Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

P

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PA-PINE

PACHIRA. Nom de cet arbre parmi les naturels de la Guyane[1]. Aublet*, pag. 728. C’est le cacao sauvage des créoles[2]. Ce genre tient au carolinea de Linné* fils.

PACHIRA – Nome di quest'albero tra gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 728. è il cacao selvatico dei creoli. Questo genere appartiene al carolinea di Linneo figlio.

PACHYSANDRA (παχύς, épais; ἀνήρ, ἀνδρός, organe mâle ou étamine). Ses étamines sont grosses et fortes. Michaux*, Flor. bor. Amér. 2-177.

PACHYSANDRA – Dal greco pachýs, spesso, e anër, genitivo andrós, maschio, organo maschile o stame. I suoi stami sono grossi e forti. Michaux, Flor. bor. Amér. 2-177.

PACOURIA. Pacouri-rana, nom que les Garipons donnent à cet arbuste. Aublet*, pag. 270.

PACOURIAPacouri-rana è il nome che i Gariponi, popolazioni della Guiana, danno a questo arbusto. Aublet, pag. 270.

PACOURINA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, pag. 801.

PACOURINA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 801.

PAEDERIA (paedor, paedoris, puanteur). Cette plante exhale une odeur très-fétide.

Commerson* a donné au paederia le nom de danaїs, parce que, dans plusieurs de ses fleurs, les pistils faisant périr les étamines (dans d’autres, c’est le contraire), il en fait allusion aux Danaїdes[3] de la mythologie, qui tuèrent leurs maris. Le nom vulgaire de danaїde en est resté à cette plante.

PAEDERIA – Il latino paedor, genitivo paedoris, significa puzza, fetore. Questa pianta esala un odore molto fetido.

Commerçon ha dato al paederia il nome di danaїs, in quanto, i pistilli, facendo perire in parecchi dei suoi fiori gli stami (in altri accade il contrario), lui ne trae un'allusione alle Danaidi della mitologia che uccisero i loro mariti. A questa pianta è rimasto il nome volgare di danaide.

PAEDEROTA. L’un des noms que l’on donnoit à l’acanthe sans épines. Pline*, liv. 22, chap. 10. Il vient de παῖς, παιδός, enfant; ἔρος, plaisir: parce que l’on s’en servoit pour se blanchir la figure, et en ôter les taches. Voy. Athénée*, liv. 14.

Les plantes qui portent aujourd’hui ce nom, n’ont pas des rapport avec les acanthes, et on ne leur a donné que pour employer un synonyme ancien.

P. bonarota. Buonarota, sénateur florentin, amateur de botanique.

PAEDEROTA – Uno dei nomi che si attribuiva all'acanto senza spine. Plinio (XXII, 10). Il termine deriva dal greco país, genitivo paidós, bambino, e éros, amore, piacere: in quanto veniva usato per sbiancarsi la faccia e togliere le macchie. Vedere il libro XIV dei Deipnosophistaí (Sapienti a banchetto) di Ateneo di Naucrati.

Le piante che oggi portano questo nome non hanno rapporto con gli acanti, e glielo si è attribuito solo per usare un antico sinonimo.

Paederota bonarotaBuonarota, senatore fiorentino, amante della botanica.

PAEONIA. Du médecin Paeon[4], dit Pline*, liv. 25, chap. 3, qui le premier mit cette plante en usage. La tradition grecque ajoute qu’il s’en servit pour guérir Pluton d’une blessure que lui avoit faite Hercule. Voy. Heracleum pour l’explication de cette allégorie.

Comme la paeonia croît spontanément dans les montagnes de la Paeonie[5], au nord de la Macédonie, il est probable que c’est de là qu’est venu ce nom.

Vulgairement pivoine, altéré de paeonia.

PAEONIA – Dal medico Peone, dice Plinio (XXV, 3), che per primo mise in uso questa pianta. La tradizione greca aggiunge che se ne servì per guarire Plutone da una ferita inflittagli da Ercole. Vedere Heracleum per la spiegazione di questa allegoria.

Siccome la paeonia, la peonia, cresce spontaneamente nelle montagne della Peonia, a nord della Macedonia, è probabile che il nome sia derivato dalla regione della Peonia.

Volgarmente in francese è detta pivoine, alterazione di paeonia.

PAGAMEA. Nom que donnent à cet arbre les naturel de la Guyane. Aublet*, pag. 113.

PAGAMEA – Nome che danno a quest'albero gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 113.

PALAVA. Cavanilles*, Diss. 1, pag. 40, a dédié ce genre à Antonio Palau y Verdera, professeur de botanique à Madrid, éditeur de Linné*.

PALAVA – Antonio José Cavanilles (Diss. 1, pag. 40) ha dedicato questo genere ad Antonio Palau y Verdera (1734-1793), professore di botanica a Madrid, editore di Linneo.

PALIAVANA. Palhavaa, maison de plaisance qui servoit de résidence au prince Antoine de Bragance[6], et où il avoit un jardin de botanique. Vandelli* en a fait un nom de genre, pag. 40.

PALIAVANAPalhavaa: casa da diporto che serviva da residenza al principe Antonio di Braganza, dove aveva un giardino botanico. Domenico Agostino Vandelli (pag. 40) ne ha fatto un nome di genere.

PALLASIA. Pierre-Simon Pallas*, né en Prusse, voyageur en l’empire de Russie. On a de lui un Voyage de Sibérie, une Flore de Russie, qui a paru en {1748} <1784> (son Voyage, orné de savantes notes de Langlès[7], a paru en françois en 1793); une Histoire des Astragales, 1800, etc. Schreber* lui a dédié son 834.e genre.

PALLASIAPeter Simon Pallas, nato a Berlino in Prussia, viaggiatore nell'Impero Russo. Di lui abbiamo un Voyage de Sibérie, una Flore de Russie che è apparsa nel 1784 (il suo Voyage, abbellito di sapienti annotazioni di Louis-Mathieu Langlès, è apparso in francese nel 1793), una Histoire des Astragales del 1800, etc. Johann Christian Daniel von Schreber gli ha dedicato il suo 834° genere

PALOVEA. Paloüé, nom que les Galibis[8] donnent à cet arbuste. Aublet*, pag. 367.

PALOVEAPaloüé è il nome che i Galibi danno a questo arbusto. Aublet, pag. 367.

PALTORIA. Benoît Paltor, compagnon de voyage de Loeffling*. Flore du Pérou, pag. 11.

PALTORIA – Benoît Paltor, compagno di viaggio di Peter Loeffling. Flore du Pérou, pag. 11.

PAMEA. Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, pag. 947.

PAMEA – Nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 947.

PANAX. (πᾶν, tout; ἄκος, remède: remède à tous les maux). On connoît les vertus miraculeuses que possède cette plante, ou qu’on lui a attribuées. Elle est plus connue sous le nom chinois gin-seng: il signifie homme-plante, ressemblance d’homme, ou quelque chose de semblable, à cause de sa racine, souvent fourchue, que l’on a comparée aux cuisses de l’homme. Voy. les Mémoires de l’Académie des sciences, ann. 1718.

Dans la Relation du Voyage de Macartney*, Stau<n>ton l’écrit gin-cheng.

PANAX – Dal greco pân, tutto, e ákos, rimedio: rimedio a tutti i mali. Si conoscono le virtù miracolose che questa pianta possiede o che le sono state attribuite. È più nota con il nome cinese di gin-seng che significa uomo pianta, somiglianza con l'uomo, o qualcosa di simile, a causa della sua radice spesso biforcuta che è stata paragonata alle cosce dell'uomo. Vedere le Mémoires de l’Académie des sciences, anno 1718.

Nella Relation du Voyage de Macartney, Sir Georges Staunton lo scrive gin-cheng.

PANCOVIA. Thomas Pancove, botaniste du sizième siècle. Willd.* 2, pag. 285.

PANCOVIA – Thomas Pancove, botanico del XVI secolo. Willdenow 2, pag. 285.

PANCRATIUM. Nom que donnoient les Grecs à une espèce de scilla. Pline*, liv. 27, chap. 12. Il signifie toute force: πᾶν, tout; κράτος, force. On connoît les puissans effets du scilla en médecine. Les modernes se sont servis de ce nom pour désigner un genre de plantes de la famille des scilla.

PANCRATIUM – Nome che i Greci attribuivano a una specie di scilla – scilla o cipolla marina. Plinio (XXVII, 12). Pancratium <che in latino in base a Plinio può essere sia la cicoria che la cipolla marina> significa tutta forza, dal greco pân, tutto, e krátos, forza. Si conoscono i potenti effetti della scilla in medicina. I moderni si sono serviti di questo nome per designare un genere di piante della famiglia delle Scilla.

PANDANUS. Latinisé de son nom malais pandang, qui signifie regarder. Le pandanus est d’une beauté remarquable, et il exhale une odeur exquise. Rumphius*, liv. 6, ch. 80.

C’est dans ce genre que rentre l’athrodactylis de Forster*, gen. 75; et le keura de Forskahl*, nommé ainsi en arabe pag. 172.

PANDANUS – Latinizzazione del suo nome malese pandang, che significa guardare. Il pandanus è di una bellezza notevole ed esala un odore squisito. Rumphius, libro 6, cap. 80.

È in questo genere che rientra l’Athrodactylis di Forster (gen. 75) e il Keura di Forsskål (pag. 172) così denominato in arabo.

PANICUM. Selon Pline*, liv. 18, chap. 7, ce nom lui vient de son épi en panicule ou panache. Il est plus naturel de le faire dériver de panis, pain. On en a fait autrefois un grand usage alimentaire. Pline dit même, liv. 18, chap. 10, les Gaulois, et surtout les Aquitains, mangent du panis. Charlemagne, dans ses Capitulaires[9], ordonne à ses régisseurs de semer du panis dans ses domaines.

P. sanguinale (sanguis, sang). Les semences de ce gramen, introduites dans les narines, excitent promptement le saignement de nez.

En tout pays, les écoliers connoissent très-bien ce dangereux moyen de se procurer des instans de relâche.

P. crus galli, et P. crus corvi (crus, jambe, pate; gallus, coq; corvus, corbeau). Dont l’épi, par ses divisions, a été comparé à une pate de coq ou de corbeau.

P. dactylon (δάκτυλος, doigt). Dont l’épi est divisé comme les cinq doigts de la main: il est ordinairement à cinq branches linéaires.

P. dystachyon ({δίς} <δύο>, double; στάχυς, épi). Panis à deux épis.

P. polystachyon (πολύ, plusieurs; στάχυς, épi). Panis à plusieurs épis.

P. clandestinum (clandestin, caché). Ses épis sont tout-à-fait cachés dans les gaînes des feuilles.

P. italicum. Il a été apporté d’Italie en France; mais il est originaire des Indes. On le nomme communément millet, en le confondant avec le panicum miliaceum.

PANICUM – Secondo Plinio (XVIII, 7) questo nome del panicum (<panico o miglio, mentre panus è la pannocchia del miglio>) deriva dalla sua spiga fatta a pannocchia o pennacchio. È più naturale farlo derivare da panis, pane. Un tempo se ne fece un grande impiego alimentare. Plinio (XVIII, 10) dice anche che i Galli, e sopratutto gli Aquitani, mangiano del panis. Carlomagno (? 742 - Aquisgrana 814) nei Capitularia ordina ai suoi amministratori di seminare del panis, del miglio, nei suoi domini.

Panicum sanguinale – Il latino sanguis significa sangue. I semi di questa graminacea, introdotti nelle narici, inducono rapidamente il sanguinamento nasale.

In tutti i paesi gli scolari conoscono molto bene questo pericoloso mezzo per procurarsi dei momenti di rilassamento.

Panicum crus galli e crus corvi – In latino: crus, gamba, zampa, gallus, gallo, corvus, corvo. La cui spiga, per le sue suddivisioni, è stata paragonata a una zampa di gallo o di corvo.

Panicum dactylon – Dal greco dáktylos, dito. La cui spiga è suddivisa come le 5 dita della mano: abitualmente è composta da 5 branche lineari.

Panicum dystachyon – Dal greco dýo, due, doppio, e stáchys, spiga. Miglio con due spighe.

Panicum polystachyon – Dal greco polý, parecchie, e stáchys, spiga. Miglio con numerose spighe.

Panicum clandestinum – In latino clandestinum significa clandestino, nascosto. Le sue spighe sono completamente nascoste nelle guaine delle foglie.

Panicum italicumÈ stato portato dall'Italia in Francia, ma è originario delle Indie. Comunemente in francese viene detto millet, miglio, confondendolo con il Panicum miliaceum.

PANKE. Abrégé de llaupanke, son nom au Pérou. Feuillée, Péruv. 2, pag. 44.

PANKE – Abbreviazione di llaupanke, il suo nome in Perù. Feuillée, Péruv. 2, pag. 44.

PANZERA. Panzer*, médecin allemand, botaniste. Willd.* 2, pag. 540.

PANZERA – Georg Wolfgang Franz Panzer, medico tedesco, botanico. Willdenow 2, pag. 540.

PAPAVER. Dérivé de papa, bouillie, en celtique, dont plusieurs dérivés en latin, en françois, etc.: pappo, manger de la bouillie; papin, etc. On mettoit autrefois le suc de pavot dans la bouillie des enfans pour les endormir; dans quelques cantons de l’Allemagne, on y met encore la semence pour produire le même effet. De papa, les Latins ont fait papaver; les Anglo-{s}<S>axons, papig; les Anglois, poppy; les François, pavot, etc.

On va joindre à cet article quelques étymologies qui n’y sont pas étrangères.

Opium, de ὀπός, suc, en grec. On sait que l’opium est le suc tiré par incision des têtes du pavot. Les Grecs et les Latins le connoissoient sous ce nom, comme on le voit dans Dioscorides* et Pline*; mais il paroît que du temps d’Homère, il n’étoit connu que sous le nom de nepenthes. Voy. Nepenthes.

Oeillette, nom que l’on donne dans le commerce à la plus grande espèce de pavot, dont la graine[10] produit une huile douce, et bonne à manger. Ce mot est altéré d’olliete, son véritable nom. Il est dérivé d’oleum, huile. Voy. Olea.

Diacode (διά, particule grecque, qui signifie proprement par, par le moyen de, etc.; κώδη, la tête du pavot: c’est-à-dire, breuvage composé avec le suc du pavot). Ce remède est très-anciennement connu; les Anglo-Saxons s’en servoient sous le nom de papig-drenc, boisson de pavot.

P. rhoeas (en grec, ῥοιάς. Le pavot sauvage, dit Dioscorides*, liv. 4, chap. 59, croît dans les guêrets; sa fleur tombe facilement; et c’est de là qu’on le nomme ῥοιάς, dérivé de ῥέω, je coule, je tombe.

En françois, coquelicot. Ce mot a pour radical coc, rouge, en celtique. Voy. Cactus cochenillifer.

Les Anglois le nomme corn: ce mot signifie blé; cette plante croît dans les champs parmi les blés.

PAPAVER – Derivato da papa che in celtico - ma anche in latino - significa pappa, poltiglia, da cui numerosi derivati in latino, francese etc.: il verbo latino pappo, io mangio della pappa, il francese papin, empiastro, etc. Anticamente si metteva il succo di papavero nella pappa dei bambini per farli addormentare, in alcuni cantoni della Germania vi si mette ancora la semenza per produrre lo stesso effetto. Da papa i Latini hanno creato papaver, gli Anglosassoni papig, gli Inglesi poppy, i Francesi pavot, etc.

Si aggiungono a questa sezione alcune etimologie che non sono estranee.

Opium deriva da opós che in greco significa succo. Si sa che l'opium - l'oppio - è il succo estratto per incisione delle teste del papavero. I Greci e i Latini lo conoscevano sotto questo nome (i Greci lo chiamavano ópion, da opós), come si può vedere in Dioscoride e Plinio, ma sembra che dai tempi di Omero era conosciuto solo sotto il nome di nepenthes (che scaccia la tristezza). Vedere Nepenthes.

Oeillette è il nome francese che in commercio viene attribuito alla specie più grande del papavero, il cui seme produce un olio dolce e buono da mangiare. Questo termine è un'alterazione di olliete, il suo vero nome, derivato dal latino oleum, olio. Vedere Olea.

Diacode: da diá, particella greca che propriamente significa attraverso, per mezzo di, etc., e kødë, la testa del papavero, il frutto del papavero. Cioè, bevanda preparata con il succo del papavero. Questo rimedio è conosciuto da tempi antichissimi. Gli Anglosassoni se ne servivano chiamandolo papig-drenc, bevanda di papavero.

Papaver rhoeas – In greco rhoiás, papavero selvatico. Dioscoride (IV, 59) dice: Il papavero selvatico cresce nei maggesi, il suo fiore cade facilmente, ed è per questo che lo si chiama rhoiás, derivato da rhéø, io scorro, io cado.

In francese è detto coquelicot. Questa parola ha come radice coc, che in celtico significa rosso. Vedere Cactus cochenillifer.

Gli Inglesi lo chiamano corn che in inglese significa frumento: questa pianta cresce nei campi in mezzo ai frumenti.

PAPPOPHORUM (πάππος, aigrette[11]; φέρω, je porte). Gramen dont l’épi est soyeux et touffu. Vahl. Symb. 3, pag. 10.

PAPPOPHORUM – Dal greco páppos, garzetta, pappo (leggera appendice piumosa a forma di pennacchio che si stacca da certe piante), e phérø, io porto. Graminacea la cui spiga è setosa e fitta. Martin Henrichsen Vahl Symb. 3, pag. 10.

PARALEA. Parala, nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, pag. 577.

PARALEAParala è il nome che i Galibi danno a quest'albero. Aublet, pag. 577.

PARIANA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, pag. 877.

PARIANA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 877.

PARIETARIA (paries, muraille). Cette plante croît parmi les pierres.

PARIETARIA – Dal latino paries, genitivo parietis, che significa parete, muro, muraglia. Questa pianta cresce tra le pietre.

PARINARIUM. Parinari, nom que porte cet arbuste au Brésil. Aublet*, pag. 515.

PARINARIUMParinari è il nome di questo arbusto in Brasile. Aublet, pag. 515.

PARIS. Selon quelques auteurs, ce nom vient de par, paris, égal, à cause de la régularité du feuillage de cette plante.

On l’appelle en françois raisin de renard. Son fruit est parfaitement semblable à un grain de raisin noir; et comme il vient dans les bois épais, séjour des renards, on l’a supposé bon pour eux; mais ils n’y touchent pas.

En anglois, trüe-love, amour vrai; de l’usage qu’en faisoient dans des philtres[12] de prétendus sorciers.

PARIS – Secondo alcuni autori questo nome viene dal latino par, genitivo paris, che significa uguale, a causa della regolarità del fogliame di questa pianta.

In francese viene detta raisin de renard, uva di volpe. Il suo frutto è perfettamente simile a un acino di uva nera, e siccome si forma nei boschi folti, soggiorno delle volpi, si è supposto che sia per loro buono, ma esse non lo toccano.

In inglese è detta true-love, amore vero, per l'uso che dei sedicenti stregoni ne facevano nei filtri.

PARIVOA. Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, pag. 757.

PARIVOA – Nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 757.

PARKINSONIA. Jean Parkinson*, apothicaire anglois, né en 1567. On a de lui un ouvrage, intitulé Théàtre de botanique, qui n’a été publié qu’en {1649} <1640>; et un autre appelé Paradis terrestre, ou Jardin de toutes les plantes qui peuvent croître en Angleterre: il a paru en 1629.

PARKINSONIA – John Parkinson, farmacista inglese nato nel 1567. Di lui abbiamo un'opera intitolata Theatrum botanicum che è stata pubblicata solo nel 1640 (<10 anni prima della morte avvenuta nel 1650>) e un'altra opera, Paradisi in Sole, Paradisus Terrestris, o Giardino di tutte le piante che possono crescere in Inghilterra, pubblicata nel 1629.

PARNASSIA. Qui croît sur le mont Parnasse[13], en Phocide. Cette plante n’est nullement particulière au mont Parnasse; elle croît également dans tous les prés humides, au nord de l’Europe; mais comme la fleur en est très-élégante, on a supposé, poétiquement, qu’elle étoit originaire du mont Parnasse, séjour de la Grâce et de la Beauté.

PARNASSIA – Che cresce sul monte Parnaso in Focide. Questa pianta non è assolutamente specifica del monte Parnaso, in quanto cresce ugualmente in tutti i prati umidi in Europa del nord. Ma siccome il fiore è molto elegante, si è poeticamente supposto che fosse originaria del monte Parnaso, soggiorno della Grazia e della Bellezza.

PARONYCHIA. Qui guérit du mal de doigt ou d’ongle, appelé en grec {παρονυχια} <παρωνυχία>, dont nous avons fait panaris. Ce mot vient de παρά, contre, proche; ὄνυξ, ὄνυχος, ongle: tumeur qui vient proche de l'ongle. Cette plante passoit pour en guérir. Le paronychia est très-bon aux tumeurs des doigts, principalement à celles qui jettent un pus semblable à du miel, dit Dioscorides*, liv. 4, chap. 49.

Ce genre est extrait des illecebrum de Linné*.

PARONYCHIA – Che guarisce dal male del dito o dell'unghia, detta in greco parønychía, da cui noi Francesi abbiamo creato panaris, patereccio, giradito. Questa parola deriva da pará, a fianco, vicino, e ónyx, genitivo ónychos, unghia: tumefazione che si sviluppa vicino all'unghia. Questa pianta aveva fama di farne guarire. Dioscoride (IV, 49) dice: La paronychia è molto buona per la cura delle tumefazioni delle dita, principalmente per quelle che emettono un pus simile al miele.

Questo genere è estratto dagli Illecebrum di Linneo.

PAROPSIA (παροψίς, plat chargé d’alimens, dont le primitif est ὄψον, nourriture). Le paropsia produit un fruit édule. Aubert du Petit-Thouars*, Plantes des îles d’Afrique, fasc. 4.

PAROPSIA – Dal greco paropsís, companatico, pietanza, cibo squisito, piatto carico di alimenti, il cui termine d'origine è ópson, vivanda, nutrimento. Il genere paropsia produce un frutto commestibile. Aubert du Petit Thouars, Plantes des îles d’Afrique, fasc. 4.

PARSONSIA. Jean Parson, naturaliste anglois, dont on a eu, en 1752, des Observations philosophiques sur la génération des plantes, comparée à celle des animaux. Brow.* Jam. pag. 200.

PARSONSIA <meglio PARSONIA> – John Parson, naturalista inglese, dal quale nel 1752 abbiamo avuto delle Observations philosophiques sur la génération des plantes, comparée à celle des animaux. Patrick Browne, The civil and natural history of Jamaica, 1756, pag. 200.

PARTHENIUM (παρθένιον). Nom de la matricaire, en grec. Il est dérivé de παρθένος, jeune fille. Voy. Matricaria.

On l’a appliqué à ce genre-ci, non qu’il ait quelque analogie avec la matricaire, mais par allusion à sa singulière fructification. Voy. plus bas.

P. hysterophorus (ὑστέρα, parties sexuelles de la femme, de ὕστερος, inférieur, bas; φέρω, je porte). Vaillant*, qui institua ce genre, l’a nommé ainsi, parce que l’enveloppe de l’ovaire représente deux lèvres séparées par une scissure; ce qui lui donne l’aspect d’une vulve.

PARTHENIUMParthénion è il nome greco della matricaria. Esso deriva da parthénos, ragazza, vergine. Vedere Matricaria.

Lo si è applicato a questo genere non perché abbia qualche analogia con la matricaria, ma per allusione alla sua singolare fruttificazione. Vedi sotto.

Parthenium hysterophorus – Dal greco hystéra, utero, apparato genitale della donna, da hýsteros, posteriore, inferiore, basso, e phérø, io porto. Vaillant, che istituì questo genere, l'ha così denominato in quanto l'involucro dell'ovaio raffigura due labbra separate da una scissura, il che gli conferisce l'aspetto di una vulva.

PASCHALIA. Genre dédié par C. G. Ortega*, pag. 40, à Didaco Paschal, docteur en médecine, et professeur à Parme.

PASCHALIA – Genere dedicato da Casimiro Gómez de Ortega (pag. 40) a Didaco Paschal, dottore in medicina e professore a Parma.

PASPALUM. L’un des noms grecs du millet, πάσπαλος, il est employé par Hippocrate* (voy. Hermolaüs); il vient de πᾶς, tout; πάλλω, je remue, je balance.

Ce nom convient très-bien au gramen auquel on l’a appliqué. Il est appelé par Adanson* sabsab, Famille des plantes, 2-31, du nom qu’on lui donne au Sénégal.

PASPALUMPáspalos, uno dei nomi greci del miglio, usato da Ippocrate (vedere Hermolaüs). Esso deriva da pâs, tutto, e pállø, io smuovo, io agito.

Questo nome si addice molto bene alla graminacea al quale è stato applicato. Da Adanson è chiamato sabsab (Famille des plantes, 2-31) dal nome che gli viene attribuito in Senegal.

PASSERINA (passer, moineau). Sa semence est garnie d’un appendice qui lui donne la forme d’un bec de moineau.

PASSERINA – Derivato dal latino passer, il passero. Il suo seme è dotato di un'appendice che gli conferisce la forma di un becco di passero.

PASSIFLORA (passio, la passion de Jésus-Christ). Ce mot est dérivé de patior, je souffre; flos, floris, fleur. Par un préjugé populaire, on a cru trouver dans les dispositions des organes sexuels de cette fleur, quelque ressemblance avec les instrumens qui servirent à la passion de Jésus-Christ.

Anciennement granadilla, d’où grenadille, en françois; c’est-à-dire, {penite} <petite> grenade. Les Espagnols, dit Eusèbe Nieremberg*, liv. 14, chap. 10, l’appelèrent grenadilla, de sa ressemblance avec la pomme de Grenade par la grosseur et la couleur de son fruit, avec cette différence qu’il n’a pas la couronne de la grenade.

P. cuprea (cupreus, cuivreux). Ses pétales sont d’une belle couleur de cuivre.

P. adulterina (bâtarde). C’est-à-dire, qui diffère des autres espèces de ce genre par son calice à trois feuilles et sa corolle en entonnoir.

P. normalis (normalis, régulier, fait à l’équerre, instrument de mathématique appelé, en latin, norma). Ses feuilles ont à leur base deux lobes qui s’écartent à angle droit, comme les deux branches d’une équerre.

P. murucuja. Nom que donnent à cette plante les naturels du Brésil. Pison*, 4-73.

P. vespertilio. Nom de la chauve-souris. Voy. Hedysarum vespertilionis.

Les feuilles de cette passiflora sont semblables aux ailes étendues d’une chauve-souris.

P. minima (très-petite). La partie est prise ici pour le tout.

La plante est très-grande; sa fleur seule est petite.

P. holosericea (ὅλος, tout; σηρικός, soyeux). Ses feuilles sont soyeuses des deux côtés. Voy. Melastoma holosericea.

P. mixta (mixte, moyenne). Elle a le port de la grenadille incarnate; mais les stipules[14] sont lunulés.

PASSIFLORA – Dal latino passio, la passione di Gesù Cristo. Questo vocabolo è derivato dal verbo patior, io soffro; flora deriva da Flora, il nome della dea latina del fiore, flos, genitivo floris. Per un pregiudizio popolare si è creduto di trovare, nella disposizione degli organi sessuali di questo fiore, un qualche somiglianza con gli strumenti che servirono per la passione di Gesù Cristo.

Anticamente era detta granadilla, da cui grenadille in francese, cioè, piccola melagrana. Juan Eusebio Nieremberg (libro 14, cap. 10) dice: Gli Spagnoli la chiamarono grenadilla per la sua rassomiglianza con la mela di Granada per la grandezza e per il colore del suo frutto, ma con una differenza: non ha la corona apicale della melagrana.

Passiflora cuprea – Dal latino cupreus, di rame. I suoi petali posseggono un bel color rame.

Passiflora adulterina – Il latino adulterina significa nata da un adulterio. Cioè, che differisce dalle altre specie di questo genere per il suo calice a tre foglie e la sua corolla a imbuto.

Passiflora normalis – Il latino normalis significa regolare, fatto con la squadra, strumento di matematica detto norma in latino. Le sue foglie hanno alla base due lobi che si staccano ad angolo retto come i due cateti di una squadra.

Passiflora murucuja – Nome attribuito a questa pianta dagli aborigeni del Brasile. Willem Piso, 4-73.

Passiflora vespertilio – È il nome latino del pipistrello. Vedere Hedysarum vespertilionis.

Le foglie di questa Passiflora sono simili alle ali distese di un pipistrello.

Passiflora minima – In latino minima significa molto piccola. Qui la parte è presa per il tutto.

La pianta è molto grande. Solo il suo fiore è piccolo.

Passiflora holosericea – Dal greco hólos, tutto, e sërikós, setoso. Le sue foglie sono setose su ambo i lati. Vedere Melastoma holosericea.

Passiflora mixta – Il latino mixta significa mista, che sta di mezzo. Ha il portamento della Passiflora incarnata, ma le stipole sono a forma di lunetta.

PASTINACA. L’un des noms que donnoient les Latins au daucus des Grecs. Pline*, liv. 19, chap. 5. Il est dérivé de pastus, aliment, nourriture.

On connoît le goût agréable de sa racine, dont les anciens faisoient un grand usage. Pline s’étend au long sur la culture de cette plante.

En françois, panais; en anglais, parsnep: altérés de pastinaca.

P. opopanax (ὀπός, suc; πᾶν, tout; ἄκος, remède). C’est-à-dire, plante dont le suc est un remède à tous les maux.

On obtient, par incision de sa racine, une gomme-résine qui est en grande renommée, dans l’Orient, pour guérir de plusieurs maladies.

PASTINACA – Uno dei nomi che i Latini davano al daucus (carota), al daûkos (pastinaca cretese, carota) dei Greci. Plinio (XIX, 5). Il termine latino pastinaca (pianta simile alla carota) è derivato da pastus, alimento, nutrimento.

Si conosce il gradevole gusto della sua radice di cui gli antichi facevano un grande uso. Plinio si dilunga parecchio sulla coltivazione di questa pianta.

In francese è detta panais, oggi (2012) in inglese suona parsnip: alterazioni di pastinaca.

Pastinaca opopanax – Dal greco opós, succo, pân, tutto, e ákos, rimedio. Cioè, pianta il cui succo è un rimedio per tutti i mali.

Per incisione della sua radice si ottiene una gommoresina che in Oriente è molto rinomata per il fatto di far guarire da numerose malattie.

PATABEA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, pag. 111.

PATABEA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 111.

PATAGONULA. Originaire de l’extrémité de l’Amérique méridionale appelée pays des Patagons[15]. Dillen*, qui institua ce genre, Eltham. 306, l’avoit appelé patagonica; Linné* en a changé la désinence sans raison apparente.

PATAGONULA – Originaria dell'estremità dell'America Meridionale detta paese dei Patagoni. Johann Jakob Dillen, che istituì questo genere (Eltham. 306), l'aveva chiamato Patagonica. Linneo ne ha cambiato la desinenza senza motivo apparente.

PATELLARIA (patella, petit vase). De la fructification en godet de ces lichen<s>. Achar*, 2.

PATELLARIA – Il latino patella significa piccolo vaso, tazza. Per la fruttificazione in tazza di questi licheni. Erik Acharius, Lichenographiae Suecicae prodromus 2.

PATINA. Patina-rana, nom que donnent à cette plante les naturels de la Guyane. Aublet*, pag. 197.

PATINAPatina-rana è il nome che danno a questa pianta gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 197.

PAVETTA. Pavetta ou malleomothe, nom de cet arbuste en malabare[16]. Rheed.* Mal. 5, pag. 19.

PAVETTAPavetta o malleomothe è il nome in Malabar di questo arbusto. Hendrik van Rheede, Mal. 5, pag. 19.

PAULETIA. Jean-Jacques Paulet*, médecin françois, dont on a eu, en 1791, un ouvrage sur les fungus. Cavanilles*, tom. 5, pag. 5.

PAULETIA – Jean-Jacques Paulet, medico francese, dal quale nel 1791 abbiamo avuto un'opera sui Fungus. Cavanilles, tom. 5, pag. 5.

PAULLINIA. Simon Paul<l>i*, naturaliste danois, né en 1603, mort en 1680. On a de lui un Quadripartitum Botanicum, ou Botanique en quatre parties. - Des Catalogues des plantes de tous les jardins renommés de l’Europe, etc.

On ne doit pas omettre dans cet article Chrétien-François Paullinus, allemand, né en 1642, mort en 1712, dont on a eu plusieurs Mémoires académiques sur la sauge, le jalap, le lis, etc.

PAULLINIA – Simon Paulli, naturalista danese nato nel 1603 e morto nel 1680. Di lui abbiamo un Quadripartitum Botanicum, o Botanica in quattro parti, dei Catalogues des plantes di tutti i famosi giardini europei, etc.

Qui non si deve omettere Christian Franz Paullinus / Paulline, tedesco, nato nel 1642 e morto nel 1712, del quale abbiamo numerose Memorie accademiche sulla salvia, la gialappa, il giglio, etc.

PAVONIA. Ce genre, extrait des hibiscus, a été nommé ainsi par Cavanilles*, Diss. 3, pag. 132, en l’honneur de Joseph Pavon, compagnon de Dombey* à son voyage au Pérou, et l’un des auteurs de la Flore du Pérou.

PAVONIA – Questo genere, estratto dagli Hibiscus, è stata così denominata da Cavanilles (Diss. 3, pag. 132) in onore di Joseph Pavon, compagno di Joseph Dombey nel suo viaggio in Perù, e uno degli autori di Flore du Pérou.

PAYROLA. Abrégé de paypayrola, nom que les Galibis donnent à cet arbuste. Aublet*, pag. 250.

PAYROLA – Abbreviazione di paypayrola, nome che i Galibi attribuiscono a questo arbusto. Aublet, pag. 250.

PECTIS (pecten, peigne). De ses aigrettes garnies de dents que l’on a comparées à celles d’un peigne.

PECTIS – Il latino pecten, <al genitivo pectinis e non pectis>, significa pettine. Per i suoi pappi dotati di denti che sono stati paragonati a quelli di un pettine.

PEDALIUM (πηδάλιον, mot grec qui signifie un clou, une pointe). On l’a appliqué à cette plante, parce que son fruit, en forme de noix, est garni de quatre cornes ou pointes aigües, à peu près comme celui du trapa.

P. murex. Coquillage épineux, dont les anciens tiroient la pourpre si vantée dans leurs écrits.

Le fruit du pedalium murex y ressemble par sa forme, sa grosseur et ses épines.

Murex a pour radical ec, synonyme d’ac, pointe, en celtique. Voy. Ilex, Ulex, Rumex, etc.

PEDALIUM – Il termine greco pëdálion significa un chiodo, una punta, <ma soprattutto timone, zampe posteriori della locusta>. Lo si è applicato a questa pianta in quanto il suo frutto, a forma di noce, è dotato di 4 corni o punte aguzze, più o meno come lo è quello del genere Trapa.

Pedalium murexMurex in latino identifica il murice (Murex brandaris), una conchiglia dotata di spine da cui gli antichi estraevano la porpora, tanto decantata nei loro scritti.

Il frutto del Pedalium murex le somiglia per la forma, la grandezza e le sue spine.

Murex ha per radice ec, sinonimo di ac, punta in celtico. Vedere Ilex, Ulex, Rumex, etc.

PEDICELLIA (pediculus, pédicule[17]: voy. ce mot à la liste des termes). Sa capsule et sa semence sont portées sur de petits pédicules. Loureiro*, pag. 809.

PEDICELLIA – Il latino pediculus, oltre a pidocchio, significa peduncolo. Vedere questa parola nell'elenco dei termini. La sua capsula e il suo seme sono portati su dei piccoli peduncoli. Loureiro, pag. 809.

PEDICULARIS. Dérivé de pediculus, pou, qui vient de pes, pedis, pied, pate: de la quantité de ses pates.

Cette plante passe pour les faire mourir; c’est dans ce sens que Linné* adopte ce nom, Philos. bot. Selon Ray*, la pédiculaire est appelé ainsi, parce que la plante présente des rugosités qui ressemblent à des poux. C’est le sens admis par Tournefort*, Inst. rei herb.

P. sceptrum-carolinum (sceptre de Charles). Nom métaphorique. Ses fleurs sont disposées en longs épis verticillés, et chacune d’elles représente un lion. C’est de là que le suédois Jean Olaüs Rudbeck <della stessa famiglia di Olaus Rudbeck il Vecchio*> nomma cette plante sceptre de Charles (XII). Voy. sa Dissertation sur le sceptrum carolinum, Upsal, 1731.

PEDICULARIS – Derivato dal latino pediculus, pidocchio, che deriva da pes, genitivo pedis, piede, zampa: per la quantità delle sue zampe.

Questa pianta ha fama di farle morire: è in questo senso che Linneo (Philos. bot.) adotta questo nome. Secondo John Ray la pedicularia è così chiamata in quanto la pianta presenta delle rugosità che somigliano a dei pidocchi. È il significato ammesso da Tournefort, Inst. rei herb.

Pedicularis sceptrum-carolinum – Scettro di Carlo. Nome metaforico. I suoi fiori sono disposti in lunghe spighe verticillate e ciascuna di esse rappresenta un leone. È per questo che lo svedese Olaus Johannis Rudbeck chiamò questa pianta scettro di Carlo XII re di Svezia (Stoccolma 1682 - Fredrikshald 1718). Vedere la sua Dissertation sur le sceptrum carolinum, Uppsala, 1731.

PEGANUM (πήγανον, nom grec de la rue; il vient de πηγνύω, j’échauffe, je cuis). On en connoît l’effet échauffant.

Le peganum ressemble à la rue. Bauhin*, Pinax, 336, le nomme même ruta sylvestris flore albo, rue sauvage à fleur blanche.

P. harmala. Altéré de harmel (hharmel), nom arabe de la rue. Forskahl, pag. 66.

PEGANUM – Il nome greco della ruta è pëganon, che deriva da pëgnúø, <conficcare, rendere solido, far gelare, mentre sono irreperibili i significati io riscaldo, io cuocio>. Se ne conosce l'effetto riscaldante.

Il peganum somiglia alla ruta. Gaspard Bauhin (Pinax, 336) la chiama anche ruta sylvestris flore albo, ruta selvatica dal fiore bianco

Peganum harmala – Alterazione di harmel (hharmel), nome arabo della ruta. Pehr Forsskål, pag. 66.

PEKEA. Nom que donnent à cet arbre les Noiragues, peuple de la Guyane. Aublet*, pag. 596.

PEKEA – Nome che danno a quest'albero i Noiraghi, popolo della Guiana. Aublet, pag. 596.

PELTARIA. Dérivé de πέλτη, petit bouclier des Grecs. On a comparé à un petit bouclier sa silicule[18] large et aplatie. Ce sens est le même que celui de clypeola; et l’affinité de ces plantes est telle, que le peltaria de Jacquin* a été replacé au rang des clypeola par A. L. de Jussieu*.

PELTARIA – Derivato dal greco péltë, pelta, piccolo scudo dei Greci. La sua siliqua larga e appiattita è stata paragonata a un piccolo scudo. Questo significato è lo stesso di quello di Clypeola, e l'affinità di queste piante è tale che la Peltaria di Jacquin è stata ricollocata al rango, all'ordine dei Clypeola, da Antoine-Laurent de Jussieu.

PELTIDEA (πέλτη, petit bouclier). De la fructification en disques arrondis des lichen<s> de cette série. Achar*, 2.

PELTIDEA – Dal greco péltë, pelta, piccolo scudo. Per la fruttificazione in dischi arrotondati dei licheni di questa serie. Erik Acharius, Lichenographiae Suecicae prodromus 2.

PEMPHIS (πέμφιξ, vent, souffle). De sa capsule enflée, et qui semble avoir été soufflée. Forster*, gen. n.° 34. Ce genre rentre dans les lythrum.

PEMPHIS – Dal greco pémphix, vento, soffio. Per la sua capsula rigonfia e che sembra essere stata soffiata. Forster, gen. n° 34.  Questo genere rientra nei Lythrum.

PENAEA. Pierre Pena, né à Narbonne, collaborateur de Lobel*.

P. sarcocolla (σάρξ, σαρκός, chair; κόλλα ou κόλλη, colle: c’est-à-dire, qui soude, qui réunit les chairs). Pline* désigne sous ce nom, liv. 13, chap. 11, un arbre dont la gomme est bonne contre le crachement de sang.

Les modernes l’ont appliqué à un arbuste d’Ethiopie dont il découle une substance gommeuse qui passe pour déterger les plaies, et les souder promptement. Les Arabes l’appellent ânzaròt. Golius*, pag. 169.

PENAEA – Pierre Pena, nato a Narbonne, collaboratore di Mathias de Lobel.

Penaea sarcocolla – Dal greco sárx, genitivo sarkós, carne, e kólla o kóllë, colla: cioè, che salda, che riunisce le carni. Plinio (XIII, 11) designa con questo nome un albero la cui gomma è buona contro l'emorragia.

I moderni l'hanno applicato a un arbusto dell'Etiopia dal quale scaturisce una sostanza gommosa che ha fama di detergere le ferite e di saldarle prontamente. Gli Arabi lo chiamano ânzaròt. Golius, pag. 169.

PENNANTIA. Thomas Pennant*, célèbre naturaliste anglois, Forster*, gen. 67. Il a donné, en {1789} <1798>, un ouvrage sur le nord du globe.

PENNANTIA – Thomas Pennant, celebre naturalista inglese (Forster, gen. 67). Nel 1798 ha pubblicato un'opera sul nord del globo terrestre, Outlines of the Globe.

PENTALOBA (πέντε, cinq). Dont la baie a cinq lobes. Loureiro*, pag. 191.

PENTALOBA – Dal greco pénte, cinque. La cui bacca ha cinque lobi. Loureiro, pag. 191.

PENTAPETES. L’un des noms que les Grecs donnoient à la quinte-feuille. Il est dérivé de πέντε, cinq. Pline*, liv. 25, chap. 9. Il ajoute cependant: que cette plante porte un fruit semblable à la fraise.

Le pentapetes des modernes n’a nul rapport avec la quinte-feuille, quoique Plukenet*, Almag. 126, l’ait appelé alcea pentaphylloides. Ce nom n’est pris ici que pour la signification de πέντε, cinq, parce que son calice a cinq folioles, et sa capsule cinq loges.

PENTAPETES Uno dei nomi che i Greci attribuivano alla quinta foglia. Deriva dal greco pénte, cinque, <e pétëlon, foglia, petalo>. Plinio (XXV, 9). Tuttavia aggiunge: Questa pianta porta un frutto simile alla fragola.

Il pentapetes dei moderni non ha alcun rapporto con la quinta foglia, anche se Leonard Plukenet (Almag. 126) l'ha chiamata alcea pentaphylloides. Questo nome contiene solo il significato di pénte, cinque, in quanto il suo calice possiede cinque foglioline e la sua capsula cinque loculi.

PENTHORUM (πέντε, cinq). Des cinq angles très-prononcés de sa capsule.

PENTHORUM – Dal greco pénte, cinque. Per i cinque angoli assai pronunciati della sua capsula. <Rimane da identificare l'etimologia di horum. Dal greco hóros, limite, confine, termine?>

PEPERONIA. Analogue au poivre, appelé en grec πέπερι. Flore du Pérou, pag. 6.

PEPERONIA – Analogo al pepe, detto péperi in greco. Flore du Pérou, pag. 6.

PEPLIS. L’un des noms grecs du pourpier (portulaca). Le portulaca, que l’on appelle aussi peplion, dit Pline, liv. 20, chap. 20.

Les modernes s’en sont servis pour désigner une plante qui ressemble tellement au pourpier, qu’on l’a appelée peplis portula.

PEPLISPeplís oppure péplion è uno dei nomi greci della portulaca, portulaca in latino. Plinio (XX, 20) scrive: La portulaca, che viene anche detta peplion.

I moderni se ne sono serviti per designare una pianta che somiglia talmente alla portulaca da essere stata chiamata Peplis portula.

PERAMA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, pag. 54.

PERAMA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 54.

PERDICIUM. Nom que donne Pline*, liv. 21, chap. 17, à une plante dont il dit que les perdrix sont avides. Il est à croire que c’étoit une plante alimentaire; car il ajoute: Les Egyptiens ne sont pas les seuls qui en mangent.

On s’est servi de ce nom en botanique moderne, uniquement pour employer un terme ancien.

PERDICIUM – Nome che Plinio (XXI, 17) dà a una pianta di cui dice essere avide le pernici (<forse da tradurre con parietaria>). Bisogna credere che fosse una pianta alimentare, in quanto aggiunge: Gli Egiziani non sono i soli a mangiarla.

In botanica moderna ci si è serviti di questo nome unicamente per usare un termine antico.

PEREBEA. Peribea ou Aberemoa, nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, pag. 953.

PEREBEAPeribea o Aberemoa è il nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 953.

PERGULARIA (pergula, treillage). De ses tiges volubiles, propres à faire, par leur entrelacement, des berceaux, treillages, etc.

PERGULARIA – Il latino pergula significa graticolato, pergola per sostenere le viti. Per i suoi fusti volubili adatti a preparare, con il loro intreccio, dei pergolati, dei graticolati, etc.

PERILLA.

PERILLA

PERIPHRAGMOS (περί, autour; φραγμός, séparation, haie). Qui croît le long des chemins autour des haies. Flore du Pérou, pag. 22.

PERIPHRAGMOS – Dal greco perí, intorno, e phragmós, separazione, siepe. Che cresce lungo le strade intorno alle siepi. Flore du Pérou, pag. 22.

PERIPLOCA (περίπλεκτος, entrelacé, réuni; περιπλοκή, entrelacement). Plusieurs espèces de ce genre produisent des tiges volubiles qui s’attachent ou s’entrelacent dans les corps qui les avoisinent.

Περιπλοκή est composé de περί, autour; πλέκω, j’approche, j’unis.

PERIPLOCA – Dal greco períplektos, intrecciato, collegato, e periplokë, intreccio. Numerose specie di questo genere producono dei fusti volubili che si attaccano o si intrecciano nei corpi che sono loro vicini.

Periplokë è composto da perí, intorno, e plékø, io intreccio, io avvicino, io unisco.

PEROJOA. Genre dédié par Cavanilles*, tom. 4, pag. 29, à François del Perojo, botaniste espagnol.

PEROJOA – Genere dedicato da Cavanilles (tomo 4, pag. 29) a Francisco Perojo, botanico spagnolo.

PERSOONIA. Le docteur D. C. H. Persoon*, né au cap de Bonne-Espérance, de parens hollandois. On a de lui un Tableau des fungus (Synopsis fungorum), en 1801; on a eu aussi de lui une édition de Linné*, en 1797.

Smith* lui a dédié ce genre, Actes de la Société Linnéenne, vol. 4.

PERSOONIA – Il dottor Christian Hendrik Persoon, nato sul Capo di Buona Speranza da genitori di origine olandese il padre e tedesca la madre. Di lui abbiamo un Tableau des fungus (Synopsis fungorum) del 1801. Da lui abbiamo avuto anche un'edizione di Linneo nel 1797.

Smith gli ha dedicato questo genere (Actes de la Société Linnéenne, vol. 4).

PETALOMA (πέταλον, pétale; λῶμα, bord). Fleur dont les pétales sont insérés sur le bord du calice. Swartz*, 73. Ce genre rentre dans le mouriria d’Aublet*.

PETALOMA – Dal greco pétalon, petalo, e lôma, bordo. Fiore i cui petali sono inseriti sul bordo del calice. Swartz, 73. Questo genere rientra nel Mouriria di Aublet.

PETESIA.

PETESIA

PETITIA. François Petit, chirurgien françois, associé de l’Académie des sciences, dont on a eu, en 1710, trois Lettres sur la botanique.

Henri Petit, son fils, né en 1713, mort en 1796; Antoine Petit, son second fils, né en 1718, se sont distingués dans la médecine.

PETITIA – François Petit, chirurgo francese, associato all'Accademia delle Scienze, dal quale nel 1710 abbiamo avuto tre Lettres sur la botanique.

Suo figlio Henri Petit, nato nel 1713 e morto nel 1796, nonché Antoine Petit, suo secondo figlio nato nel 1718, si sono distinti in medicina.

PETIVERIA. Jacques Petiver*, anglois, membre de la Société royale de Londres. On a de lui Dix centuries, publiées de 1692 à 1703, une Ptérigraphie américaine, ou Description des fougères de l’Amérique, 1712. - Catalogue des plantes des environs de Genève, 1709; et quantité d’autres ouvrages.

PETIVERIA – James Petiver, inglese, membro della Società Reale di Londra. Di lui abbiamo Dix centuries, pubblicate dal 1692 al 1703, una Ptérigraphie américaine, o Descrizione delle felci d'America del 1712, Catalogue des plantes des environs de Genève del 1709 e una quantità di altre opere.

PETREA. En l’honneur de lord Pètre, né en 1710, mort en 1742, possesseur d’une magnifique collection de plantes étrangères. Houston* lui a dédié ce genre.

PETREA – In onore di Robert James lord Petre, nato nel 1710 e morto nel 1742, possessore di una magnifica collezione di piante straniere. William Houstoun gli ha dedicato questo genere.

PETROCARYA ({φετρα} <πέτρα>, pierre; καρύα, noix). Arbre dont le fruit est une noix dure comme la pierre. Schreber*, gen. 629, a donné ce nouveau nom au parinari d’Aublet*.

PETROCARYA – Dal greco pétra, pietra, e karýa, noce. Albero il cui frutto è una noce dura come la pietra. Schreber (gen. 629) ha dato questo nuovo nome al Parinarium di Aublet.

PETUNIA. De petun, son nom au Brésil. Jussieu*, Annales du musée, fasc. 9.

PETUNIA – Da petun, il suo nome in Brasile. Jussieu, Annales du musée, fasc. 9.

PEUCEDANUM (πεύκη, pin; δάνος / δανός, nain, petit; petit pin: en latin, pinastella, diminutif, de pinus, comme le nom grec).

Cette plante avoit été nommée ainsi, parce que l’on retiroit une substance d’une odeur forte, et analogue à la résine. Voy. Dioscorides*, liv. 3, chap. 76.

On ne connoît pas précisément l’ombellifère à laquelle les anciens donnoient le nom de peucedanum; mais on l’a appliqué à une plante de la même série, dont l’odeur est forte et résineuse, et qui présente quelques rapports avec le peucedanum décrit par Dioscorides, et par Pline*, liv. 25, chap. 9.

PEUCEDANUM – Dal greco peúkë, pino, e dános, dono / danós, che brucia bene, secco, <essendo irreperibile il significato di nano, piccolo,>. <Il termine greco suona peukédanon oppure peukédanos, dove è assente la lettera eta, ë, e la cui etimologia si baserebbe solo su peúkë, pino.> Piccolo pino, in latino pinastellus o pinastellum, diminutivo di pinaster, pinastro, pino marittimo, come è pure diminutivo il nome greco.

Questa pianta era stata così denominata perché se ne estraeva una sostanza dall'odore forte e analogo a quello della resina. Vedere Dioscoride III, 76

Non si conosce con precisione l'ombrellifera alla quale gli antichi davano il nome di peucedanum, ma lo si è attribuito a una pianta della stessa serie il cui odore è forte e resinoso e che presenta alcuni rapporti con il peucedanum descritto da Dioscoride e da Plinio (XXV, 9).

PEZIZA. Nom sous lequel Pline*, liv. 19, chap. 3, décrit une espèce de fungus qui n’a, dit-il, ni tige ni racine. Athénée* répète la même chose, liv. 2, pag. 65. Ce nom convient très-bien aux plantes auxquelles les modernes l’ont appliqué. Elles sont appuyées sur la terre, et n’ont ni tige ni racine.

Les étymologistes ont fait dériver peziza de πεζός, pied, attendu que cette plante n’en a pas. Boehmer, Lex. p. 136. Il est plus naturel de le faire venir de πέσος, pourriture, cadavre: la plupart de ces plantes croissant sur les substances qui se putréfient.

P. lentifera (lens, lentis, lentille; fero, je porte). Cette plante forme une coupe au fond de laquelle sont placés plusieurs réceptacles en forme de lentilles. Voy. Nidularia.

P. cornucopioides (en forme de corne d’abondance, appelée en latin, cornu-copiae[19]). Cette fongosité, allongée et évasée, ressemble assez bien à la corne d’abondance figurée par les peintres.

On remarquera que cornu-copiae étant latin, la terminaison oides ne devroit pas y être jointe; il eût mieux valu dire cornu-copiae-formis. Voy. Hypocrateriforme; c’est la même faute, dans un sens inverse.

P. acetabulum (acetabulum, coupe, gobelet servant spécialement à mettre la vinaigre, chez les Latins). Cette plante est en forme de vase.

P. cyathoides (κύαθος, même sens en grec, qu’acetabulum en latin, avec cette différence que la capacité du cyathe étoit à celle de l’acetabule comme dix est à quinze). La pézize cyathoїdes est plus petite que la pézize acétabule.

P. cupularis (cupula, diminutif de cupa, coupe, vase). Elle est grand comme le calice du gland du chêne.

P. cochleata (cochlea, coquille de limaçon). Cette fongosité est contournée en coquille. Voy. Coque à la table des termes.

P. auricula (oreille). Cette plante, concave et ridée, a quelque ressemblance avec une oreille d’homme.

P. coronaria (à couronne). Son limbe est à découpures droites; ce qui lui donne l’aspect d’une couronne.

PEZIZA Nome sotto il quale Plinio (XIX, 3) descrive una specie di fungo che, come lui dice, non ha né gambo né radice. Ateneo (libro 2, pag. 65) ripete la stessa cosa. Questo nome si addice molto bene alle piante alle quali i moderni l'hanno attribuito. Esse sono appoggiate sulla terra e non hanno né gambo né radice.

Gli etimologi hanno fatto derivare peziza dal greco pezós, <che non significa piede, ma significa> che cammina, che procede a piedi o sui piedi, dal momento che questa pianta di piedi non ne ha. Boehmer, Lex. pag. 136. È più naturale farne derivare l'etimologia dal greco pésos, putrefazione, cadavere, siccome la maggior parte di queste piante cresce sulle sostanze che vanno in putrefazione.

Peziza lentifera – Il latino lens, genitivo lentis, significa lenticchia, e fero significa io porto. Questa pianta forma una coppa al fondo della quale si trovano numerosi ricettacoli a forma di lenticchie. Vedere Nidularia.

Peziza cornucopioides – Con la forma del corno dell'abbondanza, detto in latino cornucopia. Questo fungo, allungato e svasato, somiglia abbastanza bene al corno dell'abbondanza raffigurato dai pittori.

Si noterà che essendo cornucopia latino, la terminazione oides - che è greca - non dovrebbe starvi unita. Sarebbe stato meglio dire cornucopiaformis. Vedere Hypocrateriforme: è lo stesso errore, ma in senso inverso.

Peziza acetabulum – Il latino acetabulum significa coppa, bussolotto che presso i Latini serviva specialmente per mettervi l'aceto. Questa pianta ha la forma di un vaso.

Peziza cyathoides – Dal greco kýathos, tazza, che ha lo stesso significato del latino acetabulum, con questa differenza: la capacità del kýathos stava a quella dell'acetabulum come 10 sta a 15. La Peziza cyathoides è più piccola della Peziza acetabulum.

Peziza cupularis – Il latino cupula, bariletto, è diminutivo di cupa, botte, barile, coppa, vaso. È grande come il calice della ghianda della quercia.

Peziza cochleata – Il latino cochlea significa guscio di lumaca. Questo fungo è contorto come un guscio di lumaca. Vedere Coque nella tavola dei termini.

Peziza auricula – Il latino auricula significa orecchio. Questa pianta concava e rugosa ha una certa somiglianza con un orecchio umano.

Peziza coronaria – A forma di corona. Il suo lembo è a tagli dritti, il che gli conferisce l'aspetto di una corona.

PHACA (φακῆ ou φακός, nom grec de la lentille, ou d’une plante analogue; il vient de φάγω, je mange; de l’usage alimentaire que l’on en a toujours fait).

Le phaca des modernes ressemble à la lentille.

P. salsula. Diminutif de salsus, salé: c’est-à-dire, qui croît dans les terres salées de la Tartarie[20] orientale.

PHACA – In greco phakê o phakós è il nome della lenticchia o di una pianta analoga. Deriva da phágø, io mangio. Per l'uso alimentare che se ne è sempre fatto.

La Phaca dei moderni somiglia alla lenticchia.

Phaca salsulaSalsula è il diminutivo femminile del latino salsus, salato. Cioè, che cresce nelle terre salate della Tartaria orientale.

PHACELIA (φάκελος, faisceau). De ses fleurs en épis fasciculés.

PHACELIA – Dal greco phákelos, fascio. Per i suoi fiori in spighe fascicolate.

PHAETUSA. Nom mythologique[21] donné à cette plante pour en exprimer la grandeur singulière et la beauté. Gaertner*, tom. 2, pag. 425. Phaétuse signifie éclat, splendeur; il est dérivé de φάω, je brille. Cette divinité étoit fille de Phoebus, dont le nom a la même racine.

PHAETUSA – Nome mitologico attribuito a questa pianta per esprimerne la singolare grandezza e bellezza. Gaertner, tomo 2, pag. 425. Fetusa significa fulgore, splendore, derivato da pháø, io brillo. Questa divinità era figlia di Febo (o Apollo) il cui nome ha la stessa radice (luminoso, splendente, epiteto di Febo), <oppure, secondo altre fonti, era figlia di Elio, il Sole>.

PHAIOS (φαιός, brun). De la couleur obscure de ses fleurs. Loureiro*, pag. 647.

PHAIOS – Dal greco phaiós, bruno, scuro. Dal colore scuro dei suoi fiori. Loureiro, pag. 647.

PHALARIS. Dérivé de φαλός, brillant, qui vient de φάω, je brille. Le phalaris des Grecs avoit la graine argentée. Dioscorides*, liv. 3, chap. 142. Le phalaris a les bales[22] d’un blanc brillant.

Φαλός, φάω, φῶς, φοῖβος, φωτίζω, etc., ont tous pour primitif fo, feu, lumière, en langue celtique. Voy. Foin et Boletus fomentarius.

PHALARIS – Derivato dal greco phalós, brillante, che deriva da pháø, io brillo. Il phalaris dei Greci aveva il seme argentato. Dioscoride (III, 142). Il phalaris ha le pule di un bianco brillante.

Phalós, brillante, pháø, io brillo, phôs, luce, phoîbos, luminoso, phøtízø, io risplendo, etc., sono tutti vocaboli che alla loro radice hanno il celtico fo, fuoco, luce. Vedere Foin (fieno) e Boletus fomentarius.

PHALANGIUM. Phalangion ou phalangites, nom sous lequel Dioscorides*, liv. 3, chap. 105, décrit une plante semblable au lis, et qui passoit pour guérir de la morsure d’une sorte d’araignée venimeuse appelée φάλαγξ, φάλαγγος[23].

Ce genre, extrait des anthericum de Linné*, produit des fleurs qui répondent très-bien à la description que donnent du phalangion Dioscorides et Pline*, liv. 27, chap. 12.

PHALANGIUMPhalággion (falangio, erba contro i morsi delle tarantole) oppure phalaggitës è il nome sotto il quale Dioscoride (III, 105) descrive una pianta simile al giglio e che aveva fama di guarire dal morso di un ragno velenoso chiamato phálagx, genitivo phálaggos, tarantola.

Questo genere, estratto dagli Anthericum di Linneo, produce dei fiori che rispondono molto bene alla descrizione del phalággion di Dioscoride e di Plinio (XXVII, 12).

PHALLUS (φαλλός, pénis, en grec). De la singulière forme de cette fongosité. Voy. plus bas Phallus impudicus. On a nommé vulgairement ce genre satyre[24], mot qui répond pour le sens à celui de phallus.

P. esculentus (bon à manger). On connoît la morille et son bon goût. Morille, selon Clusius*, Fung. gen. 1, de sa ressemblance avec le fruit du mûrier, morus.

P. impudicus (impudique). Par sa parfaite ressemblance avec un pénis d’homme, hors de l’état de repos.

P. mokusin. Mo-ku-sin, son nom en langue chinoise. Act. petrop. vol. 19, pag. 373.

PHALLUSPhallós è il pene in greco. Per la singolare forma di questo fungo. Vedere appena sotto il Phallus impudicus. Volgarmente questo genere è stato chiamato satiro, termine che nel significato corrisponde a quello di fallo, di pene.

Phallus esculentus – In latino esculentus significa commestibile. Si conosce la spugnola e il suo gusto buono. Secondo Charles de L’Écluse (Fung. gen. 1) il francese morille (spugnola) deriva dalla sua somiglianza con il frutto del gelso, morus in latino.

Phallus impudicus – Impudico. Per la sua perfetta rassomiglianza con un pene umano fuori dallo stato di riposo, <cioè, in stato di erezione>.

Phallus mokusinMo-ku-sin è il suo nome in cinese. Act. petrop. vol. 19, pag. 373.

PHANERA (φανερός, manifeste, dérivé de φαίνω, je vois, je parois). Son calice et sa corolle sont très-apparens. Loureiro*, pag. 47.

PHANERA – Dal greco phanerós, manifesto, derivato da phaínø, io sono visibile, io appaio. Il suo calice e la sua corolla sono assai appariscenti. Loureiro, pag. 47.

PHARNACEUM. Nom historique; de Pharnace, roi de Pont, qui passa pour avoir mis le premier cette plante en usage. Pline*, liv. 23, chap. 4.

PHARNACEUM – Nome storico. Da Farnace re del Ponto (morto nel 169 aC) che ebbe fama di aver messo in uso per primo questa pianta. Plinio (XXIII, 4).

PHARUS (φᾶρος, enveloppe, couverture). Brown*, Jam. pag. 333, nomme ainsi cette graminée pour exprimer l’usage économique que font les nègres de la Jamaїque[25] de ses feuilles larges et nerveuses.

PHARUS – Dal greco phâros, ampio pezzo di stoffa, involucro, coperta. Brown (Jam. pag. 333) chiama così questa graminacea per esprimere l'uso economico che i negri della Giamaica fanno delle sue foglie larghe e ricche di nervature.

PHASCUM (φάσκον, en grec). Voy. Bryum. Quant à ce mot il est dérivé de {φάσκω} <φάω>, je brille. On s’en est servi pour désigner une mousse dont la capsule est très-brillante.

PHASCUM – In greco pháskon, salvia, muschio. Vedere Bryum. Per quanto riguarda questo vocabolo greco, esso deriva da pháø, io brillo (<mentre pháskø significa io dico, io affermo>). Si è usato tale vocabolo greco per designare un muschio la cui capsula è assai brillante.

PHASEOLUS (phaselus, une barque). De la forme de sa semence, exactement semblable à celle d’une chaloupe.

Les Grecs le nommoient smylax des jardins. Dioscorides*, liv. 2, chap. 140. La description qu’il en donne convient exactement au phaseolus. Ils l’appeloient aussi lobos; et il est à remarquer que les Arabes, qui le communiquèrent aux Grecs, le nomment lòbyâ. Golius*, pag. 2101.

En vieux françois, fasioles, altéré de phaseolus.

En anglois, kidney-bean, fève-rognon. On en connoît la forme de rein ou rognon.

P. lunatus (en croissant comme la lune). De la forme recourbée de sa gousse.

P. bipunctatus (à deux points). Ses semences blanchâtres sont marquées des deux côtés de l’ombilic d’un point de couleur ferrugineuse.

P. inamoenus (sans agrément, qui a peu de beauté). Sa fleur, dont le pavillon est verdâtre, n’a que très-peu d’apparence.

P. vexillatus (vexillum, étendard; pétale supérieur des fleurs légumineuses). Il est plus remarquable dans cette plante que dans les autres de ce genre, parce qu’il est très-étendu. Voy. Étendard à la table des termes.

P. caracalla. Nom que donnent les Portugais à cette plante qu’ils ont apportée du Brésil. Ils l’ont appelée ainsi, à cause de sa fleur en escargot ou en capuchon. La caracalle[26] étoit un habit à capuchon, dont se servoient particulièrement les Gaulois. L’Empereur Marc-Aurèle Antonin l’avoit adopté, et il en acquit le surnom de Caracalla. Ce mot vient du celtique car, tête; cal, couverture: qui couvre, qui enveloppe la tête.

P. radiatus (radié). Ses gousses cylindriques sont placées horizontalement, et elles s’écartent en rayons.

P. max. Altéré de mas, son nom en arabe; en persan, mâck. Golius*, 2182; Rauwolf*, pag. 68.

P. mungo. Nom de cette plante en Perse. Elle est appelée mungo des Persans, par Herm.* Mex. 887. Voy. Garcias, Ab horto, liv. 11, chap. 21.

PHASEOLUS – Il latino phaselus <derivato dal greco phásëlos, piccolo battello, barca, fagiolo> significa barchetta oppure fagiolo. Per la forma della sua semenza (<del suo baccello>), esattamente simile a quella di una scialuppa.

I Greci lo chiamavano smîlax dei giardini. Dioscoride (II, 140). La descrizione che ne fornisce si addice esattamente al phaseolus. I Greci lo chiamavano anche lobós (baccello di leguminose) e bisogna sottolineare che gli Arabi, che lo comunicarono ai Greci, lo chiamavano lòbyâ. Golius, pag. 2101.

In vecchio francese si diceva fasioles, alterazione al plurale di phaseolus.

In inglese suona kidney-bean, fagiolo rene, fava rognone. Se ne conosce la forma di rene o rognone.

Phaseolus lunatus – A forma di falce come la luna crescente. Per la forma ricurva del suo baccello.

Phaseolus bipunctatus – Con due punti. Le sue semenze biancastre sono segnate sui due lati dell'ombelico da un punto di colore ferruginoso.

Phaseolus inamoenus – Il latino inamoenus significa senza attrattiva, dotato di poca bellezza. Il suo fiore, il cui padiglione o calice è verdastro, è molto poco appariscente.

Phaseolus vexillatus – Dotato di vexillum, che in latino significa vessillo, stendardo, il petalo superiore dei fiori delle leguminose. È maggiormente appariscente in questa pianta rispetto alle altre di questo genere in quanto è molto esteso. Vedere Étendard nella tavola dei termini.

Phaseolus caracalla – Nome che i Portoghesi danno a questa pianta che hanno portato dal Brasile. L'hanno così chiamata a causa del suo fiore fatto a chiocciola o a cappuccio. La caracalla era un abito con cappuccio di cui si servivano particolarmente i Galli. L'imperatore romano Marco Aurelio Antonino l'aveva adottata e ne trasse il soprannome di Caracalla. Questa parola deriva dal celtico car, testa, e cal, copertura: che copre, che avvolge la testa.

Phaseolus radiatus – Il latino radiatus significa fornito di raggi. I suoi baccelli cilindrici sono disposti orizzontalmente e si divaricano come se fossero dei raggi.

Phaseolus max – Alterazione di mas, il suo nome in arabo, mentre in persiano suona mâck. Golius, 2182 e Rauwolf, pag. 68.

Phaseolus mungo – Nome di questa pianta in Persia. Viene chiamata mungo dei Persiani da Paul Hermann (Mex. 887). Vedere Garcias, Ab horto, libro 11, cap. 21.

PHELLANDRIUM. Nom sous lequel Pline* décrit, liv. 27, chap. 12, une plante ombellifère qui ressemble très-bien à celle que nous appelons ainsi. Phellandrium vient, selon Linné*, Philos. bot., de φελλός, liége; ἀνήρ, ἀνδρός, mâle: liége mâle. Cette plante n’a d’analogie avec le liége que par sa tige grosse et creuse qui flotte sur les eaux où elle a cru.

PHELLANDRIUM – Nome col quale Plinio (XXVII, 12) descrive una pianta ombrellifera che somiglia molto bene a quella che noi chiamiamo così. Secondo Linneo (Philos. bot.) phellandrium viene dal greco phellós, sughero, e anër, genitivo andrós, uomo o animale maschio: sughero maschio. Questa pianta ha analogia con il sughero solo per il fusto grosso e cavo che galleggia sulle acque dove è cresciuto.

PHILADELPHUS (φιλάδελφος). Nom employé par Athénée* pour désigner un arbuste qui nous est inconnu. Bauhin* est le premier qui s’en soit servi en l’appliquant à cet arbrisseau, qu’il a nommé philadelphus athenaei, Pinax, 399.

Ce mot signifie frères amis; φίλος, ami; ἀδελφός, frère; et, selon plusieurs auteurs, il fait allusion à l’entrelacement de ses branches.

PHILADELPHUS – In greco: philádelphos, che ama il fratello o la sorella, fraterno. Nome usato da Ateneo per designare un arbusto che a noi è sconosciuto. Gaspard Bahuin è il primo ad essersene servito applicandolo a questo alberello che ha chiamato philadelphus athenaei (Pinax, 399).

Questo vocabolo in greco significa fratelli amici: phílos, amico, e adelphós, fratello. Secondo numerosi autori fa allusione all'intreccio dei suoi rami.

PHILESIA (φιλέω, j’aime). Nom donné à cet arbuste par Commerson*, pour exprimer l’élégance de son feuillage. Lamarck*, Ill.

PHILESIA – Dal greco philéø, io amo. Nome dato a questo arbusto da Commerçon per esprimere l'eleganza del suo fogliame. Monet de La Marck, Ill.

PHLEUM. Les Grecs, et Pline* d’après eux, liv. 21, chap. 15, appeloient φλέος une plante dont n’a pas aujourd’hui une juste idée. Dodonée*, Pempt. 4, liv. 5, chap. 28, dit que c’est notre typha, auquel le phleum ressemble parfaitement, en petit, par son épi cylindrique.

En françois, fléau, de la forme de son épi, qui imite celle du fléau des agriculteurs.

En anglois, gramen queue de chat, cats’ tail grass, toujours de la figure de son épi.

PHLEUM – I Greci e Plinio (XXI, 15), basandosi su di loro, chiamavano phléos, giunco, una pianta della quale oggi non si possiede una corretta idea. Rembert Dodoens (Pempt. 4, libro 5, cap. 28) dice che è la nostra typha alla quale il phleum somiglia perfettamente, in piccolo, per la sua spiga cilindrica.

In francese è detto fléau, flagello, per la forma della sua spiga che imita quella del flagello degli agricoltori.

In inglese suona cat’s tail grass, erba coda di gatto, oppure cats’ tail grass, erba coda di gatti, sempre per l'aspetto della sua spiga.

PHLOMIS (φλόμος, nom grec du verbascum). Le verbascum, que les Grecs nomment phlomos, dit Pline*, liv. 25, chap. 10. Il est dérivé de φλόξ, flamme; de l’ancien usage de faire des mèches de lampe avec sa feuille épaisse et cotonneuse. Dioscorides*, liv. 4, chap. 99.

Plusieurs espèces de phlomis ressemblent parfaitement au verbascum par leurs feuilles larges et velues. Voy. Lychnis, et Verbascum lychnitis.

P. herba-venti (herbe du vent). C’est-à-dire, qui croît au midi de la France, sur les montagnes nues et battues du vent.

P. samia. Originaire de l’île de Samos[27].

PHLOMISPhlómos è il nome greco del verbascum, il verbasco in latino. Plinio (XXV, 10) dice: Il verbascum, che i Greci chiamano phlómos. È un termine derivato da phlóx, fiamma, per l'antico uso di fare dei lucignoli per lampada con la sua foglia spessa e stopposa. Dioscoride (IV, 99).

Numerose specie di phlomis somigliano perfettamente al verbascum per le loro foglie larghe e villose. Vedere Lychnis e Verbascum lychnitis.

Phlomis herba-venti – Erba del vento. Cioè, che cresce al sud della Francia sulle montagne nude e battute dal vento.

Phlomis samia – Originaria dell'isola di Samo.

PHLOX (φλόξ, feu, flamme). Nom employé par Théophraste* pour désigner une plante qui nous est inconnue. Selon Dodonée*, Pempt. 2, liv. 1, chap. 2, c’est notre viola tricolor; mais d’après ce qu’en dit Pline*, liv. 21, chap. 10, il est à croire que c’est un agrostemma, nommé ainsi en grec, de la vive couleur de feu de sa fleur.

C’est sous ce rapport que les modernes l’ont appliqué à un genre de plantes dont une espèce donne des fleurs de couleur de feu.

PHLOX – Dal greco phlóx, fuoco, fiamma. Nome impiegato da Teofrasto per designare una pianta che a noi è sconosciuta. Secondo Rembert Dodoens (Pempt. 2, libro 1, cap. 2) è la nostra viola tricolor, ma in base a quanto ne dice Plinio (XXI, 10) bisogna credere che è un Agrostemma (in greco agrós = campo, stémma = corona: corona campestre), e che è detto phlóx in greco per il vivace colore di fuoco del suo fiore.

È in base a questa correlazione che i moderni hanno applicato phlóx a un genere di piante di cui una specie ha dei fiori del colore del fuoco.

PHOBEROS (φοβερός, terrible). De sa tige garnie de fortes épines. Loureiro*, pag. 389.

PHOBEROS – Dal greco phoberós, terribile. Per il suo fusto dotato di forti spine. Loureiro, pag. 389.

PHOENIX (φοῖνιξ, nom propre du palmier-dattier, en grec). Il est a croire que les Grecs l’avoient appelé ainsi de Φοινίκη, la Phénicie, d’où ils le connurent d’abord. Ce pays a toujours été renommé pour les dattes. Pline dit, liv. 13, chap. 14, la Judée est remarquable par la quantité de palmiers qu’elle produit. Elle avoit même adopté le palmier pour symbole[28]. On sait que la Judée et la Phénicie se touchent, et que leurs productions sont semblables.

P. dactylifera (δάκτυλος, littéralement doigt de la main). Les Grecs avoient donné ce nom à la datte, parce qu’ils avoient comparé la réunion de ses fruits à celle des doigts de la main. Le nom de palma, d’où palmier en françois, exprime précisément la même chose en latin: palma, paume de la main.

Datte, francisé du grec δάκτυλος.

PHOENIX – In greco phoînix è il nome proprio della palma da dattero. Bisogna credere che i Greci l'avessero così chiamata da Phoiníkë, la Fenicia, da dove in primo luogo la conobbero. Questo paese è sempre stato famoso per i datteri. Plinio (XIII, 14) dice: La Giudea è notevole per la quantità di palme che produce. Essa aveva pure adottato la palma come simbolo. Si sa che la Giudea e la Fenicia si toccano e che i loro prodotti sono simili.

Phoenix dactylifera – Il greco dáktylos letteralmente significa dito della mano. I Greci avevano dato questo nome al dattero in quanto avevano paragonato l'unione dei suoi frutti a quella delle dita della mano. Il nome latino palma, da cui il francese palmier, il palmizio, in latino, oltre a palmizio, esprime precisamente la stessa cosa di dattero: palma della mano.

Datte, dattero, è la francesizzazione del greco dáktylos, dito della mano.

PHORMIUM (φορμός, panier, corbeille). On tire de la tige de cette plante une sorte de fil, dont les naturels de la Nouvelle-Zélande font toutes sortes de tissus pour vêtemens ou pour meubles. Dans les relations des voyages à la mer du Sud, on l’appelle lin de la Nouvelle-Zélande. Forster*, gen. 24.

Φορμός vient du celtique form, qui signifie un petit panier. C’est de là que vient notre mot fromage, appelé anciennement fourmage, de l’usage de le mettre dans les fourmes ou petits paniers d’osier, pour l’égoutter.

Ces mêmes paniers se nomment aussi case dans le même langue: de là le mots caseus, caseux, pour exprimer la partie du lait qui fait le fromage. En picard[29], on nomme encore caserets les paniers qui servent à la préparation du fromage.

PHORMIUM – Dal greco phormós, paniere, cesta. Dal fusto di questa pianta si estrae una sorta di filo con cui gli aborigeni della Nuova Zelanda allestiscono tutti i tipi di tessuto per vestiti o per mobili. Nelle relazioni dei viaggi al Mare del Sud lo si chiama lino della Nuova Zelanda. Johann Reinhold Forster, gen. 24.

Phormós viene dal celtico form, che significa un piccolo paniere. È da ciò che deriva il nostro termine francese fromage, formaggio, anticamente detto fourmage per l'abitudine di metterlo nelle forme, o piccoli panieri di vimini, per farlo sgocciolare.

Sempre in celtico questi stessi panieri si chiamano anche case, da cui il latino caseus, formaggio, e il francese caseux, caseoso, per esprimere la parte del latte che costituisce il formaggio. In piccardo si chiamano ancora caserets i panieri che servono alla preparazione del formaggio.

PHRYMA.

PHRYMA

PHRYNIUM. Dérivé de φρῦνος, grenouille: c’est-à-dire, plante qui croît aux Indes, dans les lieux humides, séjour des grenouilles. Willdenow*, 1, pag. 17.

PHRYNIUM – Derivato dal greco phrÿnos, rospo, <non rana, che in greco è detta bátrachos>. Cioè, pianta che cresce nelle Indie nei luoghi umidi dove soggiornano i rospi, <e magari anche le rane>. Willdenow, 1, pag. 17.

PHUCAGROSTIS (φῦκος, fucus, algue; agrostis, gramen en général). Cette plante, qui croît dans la Méditerranée, ressemble aux gramens par le port et les articulations de sa tige, et aux fucus ou algues par sa nature.

PHUCAGROSTIS <meglio PHYCAGROSTIS> – Dal greco phÿkos, alga, o fuco, <che è un'alga mediterranea>. Il greco ágrøstis significa in senso lato gramigna e altre erbe. Questa pianta, che cresce nel mediterraneo, somiglia alle gramigne per il portamento e per le articolazioni del suo stelo, e ai fuchi o alghe per la sua natura.

PHYLA (φυλή, tribu) Nom donné à cette plante, par allusion à la quantité de fleurs qu’elle produit d’un seul calice. Loureiro*, pag. 82.

PHYLA – Dal greco phylë, tribù. Nome dato a questa pianta per allusione alla quantità di fiori che produce con un solo calice. Loureiro, pag. 82.

PHYLICA, ou plutôt PHILYCA: en grec, φιλύκη[30]. On ne connoît pas le philyca des Grecs. Selon Dodonée*, Pempt. 6, liv. 1, chap. 20, c’est notre ilex aquifolium. Les modernes l’ont appliqué, dans ce sens, à un genre d’arbustes dont la verdure est perpétuelle.

PHYLICA o meglio PHILYCA – In greco philýkë, alaterno. Non si conosce il philyca dei Greci <anche se pare essere l'alaterno>. Secondo Rembert Dodoens (Pempt. 6, libro 1, cap. 20) è il nostro Ilex aquifolium. I moderni l'hanno applicato, in questo senso, a un genere di arbusti il cui verde è perpetuo.

PHYLLACHNE (φύλλον, feuille; {ἄχνη}[31] <ἀκμή>, pointe, qui a pour radical ac, pointe, en celtique). Cette plante, semblable aux mousses, porte de petites feuilles en alêne[32]. Forster*, gen. 58.

PHYLLACHNE <meglio PHYLLACME> – Dal greco phýllon, foglia, e akmë, punta, <non áchnë, che significa ciò che affiora, quindi pula di cereali, peluria, lanuggine>, che ha per radice ac, punta in celtico. Questa pianta, simile ai muschi, reca delle piccole foglie fatte a lesina. Forster, gen. 58.

PHYLLAMPHORA (φύλλον, feuille). Dont la feuille présente une amphore ou vase. Loureiro*, pag. 744. Voy. Nepenthes; c’est le même genre.

PHYLLAMPHORA – Dal greco phýllon, foglia. La cui foglia presenta un'anfora o vaso. Loureiro, pag. 744. Vedere Nepenthes. È lo stesso genere.

PHYLLANTHUS (φύλλον, feuille; ἄνθος, fleur). C’est-à-dire, plante dont la fleur est implantée sur la feuille même. Les unes sont sur la nervure qui est au milieu; d’autres espèces les portent à la base; d’autres encore à l’extrémité de la feuille.

P. conami. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, 2, pag. 927.

P. niruri. Nom de cette plante au Malabar. Rheed*, 10 - 27.

P. urinaria. On lui a attribué la propriété de guérir de la dysurie, ou difficulté d’uriner. De δυς-, particule inséparable qui exprime peine, difficulté; οὖρον, urine.

P. emblica. Nom de cet arbuste aux Molluques[33]. Rumph.* 7, tom. 1. Il est à peu près le même en arabe, êmlidj. Golius*, pag. 180.

PHYLLANTHUS – Dal greco phýllon, foglia, e ánthos, fiore. Cioè, pianta il cui fiore è impiantato sulla foglia stessa. Alcuni fiori si trovano sulla nervatura che sta al centro, altre specie li portano alla base, altre ancora all'estremità della foglia.

Phyllanthus conami – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, 2, pag. 927.

Phyllanthus niruri – Nome di questa pianta in Malabar. Hendrik van Rheede, 10 - 27.

Phyllanthus urinaria – Gli è stata attribuita la proprietà di guarire dalla disuria, o difficoltà di urinare. Disuria deriva dal greco dys-, particella inseparabile che esprime pena, difficoltà, e oûron, urina.

Phyllanthus emblica – Nome di questo arbusto alle Molucche. Rumphius 7, tomo 1. Il nome è pressapoco lo stesso in arabo: êmlidj. Golius, pag. 180.

PHYLLAUREA (φύλλον, feuille; aureus, doré). Dont les feuilles sont d’une couleur dorée. Loureiro*, pag. 705.

On remarquera que ce nom étant composé de grec et de latin, il eût mieux valu dire foliaurea.

PHYLLAUREA – Dal greco phýllon, foglia, e dal latino aureus, dorato. Le cui foglie sono di colore dorato. Loureiro, pag. 705.

Si noterà che questo nome, essendo composto di greco e latino, sarebbe stato meglio che suonasse tutto in latino: foliaurea.

PHYLLIREA (φύλλον, feuille). Du feuillage brillant et permanent qui distingue les arbustes de ce genre.

Vulgairement filaria. C’est le même mot, avec une orthographe latine. On distinguera l’arbuste phyllirea de φιλύρα, nom que donnoient les Grecs à l’écorce du tilleul.

PHYLLIREA – Dal greco phýllon, foglia. Per il fogliame brillante e permanente che contradistingue gli arbusti di questo genere.

Volgarmente è detto filaria. È la stessa parola con un'ortografia latina. Si distinguerà l'arbusto phyllirea da philýra, <membrana sotto la corteccia del tiglio usata come materiale scrittorio>, nome che i Greci davano alla corteccia del tiglio.

PHYLLIS (φύλλον, feuille). Sa feuille est d’une beauté remarquable par sa verdure, et par les veines dont elle est parsemée; elle en porte même le nom en françois: la belle feuille.

Considéré poétiquement. Phyllis[34] est le nom d’une reine de Thrace, chez laquelle Démophoon, fils de Thésée et de Phèdre, fut chassé par les Vents, au retour de la guerre de Troie. Il l’aima, et il en fut aimé. L’ayant quittée pour retourner à Athènes, il manqua de revenir au temps convenu, et elle se pendit de désespoir. Les dieux la changèrent en un arbre sans feuilles, qui fut appelé phyllis; mais Démophoon étant survenu, il embrassa avec ardeur ce tronc, qui se couvrit sur-le-champ du plus beau feuillage.

On sent assez que cette fable est fondée sur la signification de ce nom, qui veut dire feuille: l’imagination brillante et exaltée des Grecs a fait le reste de l’histoire.

PHYLLIS – Dal greco phýllon, foglia. La sua foglia è di una bellezza notevole per il suo verde e per le venature di cui è cosparsa. Ne reca anche il nome in francese: la belle feuille, la bella foglia.

Considerato poeticamente, Phyllís, Fillide, è il nome di una regina di Tracia, presso la quale Demofonte, figlio di Teseo e di Fedra, fu scacciato dai Venti al ritorno dalla guerra di Troia. Lui l'amò e ne fu amato. Avendola abbandonata per fare ritorno ad Atene, mancò di fare ritorno nel tempo concordato e lei si impiccò per la disperazione. Gli dei la cambiarono in un albero senza foglie che venne chiamato phyllís, ma Demofonte, essendo sopraggiunto, abbracciò con ardore questo tronco che si ricoprì immediatamente del più bel fogliame.

Si percepisce abbastanza che questa favola è fondata sul significato di questo nome che significa foglia. L'immaginazione brillante ed esaltata dei Greci ha creato il resto della storia.

PHYLIDRUM, ou plutôt PHIL<H>YDRUM (φιλέω, j’aime; ὕδωρ, {ὕδρος} <ὕδατος>, eau: qui aime l’eau). Cette plante croît aux lieux aquatiques de l’Asie. Gaertner*, 1, pag. 62.

PHYLIDRUM o meglio PHILHYDRUM – Dal greco philéø, io amo, e hýdør, genitivo hýdatos, acqua <e non genitivo hýdros, nominativo del serpente d'acqua>. Che ama l'acqua. Questa pianta cresce nei luoghi acquatici dell'Asia. Gaertner, 1, pag. 62.

PHYLLOIDES (φύλλον, feuille). Dont la fleur naît dans l’espèce de cornet que forme la feuille roulée sur elle-même. Loureiro*, pag. 16.

PHYLLOIDES – Dal greco phýllon, foglia. Il cui fiore nasce nella specie di cornetto o cartoccio formato dalla foglia arrotolata su sé stessa. Loureiro, pag. 16.

PHYSALIS (φῦσα, enflure). Son fruit est renfermé dans une membrane renflée qui ressemble parfaitement à une vessie.

P. alkekengi (àl kêkendg). Nom arabe de cette plante. Golius*, pag. 2051. De ce mot, les Grecs ont fait ἁλικάκκαβον, et nous, alkekenge. On l’appelle aussi coqueret, de son fruit enfermé dans une coque.

P. pruinosa (pruina, gelée blanche, givre). Ses ramifications sont couvertes, à leur surface, d’une teinte blanchâtre et légère qui ressemble à du givre.

PHYSALIS – Dal greco phÿsa, gonfiore, vescica, soffio, folata d'aria, flatulenza. Il suo frutto è racchiuso in una membrana rigonfia che somiglia perfettamente a una vescica.

Physalis alkekengi – Il nome arabo di questa pianta è àl kêkendg. Golius, pag. 2051. Da questa parola i Greci hanno creato halikákkabon e noi Francesi alkékenge, <alchechengi in italiano>. In francese lo si chiama anche coqueret, per il suo frutto rinchiuso in una coque, in un guscio.

Physalis pruinosa – Il latino pruina significa gelata bianca, brina. Le sue ramificazioni sono ricoperte in superficie da una tinta biancastra e leggera simile a brina.

PHYSCIA (φύσκη, vessie). Série de lichen dont les appendices sont enflés. Achar*, 2.

PHYSCIA – Dal greco phýskë, vescica. Serie di lichene le cui appendici sono rigonfie. Erik Acharius, 2.

PHYSKIUM (φύσκη, vessie). Dont le péricarpe est en forme de vessie. Loureiro*, pag. 814.

PHYSKIUM – Dal greco phýskë, vescica. Il cui pericarpo è a forma di vescica. Loureiro, pag. 814.

PHYTEUMA (φύτευμα, expression poétique qui signifie la même chose que φυτόν). Les Grecs donnoient ce nom à une plante aphrodisiaque dont l’usage étoit très-répandu. Il seroit superflu, dit Pline*, liv. 27, chap. 12, de décrire le phyteuma; il sert seulement aux plaisirs de l’amour. Dioscorides*, liv. 4, chap. 125, dit, dans le même sens, que le phyteuma est bon pour se faire aimer.

Les modernes se sont servis de ce nom pour désigner, par une légère analogie, un genre de plantes dont les racines sont très-fortifiantes, mais qui, du reste, n’offre que de foibles rapports avec le phyteuma décrit par Dioscorides.

PHYTEUMA – Dal greco phýteuma, termine poetico che significa la stessa cosa del sostantivo phytón, pianta. I Greci attribuivano questo nome a una pianta afrodisiaca il cui impiego era molto diffuso. Plinio (XXVII, 12) dice: Sarebbe superfluo descrivere il phyteuma, in quanto serve solamente ai piaceri dell'amore. Dioscoride (IV, 125) dice, nello stesso senso, che il phyteuma è buono per farsi amare.

I moderni si sono serviti di questo nome per designare, con lieve analogia, un genere di piante le cui radici sono assai corroboranti, ma che, per il resto, ha solo dei deboli rapporti con il phyteuma descritto da Dioscoride.

PHYTOLACCA (φυτόν, plante; lacca, la lacque[35]: plante lacque). C’est-à-dire, dont le fruit donne une belle couleur rouge, analogue à celle de la lacque.

Vulgairement mechoacan, d’une province de ce nom, dans la Nouvelle-Espagne[36], d’où l’on tira cette plante pour la première fois.

PHYTOLACCA – Dal greco phytón, pianta, e dal latino lacca, la lacca: pianta della lacca. Cioè, il cui frutto fornisce un bel colore rosso analogo a quello della lacca.

Volgarmente è detta mechoacan, da una provincia con questo nome nella Nuova Spagna, da dove si importò questa pianta per la prima volta.

PICRAMNIA (πικραίνω, donner de l’amertume, de πικρός, amer). Plante amère en toutes ses parties. Swartz*, 27.

PICRAMNIA – Dal greco pikraínø, io amareggio, da pikrós, amaro. Pianta amara in tutte le sue parti. Swartz, 27.

PICRIA (πικρός, amer). Cette plante est d’une amertume remarquable. Loureiro*, pag. 478.

PICRIA – Dal greco pikrós, amaro. Questa pianta possiede una notevole amarezza. Loureiro, pag. 478.

PICRIS (πικρός, amer). Nom que donnoient les Grecs à une sorte de laitue. On la nomme picris, à cause de son amertume, dit Pline, liv. 19, chap. 8. Notre picris est d’une grande amertume, comme la plupart des plantes de cette série.

PICRIS – Dal greco pikrós, amaro. Nome che i Greci attribuivano a una sorta di lattuga. Plinio (XIX, 8) dice: La si chiama picris a causa della sua amarezza. Il nostro picris possiede una grande amarezza, come la maggior parte delle piante di questa serie.

PICRIDIUM (πικρός, amer). Plante amère. Desfontaines, Flore atlantique.

PICRIDIUM – Dal greco pikrós, amaro. Pianta amara. Desfontaines, Flore atlantique.

PILOCARPUS (πῖλος, chapeau; καρπός, fruit). Dont le fruit a la forme d’un bonnet. Ce genre tient de très-près à l’evonymus, qui de même est nommée vulgairement bonnet de prêtre. Vahl*{.}<,> Eclog. 1, pag. 29.

PILOCARPUS – Dal greco pîlos, cappello, e karpós, frutto. Il cui frutto ha la forma di un berretto. Questo genere si avvicina parecchio all'Evonymus che ugualmente è chiamato volgarmente berretta da prete. Vahl, Eclog. 1, pag. 29.

PILOTRICHUM (πῖλος, chapeau, coiffe; θρίξ, τριχός, cheveu{x}). Mousse dont la coiffe est hérissée. Palisot Beauvois*, Aethéog. 30.

PILOTRICHUM – Dal greco pîlos, cappello, cuffia, e thríx, genitivo trichós, capello. Muschio la cui cuffia è irsuta. Palisot de Beauvois, Aethéog. 30.

PILULARIA (pilula, diminutif de pila, boule). De ses fleurs ramassées en petites têtes globuleuses.

PILULARIA – Il latino pilula, pallina, è diminutivo di pila, palla. Per i suoi fiori raggomitolati in piccole teste globose.

PIMPINELLA. Selon Linné*, Phil. bot., ce nom est altéré de bipennula, deux fois pennée. Voy. Feuille pennée à la table des termes de botanique.

Vulgairement pimprenelle, altéré de pimpinella. La pimprenelle commune est aussi nommée boucage, du goût des boucs pour cette plante.

P. anisum. De son nom arabe ânysùn. Golius*, 177. L’anis est originaire d’Egypte, d’où les Grecs l’auront tiré; et ils ont donné à ce nom une désinence de leur langue, en en faisant anison, comme on le voit dans cumin, jasmin, noms arabes, dont ils ont fait cuminon, jasminon, etc.

PIMPINELLA – Secondo Linneo (Phil. bot.) questo nome è una alterazione di bipennula, due volte con piccole penne. Vedere feuille pennée nella tavola dei termini botanici.

Volgarmente in francese è detta pimprenelle, alterazione di pimpinella. La pimprenelle comune è anche detta boucage, dal sapore delle boucs, delle barbette di questa pianta.

Pimpinella anisum – Dal suo nome arabo ânysùn. Golius, 177. L'anice è originario dell'Egitto da cui l'avranno importato i Greci, che hanno attribuito a questo nome una desinenza della loro lingua producendone ánison, come si può osservare in cumin, jasmin, nomi arabi, dei quali hanno fatto kýminon, iásminon (<olio di gelsomino, essendo iásmë il gelsomino>), etc.

PINEDA. Antoine Pineda*, espagnol, voyageur autour du monde dans l’expédition de Malespine*; il mourut en route en 1792. Flore du Pérou, pag. 67.

PINEDA – Antonio Pineda, guatemalteco di origini spagnole, viaggiatore intorno al mondo durante la spedizione di Alessandro Malaspina. Morì nelle Filippine, durante il viaggio, nel 1792. Flore du Pérou, pag. 67.



[1] La Guiana (detta anche Guyana o Guayana, in spagnolo Guayanas) è una regione fisica dell'America meridionale, compresa fra l'oceano Atlantico, i bacini dell'Orinoco, del Rio delle Amazzoni e del Rio Negro, suo affluente. È costituita da un vasto tavolato inclinato verso il nord, bordato da una fascia costiera pianeggiante che continua a oriente nel territorio brasiliano e a occidente in quello venezuelano.

[2] Creolo deriva dal francese créole, che risale allo spagnolo criollo, da criar, allevare: chi è nato nell'America Latina da genitori europei. La parola fu inizialmente applicata alle persone di origine europea nate nelle colonie del Nuovo Mondo, per distinguerle ed enfatizzarne i costumi mutati rispetto agli immigrati di classe elevata nati in Europa.

[3] Danaidi: le 50 figlie di Danao, protagoniste di un complesso mito greco sull'origine della nazione dei Danai (altro nome dei Greci) che, nelle cronologie mitiche, vengono dopo la razza dei Pelasgi. Il mito si fonda sull'antagonismo tra Danao, re di Libia, e suo fratello Egitto. Per sfuggire a Egitto, Danao e le figlie vanno ad Argo, dove sono raggiunti dai 50 figli di Egitto i quali chiedono di sposare le Danaidi. Su istigazione del padre, esse sposano i figli di Egitto e uccidono i rispettivi mariti, tranne Ipermnestra che risparmia il marito Linceo. In seguito Danao fa sposare le proprie figlie con gente del luogo e da questi matrimoni discenderanno i Danai. Linceo vendica i fratelli uccidendo a sua volta Danao e le Danaidi, le quali agli Inferi sono condannate a riempire per l'eternità una botte senza fondo.

[4] Peone: medico degli dei e figlio di Asclepio, il dio della medicina, come ci attestano Euripide, Ovidio e Plinio il Vecchio. Gli antichi miti greci narrano di come Peone venne tramutato in fiore, una peonia appunto, dopo aver liberato Latona (la dea greca Leto amante di Zeus) dai dolori del parto.

[5] La Peonia o Paionia era, secondo la nomenclatura geografica dell'età antica, la terra abitata dai Peoni. Occupava una ristretta porzione di territorio nella parte meridionale della Penisola Balcanica, confinando con il nord della Macedonia. La Peonia era la terra dei Peoni, stirpe indoeuropea insediata nell'area fin dall'epoca micenea (XV secolo aC). Sulla regione premettero costantemente i più potenti e numerosi vicini, soprattutto Traci e Macedoni. A partire dal III secolo aC la regione fu definitivamente occupata da Macedoni, che assorbirono i Peoni.

[6] La Casa Reale di Braganza (in portoghese: Casa Real de Bragança) è la dinastia che governò il Portogallo dal 1640 al 1910 e l’Impero del Brasile dal 1822 al 1889. Deriva dalla Casa d’Aviz, che governò il Portogallo dal 1385 al 1580.

[7] Louis-Mathieu Langlès (1763 – 28 January 1824) was a French academic, philologist, linguist, translator, author, librarian and orientalist. He was the conservator of the oriental manuscripts at the Bibliothèque Nationale in Napoleonic France and he held the same position at the renamed Bibliothèque du Roi after the fall of the empire.

[8] I Galibi (citati anche come Kalina, Karina, Carina, Kalinha, Kariña, Kari’ña, Kaliña o Karinya) sono un gruppo etnico amerindo che vive in diversi Paesi della costa caraibica del Sud America. La loro lingua e cultura è il Cariban. Sono conosciuti anche come Kali'na e Caribi. L'origine del nome Galibi, dato dagli Europei, è sconosciuta. Essi preferiscono farsi chiamare Kali'na tilewuyu, cioè "veri Kali'na", principalmente per differenziarsi dai meticci Maroon. L'uso del nome Kali'na è divenuto solo recentemente di uso comune nelle pubblicazioni.

[9] Il termine capitolare viene dal latino capitulare (diviso in capitoli o paragrafi) ed è una legge o un'ordinanza emanata dai re o dagli imperatori franchi e dai loro successori. I capitolari erano il principale strumento di governo utilizzato dai re carolingi e regolavano moltissime questioni, dalla vita pubblica, sia laica che ecclesiastica, all'agricoltura, dalla politica economica, alle scuole, ecc. Nei primi anni del dominio carolingio in Italia, si registra una situazione di sostanziale continuità nella produzione degli atti giuridici ed i capitolari nascono come promemoria per i conti e i vescovi che partecipano all'assemblea dei Grandi, durante la quale le decisioni prese dal re e dal consiglio dei suoi fedeli sono pubblicate verbalmente. Il primo capitolare viene emanato da Carlo Magno nel 779 ed anche in seguito la maggior parte di questi atti prodotti dalla sua corte vengono destinati a monasteri e chiese episcopali a conferma del possesso di beni e immunità (esenzioni fiscali e dalla giurisdizione pubblica ordinaria); sono ancora rari i casi in cui essi sono rivolti verso singole persone o verso comunità cittadine.

[10] Le pavot produit une quantité prodigieuse de semences; c’est de là que Cybèle, la mère des Dieux, est représentée sur des monumens antiques, couronnée de pavots, comme le symbole de la fécondité. Le nymphaea lotus présente à peu près la même fructification que le pavot, et les Egyptiens en avoient fait l’emblème d’Isis, divinité des moissons. - Il papavero produce una quantità prodigiosa di semi. È per questo che Cibele, la madre degli Dei, è rappresentata su dei monumenti antichi incoronata di papaveri come simbolo di fecondità. La Nymphaea lotus presenta pressapoco la stessa fruttificazione del papavero e gli Egiziani ne avevano fatto l'emblema di Iside, divinità delle messi. [de Théis]

[11] La garzetta (Egretta garzetta, Linnaeus, 1766) è un uccello pelecaniforme della famiglia degli Ardeidi. La garzetta è lunga circa 55-65 cm, il suo peso varia da 350 a 650 g ed ha un'apertura alare di 85-95 cm. Il piumaggio è interamente bianco, il lungo becco è nero, come le zampe, mentre i piedi sono giallastri. L'iride è gialla. In abito nuziale questo airone sviluppa alcune penne ornamentali molto lunghe sulla nuca, alla base del collo e sul mantello. Non esiste una caratteristica evidente che differenzia i due sessi.

[12] Philtre. Ce mot vient de φίλτρον, dérivé de φιλέω, j’aime, qui donne de l’amour. Dans tous les siècles, l’art s’est efforcé de secourir les amans malheureux en tâchant d’inspirer de l’amour à ceux qui n’en ressentoient pas; le moyen le plus ordinaire étoit un breuvage aphrodisiaque qui devoit produire de grands désordres sur des organes aussi sensibles que l’étoient ceux des femmes grecques. Des peines capitales étoient attachées à ce crime; et si les législateurs avoient tort d’en poursuivre les fauteurs comme magiciens, ils avoient raison de les condamner comme empoisonneurs. - Filtro. Questo termine deriva dal greco phíltron (incantesimo o magia d'amore, filtro d'amore), derivato da philéø, io amo, che dona amore. Nel corso di tutti i secoli l'arte si è sforzata di soccorrere gli amanti infelici cercando di ispirare dell'amore in coloro che non ne provavano. Il mezzo più abituale era una bevanda afrodisiaca che doveva produrre dei grandi disordini su degli organi tanto sensibili come lo erano quelli delle donne greche. A questo crimine facevano seguito delle pene capitali, e se i legislatori avevano il torto di perseguire i fomentatori come se fossero dei maghi, avevano ragione di condannarli come avvelenatori. [de Théis]

[13] Parnaso o Parnasso: monte (2457 m) della Grecia centrale, tra la Focide, la Beozia e la Ftiotide, a NE di Delfi. In greco, Parnasós oppure Parnassós. Secondo la mitologia greca, in origine vi era onorata la dea Madre Terra; più tardi vi confluirono i devoti di Pan, venerato nell'antro Coricio. Dalle sue rocce scaturiva la fonte Castalia, sovrastante Delfi. In epoca tarda le due cime Cirra e Nisa furono consacrate ad Apollo e alle Muse. Nel linguaggio comune il nome ha assunto valore figurativo per indicare la poesia o l'insieme dei poeti.

[14] Stipola, dal latino stipula: espansione laminare posta alla base del picciolo fogliare.

[15] L’italien {Pigasetta} <Pigafetta>, compagnon de Magellan ou Magalhaens, en 1519, dit, dans sa relation, que le général nomma ces peuples patagons, parce que leurs jambes, couvertes de peaux d’animaux, sembloient être des pates. - L'italiano Antonio Pigafetta (Vicenza, 1491 circa – dopo il 1534), compagno del portoghese Ferdinando Magellano (Fernão de Magalhães - Sabrosa, 17 ottobre 1480 – Mactan, 27 aprile 1521), nel 1519 dice, nella sua relazione (Relazione del primo viaggio intorno al mondo), che il generale chiamò queste popolazioni patagoni in quanto le loro gambe, coperte di pelli d'animale, parevano essere delle zampe. [de Théis] --- Patagoni: popolazione dell'America Meridionale un tempo stanziata nella pampa argentina e così nominata dagli Spagnoli a causa, sembra, della grandezza del loro piede (pata).

[16] Il Malabar, detto anche Costa di Malabar, è una regione situata lungo la costa sud-occidentale della penisola indiana, che costituisce la parte settentrionale dello stato del Kerala.

[17] Peduncolo: in botanica, porzione assile che sostiene il singolo fiore o l'infiorescenza. Raramente si tratta dell'asse principale (erbe annue), si sviluppa normalmente all'ascella di una foglia ridotta a brattea, più raramente all'ascella di una foglia normale.

[18] Siliqua, dal latino siliqua, propriamente, baccello: frutto secco deiscente costituito da due carpelli, generalmente allungati, e caratterizzato dalla presenza di un falso setto mediano (replo) cui aderiscono i semi. La deiscenza, che avviene lungo le suture fra i due carpelli, procede normalmente dal basso verso l'alto.

[19] Cornucopia, dal latino tardo cornucopia: corno dell'abbondanza, carico di frutti, simbolo di fertilità e ricchezza . Nell'arte greca è ripetutamente presente come attributo di Dioniso, Ade e Pan; in quella romana anche di varie divinità e personificazioni allegoriche quali Cerere, Cibele, Fortuna. Il nome di cornucopia è latino; il mito che lo concerne è greco: sarebbe un corno della capra Amaltea, nutrice di Zeus.

[20] Tartary (Latin: Tartaria) or Great Tartary (Latin: Tartaria Magna) was a name used by Europeans from the Middle Ages until the twentieth century to designate the Great Steppe, that is the great tract of northern and central Asia stretching from the Caspian Sea and the Ural Mountains to the Pacific Ocean inhabited mostly by Turkic, Mongol peoples and also by some Cossacks of Russian origin, citizens of the Mongol Empire who were generically referred to as "Tartars", i.e. Tatars. It incorporated the current areas of Siberia, Turkestan, Mongolia, and Manchuria.

[21] Nella mitologia greca, Fetusa era una figlia di Elio e della ninfa Neera, sorella di Lampezia. La madre lasciò entrambe le figlie nell'isola di Trinacria dove vivevano alcune mandrie del padre a cui le due donne dovevano badare. Altri autori riferiscono di diversa madre, tale Climene, la figlia di Oceano.

[22] Pula: residuo della trebbiatura del grano e di altri cereali, costituito dagli involucri che circondano la cariosside. È detta anche lolla e loppa.

[23] Tarantola, probabilmente da Taranto: aracnide (Lycosa tarentula) appartenente al sottord. Araneomorfi. Vive in molte regioni italiane, dalla Liguria alla Puglia, ed è nota soprattutto perché già in un remoto passato si attribuiva al suo veleno la facoltà di scatenare, nelle persone punte, una crisi psicomotoria (tarantismo o tarantolismo, ma la morsicatura è di regola un fatto puramente immaginario). In realtà, seri controlli medici hanno smentito completamente questa credenza, dimostrando che la puntura di questo ragno ha effetti quasi nulli.

[24] I satiri formavano una categoria di demoni concepiti dall'antica religione greca. I satiri personificavano le forze indefinibili, perché acosmiche, della natura selvaggia. Pertanto venivano raffigurati in forme animalesche (con corna e zampe caprine o equine) e localizzati nelle foreste, nei balzi montani, e, in genere, nelle zone disabitate. Il carattere acosmico o caotico dei satiri li fece includere nel corteo di Dioniso, il dio che personificava la temporanea sospensione dell'ordine, o l'irruzione del caotico, in vista dell'edificazione di un nuovo ordine, o del ristabilimento del cosmico. Nelle più antiche rappresentazioni, che appaiono nella ceramica corinzia (fine sec. VII aC) i satiri sono raffigurati con glutei, ventre e fallo particolarmente sviluppati.

[25] La Giamaica è uno stato di 2.695.867 abitanti e un'isola delle Grandi Antille, lunga 240 km e larga 80 km, situata nel mar dei Caraibi. Indigeni Arawak o Taino originari del Sud America si stabilirono per la prima volta sull'isola tra il 1000 e il 1400 aC. Sebbene alcuni studi indichino che la loro scomparsa risale al contatto con gli europei, altri studiosi sostengono che a questo contatto alcuni indigeni siano sopravvissuti. Gli indigeni Taino di lingua arawak chiamarono l'isola Xaymaca, che vuol dire o la terra delle primavere o la terra del legno e dell'acqua. All'inizio del XIX secolo la consistente importazione di schiavi da parte del Regno Unito ebbe l'effetto di aumentare la popolazione dei neri, che superarono i bianchi con un rapporto di 20 a 1, il che provocò costanti minacce di rivolta.

[26] Caracalla, dal latino tardo caracalla: tunica con cappuccio originariamente portata dai Galli, stretta e lunga sino al tallone, diffusa a Roma dall'imperatore Marco Aurelio Antonino, detto per questo Caracalla (Lione, 4 aprile 188 – Carre, 8 aprile 217).

[27] Samo è un'isola greca dell'Egeo orientale, ubicata tra l'isola di Chio a Nord, le isole del Dodecaneso, in particolare Patmo a Sud e poco lontano dalla costa della Turchia (l'antica Ionia).

[28] Chaque ville ou contrée avoit anciennement son symbole; Athènes avoit adopté la chouette, oiseau de Minerve; Argos, le loup; Mycènes, le lion; la Cyrénaїque, le sylphium; la Judée, le palmier, etc. C’est à cet usage qu’il faut rapporter l’origine des armoiries, et non aux croisades, comme on l’a souvent répété. - Ogni città o contrada anticamente possedeva il suo simbolo. Atene aveva adottato la civetta, uccello di Minerva, Argo il lupo, Micene il leone, la Cirenaica il sylphium, la Giudea la palma, etc. È a questa pratica che bisogna ricollegare l'origine degli stemmi e non alle crociate, come si è spesso ripetuto. [de Théis]

[29] Il dialetto parlato in Piccardia (Picardie in francese e piccardo), regione della Francia settentrionale, con capoluogo Amiens. Le città principali della regione, oltre a Amiens, sono Saint-Quentin e Beauvais.

[30] Alaterno: frutice cespuglioso sempreverde (Rhamnus alaternus) della famiglia Ramnacee, detto anche linterno, facente parte della macchia mediterranea.

[31] Anche il termine acne, dermatosi caratterizzata dalla formazione di pustole a carico di un follicolo pilosebaceo, sulla cui estremità affiora pus misto a sebo, deriva da un errore: la trascrizione errata del greco akme, punta, con il greco tardo akne.

[32] Lesina: arnese da foratura, usato in calzoleria, valigeria, selleria, ecc., costituito da una punta metallica munita di impugnatura in legno; la parte terminale, dritta o ricurva, può essere munita di una fessura per il passaggio del filo.

[33] L'arcipelago delle Molucche (conosciute anche come Moluccas, Isole Moluccan o semplicemente col termine indonesiano Maluku) è formato da un migliaio di isole poste in una vasta area dell'Oceano Pacifico. Appartengono all'Indonesia, e sono parte del più grande arcipelago malese.

[34] Fillide, in greco Phyllís: mitica eroina greca, nota per la sua storia d'amore: sedotta da un figlio di Teseo (Acamante o Demofonte) e poi abbandonata, per la disperazione s'impiccò; secondo un'altra versione si trasformò in un mandorlo.

[35] La lacque dont il est ici question est une substance colorée avec la cochenille, et qu’il ne faut pas confondre avec la lacque espèce de résine ou plutôt de cire qui est produite par une sorte d’insecte. C’est-la vraie lacque; et on en a étendu le nom en la donnant à plusieurs pâtes ou préparations dont la couleur approche de celle de la lacque. - La lacca di cui qui discutiamo è una sostanza colorata con la cocciniglia, e che non bisogna confondere con la lacca, una specie di resina o meglio di cera che è prodotta da una specie di insetto. È la vera lacca e se ne è esteso il nome attribuendolo a numerose paste o preparazioni il cui colore si avvicina a quello della lacca. [de Théis] --- La fitolacca è un genere appartenente alla famiglia delle Phytolaccaceae comprendente circa 35 specie perenni arbustive, erbacee e arboree originarie delle regioni tropicali e subtropicali. Il nome generico deriva dal greco phyton (pianta) e dalla radice araba lakk (lacca), cioè lacca vegetale per il colore del frutto maturo che, se spremuto, secerne un succo viola intenso che macchia intensamente. --- Cocciniglia: dallo spagnolo cochinilla, propriamente, porcellino di Sant'Antonio, da cochino, porco. Nome comune degli Insetti Emitteri della famiglia Coccidi. La cocciniglia della lacca (Laccifer lacca) vive nell'India meridionale su molte piante, producendo un'abbondantissima secrezione (gomma lacca) utilizzata industrialmente. Le femmine essiccate di alcune cocciniglie costituiscono una droga di cui sono note diverse varietà in rapporto all'origine: cocciniglia argentea, cocciniglia nera, cocciniglia grigia (che è la varietà più pregiata). La cocciniglia commerciale si presenta in granelli rugosi, di forma emisferica e di colore rosso-bruno, cosparsi di una polvere biancastra. Immersi in acqua si rigonfiano assumendo la forma primitiva dell'insetto. La droga contiene acido carminico e una sostanza cerosa detta coccerina. Viene adoperata come colorante innocuo (col nome di carminio) per alimenti, preparati cosmetici, sciroppi, paste dentifricie, ecc., produzione di lacche e inchiostri, è anche impiegata in microscopia e raramente in medicina come blando analgesico.

[36] Nuova Spagna: il più antico dei quattro viceregni nei quali era diviso l'impero spagnolo d'America. Il termine fu usato ufficialmente per la prima volta da Carlo V nel 1521 per designare i territori dell'impero azteco di Montezuma, conquistato da Hernán Cortés. La Nuova Spagna abbracciava, nel periodo del suo massimo splendore, tutto il Messico, compresa la California, fino a nord di San Francisco, il New Mexico, il Texas e la Florida.