition, Madrid, 1775. – Coplas gallegas y Glosario, (1746–...), in the Galician language.
Michel Sarrazin – Le médecin du roi Michel Sarrazin fut le premier chirurgien de la Nouvelle–France. Il est né à Nuits–Saint–Georges, en Bourgogne, France, le 5 septembre 1659. Il vient pour la première fois au Canada en 1685 comme «chirurgien–barbier», engagé par le Ministère de la marine qui a la charge de l’administration de la Nouvelle–France. L’année suivante, il est nommé chirurgien–major des troupes. En 1694, Sarrazin rentre en France pour poursuivre ses études de médecine. En 1697, après avoir obtenu son diplôme de médecin à l’Université de Reims, il revient pour s’établir à Québec et pratiquer la médecine. En 1699, le Dr. Sarrazin est nommé médecin–chef de la colonie. C’est lui qui, le 29 mai 1700, pratique pour la première fois au Canada, et probablement en Amérique du Nord, à l’Hôtel–Dieu de Québec, l’ablation d’une tumeur mammaire cancéreuse chez une religieuse, Soeur Marie Barbier de l’Assomption. Cette mastectomie permettra à la patiente de vivre encore 39 ans. Michel Sarrazin fut aussi un grand naturaliste et botaniste, correspondant de l’Académie française des sciences, auteur de nombreux travaux scientifiques, notamment sur l’érable à sucre. On peut dire que le Dr. Sarrazin été le premier scientifique à avoir vécu au Canada. En 1732, il découvre en Mauricie une curieuse plante qu’il appelle Canadensis, mais que l’Académie des sciences rebaptise sous le nom de Sarracenia purpurea. Il fut désigné membre du Conseil supérieur de la Nouvelle–France, un organisme aux fonctions consultatives auprès du gouverneur. Michel Sarrazin est décédé le 6 septembre 1734 à l’Hôtel–Dieu de Québec. (http://grandquebec.com/gens–du–pays/michel–sarrazin)
Sarrazin Jean–Antoine
Jean-Antoine Sarrazin (fils de Philibert Sarrazin, mort le 5 mai 1573 à Genève), né à Lyon, le 25 avril 1547. Il fit ses premières études médicales en Suisse puis s’inscrivit à la faculté Montpellier. On le trouve sur les registres à la date du 8 octobre 1565 sous le nom de Sarracenius. Il y suivit les cours de Guillaume Rondelet. En 1571 Jean–Antoine publia un traité sur la peste De peste commentarius. Il revint à Genève le 4 juillet 1572 et fut nommé médecin officiel de la Seigneurie et de l’Hôpital le 17 juillet. Le 31 mars 1593 à la demande d’étudiants il fut autorisé à «lire en médecine». Il se distingua pendant les épidémies qui ravagèrent Genève, notamment en 1567 et en reconnaissance de ses actes de dévouement, il fut nommé membre du Conseil des Deux Cents en 1574. Comme tous les médecins de l’époque il était naturaliste et botaniste, il était en possession de plusieurs codex et s’était aidé des travaux de plusieurs commentateurs à cause de sa grande érudition et de sa connaissance des deux langues pour donner une édition complète des œuvres de Dioscoride Opera Dioscoridis, graece et latine, cum scholiis publiées en 1598 à Genève avec son portrait et dédiés à Henri IV qui lui conféra l’agrégation au corps des médecins de Paris. Il aurait également exercé à Lyon. Nombreux sont ceux qui le font mourir à Lyon le 29 novembre 1598, d’autres le disent décédé à Genève le 29 décembre 1598. De son mariage avec Marie Truchet il eut neuf enfants dont Philibert Sarrazin, né le 8 mai 1577, médecin du collège de médecine de Lyon, conseiller et médecin ordinaire du roi. Il acheta le 28 mars 1615 le château et la seigneurie de La–Pierre–en–Beaujolais (Régnié–Durette).
Michel Sarrazin ou Sarrasin, chirurgien, médecin et naturaliste, membre du Conseil souverain, seigneur, né à Nuits–sous–Beaune, en Bourgogne, le 5 septembre 1659, fils de Claude Sarrazin, fonctionnaire à l’abbaye de Cîteaux, et de Madeleine de Bonnefoy, mort à Québec, le 8 septembre 1734, d’une fièvre maligne provoquée probablement par la petite vérole apportée par un vaisseau. On ne connaît aucun portrait de Michel Sarrazin et celui qu’on lui attribue parfois semble d’un docteur Sarrazin vivant en France. En 1693, alors que Sarrazin semble momentanément retiré du monde, Frontenac mande pour le remplacer un chirurgien nommé Baudeau. Michel Sarrazin de son côté part, en 1694, pour la France, où il poursuit pendant trois ans des études de médecine. Il fréquente le Jardin royal des Plantes, le futur Muséum d’Histoire naturelle, où il s’initie à la botanique sous la direction de Tournefort [Pitton] qui devait publier en 1700 son célèbre ouvrage, Institutiones rei herbariae, renfermant des éléments nouveaux communiqués par Sarrazin.
Claudius Salmasius, forma latinizzata di Claude Saumaise (Semur–en–Auxois, 15 aprile 1588 – Spa, 3 settembre 1653), è stato un antiquario, umanista e filologo francese. Salmasius nacque in Borgogna. Suo padre, consigliere del parlamento di Digione, lo inviò all'età di 16 anni a Parigi, dove Claude fece conoscenza con Isaac Casaubon (1559–1614). Nel 1606 andò all'Università di Heidelberg, dove studiò sotto il giurista Denis Godefroy e si dedicò allo studio dei classici, influenzato dal bibliotecario Jan Gruter. Aderì al protestantesimo, la religione di sua madre. Tornato in Borgogna, Salmasius fu abilitato alla successione nell'incarico del padre, incarico che perse per motivi religiosi. Nel 1623 sposò Anne Mercier, una protestante di una famiglia importante. Dopo aver rifiutato inviti da Oxford, Padova e Bologna, nel 1631 accettò la cattedra occupata in precedenza da Joseph Scaliger a Leida. Entrò in una polemica, sul greco del Nuovo testamento, con Daniel Heinsius. La controversia diede a entrambi fama ampia, e Heinsius, che era il bibliotecario dell'università gli negò l'accesso ai testi che desiderava consultare. Salmasius allora si alleò, su basi religiose, con Gerardus Vossius. Un gradevole invito di Cristina di Svezia lo portò a visitare la Svezia nel 1650. Cristina lo riempì di doni e onori. Ciò seguiva la sua polemica Defensio Regis del 1649. Salmasius aveva in Svezia molti avversari: Nikolaes Heinsius, figlio del suo nemico Daniel, ma anche Isaac Vossius (figlio di Gerardus) con cui aveva avuto una disputa. Circolarono pettegolezzi su di lui. Salmasius lasciò la Svezia nel 1651; Cristina gli inviò calde lettere e insisteva per il suo ritorno. Morì nel 1653, a Spa.
François Boissier de Sauvages de Lacroix est un médecin et un botaniste français, né le 12 mai 1706 à Alès (Gard) et mort le 19 février 1767 à Montpellier. Il est le frère du botaniste Pierre–Augustin Boissier de Sauvages. Il entre à la Faculté de Médecine de Montpellier en 1722 et s’intéresse particulièrement à l’étude de la botanique, grâce à Pierre Baux, célèbre naturaliste qui l'initie. Il est reçu docteur en 1726 avec une thèse intitulée Dissertatio medica atque ludicra de amore... (L’Amour peut–il être guéri par les plantes ?). Il séjourne alors quelques années à Paris et revient à Montpellier en 1734. D'abord professeur de physiologie et de pathologie, il exerce et reçoit la chaire de botanique de la Faculté de médecine après le décès de Aymé–François Chicoyneau (1702–1740). C’est d’ailleurs dans cette discipline qu’il va s’illustrer. Il améliore grandement la situation du jardin botanique de la Faculté (il y construit la première serre chaude) mais aussi des bâtiments de la Faculté. Il entame en 1737 une correspondance avec Carl von Linné (1707–1778). Boissier de Sauvages de Lacroix lui fait parvenir des spécimens des plantes croissant dans les environs de Montpellier. Une véritable amitié lie bientôt les deux hommes. Les envois de Boissier de Sauvages de Lacroix permet à un élève de Linné, Theophilus Erdmann Nathhorst (?–1756), de faire une thèse sur la flore de la région de Montpellier. Il obtient son titre de docteur en médecine en 1741 avec une thèse intitulée De motuum vitalium causa... Il devient membre de la Royal Society le 25 mai 1749. Boissier de Sauvages de Lacroix fait paraître en 1751 sa Methodus Foliorum seu Plantæ Floræ Monspeliensis qui permet l’identification par les feuilles. Il fait également paraître une classification des maladies sous le nom de Nosologia methodica sistens morborum classes genera et species juxta sydenhami mentem et botanicorum ordinem (quatre volumes, Amsterdam, 1763). La même année, il fait paraître un travail sur la Culture des mûriers. Linné lui dédie le genre Sauvagesia de la famille des Ochnaceae. Par son ouvrage de 1771, Boissier de Sauvages est le fondateur de la nosologie, qui fonde la classification des maladies. Il y ordonne méthodiquement 2400 maladies en classes, ordres, genres et espèces, suivant l'esprit de Thomas Sydenham (1624–1689) et surtout conformément à la méthode des botanistes. Parmi celles–ci apparaissent les maladies psychiatriques (dans la huitième classe après les maladies générales). Toutes les classifications ultérieures se réfèreront à celles des botanistes. Il semble que son travail, qui préconisait la médecine d'observation, influença Samuel Hahnemann (1755–1843) dans sa découverte des propriétés du quinquina, qui mena à la création de l'homéopathie. Enfin, son ouvrage Nosologia Methodica a été notamment utilisé par le célèbre aliéniste Philippe Pinel (1745–1826) qui publia une Nosographie philosophique en 1798.
Gaetano Savi (Scarperia, 13 giugno 1769 – Pisa, 28 aprile 1844) è stato un naturalista italiano. Fu iniziato agli studi botanici da Antonio Cocchi, medico e filosofo mugellano. A Firenze, presso i padri della Badia, studiò belle lettere e frequentò poi l'Università di Pisa dove si interessò principalmente di chimica, fisica e storia naturale. Addottoratosi nel 1795 in medicina, nel 1802 ottenne l'insegnamento di fisica sperimentale e nel 1810 quello di botanica e la direzione dell'Orto botanico nell'Ateneo Pisano e morì a Pisa il 28 aprile del 1844. Seguì l'insegnamento di Giorgio Santi (1746–1822) e di Adolfo Targioni Tozzetti (1823–1902). Scrisse l'opera Flora pisana (1798) e, nel 1801, scrisse la prima edizione del Trattato degli alberi della Toscana; nel 1808 scrisse il Botanicon Etruscum e nel 1818 la Flora Italiana. Insegnò Fisica e Botanica all'Università di Pisa e ne diresse l'Orto Botanico a partire dal 1814. Suoi figli furono il naturalista Paolo Savi e il botanico Pietro Savi.
Schaeffer o Schäffer
Jacob Christian Schäffer (Querfurt, 30 maggio 1718 – Ratisbona, 5 gennaio 1790) è stato un botanico, micologo e zoologo tedesco. Svolse l'attività di insegnante privato a Ratisbona dal 1738 al 1740. Iniziò i suoi studi al liceo Poeticum, scuola francese di latino, ad Halle e poi studiò teologia all'università della stessa città. Nel 1741 fu nominato predicatore all'Università di Ratisbona, nel 1760 gli fu assegnato il dottorato in filosofia dall'Università di Wittenberg e nel 1762 il dottorato in teologia dall'Università di Tubinga. Nel 1779 fu nominato pastore e soprintendente all'Università di Ratisbona dove trascorse il resto della sua vita. Schäffer era un uomo di molteplici interessi, sia nel campo teologico che in quello naturalistico. Intrattenne una copiosa corrispondenza con numerosi naturalisti del suo tempo come Carl von Linné e René–Antoine Ferchault de Réaumur. Pubblicazioni: – 1762–1774: "Fungorum qui in Bavaria et Palatinatu circa Ratisbonam nascuntur Icones nativis coloribus expressae", 4 volumi con 328 tavole a colori. – 1759: "Erleichterte Artzney–Kräuterwissenschaft", manuale di botanica e sugli effetti delle piante medicinali – 1774: "Elementa Ornitologica", in cui propose un sistema di classificazione degli uccelli basato sulla struttura delle loro zampe. – 1779: "Icones insectorum circa Ratisbonam indigenorum coloribus naturam referentibus expressae", comprendente 280 tavole incise su rame e dipinte a mano, illustranti circa 3.000 insetti. – 1789, "Elementa entomologica", introduzione all'entomologia.
Johann Caspar Scheuchzer, (* 26. Januar 1702 in Zürich; † 21. April 1729 in London; auch Hans Kaspar oder Jean Gaspard) war ein Schweizer Naturforscher, Arzt und Japankundler. Johann Caspar Scheuchzer, das dritte Kind des Zürcher Universalgelehrten Johann Jakob Scheuchzer (1672–1733) und seiner Ehefrau Susanna, wuchs in einer stimulierenden Umgebung auf. Sein Vater genoss als Physikotheologe, Volksaufklärer, Polyhistor, Naturforscher und Begründer der Wissenschaft von den Alpen weithin ein großes Ansehen. Und ganz in dessen Geist wählte Johann Caspar 1722 die geologische Sintfluttheorie (Diluvianismus) zum Thema seiner Inauguraldissertation. Danach ging er nach London. Hier kam er zunächst bei dem Arzt und Naturforscher John Woodward (1665–1728) unter, mit dem er sich jedoch bald überwarf. Schließlich nahm ihn der Leibarzt des englischen Königs und Gelehrte Hans Sloane auf und beauftragte ihn mit der Katalogisierung seiner immensen Bibliothek. Dank Sloanes Vermittlung wurde er 1728 in die Royal Society aufgenommen, wo er sich als „Assistant Secretary for Foreign Correspondence“ um Forschungen im Ausland kümmerte, über die er in den Philosophical Transactions Bericht erstattete. Auch Scheuchzers medizinische Studien, die er – wiederum mit Sloanes tatkräftiger Unterstützung – betrieb, machten gute Fortschritte und wurden in Cambridge durch die Verleihung eines Doktortitels gewürdigt. Bleibende Verdienste erwarb sich Scheuchzer auf diesem Feld besonders durch die Fortsetzung der Studien des Arztes James Jurin (1684–1750) zur Zahl der Todesfälle von geimpften und nicht geimpften Pockenpatienten. Scheuchzers Schrift An account of the success of inoculating the small–pox in Great Britain for the years 1727 and 1728 trug viel zum Erfolg der von Jurin angefangenen quantifizierenden Methode bei. Zugleich übersetzte und bearbeitete Scheuchzer das von Sloane erworbene Manuskript „Heutiges Japan“ aus dem Nachlass des Pioniers der Japanforschung Engelbert Kaempfer (1651–1716), das 1727 in zwei prächtigen Folio–Bänden erschien und das europäische Japanbild des 18. Jahrhunderts prägen sollte: „ The History of Japan: giving an account of the ancient and present state and government of that empire; of its temples, palaces, castles and other buildings; Of Its Metals, Minerals, Trees, Plants, Animals, Birds and Fishes; Of The Chronology and Succession of the Emperors, Ecclesiastical and Secular; Of The Original Descent, Religions, Customs, and Manufactures of the Natives, and of their Trade and Commerce with the Dutch and Chinese. Together with a Description of the Kingdom of Siam. Written in High–Dutch by Engelbertus Kaempfer, M.D. Physician to the Dutch Embassy to the Emperor’s Court; and translated from his Original Manuscript, never before printed, by J. G. Scheuchzer, F.R.S. and a Member of the College of Physicians, London. With the Life of the Author, and an Introduction. Illustrated with many Copper Plates. London: Printed for the Translator, MDCCXXVII. “ Ob dieses kräfteraubende Unternehmen zu Scheuchzers Erkrankung beitrug, ist unklar, ebenso die genaue Todesursache. Scheuchzer starb im Frühjahr 1729 in Sloanes Haus und wurde am 24. April im Kirchhof von Chelsea bestattet.
Johann Jakob Scheuchzer (Zurigo, 2 agosto 1672 – Zurigo, 23 luglio 1733) è stato un naturalista e medico svizzero, noto per la sua interpretazione dei fossili, che riteneva vestigia del Diluvio universale. In botanica, la sua abbreviazione ufficiale come autore è J.J. Scheuchzer. Figlio di un medico municipale della città di Zurigo. Concluse i suoi studi di medicina nel 1692 a Altdorf bei Nürnberg, a Utrecht nel 1693 ottenne il dottorato. In quello stesso anno su consiglio di August Quirinus Rivinus, direttore dell'Università di Lipsia, intraprese il suo primo viaggio scientifico sulle Alpi. Dovendo attendere la morte del padre per prendere il suo posto di dottore municipale, lavorò presso le società accademiche e scientifiche della città di Zurigo. Nel 1695 muore Johann Jakob Wagner, medico dell'orfanotrofio della città, autore dell'opera Historia naturalis Helvetiae curiosa e ne assunse la carica. Contemporaneamente prese il posto di direttore della biblioteca municipale e dalla camera d'arte e scienze naturali, in questo ambito svolse le sue ricerche fino al 1714. Tra il 1705 e il 1707 scrisse un riassunto delle sue ricerche Seltsamen Naturgeschichten des Schweizer–Lands wochentliche Erzehlung. Resta famoso per aver per primo utilizzato un barometro per misurare l'altitudine, invece dei più complicati calcoli trigonometrici utilizzati fino ad allora. Vaste e pionieristiche furono le sue ricerche sui cristalli e i fossili dell'arco alpino, in collaborazione con il medico municipale lucernese Moritz Anton Kappeler e il suo allievo Henri Hottinger. Bibliografia: Herbarium diluvianum, 1723. ––– Scheuchzerhorn (3462 m) and Scheuchzerjoch in the Bernese Alps are named after Johann Jakob Scheuchzer. Scheuchzeriaceae and Scheuchzeria palustris are named in his honor.
Christian Schkuhr (1741–1811) was a German gardener, artist and botanist. He studied at the University of Wittenberg; while continuing to work as a gardener, he also became a master of design and engraving. An adherent of Linnaean taxonomy, he devoted himself to studying the flora of Wittenberg. The genus Schkuhria was named after him by Conrad Moench (now considered synonymous with Sigesbeckia). The standard author abbreviation Schkuhr is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (27 November 1794, Xanten – 12 October 1866, Halle) was a German botanist. He was Professor of Botany and Director of the Botanical Gardens at the Martin Luther University of Halle–Wittenberg from 1833 until his death in 1866, and Editor of the botanical journal Linnaea. His most important work was in describing the then largely unknown Flora of Mexico, carried out in conjunction with Adelbert von Chamisso, and based on specimens collected by Christian Julius Wilhelm Schiede and Ferdinand Deppe between 1824–1829. The standard botanical abbreviation Schltdl. is applied to species he described.
Schmidel o Schmiedel
Casimir Christoph Schmidel or Schmiedel (b. Bayreuth, Germany, 21 November 1718; d. Ansbach, Germany, 18 December 1792). Schmidel was the son of Georg Cornelius Schmidel, a Brandenburg financial councillor and physician–in–ordinary to the margrave in Bayreuth. Schmidel was best known for his studies of the morphology of the cryptogams and for his editing of Konrad Gessner’s posthumous botanical publications. He also lectured and wrote many essays on general medicine and anatomy. Following the early death of his parents, Schmidel left Bayreuth in 1728, going first to Arnstadt and then, in 1733, to Gera. He began medical studies at Jena in 1735 and continued them a year later at Halle, where he attended the lectures of Friedrich Hoffmann and Johann Heinrich Schulze. He returned to Jena in 1739 and on 17 February 1742 received the M.D. for his Dissertatio inauguralis de exulceratione pericardii et cordis exemplo illustrata. His teachers included Georg Erhard Hamberger, Simon Paul Hilscher, Karl Friedrich Kaltschmied, Hermann Friedrich Teichmeyer, Johann Adolph Wedel, and Johann Bernhard Wiedeburg. Schmidel learned natural history on his own and in the company of other amateurs. After completing his studies, Schmidel became professor of pharmacology at the newly opened Freidrichs–Akademie and simultaneously established a medical practice in Bayreuth. When the university was moved the following year from Bayreuth to Erlangen, Schmidel assumed the second professorship of medicine at its new quarters. He was also appointed the first dean of the medical faculty. In 1745 he was named Brandenburg court councillor, and in 1750 he became a member of the Kaiserliche Akademie der Naturforscher in Halle. He took the cognomen Oribasius II. From 1756 to 1758 Schmidel studied botany and geology in Saxony, Holland, and Switzerland. In 1760 Schmidel obtained the post of first full professor at Erlangen, a position left vacant by the death of Johann Friedrich Weismann. Schmidel’s teaching responsibilities were chiefly in the fields of physiology, where he drew on Boerhaave’s Institutiones medicae, and natural history, where he followed Linnaeus’ Systema naturae. He also lectured on anatomy, surgery, dietetics, pathology, semiotics, therapeutics, and legal medicine. Because of scientific disagreements with his colleague Heinrich Friedrich von Delius, Schmidel left Erlangen and in 1763 went to Ansbach to serve as physician–in–ordinary to Margrave Carl Alexander. A few years later he had temporarily to give up this appointment because of a dispute with the sovereign. Thus he was left with sufficient leisure both to conduct extensive research in botany and to enjoy a career as a respected physician. In recognition of his services, Carl Alexander made him a privy councillor and president of the board of health. In 1773 and 1774 Schmidel accompanied the ailing daughter of Margrave Friedrich of Bayreuth on a journey to Lausanne, where she consulted Simone–André Tissot, and then to Dieppe, in Normandy. (Schmidel’s account of the trip was first published in 1794 in an edition prepared by Johann Christian Daniel Schreber.) Shortly thereafter, Friedrich requested that Schmidel serve as physician on a tour through France and Italy in 1775–1776. On 16 July 1783 Schmidel was awarded an honorary M.D. by the philosophy faculty of the University of Erlangen. During the last four years of his life, Schmidel suffered from mental disorders.
Peter Schöffer, o anche Petrus Schoeffer, (Gernsheim, 1425 circa – Magonza, 1503), è stato un tipografo tedesco, che studiò a Parigi e lavorò come amanuense (o copista) nel 1451 prima di fare l’apprendista con Johannes Gutenberg il quale era in affari con Johann Fust, un orafo, avvocato, e banchiere. Lavorando per Fust, Schöffer era il principale operaio di Johannes Gutenberg, inventore della stampa a caratteri mobili che permise il completamento della “Bibbia a 42 linee” nel 1455. Nel 1455 testimoniò in tribunale a favore di Johann Fust contro Gutenberg. Nel 1457 lui e Fust costituirono l’impresa Fust and Schöffer. Gutenberg fu costretto a chiudere la tipografia e a cedere a Fust almeno parte dell’attrezzatura per la stampa e i caratteri tipografici per le Bibbie. Tra le opere famose di Schöffer c'è un'edizione del Libro dei Salmi del 1457, il De officiis di Cicerone (1465), e l’Herbarius – Rogatu plurimorum... (1484), in genere chiamato l’Herbarius latinus. L’Herbarius è stato compilato da vecchie fonti e divenne molto popolare tanto che ci furono dieci ristampe fino al 1499. Esso illustra e descrive 150 piante e 96 medicine comunemente reperibili dai farmacisti. Questa è la ragione per credere che Schöffer stesso ne commissionò la redazione, nonostante il nome del redattore non sia risaputo. Schöffer è considerate l’autore di molte innovazioni, come l’introduzione dei caratteri greci nella stampa e l’uso di inchiostri colorati. In seguito Schöffer limitò la pubblicazione delle sue opere alla teologia ed alla giurisprudenza civile ed ecclesiastica. Schöffer sposò l’unigenita figlia di Fust, Christina, ed anche i loro figli si inserirono nel mondo della tipografia. Suo figlio John lavorò come stampatore tra il 1503 ed il 1531, era competente, ma non completamente all’altezza dei massimi esperti dell’epoca. L’altro figlio, Peter il giovane, fu un abile incisore e stampatore, e ha condotto affari a Magonza (1509–23), Worms (1512–29), Strasburgo (1530–39) e Venezia (1541–42). Nel 1526, Peter Schöffer il giovane pubblicò il primo Nuovo Testamento in inglese a Worms, tradotto da William Tyndale. Il figlio di Peter il giovane, Ivo, continuò gli affari come tipografo a Magonza (1531–55). Schöfferhofer è una marca di una birra di frumento tedesca chiamata così in onore della vecchia casa di Peter Schöffer (la casa fu chiamata Mainzer Schöfferhof) in cui fu fondata una birreria. Questa marca riporta come marchio di fabbrica un ritratto di Peter Schöffer. La Schöfferhofer proviene da una birreria di Magonza, la quale è anche conosciuta come Brauerei Dreikönigshof.
Johann David Schoepf, Schoepff o Schöpf (Bayreuth, 8 marzo 1752 – Ansbach, 10 settembre 1800), è stato uno zoologo, botanico, esploratore, biologo e naturalista tedesco, celebre per la sua esplorazione del Nordamerica. Seguì all'Università di Erlangen gli insegnamenti del naturalista Philipp Ludwig Statius Müller (1725–1776) e dell'ultimo allievo di Carl von Linné, Johann Christian Daniel von Schreber (1739–1810). Ottenne il dottorato in medicina nel 1776. Nel 1777, il margravio di Ansbach, Christian Friedrich Carl Alexander, per liberarsi di un debito dovuto all'Inghilterra, inviò un contingente di 1285 uomini per aiutare la corona inglese a reprimere la ribellione americana. Schoepff si aggregò come chirurgo e medico volontario. Queste truppe giunsero nel giugno 1777 a Staten Island per tutta la durata della guerra. Dopo la fine di questa, ottenne il permesso di restare negli Stati Uniti per viaggiare e studiare. Percorse così, spesso a piedi, i territori tra New York e le Florida. Si recò anche nelle Bahamas. Pubblicò nel 1787: Materia medica americana potissimum regni vegetabilis, che è il primo studio sulle piante medicinali del Nordamerica. Al suo ritorno in patria, pubblicò il resoconto delle sue osservazioni sulla nuova nazione americana, e il suo libro, Reise (1788), ottenne un immediato successo. Si appassionò particolarmente per le tartarughe e ne fece giungere un gran numero in Europa, compresi alcuni esemplari viventi. Schoepff iniziò a scrivere nel 1792 un importante testo su questi animali. Completò le sue proprie osservazioni con la visita dai musei di storia naturale e delle collezioni private nei Paesi Bassi e in Prussia. Ma la sua morte improvvisa gli impedì di finire il suo progetto. Una parte di questo libro fu pubblicata simultaneamente in parecchie versioni (latina e tedesca, con tavole in bianco e nero o colorate) tra il 1792 e il 1801. Schreber curò l'uscita postuma di questo lavoro.
Peter Schousboe, more fully Peter (or Peder) Kofod Ancher (or Anker) Schousboe (1766–1832) was a Danish botanist. He was born in 1766 in Rønne, Denmark, and died in 1832 in Tangier, Morocco, having served as Danish consul general in Tangier from 1800 onwards. He conducted a botanical expedition in Spain and Morocco during the years 1791–93. Among the plants that he was the first to describe was the popular garden flower Salvia interrupta; the bushwillow genus Schousboea (now considered a synonym of Combretum) was named in his honour. The standard author abbreviation Schousb. is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Johann Christian Daniel von Schreber (Weißensee, 17 gennaio 1739 – Erlangen, 10 dicembre 1810) è stato un entomologo e naturalista tedesco. Dopo la laurea in Scienze Naturali con specializzazione in Zoologia ed Entomologia, all'Università Lipsia nel 1764, vi rimase come assistente alla cattedra di Zoologia, Anatomia comparata e Storia Naturale fino al 1772. Nel 1774 Schreber cominciò la stesura di una raccolta di volumi intitolata Die Säugethiere in Abbildungen nach der Natur mit Beschreibungen, che si concentrava sui mammiferi di tutto il mondo. Molti degli animali che egli incluse nel suo lavoro vennero nominati scientificamente per la prima volta, seguendo il sistema messo in pratica da Carlo Linneo; uno di questi animali è la Lutra canadensis. Si dedicò anche a studi di entomologia scrivendo anche testi apprezzabili come Schreberi Novae Species Insectorum. § Johann Christian Daniel von Schreber was born in 1739 in Weissensee (Thuringia, Germany). He studied medicine, natural sciences and theology at Halle (Germany) and Uppsala (Sweden) – there under Carl von Linné –, took his M. D. degree in Uppsala in 1760, and then worked as a practicing physician at Bützow (Mecklenburg, Germany). After studying botany in Berlin (mainly with J. G. Gleditsch in 1763), J. C. D. von Schreber in 1769 became professor of medicine and botany at Erlangen and later also director of the Erlangen botanical garden. Schreber was the editor of the 8th edition of Linné 's Genera Plantarum (1789–1791) and was elected a member of the Royal Swedish Academy of Sciences in 1787, and knighted in 1791. He died in Erlangen in 1810.
Theodorus Schrevelius (25 July 1572 – 2 December 1649) was a Dutch Golden Age writer and poet. He was born in Haarlem, and in 1591 went to study Greek and Latin at the University of Leiden. He became the assistant director of the Latin school in Haarlem in 1597, where he also started work on translating Ovid. He was friends with the Mannerist artist group led by Karel van Mander, who himself translated Ovid's Metamorphoses in 1604. Schrevelius married Maria van Teylingen (1570–1652) in Alkmaar in 1599 and had seven children, including his son Cornelius Schrevelius, who later succeeded him as director of the Leiden school. In 1609 he succeeded Cornelis Schonaeus as director of the Haarlem Latin School, but in 1620 he was dismissed for his Remonstrant ideas. He fled to Leiden with other Haarlem Remonstrant supporters and from 1625–1642 he was director of the Latin school in Leiden (where Rembrandt had received his early education from ca. 1615–1620). In 1642 after handing his position over to his son Cornelis, he returned to Haarlem where he devoted himself to writing about Haarlem in his Harlemum (1647) and Harlemias (1648). He died in 1649 and was buried in the St. Bavochurch in the Brewer's chapel.
Caspar (ou Kaspar) Schwen(c)kfeld von Ossig (1489 ou1490 – 10 décembre 1561) était un noble de Silésie qui devint un réformateur protestant et un mystique; c’est un des premiers qui introduisit la Réforme en Silésie. Schwenckfeld approcha les principes de la Réforme au travers des enseignements de Thomas Müntzer et Andreas Karlstadt. Cependant, il développa ses propres idées, et se trouva en désaccord avec Martin Luther durant la controverse sur l’eucharistie (1524). Il avait ses propres idées sur les sacrements (la doctrine du corps céleste) développées en association proche avec son collègue l’humaniste Valentin Crautwald (1465–1545). Ses partisans constituèrent une nouvelle « secte », qui fut mise hors la loi en Allemagne, mais dont les idées influencèrent l’anabaptisme, le puritanisme en Angleterre, et le piétisme en Europe continentale.
Giovanni Antonio Scopoli (Cavalese TN, 3 giugno 1723 – Pavia, 8 maggio 1788) è stato un medico e naturalista italiano. Nato nella Val di Fiemme da Francesco Antonio, commissario militare, e Claudia Caterina Gramola, di famiglia patrizia trentina. Ottenuta la laurea in medicina all'Università di Innsbruck, esercitò la professione di medico, prima a Cavalese, poi a Trento e quindi a Venezia, dove iniziò a interessarsi di botanica. In quel periodò iniziò infatti a collezionare piante ed insetti rinvenuti nelle Alpi. Per due anni fece da segretario privato al Conte di Seckan, in seguito divenne medico delle miniere in Idria, un piccolo borgo della Carniola (oggi 2012 in Slovenia), rimanendo lì per sedici anni. Nel 1761 pubblicò De Hydroargyro Idriensi Tentamina, che trattava dei sintomi dovuti all'avvelenamento da mercurio causato dal lavoro in miniera. Scopoli trascorse molto tempo a studiare la natura locale, pubblicando nel 1760 la Flora Carniolica e un'importante opera di entomologia. Descrisse, minuziosamente, i caratteri macroscopici e caratterizzanti di 187 specie fungine, dividendole in 11 generi secondo la sistematica del Linneo. Le specie cui diede il nome sono una trentina e ricordiamo: Amanita caesarea, Clitocybe inversa, Macrolepiota procera, Sarcoscypha coccinea. Un'altra sua opera fu Anni Historico–Naturales (1769–72), che comprende le descrizioni di nuove specie di uccelli provenienti da varie collezioni. Nel 1769 Scopoli fu professore di chimica, mineralogia e metallurgia all'Accademia Mineraria di Schemnitz (oggi Banská Štiavnica). In questi anni egli produsse le sue opere scientifiche più rinomate di botanica e di mineralogia. Nel 1777 si trasferì all'Università di Pavia per ricoprire la cattedra di chimica e botanica, incarico che conservò fino all'anno della morte, nonostante il suo coinvolgimento nel fallito tentativo di screditare il collega Lazzaro Spallanzani agli occhi delle autorità universitarie e governative. Il suo ultimo lavoro fu Deliciae Flora et Fauna Insubricae (1786–88), che include i nomi scientifici di uccelli e mammiferi descritti da Pierre Sonnerat nei suoi appunti di viaggio. A Scopoli fu dedicato il Genere Scopolia della Famiglia delle Solanaceae; la specie più nota è la Scopolia carniolica Jacq., ricca in alcaloidi ad attività narcotica. Un alcaloide, presente in diverse solanacee e anche nella Scopolia, la Scopolamina, venne così chiamato in suo onore. Il nome di Scopoli è legato anche a una clamorosa beffa di cui fu vittima. Al naturalista fu portato un vaso che conteneva, sotto spirito, ciò che gli fu presentato come un verme intestinale. Scopoli lo esaminò e, non trovando nulla di simile tra i vermi conosciuti, gli diede un nome scientifico (Physis intestinalis) e lo descrisse, facendone fare anche un'illustrazione, in un suo libro, ma si trattava di una truffa e il presunto nuovo verme era in realtà la trachea e l'esofago di una gallina. Lazzaro Spallanzani, che era in pessimi rapporti con Scopoli, scrivendo sotto lo pseudonimo di Francesco Lombardini un libro in cui attaccava il rivale, non mancò di sottolineare questo abbaglio. – Scopolamiana: alcaloide con struttura simile a quella dell'atropina contenuto in diverse Solanacee, in particolare nella Scopolia carniolica e nel giusquiamo, detto anche ioscina. Esercita effetti anticolinergici e sedativi sul sistema nervoso centrale. Viene talora adoperata come preanestetico in chirurgia associato con la morfina, nel morbo di Parkinson e, localmente, in oculistica come midriatico.
Jean–François Séguier (Nîmes, 25 novembre 1703 – Nîmes, 1º settembre 1784) è stato un naturalista e studioso francese. Nacque in una famiglia agiata: il padre, infatti, occupava un ruolo di prestigio nella magistratura di Nîmes. Da piccolo studiò al collegio dei gesuiti, dove ben presto si distinse per la sua intelligenza e per l'amore per lo studio, e acquisì una conoscenza perfetta del latino. Fin da adolescente iniziò a collezionare e studiare le monete antiche, e si interessò presto anche di botanica, grazie agli insegnamenti del medico Pierre Baux, suo concittadino. Il padre, desideroso di riservare il proprio posto di magistrato per il figlio, lo inviò a Montpellier per studiare diritto. La città era da tempo famosa per lo studio della medicina e della botanica; qui il giovane studente frequentò assiduamente le lezioni di botanica tenute all'aperto da Aymé–François Chicoyneau, ma non per questo trascurò gli studi di diritto, obbedendo agli ordini del padre. Terminati gli studi, rientrò a Nîmes dove, cedendo alle sollecitazioni paterne, entrò nella magistratura cittadina, fino a quando il suo destino fu cambiato da un evento imprevisto. Nel 1732, il marchese Scipione Maffei, uno studioso veronese, arrivò a Nîmes attirato dai monumenti di epoca romana. Avendo bisogno di un conoscitore dell'antichità per fargli da guida durante il soggiorno, chiese a chi avrebbe potuto rivolgersi e gli fu indicato Jean–François Séguier. Colpito dall'intelligenza del giovane e dalla vastità delle sue conoscenze, decise di condurlo con sé nel suo viaggio attraverso l'Europa, vincendo non poche resistenze da parte della famiglia. La loro prima tappa fu Parigi, dove Séguier decise di occuparsi per alcuni mesi della classificazione dell'erbario del Jardin du roi, che contava all'epoca più di 22.000 esemplari di piante essiccate, ma che versava in uno stato di grande disordine. Dopo un soggiorno piuttosto lungo a Parigi, i due viaggiatori visitarono l'Inghilterra, l'Olanda, la Germania e l'Austria. Mentre si trovava a Vienna, Séguier si impegnò anche nel campo dell'astronomia, e cercando di osservare il passaggio di Mercurio sul Sole e l'occultamento di Venere da parte della Luna, scoprì una nuova cometa. In seguito Séguier e Maffei visitarono Roma e l'Italia, dedicandosi soprattutto all'archeologia, raccogliendo antiche iscrizioni e monete. Infine, Maffei ritornò a stabilirsi a Verona, sua città natale, con il suo ormai inseparabile amico. Qui Séguier, per più di vent'anni, esplorò la pianura, le colline e prealpi venete, raccogliendo piante e minerali, ma anche i fossili di Bolca, che studiò a lungo. Fu durante il soggiorno veronese che Séguier pubblicò le opere che lo resero celebre ai suoi contemporanei: Bibliotheca botanica (1740) e i tre volumi di Plantae Veronenses (pubblicati tra il 1745 ed il 1754). Inoltre collaborò con Maffei nel suo lavoro chiamato Museum Veronense. In seguito alla morte di Maffei, avvenuta nel 1755, Séguier fece ritorno alla sua città natale, portando con sé grandi collezioni di varia natura (iscrizioni antiche, monete, minerali, fossili, piante e conchiglie), che custodì in una dimora che si fece costruire nella periferia di Nîmes. In quella casa visse negli ultimi trent'anni della sua vita, intrattenendo rapporti epistolari con numerosi studiosi della sua epoca: tra gli altri, il fisico ed entomologo René–Antoine Ferchault de Réaumur, il geologo Barthélemy Faujas de Saint–Fond, lo scrittore Antoine Court de Gébelin. Nel 1758, collaborando con Léon Ménard, riuscì a ricostruire il testo dell'iscrizione della Maison Carrée, un tempio di epoca romana, basandosi sulla posizione dei fori nei quali erano fissate anticamente le lettere in metallo. In seguito si occupò del restauro del monumento, guidandone i lavori. Scrisse il Recueil des Inscriptions antiques, un lavoro immenso rimasto però inedito: si tratta di un catalogo di tutte le iscrizioni antiche già pubblicate, ma sparse in un gran numero di raccolte. Nel 1772 è stato nominato associato dell'Académie des inscriptions et belles–lettres. Morì improvvisamente il 1 settembre 1784, all'età di 81 anni, lasciando in eredità la sua dimora e le sue collezioni all'Accademia di Nîmes. La maggior parte di queste collezioni, sopravvissuta alla furia della Rivoluzione e all'incuria degli uomini nei decenni successivi, è al giorno d'oggi custodita nel museo di storia naturale della città francese. In onore di Séguier, Pehr Löfling, un botanico svedese, ha dato il nome di Seguieria a un genere di arbusti della famiglia delle Phytolaccaceae. Altre piante portano un epiteto in memoria di Séguier, ad esempio Ranunculus seguieri, un ranuncolo alpino.
Jean Senebier: Swiss pastor and voluminous writer on vegetable physiology, was born at Geneva on the 6th/7th of May 1742. He is remembered on account of his contributions to our knowledge of the influence of light on vegetation. Though Marcello Malpighi and Stephen Hales had shown that a great part of the substance of plants must be obtained from the atmosphere, no progress was made until Charles Bonnet observed on leaves plunged in aerated water bubbles of gas, which Joseph Priestley recognized as oxygen. Jan Ingenhousz proved the simultaneous disappearance of carbonic acid; but it was Senebier who clearly showed that this activity was confined to the green parts, and to these only in sunlight, and first gave a connected view of the whole process of vegetable nutrition in strictly chemical terms. He died at Geneva on the 22nd of July 1809. Author of books: Mémoires physicochimiques sur l'influence de la lumière (1782) – Recherches sur l'influence de la lumière solaire (1783) – Histoire littéraire de Genève (1786) – Physiologie végétale (1800).
Martín (de) Sessé y Lacasta est un médecin et un naturaliste espagnol, né en 1751 à Baraguás en Aragon et mort le 4 octobre 1808 à Madrid. Il fait des études de médecine à Saragosse avant de venir s’installer au Mexique en 1775. En 1779, il devient médecin militaire avant de s’installer à Cuba puis au Mexique où il devient un membre important de l’élite coloniale. En 1785, il contribue à la création d’un enseignement de la botanique à l’université pontificale (aujourd’hui l’université nationale autonome du Mexique) et à la création du Jardin botanique à Mexico en 1788. Sessé cesse alors la pratique de la médecine pour se consacrer exclusivement à la botanique. Il obtient du roi d’Espagne, Charles III (1716–1788) l’autorisation de conduire une importante mission d’étude scientifique du pays, elle inclut notamment le botaniste espagnol Vicente Cervantes (1755–1829) et le botaniste mexicain José Mariano Mociño Suárez de Figueroa (1763–1819) ainsi que des artistes comme Atanasio Echevarría. L’objectif principal est de poursuivre l’œuvre entamée par Francisco Hernández (1514–1578), médecin du roi Philippe II (1527–1598), qui, en 1570, avait étudié la flore d’Amérique centrale et dont le manuscrit avait été retrouvé seulement en 1787. Cette expédition, qui nécessite une longue préparation, est l’un des plus importantes du XVIIIe siècle et parcourt le Mexique mais aussi la Californie, le Costa Rica, Cuba et Porto Rico. D’importantes collections sont rassemblées durant les six années que durent l’entreprise : un herbier de 8.000 espèces, 500 spécimens de d’oiseaux et 300 poissons ainsi que 2.000 peintures. Sessé fait paraître en 1794 un Catalogo de animales y plantas Mexicanas. Sessé et Mociño sont rappelés en Espagne en 1803 et rapportent avec eux ces collections. Mais la Guerre d'indépendance espagnole et ses conséquences économiques, et en plus la mort de Sessé en 1808, empêchent la publication des résultats complets de cette exploration. Ce n’est qu’en 1887 que paraissent, à Mexico, deux ouvrages, Plantae Novae Hispaniae et Flora Mexicana. Sessé est l’abréviation botanique officielle de Martin de Sessé y Lacasta.
Domenico Sestini (Firenze, 1750 – Firenze, 1832) è stato un archeologo e numismatico italiano, celebre viaggiatore nel Vicino e Medio Oriente. Durante i suoi numerosi viaggi visitò la Sicilia (dove era stato nominato custode della biblioteca e del museo del nobile catanese Ignazio Paternò Castello principe de' Biscari), l’Asia Minore (dove imparò il turco, che traslitterava con un sistema molto efficace di sua invenzione), la Siria, la Mesopotamia (Bagdad, Bassora), l’Egeo, quindi i Balcani, l’Ungheria (ospite di vari illustri personalità del calibro di Cristoforo Migazzi) e infine la Germania. In Germania lavorò per la risistemazione della collezione numismatica, che in seguito divenne il nucleo del Münzkabinett. Nel 1810 si recò a Parigi, per poi tornare a Firenze, come bibliotecario della granduchessa Elisa Baciocchi. In Ungheria ritornerà per riordinare la collezione numismatica dei Viczay (Mihály Viczay senior e Mihály Viczay junior) a Hédervár (Museo Hedervariano). Sarà proprio in seguito a tali lavori fatti in Ungheria che il granduca di Toscana Ferdinando III lo nominò professore all'università di Pisa. Delle sue opere pubblicate citiamo Viaggi.
Thomas Shaw, né vers 1692 à Kendal et mort en 1751, est un ecclésiastique et voyageur britannique. Travels or observations, Londres, 1753. Le récit de ses voyages au Levant et en Afrique du Nord a constitué l'ouvrage de référence sur l'Algérie et la Tunisie au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Thomas Shaw serait né à Kendal, dans le Westmorland, vers 1692; la Bibliothèque nationale de France donne 1694 comme son année de naissance. Zehor Zizi décrit en ces termes la jeunesse de Shaw: « Étudiant d'Oxford, pétri de culture classique, connaissant l'arabe et l'hébreu, outre le latin et le grec, Thomas Shaw se fait ordonner pasteur de l'église anglicane en 1720. » Attaché comme chapelain de diverses factoreries anglaises, au Levant et à Alger, il voyage dans la Régence d'Alger, dans la Régence de Tunis, en Syrie, en Égypte et en Arabie pétrée dans la première moitié du XVIIIe siècle. Il est principalement connu pour le récit qu'il fait de ses voyages, d'abord édité à Oxford en 1738 (Travels or observations) puis publié dans une traduction française à La Haye, par Jean Neaulme, en 1743; une autre traduction de J. MacCarthy est éditée chez Marlin à Paris en 1830. La préface de cette édition indique qu'il aurait vécu douze ans à Alger (1720–1732). Les témoignages directs d'Européens sur la Régence d'Alger au XVIIIe siècle sont très rares; c'est en cela que réside l'intérêt principal de son ouvrage. Shaw parcourt à pied plusieurs régions de la régence, à une époque qu'il n'indique pas précisément mais qu'il est possible de situer vers 1732. En effet, tantôt son œuvre situe l'occupation espagnole de la ville d'Oran dans le passé (situant son voyage avant 1732 car l'Espagne avait perdu le contrôle de cette ville entre 1708 et 1732), tantôt elle donne pour récente la reprise d'Oran (réalisée en 1732). L'ouvrage comporte diverses observations politiques, sociologiques mais surtout géographiques. Avec des moyens un peu rudimentaires, Shaw effectue des relevés géodésiques quotidiens dont il tire des cartes annexées à son ouvrage, cartes présentant quelques distorsions évidentes. Dans ses divers voyages, Shaw est particulièrement soucieux des antiquités romaines et compare les lieux visités avec l'itinéraire antique dit d'Antonin ou, pour les villes arabes, avec celui d'Al Idrissi au XIIe siècle. Comme ecclésiastique, il est également très porté aux comparaisons bibliques, ayant la conviction que les mœurs qu'il observe sont très proches de celles du temps de Jésus–Christ (alimentation, vêtements, etc.). Son œuvre vieille d'un siècle a eu un regain de faveur lors de la conquête d'Alger par les Français en 1830. En effet, mis à part la mission d'espionnage dans les environs d'Alger menée par l'officier du génie Yves Boutin en 1808, il semble que l'on avait en France peu d'informations sur l'Algérie plus récentes que celles de Shaw. Aussi, la partie géographique et « sociologique » de l'opuscule édité en 1830 et nommé Aperçu historique, statistique et topographique sur l'État d'Alger, à l'usage de l'armée expéditionnaire d'Afrique, est reprise de l'ouvrage de Thomas Shaw.
James Sherard est un médecin et un botaniste britannique, né le 1er juillet 1666 et mort le 12 février 1738. Il est le fils de George et de Mary Sherard. Il est le frère de William Sherard (1659–1728), botaniste également. Il est en apprentissage chez le pharmacien Charles Watts en 1682. Il obtient son titre de docteur en médecine à Oxford en 1731. Il se marie avec Susanna Lockwood. Il est pharmacien à Londres jusqu’en 1720. En 1728, il devient professeur de botanique à Oxford. Sherard est devenu membre de la Royal Society le 4 décembre 1706. Il devient membre de la Royal Society en 1706. Il est notamment l’auteur d’Hortus britanno–americanus où il décrit 85 espèces d’arbres américains susceptibles d’être introduits en Grande–Bretagne ainsi qu’Hortus Elthamensis, sive plantarum quas in Horto sue Elthami in Cantio collegit vir ornatissimus et præstantissimus... (1732).
William Sherard (Bushby, 27 febbraio 1659 – 11 Agosto 1728) è stato un botanico inglese. Con John Ray è considerato uno dei botanici più importanti del suo tempo nonostante provenga da famiglia di modeste condizioni sociali. Tuttavia ha lavorato duro e la sua dedizione, l'interesse per gli studi delle scienze gli hanno permesso di crescere professionalmente e di affermarsi nella società elitaria. Sherard è nato a Bushby, Leicestershire da George Sherard e Mary Sherwood e ha studiato al Collegio San Giovanni, Oxford dal 1677 al 1683. Ha studiato botanica dal 1686 al 1688 a Parigi, sotto Joseph Pitton de Tournefort ed è stato amico e allievo di Paul Hermann in Leida dal 1688 al 1689. Nel 1690 è impegnato in Irlanda come tutor presso la famiglia di Sir Arthur Rawdon a Moira, Contea di Down. Nominato console inglese a Smirne dal 1703 al 1716, in quegli anni accumula una immensa fortuna. Quando torna in Inghilterra incoraggia e sostiene altri naturalisti, tra cui Johann Jacob Dillenius, Pietro Antonio Micheli, Paolo Boccone e Mark Catesby. Contribuisce e promuove la pubblicazione del Botanicon parisiense di Sébastien Vaillant (1727) e del Musaeum Zeylanicum di Paul Hermann. Con il suo denaro finanzia la cattedra di Botanica presso l'Università di Oxford con la clausola che sostenga gli studi di Dillenius. Alla sua morte il fratello minore James Sherard assume il compito di eseguirne le volontà. Sherard contribuisce a plasmare il volto della tassonomia che all'epoca era ancora in evoluzione. Il suo lavoro con Ray, Tournefort, Hermann e Dillenius contribuisce notevolmente a definire il lavoro di Linneo, il padre della tassonomia moderna. Nella famosa opera di Dillenius Hortus Elthamensis, spesso citata da Linnaeus, erano raccolte numerose descrizioni di piante rare che James Sherard coltivava nel suo giardino di Eltham in Kent (località adesso compresa nei confini della Grande Londra). Come indicato sul frontespizio e nella prefazione del lavoro di Dillenius, William Sherard è stato il botanico che ha apportato il maggior contributo circa gli studi sulla Tassonomia. Opere: William Sherard, John Ray, Stirpium Britannicarum, 1694 – William Sherard, Joseph Pitton de Tournefort, Schola Botanica sive Catalogus Plantarum quas ab aliquot annis in Horto Regio Parisiensi Studiosis ..., 1689.
Sir Robert Sibbald (15 April 1641 – August 1722) was a Scottish physician and antiquary. He was born in Edinburgh, the son of David Sibbald (brother of Sir James Sibbald) and Margaret Boyd (January 1606 – 10 July 1672). Educated at the Royal High School and the Universities of Edinburgh, Leiden, and Paris, he took his doctor's degree at the University of Angers in 1662, and soon afterwards settled as a physician in Edinburgh. In 1667 with Sir Andrew Balfour he started the botanical garden in Edinburgh, and he took a leading part in establishing the Royal College of Physicians of Edinburgh, of which he was elected president in 1684. In 1685 he was appointed the first professor of medicine at the University of Edinburgh. He was also appointed Geographer Royal in 1682, and his numerous and miscellaneous writings deal with historical and antiquarian as well as with botanical and medical subjects. He based many of his cartographical studies on the work of Timothy Pont. He is buried at Greyfriar's Cemetery in Edinburgh. The wild flower Sibbaldia procumbens is named after him. Taxonomy of the blue whale—Sibbaldus: originally the blue whale was named after Sibbald, who first described it scientifically. Although the blue whale is today usually classified as one of eight species in the genus Balaenoptera, one authority still places it in a separate monotypic genus, Sibbaldus, but this is not widely accepted. The blue whale was once commonly referred to as Sibbald's rorqual. Sibbald's historical and antiquarian works include: 1683: An Account of the Scottish Atlas. Folio, Edinburgh – 1684: Scotia illustrata. Edinburgh.
Humphry Waldo Sibthorp (1713–1797) was a British botanist. After the death of Johann Jacob Dillenius (1684–1747), he became the Sherardian professor of botany at the University of Oxford from 1747 to 1783; he is famous for having taught one course for 37 years. He began the catalogue of the plants of the botanical garden of the university, Catalogus Plantarum Horti Botanici Oxoniensis. His youngest son was the well–known botanist John Sibthorp (1758–1796), who continued the Catalogus Plantarum. The genus Sibthorpia in the plantain family of plants is named after him. The standard botanical author abbreviation H. Sibth. is applied to species he described.
Johann Georg Siegesbeck (1686–1755): Prussian physician and botanist; director of the Botanical Gardens of St Petersburg. Siegesbeck gained notoriety as a critic of Linnaeus. Johann Georg Siegesbeck was born at Seehausen, near Magdeburg, and took his doctor of medicine degree in Wittenberg in 1716. After this he practised as a physician in his hometown, then at Helmstedt from 1730–1735, meanwhile studying botany under Lorenz Heister. Botany eventually took over from medicine for Siegesbeck and he was appointed a demonstrator at the Botanical Garden of St Petersburg in 1735. He went on to take up the post of Professor of Botany at the Russian Academy of Sciences and director of the Botanical Gardens, where he remained until 1747. Afterwards he returned to Seehausen, again working as a physician, until his death in 1755. Initially a friend of Linnaeus, Siegesbeck wrote pleasant letters to the Swede while he was based at the Hartekamp with George Clifford, between 1735 and 1737. (Siegesbeck also sent Russian plants to Clifford for his collection.) In particular he informed Linnaeus that he was beginning a botanical correspondence to collect exotic plants for the medical gardens at St Petersburg. He later became a fierce critic of the Swedish botanist's ideas, though, the basis of his gripe being moral rather than scientific. In his refutation of Linnaeus' sexual system, Epicrisis in clar. Linnaei nuperrime evulgatum systema plantarum sexuale, et huic superstructam methodum botanicam, Siegesbeck mockingly asked whether God would allow 20 men or more (i.e. the stamens) to have one wife in common (i.e. the pistil), for example. In retaliation, Linnaeus named an insignificant weed Siegesbeckia L., which was published in Hortus Cliffortianus (1737). He was right to be wary of Siegesbeck's criticism, for when Linnaeus returned to Sweden he found he was a laughing stock thanks to the latter. A successful defence was made on his behalf by Linnaeus' friend Johan Browallius (1707–1775) but the animosity between Linnaeus and Siegesbeck endured. The spat continued in publications and in an episode whereby a packet of Siegesbeckia orientalis seeds was relabelled Cuculus ingratus ('ungrateful cuckoo') by Linnaeus and accidentally sent to Siegesbeck, who grew the seeds, only to find their true identity. After this, Siegesbeck put an end to exchange with Uppsala, greatly impeding Linnaeus' work on the Siberian flora.
Hans Sloane (Killyleagh, 16 aprile 1660 – Chelsea, 11 gennaio 1753) è stato un medico e naturalista britannico. Nel 1727 succedette a Isaac Newton nella presidenza della Royal Society, carica che mantenne sino al 1741. Nel 1759 donò al re Giorgio II di Gran Bretagna la sua collezione di vegetali e reperti di altro tipo (raccolti soprattutto durante un suo viaggio in Giamaica), che andò a costituire il nucleo di quello che divenne il British Museum di Londra. Sembra sia anche l'inventore della cioccolata calda e a lui è dedicata nei pressi di Londra la piazza di Sloane Square. Nato a Killyleagh, nella contea di Down, Irlanda del Nord, dove suo padre era a capo della colonia di scozzesi inviati sull'isola da re Giacomo I. Sin da giovanissimo manifestò la sua passione per il collezionismo con particolare attenzione agli oggetti curiosi e insoliti. Una volta cresciuto, questa sua tendenza lo portò a interessarsi alla medicina e per questo motivo si trasferì a Londra dove iniziò a studiare botanica e farmacia. Le sue notevoli collezioni furono importante oggetto di studio per il naturalista John Ray e per il grande chimico e fisico Robert Boyle. Nel 1683 Sloane intraprese un lungo viaggio in Francia per continuare i suoi studi di medicina e botanica e dove si laureò nel 1684, e dove conobbe alcuni dei botanici più importanti dell'epoca, come Joseph Pitton de Tournefort e Pierre Magnol. Sloane rimase molto affascinato dalla continua ricerca di questi due botanici per nuove specie vegetali, e ne fece un vero e proprio metodo di studio. Nel 1685 fece ritorno in Inghilterra dove divenne membro dell'appena sorta Royal Society, e poté così entrare in contatto con il grande medico Thomas Sydenham, che ne fece il suo pupillo. Nel 1687 divenne fellow del Royal College of Physicians e accettò l'offerta di recarsi in qualità di medico al seguito del Barone di Lansdowne nella sua spedizione diretta in Giamaica. Prima di partire Sloane ricevette sia dal suo amico Ray che da Robert Boyle il compito di raccogliere più campioni possibile di studio, e durante i tre mesi di viaggio si dedicò allo studio della fosforescenza dell'acqua marina e delle abitudini migratorie degli uccelli acquatici.
Sir James Edward Smith (Norwich, 2 dicembre 1759 – 17 marzo 1828) è stato un entomologo e botanico inglese, fondatore e primo presidente della Linnean Society di Londra. Interessatosi fin da giovanissimo alla flora e alle scienze naturali, studiò medicina all'Università di Edimburgo. Nel 1783 si trasferì a Londra. Qui, l'anno successivo, ebbe l'opportunità di acquistare, salvandola, l'intera collezione di storia naturale svedese di Linneo, comprendente migliaia fra specie di piante, insetti e molluschi, oltre a documenti e libri. La pubblicità di questa iniziativa permise a Smith di ottenere l'ammissione alla Royal Society. Dal 1786 entrò nella schiera dei viaggiatori del Grand Tour, visitando giardini botanici, musei ed erbari di Olanda, Francia, Italia e Svizzera. Rientrato a Londra nel 1788, vi fondò la Linnean Society, che presiedette sino alla morte. La sua biblioteca e la sua collezione botanica acquistarono molta fama, tanto da essere visitate da numerosi entomologi e botanici provenienti da tutta Europa. Tra il 1808 e il 1819 scrisse oltre 3.000 articoli di botanica sulla «New Cyclopaedia», il dizionario universale delle arti e delle scienze di Abraham Rees. Fra le sue pubblicazioni più note, si devono ricordare la Flora Britannica e i quattro volumi della Flora inglese editi tra il 1824 e il 1828. Fra i suoi scritti di entomologia, particolare rilevanza ebbe la Storia naturale degli insetti rari di Georgia edita nel 1797, in cui si occupò, in particolare, delle rare specie di lepidotteri presenti nello stato americano. Molte sue memorie inedite vennero pubblicate, postume, nel 1832, a cura della moglie.
Daniel Carlsson Solander est un botaniste suédois, né le 19 février 1733 à Piteå (province de Norrbotten) et décédé le 16 mai 1782 à Londres. Fils d'un pasteur luthérien, il étudie la botanique auprès de Carl von Linné (1707–1778) à l'université d'Uppsala. Il voyage en Angleterre en 1760 pour promouvoir le nouveau système de classification linnéenne. À partir de 1763, il est assistant–bibliothécaire au British Museum, et, l'année suivante, est admis à la Royal Society et devient responsable des imprimés au British Museum. En 1768, Joseph Banks demande à Solander d'accompagner James Cook durant son premier voyage dans le Pacifique à bord de l'Endeavour. À son retour en 1771, il devient le secrétaire et le bibliothécaire de Banks et vit dans sa maison à Soho Square. En 1772. Solander accompagne Banks dans son voyage en Islande, aux îles Féroé et les Orcades.
João de Souza: storiografo portoghese nato a Damasco, Siria, verso il 1730 da genitori cattolici; divenne Terziario Francescano nel 1770 e morì a Lisbona il 29 gennaio 1812. Scrisse Vestiges de la langue arabe en Portugal, 1789.
James Sowerby (Londra, 21 marzo 1757 – Lambeth, 25 ottobre 1822) è stato un illustratore e naturalista inglese. Si occupò, coltivando la sua passione per le scienze naturali, di botanica, mineralogia, geologia, paleontologia, malacologia e micologia, dipingendo centinaia di tavole descrittive. Studiò arte alla Royal Academy di Londra e lavorò insieme a William Curtis, della cui opera botanica, Flora londinensis, egli curò le illustrazioni. Opere: Sir James Edward Smith & James Sowerby (1790 – 1814) English Botany, 36 vol. – James Sowerby (1796 – 1815). Coloured figures of English Fungi or Mushrooms, 3 vol.
Gerard van Spaendonck (Tilburg, 22 marzo 1746 – Parigi, 11 maggio 1822) è stato un pittore e incisore olandese. Conosciuto anche come Gerrit o Gerardus van Spaendonck, specializzato nella pittura floreale, fu uno dei primi pittori che divulgò in Europa la tradizione della pittura floreale olandese, che raggiunse il suo apice con Jan van Huysum. Figlio di un intendente della signoria di Tilburg, nel Brabante settentrionale, e fratello del pittore Cornelis van Spaendonck, nel 1760 studiò pittura ad Anversa presso Willem Herreyns. Nel 1769 si trasferì a Parigi dove, grazie all'intervento di Claude–Henri Watelet, venne nominato miniaturista di Luigi XVI all'età di 28 anni. Espone per la prima volta al Salon del 1777. Nel 1780, è nominato professore di pittura floreale al Jardin des Plantes, dove successe a Madeleine Basseporte. Fu ammesso il seguente anno all'accademia reale di pittura e di scultura. Nel 1786, venne nominato pittore del gabinetto di Maria Antonietta. Dopo la Rivoluzione, ottenne nel 1793 la cattedra di iconografia naturale dell’appena costituito Muséum national d'histoire naturelle e divenne nel 1795 uno dei primi membri dell'Académie des beaux–arts. Sotto l'impero, fu insignito della Legion d'Onore nel 1804 e l’anno seguente di un titolo nobiliare da Napoleone. Morì nel 1822, il suo corpo fu inumato nel cimitero Père Lachaise. Specialista della tecnica del crachis, che consiste nell’aggiungere all'incisione dei piccoli punti destinati a affinare la resa dei dettagli e a sfumare i colori, privilegiava l'acquerello alla tempera, di gran moda ai suoi tempi. Gerard van Spaendonck contribuì una cinquantina di acquerelli alle Vélins del Re, una collezione di pitture botaniche creata un secolo prima per iniziativa di Gaston de France, fratello di Luigi XIII. Nel 1780 contribuì con dei disegni alla Manifattura di Sèvres. Tra il 1799 e il 1801 fece pubblicare una collezione di 24 incisioni intitolata: Fleurs dessinées d'après nature, considerata una delle sue opere maggiori. Le pitture floreali di van Spaendonck furono molto stimate dai suoi contemporanei, dagli scienziati e dai pittori botanici. Ebbe tra i suoi allievi e seguaci: Pierre–Joseph Redouté, Alexandre Paul Joseph Véron, Pierre–Antoine Poiteau, Henriette Gertruide Knip, Jan Frans van Dael, Pancrace Bessa, Jean Henri Jaume Saint–Hilaire, Piat Joseph Sauvage, Charlotte Eustache Sophie de Faligny–Damas.
Anders Erikson Sparrman (27 February 1748, Tensta, Uppland – 9 August 1820) was a Swedish naturalist, abolitionist and an apostle of Carl Linnaeus. Sparrman was the son of a clergyman. At the age of nine he enrolled at Uppsala University, beginning medical studies at fourteen and becoming one of the outstanding pupils of Linnaeus. In 1765 he went on a voyage to China as ship's doctor, returning two years later and describing the animals and plants he had encountered. On this voyage he met Carl Gustaf Ekeberg. He sailed for the Cape of Good Hope in January 1772 to take up a post as a tutor. When James Cook arrived there later in the year at the start of his second voyage, Sparrman was taken on as assistant naturalist to Johann and Georg Forster. After the voyage he returned to Cape Town in July 1775 and practiced medicine, earning enough to finance a journey into the interior. In 1776 he returned to Sweden, where he had been awarded an honorary doctorate in his absence. He was also elected a member of the Royal Swedish Academy of Sciences in 1777. He was appointed keeper of the natural historical collections of the Academy of Sciences in 1780, Professor of natural history and pharmacology in 1781 and assessor of the Collegium Medicum in 1790. In 1787 he took part in an expedition to West Africa, but this was not successful. Sparrman published several works, the best known of which is his account of his travels in South Africa and with Cook, published in English as A voyage to the Cape of Good Hope, towards the Antarctic polar circle, and round the world: But chiefly into the country of the Hottentots and Caffres, from the year 1772 to 1776 (1789). He also published a Catalogue of the Museum Carlsonianum (1786–89), in which he described many of the specimens he had collected in South Africa and the South Pacific, some of which were new to science. He published an Ornithology of Sweden in 1806. The asteroid 16646 Sparrman bears his name. The Swedish novelist Per Wästberg has written a biographical novel about Sparrman which was published in English in 2010, under the title as The Journey of Anders Sparrman. Anders Erikson Sparrman is denoted by the author abbreviation Sparrm. when citing a botanical name.
Jacob Spon (or Jacques; in English dictionaries given as James) (Lyons 1647 – Vevey, Switzerland, 25 December 1685), a French doctor and archaeologist, was a pioneer in the exploration of the monuments of Greece and a scholar of international reputation in the developing "Republic of Letters". His father was Charles Spon, a doctor and Hellenist, of a wealthy and cultured Calvinist banking family from Ulm that had been established since 1551 at Lyon, where they were members of the bourgeois élite. Following medical studies at Strasburg, the younger Spon first met the son of a friend of his father, Charles Patin, who introduced him to antiquarian interests and the study of numismatics, then as now a window into the world of Classical Antiquity. In Paris, Jacob Spon lodged with Patin's father, Guy Patin. At Montpellier he received his doctorate in medicine (1668) and subsequently practiced in Lyon to a wealthy clientele. There his first publication appeared, a Recherche des antiquités et curiosités de la ville de Lyon and he entered into correspondence with a wider circle of savants: the abbé Claude Nicaise at Dijon, du Cange at Paris, the erudite circles that gravitated to le Grand Dauphin and the duc d'Aumont. Among his correspondents were the courtier–theologian Jacques–Bénigne Bossuet, the philosopher Pierre Bayle, Pierre Carcavy, the Jesuit scholar François d'Aix de la Chaise, confessor to the King, and François Charpentier. He met Jean Mabillon when Mabillon passed through Lyon in 1682. Spon travelled to Italy, and then to Greece, to Constantinople and the Levant in 1675–1676 in the company of the English connoisseur and botanist Sir George Wheler (1650–1723), whose collection of antiquities was afterwards bequeathed to Oxford University. They were among the first knowledgeable Western European antiquaries to see the antiquities of Greece at first hand. Spon's Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grèce et du Levant (1678) remained a useful reference work even in the time of Chateaubriand, who employed it in his trip to the East. Spon brought back many valuable treasures, coins, inscriptions and manuscripts. In January 1680, he quarreled with Père de La Chaise, who pressed him to convert to Catholicism. That year Spon published his Histoire de la république de Genève, followed by his Récherches curieuses d'antiquité (Lyon 1683) and in 1685 a collection of transcriptions of Roman inscriptions gleaned over the years, Miscellanea eruditae antiquitatis, in the preface to which he offered one of the earliest definitions of "archaeologia" to describe the study of antiquities in which he was engaged. In 1681 Spon published a brief (95pp.) treatise on fevers, which, being well–received, he expanded to 264 pp. to include the latest remedies, including "Quinquina" from "Perou," which he considers especially effective, but which, he says, the "Ameriquains" did not recognize: "le quinquina n'etoit pas connu pour la guerison des fievres par les Ameriquains meme...". "Observations sur les Fievres et les Febrifuges" was published by Thomas Amaulry at Lyon in 1684 and posthumously in 1687. Spon points out that he is an expert on fevers because Lyon includes a swampy area (the Dombes) that produces "mauvais air" responsible for fevers––probably actually malaria. As Spon's book illustrates, in the 17th c. a whole range of diseases were classified as different "fevers." In its time, "Observations sur les Fièvres" was a learned, technical manual for a physician who wanted to be current. The Revocation of the Edict of Nantes, October 1685, was indirectly the cause of his death. Rather than abjure his Calvinist faith Spon preferred to leave for Zurich, an illegal move. His money and baggage stolen from him, and in fragile health, he expired of tuberculosis in the canton hospital at Vevey, Christmas Day 1685, at the age of only thirty–eight.
Kurt Polycarp Joachim Sprengel (August 3, 1766–March 15, 1833) was a German botanist and physician. Sprengel was born at Boldekow in Pomerania. His uncle, Christian Konrad Sprengel (1750–1816), is remembered for his studies in the fertilization of flowers by insects – a subject in which he reached conclusions many years ahead of his time. His father, a clergyman, provided him with a thorough education of wide scope; and the boy at an early age distinguished himself as a linguist, not only in Latin and Greek, but also in Arabic. He appeared as an author at the age of fourteen, publishing a small work called Anleitung zur Botanik für Frauenzimmer ("guide to botany for women") in 1780. In 1784 he began to study theology and medicine at the university of Halle, but soon relinquished the former. He graduated in medicine in 1787. In 1789 he was appointed extraordinary professor of medicine in his alma mater, and in 1795 was promoted to be ordinary professor. He devoted much of his time to medical work and to investigations into the history of medicine; and he held a foremost rank as an original investigator both in medicine and botany. Among the more important of his many services to the latter science was the part he took in awakening and stimulating microscopic investigation into the anatomy of the tissues of the higher plants, though defective microscopic appliances rendered the conclusions arrived at by himself untrustworthy. He also made many improvements in the details of both the Linnaean and the natural systems of classification. Sprengel was elected a foreign member of the Royal Swedish Academy of Sciences in 1810. The standard botanical author abbreviation Spreng. is applied to species he described.
Georg Wilhelm Steller (10 March 1709 – 14 November 1746) was a German botanist, zoologist, physician and explorer, who worked in Russia and is considered the discoverer of Alaska and a pioneer of Alaskan natural history. Steller was born in Windsheim, near Nuremberg in Germany, son to Johann Jakob Stöhler (after 1715, Stöller), and studied at the University of Wittenberg. He then traveled to Russia, arriving in November 1734. He met the naturalist Daniel Gottlieb Messerschmidt (1685–1735) at the Imperial Academy of Sciences. Two years after Messerschmidt's death, Steller married his widow and acquired notes from his travels in Siberia not handed over to the academy. Steller heard about Vitus Bering’s Second Kamchatka Expedition, that had already left St Petersburg in February 1733. He volunteered to join it and was accepted. He then left St Petersburg in January 1738, met Johann Georg Gmelin in Yeniseisk in January 1739, and finally reached Okhotsk and the main expedition in March 1740. In September 1740, the expedition sailed to the Kamchatka Peninsula. Steller spent the winter in Bolsherechye, where he helped to organize a local school. He was then appointed to join Bering on the voyage to America. The expedition landed in Alaska at Kayak Island on Monday 20 July 1741, wanting only to stay long enough to take on fresh water. Steller forced Captain Bering to give him more time for his expedition and was granted 10 hours. During this time, as the first non–native to have set foot upon Alaskan soil, Steller became the first European naturalist to describe a number of North American plants and animals, including a jay later named Steller's Jay. Of the 6 species of birds and mammals that were discovered by Steller, two are extinct (the Steller's sea cow and the Spectacled Cormorant), and three are endangered or in severe decline (Steller's sea lion, Steller's Eider and Steller's Sea Eagle). The sea cow, in particular, a massive northern relative of the manatee, lasted barely 25 years after Steller discovered and named it, a victim of over–hunting by the Russian crews that followed in Bering's wake. The Steller's Jay is one of the few species named after Steller that is not currently endangered. In his brief encounter with the bird, Steller was able to deduce that the jay was kin to the American Blue Jay, a fact which seemed proof that Alaska was indeed part of North America. On the return journey the expedition was shipwrecked on what later became known as Bering Island. In the aftermath of the ship's sinking, Bering died and almost half of the crew perished from scurvy. The remaining men made camp with little food or water, a situation made only worse by frequent raids by arctic foxes. Despite the hardships the crew endured, Steller studied the flora, fauna, and topography of the island in great detail. Of particular note were the only detailed behavioral and anatomical observations of Steller's sea cow, a large sirenian mammal whose global range was confined to the shallow kelp beds around the Commander Islands, and which was driven to extinction within 30 years of discovery by Europeans. Based on these and other observations, Steller later wrote De Bestiis Marinis (‘On the Beasts of the Sea’), describing the fauna of the island, including the Northern fur seal, the sea otter, Steller's sea lion, Steller's sea cow, Steller's Eider and the Spectacled Cormorant. Steller claimed the only recorded sighting of the marine cryptid Steller's sea ape. In the spring of 1742 the crew constructed a new vessel to return to Avacha Bay and nicknamed it The Bering. Steller spent the next two years exploring the Kamchatka peninsula. He was recalled to Saint Petersburg but caught a fever on the journey and died at Tyumen. His journals, which did reach the Academy and were later published by Peter Simon Pallas, were used by other explorers of the North Pacific, including Captain Cook.
Franciscus van Sterbeeck auch Frans van Sterbeeck (* 1630 in Antwerpen; † 1693 ebenda) war ein flämischer Geistlicher, Botaniker und Mykologe. Sein offizielles botanisches Autorenkürzel lautet „Van Sterbeeck“. Sterbeeck wurde 1655 ordiniert und wirkte anschließend acht Jahre lang als Priester in Antwerpen. Er hatte Kontakt zu bedeutenden Botanikern seiner Zeit, unter anderem zu John Ray, der ihn 1663 in Antwerpen besuchte. 1672 machte ihn Adriaan David, ein Amateurbotaniker, auf den Clusius–Codex aufmerksam, den er eifrig studierte und der ihm als Grundlage für das Theatrum fungorum diente, das 1675 bei Josef Jakobs in Antwerpen erschien. Dieses Werk ist nach dem von Clusius (1601) das erste große Buch, das ausschließlich den Pilzen gewidmet ist. Von den 135 abgebildeten Hymenomyceten stammen etwa 77 von Clusius, 14 weitere von anderen zeitgenössischen Botanikern. Nach Sterbeeck ist Sterbeeckia benannt, eine mykologische Fachzeitschrift, die von der Koninklijke Antwerpse Mycologische Kring, einer belgischen pilzkundlichen Vereinigung, herausgegeben wird. Werke: De verstandige Kock. 1668. – Theatrum fungorum. 1675. – Citricultura oft regeringhe der uythemsche Boomen te weten Oranien, Citroenen, Limoenen, Granaten, Laurieren en andere. 1682.
Benjamin Stillingfleet (1702–1771) was a botanist, translator and author. He is said to be the first Blue Stocking, a phrase from which is derived the term bluestocking now used to describe a learned woman. Benjamin Stillingfleet was born in Wood Norton, Norfolk in 1702 to Mary Ann and Edward Stillingfleet, a physician. He was one of four children, but the only son. His grandfather, a Bishop, had died in 1699, but left no money to Benjamin's father as he disapproved of his father's opinions and his marriage to his mother. He was educated at Norwich school before obtaining a B.A. at Trinity College, Cambridge in 1723. He failed to become a Fellow as he was thought too much of a gentleman. He served as a tutor to bring in income. He was tutor to his relative William Windham at Felbrigg Hall and he taught him from the age of seven to twenty. He then set out to accompany William Windham on the Grand Tour returning several years later in 1742. Whilst in Switzerland they had organised over several winters a set of pantomimes using other "tourists" as cast helpers and audience. Stillingfleet was in charge of the music and the scenery. This group was known as the "Common Room". During the summers the same group would set out on scientific explorations finding the undocumented glaciers of the Alps. Finally they returned to England, Stillingfleet, now out of work, was awarded a pension of 100 pounds per year for the next seven years by the Windham family. This gratitude was not entirely undeserved. Windham was to become a Fellow of the Royal Society in 1744 based on the explorations that he, Stillingfleet (and others) had made of glaciers in Switzerland and his mathematical abilities which Stillingfleet had tutored. Stillingfleet was again noted for his contribution when William Hudson FRS was lauded for his publication of Flora Anglica in 1761, said to be the first application of Linnean principles to botany in England. Others however have pointed to Stillingfleet's earlier work as the first. A society was founded in the early 1750s by Elizabeth Montagu, Elizabeth Vesey and others as a literary discussion group primarily for women. The society was noted for wanting conversation and did not encourage card playing. They invited various people to attend including Anna Letitia Barbauld, Catharine Macaulay, Elizabeth Griffith, Hannah More, Elizabeth Ann Linley, Charlotte Lennox and Stillingfleet. One story tells that Stillingfleet was not rich enough to have the proper formal dress, which included black silk stockings, so he attended in everyday blue worsted stockings. James Boswell records that during a period of poor conversation when Stillingfleet was absent that it was remarked that they were "nowhere without blue stockings". The term came to refer to the informal quality of the gatherings and the emphasis on conversation over fashion. The word bluestocking today is used to mean any learned woman. It should be pointed out that other derivations of the term have also been suggested. Stillingfleet died at his lodgings in Piccadilly and his papers were burnt following his own instructions. He left his estate to his one remaining sister. A monument was erected only after some years to his memory at nearby St. James church by his nephew. Stillingfleet's habits are said to be the derivation of the name of the Blue Stockings Society. The phrase is the derivation of the English word bluestocking which is applied to a learned or intellectual woman. The word by Loan translation is also used in German as Blaustrumpf, in Dutch as blauwkous and in French as bas–bleu. Works: ‘Miscellaneous Tracts Relating to Natural History, Husbandry and Physick' (1759) – 'Paradise Lost: An Oratorio' (1760) words by Stillingfleet, music by John Christopher Smith – 'Principles and Power of Harmony', (1771) – translation – 'Literary life and select works of Benjamin Stillingfleet', (1811).
John Stuart, 3º Conte di Bute (Edimburgo, 25 maggio 1713 – Londra, 10 marzo 1792), è stato un politico e botanico scozzese. Membro di spicco del Partito Tory, ricoprì il ruolo di Primo Ministro dal 26 maggio 1762 al 16 aprile 1763 durante la Guerra dei Sette Anni. Il giornalista John Wilkes pubblicò un giornale dal titolo The North Briton, nel quale colpì con la satira sia Bute che la principessa vedova. Bute poco dopo decise di dimettersi dalla carica di primo ministro, anche se rimase come pari rappresentante nella camera dei lords sino al 1780. Egli rimase in ottimi rapporti con la principessa del Galles, ma i tentativi di quest'ultima di riconciliarlo col figlio Giorgio III si rivelarono sempre futili. Per il resto della sua vita, Bute rimase nella sua residenza nell'Hampshire, dove continuò a dedicarsi alla botanica oltre che alle lettere e alle arti di cui divenne un influente patrono. Tra i suoi beneficiari vi furono Samuel Johnson, Tobias Smollett, Robert Adam, William Robertson e John Hill. Egli si prodigò anche a favore delle università scozzesi. La sua opera di botanica culminò con la pubblicazione del volume Botanical Tables Containing the Families of British Plants nel 1785. Morì nella sua casa di South Audley Street, Grosvenor Square, Westminster, e venne sepolto a Rothesay sull'Isola di Bute. Le piante del genere Stuartia debbono a lui il loro nome. Secondo lo storico John Naish, l'espressione linguistica del XVIII secolo "Jack Boot" che indica una persona stupida venne originata dal disgusto che mostrò Stuart nella sua opera di primo ministro.
Joseph Donat Surian († 1691) war ein französischer Arzt und Apotheker. Sein offizielles botanisches Autorenkürzel lautet „Surian“. Joseph Donat Surian, Arzt in Marseille, wurde von Michel Bégon zum Leiter einer Expedition ernannt, die im Auftrag von Ludwig XIV. die Pflanzenwelt der Westindischen Inseln erkunden sollte. Zur Unterstützung in botanischen Fragen engagierte er Charles Plumier. Die Exkursion fand von 1689 bis Anfang 1690 statt und führte nach Martinique und Haiti. Ein Jahr nach der Rückkehr starb Surian. In den Werken von Nicolas Lémery (1645–1715) Traité universel des drogues simples (Paris, 1698) und Pierre Pomet (1658–1699) Droguier curieux, ou catalogue des drogues simples et composées (Paris, 1695 und 1709) werden die von ihm notierten karibischen Bezeichnungen einiger Pflanzenarten zitiert. Charles Plumier benannte ihm zu Ehren die Gattung Suriana der Pflanzenfamilie der Surianaceae. Carl von Linné übernahm später diesen Namen.
Olof Peter Swartz (Norrköping, 21 settembre 1760 – Stoccolma, 19 settembre 1816) è stato un naturalista, botanico e tassonomista svedese. È conosciuto principalmente per i suoi studi sulle pteridofite, e per il suo lavoro nella classificazione delle orchidee, di cui ha scoperto e classificato circa 25 generi. Nato in Svezia nel 1769, svolse i suoi studi superiori all'Università di Uppsala, dove fu allievo di Carlo Linneo il Giovane, e ricevette il dottorato nel 1781. Nel 1780 compì il primo dei suoi viaggi di studio, recandosi in Lapponia insieme a una spedizione di botanici. Nel 1783 si imbarcò in un nuovo viaggio, questa volte in direzione del Nord America; si fermò però soprattutto in Giamaica e nell'isola di Santo Domingo, raccogliendo campioni di specie botaniche. A partire dal 1786 si trasferì a Londra, dove si dedicò a classificare e ordinare le collezioni botaniche che aveva raccolto; in questa città conobbe il celebre collega Joseph Banks, che rimase colpito dalle sue conoscenze in campo botanico. In questo periodo ricevette un'offerta di lavoro come naturalista presso la Compagnia britannica delle Indie Orientali, ma rifiutò la proposta e preferì ritornare nella natia Svezia nel 1787. Nel 1791 divenne professore dell'Accademia delle Scienze di Stoccolma. Le oltre 6000 specie di piante da lui raccolte e classificate, per lo più appartenenti alla famiglia delle Orchidaceae, ma non solo, sono oggi parte della collezione custodita al museo svedese di storia naturale. Opere: Nova genera et species plantarum seu prodromus, 1788 – Observationes botanicae, 1791 – Icones plantarum incognitarum, 1794–1800 – Flora Indiae occidentalis, 1797–1806 – Synopsis Filicum, 1806 – Summa vegetabilium Scandinaviae, 1814.
Gerard van Swieten (Leida, 7 maggio 1700 – Vienna, 18 giugno 1772) è stato un medico olandese. Allievo di Hermann Boerhaave diventò nel 1745 il medico personale dell'imperatrice Maria Teresa d'Austria. Famoso per la sua lotta al vampirismo negli anni che andavano dal 1718 al 1732 (molti casi ipotetici di vampirismo in Europa dell'est furono ipotizzati e lui indagò su tali avvenimenti), e per aver descritto i sintomi della cefalea a grappolo. Suo figlio fu Gottfried van Swieten. Si occupò anche d'anatomia e cercò di migliorare il trattamento delle malattie veneree, prima fra tutte la sifilide.