Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

C

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CA-CEN

CABOMBA. Nom sous lequel Aublet* désigne cette plante de la Guyane[1], pag. 321.

CABOMBA – Nome sotto il quale Aublet designa questa pianta della Guiana, pag. 321.

CABALLERIA. Jos. Perès Caballero, ancien inspecteur du Jardin botanique de Madrid. Flor. du Pérou, pag. 131.

CABALLERIA – José Pérez Caballero, anziano ispettore del Giardino Botanico di Madrid. Flor. du Pérou, pag. 131.

CACALIA. Nom employé par Dioscorides*, liv. 4, chap. 118, pour désigner une plante de montagnes, à feuilles grandes et blanchâtres. Les commentateurs n’ont pas décidé quelle est cette plante; mais la description qu’en donne Dioscorides, convient très-bien à la plante que les modernes ont appelée cacalia alpina.

C. porophyllum (πόρος, pore; φύλλον, feuille). Ses feuilles sont parsemées de points noirs et transparens, à peu près comme celles de plusieurs espèces de millepertuis. Hypericum.

CACALIA – Nome impiegato da Dioscoride (IV, 118) - kakalía (IV, 122) - per designare una pianta di montagna dalle foglie grandi e biancastre. I commentatori non hanno deciso quale sia questa pianta, ma la descrizione che ne dà Dioscoride si addice molto bene alla pianta che i moderni hanno chiamato Cacalia alpina – oggi Adenostyles alpina.

Cacalia porophyllum – Dal greco póros, forellino, poro, e phýllon, foglia. Le sue foglie sono cosparse di punti neri e trasparenti, pressapoco come quelle di molte specie di millepertuis, millebuchi, cioè l'iperico, Hypericum.

CACHRYS. Cachrys, l’un des noms que donnoient les anciens au romarin. Pline*, liv. 24, chap. 11. Il est dérivé, selon Morison*, de καίω, j’échauffe, à cause de son effet à l’intérieur. La plante à laquelle les botanistes modernes ont appliqué ce synonyme, répand, quand on la froisse, une odeur aromatique assez semblable à celle du romarin.

Selon Linné*, Philos. bot., cachrys, vient d’un mot grec qui signifie orge roti, κάχρυς ou κάγχρυς. Cette origine est trop obscure pour qu’on puisse l’admettre.

C. odontalgica. Cette plante, quand on la mâche, procure par son âcreté une salivation qui soulage dans le mal de dents. Ce remède est usité parmi les cosaques[2] du Jaїk. Pallas*. Voy. Plante odontalgique.

CACHRYSCachrys è uno dei nomi che gli antichi davano al rosmarino – il greco káchry =  frutto del rosmarino. Plinio (XXIV, 11). Secondo Morison è derivato da kaíø, io scaldo, io brucio, a causa del suo effetto interno. La pianta, alla quale i botanici moderni hanno applicato questo sinonimo, quando la si stropiccia effonde un odore aromatico assai simile a quello del rosmarino

Secondo Linneo (Philos. bot.) il termine cachrys viene da una parola greca che significa orzo arrostito: káchrys o kágchrys è l'orzo tostato. Questa origine è troppo oscura per poterla ammettere.

Cachrys odontalgica – Questa pianta quando viene masticata procura con la sua acredine una salivazione che dà sollievo in caso di mal di denti. Questo rimedio è usato tra i Cosacchi del Jaïk. Pallas. Vedere Plante odontalgique.

CACOUCIA. Nom que donnent à cet arbuste les naturels de la Guyane. Aublet*, p. 450.

CACOUCIA – Nome che danno a questo arbusto gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 450.

CACTUS (κάκτος). Nom sous lequel Théophraste*, liv. 6, ch. 4, décrit une plante épineuse et alimentaire qui croît, dit-il, spécialement en Sicile. Mathiole* présume que c’est l’artichaut, cynara, quoique le texte porte que la tige en est rampante. Quoiqu’il en soit, les modernes l’ont justement appliqué à un genre de plantes très-épineuses et dont plusieurs sont édules.

{κάκτος} <Κάκτος>a pour primitif ac, pointe, en celtique, des fortes épines dont ces plantes sont armées. Les Anglois leur donnent même le nom général de chardons, thistle; en françois cierges. Plusieurs espèces de ce genre sont droites et cylindriques comme un cierge.

C. mamillaris. Dérivé de mamma, mamelle. De ses tubercules mamellonés.

C. melocactus (cierge-melon). Il est gros comme la tête d’un homme, et il est garni de côtes comme un melon.

C. coronatus. Il ressemble au cactus melo-cactus; mais il est couronné à son sommet d’une manière de crête charnue et rouge.

C. nobilis. Il est semblable au précédent; mais ses épines sont d’un beau blanc, et c’est en raison de cette blancheur que l’épithète de noble lui a été donnée.

C. pitajaya. Nom mexicain. Jacquin*. Eus. Nieremberg l’écrit pythahaya, liv. 14, chap. 80.

C. mensarum (des tables), est le même que le cactus pitajaya. Thierry lui a donné ce nouveau nom à cause de la bonté de son fruit.

C. moniliformis (monile, collier). De ses articulations prolifères qui donnent à la plante entière, l’aspect d’une guirlande, ou d’un collier.

C. opuntia. Originaire du pays des Opuntiens, dont le chef-lieu étoit Opus[3], proche de la Phocide. Cette plante croît en divers endroits de l’Europe méridionale; on la trouve même dans le Valais.

C. ficus indica (figuier d’Inde[4]). Son fruit ressemble tellement à la figue, que la plupart des voyageurs ont appelé ce cierge figuier d’Inde.

C. tuna. Même sens que ci-dessus. Tyn, figuier, en arabe. Son fruit ressemble à la figure autant que celui du précédent. En arabe il est appelé tyn-fyl, figuier d’éléphant. Fyl est le nom de l’éléphant dans l’Orient, il est le radical de mòrfyl, nom de l’ivoire dans le commerce.

C. cochenillifer (qui porte la cochenille). Ce n’est pas exclusivement sur cette espèce de cactus que se nourrit la cochenille, comme on le croyoit[5]. Cet insecte tire son nom de coc, rouge, en celtique; chenille rouge. Ce mot coc est radical de plusieurs noms qui tous désignent des choses rouges: κόκκος, graine d’écarlate[6]; κόκκινος, rouge; coquelicot, cochesne, etc.[7]

C. pereskia[8]. En l’honneur de Nicolas Fabrice Peireskius*, conseiller au parlement d’Aix en Provence. Son nom seul fait son éloge, dit Tournefort* (Isagoge).

Le cactus pereskia, est le même que Thierry appelle Testudine-crus, cuisse ou pate de tortue, à cause de la disposition perpendiculaire de ses articulations, comparées aux pates de la tortue.

C. nopal. Abrégé de nopalnochzetli, son nom en langue mexicaine, selon Euseb. Nieremberg*, liv. 14, cap. 36.

C. phyllantus (φύλλον, feuille; ἄνθος, fleur). C’est-à-dire qui porte des feuilles à la place même des fleurs; lorsque celles-ci sont passées, il naît en leur lieu de jeunes feuilles qui ne sont autre chose que de petites plantes.

C. splendidus (splendide). Thierry lui donne ce nom par allusion à sa grandeur, à son éclat, et au bon goût de son fruit.

CACTUS – In greco káktos, cardo, carciofo. Nome sotto il quale Teofrasto in VI, 4 descrive una pianta spinosa e commestibile che, come lui afferma, cresce specialmente in Sicilia. Pierandrea Mattioli presume trattarsi del carciofo, cynara in latino, derivato dal greco kynára oppure kinára, anche se il testo riferisce che il fusto è rampicante. Comunque esso sia, i moderni l'hanno giustamente applicato a un genere di piante molto spinose, parecchie delle quali sono eduli.

Il greco káktos ha come radice ac, punta in celtico, per le forti spine di cui queste piante sono armate. Gli Inglesi attribuiscono loro anche il termine generico di cardo, thistle; in francese cierges, fusi. Molte specie di questo genere sono dritte e cilindriche come un fuso.

Cactus mamillaris – Derivato dal latino mamma, mammella. Per i suoi tubercoli mammellonati, a forma di capezzolo.

Cactus melocactusIl latino melocactus significa fuso melone. È grosso come la testa di un uomo ed è guarnito da coste come un melone.

Cactus coronatusSembra un Cactus melo-cactus, ma alla sua sommità è coronato a mo' di cresta carnosa e rossa.

Cactus nobilis – Simile al precedente, ma le sue spine sono di un bel bianco, ed è a causa di questo biancore che gli è stato attribuito l'epiteto latino di nobilis, nobile.

Cactus pitajaya – Nome messicano. Jacquin. Juan Eusebio Nieremberg lo scrive pythahaya, liv. 14, chap. 80.

Cactus mensarumMensarum in latino significa delle tavole ed equivale al cactus pitajaya. Thierry gli ha dato questo nuovo nome a causa della bontà del suo frutto.

Cactus moniliformisIn latino monile è la collana. In base alle sue articolazioni prolifere che danno alla pianta intera l'aspetto di una ghirlanda o di una collana.

Cactus opuntia – Originario del paese degli Opunzi, la cui capitale era Opunte, vicina alla Focide. Questa pianta cresce in diverse località dell'Europa meridionale. La si trova anche nel Vallese.

Cactus ficus indica – Il latino significa albero del fico d'India. Il suo frutto somiglia talmente al fico - o meglio, alla fica – che la maggior parte dei viaggiatori ha chiamato fico d'India questo fuso.

Cactus tuna – Lo stesso significato di quanto appena espresso sopra. Tyn, in arabo, è l'albero del fico. Il suo frutto è simile per l'aspetto a quello della pianta precedente. In arabo è detto tyn-fyl, fico di elefante. Fyl è il nome dell'elefante in Oriente ed è la radice di mòrfyl, nome commerciale dell'avorio.

Cactus cochenillifer – Che porta la cocciniglia. La cocciniglia non si nutre esclusivamente su questa specie di Cactus, come si credeva. Questo insetto prende il nome da coc che in celtico significa rosso, bruco rosso. Il termine coc è alla radice di parecchi nomi che tutti quanti designano delle cose rosse: il greco kókkos, galla scarlatta, kókkinos, rosso scarlatto, coquelicot, papavero, cochesne, etc.

Cactus pereskia In onore di Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, consigliere al parlamento di Aix-en-Provence. Il suo nome da solo costituisce il suo elogio, dice Tournefort (Isagoge).

Il Cactus pereskia è lo stesso che Thierry chiama Testudinis-crus, coscia o zampa di tartaruga, a causa della disposizione perpendicolare delle sue articolazioni paragonate alle zampe della tartaruga.

Cactus nopalAbbreviazione di nopalnochzetli, il suo nome in lingua messicana secondo Juan Eusebio Nieremberg, liv. 14, cap. 36.

Cactus phyllantus – Dal greco phýllon, foglia e ánthos, fiore. Cioè, che porta delle foglie nello stesso punto dei fiori. Quando questi sono appassiti, al loro posto nascono delle giovani foglie che altro non sono che piccole piante.

Cactus splendidus – Il latino splendidus significa splendido. Thierry gli dà questo nome per allusione alla sua grandezza, al suo splendore e al buon sapore del suo frutto.

CADABA. De son nom arabe kadhab (qathab) Forskahl*, pag. 68.

CADABA – Dal suo nome arabo kadhab (qathab), Pehr Forsskål, pag. 68.

CADIA. De son nom arabe qadhy. Forskahl*, 90.

CADIA – Dal suo nome arabo qadhy. Pehr Forsskål, pag. 90.

CAENOPTERIS (καινός, nouveau; pteris <πτέρις>, fougère. Voy. le genre pteris.

Nouvelle fougère. Cette plante, ainsi nommée par Bergius*, est le darea de Jussieu*.

CAENOPTERIS – Dal greco kainós, nuovo e pterís, felce, felce maschio. Vedere il genere Pteris.

Nuova felce: questa pianta, così chiamata da Bergius, è il Darea di Jussieu.

CAESALPINIA. André Caesalpini*, connu en France sous le nom de Caesalpin, né en Italie, en 1519, mort en 1603, professeur de médecine à Pise. On a de lui un ouvrage en seize livres, intitulé Des plantes. Il tenta, un des premiers, le classement des plantes par genres.

CAESALPINIA – Andrea Cesalpino, conosciuto in Francia sotto il nome di Caesalpin, nato in Italia nel 1519 e mortovi nel 1603, professore di Medicina a Pisa. Di lui abbiamo un'opera in 16 libri intitolata De plantis libri XVI. Fu tra i primi a tentare la classificazione delle piante in generi.

CALADIUM. Nom employé par Rumphius*, liv. 8, chap. 85, pour designer des espèces d’arum. Ventenat*, Jardin de Cels, pag. 30.

CALADIUM – Nome impiegato da Rumphius, libro 8, cap. 85, per designare delle specie di Arum. Ventenat, Jardin de Cels, pag. 30.

CALAMUS. De qalem, roseau, en arabe; d’où κάλαμος, en grec[9]; calam, en esclavon[10]; calamus, en latin; par syncope culmus; en françois, chaume, chalumeau, etc.

C. rotang. Rotang, nom malais. Rumphius*, liv. 7, chap. 59. Nous en avons fait par corruption rottin.

C. zalacca. Nom de cet arbuste aux Moluques[11]. rumph*, 5, p. 115.

CALAMUS – Dall'arabo qalem che significa canna, da cui il greco kálamos che significa anche penna per scrivere. Suona calam nella lingua degli Schiavoni, calamus sincopato in culmus in latino, chaume, chalumeau in francese etc.

Calamus rotangRotang è un nome malese. Rumphius, libro 7, cap. 59. Noi Francesi per corruzione ne abiamo creato il termine rottin.

Calamus zalacca – Nome di questo arbusto alle Molucche. rumphius, 5, pag. 115.

CALBOA. Jean Calbo / <Calvo*>, médecin espagnol, vivoit au seizième siècle. Cavanilles*, tom. 5, p. 51.

CALBOA – Juan Calvo, medico spagnolo, viveva nel XVI secolo. Cavanilles, tom. 5, pag. 51.

CALCEOLARIA (calceolus, diminutif de calceus, soulier; qui vient de calx, talon, pied). La lèvre inférieure de sa corolle, creuse et renflée, ressemble très-bien à un petit sabot.

Ce nom n’a point de rapport, comme on le pourroit croire, avec un botaniste italien nommé François Calceolari*, dont on a eu, en 1566, un Voyage botanique au mont Baldus[12], et un Muséum d’histoire naturelle, publié en 1622.

CALCEOLARIA – Il latino calceolus è il diminutivo di calceus, scarpa, a sua volta derivato da calx, tallone, piede. Il labbro inferiore della sua corolla, incavata e rigonfia, assomiglia parecchio a un piccolo zoccolo.

Questo nome non ha alcun rapporto, come si potrebbe credere, con un botanico italiano che si chiamava Francesco Calceolari o Calzolari, dal quale nel 1566 abbiamo avuto un viaggio botanico al monte Baldo, Iter Baldi montis, e un Muséum d’histoire naturelle pubblicato nel 1622.

CALEA. Dérivé de καλός, beau. Ce genre produit de très-belles fleurs.

CALEA – Derivato dal greco kalós, bello. Questo genere produce dei fiori molto belli.

CALENDULA. Dérivé de calendae, les calendes; le premier jour de chaque mois, chez les Latins: c’est-à-dire, plante qui fleurit tous les mois. Elle reste très-long-temps en fleur.

En françois souci, altéré de solsequium, je suis le soleil, on disoit même solsi en vieux françois. Rabelais, liv. 3, chap. 48. C’est-à-dire, fleur qui se ferme quand le soleil se cache. Voy. plus bas Calendula pluvialis.

C. pluvialis. Qui annonce la pluie. Sa fleur se ferme dans les temps couverts; mais cet effet n’est pas assez précis pour que l’on y puisse compter. Au surplus, il lui est commun avec beaucoup de fleurs syngénésiques[13], même avec le souci ordinaire, comme l’annonce son ancien nom latin solsequium.

C. sancta (sainte). C’est-à-dire qui croît en Palestine ou Terre-Sainte.

CALENDULA – Derivato dal latino calendae, le calende, che presso i Latini designava il primo giorno di ogni mese. Per cui, pianta che fiorisce tutti i mesi. Rimane fiorita molto a lungo.

In francese è detta souci, calendula, alterazione di solsequium, io sono il sole, e in vecchio francese era anche detta solsi. Rabelais, libro 3, cap. 48. Cioè, fiore che si chiude quando il sole si nasconde. Vedere qui sotto la Calendula pluvialis.

Calendula pluvialisChe annuncia la pioggia, pluvia in latino. Il suo fiore si chiude quando il tempo è nuvoloso, ma questo effetto non è tanto preciso da poterci fare affidamento. Per giunta è un effetto che ha in comune con molti fiori singenetici, anche con la calendula ordinaria, come dichiara il suo antico nome latino solsequium, io sono il sole.

Calendula sancta – In latino sancta significa santa. Cioè, che cresce in Palestina o in Terra Santa.

CALICERA. (κάλυξ, calice; κέρας, corne). Dont le calice a cinq divisions en forme de cornes. Cavanilles*, tom. 4, pag. 34.

CALICERA – Dal greco kályx, calice e kéras, corno. Il cui calice ha cinque suddivisioni a forma di corni. Cavanilles, tom. 4, pag. 34.

CALICIUM. Dérivé de κάλυξ, d’où calix, en latin. De la fructification en vases ou calices de ces lichen. Achar.* 2.

CALICIUM – Derivato dal greco kályx, calice, da cui calix in latino. Per la fruttificazione in vasi, o calices, calici, di questi Lichen. Erik Acharius 2.

CALINEA. Nom sous lequel Aublet*, pag. 557, désigne cet arbuste de la Guyane.

CALINEA – Nome sotto il quale Aublet, pag. 557, designa questo arbusto della Guiana.

CALLA. De κάλλαια, {barbe} <barbes> de coq. Sa fleur ressemble, en grand, à ces appendices charnus qui garnissent le cou du coq.

Le calla ressemble à l’arum, dit Pline*, liv. 27, chap. 8. Sans doute notre calla, n’est pas celui dont parle Pline; mais il est de la même série, et l’on ne sauroit en exiger davantage dans l’application des noms anciens à nos plantes.

C. aethiopica. D’Ethiopie. Ce nom n’est pas exact; elle croît en abondance au cap de Bonne-Espérance, et non exclusivement dans cette partie d’Afrique que les Grecs nommèrent, en leur langue Aethiopie, à cause de la chaleur du pays, et de la couleur de ses habitans. Αἴθω, je brûle; ὄψ, visage; visage brû[14].

CALLA – Dal greco kállaia, i bargigli del gallo. Il suo fiore somiglia, in grande, a queste appendici carnose che guarniscono il collo del gallo.

La calla somiglia all'arum, dice Plinio (XXVII, 8). Senza dubbio la nostra Calla non è quella di cui parla Plinio, ma è della stessa classe, e non si saprebbe esigere di più nell'applicazione dei nomi antichi alle nostre piante.

Calla aethiopicaDell'Etiopia. Questo nome non è esatto. La pianta cresce in abbondanza al Capo di Buona Speranza e non esclusivamente in quella parte dell'Africa che i Greci chiamarono Etiopia nella loro lingua a causa del calore della regione e del colore dei suoi abitanti. In greco aíthø significa io brucio e óps, il volto: viso bruciato.

CALLICARPA (καλός, beau; κάλλος, beauté; καρπός, fruit). Ses baies sont d’une belle couleur de pourpre.

CALLICARPA – Dal greco kalós, bello, kállos, bellezza e karpós, frutto. Le sue bacche sono di un bel colore porpora.

CALLIGONUM (κάλλος, beauté; γόνυ, genou, articulation). Cet arbuste produit, au lieu de feuilles, des espèces d’excroissances verdâtres, disposées par articulation ou genoux, ce qui lui donne un aspect fort remarquable.

CALLIGONUM – Dal greco kállos, bellezza e góny, ginocchio, articolazione. Questo arbusto produce, al posto delle foglie, delle specie di escrescenze verdastre disposte come se fossero articolazioni o ginocchia, il che gli dà un aspetto assai appariscente.

CALLISIA (καλός, beau; καλλίστη, très-belle). Cette plante est très-agréable par ses feuilles brillantes et pourprées en leurs bords.

CALLISIA – Dal greco kalós, bello, kallístë, molto bella. Questa pianta è molto gradevole per le sue foglie brillanti e purpuree ai bordi.

CALLISTA (καλός beau; καλλίστη, très-belle). Sa fleur est d’une beauté remarquable. Loureiro*, pag. 634. Ce genre rentre dans les {épidendrum} <epidendrum>.

CALLISTA – Dal greco kalós, bello, kallístë, molto bella. Il suo fiore è di una notevole bellezza. Loureiro, pag. 634. Questo genere rientra negli Epidendrum.

CALLITRICHE. Nom que Pline* donne, d’après les Grecs, à une plante qui, dit-il, liv. 22, chap. 21, sert à donner une belle couleur aux cheveux, en même temps qu’elle les rend épais et frisés. C’est de cette propriété qu’elle tire son nom: καλός, beau; θρίξ, cheveux. Les modernes se sont servis de ce nom, pour désigner un genre de plantes qui n’ont aucun rapport avec celle-là, mais dont les feuilles très-délicates sont disposées par belles touffes, à la surface des eaux, comme une chevelure verte.

CALLITRICHE – Nome che Plinio (XXII, 21), basandosi sui Greci, attribuisce a una pianta che serve a dare un bel colore ai capelli, rendendoli allo stesso tempo folti e arricciati. È da questa proprietà che essa prende il nome: dal greco kalós, bello e thríx, genitivo trichós, capello. I moderni si sono serviti di questo nome per designare un genere di piante che non hanno alcun rapporto con quella, ma le cui foglie assai delicate sono disposte con dei bei ciuffi, sulla superficie dell'acqua, come una capigliatura verde.

CALLIXENE (κάλλος; beauté; καλός, beau; ξένος, étranger). La belle étrangère, nom usité parmi les Grecs. Commerson* l’a appliqué à un arbuste des terres Magellaniques, d’un aspect extrêmement élégant (Jussieu*, pag. 41).

CALLIXENE – Dal greco kállos, bellezza, kalós, bello e xénos, straniero. La bella straniera, nome di uso corrente tra i Greci. Philibert Commerçon l'ha applicato a un arbusto delle Terre Magellaniche dall'aspetto molto elegante (Jussieu, pag. 41).

CALODENDRUM (καλός, beau; δένδρον, arbre; bel arbre). Par sa feuille persistante, et sa fleur incarnate.

CALODENDRUM – Dal greco kalós, bello e déndron, albero: un bell'albero. Per la sua foglia persistente e il suo fiore color carne.

CALODIUM (καλῴδιον, diminutif de κάλως, cordage). De sa tige longue et mince comme une petite corde. Loureiro*, pag. 303. Ce genre se rapproche des cassytha.

CALODIUM – Dal greco kaløidion, diminutivo di káløs, corda. Per il suo stelo lungo e sottile come una piccola corda. Loureiro, pag. 303. Questo genere si avvicina ai Cassytha.

CALOMERIS (καλός, beau, bon; μέρος, partie, bonne partie). Nom donné à cette belle plante, en l’honneur de S. M. Bonaparte, Empereur des François, dont le nom exprime, en italien, la même chose que calomeris, en grec. Ventenat*, Jard. de Malmaison, n.° 73.

CALOMERIS – Dal greco kalós, bello, buono, e méros, parte: buona parte. Nome dato a questa bella pianta in onore di Sua Maestà Napoleone Bonaparte Imperatore dei Francesi, il cui nome in italiano esprime la stessa cosa di calomeris in greco. Ventenat, Jard. de Malmaison, n.° 73.

CALOPHYLLUM (καλός, beau; φύλλον, feuille). De ses feuilles grandes, vertes, et agréablement veinées.

C. inophyllum (ἴς, ἰνός, fibre; φύλλον, feuille). Dans le milieu de sa feuille est une côte saillante qui se ramifie en une infinité de petites fibres.

C. calaba. Nom américain transmis par Plumier*, gen. 18.

CALOPHYLLUM – Dal greco kalós, bello e phýllon, foglia. Per le sue foglie grandi, verdi e gradevolmente venate.

Calophyllum inophyllum – Dal greco ís, genitivo inós, fibra e phýllon, foglia. Al centro della sua foglia esiste una costa sporgente che si ramifica in una infinità di piccole fibre.

Calophyllum calaba – Nome americano trasmesso da Plumier, gen. 18.

CALOROPHUS (καλωστρόφος, cordage, lien). Même sens en grec que restio en latin; ces deux genres se ressemblent. Labillardière*, Nov. Holl. fasc. 23{)}.

CALOROPHUS – Dal greco kaløstróphos, fabbricante di cordame, di legacci. In greco ha lo stesso significato del latino restio, fabbricante di corde. Questi due generi – quali? – si somigliano. La Billardière, Nov. Holl. fasc. 23.

CALPIDIA. Dérivé de κάλπις, urne. De la forme du calice de sa fleur. Aubert du Petit-Thouars*, Plantes de Bourbon, île de France, etc. deuxième livraison.

CALPIDIA – Dal greco kálpis, urna, vaso, coppa. Dalla forma del calice del suo fiore. Aubert du Petit Thouars, Plantes de Bourbon, île de France, etc. seconda dispensa.

CALTHA, syncopé de κάλαθος, corbeille. De la forme de sa corolle qui ressemble à une corbeille d’or.

Ce qui prouve que caltha, vient de κάλαθος, contre l’opinion de Boehmer*, c’est que Pline*, liv. 24, chap. 6, parle en même temps du caltha et du calathiana, comme de deux choses analogues. Voy. les remarques de Dalechamp* sur Pline, ed. de 1631.

Vulgairement populage ou populago, dérivé de populus, peuplier, c’est-à-dire qui croît aux lieux humides, parmi les peupliers.

En anglois mary-gold, or de Marie, parce que sa fleur paroît au printemps, vers la fête de la Vierge.

CALTHA – Sincopato del greco kálathos, cesta, paniere. Per la forma della sua corolla che somiglia a una cesta d'oro.

Ciò che, contro l'opinione di Boehmer, prova che caltha viene da kálathos, è che Plinio (XXIV, 6) parla contemporaneamente di caltha e di calathiana come di due cose analoghe. Vedere le annotazioni su Plinio di Dalechamp, ed. del 1631.

Volgarmente è detta populage o populago, derivato da populus, il pioppo, cioè, che cresce nei posti umidi tra i pioppi.

In inglese è detta mary-gold, oro di Maria, perché il suo fiore compare in primavera verso la festa della Vergine Maria.

CALYCANTHUS (κάλυξ, d’où calix; ἄνθος, fleur; fleur calycinale). Les divisions de son calice sont nombreuses, colorées, caduques et tellement semblables à des pétales, que plusieurs botanistes leur en ont donné le nom.

La flatterie donna pendant quelque temps au calycanthus floridus, le nom de pompadoura, en l’honneur de la trop célèbre madame de Pompadour[15].

En anglois all-spice, tout-épice; de son écorce aromatique et d’un goût de poivre. Miller* l’appelle basteria, en mémoire du docteur Job. Baster, de Zirk-Zee, en Hollande, auteur d’un ouvrage sur les plantes marines.

CALYCANTHUS – Dal greco kályx, da cui il latino calix, calice e ánthos, fiore: fiore calicinale. Le divisioni del suo calice sono numerose, colorate, caduche e talmente simili a dei petali che numerosi botanici glie ne hanno attribuito il nome.

Per un certo periodo di tempo l'adulazione attribuì al Calycanthus floridus il nome di pompadoura, in onore della troppo celebre Madame de Pompadour.

In inglese è detta all-spice, tutto spezie, per la sua corteccia aromatica e dal gusto di pepe. Philip Miller la chiama basteria in memoria del dottore Job Baster di Zirkzee in Olanda, autore di un'opera sulle piante marine.

CALYPLECTUS {CALYPECTUS} (κάλυξ, d’où calix; πλεκτός, plissé). Des plis que forme son calice. Flore du Pérou, pag. 64.

CALYPLECTUS – Dal greco kályx, da cui il latino calix, calice e plektós, pieghettato, attorcigliato. Dalle pieghe formate dal suo calice. Flore du Pérou, pag. 64.

CALYPSO. Nom de Nymphe donné à cet arbuste, pour en exprimer l’éclatante verdure.

Le lieu où vivoit la nimphe Calypso[16] étoit caché aux mortels, delà son nom καλύπτω, je cache.

M. Aubert du Petit-Thouars*, qui établit ce genre dans ses fascicules des plantes des îles Australes d’Afrique, indique par ce nom, pris dans son sens littéral, que l’organe féminin est caché, dans cette fleur.

CALYPSO – Nome di Ninfa - Kalypsø - dato a questo arbusto per esprimerne il verde splendente.

Il luogo in cui viveva la ninfa Calipso era nascosto ai mortali, per cui il suo nome deriva dal verbo greco kalýptø, io nascondo.

Aubert du Petit Thouars, che colloca questo genere nei suoi fascicoli sulle piante delle isole australi d'Africa, indica con questo nome, assunto in senso letterale, che in questo fiore l'organo femminile è nascosto.

CALYTRIPLEX (calix, calice; triplex, triple, qui a trois calices). Flore du Pérou, pag. 85.

CALYTRIPLEX – Dal latino calix, calice e triplex, triplice: che ha tre calici. Flore du Pérou, pag. 85.

CAMAX (κάμαξ, baguette, tige droite). Nom donné par Schreber*, gen. 365, au Rapourea d’Aublet*.

CAMAX – Dal greco kámax, bacchetta, fusto diritto. Nome dato da Schreber, gen. 365, al Rapourea di Aublet.

CAMBOGIA. Originaire du pays de Camboge, en l’Inde, au-delà du Gange.

C. gutta. Qui produit la gomme gutte. Ce nom exprime, selon Rumph*, liv. 3, chap. 41, une matière gommeuse que l’on obtient par goutte, en latin gutta.

CAMBOGIA – Originario del paese della Cambogia in India, al di là del Gange.

Cambogia gutta – Che produce la gomma gutte. Secondo Rumph, libro 3, cap. 41, questo nome esprime una materia gommosa che si ottiene goccia a goccia, detta gutta in latino.

CAMELLIA. Georges Camellus*, jésuite morave, voyageur en Asie. On a eu de lui une Histoire des plantes de l’île de Luçon, insérée dans le troisième tome de l’Histoire des plantes, de Jean Ray*, 1704.

On a encore de lui des mémoires académiques sur la Fève de Saint-Ignace, l’Amomon, etc.

C. sassanqua. Nom japonois. Thunberg*, Flor. Jap. 273.

Cet arbre est cultivé en grand à la Chine, sous le nom de cha-ouaw ou fleur de thé. Huttner* l’écrit tcha-chwa. Voyage de Macartney.

Cet arbre ressemble beaucoup au thé, et il n’en diffère guère que par la réunion des étamines à leur base.

CAMELLIA – George Joseph Camellus o Kamel, gesuita della Moravia, viaggiatore in Asia. Di lui abbiamo una Histoire des plantes de l’île de Luçon, inserita nel terzo volume dell’Histoire des plantes, de John Ray, 1704.

Di lui abbiamo pure delle memorie accademiche sulla Fava di Sant'Ignazio, l’Amomon - Amomum, etc.

Camellia sassanqua – Nome giapponese. Thunberg, Flor. Jap. 273.

Questo albero è coltivato alla grande in Cina sotto il nome di cha-ouaw o fiore del the. Johann Christian Hüttner lo scrive tcha-chwa. Voyage de Macartney.

Questo albero somiglia molto al the e ne differisce solamente per il ricongiungimento degli stami alla loro base.

CAMERARIA. Joachim Camerarius*, médecin allemand, né en 1534, mort en 1598. On a de lui: Jardin médicinal, Opuscules sur l’agriculture, et un traité intitulé: Des plantes.

Un autre Camerarius (Rudolphe*), aussi allemand, a donné en {1695} <1694>, un ouvrage sur le sexe des plantes.

CAMERARIA – Joachim Camerarius, medico tedesco nato nel 1534 e morto nel 1598. Di lui abbiamo Jardin médicinal, Opuscules sur l’agriculture e un trattato intitolato Des plantes.

Un altro Camerarius, Rudolf Jakob, anch'egli tedesco, nel 1694 ha pubblicato un'opera sul sesso delle piante.

CAMPANULA. Diminutif de campana, cloche. De la forme de sa corolle; de même en françois clochette, petite cloche.

Par une comparaison populaire, les anglois lui donnent un nom qui exprime la même chose. Canterbury’s bell, cloche de Cantorbéry.

C. rapunculus. Diminutif de rapa, rave; sa racine est blanche et longuette comme une petite rave. On se rappellera que les diminutifs en unculus sont fréquens en latin: pedunculus, ranunculus, centunculus, etc.

C. speculum (speculum, miroir, sous-entendu Veneris; miroir de Vénus). De sa corolle arrondie et très-élégante que l’on a comparée poétiquement au miroir de Vénus.

Les miroirs anciens avoient une forme orbiculaire, de {à} <là> vient que les astronomes ont désigné la planette Vénus par ce signe ♀ qui représente le miroir antique avec son manche.

C. prismatocarpus (πρῖσμα, πρίσματος, prisme; καρπός, fruit). De la forme prismatique de sa longue capsule.

Le mot de πρῖσμα, vient de πρίω, je scie, je divise, je coupe.

Le prisme est un verre coupé triangulairement.

CAMPANULA – Diminutivo del latino campana, la campana. Per la forma della sua corolla. Altrettanto il francese clochette significa piccola campana.

Per un paragone popolare gli Inglesi le danno un nome che esprime la stessa cosa. Canterbury’s bell, campana di Canterbury.

Campanula rapunculus – Diminutivo del latino rapa, la rapa. La sua radice è bianca e lunghetta come una piccola rapa. Ci si ricorderà che i diminutivi in unculus sono frequenti in latino: pedunculus, ranunculus, centunculus, etc.

Campanula speculum – Il latino speculum significa specchio, sottintendendo Venere: specchio di Venere. Per la sua corolla arrotondata e assai elegante che è stata poeticamente paragonata allo specchio di Venere.

Gli specchi antichi avevano una forma circolare, da cui deriva che gli astronomi hanno disegnato il pianeta Venere con il simbolo ♀ che rappresenta lo specchio antico con la sua impugnatura.

Campanula prismatocarpus – Dal greco prîsma, genitivo prísmatos, prisma e karpós, frutto. Dalla forma prismatica della sua lunga capsula.

La parola prîsma viene dal verbo príø, io sego, io divido, io taglio.

Il prisma è un vetro tagliato a forma triangolare.

CAMPHOROSMA (ὀσμή, odeur, parfum). Camphora, nom latin du camphre. Voy. Laurus camphora. Cette plante exhale une forte odeur de camphre.

C. monspeliaca. De Montpellier[17]. Elle a d’abord été observée près de Montpellier; mais on l’a trouvée depuis dans toute l’Europe méridionale.

CAMPHOROSMA – Dal greco osmë, odore, profumo. Camphora è il nome latino della canfora. Vedere Laurus camphora. Questa pianta esala un forte odore di canfora.

Camphorosma monspeliaca – Dalla città di Montpellier. Essa in un primo tempo è stata osservata nei pressi di Montpellier, ma successivamente è stata riscontrata in tutta l'Europa meridionale.

CAMPOMANESIA. Pierre Rodrigue* C. de Campomanès, naturaliste espagnol. Flore du Pérou, pag. 63.

CAMPOMANESIA – Pedro Rodríguez Conte di Campomanes, naturalista spagnolo. Flore du Pérou, pag. 63.

CAMPSIS (κάμπτω, je courbe, je fléchis, futur κάμψω). De ses étamines recourbées. Loureiro*, pag. 458. Ce genre rentre dans l’incarvillea de Jussieu*.

CAMPSIS – Dal greco kámptø, io curvo, io piego, il cui futuro è kámpsø, io piegherò. Dai suoi stami ricurvi. Loureiro, pag. 458. Questo genere rientra nell’Incarvillea di Jussieu.

CAMPYLUS (καμπύλος, fléchi, courbé; dérivé de κάμπτω). Ses fleurs sont disposées en grappe tortueuse, Loureiro*, page 139.

CAMPYLUS – Dal greco kampýlos, flesso, ricurvo, derivato da kámptø, io curvo, io piego. I suoi fiori sono disposti a grappolo tortuoso, Loureiro, pag. 139.

CANANGA. Nom malais transmis par Rumphius*, liv. 3, chap. 129, et employé par Aublet*.

CANANGA – Nome malese trasmesso da Rumphius, libro 3, cap. 129, e impiegato da Aublet.

CANARINA. Originaire des îles Canaries.

CANARINA – Originaria delle isole Canarie.

CANARIUM. De canari, son nom en malais. Rumphius*, liv. 3, chap. 1.

CANARIUM – Da canari, il suo nome in malese. Rumphius, libro 3, cap. 1.

CANDOLEA. August. Pyram. Decandolle*, botaniste françois. On a de lui Histoire des plantes grasses, an 7; Astragalogie, an 11; Mémoires académiques, etc. Ce genre se rapproche des pteris et des acrostiches.

CANDOLEA – Augustin Pyrame de Candolle, botanico francese. Di lui abbiamo Histoire des plantes grasses, an 7; Astragalogie, an 11; Mémoires académiques, etc. Questo genere si avvicina agli Pteris e agli Acrostiches.

CANELLA. Nom donné par Murray*, Syst. vég. 443, au Winterania, en raison de son goût aromatique approchant de celui de la canelle, Laurus cinnamomum. Voy. Winterania et L. cinnamomum.

CANELLA – Nome dato da Johan Andreas Murray, in Syst. vég. 443, al Winterania, a causa del suo gusto aromatico che si avvicina a quello della cannella, Laurus cinnamomum. Vedere Winterania e Laurus cinnamomum.

CANEPHORA (κάνης, corbeille; φέρω, je porte). Ses péduncules s’évasent à leur partie supérieure et prennent la forme d’une coupe ou d’une corbeille. Jussieu*, pag. 208. D’après Commerson*, κάνης est dérivé de κάννα, jonc, roseau, dont on fit les premières corbeilles. Voyez plus bas Canna.

CANEPHORA – Dal greco kánës, canestro e phérø, io porto. I suoi peduncoli si svasano nella loro parte superiore e prendono la forma di una coppa o di un canestro. Jussieu, pag. 208. Secondo Philibert Commerçon kánës è derivato da kánna, giunco, canna, con cui sono stati fabbricati i primi canestri. Vedere Canna appena qui sotto.

CANNA. Ce mot change peu ou point dans la plupart des langues anciennes et modernes. Il vient du celtique can ou cana, roseau, nommé ainsi de cana, lac, lieu aquatique, dans la même langue. De là canal, canot, canneberge, canette, etc. qui tous désignent des choses qui ont rapport à l’eau.

On lit dans Ossian*: Sa gorge est plus blanche que le duvet de la cana, sorte de roseau dont on parlera au genre Eriophorum.

La Botanique moderne ayant désigné par des noms particuliers toutes les espèces de roseaux, l’ancien nom canna a été donné à un genre de plantes qui en ont le port et le feuillage.

Le nom vulgaire balisier vient de l’espagnol balija, enveloppe, à cause de l’usage économique que l’on en fait dans l’Amérique méridionale.

Ses larges feuilles y servent d’enveloppe à une multitude d’objets de commerce.

CANNA – Questa parola cambia poco o nulla nella maggior parte delle lingue antiche e moderne. Essa deriva dal celtico can o cana, canna, cosiddetta da cana, lago, luogo acquatico nella stessa lingua. Da cui canal, canale, canot, canotto, canneberge, ossicocco o mortella di palude, canette, bottiglietta oppure piccola anatra, etc., tutti termini che designano delle cose che hanno rapporto con l'acqua.

In Ossian si legge: La sua gola è più bianca della peluria della cana, una sorta di canna di cui si parlerà nel genere Eriophorum.

La botanica moderna, avendo designato con nomi particolari tutte le specie di canna, l'antico nome canna è stato attribuito a un genere di piante che ne hanno il portamento e il fogliame.

Il nome volgare balisier viene dallo spagnolo balija, busta, a causa dell'uso economico che se ne fa nell'America meridionale.

Le sua larghe foglie servono da busta per una moltitudine dei oggetti commerciali.

CANNABIS. Selon Bullet*, du celtique can, roseau; ab, petit, petit roseau. Sa tige est droite et légère comme une petite canne. On la nommoit même canapus, selon Fuchs*, chap. 148. Voy. le genre Canna.

De cannabis, les François ont fait canevas, chenevis et chanvre.

Il est bon de remarquer, toutefois, que les Arabes qui connoissent cette plante de temps immémorial, l’appellent en leur langue qaneb. Golius*, pag. 1969.

CANNABIS – Secondo Bullet deriva dal celtico can, canna e ab, piccolo: piccola canna. Il suo fusto è dritto e leggero come quello di una piccola canna. La si chiamava anche canapus secondo Fuchs, cap. 148. Vedere il genere Canna.

Da cannabis i Francesi hanno creato canevas, canovaccio, chènevis, seme di Marijuana (Cannabis sativa) e chanvre, canapa.

Tuttavia è buona cosa sottolineare che gli Arabi, che conoscono questa pianta da tempo immemorabile, nella loro lingua la chiamano qaneb. Golius, pag. 1969.

CANSJERA {CANJERA}. Abrégé de son nom en malabar tsierou-cansjeram. Rheed.* 7, tome 2.

CANSJERA – Abbreviazione del suo nome che in Malabar suona tsierou-cansjeram. Hendrik van Rheede, 7, tomo 2.

CANTHARELLUS. Dérivé de κάνθαρος, vase, coupe. Son chapiteau ressemble très-bien à un petit vase. Voy. Agaricus.

CANTHARELLUS – Derivato dal greco kántharos, vaso, coppa. Il suo capitello assomiglia molto bene a un piccolo vaso. Vedere Agaricus.

CANTHIUM. Dérivé de canti, l’un des noms de cet arbuste en malabare. Rheed.*, 5, t. 37. Ce genre rentre dans les Gardenia de Linné* fils.

CANTHIUM – Derivato da canti, uno dei nomi di questo arbusto in Malabar. Hendrik van Rheede, 5, t. 37. Questo genere rientra tra i generi Gardenia di Linneo figlio.

CANTUA. De cantu, nom que les naturels du Pérou donnent à cet arbuste. Annales de musée, fasc. 14.

CANTUA – Da cantu, nome che gli aborigeni del Perù attribuiscono a questo arbusto. Annales de musée, fasc. 14.

CAPNIA. De καπνός, fumée. Lichen, dont la couleur est en-fumée. Ventenat*, Regn. végét. 2, 35.

CAPNIA – Dal greco kapnós, fumo. Lichene il cui colore sembra affumicato. Ventenat, Regn. végét. 2, 35.

CAPPARIS. De son nom arabe kabar. Forskahl*, pag. 67, dont les Grecs ont fait κάππαρις; les latins, capparis; les françois, capre, etc.

C. horrida. Horrible, expression très-hyperbolique appliquée à cet arbuste pour exprimer l’effet de ses épines.

C. baducca. Son nom en malabar. RHEED.* 6, pag. 105.

C. cynophallophora (κύων, κυνός, chien; φαλλός, pénis, φέρω, je porte; qui porte un pénis de chien). Son fruit est une espèce de gousse longue de six pouces, grosse comme le doigt, et la chair en est d’un rouge vif, ce qui l’a fait comparer à un membre de chien.

C. breynia. Jacques Breyn, botaniste allemand, né en 1637, mort en 1697. Il a donné des Centuries de plantes rares, des Essai sur les plantes rares, un grand nombre de mémoires académiques, etc.

C. sepiaria. Des hayes; c’est-à-dire qui sert à faire des clôtures, aux Indes.

CAPPARIS – Dal suo nome arabo kabar. Pehr Forsskål, pag. 67, da cui i Greci hanno creato kápparis, i Latini capparis, i Francesi câpre etc.

Capparis horridaIn latino horrida significa orribile, espressione assai iperbolica applicata a questo arbusto per esprimere l'effetto delle sue spine.

Capparis baducca – È il suo nome in Malabar. Hendrik van Rheede 6, pag. 105.

Capparis cynophallophora – Dal greco kýøn, genitivo kynós, cane + phallós, pene + phérø, io porto: che porta un pene di cane. Il suo frutto è una specie di baccello lungo 6 pollici, grosso come un dito e la polpa è di un rosso vivo, il che l'ha fatto paragonare a un pene di cane.

Capparis breyniaJakob Breyn, botanico tedesco, nato nel 1637 e morto nel 1697. Ci ha fornito Centuries de plantes rares, Essai sur les plantes rares, un gran numero di memorie accademiche, etc.

Capparis sepiaria – Il latino sepiaria significa per le siepi, cioè, che nelle Indie serve per fare delle recinzioni.

CAPRARIA. Dérivé de capra, chêvre. Les chêvres sont très-avides des feuilles du capraria bifolia. Les habitans des Iles-sous-le-Vent[18] nomment cet arbuste cabritta, dérivé de même de cabra, chêvre, en espagnol.

CAPRARIA – Derivato dal latino capra, la capra. Le capre sono molto avide delle foglie della Capraria bifolia. Gli abitanti delle Isole Sottovento chiamano cabritta questo arbusto, termine derivato anch'esso da cabra, la capra in spagnolo.

CAPSICUM. Dérivé de κάπτω, je mords; futur, κάψω. De son goût brûlant, qui semble mordre les lèvres.

Vulgairement corail-des-jardins. Son fruit est du plus bel écarlate.

CAPSICUM – Derivato dal greco káptø, io mordo, il cui futuro è kápsø. Dal suo gusto urente, che sembra mordere le labbra.

Volgarmente è detto corallo dei giardini. Il suo frutto è di uno scarlatto bellissimo.

CAPURA. De capur, son nom en malais. Rumphius*.

CAPURA – Da capur che è il suo nome in malese. Rumphius.

CARAIPA. Caraipé, nom que donnent les Garipons à cet arbre de la Guyane. Aublet*, pag. 562.

CARAIPACaraipé è il nome che i Gariponi attribuiscono a quest'albero della Guiana. Aublet, pag. 562.

CARDAMINE (καρδία, coeur; δαμάω, je dompte). De sa qualité fortifiante et stomachique[19].

C. impatiens (impatiente). Nom métaphorique donné à cette plante, parce qu’à l’époque de sa maturité, sa silique[20] s’ouvre comme par un ressort pour peu que l’on y touche, et elle lance ses semences avec élasticité.

CARDAMINE – Dal greco kardía, cuore e damáø, io domo, io sottometto. Dalla sua proprietà fortificante e stomachica.

Cardamine impatiens – Il latino impatiens significa impaziente. Nome metaforico dato a questa pianta perché al momento della sua maturità la siliqua, per poco che la si tocchi, si apre come se fosse una molla e lancia i suoi semi con elasticità.

CARDIOSPERMUM (καρδία, coeur; σπέρμα, graine). De ses semences arrondies et marquées d’une tache en forme de coeur.

C. corindum. Syncopé de cor-indicum, coeur de l’Inde. Même sens, en latin, que le nom générique, en grec.

CARDIOSPERMUM – Dal greco kardía, cuore e spérma, seme. Per i suoi semi arrotondati e marchiati da una macchia a forma di cuore.

Cardiospermum corindum Corindum è la forma sincopata di cor-indicum, cuore dell'India. Cardiospermum in latino ha lo stesso significato del nome del genere in greco.

CARDUUS. Ce mot a pour primitif ard, pointe, en celtique; d’où ἄρδις, pointe d’une flèche; arduus, épineux; cardo, pointe, pivôt sur lequel route une porte, d’où cardinal[21]; ardillon, écharde, dard, etc. en françois. Voy. Ardisia et Aristida.

Vulgairement chardon, francisé de carduus; en anglois, thistle, de l’anglo-saxon thystel.

C. leucographus (λευκός, blanc; γράφω, j’écris, je trace). Ses feuilles sont marquées de linéamens blancs qui ressemblent à de l’écriture.

C. polyanthemos (πολύ, beaucoup; ἄνθεμον, dérivé d’ἄνθος, fleur). Dont les fleurs sont agglomérées.

C. pycnocephalus (πυκνός, abondant, entassé; κεφαλή, tête). Qui porte des fleurs réunies en tête. Même sens que ci-dessus.

C. casabonae. Isaac Casaubon*, génevois, né en 1559, mort en 1614, bibliothécaire de Henri IV[22]. On a de lui de savans commentaires sur Théophraste*, Athénée*, etc.

C. marianus. De Marie, la mère de Jesus-Christ. On a dit qu’une goutte de son lait, tombée sur cette plante, y fit les marques blanches que l’on voit sur ses feuilles. Les Grecs disoient, de même, qu’une goutte du lait de Junon, fit la voie lactée. L’une de ces images est noble et poétique; l’autre est foible et triviale.

C. eriophorus (ἔριον, laine; φέρω, je porte). Son calice globuleux ressemble à une pelotte de poils fins, avant l’épanouissement de la fleur.

CARDUUS – Questa parola ha per termine originario ard che in lingua celtica significa punta. Da cui il greco árdis, la punta di una freccia, il latino arduus, spinoso, cardo, punta, perno sul quale gira una porta, da cui cardinal, ardillon, écharde, dard, etc. in francese. Vedere Ardisia e Aristida.

Volgarmente chardon, il cardo, è la francesizzazione di carduus, detto thistle in inglese, dall'anglosassone thystel.

Carduus leucographus Dal greco leukós, bianco e gráphø, io scrivo, io traccio. Le sue foglie sono segnate da linee bianche che sembrano a una scrittura.

Carduus polyanthemos – Dal greco polý, molto e ánthemon, fiore, derivato da ánthos, fiore. I cui fiori sono agglomerati.

Carduus pycnocephalus – Dal greco pyknós, abbondante, stipato e kephalë, testa. Che porta i suoi fiori riuniti in testa. Lo stesso significato di quanto espresso appena sopra.

Carduus casabonaeIsaac Casaubon, ginevrino, nato nel 1559 e morto nel 1614, bibliotecario di Enrico IV. Di lui abbiamo dei sapienti commentari su Teofrasto, Ateneo etc.

Carduus marianus – Di Maria, la madre di Gesù Cristo. Si è detto che una goccia del suo latte caduta su questa pianta vi generò i segni bianchi visibili sulle sue foglie. I Greci parimenti dicevano che una goccia del latte di Giunone diede origine alla via lattea. Una di queste immagini è nobile e poetica, l'altra è fiacca e triviale.

Carduus eriophorus – Dal greco érion, lana, e phérø, io porto. Il suo calice globoso, prima dello sbocciare del fiore, somiglia a un gomitolo di fini peli

CAREX. Du latin carere, manquer. Les épis supérieurs de ces plantes manquent constamment de graines, parce qu’ils ne sont composés que de fleurs mâles; les anciens qui ne connoissoient pas les parties sexuelles des plantes, ont cru et ont dû croire que ces épis étoient manqués ou avortés.

C. pulicaris (pulex, pulicis, puce). Ses semences, au nombre de six ou huit, ressemblent par leur forme et leur couleur a des petites puces pendantes.

Linné* fils l’a nommé dans son supplément, pag. 413, carex psyllophore, qui signifie, en grec, la même chose que pulicaris en latin, ψύλλος, puce; φέρω, je porte.

C. leporina (lepus, leporis; lièvre). Nom métaphorique; tremblant comme un lièvre.

C. vulpina (vulpes, renard). Dont l’épi est touffu comme la queue d’un renard.

C. tristachya (τρεῖς, trois; στάχυς, épi). À trois épis femelles.

C. remota et distans. Deux noms qui signifient la même chose, et qui expriment l’éloignement qui se trouve entre les épis de ces plantes.

C. leucoglochin (λευκός, blanc; γλωχίς, pointe). Carex, dont les barbes[23] des épillets sont blanches.

C. lithosperma (λίθος, pierre; σπέρμα, graine). Dont les semences sont globulaires et brillantes comme de petits cailloux. Voy. Scleria.

C. tentaculata. Ses fruits renflés et munis d’un bec très-allongé, ressemblent à l’organe appelé tentacule ou barbillon[24], dans les insectes.

C. trichocarpa (θρίξ, τριχός, cheveux; καρπός, fruit). Dont les fruits sont hérissés.

C. ambleocarpa (ἀμβλόω, j’avorte; καρπός, fruit). Qui produit peu de semences.

C. stenophylla (στενός, pointu, piquant; φύλλον, feuille). Dont la feuille est ferme et aigüe.

C. chordorhiza (χορδή, intestin, corps mince et allongé; ῥίζα, racine). Plante dont la racine est filiforme.

C. ammophila (ἄμμος, sable; φίλος, ami). Qui croît aux lieux sablonneux.

C. gebhardii. Gebhard, naturaliste allemand, mentionné par Schkuhr*, f. 192.

C. cladostachya (κλάδος, rameau; στάχυς, épi). Dont les rameaux rapprochés ont la forme d’un épi.

C. schkuhrii. Espèce constatée par Chrétien Schkuhr*, botaniste allemand, auteur d’une Monographie des Carex, dont la traduction en françois a paru en 1802, et d’un Enchiridion, publié en 1805.

C. brachystachya (βραχύς, court; στάχυς, épi). Dont les épis sont minces et courts.

C. oligocarpa (ὀλίγος, peu; καρπός, fruit). Dont l’épi ne produit qu’un petit nombre de graines.

C. psilostachya (ψιλός, petit; στάχυς, épi). Dont les épis sont très-petits.

C. drimeia {drymeia} (δριμύς, piquant). Les capsules sont en forme de bec et piquantes.

CAREX – Dal latino carere, mancare. Le spighe superiori di queste piante mancano costantemente di semi essendo composte solamente di fiori maschili. Gli antichi, che non conoscevano le parti sessuali delle piante, hanno creduto e hanno dovuto credere che queste spighe fossero mancanti o abortite.

Carex pulicaris – Dal latino pulex, genitivo pulicis, la pulce. I suoi semi, in numero di 6 o 8, per forma e colore somigliano a delle piccole pulci sospese.

Linneo figlio, a pagina 413 del suo supplemento, l'ha chiamato Carex psyllophore che in greco significa la stessa cosa di pulicaris in latino, psýllos, pulce, e phérø, io porto.

Carex leporina – In latino lepus, genitivo leporis, è la lepre. Nome metaforico: che trema come una lepre.

Carex vulpinaIn latino vulpes è la volpe. La cui spiga è folta come la coda di una volpe.

Carex tristachya – Dal greco treîs, tre, e stáchys, spiga. Con tre spighe femmine.

Carex remota e distans – Due termini latini che significano la stessa cosa e che esprimono l'allontanamento che si riscontra fra le spighe di queste piante.

Carex leucoglochin – Dal greco leukós, bianco, e gløchís, punta. Carex le cui ariste delle spighette sono bianche.

Carex lithosperma – Dal greco líthos, pietra, e spérma, seme. I cui semi sono globulari e brillanti come dei piccoli  sassi. Vedere Scleria.

Carex tentaculata I suoi frutti, rigonfi e muniti di un becco molto allungato, somigliano all'organo che negli insetti viene chiamato tentacolo o barbiglio.

Carex trichocarpa – Dal greco thríx, genitivo trichós, capello, e karpós, frutto. I suoi frutti sono irsuti.

Carex ambleocarpa – Dal greco amblóø, io abortisco, e karpós, frutto. Che produce pochi semi.

Carex stenophylla – Dal greco stenós, stretto, appuntito, pungente, e phýllon, foglia. La cui foglia è rigida e aguzza.

Carex chordorhiza – Dal greco chordë, intestino, corpo sottile e allungato + rhíza, radice. Pianta la cui radice è filiforme.

Carex ammophila   Dal greco ámmos, sabbia, e phílos, amico. Che cresce nei luoghi sabbiosi.

Carex gebhardiiGebhard, naturalista tedesco, menzionato da Schkuhr, f. 192.

Carex cladostachya – Dal greco kládos, ramo, e stáchys, spiga. I cui rami ravvicinati hanno la forma di una spiga.

Carex schkuhrii – Specie accertata da Christian Schkuhr, botanico tedesco, autore di una Monographie des Carex, la cui traduzione in francese apparve nel 1802, e di un Enchiridion pubblicato nel 1805.

Carex brachystachya – Dal greco brachýs, corto, e stáchys, spiga. Le cui spighe sono sottili e corte.

Carex oligocarpa – Dal greco olígos, poco, e karpós, frutto. La cui spiga produce solo un piccolo numero di semi.

Carex psilostachya – Dal greco psilós, piccolo, e stáchys, spiga. Le cui spighe sono molto piccole.

Carex drimeia – Dal greco drimýs, femminile drimeîa, piccante, penetrante, acuto. Le capsule sono a forma di becco e pungenti.

CARICA. Originaire de la Carie[25], selon Linné*, Philos. bot. Ce nom peut être appliqué avec justesse, comme nom spécifique, au ficus carica; mais on l’a donné trop légèrement à des plantes qui n’ont jamais appartenu à la Carie. C’est ce qui a déterminé A. L. de Jussieu* à lui restituer, comme nom de genre, celui de papaia, adopté par Plumier* et Tournefort*, et changé sans nécessité. Voy. Ficus carica.

C. papaia. Abrégé de papaia-maram, son nom en malabar. Rheed.* Mal. 1, pag. 33.

C. posoposa. Posoposo, nom de cet arbre aux îles Philippines[26]. Petiver*, Gaz. 68, 43. Feuillée* l’a trouvé sous le même nom dans un jardin de Lima.

CARICA – Secondo Linneo, Philos. bot., il latino Carica significa originario della Caria. Questo aggettivo può essere giustamente applicato come nome specifico al Ficus carica, ma lo si è applicato con troppa leggerezza a delle piante che non sono mai appartenute alla Caria. Ciò ha determinato Antoine-Laurent de Jussieu a restituirgli, come nome di genere, quello di papaia, adottato da Plumier et Tournefort e mutato senza necessità. Vedere Ficus carica.

Carica papaia Abbreviazione di papaia-maram, il suo nome in Malabar. Hendrik van Rheede Mal. 1, pag. 33.

Carica posoposa Posoposo è il nome di questo albero nelle isole Filippine. James Petiver, Gaz. 68, 43. Louis Éconches Feuillée l'ha trovato sotto lo stesso nome in un giardino di Lima.

CARISSA.

C. carandas. Nom de cet arbre aux îles Molluques. Rumph*, Supp, 74.

C. spinarum (des épines). Ses rameaux sont armés de deux épines opposées, recourbées l’une en dessus, et l’autre en dessous. Elles sont grandes, fortes, et l’on en fait des hameçons, en l’île de Java. Thunberg*, Voyage.

CARISSA

Carissa carandas – Nome di quest'albero nelle isole Molucche. Rumph, Supp, 74.

Carissa spinarum – In latino spinarum significa delle spine. I suoi ramoscelli sono armati di due spine contrapposte, una delle quali è curvata all'insù, l'altra all'ingiù. Esse sono grandi, forti, e nell'isola di Giava se ne sono fatti degli ami. Thunberg, Voyage.

CARLINA. Selon les uns, de Charlemagne, dont l’armée fut guérie de la peste par le secours de cette plante. Olivier de Serres*, liv. 6. Selon Linné*, de l’empereur Charles-Quint. On prétend que son armée frappée de la peste en Barbarie[27], en éprouva du soulagement.

On remarquera que ce nom Charles vient du celtique carl, qui signifie mâle au propre, et vaillant au figuré.[28]

CARLINA – Secondo alcuni deriva da Carlo Magno, la cui armata venne guarita dalla peste con il soccorso di questa pianta. Olivier de Serres, liv. 6. Secondo Linneo, l'armata dell'imperatore Carlo V. Si pretende che la sua armata, colpita dalla peste in Barberia, ne trasse sollievo.

Si noterà che questo nome Charles, Carlo, viene dal celtico carl che significa propriamente maschio, mentre in senso figurato significa valoroso.

CARLUDOVICA. Charles IV, roi d’Espagne et la reine Louise son épouse, protecteurs de la botanique. Flore du Pérou, pag. 136.

CARLUDOVICA – Carlo IV, re di Spagna, e la regina Maria Luisa di Parma sua sposa, protettori della botanica. Flore du Pérou, pag. 136.

CARMONA. Bruno Salvator Carmona, dessinateur espagnol, compagnon de Loeffling* à son voyage en Amérique. Cavanilles*, tom. 5, pag. 21.

CARMONA – Bruno Salvador Carmona, disegnatore spagnolo, compagno di Peter Loeffling nel suo viaggio in America. Cavanilles, tom. 5, pag. 21.

CAROLINEA. En l’honneur de la princesse Sophie-Caroline de Bade, dont le nom et le savoir seront toujours chers aux botanistes, dit Linné* fils. Supp. 51.

C. princeps. Par allusion à la beauté de la fleur et au rang de sa patrone. C’est dans ce genre que rentre le pachira d’Aublet*. Voy. Pachira.

CAROLINEA – In onore della Principessa Sofia Carolina del Baden, il cui nome e sapere saranno sempre cari ai botanici, come dice Linneo figlio in Supp. 51.

Carolinea princepsPer allusione alla bellezza del fiore e al rango della sua patrona. È in questo genere che rientra il Pachira di Aublet. Vedere Pachira.

CAROXYLUM. Thunberg* qui institua ce genre, ne donne pas la signification de son nom. Il paroît qu’il vient de ξύλον, bois; et caro, nom que les Hollandois donnent à de vastes plaines brûlées que l’on rencontre au cap de Bonne-Espérance. Cet arbuste, dit-il, croit dans tout le Caro.

Ce nom est d’autant moins précis qu’il présente un autre sens en grec: κάρος, sommeil, assoupissement; ξύλον, bois. Bois qui provoque le sommeil.

CAROXYLUM – Carl Peter Thunberg, che istituì questo genere, non fornisce il significato del suo nome. Sembra che derivi dal greco xýlon, legno, e da caro, nome che gli Olandesi attribuiscono a vaste pianure bruciate che si incontrano al Capo di Buona Speranza. Thunberg dice: Questo arbusto cresce in tutto il Caro.

Questo nome è tanto poco preciso da presentare un altro significato in greco: káros, sonno, assopimento, e xýlon, legno. Legno che provoca il sonno.

CARPESIUM (καρπήσιον, brin de paille, dérivé de κάρφος, paille).

Les écailles extérieures de son calice imbriqué sont longues, écartées, et d’une consistance sèche et aride, comme celle de la paille.

CARPESIUM – Dal greco karpësion, valeriana, filo di paglia, derivato da kárphos, paglia.

Le squame esterne del suo calice embricato sono lunghe, divaricate e di una consistenza secca e arida, come quella della paglia.

CARPHALEA (καρφαλέος, sec, aride comme la paille, appelée κάρφος en grec). Cet arbuste semble desséché. Jussieu*, p. 198, d’après Commerson*.

CARPHALEA – Dal greco karphaléos, secco, arido come la paglia, detta kárphos in greco. Questo arbusto sembra disseccato. Jussieu, pag. 198, da Commerçon.

CARPINUS (car, bois; pin, tête, en langue celtique). C’est-à-dire bois propre à faire des jougs pour les boeufs. Chez un peuple pasteur, comme les Celtes, tout ce qui avoit rapport aux bestiaux, étoit particulièrement désigné. Il est très-remarquable que le nom grec de cet arbre exprime la même chose: ζυγία, dérivé de ζυγός, joug, bois de joug. Le nom anglois exprime précisément le même usage: horn-beam-tree, arbre à trait pour les cornes. Toujours dans le même sens que bois de joug[29]. Le bois de cet arbre est blanc, et d’un grain fin et serré qui le rend très-propre à faire les diverses sculptures dont les conducteurs de boeufs se plaisent, en tout pays, à orner leur joug.

Vulgairement charme, francisé de carpinus.

C. ostrya. Dérivé de ὄστρεον, écaille. Ses fruits sont formés de capsules aggrégées et aplaties qui ressemblent à des petites écailles.

CARPINUS – Dal celtico car, legno, e pin, testa. Cioè, legno adatto alla costruzione di gioghi per i buoi. Presso un popolo di pastori, come i Celti, tutto ciò che aveva rapporto col bestiame era designato in modo particolare. È molto significativo il fatto che il nome greco di quest'albero esprime la stessa cosa: zygía, acero, derivato da zygós, giogo, legno di giogo. Il nome inglese esprime precisamente lo stesso impiego: horn-beam-tree, albero adatto per le corna. Sempre con lo stesso significato di bois de joug, legno per giogo. Il legno di quest'albero è bianco e con una grana fine e fitta che lo rende assai adatto per fare le diverse sculture di cui in tutti i paesi i conducenti di buoi godono di ornare il loro giogo.

Volgarmente è detto charme, carpino, francesizzazione del latino carpinus.

Carpinus ostryaDerivato dal greco óstreon, squama, conchiglia, guscio. I suoi frutti sono formati da capsule aggregate e appiattite che sembrano delle piccole squame.

CARPODETUS (καρπός, fruit; δετός, lié; de δέω, je lie). Sa baie est ceinte en son milieu d’un anneau qui semble la lier. Forster*, gen. pag. 33.

CARPODETUS – Dal greco karpós, frutto, e detós, legato, derivato da déø, io lego. La sua bacca è cinta al centro da un anello che sembra legarla. Forster, gen. pag. 33.

CARPODONTOS (καρπός, fruit; ὀδούς, ὀδόντος, dent). De ses capsules dont les valves sont marquées de deux dents à leur extrémité supérieure. Labillardière*, 2, 16.

CARPODONTOS – Dal greco karpós, frutto, e odoús, genitivo odóntos, dente. Dalle sue capsule le cui valve sono segnate da due denti alla loro estremità superiore. La Billardière, 2, 16.

CARTHAMUS. De son nom arabe qortom (qorthom). Forskahl.

Ce mot exprime l’action de teindre. Voy. Bochart*, Hierozoicon, 1, pag. 111. On en tire une belle couleur ponceau.

Tournefort*, Instit. rei. herb. et Linné*, d’après lui, ont fait venir ce nom du grec καταρρεῖν, purger, à cause de la qualité purgative attribuée à sa semence; mais on ne doit pas croire que les Arabes aient été chercher en Grèce, le nom d’une plante naturelle à leur pays. Voy. Jasminum.

Cette plante appelée improprement saffran, est aussi nommée graine de perroquet, parce que sa semence leur fournit un bon aliment, tandis qu’elle purge l’homme.

Quant au nom de saffran; voy. Crocus.

CARTHAMUS – Dal suo nome arabo qortom (qorthom). Pehr Forsskål.

Questa parola esprime l'azione di tingere. Vedere Bochart, Hierozoicon, 1, pag. 111. Se ne ricava un bel colore rosso papavero.

Tournefort, Instit. rei. herb., e Linneo, seguendo lui, hanno fatto derivare questo nome dal greco katarreîn, spurgare, a causa della proprietà purgativa attribuita alla sua semenza. Ma non si deve credere che gli Arabi siano andati a cercare in Grecia il nome di una pianta naturale per il loro paese. Vedere Jasminum.

Questa pianta, impropriamente chiamata zafferano, è anche denominata seme di pappagallo, perché la sua semenza fornisce loro un buon alimento e nel contempo purga l'uomo.

Quanto al nome zafferano, vedere Crocus.

CARUM. Originaire de la Carie[30], selon Pline*, liv. 19, chap. 8.

C. carvi. Altéré du nom générique carum.

CARUM – Originario della Caria, secondo Plinio (XIX, 8).

Carum carvi – Alterato dal nome di genere Carum.

CARYOCAR. Dérivé de κάρυον, noix. Cet arbre porte un gros fruit dans lequel sont quatre amandes d’un goût agréable et approchant de celui de la noix commune.

CARYOCAR – Derivato dal greco káryon, noce. Questo albero reca un grosso frutto nel quale ci sono quattro mandorle di gusto gradevole e che si avvicina a quello della noce comune,

CARYOPHYLLUS. Selon Linné*, Philos. bot., ce nom vient du grec κάρυον, noix, φύλλον, feuille. Aeginet* dit aussi, liv. 7, caryophyllus signifie feuille de noyer, cependant il en diffère totalement. Paul Aeginet a raison, il n’y a nul rapport entre le giroflier[31] et la feuille du noyer, et c’est une erreur de chercher dans la langue des grecs l’origine du nom des choses qui leur ont été transmises par les orientaux. Les Arabes, qui connoissent de toute antiquité le girofle et les autres épiceries, le nomment en leur langue qarunfel. Golius*, pag. 1898. Ils le communiquèrent aux Grecs, qui en ont altéré le nom en lui donnant une désinence de leur langue[32] et de qarunfel ils ont fait caryophyllon. On remarquera toute fois que Pline* est le premier des anciens auteurs qui parle de cette production de l’Orient, liv. 12, chap. 7.

CARYOPHYLLUS – Secondo Linneo, Philos. bot., questo nome viene dal greco káryon, noce, e phýllon, foglia. Paolo di Egina nel libro VII dice pure che caryophyllus significa foglia di noce e che tuttavia ne differisce totalmente. Paolo di Egina ha ragione, non esiste alcun rapporto tra l'Eugenia e la foglia del noce, ed è un errore cercare nella lingua dei Greci l'origine del nome di cose che sono state loro trasmesse dagli Orientali. Gli Arabi, che conoscono fin dalla lontana antichità il chiodo di garofano e le altre spezie, nella loro lingua lo chiamano qarunfel. Golius, pag. 1898. Essi lo comunicarono ai Greci che ne hanno alterato il nome dandogli una desinenza della loro lingua, e da qarunfel essi hanno fatto caryophyllon. Tuttavia si noterà che Plinio (XII, 7) è il primo degli autori antichi a parlare di questa produzione orientale.

CARYOTA. Les Grecs appeloient de ce nom, une sorte de datte cultivée. On en fait, dit Pline*; liv. 13, chap. 4, un vin qui porte à la tête, et c’est de là qu’elle tire son nom: κάρα, tête.

Les modernes ont appliqué ce nom à un palmier dont le fruit est d’une âcreté brûlante. Il est appelé au Malabar schunda-panna. Rheed*, Mal. 1, pag. 15.

CARYOTA – I Greci chiamavano con questo nome una sorta di dattero coltivato. Plinio (XIII, 4) dice: Se ne fa un vino che dà alla testa ed è da questo che trae il suo nome: kára, testa.

I moderni hanno applicato questo nome a una palma il cui frutto è di un'asprezza urente. In Malabar è chiamata schunda-panna. Hendrik van Rheede, Mal. 1, pag. 15.

CASEARIA. J. Casearius, a coopéré à la rédaction du Jardin de Malabar de Rheedé. Schreber*, n.° 756, d’après Jacquin*, Amér. 132.

CASEARIA – Johannes Casearius (ca. 1642-1677) ha cooperato alla redazione del Jardin de Malabar di Hendrik van Rheede. Schreber, n.° 756, basandosi su Jacquin, Amér. 132.

CASSIA. Selon Olaus Celsius*, Hierobot. vol. 2, pag. 361. Ce nom vient de l’hébreu ketzioth, rendu par κασία, dans la traduction des Septante, d’où cassia en latin. Voy. sa dissertation sur cet arbre; voy. aussi Dodonée*, Pempt. 6, liv. 2, chap. 30.

C. absus. Nom sous lequel Prosper Alpini*, pag. 97, désigne cette plante d’Egypte. Absus, étant le nom d’un fleuve de Palestine, il se peut qu’on l’ait donné à une plante observée pour la première fois sur ses bords.

C. bacillaris. Dérivé de bacillus, baguette. De sa gousse longue et mince comme une petite baguette.

C. tagera. Nom de cette plante au Malabar d’où elle est originaire. Rheed.* Mal. 2, pag. 103.

C. sophera. Nom égyptien. Voy. le genre Sophora.

C. atomaria (atomus, petit corps, corpuscule). Ses rameaux et ses pétioles sont parsemés d’atomes ferrugineux.

Le mot atomus, dont nous avons fait atome, vient du grec α privatif, τέμνω; je coupe, je partage; c’est-à-dire, corps si menu, qu’il ne sauroit être divisé.

C. senna. De son nom arabe saenna et saenna mechi (senâ mekky). Forskahl*, pag. 66; c’est-à-dire séné de la Mecke.

Le nom de follicule, sous lequel la gousse du séné est connue dans les boutiques, vient du latin folliculus, diminutif de follis, sac, bourse, petite enveloppe. Sa gousse a la forme d’un petit sac.

C. nictitans (nictare, clignotter; nictitans, clignottant). Nom donné à cette plante, parce que les quatre pétales supérieurs de sa corolle sont très-courts et fermés, tandis que l’inférieur est très-grand et ouvert; ce qui a fait comparer la totalité de la fleur à un oeil clignottant.

Le mot nictare vient de νύξ, νυκτός, nuit, parce que les gens qui clignottent voient mieux pendant la nuit que pendant le jour.

CASSIA – Secondo Olaus Celsius, Hierobot. vol. 2, pag. 361, questo nome viene dall'ebraico ketzioth, reso in greco kasía nella traduzione dei Settanta, da cui cassia in latino. Vedere la sua dissertazione su quest'albero. Vedere anche Rembert Dodoens Pempt. 6, lbro 2, cap. 30.

Cassia absus – Nome sotto il quale Prospero Alpino a pagina 97 designa questa pianta egiziana. Essendo Absus il nome di un fiume della Palestina, può darsi che l'abbia dato a una pianta osservata per la prima volta sui suoi bordi.

Cassia bacillaris – Derivato dal latino bacillus, bacchetta. Per il suo baccello lungo e sottile come una piccola bacchetta.

Cassia tagera È il nome di questa pianta in Malabar da cui è originaria. Hendrik van Rheede Mal. 2, pag. 103.

Cassia sophera – Nome egiziano. Vedere il genere Sophora.

Cassia atomaria – Il latino atomus significa piccolo corpo, corpuscolo. I suoi ramoscelli e i suoi piccioli sono cosparsi di corpuscoli ferruginosi.

La parola atomus, da cui noi Francesi abbiamo creato la parola atome, atomo in italiano, viene dal greco alfa privativa + témnø, io taglio, io divido, cioè, corpo così piccolo che non potrebbe essere diviso.

Cassia senna – Dal suo nome arabo saenna e saenna mechi (senâ mekky). Pehr Forsskål, pag. 66; cioè, senna della Mecca.

Il nome di follicolo, sotto il quale il baccello della senna è conosciuto nelle botteghe, viene dal latino folliculus, diminutivo di follis, sacco, borsa, piccola busta. Il suo baccello ha la forma di un piccolo sacco.

Cassia nictitans – In latino nictare significa ammiccare e nictitans vuol dire ammiccante. Nome dato a questa pianta perché i quattro petali superiori della sua corolla sono molto corti e chiusi, mentre quello inferiore è molto grande e aperto. Il che fa paragonare la totalità del fiore a un occhio che ammicca.

Il verbo nictare viene dal greco nýx, genitivo nyktós, la notte, perché le persone che strizzano gli occhi vedono meglio di notte che di giorno.

CASSINE. Nom américain. Elle est appelée au Pérou maté. Voy. sur cette plante et l’usage qu’on en fait en Amérique, Frezier*, Voyage de la Mer du Sud.

C. peragua. Originaire du {Paragay} <Paraguay[33]>. On la nomme même vulgairement herbe ou thé du {Paragay}<Paraguay>.

C. maurocenia.  J. F. Mauroceni, sénateur vénitien, promoteur de la botanique.

CASSINE – Nome americano. In Perù è chiamata maté. A proposito di questa pianta e dell'uso che se ne fa, vedere Amédée François Frézier, Voyage de la Mer du Sud.

Cassine peragua – <Forse non> originaria del Paraguay. Volgarmente la si chiama anche erba o the del Paraguay.

Cassine maurocenia – Giovanni Francesco Mauroceno, senatore veneziano, promotore della botanica.

CASSIPOUREA. Nom sous lequel Aublet*, pag. 529, désigne cet arbre de la Guyane.

CASSIPOUREA – Nome sotto il quale Aublet, pag. 529, designa quest'albero della Guiana.

CASSUPA. Appelé cassupo par les naturels des bords de Rio-Negro, dans l’Amérique méridionale. Humboldt* et Bonpland*, fasc. 3.

CASSUPA – Chiamato cassupo dagli aborigeni delle rive del Rio Negro in America del Sud. Humboldt e Bonpland, fasc. 3.

CASSUVIUM. Nom employé par Rumph*. Herb. d’Amboine, liv. 1, chap. 59, et maintenu par Lamarck*, pour désigner un arbre réuni par Linné* au genre Anacardium. Celui-ci est vulgairement connu sous le nom de pomme d’acajou, à cause de son péduncule gros et charnu que l’on mange comme une pomme, tandis que dans l’anacardium, c’est la noix même que l’on mange.

CASSUVIUM – Nome impiegato da Rumph Herb. d’Amboine, libro 1, cap. 59, e mantenuto da Lamarck, per designare un albero riunito da Linneo al genere Anacardium. Questo è volgarmente noto sotto il nome di pomme d’acajou, mela di acagiù o anacardio, a causa del suo peduncolo grosso e carnoso che si mangia come una mela, mentre dell'Anacardium si mangia la noce.

CASSYTHA. Nom grec de la cuscute. Cette plante des Indes en est l’analogue par ses branches entrelacées, et ses tiges sans feuilles et filiformes. Elle est appelée au Malabar acatsiavalli, Rheed.* Mal. 7, pag. 83, et rombut aux îles Moluques, Rumph*. 5, t. 184. Voy. Cuscuta pour l’origine de cassytha.

CASSYTHA – Nome greco - introvabile - della cuscuta. Questa pianta delle Indie ne è l'analogo per i suoi rami intrecciati e i suoi steli senza foglie e filiformi. In Malabar è chiamata acatsiavalli, Rheede Mal. 7, pag. 83, et rombut alle isole Molucche, Rumph 5, t. 184. Vedere Cuscuta per l’origine di Cassytha.

CASTELA. Genre dédié par M. Turpin, voyageur aussi éclairé qu’artiste habile, à M. Castel*, auteur du poёme sur les plantes. Annales du Musée d’hist. nat. tom. 7, pag. 78.

CASTELA – Genere dedicato da Turpin, viaggiatore sia illuminato che abile artista, a René Richard Louis Castel, autore del poema sulle piante. Annales du Musée d’hist. nat. tom. 7, pag. 78.

CASTELIA. Jean Castel, dessinateur, compagnon de Loёffling*, à son voyage en Amérique. Cavanilles*, tom. 6, pag. 60.

CASTELIA – Jean Castel, disegnatore, compagno di Peter Loeffling durante il suo viaggio in America. Cavanilles, tom. 6, pag. 60.

CASTIGLIONA. En l’honneur du comte de Castiglionio, botaniste espagnol, cultivateur. Flore du Pérou, pag. 128.

CASTIGLIONA – In onore del conte di Castiglionio, botanico spagnolo, coltivatore. Flore du Pérou, pag. 128.

CASTILLEJA. Castillejo*, botaniste espagnol, mentionné d’après Mutis*, par Linné*, Supp. pag. 47.

CASTILLEJA – Domingo Castillejo, botanico spagnolo, menzionato da Linneo, Supp. pag. 47, in base a José Celestino Mutis.

CASUARINA. Nom sous lequel cet arbre est décrit par Rumph*, 4-5. Comme son feuillage est tout-à-fait semblable au plumage du casoar, oiseau des mêmes contrées, il est à croire que casuarina en est le dérivé. C’est le filao des madecasses et le bois de massue des insulaires de la mer du Sud, nommé ainsi à cause de l’usage qu’ils en font pour la fabrication de leurs instrument de guerre.

CASUARINA – Nome sotto il quale quest'albero è descritto da Rumph, 4-5. Siccome il suo fogliame è del tutto simile al piumaggio del casuario, uccello delle stesse zone, bisogna credere che casuarina ne sia il derivato. È il filao degli abitanti del Madagascar e il legno di mazza degli abitanti delle isole del Mare del Sud, così chiamato a causa dell'uso che essi ne fanno per la fabbricazione dei loro strumenti di guerra.

CATANANCE (κατά, préposition grecque qui exprime, en ce sens, l’achèvement, la consommation; ἀνάγκη, nécessité). C’est-à-dire plante qui met dans la nécessité d’aimer. Vaillant*, Mém. acad. des sciences, an. 1721.

Dioscorides* désigne, sous le nom de catanance, une plante dont les femmes de Thessalie[34] faisoient un grand usage pour se faire aimer. Nous l’avons appliqué à une plante qui n’offre que peu de rapports avec la catanance des Grecs, et qui n’a certainement aucune qualité aphrodisiaque. Voyez Dioscorides, liv. 4, chap. 129.

Vulgairement cupidone, dans le même sens que le nom grec, c’est-à-dire herbe d’amour.

CATANANCE – Derivato dal greco katá, preposizione greca che in questo caso esprime il completamento, il compimento, e dal greco anágkë, necessità. Cioè, pianta che mette nella necessità di amare. Vaillant, Mém. acad. des sciences, an. 1721.

Sotto il nome di catanance Dioscoride designa una pianta della quale le donne della Tessaglia facevano un grande uso per farsi amare. Noi l'abbiamo applicato a una pianta che ha solo pochi rapporti con la catanance dei Greci e che certamente non ha alcuna proprietà afrodisiaca. Vedere Dioscoride (IV, 129).

Volgarmente è detta cupidone, nello stesso significato del nome greco, cioè, erba dell'amore.

CATESBAEA. Marc Catesby*, naturaliste anglois, dont on a eu, en 1731, l’Histoire naturelle de la Caroline; la seconde partie n’a paru qu’en 1743. C’est lui qui découvrit le premier l’arbuste qui porte son nom, près de Nassaw-Town[35], en l’île de la Providence.

CATESBAEA – Mark Catesby, naturalista inglese, del quale nel 1731 abbiamo avuto l’Histoire naturelle de la Caroline; la seconda parte ha fatto la sua comparsa solo nel 1743. Fu lui a scoprire per primo nell'isola di New Providence nei pressi della città di Nassau l'arbusto che porta il suo nome.

CATHA. Dérivé de son nom arabe qat (qât). Forskahl*, pag. 64.

CATHA – Derivato dal suo nome arabo qat (qât). Pehr Forsskål, pag. 64.

CATHETUS (κάθετος, perpendiculaire). Dont l’anthère forme un angle droit avec le filet. Loureiro* pag. 745.

CATHETUS – Dal greco káthetos, perpendicolare. La cui antera forma un angolo retto con il filamento. Loureiro pag. 745.

CATIMBIUM. Nom sous lequel Jussieu*, p. 62, d’après Rumph*, décrit cet arbre. Ce genre rentre dans le renealmia de Linné* fils. Voy. Renealmia.

CATIMBIUM – Nome sotto il quale Jussieu, pag. 62, basandosi su Rumph, descrive questo albero. Questo genere rientra nel Renealmia di Linneo figlio. Vedere Renealmia.

CATINGA. Abrégé de iva-catinga, nom que donnent à cet arbre les Garipons, peuple de la Guyane. Aublet*, pag. 512.

CATINGA – Abbreviazione di iva-catinga, nome che danno a quest'albero i Gariponi, popolo della Guiana. Aublet, pag. 512.

CATONIA. En mémoire de Marcus Porcius Cato*, né deux cent trente-quatre ans avant Jésus-Christ, mort en {148} <149>. Il reste de lui un ouvrage très-curieux sur l’agriculture des anciens, intitulé De la chose rustique. Brown*, Jam. pag. 148.

CATONIA – In memoria di Marco Porcio Catone, nato 234 anni prima di Gesù Cristo e morto nel 149. Rimane una sua opera assai curiosa sull'agricoltura degli antichi intitolata De la chose rustiqueDe agricultura. Brown, Jam. pag. 148.

CATURUS (<κάττος> / κάττα, l’un des noms du chat en grec; οὐρά, queue). Cet arbuste porte ses fleurs disposées en un long épi pendant, que l’on a justement comparé à une queue de chat.

CATURUS – In greco káttos è il gatto e kátta è la gatta, mentre ourá è la coda. Questo arbusto porta i suoi fiori disposti in una lunga spiga pendente che giustamente è stata paragonata a una coda di gatto.

CAUCALIS. Selon Linné*, Philos. bot., ce nom vient de κέω, je traîne; καυλός, tige: plante à tige traînante. Plusieurs plantes de ce genre sont très-basses, et la description que donne Pline* du caucalis, liv. 22, chap. 22, convient assez bien à notre caucalis grandi-flora.

CAUCALIS – Secondo Linneo, Philos. bot., questo nome viene - assai improbabilmente - dal greco kéø, io striscio, io vado a dormire, io spacco, e kaulós, fusto: pianta con fusto strisciante. Secondo altri, invece di kéø, ci sarebbe un katá, giù. Numerose piante di questo genere sono assai basse e la descrizione che Plinio (XX, 22) fornisce del caucalis si addice molto bene alla nostra Caucalis grandi-flora.

CAUCANTHUS. Dérivé de cauca (qoùq’a), son nom en arabe. Forskahl*, pag. 64.

CAUCANTHUS – Derivato da cauca (qoùq’a), il suo nome in arabo – cui c'è da aggiungere il greco ánthos, fiore. Pehr Forsskål, pag. 64.

CAULOPHYLLUM (καυλός, tige; φύλλον, feuille). Ses feuilles se terminent par le pétiole[36], de sorte que la feuille entière semble être une continuation de la tige. Michaux*, Flor. bor. Am. 1-284.

CAULOPHYLLUM – Dal greco kaulós, fusto e phýllon, foglia. Le sue foglie terminano con il picciolo, cosicché la foglia intera sembra essere una continuazione del fusto. Michaux, Flor. bor. Am. 1-284.

CAVANILLEA. Antoine-Joseph Cavanilles*, botaniste espagnol.

On a eu de lui, de 1791 à 1794, l’Histoire des plantes qui sont en Espagne; Des figures et description des plantes, 1791; Des dissertations, etc. Flore du Pérou, p. 97, Madrid.

CAVANILLEA – Antonio José Cavanilles, botanico spagnolo.

Di lui abbiamo, dal 1791 al 1794, l’Histoire des plantes qui sont en Espagne; Des figures et description des plantes, 1791; Des dissertations, etc. Flore du Pérou, p. 97, Madrid.

CEANOTHUS (κεάνωθος, nom employé par Theophraste* pour désigner une plante épineuse qui n’est pas constatée par les modernes; il est dérivé de κέω, je pique). On ne l’a appliqué à ce genre que pour employer un nom ancien.

CEANOTHUS – Il termine greco keánøthos è stato impiegato da Teofrasto per designare una pianta spinosa che non è reperita dai moderni. Il termine è derivato dal greco kéø, io pungo. Lo si è applicato a questo genere solamente per usare un termine antico.

CECROPIA. De κεκράγω, je crie, j’appelle. Nom donné à cet arbre, parce que le tronc et les branches en sont creux par intervalles, ce qui l’a fait nommer vulgairement bois trompette, dans le même sens que le nom grec. C’est le même arbre appelé ambaїba et urakusiba par les Brasiliens (Margrave*, 71), et yaruma par Oviedo*.

CECROPIA – Dal greco kekrágø, io grido, io chiamo. Nome dato a quest'albero perché il tronco e i rami sono incavati a intervalli, il che l'ha fatto chiamare volgarmente legno tromba, con lo stesso significato del nome greco. È lo stesso albero chiamato ambaїba e urakusiba dai Brasiliani (Georg Margrav, 71) e yaruma da Oviedo.

CELASTRUS. Dérivé de κηλάς, l’arrière saison. Les anciens désignent le houx, le genièvrier et le celastros, comme les arbres dont le fruit murit le plus tard. On ne connoit pas précisément le celastros des Grecs; on soupçonne seulement que c’est notre evonymus, et l’on en a appliqué le nom à un genre qui y vient de très-près.

Le celastrus scandens est vulgairement nommé bourreau des arbres, parce qu’il les entortille et les serre au point de les faire périr en peu de temps.

CELASTRUS – Derivato dal greco këlás, l'autunno inoltrato. Gli antichi designavano l'agrifoglio, il ginepro e il celastros come gli alberi il cui frutto matura assai tardi. Non si conosce con precisione il celastros dei Greci. Si suppone solamente che è il nostro Evonymus, e se ne è applicato il nome a un genere che gli è assai vicino.

Il Celastrus scandens è chiamato volgarmente carnefice degli alberi perché li avvolge e li chiude al punto di farli morire in breve tempo.

CELOSIA. Dérivé de κήλεος, brûlé; de καίω, je brûle. Ses fleurs scarieuses semblent desséchées.

Vulgairement amaranthe. Voy. le genre Amaranthus.

Boёhmer*, d’après H. Ambrosinus*, attribue à ce nom une origine latine qui lui est tout-à-fait étrangère.

CELOSIA – Derivato dal greco këleos, bruciato, derivato da kaíø, io brucio. I suoi fiori secchi, membranosi e traslucidi sembrano essiccati.

Volgarmente è detto amaranto. Vedere il genere Amaranthus.

Georg Rudolf Boehmer, basandosi su Giacinto Ambrosini, attribuisce a questo nome un'origine latina che le è del tutto estranea.

CELSIA. Olaus Celsius*, naturaliste suédois, surnommé le Pline du nord, professeur de langues orientales en l’université d’Upsal.

On a de lui, en 1745, un ouvrage très-savant sur les plantes de l’Ecriture sainte; il est intitulé: Hierobotanicon, ἱερός, sacré; βοτάνη, plante.

Un autre Suédois du même nom, Magnus Nicolaus Celsius*, a donné quelques opuscule de botanique; il mourut en 1679, à 58 ans.

L’antiquité a produit un illustre médecin du même nom, {Aurelius Cornelius Celsius} <Aulus Cornelius Celsus*>; il vivoit sous les premiers Empereurs. Il a écrit sur la médecine et sur l’agriculture. La pureté de son style l’a fait nommer le Cicéron de la médecine.

C. arcturus (ἄρκτος, ours; οὐρά, queue). De sa fleur disposée en une grappe allongée que l’on a comparée à la queue de l’ours. Cette comparaison n’est pas juste, car la queue de l’ours est très-courte.

Les astronomes donnent avec plus de raison le nom d’arcturus à une étoile fixe de première grandeur, qui est située justement dans la direction de la queue de la grande ourse.

CELSIA – Olaus Celsius, naturalista svedese, soprannominato il Plinio del nord, professore di lingue orientali all'Università di Uppsala.

Nel 1745 ha pubblicato un'opera molto dotta sulle piante della Sacra Scrittura, intitolata Hierobotanicon, dal greco hierós, sacro e botánë, pianta.

Un altro svedese con lo stesso cognome, Magnus Nicolaus Celsius, ha fornito qualche opuscolo di botanica. Morì nel 1679 a 58 anni.

L'antichità ha prodotto un illustre medico con - pressapoco - lo stesso cognome, Aulus Cornelius Celsus, Celso Aulo Cornelio, che viveva sotto i primi imperatori romani. Ha scritto di medicina e di agricoltura. La purezza del suo stile l'ha fatto chiamare il Cicerone della medicina.

Celsia arcturus – Dal greco árktos, orso e ourá, coda. Per il suo fiore disposto a grappolo allungato che è stato paragonato alla coda dell'orso. Questo paragone non è giusto, perché la coda dell'orso è molto corta.

Gli astronomi attribuiscono con motivazione maggiore il nome di arcturus a una stella fissa di prima grandezza che è giustamente situata nella direzione della coda dell'Orsa Maggiore.

CELTIS. L’un des noms que donnoient les anciens au célèbre lotus, selon Pline*, liv. 13, chap. 17. Tournefort* s’en est servi le premier, pour désigner un arbre qui a quelques légers rapports avec le celtis de Pline, et dont le fruit assez doux pour être mangé, le rapproche du lotos.

C. lima (lime). Ses feuilles sont garnies de petits tubercules qui leur donnent la rudesse d’une lime.

CELTIS – Secondo Plinio (XIII, 17) è uno dei nomi che gli antichi attribuivano al celebre lotus. Tournefort se ne è servito per primo per designare un albero che ha alcuni lievi rapporti con il celtis di Plinio e il cui frutto, abbastanza dolce per essere mangiato, lo avvicina al lotos.

Celtis lima In latino lima significa lima. Le sue foglie sono guarnite ti piccoli tubercoli che danno loro la ruvidità di una lima.

CENCHRUS (κέγχρος, nom grec du millet). Cette plante graminée y ressemble par son panicule resserré en épi.

Il a existé plusieurs villes appelées Cenchrée en Italie, dans la Troade, le Péloponnèse, etc. et il se peut que cenchrus ne soit qu’un nom de lieu.

CENCHRUS – Dal greco kégchros che significa miglio. Questa pianta graminacea gli assomiglia per la sua pannocchia ristretta a formare una spiga.

Sono esistite numerose città chiamate Cencrea in Italia, nella Troade, nel Peloponneso etc. ed è possibile che cenchrus sia solo il nome di una località.

CENIA. Dérivé de κενός, vuide. De son calice renflé. Jussieu*, d’après Commerson*, page 183.

CENIA – Derivato dal greco kenós, vuoto. Per il suo calice rigonfio. Jussieu, basandosi su Commerçon, pagina 183.

CENTAUREA. Nom poétique donné à cette plante parce que le centaure Chiron*[37] s’en servit pour se guérir d’une blessure qu’il s’étoit faite au pied avec une flèche d’Hercule. Voy. Pline*, liv. 25, chap. 6.

Il n’est pas hors de propos de donner ici l’explication de ce mot centaure. Les poёtes ont feint que c’étoit un être moitié homme et moitié cheval. C’étoient simplement des bouviers à cheval qui gardoient des troupeaux de boeufs dans les belles prairies de la Thessalie[38] et qui les conduisoient en les piquant devant eux; c’est ce qu’exprime leur nom en grec, κέω, je pique; ταῦρος, taureau, boeuf. Aujourd’hui même, dans la Camargue[39], les gardiens de boeufs sont toujours à cheval, et ils sont armés d’un aiguillon à trois pointes.

C. crupina. Latinisé de kruipen, mot belge qui signifie ramper. On l’a appliqué à cette plante parce que sa semence est garnie d’une aigrette[40] noire semblable à des pates d’insecte; au moindre mouvement qu’on lui communique, on la prendroit pour une arraignée qui court.

C. phrygia (φρύγιος, sec, aride). De son calice scarieux et comme desséché.

C. cyanus (κύανος, bleue). Tout le monde connoît sa superbe fleur bleue qui fait le plus bel ornement des guérets[41]; de là son nom vulgaire bleuet. On l’appelle souvent aubifoin, de album-foenum, foin blanc; sa tige est blanchâtre.

C. jacea. Selon Vaillant*, qui a établi les caractères de cette plante; elle tire son nom de jacere, être couché, parce que plusieurs espèces de cette série sont rampantes. Voy. les Mém. acad. des sciences, année 1718.

C. benedicta (Bénite). Par allusion à ses salutaires effets en médecine; cette plante est fortifiante, fébrifuge, anthelmintique, etc.

C. calcitrappa (calx, calcis, talon, pied; trappa, latinisé de trapp, piège, en celtique. Voy. Trapa. Le calice épineux de cette plante ressemble parfaitement à une chausse-trappe, machine de guerre à plusieurs pointes qui servoit à arrêter la marche de la cavalerie.

C. eriophora. Voy. Carduus eriophorus, pour la signification de ce mot.

C. solstitialis. Qui fleurit vers le solstice ou plutôt vers le milieu de l’été.

Cette dénomination est très-vague, et l’on ne sauroit attribuer à un jour fixe la floraison d’aucune plante.

C. crocodilium (crocodile). Nom donné à cette plante par allusion aux épines de son calice, comparées aux ongles du crocodile. Vaillant*, Mémoire de l’acad. des scienc. 1718.

C. collina (collino, j’enduis, je frotte, j’oins). Il sort de ses têtes une espèce de gomme jaunâtre et visqueuse.

C. verutum (verutum, javelot de quatre {pied} <pieds> de long, dont se servoient les soldats romains[42]). Les épines du calice de cette fleur, sont garnies à leur base de deux plus petites en forme de dents, ce qui leur donne l’aspect d’un dard.

C. salmantica (de Salamanque[43]). Elle croît dans toute l’Europe méridionale.

C. galactites. Dérivé de γάλα, lait. Ses feuilles sont marquées à leur surface inférieure de veines blanches et laiteuses.

CENTAUREA – Nome poetico dato a questa pianta perché il centauro Chirone se ne servì per guarire da una ferita che si era fatta al piede con una freccia di Ercole. Vedere Plinio (XXV, 6).

Non è fuori luogo dare qui la spiegazione di questa parola centauro. I poeti hanno inventato che era un essere mezzo uomo e mezzo cavallo. Erano semplicemente dei bovari a cavallo che facevano la guardia ai branchi di buoi nelle belle praterie della Tessalia e che pungolandoli li conducevano davanti a loro. È ciò che esprime il loro nome in greco kéø, io pungo, io striscio, io vado a dormire, io spacco e taûros, toro, bue. Anche oggi in Camarga i guardiani di buoi sono sempre a cavallo e sono armati di un pungolo a tre punte.

Centaurea crupina – Latinizzazione di kruipen, parola belga che significa strisciare. La si è applicata a questa pianta perché la sua semenza è dotata di un pappo nero simile a degli impasti di insetto. Al minimo movimento che gli si trasmette lo si scambierebbe per un ragno che corre.

Centaurea phrygia – Dal greco phrýgios, secco, arido. Dal suo calice secco, membranoso, traslucido, e come se fosse essiccato.

Centaurea cyanus – Dal greco kýanos, blu. Tutti conoscono il suo superbo fiore blu che costituisce l'ornamento più bello dei maggesi. Da ciò il suo nome volgare bleuet, fiordaliso. Spesso lo si chiama aubifoin, dal latinoe album-foenum, fieno bianco, essendo il suo fusto biancastro.

Centaurea jacea – Secondo Vaillant, che ha stabilito i caratteri di questa pianta, essa trae il suo nome dal latino jacere, essere coricato, perché numerose specie di questo genere sono striscianti. Vedere le Mém. acad. des sciences, année 1718.

Centaurea benedicta – Il latino benedicta significa benedetta. Per allusione ai suoi effetti salutari in medicina. Questa pianta è fortificante, febbrifuga, antielmintica etc.

Centaurea calcitrappa – Il latino calx, genitivo calcis, significa tallone, piede, mentre trappa è la latinizzazione del celtico trapp, trappola. Vedere Trapa. Il calice spinoso di questa pianta sembra perfettamente una trappola, macchina da guerra con numerose punte che serviva per arrestare la marcia della cavalleria.

Centaurea eriophora – Vedere Carduus eriophorus per il significato di questa parola.

Centaurea solstitialis – Che fiorisce verso il solstizio, o meglio, verso la metà dell'estate.

Questa denominazione è assai vaga e non si saprebbe attribuire a un giorno fisso la fioritura di alcuna pianta.

Centaurea crocodilium – Il latino crocodilus significa coccodrillo. Nome dato a questa pianta con allusione alle spine del suo calice paragonate alle unghie del coccodrillo. Vaillant, Mémoire de l’acad. des scienc. 1718.

Centaurea collina – Dal latino collino, io spalmo, io strofino, io ungo. Dalle sue teste esce una sorta di gomma giallastra e viscosa.

Centaurea verutum – In latino verutum significa giavellotto lungo 4 piedi di cui si servivano i soldati romani. Le spine del calice di questo fiore sono fornite alla loro base di due spine più piccole a forma di denti, il che dà loro l'aspetto di un dardo.

Centaurea salmantica – Di Salamanca. Cresce in tutta l'Europa meridionale.

Centaurea galactites – Derivato dal greco gála, <genitivo gálaktos,> latte. Le sua foglie sono segnate sulla superficie inferiore da vene bianche e lattiginose.

CENTAURELLA. Analogue par le port à la petite-centaurée, gentiana-centaurium. Michaux*, Flor. bor. Amer. 1-97.

CENTAURELLA – Analoga per il portamento alla piccola centaurea, Gentiana-centaurium. Michaux, Flor. bor. Amer. 1-97.

CENTIPEDA (centum, cent; pes, pedis, pied): qui a cent pieds). {Non} <Nom> indéterminé donné à cette plante par Loureiro*, p. 602, pour exprimer la multitude de rameaux dont elle couvre la terre.

Ce genre rentre dans les grangea.

CENTIPEDA – Dal latino centum, cento e pes, genitivo pedis, piede: che ha 100 piedi. Nome indeterminato dato a questa pianta da Loureiro, pag. 602, per esprimere la moltitudine di ramoscelli con cui copre la terra.

Questo genere rientra fra i Grangea.

CENTROLEPIS κέντρον, centre; λεπίς, écaille). Des écailles ou balles qu’on voit au centre de la fleur. Labillardière, 7.

CENTROLEPIS – Dal greco kéntron, centro e lepís, scaglia. Per le scaglie o pule che si vedono al centro del fiore. La Billardière, 7.

CENTUNCULUS. Les Italiens, dit Pline*, liv. 24, chap. 15, donnent ce nom à une plante qui traîne dans les guérêts. Il est dérivé de cento, tout ce qui couvre, qui tapisse, en latin.

Les Italiens modernes en ont formé le nom du mouron, alsine, en leur langue: centonchio, centone.

Dillen*, Giss, 161, gen. 111, l’a appliqué à une petite plante qui ressemble tellement aux mourons, que Vaillant* l’a réunie aux anagallis, et Mentzel* aux alsine.

CENTUNCULUS – Plinio (XXIV,15) dice: Gli Italiani danno questo nome a una pianta che striscia nei maggesi. Il nome deriva dal latino cento, tutto ciò che copre, che tappezza.

Gli Italiani moderni ne hanno formato il nome dal mordigallina, alsine, che nella loro lingua suona: centonchio, centone.

Dillen, Giss, 161, gen. 111, l'ha applicato a una piccola pianta che assomiglia talmente ai mordigallina che Vaillant l'ha riunita agli Anagallis, e Mentzel agli Alsine.



[1] La Guiana (detta anche Guyana o Guayana, in spagnolo Guayanas) è una regione fisica dell'America meridionale, compresa fra l'oceano Atlantico, i bacini dell'Orinoco, del Rio delle Amazzoni e del Rio Negro, suo affluente. È costituita da un vasto tavolato inclinato verso il nord, bordato da una fascia costiera pianeggiante che continua a oriente nel territorio brasiliano e a occidente in quello venezuelano.

[2] Cosacco: dal russo kazák che risale al turco-tartaro qazaq, nomade. Nome con il quale i Russi designavano i cavalieri nomadi della steppa fra il corso medio e inferiore del Dnepr e del Don.

[3] Opunte: città greca - Opoûs - di antiche origini come indicano i miti di Deucalione e di Aiace Oileo ivi ambientati. Opunte, capitale della Locride Opunzia, era situata presso la costa del Golfo Settentrionale dell'Eubea.

[4] L'Opuntia ficus-indica - il fico d'India o ficodindia - è nativa del Messico, delle Indie Occidentali. La pianta arrivò nel Vecchio Mondo verosimilmente intorno al 1493, anno del ritorno a Lisbona della spedizione di Cristoforo Colombo.

[5] La cochenille et la plante dont elle se nourrit n’étoient qu’imparfaitement connues à St. Domingue, lorsque Nicolas Thierry de Ménouville, lorrain, alla à travers mille périls au Mexique, exprès pour y constater et en enlever la cochenille. Il eut le bonheur de réussir, et il arriva au Port-au-Prince en 1777, avec la cochenille fine, la cochenille sylvestre, et plusieurs espèces de cactus, le splendide, le nopal, etc. On a eu la relation de son voyage en 1787. - La cocciniglia e la pianta di cui essa si nutre erano imperfettamente conosciute a Santo Domingo quando Nicolas Thierry de Ménouville, della Lorena, si recò tra mille pericoli in Messico per accertarvi e portarne via la cocciniglia. Ebbe la fortuna di riuscirci e arrivò a Port-au-Prince - la capitale di Haiti - nel 1777 con la cocciniglia fine, con quella silvestre e numerose specie di Cactus, lo splendido, il nopal etc. La relazione sul suo viaggio l'abbiamo avuta nel 1787. [de Théis]

[6] Galla, in latino galla, lo stesso che cecidio. Noce di galla: cecidio prodotto dalla puntura di vari animali sul tronco, sulle foglie o sulle radici di alcune piante. Per estensione, vescichetta sierosa che si produce sulla pelle dell'uomo in seguito a punture di insetti, a scottature o altro. --- Cecidio, dal greco këkídion (inchiostro di galla), diminutivo di këkís-îdos, galla. Escrescenza ben localizzata e determinata, costituita da tessuti di natura ipertrofica o iperplastica, che si sviluppa in un organo vegetale come reazione patologica allo stimolo esercitatovi da un elemento parassita, il quale se ne serve come dimora durante il periodo di sviluppo, traendone anche alimento. Tale formazione anomala – nota anche genericamente con il nome di galla – con maggior precisione viene detta zoocecidio quando è originata da un parassita animale, fitocecidio se da un organismo vegetale. --- La quercia spinosa (Quercus coccifera L., 1793) è un arbusto sempreverde della famiglia delle Fagaceae. Il nome scientifico della quercia spinosa deriva dal latino coccus, termine genericamente usato per indicare le cocciniglie. La specie è infatti attaccata, nelle aree calde, dal Kermes ilicis, una cocciniglia da cui si estrae un colorante rosso.

[7] Sans doute cet insecte ne ressemble pas beaucoup à une chenille; mais on l’a si mal connu pendant long-temps, que l’on ne savoit dans quel genre, ni même dans quel règne le placer. On en a fait une galle, une graine, un ver, une araignée, une punaise; etc. On en ignoroit tellement la nature, quoique dès lors elle fût l’objet d’une riche commerce, qu’elle devint l’occasion d’un procès entre deux Espagnols habitans du Mexique. L’un paria que la cochenille étoit un fruit, l’autre qu’elle étoit un animal. La question, long temps débattue, fut portée devant le corrégidor d’Antiquera, dans la vallée d’Oaxaca. Après avoir entendu les dépositions d’une foule de témoins, on déclara juridiquement que la cochenille étoit un insecte. C’est la première fois, dit à ce sujet M. de Réaumur, qu’une question d’histoire naturelle a été décidée par un tribunal judiciaire. - Senza dubbio quest'insetto non somiglia molto a un bruco, ma lo si è talmente mal conosciuto per lungo tempo che non si sapeva in quale genere e neppure in quale regno collocarlo. È stato definito una galla, un seme, un verme, un ragno, una cimice etc. Se ne ignorava talmente la natura, nonostante fin da allora fosse oggetto di un ricco commercio, che divenne occasione di un processo tra due Spagnoli residenti in Messico. Uno scommise che la coccinella era un frutto, l'altro che era un animale. La questione a lungo dibattuta fu portata davanti all'ufficiale di giustizia di Antiquera nella valle di Oaxaca. Dopo aver udito le deposizioni di una folla di testimoni, si dichiarò giuridicamente che la cocciniglia era un insetto. Réaumur in proposito dice che è la prima volta che una questione di storia naturale è stata stabilita da un tribunale giudiziario. [de Théis]

[8] Pereskia Mill., 1754, è un genere di piante succulente della famiglia delle Cactaceae. Il genere comprende circa 25 specie tropicali, originarie dell'America centro meridionale, dal Messico al Brasile. Il nome del genere, così come quello della sottofamiglia delle Pereskioideae, ricorda il naturalista francese Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580 – 1637). Le specie appartenenti a questo genere sono solitamente identificate anche come viti di limone, cacuts rosa o cactus foglia (quest'ultima definizione può riferirsi anche all'Epiphyllum).

[9] Les Orientaux se servent du roseau pour tracer leurs caractères, comme nous employons la plume. Les Grecs ayant emprunté d’eux l’art de l’écriture, il est naturel que, par suite, ils en aient pris aussi le nom de l’instrument. - Gli Orientali si servono della canna per tracciare i loro caratteri grafici come noi usiamo la penna. I Greci, avendo dedotto da loro l'arte dello scrivere, è naturale e consequenziale che ne abbiano assunto anche il nome dello strumento. [de Théis]

[10] Schiavoni: denominazione derivata da Sclavi (ossia Slavi) usata in Italia a partire dall'alto Medioevo per indicare le popolazioni slave in generale e quelle viventi sulla sponda orientale dell'Adriatico (detta appunto Schiavonia e di qui Slavonia) in particolare.

[11] L'arcipelago delle Molucche (conosciute anche come Moluccas, Isole Moluccan o semplicemente col termine indonesiano Maluku) è formato da un migliaio di isole poste in una vasta area dell'Oceano Pacifico. Appartengono all'Indonesia, e sono parte del più grande arcipelago malese.

[12] Monte Baldo: gruppo montuoso delle Prealpi Venete che si allunga per 40 km con direzione NNE-SSW tra il lago di Garda a W e la Val Lagarina a E, limitato a N dal lago di Loppio e dalla valle del Cameras e a S dalla piana di Caprino Veronese. Costituito in prevalenza da rocce calcaree, culmina a 2218 m nella cima Valdritta; altre punte elevate sono la cima delle Pozzette (2128 m), la punta del Telegrafo o monte Maggiore (2200 m) e il monte Altissimo di Nago (2078 m).

[13] Singenetico è uno stame unito ad altri tramite le antere.

[14] Il est à remarquer que les modernes ont appelé ce pays Nigritie, dérivé de Niger, noir, dans le même sens qu’Aethiopie en grec, et les Arabes l’appellent Soudan (Soudân), qui exprime précisément la même chose, en leur langue. - Bisogna sottolineare che i moderni hanno chiamato questo paese Nigrizia, derivato da niger, nero, con lo stesso significato di Etiopia in greco, e gli Arabi lo chiamano Sudan (Soudân), che nella loro lingua esprime precisamente la stessa cosa. [de Théis]

[15] Jeanne Antoinette Poisson, Marchesa di Pompadour, meglio nota come Madame de Pompadour (Parigi, 29 dicembre 1721 – Versailles, 15 aprile 1764), è stata una celebre amante del re di Francia Luigi XV e la donna francese più potente del XVIII secolo.

[16] Calipso: ninfa della mitologia greca, figlia del Sole (o di Atlante o di Pleione), regina di una specie di paradiso terrestre, ai confini occidentali della Terra, l'isola di Ogigia. Secondo l'Odissea, Ulisse vi trascorse con Calipso dieci anni, rifiutando poi l'immortalità, che ella gli offriva, per tornare in patria; dalla loro unione sarebbero nati più figli: Latino, Ausonio, Nausitoo e Nausinoo, tutti legati alle più antiche tradizioni italiche. Il nome di Calipso è connesso con l'idea di nascondere, dal verbo kalýptø, io nascondo: presso di lei Ulisse fu “celato” al mondo e il suo paradiso è un'alternativa “nascosta” alla realtà mondana dei viventi.

[17] Montpellier (in occitano Montpelhièr) è una città del sud della Francia, capitale della regione di Languedoc-Roussillon (Linguadoca-Rossiglione) e del dipartimento dell'Hérault.

[18] Le Isole Sottovento (in inglese: Leeward Islands, in francese Îles Sous-le-vent, in taitiano Fenua Raro Mata’i) sono un arcipelago appartenente alle Isole della Società nella Polinesia Francese, un Dipartimento d'Oltremare Francese nell'Oceano Pacifico meridionale. L'arcipelago comprende una suddivisione amministrativa della Polinesia Francese. La capitale delle Isole Leeward è Uturoa.

[19] Stomachico è un prodotto naturale o farmaceutico in grado di stimolare la digestione, favorendo di riflesso l'appetito.

[20] Siliqua: dal latino siliqua, propriamente, baccello. Frutto secco deiscente costituito da due carpelli, generalmente allungati, e caratterizzato dalla presenza di un falso setto mediano (replo) a cui aderiscono i semi. La deiscenza, che avviene lungo le suture fra i due carpelli, procede normalmente dal basso verso l'alto.

[21] De cardo vient cardinal, par allusion à la porte de l’église dont les cardinaux sont regardés comme le pivot. - Dal latino cardo viene cardinale, per allusione alla porta della chiesa di cui i cardinali sono considerati il perno. [de Théis]

[22] Enrico IV di Borbone, detto il Grande (Pau, 13 dicembre 1553 – Parigi, 14 maggio 1610), figlio di Antonio di Borbone e della regina Giovanna III di Navarra. Nel 1572 ereditò la corona di Navarra dalla madre, divenendo Enrico III di Navarra. Nel 1589 ereditò il trono di Francia: fu il primo monarca del ramo Borbone della dinastia dei Capetingi a diventare re di Francia.

[23] Arista o resta: in botanica, filamento sottile, rigido e pungente con cui terminano le glume e le glumette delle infiorescenze di alcune Graminacee; sinonimo di resta. Per estensione, letteralmente, spiga.

[24] Barbiglio: appendice sensoriale cutanea che alcuni pesci hanno vicino alla bocca; nei gallinacei, bargiglio

[25] La Caria era una regione dell'Anatolia (odierna Turchia), situata a sud della Ionia e a ovest della Frigia e della Licia.

[26] Le Filippine (in filippino Pilipinas) sono uno Stato del sud-est asiatico situato su un arcipelago a sud di Taiwan, a sud-est della Cina, a est del Vietnam, a nord-est del Borneo e a ovest dell'oceano Pacifico.

[27] Barberia: nome dato anticamente al Nord Africa, in particolare alla regione dove oggi si trovano Algeria, Libia, Tunisia e Marocco,

[28] Les noms propres parmi les Celtes, ou les peuples d’origine celtique, sont tous significatifs. Ceux en olph, si communs dans le nord, viennent de l’anglo-saxon ulph, secours; tels que Adolph, Ead ulph, heureux secours; Arnolph, Arn ulph, secours de l’honneur; Ludolph Leod ou Lud ulph, secours du peuple; Bardolph, beorth ulph, brillant secours, Ulric, Ulph rice, riche secours; Alphonse, nom espagnol d’origine vandale, Ulph ons, notre secours, etc. Tous ceux qui se terminent en bert, et qui sont si fréquens en France et en Allemagne, viennent de l’anglo-saxon beorth, brillant. La terminaison en ric signifie riche; Frédéric, Frid rich, riche en foi; Roderic ou Roderigue raed-rich, riche en savoir; Henri, anciennement Henric, Ehr-rich, riche en honneur, etc. Artur, si célèbre dans les romans de chevalerie, signifie en celtique un marteau, c’est-à-dire le marteau des ennemis, par allusion aux rudes coups qu’il leur portoit. Notre Charles-Martel reçut ce surnom de Martel, par la même raison. En l’an 732, il extermina les Sarrasins, qui d’Espagne s’étoient avancés jusqu’en Tourraine, et depuis il fut regardé comme le marteau qui les avoit écrasés. Dans l’orient, où les moeurs sont immuables, il est très-ordinaire qu’un grand homme ne soit désigné que par un sobriquet. Dans le principe de leur civilisation, il en étoit de même des Grecs (voy. Lysimachia) et des Latins (Voy. Pisum). - I nomi proprii tra i Celti, o i popoli di origine celtica, sono tutti dotati di significato. Quelli contenenti olph, così comuni al nord, vengono dall'anglosassone ulph, soccorso, come Adolph, Ead ulph, felice soccorso, Arnolph, Arn ulph, soccorso dell'onore, Ludolph Leod o Lud ulph, soccorso del popolo, Bardolph, beorth ulph, soccorso brillante, Ulric, Ulph rice, ricco soccorso, Alfonso, nome spagnolo di origine vandala, Ulph ons, nostro soccorso etc. Tutti quelli che terminano in bert, e che sono così frequenti in Francia e in Germania, vengono dall'anglosassone beorth, brillante. La terminazione in ric significa ricco: Federico, Frid rich, ricco nella fede, Roderico o Roderigo, raed-rich, ricco nel sapere, Enrico, anticamente Henric, Ehr-rich, ricco in onore etc. Artur, così celebre nei romanzi di cavalleria, in celtico significa un martello, cioè, il martello dei nemici, con allusione ai rudi colpi che dava loro. Il nostro Carlo Martello ricevette questo soprannome di Martel per lo stesso motivo. Nell'anno 732 sterminò i Saraceni che dalla Spagna erano avanzati fino in Turenna e poi fu considerato come il martello che li aveva schiacciati. In Oriente, dove le usanze sono immutabili, è assai comune che un grand'uomo sia designato solo da un soprannome. All'inizio della loro civilizzazione accadeva la stessa cosa per i Greci (vedere Lysimachia) e i Latini (vedere Pisum). [de Théis]

[29] Des rapprochemens aussi singuliers sont une preuve de plus de l’identité primitive des anciens peuples de l’Europe (Voy. Pelloutier, Pezron, Le Brigand, etc.). - Degli accostamenti tanto singolari sono una prova in più della primitiva identità degli antichi popoli d'Europa (Vedere. Pelloutier, Pezron, Le Brigand, etc.). [de Théis]

[30] La Caria era una regione dell'Anatolia (odierna Turchia), situata a sud della Ionia e a ovest della Frigia e della Licia.

[31] Eugenia: genere di piante della famiglia Mirtacee con ca. 700 specie sempreverdi originarie delle regioni calde d'Asia e d'America. Hanno portamento arboreo o arbustaceo con foglie opposte per lo più intere, coriacee, e frutti commestibili. Eugenia uniflora produce il pitanga (o ciliegia di Cayenna o del Brasile); i bottoni fiorali disseccati dell'Eugenia caryophyllata (o Caryophyllus aromaticus) costituiscono i chiodi di garofano.

[32] Les Grecs regardoient comme des barbares tous les peuples qui ne parloient pas la langue grecque, et ils n’hésitoient pas a dénaturer tous les noms que leur avoient transmis leurs voisins, pour les identifier à leur propre langage. - I Greci consideravano barbari tutti i popoli che non parlavano la lingua greca, e non esitavano a snaturare tutti i nomi che avevano trasmesso loro i confinanti, al fine di identificarli nel loro linguaggio greco. [de Théis]

[33] Cassine peragua (also known as Cape Saffron, Bastard Saffron and Forest Spoonwood) is a medium-sized tree with fragrant flowers, decorative fruits and a saffron-coloured trunk. It is indigenous to the Afro-montane forests of South Africa. --- Paraguay – prononçiación: paragouai et non pas paragay. (dal web)

[34] La Thessalie passoit parmi les Grecs pour le pays des sorciers, des enchanteurs, etc. (voy. Pline, liv. 30, chap. 1; voy. aussi Apulée, Lucius). Elle étoit célèbre aussi par les habiles médecins auxquels elle avoit donné naissance. Comme ce pays est très-fertile, et qu’il produit une multitude de plantes bonnes et mauvaises, c’est une suite naturelle que ses habitans soient devenus habiles à les employer, soit en bien, et voilà les médecins! soit en mal, et voilà les sorciers! - La Tessaglia era considerata dai Greci come il paese degli stregoni, degli incantatori etc. (vedere Plinio* XXX, 1 – vedere anche Lucio Apuleio*). Essa era celebre grazie agli abili medici cui aveva dato i natali. Siccome questo paese è molto fertile e produce una moltitudine di piante buone e cattive, è una conseguenza naturale che i suoi abitanti siano diventati abili nell'impiegarle, sia a fin di bene, ed ecco i medici, sia a fin di male, ed ecco gli stregoni. [de Théis]

[35] New Providence è un distretto e l'isola più popolata dell’arcipelago delle Bahamas. L’isola ha una superficie di 207 km², e una popolazione superiore ai 200.000 abitanti (2012). Centro principale è Nassau, capitale dello stato delle Bahamas.

[36] Picciuolo: porzione assile, di norma appiattita sulla faccia superiore, che in molte foglie sostiene la lamina e la collega al fusto.

[37] Chirone, personaggio della mitologia greca, era un centauro, cioè, metà uomo e metà cavallo. Nacque da Filira (cioè tiglio in greco, pianta dai poteri calmanti), figlia di Oceano, e dal Titano Crono, che per sedurla si trasformò in cavallo. Ciò spiega la sua immortalità e il fatto che avesse appunto l'aspetto di un centauro, metà uomo e metà cavallo. Considerato il più saggio e benevolo dei centauri, esperto nelle arti, nelle scienze e in medicina, ebbe per allievi numerosi eroi: Aiace, Achille, Aristeo, Asclepio, Atteone, Ceneo, Enea, Eracle, Fenice, Giasone, Oileo, Palamede, Peleo, Telamone, Teseo, e, secondo alcune leggende, anche Dioniso. Era padre di Ociroe, nata dall'unione con la ninfa Cariclo, e visse sul monte Pelion.

[38] En tout pays les pasteurs, par leur vie oisive et spéculative, ont eu, les premiers, la connoissance des plantes et de la médecine. A force d’en voir les bons ou mauvais effets sur leurs bestiaux, ils ont fini par s’appliquer leurs observations. Toujours en plein air, ils ont eu de même les premières notions de l’astronomie; et par une suite naturelle de leur état habituel, ils se sont efforcés de retrouver dans des constellations la figure de leurs taureaux, béliers, etc., de là sont venus dans le zodiaque les noms d’animaux que l’on y remarque, et dont lui-même tire le sien; ζῴδιον, animal. - In ogni paese i pastori, grazie alla loro vita oziosa e speculativa, hanno avuto per primi la conoscenza delle piante e della medicina. A forza di osservarne i buoni o i cattivi effetti sul loro bestiame, hanno finito per applicarsi le loro osservazioni. Sempre all'aria aperta, essi hanno pure acquisito le prime nozioni dell'astronomia, e per una conseguenza naturale del loro stato abituale si sono sforzati di rintracciare in alcune costellazioni la figura dei loro tori, arieti etc. Da tutto ciò sono giunti nello Zodiaco i nomi di animali che vi si notano a da cui esso stesso trae il suo, zøidion, animale. [de Théis]

[39] La Camargue (Camarga in occitano e in italiano, Camargue in francese) è la zona umida a sud di Arles, in Francia, fra il Mar Mediterraneo e i due bracci del delta del Rodano. Il braccio orientale si chiama Grand Rhône; quello occidentale Petit Rhône.

[40] Pappo: in botanica, appendice che favorisce la dispersione dei semi o dei frutti che la posseggono.

[41] Maggese: termine derivato da maggio, che riguarda il mese di maggio, che si produce in maggio. Pratica agricola di antica origine attuata per ripristinare le condizioni favorevoli di un terreno dove queste siano compromesse a causa di avversità meteorologiche o di errata conduzione dei lavori colturali. Consiste nel lasciare il suolo privo di piantagioni per un certo periodo di tempo, durante il quale esso viene sottoposto a successive arature e ad altre lavorazioni. Il maggese vero o totale dura un'intera annata.

[42] Verutum a pour radical ver, lance, en celtique. C’est de là que vient le nom françois de Vermandois; ver, lance; mend, longue; de l’usage qu’avoit ce peuple de combattre avec de longues lances; picard ou piquard, exprime l’habitant du même pays, et il a la même signification, c’est-à-dire qui combat avec la pique. - Il latino verutum ha per radice ver che in celtico significa lancia. È da ciò che deriva il nome francese Vermandois: ver, lancia e mend, lungo, per l'abitudine che aveva questo popolo di combattere con delle lunghe lance. Picard o piquard esprime l'abitante dello stesso Paese - la Piccardia – e possiede lo stesso significato, cioè, che combatte con la picca [arma d'asta entrata in uso nell'ultimo quarto del sec. XIV, tipica della fanteria, lunga fino a 7 m.] [de Théis] § La Piccardia (in francese e piccardo Picardie), è una regione della Francia settentrionale, con capoluogo Amiens. Le città principali della regione, oltre a Amiens, sono Saint-Quentin e Beauvais.

[43] Salamanca è una città spagnola, capoluogo della provincia omonima. Si trova nella Comunità Autonoma di Castiglia e León.