Etimologia
botanica
di Alexandre de Théis
1810
P
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o nel lessico
{} cancellazione – <> aggiunta oppure correzione
PING-PY
PINGUICULA
(pinguis, gras).
Sa feuille luisante semble huilée: de là le nom françois
grassette, qui de même
est dérivé de gras. Linné*
rapporte, dans la Flore de
Laponie, que les Lapons donnent au lait la consistance de la crême,
en le versant aussitôt
qu’il est trait, sur les feuilles de cette plante, et le passant
sur-le-champ. Après deux jours de repos, il acquiert une consistance
et une légère acidité qui en font un mets très-agréable. Dès que
l’on en a une fois, on n’en manque plus; une simple cuillerée de
cette préparation versée dans du lait chaud suffisant pour le rendre
semblable. J’ai
essayé à plusieurs reprises ce procédé sur le lait de vache, et je
n’ai pas obtenu le même
résultat; peut-être
que Linné n’a pas rapporté en entier la méthode des Lapons; peut-être
aussi que le lait de renne, beaucoup plus gras que celui de vache, est
plus disposé à l’épaississement. |
PINGUICULA
– Il latino pinguis significa grasso. La sua foglia
luccicante sembra oliata, da cui il nome francese grassette,
che ugualmente deriva da gras, grasso. Linneo,
in Flore de Laponie, riferisce che i Lapponi danno al latte la
consistenza della crema versandolo, appena dopo essere stato munto,
sulle foglie di questa pianta e colandolo seduta stante. Dopo due
giorni di riposo acquisisce una consistenza e una lieve acidità che
lo rendono un cibo molto gradevole. Dopo che lo si è fatto una volta,
non viene più a mancare. Una semplice cucchiaiata di questa
preparazione versata nel latte caldo è sufficiente per renderlo
simile. Io
ho provato a numerose riprese questo procedimento sul latte di vacca e
non ho ottenuto lo stesso risultato. Può darsi che Linneo non abbia
riferito per intero la metodica dei Lapponi. Può anche darsi che il
latte di renna, molto più grasso di quello di vacca, sia più portato
all'addensamento. |
PINUS.
On a réuni ici les genres pinus,
abies, larix, malgré les différences caractéristiques qui les séparent,
pour présenter ensemble des arbres dont les noms ont souvent une
origine commune, et qui produisent tous les mêmes
objets de commerce[1]. Le
nom pinus est d’origine celtique; il est le même
dans tous les dialectes de cette langue. Pin,
en celtique d’Armorique; peinge,
en langue erse[2];
pinwidden, littéralement
arbre-pin, en gallois; pinüa,
en cantabre; pinn, en anglo-saxon; pyne,
en anglois; pyn-baum, en
allemand, etc. Tous ces noms ont pour radical pin
ou pen, montagne, rocher, en
langue celtique; on le retrouve dans Apennins,
Alpes pennines, Pennafiel, Pennaflor, etc, villes d’Espagne situées
auprès des rochers ou des montagnes. En mythologie, le pin étoit
consacré à Neptune, parce qu’il est utile en toutes ses parties
pour les constructions navales. Plutarque*,
Propos de table, quest. 3. P.
pinea.
Les Latins nommèrent le fruit du pin domestique nux
pinea, noix de pin, et cette épithète a fini par devenir le nom
propre du pin cultivé. Son cône est appelé en
françois pignon,
dérivé de pinus. P.
inops.
Mot latin qui exprime la pénurie; on s’en est servi pour caractériser
une sorte de pin dont les feuilles et les fruits sont très-petits. C’est
à peu près le même sens, en latin,
que pinus microcarpa, en
grec. P.
pinaster.
Nom que donne Pline* au pin sauvage, liv. 16, ch. 10. Le
pinaster, dit-il, n’est
autre chose que le pin sauvage. On
se rappellera que la désinence aster
exprime, en latin, la ressemblance avec le nom qui la précède, comme
oides en grec. Lupinaster,
Rhaphanistrum, Erucastrum,
etc. P.
taeda
(du grec δᾴς, δᾳδός, qui signifie une torche, et qui vient de δαίω,
je brûle).
Les Grecs donnoient ce nom à des concrétions résineuses qui se
forment à l’intérieur des pins, et qui finissent par les faire périr.
Théophraste*, liv. 6,
chap. 16, De caus. plant. Par
suite, on a appliqué ce nom à une espèce de pin très-résineux. P.
cembra.
Cembro ou cirmolo,
nom que donnent les habitans du Trentin, de la Valteline, etc., au pin
d’Europe à cinq feuilles. Matthiole* est le premier qui l’ait désigné
sous ce nom, et on le lui a laissé. Voy. Matthiole sur Dioscorides*,
liv. 1, chap. 74. P.
dammara.
Nom de cet arbre aux îles
Molluques. Rumph*.
Amb. 2, pag. 174. P.
strobus.
Pline* appelle ainsi, liv. 12, chap. 17, un arbre d’Orient dont on
faisoit usage pour parfumer les appartemens, mais dont l’effet,
ajoute-il, est de troubler la tête.
Son nom vient de cet effet, στρόβος, étourdissement. Les
modernes l’ont appliqué à un très-beau pin d’Amérique, dont
l’odeur est agréable, quoique très-forte. Vulgairement
pin de Weymouth, en l’honneur du lord Weymouth[3],
qui le premier cultiva ce bel arbre en Angleterre. C’est le pin
blanc des Américains. P.
mugo.
Mugo ou mugum,
nom que porte cet arbre dans les Alpes méridionales; on le lui a
laissé en botanique. Matthiole*,
sur Dioscorides, liv. 1, chap. 74. P.
cedrus
(κέδρος,
en grec). Les auteurs du Dictionnaire
de Trévoux[4]
font venir ce nom de κηώδης,
odorant, dérivé de καίω,
je brûle.
De l’odeur balsamique qu’il exhale en brûlant.
Cette origine peut paroître hasardée. Plusieurs
villes d’Orient ayant porté ce nom, Cedrea,
Cedropolis en Carie[5],
etc., il est à croire que les Grecs tirèrent de ces régions le bois
de cèdre, autrefois très-estimé, et que, n’adoptant pas le nom
qu’il portoit en son pays, ils l’auront désigné par le nom même
du lieu d’où ils le tiroient. Cet arbre n’est point particulier
au mont Liban[6],
comme on l’a souvent répété; il croît
sur la chaîne
du mont Taurus[7],
au pied de laquelle étoit située la ville de Cedrea. Quant
à l’arbre appelé cèdre
dans le Voyage<s> en Sibérie de Pallas*, ce n’est pas le cèdre,
proprement dit, mais le pin-cèdre, ou pinus
cembra de Sibérie, que l’on croit être
une espèce différente de celui des Alpes. Les
Arabes nomment le cèdre serbin
(serbyn), ou êrez,
comme les Hébreux. Voy. Golius*, pag. 68, et Olaüs
Celsius*, tom. 1, pag. 109. P.
larix.
Ce nom a pour primitif lar, gras en langue celtique, de la quantité de résine que
fournit cet arbre. Larix,
dit Dioscorides*, liv. 1, ch. 77, est
le nom gaulois de la résine. De là le nom anglois larch; en allemand lerchen-baum. De
ce même
mot lar viennent lard, en
françois;
lardum, laridum, en latin, etc. En
françois,
nous appelons cet arbre mélèse,
dérivé de mel, miel, à cause de sa résine belle, et d’une couleur
semblable à celle du miel. Pline* dit aussi, liv. 16, chap. 39, que
le bois du larix est de couleur de miel. P.
picea.
Qui produit la poix appelée par les Grecs πίσσα, dérivé de πῖος,
graisse. De πίσσα, les Latins ont fait pix, et par suite, ils ont appelé l’arbre picea. En
françois,
pesse, altéré de picea[8]. Les
Anglois le nomment en leur langue sapin
argenté (silver-fir-tree). La feuille en est blanche à la
surface inférieure. P.
balsamea
({βαλζαμον}
<βάλσαμον>, baume). On tire de cet arbre une résine plus douce et plus blanche
que celle des autres arbres de ce genre. Elle est connue dans le
commerce sous le nom de baume du
Canada, pays d’où on nous l’envoie; on l’appelle encore
improprement baume de Gilead[9].
Voy. au genre Amyris le véritable
baumier de Gilead. P.
abies.
Selon Bullet*, ce nom vient du celtique, dialecte cantabre[10],
abetoa, dont abete, en italien; abeto,
en espagnol, etc. Dans Hesychius*, grammarien grec, qui a laissé un
ouvrage sur sa langue, ἄβιν
est employé pour abies. Vulgairement
sapin, du celtique sap,
tout corps gras, onctueux; de la résine qui en découle. Voy. Sapindus.
Les Anglo-Saxons appeloient, dans le même
sens, sap, l’ambre jaune,
substance semblable, à l’extérieur, à la résine. Le
sapin lui-même
étoit appelé sap en vieux françois;
dans le roman de Perceval[11],
on lit: Si tient une lance de
sap. Les Latins avoient en leur langue le mot sapinus; mais il
ne désignoit parmi eux qu’une partie du tronc du pin, et non une
espèce d’arbre. Voy. Pline*, liv. 16, chap. 39, d’après Caton*. Les
Anglois nomment le sapin fir-tree,
de l’anglo-saxon furth,
qui exprime en général les arbres résineux. Ils appellent les sapinettes
ou petits sapins d’Amérique spruce. Ce mot signifie fin,
délicat, et il convient très-bien à ces diverses espèces, dont
les feuilles et les fruits sont plus petits qu’à nos sapins d’Europe. Notre
mot sapinette, diminutif de sapin,
exprime aussi cette petitesse. |
PINUS
– Sono stati qui riuniti i generi Pinus,
Abies, Larix, malgrado le differenze caratteristiche che li
separano, al fine di presentare insieme degli alberi i cui nomi hanno
sovente un'origine comune che producono tutti gli stessi articoli di
commercio. Il
nome pinus è di origine celtica e lo è in tutti i dialetti di
questa lingua. Pin nel celtico dell'Armorica, l'odierna Bretagna; peinge
in lingua gaelica erse, nella forma irlandese; pinwidden,
letteralmente albero pino in gallese; pinüa in
cantabrico; pinn in
anglosassone; pine in
inglese; pyn-baum in tedesco, etc. Tutti questi nomi hanno per radicale pin
o pen, montagna, roccia in celtico, lo si ritrova in Appennini,
Alpi Pennine, Pennafiel,
Pennaflor, etc, città spagnole situate accanto alle rocce o alle
montagne. In mitologia il pino era sacro a Nettuno in quanto risulta
utile in tutte le sue parti per la costruzione delle navi. Plutarco, Questioni
conviviali, questione 3. Pinus pinea
– I Latini denominarono il frutto del pino domestico nux pinea, noce di pino, pigna, e questo aggettivo ha finito per
diventare il nome proprio del pino coltivato. Il suo strobilo, la sua
pigna, in francese è detta pignon,
derivato di pinus. Pinus inops
– Inops è un aggettivo latino che esprime la penuria: povero
di. È stato usato per caratterizzare un tipo di pino le cui foglie e
i cui frutti sono assai piccoli. In
latino ha pressapoco lo stesso significato del grecoide pinus
microcarpa, pino dal piccolo frutto. Pinus pinaster – Nome che Plinio (XVI, 10) attribuisce al pino selvatico. Dice: Il pinaster
altro non è che il pino selvatico. Ci
si ricorderà che la desinenza aster esprime, in latino, la
somiglianza con il nome che la precede, come il greco -oeides, da
eîdos, forma. Lupinaster, Rhaphanistrum, Erucastrum,
etc. Pinus taeda
– In latino taeda significa torcia, fiaccola. Dal greco dás,
genitivo dadós, che significa torcia, legno resinoso, eccesso
di resina, e che deriva da daíø, io brucio. I Greci davano
questo nome a delle concrezioni resinose che si formano all'interno
dei pini e che finiscono per farli morire. Teofrasto,
Le cause delle piante, VI, 16. Pertanto si
è applicato questo nome a una specie di pino assai resinoso. Pinus cembra
– Cembro o cirmolo è il nome che gli abitanti del Trentino e della
Valtellina etc, danno al pino d'Europa a cinque foglie. Mattioli è il
primo ad averlo designato con questo nome e gli è stato mantenuto.
Vedere Mattioli in Commentarii in libros sex Pedacii
Dioscoridis Anazarbei De Medica Materia I, 74. Pinus dammara – Nome di quest'albero alle isole Molucche. Rumph, Amb. 2, pag. 174. Pinus
strobus – Plinio (XII, 17) chiama così un albero
orientale di cui si faceva uso per profumare gli appartamenti, ma il
cui effetto, aggiunge, è di annebbiare la testa. Il suo nome deriva
da questo effetto, in greco stróbos,
vortice, stordimento. I moderni
l'hanno applicato a un bellissimo pino americano il cui odore è
gradevole anche se molto forte. Volgarmente
è detto pino
di Weymouth,
in onore di lord George Weymouth, che per primo coltivò questo
bell'albero in Inghilterra. È il pino bianco degli Americani. Pinus mugo
– Mugo o mugum è il nome di quest'albero nelle Alpi meridionali. Gli è
stato lasciato come termine botanico. Mattioli in Commentarii
in libros sex Pedacii Dioscoridis Anazarbei De Medica Materia I,
74. Pinus cedrus – In greco: kédros. Gli autori del Dictionnaire de Trévoux
fanno derivare questo termine da këødës, odoroso, derivato
da kaíø, io brucio. Per l'odore balsamico che esala quando
brucia. Questa origine del nome può sembrare azzardata. Avendo
recato questo nome numerose città dell'Oriente, Cedrea, Cedropolis in
Caria etc., c'è da credere che i Greci acquisirono il legno di cedro
da queste zone, un tempo assai apprezzato, e che, non adottando il
nome di cui era dotato nella sua regione, l'avranno designato con il
nome stesso del luogo da cui lo acquisivano. Questo albero non è
affatto specifico del monte Libano, come spesso si è ripetuto. Cresce
sulla catena del monte Tauro, ai piedi della quale si trovava la città
di Cedrea. Quanto
all'albero chiamato cedro in Voyages
en Sibérie di Peter
Simon Pallas,
non è il cedro propriamente detto, ma il pino cedro o pinus cembra della Siberia, che si ritiene essere una specie
diversa da quello delle Alpi. Gli
Arabi chiamano il cedro serbin
(serbyn), o êrez, come
gli Ebrei. Vedere Jacob Golius a pag. 68 e Olaus
Celsius, tomo 1, pag. 109. Pinus larix
– Questo nome ha come radice lar,
grasso in celtico, per la quantità di resina che quest'albero
fornisce. Dioscoride (I, 77) dice: Larix, larice, è il nome
gallico della resina. Da cui il nome in inglese del larice è larch e in tedesco è lärchen
-baum. Da
questo stesso termine lar derivano il francese lard,
lardo, e i latini lardum, laridum, lardo,
etc. In
francese noi chiamiamo quest'albero mélèse/mélèze, derivato dal
latino mel,
miele, a causa della sua bella resina e di un colore simile a quello
del miele. Plinio (XVI, 39) dice anche che il legno del larice è del
colore del miele. Pinus picea
– Che produce la pece, detta dai Greci píssa, derivato da pîos,
grasso, pingue. Da píssa i Latini hanno creato pix,
pece, e di conseguenza l'albero l'hanno chiamato picea,
pino selvatico. In
francese l'albero è detto pesse,
alterazione di picea. Gli
Inglesi nella loro lingua lo chiamano silver-fir-tree,
abete argentato. La sua foglia è bianca inferiormente. Pinus balsamea – Il latino balsamea significa balsamica. In greco bálsamon
significa balsamo. Da quest'albero si estrae una resina più dolce e
più bianca di quella degli altri alberi di questo genere.
Commercialmente è conosciuta col nome di balsamo del Canada,
il paese da cui ci viene inviata. Impropriamente la si chiama anche balsamo
di Gilead. Vedere al
genere Amyris il vero
balsamo di Gilead. Pinus abies
– Secondo Jean-Baptiste
Bullet
questo nome deriva dal celtico, dialetto cantabrico, abetoa,
da cui abete in italiano, abeto
in spagnolo, etc. In Esichio di Alessandria, grammatico greco che
ha lasciato un'opera relativa alla sua lingua (Lessico), ábin
viene usato per abies, abete. Volgarmente
in francese è detto sapin, dal celtico sap, qualsiasi
corpo grasso, untuoso: per la resina che ne scaturisce. Vedere Sapindus.
Gli Anglosassoni, nello stesso senso, chiamavano sap l'ambra
gialla, sostanza esternamente simile alla resina. L'abete
stesso era chiamato sap in francese antico. Nel Romanzo di
Parsifal (<protagonista della leggenda del Graal>) si legge: Se
tiene una lancia di sap, di abete. I Latini nella loro lingua
avevano il vocabolo sapinus, abete, ma per loro designava solo
una parte del tronco del pino e non una specie di albero. Vedere
Plinio (XVI, 39), che si basa su Catone il Censore. Gli
Inglesi chiamano l'abete fir-tree,
dall'anglosassone furth, che
in generale identifica gli alberi resinosi. Essi chiamano le sapinettes,
o piccoli abeti, spruce. Questa parola significa fine,
delicato, e si adatta molto bene a queste diverse specie, le cui
foglie e i cui frutti sono più piccoli che nei nostri abeti europei. Il
nostro termine francese sapinette,
diminutivo di sapin, esprime
pure questa piccolezza. |
PIPAREA.
Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*,
pag. 31. |
PIPAREA
– Nome di quest'albero in Guiana. Aublet,
pag. 31. |
PIPER
(en grec, πέπερι, de πέπτω,
je cuis, je digère; selon la plupart des auteurs). On en connoît
l’effet stomachique[12]
et échauffant; mais les Orientaux l’ayant communiqué aux Grecs,
c’est dans leur langue qu’il faut chercher l’origine de ce nom.
Les Arabes l’appellent bàbàry
(Golius*, pag. 207), qui
est évidemment le primitif de peperi, dont nous avons fait
poivre; les Latins, piper[13];
les Italiens, pepe, les Anglois, pepper,
etc. Au Malabar, le poivre noir est appelé malagocodi. Rheed.* Mal.
7, pag. 29. P.
methysticum
(μεθυστικός,
qui enivre; dérivé de μέθυ,
vin). Les insulaires de la mer du Sud s’en servent pour faire des
boissons enivrantes. Forster*, Pl.
escul. aust. pag. 76. P.
betle.
Le {betel} <bétel[14]>,
appelé en malabare beetla-codi.
Rheed.* Mal. 7,
pag. 29. C’est le tenboul
des Arabes. Golius*, pag.
397. P.
siriboa.
Sorte de bétel appelé en {java} <Java> sirii-boa
(Bontius*, Jav.
91, tab. 91); et en malais, siri-boa
(Rumphius*, 9 - 3). P.
amalago. Nom
malabare. Rheed.*
Mal. 7, tom. 16. On
l’a mal-à-propos appliqué à un piper de la Jamaїque. P.
cubebae.
Nom employé par Sérapion*, chap. 288; et par Avicennes*, chap. 137.
On ne sauroit dire avec précision à quelle sorte d’épicerie ils
le donnent. On s’en est servi pour désigner une espèce de poivre
trouvée par Thunberg* en Java, et par Bergius* à la Nouvelle-Guinée.
Ce nom est purement arabe (kabêbeh).
Forskahl*, Mat.
méd. Suppl. |
PIPER
– In greco péperi, pepe, da péptø, io cuocio, io
digerisco, secondo la maggior parte degli autori. Se ne conosce
l'effetto stomachico e riscaldante, ma gli Orientali, avendolo
trasmesso ai Greci, è nella loro lingua che bisogna ricercare
l'origine di questo nome. Gli Arabi lo chiamano bàbàry (Golius,
pag. 207), che evidentemente è alla base del greco péperi, da
cui noi francesi abbiamo creato poivre, i Latini piper,
gli Italiani pepe, gli Inglesi pepper, etc. In Malabar
il pepe nero è detto malagocodi.
Rheede, Mal.
7, pag. 29. Piper
methysticum – Dal greco methystikós, inebriante,
che ubriaca, derivato da méthy, vino. Gli abitanti delle isole
del Mare del Sud se ne servono per preparare delle bevande inebrianti.
Johann Reinhold Forster, Characteres
generum plantarum, quas in itinere ad insulas maris australis
collegerunt, descripserunt, delinearunt annis 1772-1775
pag. 76. Piper
betle – Il betel, chiamato in Malabar beetla-codi.
Rheede, Mal.
7, pag. 29. È il tenboul
degli Arabi. Golius, pag.
397. Piper
siriboa – Sorta di betel chiamato sirii-boa
a Giava (Bontius,
Jav. 91, tab. 91) e siri-boa
in malese (Rumphius, 9 -
3). Piper
amalago – Nome del Malabar.
Rheede,
Mal. 7, tomo 16. In
modo non appropriato è stato applicato a un piper della
Giamaica. Piper
cubebae – Nome impiegato da Serapione (cap. 288) e da
Avicenna (cap. 137). Non si saprebbe dire con precisione a quale sorta
di spezia l'attribuiscono. È stato usato per designare una specie di
pepe trovato a Giava da Thunberg
e in Nuova Guinea da Bergius. Questo nome è puramente arabo: kabêbeh.
Pehr Forsskål, Mat.
méd. Suppl.. |
PIQUERIA.
André Piquerio, médecin
espagnol, traducteur d’Hippocrate* en 1757. Cavanilles*, tom. 3, pag. 18. |
PIQUERIA
– Andrés Piquerio, medico spagnolo, traduttore di Ippocrate nel
1757. Cavanilles, tomo 3,
pag. 18. |
PIRIGARA. Abrégé de pirigara-mépé,
nom que lui donnent les Galibis. Aublet*,
pag. 489. Ce genre est le même
que le gustavia de Linné
fils*. |
PIRIGARA
– Abbreviazione di pirigara-mépé, nome che gli danno i Galibi.
Aublet,
pag. 489. Questo
genere è identico al Gustavia
di Linneo figlio. |
PIRIPEA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*,
pag. 617. |
PIRIPEA
– Nome di questa pianta in Guiana. Aublet,
pag. 617. |
PIRIQUETA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*,
pag. 299. |
PIRIQUETA
– Nome di questa pianta in Guiana. Aublet,
pag. 299. |
PISCIDIA (piscis, poisson). Les naturels
de l’Amérique se servent de l’écorce de cet arbre pour enivrer
le poisson, qu’ils prennent ensuite à la main. |
PISCIDIA
– Il latino piscis significa pesce. Gli aborigeni
dell'America si servono della corteccia di quest'albero per intontire
il pesce che poi catturano con la mano. |
PISONIA. Guillaume Pison*, médecin botaniste, né à Leyde, voyageur au Brésil,
dont il a publié l’Histoire
naturelle en 1648. On a encore eu de lui des Opuscules
sur la canne à sucre, le Manihot,
etc., en 1660. Il a eu Marcgrave* pour collaborateur. Son nom a été
donné à une plante épineuse, pour faire allusion aux accusations de
plagiat qui ont eu lieu entre Marcgrave et lui. |
PISONIA
– Willem Piso, medico botanico, nato a Leida, viaggiatore in
Brasile, di cui nel 1648 ha pubblicato Historia Naturalis Brasiliae.
Di lui abbiamo anche degli Opuscules sur la canne à sucre, il Manihot, etc., del 1660. Ebbe Georg Margrav come collaboratore. Il
suo cognome è stato attribuito a una pianta spinosa per fare
allusione alle accuse di plagio che ebbero luogo fra Margrav e lui. |
PISTACIA (πιστάκια).
Altéré de son nom arabe foustaq.
Forskahl, Mat. méd.
Suppl. Voy. aussi Olaüs
Celsius*, tom. 1, pag. 26. Cet arbuste est originaire de la Syrie, de
l’Arabie, etc. P.
terebinthus
(τερέβινθος,
dérivé de τερέω, je blesse, j’incise). On en tire, par incision de son écorce, la térébenthine[15] proprement dite. On a
étendu ce nom aux résines des arbres conifères. P.
lentiscus
(lentescere, être
visqueux, gluant). C’est de cet arbre que l’on tire le mastic[16]
appelé par les Grecs {μαστικη}
<μαστίχη>. Ce nom vient de μαστίζω,
je blesse, parce qu’on déchire l’écorce de l’arbre pour l’obtenir. |
PISTACIA
– <Il latino pistacia è il plurale di pistacium,
il pistacchio, frutto della pistacia, la pianta del pistacchio,
pistákë in greco.> Dal greco pistákia, i
pistacchi. Alterazione del suo nome arabo foustaq.
Pehr Forsskål,
Mat. méd. Suppl.
Vedere anche Olaus Celsius,
tomo 1, pag. 26. Questo arbusto è originario della Siria,
dell'Arabia, etc. Pistacia
terebinthus – Dal greco terébinthos, derivato da teréø,
io ferisco, io incido, io foro. Per incisione della sua corteccia se
ne estrae la trementina propriamente detta. Si è esteso questo nome
alle resine delle conifere. Pistacia
lentiscus –
Il latino lentescere
significa essere viscoso, appiccicoso. È da quest'albero che si estrae il
mastice chiamato mastíchë dai Greci. Questa parola deriva da mastízø,
io frusto, io sferzo, io ferisco, in quanto si lacera la corteccia
dell'albero per ottenerlo. |
PISTIA
(πιστός,
aquatique; πιστήρ, lit de rivière). Cette plante se trouve dans les eaux douces, par toute
la zone Torride. Linné*,
Philos. bot. C’est le kodda-pail
des Malabares. Rheed.* Mal. 11, pag. 63. |
PISTIA
– Dal greco pistós, bevibile, acquatico, o da pistër,
abbeveratoio, letto di fiume. Questa pianta si trova nelle acque dolci
in tutta la zona torrida. Linneo,
Philos. bot.. È
il kodda-pail degli abitanti
del Malabar. Rheede,
Mal. 11, pag. 63. |
PISUM.
Du celtique pis; singulier, pisen.
De ce mot, les Grecs ont fait πίσον;
les Latins, pisum; les Anglo-Saxons, pisa;
les Anglois, pea ou pease;
les François,
pesière, champ de pois en
vieux langage, et pois. La
famille des Pisons[17],
l’une des plus illustres de l’ancienne Rome, tire son nom des
fonctions de ses ancêtres,
cultivateurs de pois. Fabius
signifie de même
planteur de fèves (faba);
Lentulus[18]
de lentilles, etc. Voy.
Pline, liv. 18, chap. 3. P.
ochrum
({οχρος}
<ὠχρός>, jaune) De la couleur de sa fleur. |
PISUM
– Dal celtico pis, pisen al singolare. Da questa
parola i Greci hanno creato píson, pisello, i Latini pisum,
gli Anglosassoni pisa, gli Inglesi pea o pease
(piselli), i Francesi pesière,
campo di piselli in lingua antica, e pois. La
famiglia dei Pisoni, una delle più illustri dell'antica Roma, deriva
il suo nome dalle funzioni dei suoi antenati, coltivatori di piselli.
Parimenti Fabio significa piantatore di fave, la fava essendo detta faba
in latino, Lentulo piantatore di lenticchie (<in latino lenticulae,
diminutivo di lens, lentis>), etc. Vedere Plinio
XVIII, 3. Pisum ochrum
– Dal greco øchrós, pallido, giallastro, giallo. Dal colore
del suo fiore. |
PITCAIRNIA.
William{s} Pitcairn*, médecin anglois, de la Société royale de
Londres, propriétaire d’un jardin renommé. L’Héritier*,
Sert. angl. 11. Un
autre Pitcairn (Archibald) a donné, en 1796, une Dissertation
sur les lois de l’histoire naturelle. |
PITCAIRNIA
– William Pitcairn, medico inglese della Società Reale di Londra,
proprietario di un rinomato giardino.
L’Héritier,
Sert. angl. 11. Un
altro Pitcairn, Archibald, ha pubblicato nel 1796 una Dissertation
sur les lois de l’histoire naturelle. |
PITTOSPORUM
(πίττα,
synonyme de πίσσα, résine, poix; σπόρος,
semence). Dont la capsule est résineuse. Gaertner*,
tom. 1, pag. 286, d’après Bancks*. |
PITTOSPORUM
– Dal greco pítta, sinonimo di píssa, resina, pece,
e spóros, seme. La cui capsula è resinosa. Gaertner,
tomo 1, pag. 286, basandosi su Joseph Banks. |
PLACODIUM
({πλακώδης} <πλακόεις>,
plane). Série de
lichen<s> qui forment une surface plane. Achar*, 2. |
PLACODIUM
– <Non dal
greco plakødës, che significa con lamine, con scaglie,
ruvido, bensì> da plakóeis, che significa piatto,
pianeggiante. Serie di licheni che formano una superficie piatta. Erik
Acharius, 2. |
PLACUS
(πλακοῦς, gâteau). De l’usage
qu’ont les naturels de la Cochinchine[19]
de préparer leurs alimens avec le suc de cette plante. Loureiro*,
pag. 607. Ce genre se rapproche des gnaphalium. |
PLACUS
– Dal greco plakoûs che significa torta, focaccia. Per l'uso
che ne fanno gli aborigeni della Cocincina per preparare i loro
alimenti con il succo di questa pianta.
Loureiro, pag. 607. Questo genere si avvicina ai Gnaphalium. |
PLAGIANTHUS
(πλάγιος,
oblique, latéral; ἄνθος,
fleur). Fleur dont les pétales s’écartent de côté.
Forster*,
gen. 43. |
PLAGIANTHUS
– Dal greco plágios, obliquo, laterale, e ánthos,
fiore. Fiore i cui petali si allontanano lateralmente.
Forster, gen. 43. |
PLANANTHUS
(πλάνος,
incertitude;
ἄνθος, fleur). Nom donné
à ce lycopode[20] par Palisot Beauvois*, Aethéog.
99, parce que ses fleurs femelles ne sont pas encore connues. |
PLANANTHUS
– Dal greco plános, incertezza, e ánthos, fiore.
Nome attribuito a questo licopodio (<piede di lupo>) da Palisot
de Beauvois (Aethéog. 99) in quanto i suoi fiori femminili non sono ancora
conosciuti. |
PLANERA.
Jean-Jacques Planer, naturaliste allemand, a donné une Nomenclature
des plantes d’Allemagne en 1788. |
PLANERA
– Jan Jakob Planer, naturalista tedesco, ha pubblicato una Nomenclature
des plantes d’Allemagne nel 1788. |
PLANTAGO
(planta, plante; tangere,
toucher). Plante douce, agréable au toucher. Selon Linné*, Philos.
bot., cette étymologie est hasardée. P.
psyllum
(ψύλλος,
puce). Ses semences noires et luisantes ressemblent très-bien à des
petites puces. P.
lagopus
(λαγώς,
lièvre; πούς,
pied, pate). Dont l’épi velu ressemble à une pate de lièvre. P.
coronopus
(κορώνη,
corneille; πούς,
pied, pate). Dont la feuille, profondément découpée, a été comparée
à une pate de corneille. P.
cynops
(κύων,
κυνός,
chien; ὄψ,
oeil: oeil de chien). Pline* décrit sous ce nom, liv. 21, chap. 17,
une plante dont la fleur est en épi. On l’a appliqué, au hasard,
à une plante dont la fleur est en épi, et qui est de la série des
plantins, comme le cynops de
Pline. |
PLANTAGO
– In latino planta è la pianta e tangere significa
toccare. Pianta dolce, gradevole al tocco. Secondo Linneo (Philos.
bot.), questa etimologia è avventata. Plantago psyllum – Dal greco psýllos, pulce. I suoi semi neri e luccicanti
somigliano moltissimo a delle piccole pulci. Plantago lagopus – Dal greco lagøs, lepre, e poús, piede, zampa. La
cui spiga pelosa somiglia a una zampa di lepre. Plantago coronopus –
Dal greco korønë, cornacchia, e poús, piede, zampa.
La cui foglia, profondamente dentellata, è stata paragonata a una
zampa di cornacchia. Plantago cynops – Dal greco kýøn, genitivo kynós, cane, e óps,
occhio: occhio di cane. Plinio (XXI, 17) descrive sotto questo nome
una pianta il cui fiore è fatto a spiga. A casaccio lo si è
applicato a una pianta il cui fiore è fatto a spiga e che è della
serie delle Plantago, come il cynops
di Plinio. |
PLATANUS
(πλατύς,
ample, large). De l’extrême
largeur de sa feuille. Les
Grecs comparoient la figure géographique du Péloponnèse à la forme
de la feuille du platane: cette comparaison est parfaitement juste. |
PLATANUS
– Dal
greco platýs, ampio, largo. Per l'estrema larghezza della sua
foglia. I
Greci paragonavano la configurazione geografica del Peloponneso alla
forma della foglia del platano. Questo paragone è perfettamente
giusto. |
PLATISMA
(πλατύς,
large, ample). Des expansions élargies des lichen<s> de cette série.
Achar*,
2. |
PLATISMA
<meglio PLATYSMA>–
Dal greco platýs, largo, ampio. Dalle espansioni allargate dei
licheni di questa serie. Erik Acharius,
2. |
PLATUNIUM
(πλατύνω,
je dilate, j’élargis). De son calice très-grand, qui va en s’élargissant.
Jussieu*, Ann. du Musée, tom. 7, pag. 65. |
PLATUNIUM
<meglio PLATYNIUM>
– Dal greco platýnø, io dilato, io allargo. Per il suo
calice molto grande che va allagandosi.
Jussieu,
Ann. du Musée, tomo 7, pag.
65. |
PLATYLOBIUM
(πλατύς,
large, ample; λοβός, gousse, silique). Dont la fleur est suivie d’une gousse très-large. Smith*,
Act. soc. Linn.
vol 2, pag. 351. |
PLATYLOBIUM
– Dal
greco platýs, largo, ampio, e lobós, baccello,
siliqua. Al cui fiore fa seguito un baccello molto largo. Smith, Act. soc. Linn. vol 2, pag.
351. |
PLATYPHYLLUM
(πλατύς, large; φύλλον,
feuille). Série
de lichen<s> à lobes élargis. Ventenat*,
Règne végét. 2, pag. 34. |
PLATYPHYLLUM
– Dal
greco platýs, largo, e phýllon, foglia. Serie di
licheni dai lobi allargati. Ventenat,
Règne végét. 2, pag. 34. |
PLAZIA.
Jean Plaza, botaniste espagnol, honorablement cité par l’Écluse*. Flore
du Pérou, pag. 92. |
PLAZIA
– Juan Plaza, botanico spagnolo, citato onorevolmente da Charles de L’Écluse. Flore du Pérou,
pag. 92. |
PLECTRANTHUS
({πλέκτρον} <πλῆκτρον>,
éperon; ἄνθος, fleur) Fleur dont le nectaire est en forme d’éperon. L’Héritier*,
Stirp. nov. pag. 85. Même
genre que le germanea. |
PLECTRANTHUS
– <Non
dal greco pléktron, che significa intreccio, bensì> da plêktron,
sperone, e ánthos, fiore. Fiore il cui nettario è a forma di
sperone. L’Héritier, Stirp.
nov. pag. 85. Genere identico al Germanea. |
PLECTRONIA
({πλέκτρον} <πλῆκτρον>,
éperon). Cet
arbuste est garni d’épines dures et fortes comme des éperons de
coq. |
PLECTRONIA
– <Non
dal greco pléktron, che significa intreccio, bensì> da plêktron,
sperone. Questo arbusto è dotato di spine dure e forti come gli
speroni di un gallo. |
PLEGORHIZA
(πληγή, blessure; ῥίζα,
racine). Dont la
racine est en usage au Chili pour guérir des blessures. Molina*,
Chili. |
PLEGORHIZA
– Dal greco plëgë, ferita, botta, percossa, e rhíza,
radice. La cui radice è in uso in Cile per guarire dalle ferite. Juan
Ignacio Molina, Chili. |
PLINIA.
Caїus
Plinius Secundus*, connu sous le nom de Pline
l’ancien, né en l’an 23, mort en 79, étouffé dans un
embrasement du Vésuve, dont son ardeur pour l’histoire naturelle
l’avoit fait se trop approcher. On
a de lui une Histoire du monde en trente-sept livres, dont quinze sont
particulièrement consacrés à l’histoire des plantes. Il en a décrit
ou désigné environ huit cents. Rien
ne peut donner une idée plus juste du travail de Pline, que ce qu’en
dit Pline le jeune[21],
son neveu, epist. 5, liv. 3:
C’est un ouvrage immense,
savant, et qui n’est guère moins varié que la nature elle-même. |
PLINIA
– Caius
Plinius Secundus, conosciuto sotto il nome di Plinio il Vecchio, nato
nel 23 e morto nel 79, soffocato durante un'eruzione del Vesuvio al
quale la sua passione per la storia naturale l'aveva fatto avvicinare
troppo. Di
lui abbiamo la Naturalis historia in 37 libri, 15 dei quali
sono particolarmente consacrati alla storia delle piante. Ne ha
descritte o indicate circa 800. Nulla
può fornire un'idea più giusta del lavoro di Plinio rispetto a
quanto ne dice Plinio il Giovane, suo nipote: Si tratta di un'opera
immensa, colta, e che non è meno varia della natura stessa. (epist.
5, libro 3) |
PLOCAMA
(πλόκαμος, chevelure mêlée). De ses
rameaux pendans et entrelacés. Hort.
Kew.
1-292. |
PLOCAMA
– Dal greco plókamos, capigliatura rimescolata, treccia,
ricciolo. Per i suoi ramoscelli pendenti e intrecciati.
Hort. Kew. 1-292. |
PLUKENETIA.
Léonard Plukenet*, botaniste anglois, né en 1642. On a de lui une Phytographie
(voy. ce terme) en 1691; un ouvrage intitulé Amaltheum botanicum[22]
en 1705; et le célèbre Almageste[23]
en 1696. Linné*,
dit-on, donna ce nom à une plante bizarre, pour exprimer la
singularité des idées de Plukenet. |
PLUKENETIA
– Leonard Plukenet, botanico inglese nato nel 1642. Di lui abbiamo
una Phytographie (vedere
questo termine - <Phytographia, sive stirpium illustriorum &
minus cognitarum icones>) del 1691, un'opera intitolata Amaltheum
botanicum del 1705 e il
celebre Almageste (<Almagestum botanicum sive Phytographiae Plucnetianae
Onomasticon Methodo Syntheticâ digestum>) del 1696. Si
dice che Linneo attribuì questo nome a una pianta strana per
esprimere la singolarità delle idee di Plukenet. |
PLUMBAGO
(plumbum, plomb). Pline* dit, liv. 25, chap. 13, le
plumbago est une plante qui guérit
de la maladie de l’oeil appelée le plomb, et c’est de là qu’elle
tire son nom. Les commentateurs assurent que cette maladie, appelée
le plomb, est la
cataracte, dont en effet la couleur est plombée. Notre plumbago tient à la même
origine; mais, sous un autre rapport, sa racine mâchée
excite, par sa causticité, une salivation salutaire contre le mal de
dents, auxquelles elle communique une teinte plombée. C’est de là
qu’on le nomme vulgairement dentelaire,
herbe pour les dents. |
PLUMBAGO
– In latino plumbum è il piombo. Plinio (XXV, 13) dice: La plumbago
è una pianta che guarisce dalla malattia dell'occhio detta il piombo,
ed è da ciò che deriva il suo nome. I commentatori assicurano che
questa malattia chiamata il piombo è la cataratta, il cui
colore in effetti è plumbeo. La nostra plumbago ha la stessa
origine, ma, in base a un altro rapporto, la sua radice, con la sua
causticità, quando viene masticata suscita una salivazione salutare
contro il mal di denti, ai quali conferisce una tinta plumbea. È per
questo che volgarmente è detta dentaria, erba per i denti. |
PLUMERIA.
En l’honneur du père Charles Plumier*, religieux minime[24],
né en 1646, mort en {1706} <1704>. Il a particulièrement
travaillé sur les plantes d’Amérique, où il fit quatre voyages
consécutifs. Il mourut à Cadix, au quatrième. On a de lui: Description
des plantes d’Amérique, avec leurs figures, 1693. – Nouveaux genres de plantes d’Amérique, 1703. – Traité
des fougères d’Amérique, 1705, etc. Linné*
a donné son nom à un très-beau genre,
par allusion, dit-il, à son
brillante savoir (Critica
bot.). P.
pudica
(pudique). Nom méthaphorique. La corolle est toujours fermée, même
après sa chute. Vulgairement
frangipanier. Frangipani
exprime en italien un parfum agréable, qui fut inventé par un
Italien nommé Frangipani[25], dont le nom lui resta. Le
plumeria pudica exhale une
odeur exquise. |
PLUMERIA
– In onore di padre Charles Plumier, dell'ordine dei Minimi, nato
nel 1646 e morto nel 1704. Ha lavorato in modo particolare sulle
piante d'America dove compì quattro viaggi consecutivi. Morì a
Cadice durante il quarto viaggio. Di
lui abbiamo Description des plantes d’Amérique, con le loro figure, del
1693 – Nouveaux genres de
plantes d’Amérique (<Nova
plantarum americanarum genera>)
del 1703 – Traité des fougères
de l’Amérique del 1705, etc. Linneo
ha attribuito il suo nome a un genere molto bello, per allusione –
dice – al suo brillate sapere (Critica
bot.). Plumeria pudica – Pudica, riservata. Nome metaforico. La corolla è sempre chiusa,
anche dopo la sua caduta. Volgarmente
in francese è detta frangipanier.
Frangipani in italiano esprime un profumo gradevole che fu creato
da un italiano che si chiamava Frangipani, del quale gli rimase il
cognome. Le
Plumeria pudica esala un odore squisito. |
POA
(πόα,
herbe, pâture, dérivé de πάω,
je pais). C’est la plus commune de toutes les plantes. Ce genre fait
la base de la nourriture des bestiaux, et il couvre, pour ainsi dire,
toute la nature, les près, les champs; même les lieux cultivés. Le
nom françois paturin exprime la même chose: herbe de pâture. L’anglois
de même, meadow’s grass, gramen des prairies. P.
amabilis.
Aimable, à cause de sa ressemblance avec l’amourette. V. Bryza. P.
trivialis. Cette
épithète n’est pas employée ici dans le sens usité, trivial;
mais dans le sens littéral, (par les chemins, vialis,
dérivé de via, chemin,
route). Ce poa croît
principalement aux lieux foulés près des haies. |
POA
– Dal greco póa, erba, foraggio, derivato da páø,
io pascolo. È la più comune di tutte le piante. Questo genere
costituisce la base del nutrimento dei bestiami e ricopre, per così
dire, tutta la natura, i prati, i campi, anche i luoghi coltivati. Il
termine francese paturin
esprime la stessa cosa: erba per pastura. Così
l'inglese meadow’s grass
significa erba dei prati. Poa amabilis
– Amabile a causa della sua somiglianza con la passioncella o
amoretto. Vedere Bryza
<irreperibile alla lettera B>. Poa
trivialis – In latino trivialis significa volgare,
triviale, ma questo epiteto non è qui impiegato nel senso abituale di
triviale, bensì nel senso letterale: attraverso le strade, vialis,
derivato da via, cammino, strada. Questa Poa cresce
principalmente nei luoghi battuti in vicinanza delle siepi. |
PODALYRIA.
Podalyre[26],
fils d’Esculape*. Lamarck*, Ill. gen. tom. 327. |
PODALYRIA
<meglio PODALIRIA>
– Podalirio, <Podaleírios in greco>, figlio di
Asclepio, o Esculapio. Lamarck,
Ill. gen. tom. 327. |
PODOLEPIS
(πούς, ποδός,
pied, pédicule; λεπίς, écaille). Les pédicules
de la fleur sont garnies d’écailles. Labillardière*,
Nov. Holl. Fasc. 20. |
PODOLEPIS
– Dal greco poús, genitivo podós, piede, peduncolo,
e lepís, scaglia. I peduncoli del fiore sono dotati di
scaglie. La
Billardière, Nov.
Holl. Fasc. 20. |
PODOPHYLLUM.
Abrégé de anapodophyllum, nom sous lequel Catesby* institua ce gen., Car.
1, pag. 24. Il est composé de anas,
canard, en latin; πούς,
ποδός,
pied, pate; φύλλον, feuille. Dont les feuilles, par leurs lobes, ressemblent à une pate de
canard. Ce
nom étant trop long, Linné* l’a réduit en podophyllum,
en sous-entendant anas; ce
qui rend en même temps cette dénomination plus correcte, par la
suppression d’un mot latin mêlé avec le grec. |
PODOPHYLLUM
– Abbreviazione di anapodophyllum,
nome con cui Catesby istituì questo genere (Car.
1, pag. 24). È composto da anas, anatra in latino, dal greco poús,
genitivo podós, piede, zampa, e phýllon, foglia. Le
cui foglie, per i loro lobi, somigliano a una zampa d'anatra. Questo
nome, essendo troppo lungo, Linneo l'ha ridotto a podophyllum,
sottintendendo anas, il che
rende questa denominazione allo stesso tempo più corretta attraverso
la soppressione di una parola latina mescolata col greco. |
PODOSTEMUM
(πούς, ποδός,
pied; στῆμα, étamine). Ses étamines
sont portées sur un pédicule commun qui se divise en deux branches. Michaux,
Flor. bor. Amér., 2 – 164. |
PODOSTEMUM
– Dal greco poús, genitivo podós, piede, e stêma,
stame. I suoi stami sono portati su di un peduncolo comune che si
divide in due diramazioni. André
Michaux, Flor.
bor. Amér., 2 – 164. |
POGONATUM
(πώγων,
barbe). Mousse dont la coiffe est velue. Palisot Beauvois*, Aethéog. 32. |
POGONATUM
– Dal greco pøgøn, barba. Muschio la cui cuffia è pelosa. Palisot de Beauvois, Aethéog. 32. |
POGONIA
(πώγων,
barbe). La découpure inférieure
de son calice est barbue. C’est à ce genre que se rapportent l’epidendrum ciliatum de Linné*, et l’arethusa ciliaris de Linné fils*, Suppl. 405.
Jussieu*, pag. 65. |
POGONIA
– Dal greco pøgøn, barba. Il taglio inferiore del suo
calice è barbuto. È a questo genere che si ricollegano l’Epidendrum
ciliatum di Linneo e l’Arethusa
ciliaris di Linneo figlio (Suppl. 405). Jussieu, pag. 65. |
POHLIA.
J. E. Pohl*, allemand, a donné un Opuscule
sur les feuilles. Hedwig*,
171. |
POHLIA
– Johann Baptist Emanuel Pohl, tedesco, ha pubblicato un Opuscule
sur les feuilles. Hedwig,
171. |
POINCIANA.
En l’honneur du commandeur de Poinci, gouverneur général des îles
du Vent[27],
vers le milieu du dix-septième siècle. Il a travaillé sur l’histoire
naturelle des Antilles. Les
Anglois nomment cet arbuste flower-fence,
fleur de haie, parce qu’à la Barbade[28]
on en fait des haies. |
POINCIANA
– In onore del commendatore M. de Poinci, governatore generale delle
Isole del Vento verso la metà del XVII secolo. Lavorò sulla storia
naturale delle Antille. Gli
Inglesi chiamano questo arbusto flower-fence,
fiore di recinto, di siepe, in quanto a Barbados se ne fanno delle
siepi. |
POIRETIA.
J. L. M. Poiret*, botaniste françois, voyageur en Barbarie[29],
de 1785 à 1786. On a eu la relation de son voyage en 1789. Il est
auteur d’une partie de la botanique de l’Encyclopédie méthodique[30].
Cavanilles*, tom. 4, pag. 24, lui a dédié ce genre, qui rentre dans
le sprengelia. |
POIRETIA
– Jean
Louis Marie Poiret, viaggiatore in Barberia dal 1785 al 1786. Nel 1789 è stata pubblicata la relazione del suo
viaggio in Barberia. È autore di una parte della botanica dell'Encyclopédie
méthodique. Antonio José Cavanilles (tom. 4, pag. 24) gli ha
dedicato questo genere che rientra nello Sprengelia. |
POLEMONIUM
(πόλεμος,
guerre). Pline* rapporte,
liv. 25, chap. 6, que cette
plante fut nommée ainsi, parce qu’elle devint la cause d’une
guerre entre deux rois qui s’en attribuèrent le découverte,
c’est-à-dire, celle de ses propriétés. Elle étoit tellement
renommée, qu’on l’appeloit aussi chilodynamie,
c’est-à-dire, ayant mille
vertus (χίλιοι, mille; δύναμις,
puissance). On ne connoît pas avec certitude la plante à laquelle
les anciens donnoient ce nom. Quant à notre polemonium,
ses vertus se réduisent à une légère qualité vulnéraire. On
le nomme communément valériane
grecque. Ses feuilles offrent quelque ressemblance avec celles de
la valériane commune; mais l’épithète de grecque
est impropre; elle croît en Allemagne, en Angleterre, etc. |
POLEMONIUM
– Dal greco pólemos, guerra. Plinio (XXV, 6) riferisce che
questa pianta fu così chiamata in quanto divenne la causa di una
guerra fra due re che se ne attribuirono la scoperta, cioè, la
scoperta delle sue proprietà. Era talmente rinomata che la si
chiamava anche chilodynamie,
cioè, dotata di mille virtù, dal greco chílioi, mille, e dýnamis,
potere. Non si conosce con certezza la pianta alla quale gli antichi
davano questo nome. Quanto al nostro Polemonium,
le sue virtù si riducono a una lieve proprietà vulneraria – <in
grado di cicatrizzare le ferite>. Comunemente
la si chiama valeriana greca. Le sue foglie mostrano una qualche
somiglianza con quelle della valeriana comune, ma l'epiteto di greca
è improprio: cresce in Germania, Inghilterra etc. |
POLIA
(πολιός,
blanc). De l’aspect argenté de cette plante. Loureiro*,
p. 204. Ce genre se rapproche du polycarpon. |
POLIA
– Dal greco poliós, grigio, bianco. Dall'aspetto argentato
di questa pianta. Loureiro,
pag. 204. Questo genere si avvicina al Polycarpon. |
POLIANTHES.
Selon Linné, philos. bot., de πόλις,
ville; ἄνθος, fleur: c’est-à-dire, fleur qui fait l’ornement des villes par sa
beauté et par son odeur suave. Plusieurs
botanistes écrivent polyanthes
(πολύ,
beaucoup; ἄνθος,
fleur); et ce nom exprime alors la réunion d’un grand nombre de
fleurs sur la même tige. Ces
différentes origines tiennent à la même idée, s’il est vrai,
comme on l’a dit, que πόλις, ville, ait pour radical πολύ,
beaucoup; c’est-à-dire, réunion d’un grand nombre d’habitations. Vulgairement
tubéreuse, abrégé de hyacinthe
tubéreuse, nom sous lequel<le> elle est décrite par Bauhin*,
Clusius*, etc. Sa racine est charnue comme un tubercule, et non
par tuniques, comme celle de plusieurs liliacées. On
croit que cette plante est le pothos
dont parlent Théophraste*, Pline* et Athénée*. Πόθος
signifie désir, à cause de sa rare beauté, sur laquelle Pline s’exprime
particulièrement, liv. 21, chap. 11. |
POLIANTHES
– Secondo Linneo (Philos. bot.)
deriva dal greco pólis, città, e ánthos, fiore: cioè,
fiore che costituisce l'ornamento delle città con la sua bellezza e
con il suo odore soave. Numerosi
botanici scrivono polyanthes, dal greco polý,
molto, numeroso, e ánthos, fiore, e allora questo nome esprime la riunione di un gran numero di
fiori sullo stesso stelo. Queste
differenti origini etimologiche hanno una base comune, se è vero,
come si è affermato, che pólis,
città, ha come radice polý,
molto, cioè, riunione di un gran numero di abitazioni. Volgarmente
questa pianta è detta tuberosa, abbreviazione di giacinto tuberoso,
nome sotto il quale è descritto da Bauhin, Clusius, etc. La sua radice è carnosa come
un tubercolo, e non per tuniche, come quella di numerose liliacee. Si
crede che questa pianta sia il pothos
di cui parlano Teofrasto, Plinio e Ateneo. Póthos in greco
significa desiderio a causa della sua rara bellezza, sulla quale
Plinio (XXI, 11) riferisce in modo particolare. |
POLLIA.
En l’honneur du consul hollandois van der Poll; il fut utile à
Thunberg*, qui lui dédia ce genre. |
POLLIA
– In onore del console olandese van der Poll. Fu utile a Carl Peter
Thunberg che gli dedicò questo genere. |
POLLICHIA.
Jean-Ad. Pollich*,
allemand, dont on a eu, en 1776, l’Histoire
des plantes du Palatinat. Hort. Kew. 3–505. |
POLLICHIA
– Johan Adam Pollich, tedesco, del quale nel 1776 abbiamo avuto l’Histoire
des plantes du Palatinat
(<Historia plantarum in Palatinatu electorali sponte nascentium
incepta, secundum systema sexuale digesta>).
Hort. Kew. 3–505. |
POLYCARDIA
(πολύ,
beaucoup; καρδία, coeur). De ses pétioles garnis d’ailes en forme de coeur. Lamarck*,
Encycl. tab. 132. |
POLYCARDIA
– Dal greco polý, molto, e kardía, cuore. Per i suoi piccioli forniti di ali a forma di cuore.
Lamarck, Encycl. tab. 132. |
POLYCARPON
(πολύ, beaucoup; καρπός,
fruit). L’un des
noms que donnoient les anciens à la renouée polygonum-aviculare,
selon Dodonée*, Pempt. 1,
liv. 4, chap. 28, en raison de l’abondance de ses graines. La plante
qui porte aujourd’hui ce nom est analogue à la renouée. |
POLYCARPON
– Dal greco polý, molto, e karpós, frutto. Uno dei nomi che gli antichi attribuivano alla riannodata Polygonum
aviculare, secondo Rembert Dodoens (Pempt.
1, libro 4, cap. 28) a causa dell'abbondanza dei suoi semi. La pianta
che oggi porta il nome di Polycarpon è analoga alla riannodata
(<dai cento nodi - vedi Polygonum
aviculare>). |
POLYCNEMUM
(πολύ,
beaucoup; κνήμη, jambe, genou, articulation). Dioscorides*, liv. 3, chap. 92, décrit
sous ce nom une plante semblable au serpolet[31],
et qui a, dit-il, beaucoup d’articulations, d’où son nom. Le polycnemum
des modernes répond à la description qu’en donne Dioscorides. |
POLYCNEMUM
– Dal greco polý, molto, e knëmë, gamba, ginocchio, articolazione. Dioscoride (III, 92) descrive sotto
questo nome una pianta simile al serpillo o serpollino e che possiede,
come lui dice, molte articolazioni, da cui il suo nome. Il Polycnemum
dei moderni corrisponde alla descrizione che ne dà Dioscoride. |
POLYCHROA
(πολύ,
beaucoup; χρόα,
couleur). Dont les feuilles sont de plusieurs couleurs. Loureiro*,
pag. 684. |
POLYCHROA
– Dal greco polý, molto, e chróa, colore. Le cui foglie sono di numerosi colori. Loureiro,
pag. 684. |
POLYGALA
(πολύ, beaucoup; γάλα,
lait). Cette
plante passoit pour faire venir aux nourrices une grande abondance de
lait. Voy. Dioscorides*, liv. 4, chap. 137. Elle est encore nommée en
anglois milk-wort, herbe au
lait. P.
trichosperma
(θρίξ,
τριχός,
cheveux; σπέρμα, graine). Terme impropre: ce n’est pas la semence qui est velue, mais
bien sa capsule, qui est enveloppée dans de longues barbes. P.
senega
(du Sénégal). Cette plante est originaire de l’Amérique
septentrionale; mais, selon Miller* et autres, les habitans du Sénégal
en font un fréquent usage contre la morsure des serpens venimeux. P.
mixta
(mixte, moyenne). C’est-à-dire, qui semble tenir le milieu entre le
polygala alopecuroides et le
polygala heisteria. P.
theezans
(qui ressemble au thé). Cet arbuste du Japon et de l’île de Java,
est semblable au thé; mais il est plus petit et plus foible. P.
mariana.
Nom fréquemment employé en botanique; il est abrégé de Marilandica,
originaire du Mary-Land[32]. P.
chamaebuxus
(χαμαί,
parterre; buxus, le buis). Qui ressemble, en petit, au buis par
ses feuilles petites et lisses. Il
eût mieux valu dire chamaepyxos,
qui est tout-à-fait grec. |
POLYGALA
– Dal greco polý, molto, e gála, latte. Questa pianta aveva fama di far produrre alle nutrici una
grande abbondanza di latte. Vedere Dioscoride IV, 137. In inglese
questa pianta è ancora detta milk-wort,
erba da latte. Polygala trichosperma – Dal greco thríx, genitivo trichós, capelli,
e spérma, seme. Termine improprio: non è il seme che è
peloso, bensì la sua capsula, che è avvolta da lunghe barbe. Polygala senega – Del Senegal. Questa pianta è originaria dell'America
settentrionale, ma, secondo Miller e altri, gli abitanti del Senegal
ne fanno un uso frequente contro il morso dei serpenti velenosi. Polygala mixta – Il latino mixta significa mista, che sta di mezzo. Cioè,
che sembra stare di mezzo fra la Polygala
alopecuroides e la Polygala
heisteria. Polygala theezans – Che somiglia al tè. Questo arbusto del Giappone e dell'isola di
Giava è simile al tè, ma è più piccolo e più esile. Polygala mariana – Nome frequentemente impiegato in botanica, Si tratta
dell'abbreviazione di Marilandica,
originaria del Maryland. Polygala chamaebuxus –
Dal greco chamaí, per terra, a terra, e dal latino buxus,
il bosso. Che assomiglia, nel piccolo, al bosso, per le sue foglie
piccole e lisce. Sarebbe
stato meglio dire chamaepyxos,
che è tutto greco, in quanto il bosso in greco è detto pýxos. |
POLYGONELLA.
Analogue au polygonum. Voy. plus bas ce genre. Michaux*,
Flor. bor. Amér. 2 – 240. |
POLYGONELLA
– Analogo al Polygonum. Vedere questo genere appena qui sotto.
François
André Michaux, Flor.
bor. Amér. 2 – 240. |
POLYGONUM
(πολύ,
beaucoup; γόνυ,
genou, articulation). Des articulations renflées, et semblables à
des genoux, que l’on remarque sur la tige de la plupart des plantes
de ce genre. P.
bistorta
(bis, deux fois; tortus,
participe de torqueo, tordu).
De ses racines entrelacées. En
anglois, snake-weed{e}, herbe de serpent, dans le même sens. P.
ocreatum
(ocrea, botte). De ses
stipules en gaîne, beaucoup plus larges que la tige, et qui
ressemblent très-bien aux larges genouillères des bottes anciennes. P.
hydropiper
(ὕδωρ,
{ὕδρος} <ὕδατος>,
eau; piper, poivre: poivre d’eau). Le goût en est brûlant
comme celui du poivre, et il croît dans les marais. En vieux françois,
curage, du celtique curagh, marais. P.
persicaria
(persicus, le pêcher). Dont
la feuille est semblable à celle du pêcher. P.
aviculare
(avis, oiseau; avicula,
petit oiseau). Sa semence fait, pendant l’automne, la principale
nourriture des petits oiseaux. Vulgairement
centinode, de centum-nodi,
cent noeuds. Ses tiges traînantes s’entrelacent à l’infini sur
la surface de la terre. Renouée,
deux fois nouée, dans le même sens. En anglois, knott-grass,
herbe du noeud, comme centinode
en françois. P.
fagopyrum
(φηγός,
hêtre, dont fagus en latin; πυρός,
blé). Sa semence est triangulaire comme la faine ou fruit du hêtre,
et on la mange comme le blé. Vulgairement
blé-sarrasin, parce qu’il fut introduit en Europe par les
Maures ou Sarrasins d’Espagne, qui eux-mêmes l’avoient apporté
d’Afrique[33]. |
POLYGONUM–
Dal greco polý, molto, e gónu, ginocchio, articolazione, giuntura. Per le articolazioni rigonfie, e
simili a delle ginocchia, che si osservano sul fusto della maggior
parte delle piante di questo genere. Polygonum bistorta – Dal latino bis, due volte, e tortus, participio
passato del verbo torqueo: ritorto. Per le sue radici
intrecciate. In
inglese suona snake-weed,
erba del serpente, con lo stesso significato. Polygonum ocreatum – Dal latino ocrea, gambiera o stivale. Per le sue stipole -
espansioni laminari posta alla base del picciolo fogliare - che sono
molto più larghe del fusto e che somigliano moltissimo alle larghe
ginocchiere degli antichi stivali. Polygonum hydropiper – Dal greco hýdør, genitivo hýdatos, acqua (non hýdros,
che significa serpente d'acqua), e dal latino piper, pepe: pepe
d'acqua. Il suo gusto è urente come quello del pepe, e cresce nelle
paludi. In vecchio francese è detto curage, dal celtico curagh, palude. Polygonum persicaria – In latino persicus significa albero di pesco, il pesco. La
cui foglia è simile a quella del pesco. Polygonum aviculare – In latino avis è l'uccello e avicula è
l'uccellino. In autunno i suoi semi costituiscono il principale
nutrimento degli uccellini. Volgarmente
è detto centinode, dal
latino centum nodi, cento nodi. I suoi fusti striscianti
si intrecciano all'infinito sulla superficie della terra. Renouée,
due volte annodata, ha lo stesso significato. In inglese suona knot-grass,
erba del nodo, come centinode
in francese. Polygonum fagopyrum – Dal greco phëgós <(phagós in dorico)>,
faggio, da cui il latino fagus, e pyrós, grano,
frumento. Il suo seme è triangolare come la faggiola, o frutto del
faggio, e lo si mangia come il grano. Volgarmente
è detto grano saraceno in quanto fu introdotto in Europa dai
Mori o Saraceni di Spagna, che l'avevano portato dall'Africa. |
POLYLEPIS
(πολύ,
beaucoup; λεπίς, écaille). De son écorce, qui s’enlève par petites lames ou écailles.
Flore du Pérou, pag. 70. |
POLYLEPIS
– Dal greco polý, molto, e lepís, scaglia. Per la sua corteccia, che si rimuove in piccole lamine o
scaglie. Flore du Pérou,
pag. 70. |
POLYMNIA.
Polymnie, nom de l’une des muses. On l’a appliqué à cette plante
par allusion à sa beauté. P.
uvedalia.
En l’honneur du docteur Uvedall, botaniste anglois. P.
wedalia.
Georges Wolfang Wedel*, allemand, né en 1645, mort en 1721, professeur en
l’Université de Jena. On a eu de lui un très-grand nombre de Dissertations
savantes sur les plantes connues des anciens, de 1674 à 1720. Jean-Adolphe
Wedel, professeur en la même Université, a donné également des Dissertations
sur plusieurs plantes, de 1715 à 1722. P.
tetragonotheca
(τετράς,
par quatre; γωνία, angle; θήκη,
boîte, enveloppe). Son calice est carré. |
POLYMNIA
– Polimnia, in greco Polýmnia, è il nome di una delle nove
Muse, figlie di Zeus e Mnemosine. Lo si è applicato a questa pianta
per allusione alla sua bellezza. Polymnia uvedalia <meglio uvedallia>– In onore del dottor Uvedall, botanico inglese. Polymnia wedalia <meglio wedelia> – Georg Wolfgang Wedel, tedesco, nato nel 1645 e morto nel 1721,
professore all'Università di Jena. Di lui abbiamo, dal 1674 al 1720,
un grandissimo numero di sapienti Dissertations
sulle piante note agli antichi. Suo
figlio Johann Adolph Wedel (1675-1747), professore presso la stessa
Università, ha pure pubblicato, dal 1715 al 1722, delle Dissertations
sur plusieurs plantes. Polymnia tetragonotheca – Dal greco tetrás, quattro, gønía, angolo, e thëkë,
cassetta, involucro, baccello. Il suo calice è quadrato. |
POLYOZUS
(πολύ,
beaucoup; ὄζος,
rameau). Arbre très-rameux. Loureiro*, pag. 94. |
POLYOZUS
– Dal greco polý, molto, e ózos, ramo. Albero con molti rami. Loureiro,
pag. 94. |
POLYPARA
(πολύ,
beaucoup; pario, j’engendre).
De la multitude de ses fleurons[34]. Loureiro*,
pag. 77. Ce genre se rapproche de l’houttuynia.
Polypara est encore un de
ces noms composés de grec et de latin rejetés des grammariens, il
eut mieux valu dire multipara. |
POLYPARA
– Dal greco polý, molto, e dal verbo
latino pario,
io genero. Per la moltitudine dei suoi fioroni. Loureiro,
pag. 77. Questo genere si avvicina all'Houttuynia.
Polypara è di nuovo uno di quei nomi composti di greco e latino
rifiutati dai grammatici. Sarebbe stato meglio dire multipara. |
POLYPHEMA.
Par allusion à sa baie très-grande, comparée par hyperbole au géant
Polyphème. Loureiro*,
pag. 667. Ce genre rentre dans les Artocarpus. |
POLYPHEMA
– Per allusione alla sua bacca assai grande, paragonata con iperbole
al gigante Polifemo, <il ciclope la cui forza fisica viene vinta
dall'astuzia di Ulisse>. Loureiro,
pag. 667. Questo genere rientra negli Artocarpus. |
POLYPODIUM
(πολύ, beaucoup; πούς,
ποδός, pied, souche). De
la multitude de ses racines qui forment des entrelacemens fort épais. P.
pica (pica,
une pie). C’est-à-dire,
plante dont le feuillage imite une pie volante. Il est divisé en
trois lobes dont deux représentent les ailes; et le troisième imite
le corps. P.
phymatodes
(φῦμα,
φύματος,
tubercule; εἶδος, ressemblance). Dont le feuillage est semblable à des tubercules ou à
de petites verrues. P.
suspensum
(suspendu, pendant). Dont le feuillage retombe. Plumier*, fil.
67, t. 87, l’appelle avec plus de précision polypodium
pendulum. P.
otites
(οὖς,
ὠτός,
oreille). De ses lobes obtus et arrondis comme une oreille. P.
struthionis
(στρουθός,
moineau). Ses feuilles frisées ressemblent au plumage d’un moineau.
Petiver*, fil. 30, tom. 3, l’appelle même polypode crespue à plumes d’oiseau. P.
unitum
(uni). Les découpures des pinnules[35]
sont chargées en leur bord de tubercules agglomérés ou unis. P.
marginale ({margina}
<margo>, bordure). Dont
la fructification s’opère par les bords de la feuille. P.
phegopteris
(φηγός,
hêtre, fagus; πτερίς,
fougère). C’est-à-dire, fougère qui croît principalement au pied
des hêtres. Voy. Pteris. P.
retroflexum
(réfléchi). Ses pinnules inférieures sont renversées. P.
thelypteris
(θηλυπτερίς).
Nom que donnoient les Grecs à la fougère femelle. Dioscorides,
liv. 4, chap. 179. Θῆλυς,
féminin; πτερίς, fougère, Voy. Pteris. P.
bulbiferum
(portant bulbe). Ses pinnules sont chargées à leur partie inférieure
de tubercules en forme de bulbes. P.
baromez
<oppure barometz>.
Plante sur
laquelle plusieurs voyageurs ont écrit des fables tout-à-fait
bisarres. On a prétendu qu’elle ressemble exactement à un agneau,
et qu’elle a du poil, des oreilles, etc. C’est d’après cette prétendue
ressemblance qu’on la nomme agneau de Scythie, parce qu’elle croît dans cette partie de la
Tartarie appelée Scythie
par les anciens. Le
véridique Kaempfer* dit qu’en russe on l’appelle borannetz,
et que toute cette fable a été imaginée, parce que borannek est le nom que donnent les habitans des bords de la mer
Caspienne à une sorte de mouton de leur pays. Barane signifie aussi mouton en russe. P.
horridum
(horrible). Nom très-hyperbolique donné à cette plante perce que la
tige en est épineuse. |
POLYPODIUM
– Dal greco polý, molto, e poús, genitivo podós,
piede, ceppo. Per la moltitudine delle sue radici che formano degli
intrecci molto densi. Polypodium pica – Il latino pica significa gazza. Cioè, pianta le cui foglie
imitano una gazza ladra. Esse sono divise in tre lobi, due dei quali
raffigurano le ali e il terzo imita il corpo. Polypodium phymatodes – Dal greco phÿma, genitivo phýmatos, tubercolo, e eîdos,
somiglianza, aspetto. Le cui foglie sono simili a dei tubercoli o a
delle piccole verruche. Polypodium suspensum – Il latino suspensum significa sospeso, pendente. Le cui
foglie ricadono. Plumier (fil.
67, t. 87) con maggiore precisione lo chiama Polypodium
pendulum, penzolante. Polypodium otites – Dal greco oûs, genitivo øtós, orecchio. Per i
suoi lobi ottusi e arrotondati come un orecchio. Polypodium struthionis – Dal greco strouthós, passero. Le sue foglie increspate
somigliano al piumaggio di un passero. Petiver (fil. 30, tomo 3) lo chiama anche polipodio increspato come
piume d'uccello. Polypodium unitum
– Unito. I
tagli delle pinnule sono caricati al loro bordo da tubercoli
agglomerati o uniti. Polypodium marginale – Il latino margo, genitivo marginis, significa bordo.
La cui fruttificazione avviene attraverso i bordi della foglia. Polypodium phegopteris –
Dal
greco phëgós, faggio
<(phagós
in dorico)>,
fagus
in latino,
e pterís, felce.
Cioè, felce che cresce principalmente al piede dei faggi.
Vedere Pteris. Polypodium retroflexum – Il latino retroflexum significa retroflesso. Le sue pinnule
inferiori sono capovolte. Polypodium thelypteris –
Dal greco thëlypterís. Nome che i Greci attribuivano
alla felce femmina. Dioscoride
IV, 179. Il greco thêlys significa femminile, e pterís
è la felce. Vedere Pteris. Polypodium bulbiferum – Che reca un bulbo. Le sue pinnule nella parte inferiore sono
caricate di tubercoli a forma di bulbi. Polypodium baromez <oppure
barometz>
– Pianta
sulla quale numerosi viaggiatori hanno scritto delle favole del tutto
bizzarre. Si è preteso che essa somigli esattamente a un agnello e
che ha del pelo, delle orecchie, etc. è in seguito a questa pretesa
somiglianza che la si chiama agnello di Scizia, in quanto
cresce in questa parte della Tartaria che gli antichi chiamavano
Scizia. Il
veridico Kaempfer dice che in russo viene chiamata borannetz,
e che tutta questa favola è stata immaginata in quanto borannek è il nome che gli abitanti delle rive del Mar Caspio
danno a una sorta di montone del loro paese. Barane significa anche montone in russo. Polypodium horridum – Orribile, <ma anche in prima istanza: irto, ispido>. Nome
latino assai iperbolico dato a questa pianta in quanto il suo fusto è
spinoso. |
POLYPOGON
(πολύ, beaucoup; πώγων,
barbe). Desfont.*
Fl. atlantique. |
POLYPOGON
– Dal greco polý, molto, e pøgøn, barba. René
Louiche Desfontaines, Fl.
atlantique. |
POLYPREMUM
(πολύ,
beaucoup; πρέμνον, souche, tige). C’est-à-dire dont la racine produit un grand nombre de
plantes. |
POLYPREMUM
<meglio POLYPREMNUM>
– Dal greco polý, molto, e prémnon,
ceppo, parte inferiore del tronco. Cioè, la cui radice produce un
gran numero di piante. |
POLYSCIAS
(πολύ,
beaucoup; σκιά,
ombre, et ombrelle en ce sens). Cette plante ressemble à un parasol,
par sa grande ombelle qui en produit une quantité de plus petites. Forster*{,}<.>
Voy. Ombelle, aux Termes de
botanique. |
POLYSCIAS
– Dal greco polý, molto, e skiá, ombra, che in questo caso significa anche ombrello. Questa pianta
somiglia a un parasole per il suo grande ombrello che ne produce una
quantità di più piccoli. Forster.
Vedere Ombelle nei termini
di botanica. |
POLYTRICHUM
(πολύ, beaucoup; θρίξ,
τριχός, cheveux). Mousse
dont la coiffe est velue. Le
polytrichum des anciens est
notre asplenium trichomanoides.
Voy. Adiantum capillus Veneris. |
POLYTRICHUM
– Dal greco polý, molto, e thríx, genitivo trichós,
capello. Muschio la cui cuffia è pelosa. Le
polytrichum degli antichi è il nostro Asplenium trichomanoides. Vedere Adiantum capillus Veneris. |
POMARIA.
En mémoire de Pomar, espagnol, médecin du roi d’Espagne Philippe
III. Cavanil.*
tom. 5, pag. 1. |
POMARIA
– In memoria di Pomar, spagnolo, medico del re di Spagna Filippo III
(1578-1621). Antonio José Cavanilles,
tomo 5, pag. 1. |
POMMEREULLA.
En l’honneur de madame Dugage de Pommereuil, qui a travaillé sur
les gramen. Linn.*
Supp. p. 12. |
POMMEREULLA
– In onore di madame Dugage de Pommereuil, che ha lavorato sulle
gramigne <il latino gramen, gramigna, al plurale fa gramina>.
Linneo, Supp. pag.
12. |
PONAEA.
Jean Pona, botaniste italien, vivoit vers la fin du XVI.e
siècle. Dont on a eu, en 1595, un Catalogue
des plantes du mont Baldus. Schreber*, gen. 682, a nommé ainsi le toulicia
d’Aublet*. |
PONAEA
– Giovanni Pona, botanico italiano, viveva verso la fine del XVI
secolo. Nel 1595 da lui abbiamo avuto un Catalogue
des plantes du mont Baldus.
Schreber (gen. 682) ha così chiamato il Toulicia
di Aublet. |
PONGAMIA.
Nom que porte cet arbre aux Indes. Rheed.*
Hort. mal. vol. 6, pag. 5. Il est employé par Ventenat*, Jardin
de la Malmaison, n.° 28. |
PONGAMIA
– Nome che porta questo albero nelle Indie. Rheede, Hort.
mal. vol. 6,
pag. 5. È impiegato da Ventenat, Jardin
de la Malmaison, n° 28. |
PONGATIUM.
Pongati, nom que donnent à
cette plante les naturels du Malabar. Rheed.*
Mal. 11, tab. 24. |
PONGATIUM
– Pongati è il nome che danno a questa pianta gli aborigeni del
Malabar. Rheede, Mal.
11, tav. 24. |
PONTEDERIA.
Jules Pontedera*, naturaliste italien, professeur de botanique en l’Université
de Padoue, au commencement du XVIII.e siècle. On a de lui:
Abrégé des tables de botanique,
1718. – Anthologie, 1719.
– Observations sur les plantes
à fleurs imparfaites, 1731, et plusieurs lettres sur la botanique. |
PONTEDERIA
– Giulio Pontedera, naturalista italiano, professore di botanica
all'Università di Padova agli inizi del XVIII secolo. Di
lui abbiamo: Abrégé des tables
de botanique, 1718. – Anthologie,
1719. – Observations sur les
plantes à fleurs imparfaites, 1731, e numerose lettere sulla
botanica. |
POPULUS
(populus, peuple: arbre du
peuple). Dans l’ancienne Rome les lieux publics en étoient décorés;
il en est de même aujourd’hui dans toute l’Italie. Bullet* donne
à ce nom une origine singulière, il prétend qu’il a été imposé
à cet arbre, parce que son feuillage est dans un mouvement perpétuel,
comme celui d’un peuple qui va et vient sans cesse. En
françois, peuplier; en anglois, poplar-tree;
en allemand, pappel-baum,
toujours altéré de populus.
On remarquera que ce nom est le même en celtique d’armorique poplyssen. P.
tremula.
Dérivé de tremere,
trembler. Du tremblement perpétuel de son feuillage. P.
tacamahaca.
Nom américain. Pluk.* Alm.
360. Selon Miller*, cet arbre diffère du populus
balsamea, auquel Linné* l’a réuni. |
POPULUS
– In latino populus significa popolo: albero del popolo.
Nell'antica Roma i luoghi pubblici ne erano decorati. La stessa cosa
accade oggi in tutta Italia. Bullet attribuisce a questo nome
un'origine singolare: pretende che sia stato imposto a quest'albero in
quanto il suo fogliame è in perpetuo movimento, come quello di un
popolo che va e viene incessantemente. In
francese il pioppo è detto peuplier,
in inglese suona poplar-tree,
in tedesco pappel-baum,
tutte alterazioni di populus. Si noterà che questo nome è lo
stesso nel celtico dell'Armorica, antico nome della Bretagna: poplyssen. Populus tremula – Derivato dal latino tremere, tremare. Dal perpetuo tremare del suo
fogliame. Populus tacamahaca – Nome americano. Leonard Plukenet, Alm.
360. Secondo
Philip Miller, quest'albero differisce dal Populus
balsamea, al quale Linneo l'ha conglobato. |
PORANA.
Burmann*, Ind. 51. |
PORANA
– Burman, Ind. 51. |
PORAQUEIBA.
Nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*, pag.
125. |
PORAQUEIBA
– Nome che i Galibi danno a questa pianta. Aublet, pag. 125. |
PORCELLIA.
D. Antoine Porcel, espagnol, promoteur de la botanique. Les Auteurs de
la Flore du Pérou, pag. 73,
font de lui un brillant éloge. |
PORCELLIA
– Antonio Porcel, spagnolo, promotore della botanica. Gli autori di Flore
du Pérou, pag. 73, fanno di lui un brillante elogio. |
PORELLA.
Dérivé de πόρος, pore, ouverture. Ses sommets sont percés de petits trous ou pores latéraux.
Voy. Pore à la table des
Termes. |
PORELLA
– Derivato dal greco póros, poro, piccola apertura. Le sue
sommità sono forate da piccoli buchi o pori laterali. Vedere Pore nella
tavola dei termini. |
PORLIERIA.
Antoine Porlier de Baxamar, ministre du roi d’Espagne, promoteur de
la botanique. Flore du Pérou, p. 45. |
PORLIERIA
– Antonio Porlier de Baxamar, ministro del re di Spagna, promotore
della botanica. Flore
du Pérou, p.
45. |
POROCARPUS
(πόρος,
pore, ouverture; καρπός,
fruit). Dont le fruit est percé. Gaertner*,
tom. 2, pag. 473. |
POROCARPUS
– Dal greco póros, poro, piccola apertura, e karpós,
frutto. Il cui frutto è forato.
Gaertner, tomo 2, pag. 473. |
POROSTEMA.
Voy. l’Ocotea d’Aublet*. Schreber*, gen. 1226, lui a donné un nouveau nom, parce que ses écailles
nectarifères sont marquées de pores ou trous, πόρος. |
POROSTEMA
– Vedere l’Ocotea di Aublet. Schreber (gen. 1226) gli ha dato un nuovo nome
in quanto le sue squame nettarifere sono segnate da pori o fori, póros
al singolare in greco. |
PORPHYRA
(πορφύρα, rouge). De la
couleur de sa fleur. Loureiro*,
pag. 87. Ce genre se rapproche des callicarpa. |
PORPHYRA
– Dal greco porphýra, porpora, rosso. Dal colore del suo
fiore. Loureiro, pag. 87.
Questo genere si avvicina ai Callicarpa. |
PORTESIA.
En l’honneur de Desportes*, médecin françois, auteur d’une Histoire
des maladies propres au climat de Saint-Domingue. A. L. de
Jussieu. |
PORTESIA
– In onore di Jean-Baptiste-René Pouppé Desportes, medico
francese, autore di una Histoire
des maladies propres au climat de Saint-Domingue. Antoine-Laurent de
Jussieu. |
PORTLANDIA.
En l’honneur de la duchesse de Portland*, célèbre botaniste
angloise. On connoît sa correspondance botanique avec J. J. Rousseau,
de 1766 à 1776. Voy. aussi la Flore écossoise du ministre Jean Lightfoot*. |
PORTLANDIA
– In onore di Margaret Cavendish Bentinck, Duchess of Portland,
celebre botanica inglese. Si conosce la sua corrispondenza botanica
con Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) dal 1766 al 1776. Vedere anche Flore
écossoise del ministro John Lightfoot. |
PORTULACA.
L’un de ces noms anciens et obscurs auxquels on ne sauroit attribuer
une origine positive. Selon Linné*, Phil.
bot., il vient du latin portula,
petite porte, et alors il feroit allusion à la qualité laxative de
cette plante. Vulgairement
pourpier, de ses tiges de couleur de pourpre. En anglois,
purslane, corrompu de portulaca. P.
meridiana.
Qui fleurit vers l’heure de midi. |
PORTULACA
– Uno di quei nomi antichi e oscuri ai quali non si saprebbe
attribuire un'origine positiva. Secondo Linneo (Phil.
bot.) il termine deriva dal latino portula,
porticina, e allora alluderebbe alla caratteristica lassativa di
questa pianta. In
francese è detta volgarmente pourpier,
portulaca, per i suoi steli color porpora. In inglese suona purslane,
corruzione di portulaca. Portulaca meridiana – Che fiorisce verso mezzogiorno, meridies in latino. |
PORTULACARIA.
Analogue au portulaca par sa feuille épaisse. Schreber*,
gen. 722. |
PORTULACARIA
– Analogo al genere Portulaca
per la sua foglia spessa. Schreber,
gen. 722. |
POSOQUERIA
(aymara-posoqueri). Les
Galibis appellent ainsi cet arbuste, parce que le poisson aymara
se nourrit de son fruit. Aublet*,
pag. 137. |
POSOQUERIA
– Aymara-posoqueri: i
Galibi chiamano così questo arbusto perché il pesce aymara
si nutre del suo frutto. Aublet,
pag. 137. |
POSSIRA.
Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*,
p. 937. |
POSSIRA
– Nome di quest'albero in Guiana. Aublet,
p. 937. |
POTALIA.
Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*,
p. 393. |
POTALIA
– Nome di questa pianta in Guiana.
Aublet, p. 393. |
POTAMOGETON
(ποταμός, rivière; γείτων,
voisin). C’est-à-dire
qui croît dans les eaux. En Anglois, pond-weed,
herbe d’étang. |
POTAMOGETON
– Dal greco potamós, fiume, e geítøn, vicino. Cioè,
che cresce nelle acque. In inglese pond-weed,
erba di stagno. |
POTENTILLA.
Dérivé de potens, puissant. Des puissans effets qu’on lui avoit attribués
en médecine. Ils se réduisent aujourd’hui à une légère qualité
vulnéraire. P.
anserina
(anser, anseris, oie). Aimé
des oies: {ils} <elles> en sont avides. Vulgairement
argentine. Sa feuille est à son revers d’un blanc argenté. P.
reptans
(rampante). Elle jette des stolons comme le fraisier; mais elle ne
rampe pas. En françois, quinte-feuille. Sa feuille digitée[36]
est à cinq et plus souvent sept folioles; en anglois, cinquefoil, altéré de cinq-feuilles. P.
norvegica.
Croît non-seulement en Norwége, mais encore en Sibérie, Russie,
Prusse, etc. |
POTENTILLA
– Derivato dal latino potens,
potente. Per i potenti effetti che le avevano attribuito in medicina.
Oggi si riducono a una lieve proprietà vulneraria (<di favorire la
cicatrizzazione delle ferite>). Potentilla anserina – Il latino anser, genitivo anseris, significa oca. Amata dalle oche: ne sono avide. Volgarmente
in francese è detta argentine.
La sua foglia, sul lato inferiore, è di un bianco argentato. Potentilla reptans – Il latino reptans significa strisciante. Emette degli
stoloni come la fragola, ma non striscia. In francese è detta quinte-feuille,
quinta foglia. La sua foglia digitata possiede 5 e più spesso 7
foglioline. In inglese suona cinquefoil,
alterazione di cinq-feuilles,
cinque foglie. Potentilla norvegica – Non cresce solamente in Norvegia, ma anche in Siberia, Russia,
Prussia, etc. |
POTERIUM.
Littéralement vase à boire, et breuvage en ce sens. On faisoit avec
cette plante une boisson renommée contre plusieurs maladies. Pline*,
liv. 27, chap. 12. Les
Anglois la font encore entrer dans une liqueur rafraichissante
qu’ils boivent dans les temps chauds. Elle est nommée cool-tankard,
boisson fraiche, et on la compose de vin, sucre, pimprenelle, etc. Vulgairement
pimprenelle. Voy. le genre Pimpinella.
Leur feuille est exactement la même. En
anglois, burnet, c’est-à-dire bonne contre la brûlure, appelée burning,
dérivé de to burn, brûler. |
POTERIUM
– Il latino poterium significa bicchiere, coppa, vaso per
bere e, in questo senso, beveraggio, bevanda. Con questa pianta si
preparava una bevanda rinomata contro numerose malattie. Plinio
(XXVII, 12). Gli
Inglesi la fanno ancora entrare nella composizione di un liquore
rinfrescante che bevono nei periodi caldi. È detta cool-tankard,
boccale fresco, e lo si prepara con vino, zucchero, pimpinella
(<nome di varie specie del genere Poterium>), etc. Volgarmente
il Poterium in francese è detto pimprenelle.
Vedere il genere Pimpinella.
La loro foglia è esattamente la stessa. En
inglese suona burnet, cioè,
buona contro la scottatura, che è detta burning,
derivato di to burn,
bruciare, scottare. |
POTHOS.
De potha, nom que porte
cette plante en l’île de Ceylan. Hermann*. Zeil.
6. Linné* l’a altéré pour en faire pothos.
Voy. Polianthes. |
POTHOS
– Da potha, nome di questa pianta nell'isola di Ceylon.
Hermann, Zeil. 6. Linneo l'ha alterato per trasformarlo in pothos.
Vedere Polianthes. |
POUPARTIA.
Du nom de bois-de-poupart, que donnent à cet arbre les habitans de l’île de Bourbon[37].
Commerson*. |
POUPARTIA
– Dal nome bois-de-poupart che danno a quest'albero gli abitanti dell'isola
di Bourbon (oggi La Réunion). Philibert Commerçon. |
POUROUMA.
Nom de cet arbre en la langue des Galibis. Aublet*, pag.
893. |
POUROUMA
– Nome di quest'albero nella lingua dei Galibi. Aublet, pag. 893. |
POURRETIA.
Al. Pourret*, botaniste françois, voyageur en
Espagne. Flore du Pérou,
pag. 37. |
POURRETIA
– Pierre André Pourret, botanico francese, viaggiatore in Spagna. Flore
du Pérou,
pag. 37. |
POUTERIA.
Abrégé de pourama pouteri. Nom que les Galibis donnent à cet arbre. Aublet*,
pag. 87. |
POUTERIA
– Abbreviazione di pourama
pouteri. Nome che i Galibi attribuiscono a quest'albero.
Aublet, pag. 87. |
PRASIUM
(πράσιον). Nom grec du
Marrube. Cette plante y ressemble par ses tiges blanchâtres. Πράσιον vient de πράω,
j’échauffe. Dioscorides*, liv. 3, chap. 102, et Galien*, liv. 8, Simp.
med., s’étendent au long sur les effets échauffants du
marrube. |
PRASIUM
– Da prásion, nome greco del marrubio. Questa pianta gli
assomiglia per i suoi steli biancastri. Prásion
deriva da práø, non io scaldo, ma io vendo.
Dioscoride (III, 102) e Galeno (libro VIII, De simplicium
medicamentorum temperamentis et facultatibus)
si dilungano parecchio sugli effetti riscaldanti del marrubio. |
PREMNA
(πρέμνον,
souche, tronc). Nom peu significatif qui désigne un arbre des Indes
donc le tronc est bas. |
PREMNA
– Dal greco prémnon, ceppo, tronco. Nome poco significativo
che designa un albero delle Indie il cui tronco è corto. |
PRENANTHES
(πρηνής, penchant; ἄνθος,
fleur). Ses fleurs
sont constamment inclinées. |
PRENANTHES
– Dal greco prënës, inclinato in avanti, prono, e ánthos,
fiore. I suoi fiori sono costantemente inclinati. |
PRIMULA.
Dérivé de primus, premier. La première du printemps; c’est une des fleurs
les plus précoces. Vulgairement
primavère. De ver,
printemps, même
sens que ci-dessus. En anglois, cow-{s}lip,
lèvre de vache, pour exprimer le goût
des vaches pour cette plante. La variété elatior,
est appelée ox-{s}lip, lèvre
de boeuf: parce que la feuille en est plus grande. |
PRIMULA
– Derivato dal latino primus, primo. Il primo della
primavera: è uno dei fiori più precoci. Volgarmente
è detto primavère. Dal
latino ver, primavera, lo stesso significato di quanto esposto
appena sopra. In inglese suona cow-lip,
labbro di vacca, per esprimere l'appetito delle vacche per questa
pianta. La varietà elatior,
più larga, è detta ox-lip,
labbro di bue, in quanto la sua foglia è più grande. |
PRINOS.
Nom grec de l’yeuse, quercus
ilex. Cet arbre en a la feuille épineuse. Les
Grecs avoient appelé l’yeuse,
prinos, de πρίω,
je scie. On ne connoît la feuille garnie de dents aiguёs
comme celles d’une scie. |
PRINOS
– Prînos è il nome greco del leccio, Quercus
ilex. Quest'albero ha la foglia spinosa. I
Greci avevano chiamato prînos il leccio da príø, io
sego. Se ne conosce la foglia dotata di denti aguzzi come quelli di
una sega. |
PROCKIA. |
PROCKIA |
PROCRIS
(προκρίνω,
je préfère). Cette plante est remarquable par sa tige droite, régulière,
et par la disposition de ses fleurs. |
PROCRIS
– Dal greco prokrínø, io preferisco. Questa pianta è
notevole per il suo fusto dritto, regolare, e per la disposizione dei
suoi fiori. |
PROSERPINACA.
Nom employé par Pline*, liv. 27, chap. 12, pour désigner une plante
rampante et qui paroît
être
notre herniaria. Il signifie
traînant,
rampant; proserpo, je rampe.
Il vient du grec, ἕρπω.
La plante à laquelle les modernes l’ont appliqué est à tiges
rampantes. |
PROSERPINACA
– Nome impiegato da Plinio (XXVII, 12) per designare una pianta
strisciante e che sembra essere la nostra Herniaria.
Il termine significa strascicante, strisciante, dal latino proserpo, io striscio. Deriva dal greco hérpø, io
striscio. La pianta alla quale i moderni lo hanno applicato ha i fusti
striscianti. |
PROSOPIS.
L’un des noms {sons} <sous>
lesquel<s> Dioscorides, liv. 4, chap. 102, décrit l’arctium
lappa. Il vient de πρόσωπον, masque, figure; qui est synonyme du latin persona. Voy. Arctium
personata. Le
prosopis des modernes n’a
aucun rapport avec celui des Grecs, et on ne lui en a donné le nom
que pour employer un synonyme ancien. |
PROSOPIS
– Uno dei nomi sotto i quali Dioscoride (IV, 102) descrive l’Arctium
lappa. Deriva dal greco prósøpon, maschera, aspetto,
sinonimo del latino persona.
Vedere Arctium personata. Il
prosopis dei moderni non ha alcun rapporto con quello dei Greci e
gli si è attribuito lo stesso nome solo per usare un antico sinonimo. |
PROTEA.
Nom mythologique. Protée[38],
fils de l’Océan et de Thétis empruntoit toutes sortes de formes;
plusieurs espèces de protea
portent des feuilles satinées qui changent de nuance selon leur
position, à-peu-près comme la gorge du pigeon. P.
hypophilla
(ὑπό,
sous; φύλλον, feuille). Dont le fruit est caché sous la feuille. P.
sceptrum (gustavianum).
On a comparé à un
sceptre ses rameaux terminés par un bel épi de fleurs argentées, et
le suédois Sparmann, Act. Stoch.
ann. 1777, y a ajouté le nom de Gustave III, son souverain. Boerhaave*,
dans l’index du jardin de Leyde, avoit donné aux protea
les noms de hypophyllocarpodendron,
lepidocarpodendron, etc. que
la botanique moderne a rejetés avec raison. |
PROTEA
– Nome mitologico. Proteo, figlio di Oceano e Teti, assumeva ogni
tipo di forma. Numerose specie di Protea portano delle foglie
satinate, rasate, che cambiano di sfumatura a seconda della loro
posizione, pressapoco come la gola del piccione. Protea hypophilla <meglio hypophylla>
– Dal greco hypó, sotto, e phýllon, foglia. Il cui
frutto è nascosto sotto la foglia. Protea sceptrum (gustavianum)
– I suoi rametti, che terminano in una bella spiga di fiori
argentati, sono stati paragonati a uno scettro, sceptrum in
latino, e lo svedese Andrers Sparmann (Act.
Stoch.
anno 1777) gli ha aggiunto l'aggettivo dedotto da Gustavo III
(Stoccolma 1746-1792), suo sovrano. Boerhaave,
nell'Index plantarum (1724) dell'Orto botanico di Leida, aveva
attribuito ai protea i nomi di hypophyllocarpodendron,
lepidocarpodendron, etc.,
che la moderna botanica ha giustamente rigettato. |
PRUNUS
(προύνη,
en grec, prunus, en latin; prune, en françois,
etc. Ce nom est un de ceux dont l’origine est tout-à-fait inconnue,
et que l’on doit se contenter de connoître en chaque
langue. En
anglois, plum; allemand, pflaume;
anglo-saxon, plume. P.
padus
(πάδος).
Nom employé par Théophraste*, liv. 4, chap. 1, pour désigner un
arbre analogue au cerisier; le padus des modernes en est une espèce. Voy. Adanson*, Fam.
des pl. vol. 2, pag. 535. P.
lauro-cerasus.
C’est-à-dire qui tient
au {cérisier} <cerisier> par la fructification, et au laurier
par le feuillage. P.
mahaleb<.>
Mahhaleb, son nom en arabe. Golius*,
pag. 642. Il en donne, en peu de mots, une juste définition. Vulgairement,
bois de Sainte-Lucie, du village de Sainte-Lucie, près de
Commercy[39], dans le territoire
duquel il croît
en abondance et où l’on en fabrique une multitude de petits
meubles. P.
chicasa.
Chicasaw, nom sous lequel on
mange son fruit en Caroline. Michaux*, Fl. amer. Bor.
1–284. P.
armeniaca. Originaire
de l’Arménie. Vulgairement
abricot; abricose, en
allemand; apricot, en
anglois; βερικόκκιον, en grec, du moyen âge[40],
etc. Tous ces noms sont dérivés de l’arabe barqòq. forskahl*,
pag. 67. Les
Portugais, disent encore albarcoque.
Voy. Jean de Souza*, au mot âlbarqòq, pag. 17. |
PRUNUS
– In greco <il quasi irreperibile> proúnë è un
palmizio, il latino prunus significa prugno, susino, in
francese prune è la prugna, etc. Questo nome è uno di quelli
la cui origine è del tutto sconosciuta e che ci si deve accontentare
di conoscere in ciascuna lingua. In
inglese plum; in tedesco pflaume;
in anglosassone plume. Prunus padus
– Il termine greco pádos è impiegato da Teofrasto (IV, 1)
per designare un albero analogo al ciliegio. Il padus dei
moderni ne è una specie. Vedere
Adanson, Fam. des pl. vol.
2, pag. 535. Prunus lauro-cerasus – Cioè, che tende al ciliegio per la fruttificazione e all'alloro
per il fogliame. Prunus mahaleb – Mahhaleb
è il suo nome in arabo. Golius,
pag. 642. In poche parole lui ne fornisce una giusta definizione. Volgarmente
è detto legno di Santa Lucia, dal villaggio di Santa Lucia nei pressi
di Commercy, nel cui territorio cresce in abbondanza e dove se ne
fabbrica una moltitudine di piccoli mobili. Prunus chicasa – Chicasaw
è il nome col quale si mangia il suo frutto in Caroline, oggi in USA.
Michaux,
Fl. amer. Bor.
1–284. Prunus armeniaca – Originario dell'Armenia. Volgarmente in francese è detto abricot,
albicocca, abricose in
tedesco, apricot in inglese,
berikókkion in greco medievale, etc. Tutti questi nomi sono
derivati dall'arabo barqòq.
Pehr Forsskål,
pag. 67. I
Portoghesi nel 1810 dicono ancora albarcoque,
damasqueiro nel 2012. Vedere João de Souza, alla parola âlbarqòq,
pag. 17. |
PSATHURA
(ψαθυρός;
cassant). Ses rameaux sont très-fragiles. Jussieu*,
page 206, d’après Commerson*. |
PSATHURA
<meglio PSATHYRA>
– Dal greco psathyrós, friabile, fragile. I suoi ramoscelli
sono assai fragili. Jussieu,
pag. 206, basandosi su Commerçon. |
PSELLIUM
(ψέλιον
<oppure ψέλλιον>, brasselet). De sa noix en forme de brasselet. Loureiro*,
page 762. |
PSELLIUM
– Dal greco psélion, <oppure pséllion>,
braccialetto. Per la sua noce a forma di braccialetto.
Loureiro,
page 762. |
PSIADIUM
(ψιάς,
ψιάδος, goutte de rosée). Les jeunes feuilles de cette plante sont couvertes de
petites gouttes visqueuses et brillantes. Jacquin*,
Hort. Schoenb. 2, pag. 13. |
PSIADIUM
– Dal greco psiás, genitivo psiádos, goccia, goccia
di rugiada. Le giovani foglie di questa pianta sono ricoperte da
piccole gocce vischiose e brillanti. Jacquin,
Hort. Schoenb. 2, pag. 13. |
PSIDIUM
(ψιδιον,
l’un des noms grecs de la Grenade. Diosc.*
liv. 1, ch. 127). Il est dérivé de ψίω, être petit, à cause
de la multitude de ses petites graines. Les
modernes ont appliqué ce synonyme ancien à un arbre dont le fruit a
quelqu’analogie avec la grenade
par son goût agréable, son
effet astringent, et par la couronne qui le surmonte. Il est même
appelé arbre pomifère semblable à la grenade, par Sloane*, Hist.
2, pag. 163. Vulgairement
goyavier, du nom indien guayaba.
Nieremberg*,
liv. 14, chap. 91. |
PSIDIUM
–
L'irreperibile psidion è uno dei nomi greci della melagrana. Dioscoride
I, 127. Deriva da psíø, io sminuzzo, io sono piccolo, a causa
della moltitudine dei piccoli semi. I
moderni hanno applicato questo antico sinonimo a un albero il cui
frutto ha qualche analogia con la melagrana per il suo gusto
gradevole, il suo effetto astringente e per la corona che lo sovrasta.
È anche chiamato albero pomifero simile al melograno (<oggi detto grenadier
in francese>) da Sloane, Hist. 2, pag. 163. Volgarmente
in francese è detto goyavier,
guaiava o guava in italiano, dal nome indiano
guayaba. Nieremberg,
libro 14, cap. 91. |
PSILOTUM
(ψιλός, nu). Les tiges
sont nues et les fruits sans enveloppe. Swartz*,
Journal de botanique, 1800,
2 part, pag. 109. |
PSILOTUM
– Dal greco psilós, nudo. I fusti sono nudi e i frutti non
hanno involucro. Swartz, Journal de botanique, 1800,
parte 2, pag. 109. |
PSORALEA
(ψωραλέος,
galleux, de ψώρα,
galle). Des points ou tubercules calleux dont son calice est parsemé. |
PSORALEA
– Dal greco psøraléos, scabbioso, rognoso, da psøra,
scabbia, rogna. Dai punti o tubercoli callosi di cui è cosparso il
suo calice. |
PSOROMA.
Analogue au lichen, appelé psora
par Hoffmann*, de ψώρα,
galle. Série de lichen<s>
qui forment des croûtes
comparées à celles que produit la galle. Achar.*
2. |
PSOROMA
– Analogo al lichene chiamato psora da Georg Franz Hoffmann,
dal greco psøra, scabbia, rogna. Serie di licheni che formano
delle croste paragonabili a quelle che produce la scabbia. Erik
Acharius, 2. |
PSYCHINE
(ψυχή,
papillon, en ce sens). Sa silicule[41]
est garnie d’ailes qui l’ont fait comparer à un papillon. Desfontaines*,
Flore atlantiq. vol. 2, pag. 68. |
PSYCHINE
– Dal greco psychë, col significato di farfalla <e non di
vita, anima>. La sua siliqua, o baccello, è dotata di ali che la
fanno paragonare a una farfalla.
Desfontaines,
Flore atlantiq. vol. 2, pag.
68. |
PSYCHOTRIA.
Appelé par Brown*, psychotrophum,
de {ψυκη}
<ψυχή>,
la vie, l’ame; τρέφω, je nourris, je soutiens. Nom donné à ce genre, par allusion aux
puissans effets médicinaux du psychotria
emetica: c’est une des espèces d’ipecacuanha.
Ce dernier nom est brasilien. Pison*,
liv. 4, chap. 65. P.
palicurea.
Palicourea, nom de cet
arbuste à la Guyane. Aublet*,
p. 173. |
PSYCHOTRIA
– Chiamato psychotrophum da Brown,
dal greco psychë, la vita, l'anima, e tréphø, io
nutro, io sostengo. Nome dato a questo genere con allusione ai potenti
effetti medicinali della Psychotria
emetica: è una delle specie di ipecacuanha.
Quest'ultimo nome è brasiliano. Willem Piso,
libro 4, cap. 65. Psychotria palicurea – Palicourea
è il nome di questo arbusto in Guiana.
Aublet, pag. 173. |
PSYDRAX
(ψυδράκια <meglio ψύδραξ>,
pustule). Son
fruit est couvert de petits tubercules en forme de pustules. Gaertner*,
vol. I, pag. 125. |
PSYDRAX
– Dal greco psydrákia, <meglio psýdrax,>
pustola. Il suo frutto è ricoperto da piccoli tubercoli a forma di
pustole. Gaertner,
vol. I, pag. 125. |
PTELEA
(πτελέα,
nom grec de l’orme; il vient de πτάω,
je vole). A cause des ailes membraneuses qui garnissent sa semence et
qui la font voltiger dans les campagnes. Les
modernes ont appliqué ce synonyme à un arbre d’Amérique, dont la
fructification ressemble très-bien à celle de l’orme. |
PTELEA
– Da pteléa, nome greco dell'olmo, che deriva da ptáø,
io volo. A causa delle ali membranose che guarniscono i suoi semi e
che li fanno svolazzare nelle campagne. I
moderni hanno applicato questo sinonimo a un albero americano la cui
fruttificazione somiglia moltissimo a quella dell'olmo. |
PTELIDIUM.
Dérivé de ptelea. Il y a entre ces noms la même
analogie qu’entre les arbres qu’ils désignent. Aubert
du Petit-Thouars*, deuxième
fasc. |
PTELIDIUM
– Derivato da ptelea. Tra
questi nomi esiste la stessa analogia esistente fra gli alberi che
designano. Aubert
du Petit Thouars, deuxième fasc. |
PTERANTHUS
(πτερόν,
aile; ἄνθος, fleur: fleur ailée). Terme impropre; la fleur n’est pas ailée, mais
son pédicule est large et aplati en forme d’aile. |
PTERANTHUS
– Dal greco pterón, ala, e ánthos, fiore: fiore
alato. Termine improprio: il fiore non è alato, ma il suo peduncolo
è largo e appiattito a forma d'ala. |
PTERIGYNANDRUM
(πτέρυξ, ou πτερόν,
aile; γυνή, femelle; {ανερ}
<ἀνήρ>, ἀνδρός,
mâle).
C’est-à-dire
mousse dont les fleurs mâles et femelles sont
situées dans les ailes ou aisselles de la plante. Hedwig*. Les dents du péristome sont aussi membraneuses ou
ailées. |
PTERIGYNANDRUM
– Dal greco ptéryx oppure pterón, ala, gynë,
femmina, e anër, genitivo andrós, maschio. Cioè,
muschio i cui fiori maschili e femminili sono situati nelle ali o
ascelle della pianta. Hedwig.
I denti del peristoma sono pure membranosi o alati. |
PTERIS
(πτέρυξ <o meglio πτέρις>).
Les Grecs
donnoient ce nom aux fougères, parce que la plupart des plantes de
cette série ressemblent très-bien à des plumes par la finesse et la
légèreté de leurs pinnules. P.
aquilina (aquila,
aigle). Sa
racine coupée transversalement et obliquement, présente une figure
parfaite d’aigle éployée. De là le nom de fougère
impériale qu’on lui donne communément. On sait que les armes
de l’empire d’Autriche, sont une aigle éployée. P.
caudata
(à queue). Ses pinnules terminales sont très-longues et elles
semblent former une queue aux feuilles. P.
biaurita
(à double oreille). Ses pinnules inférieures sont doubles et en
forme d’oreilles. |
PTERIS
– Dal greco ptéryx, ala, felce, <o meglio ptéris,
felce maschio>. I Greci davano questo nome alle felci in quanto la
maggior parte delle piante di questa serie somigliano assai a delle
piume per la finezza e la leggerezza delle loro pinnule. Pteris
aquilina – Il latino aquila significa aquila. La
sua radice. Tagliata trasversalmente e obliquamente, mostra una figura
perfetta di aquila con le ali distese. Da cui il nome di felce
imperiale che abitualmente le viene attribuito. Si sa che lo
stemma dell'Impero Austriaco è un'aquila con le ali distese. Pteris caudata – Con la coda. Le sue pinnule terminali sono molto lunghe e sembrano
formare una coda alle foglie. Pteris biaurita – Con due orecchie. Le sue pinnule inferiori sono duplici e a forma
di orecchie. |
PTEROCARPUS
(πτερόν, aile; καρπός,
fruit). Ses
gousses sont garnies d’expansions membraneuses en forme d’ailes. P.
draco
(dragon, abrégé de sang-de-dragon). Lorsque l’on déchire son écorce, il transsude
de cet arbre plusieurs points rouges qui deviennent des gouttes
sanguines; ce suc se durcit et il se vend sous le nom de sang-de-dragon. Dans le commerce on dit habituellement sang-dragon. Cette
substance a été attribuée à plusieurs arbres. P.
lunatus.
Qui produit le véritable sandal rouge ou ssandal
âhhmar
des Arabes. Voy. Sandalum. P.
ecastaphyllum
(ἕκαστος,
chacun pris séparément; φύλλον, feuille). C’est-à-dire dont la feuille est simple et non composée
comme celle des autres espèces de ce genre. |
PTEROCARPUS
– Dal greco pterón, ala, e karpós, frutto. I suoi
baccelli sono dotati di espansioni membranose a forma d'ali. Pterocarpus draco – Il latino draco significa drago e in questo caso si tratta
di una abbreviazione di sangue di drago. Quando si lacera la
sua corteccia, da quest'albero trasudano numerosi punti rossi che
diventano gocce sanguigne. Questo succo si indurisce e viene venduto
sotto il nome di sangue di drago. Commercialmente è abitudine
chiamarlo sangue drago. Questa
sostanza è stata attribuita a numerosi alberi. Pterocarpus lunatus – Che produce il vero sandalo rosso o ssandal âhhmar
degli Arabi. Vedere Sandalum. Pterocarpus ecastaphyllum <meglio hecastaphyllum> – Dal greco hékastos, ciascuno preso separatamente, e phýllon,
foglia. Cioè, la cui foglia è semplice e non composta come quella
delle altre specie di questo genere. |
PTEROTUM
(πτερόν, aile). Dont la
semence est ailée. Loureiro*, pag. 358. |
PTEROTUM
– Dal greco pterón, ala. I cui semi sono alati.
Loureiro, pag. 358. |
PTERYGODIUM
(πτέρυξ, πτέρυγος,
aile). Le nectaire
de sa fleur a trois découpures dont l’une très-petite, et les deux
autres plus grandes ont la forme de deux ailes. Swartz*, Act.
Holm. 1800, pag. 217. Genre
extrait des ophrys de Linné*. P.
catholicum.
Les lèvres du nectaire présentent la forme d’une croix. |
PTERYGODIUM
– Dal greco ptéryx, genitivo ptérygos, ala. Il
nettario del suo fiore ha tre dentellature, di cui una molto piccola,
e le altre due più grandi hanno la forma di due ali.
Swartz,
Act. Holm. 1800, pag. 217. Genere
estratto dagli Ophrys di Linneo. Pterygodium catholicum – I labbri del nettario presentano la forma di una croce. |
PUGIONUM
(pugio, poignard, dérivé
de pugnus, poignet, poing).
Dont la silique est en forme de poignard. Gaertner*,
vol. 2, pag. 291. |
PUGIONUM
– Il latino pugio significa pugnale ed è derivato da pugnus,
manciata, pugno. La cui siliqua o baccello è a forma di pugnale.
Gaertner, vol. 2, pag. 291. |
PULMONARIA
(pulmo, poumon).
De l’usage que l’on
en fait contre les maladies de poitrine. Sa feuille prise en infusion
excite une transpiration salutaire dans les engorgemens de poitrine;
cette qualité, au surplus, lui est commune avec les autres bourraginées. |
PULMONARIA
– In latino pulmo significa polmone. Per l'uso che se ne fa
contro le malattie di petto, o polmonari. La sua foglia, assunta in
infusione, stimola una salutare traspirazione negli intasamenti di
petto. Questa caratteristica positiva, per giunta, ce l'ha in comune
con le altre borraginacee. |
PUNICA
(Punicus, Carthaginois). Les
grenadiers, dit Pline*, liv. 13, chap. 19, croissent
vers le territoire de Carthage et ils en ont retenu le nom. Les
Latins l’appeloient pomme de
Carthage, malum punicum,
que nous avons abrégé en en faisant punica. P.
granatum.
Dérivé de granum, grain.
On connoît
la multitude et le goût
agréable des grains de la grenade. Grenade
en françois;
pome-granate, en anglois,
altérés de granatum. La
peau de la grenade est connue, en médecine, sous le nom malicorium.
Malum, pomme; corium, peau, sous entendu {punici}
<punica>, de
grenade. |
PUNICA
– Il latino Punicus significa Cartaginese. Plinio (XIII, 19)
dice: I melograni crescono verso il territorio di Cartagine e ne hanno
preso il nome. I Latini lo chiamavano malum
Punicum, mela cartaginese, che noi abbiamo abbreviato in punica. Punica granatum – Derivato dal latino granum,
granello, chicco. Si conosce la moltitudine e il gusto gradevole dei
chicchi della melagrana. In francese è detta grenade, in
inglese suona pome-granate,
alterazioni di granatum. La
pelle della melagrana è nota in medicina sotto il nome di malicorium,
scorza della melagrana: malum, mela, corium, buccia, con
sottinteso punica, cartaginese, della melagrana. |
PUYA.
Nom de cette plante au Chili. Molina*,
page 131. Feuillée* l’avoit placée parmi les renealmia. |
PUYA
– Nome di questa pianta in Cile. Molina,
pag. 131. Feuillée l’aveva collocata tra i Renealmia. |
PYCNANTHEMUM
(πυκνός, dense, entassé; ἄνθεμον,
dérivé de ἄνθος, fleur). Ses
fleurs sont ramassées en tête
serrée. Michaux*, Flor.
bor. Am. 2–7. |
PYCNANTHEMUM
– Dal greco pyknós, denso, stipato, e ánthemon,
derivato da ánthos, fiore. I
suoi fiori sono raggomitolati in un cespo fitto.
André Michaux,
Flora boreali-Am. 2–7. |
PYRGUS
(πύργος,
une tour). De la forme de ses étamines. Loureiro*, pag. 149. |
PYRGUS
– Dal greco pýrgos, torre. Dalla forma dei suoi stami. Loureiro, pag. 149. |
PYROLA
(pyrus, poirier). Sa feuille
ressemble à celle de cet arbre. Les Anglois la nomment winter-green,
verdure d’hiver. |
PYROLA
– In latino pyrus, <o meglio pirus>, è il pero.
La sua foglia somiglia a quella di tale albero. Gli Inglesi la
chiamano winter-green,
verdura d’inverno. |
PYROSTRIA
(pyrum, poire;
stria, raie, cannelure). De son fruit en forme de poire et strié.
Jussieu*, pag. 206,
d’après Commerson*. |
PYROSTRIA
– In latino pyrum, <o meglio pirum>, è la pera,
e stria significa striscia, scanalatura. Dal suo frutto a forma
di pera e striato. Jussieu, pag. 206, basandosi su Commerçon. |
PYRULARIA
(pyrum, poire). Cet arbuste
produit un fruit à noyau, de la forme d’une poire. Mich.* Flora boreali-Am. 2–232. |
PYRULARIA
– In latino pyrum, <o meglio pirum>, è la pera.
Questo arbusto produce un frutto con nocciolo e il frutto ha la forma
di una pera. André
Michaux,
Flora boreali-Am. 2–232. |
PYRUS.
Du celtique peren, dont les Latins ont fait pyrus, et le fruit pyrum;
le François,
poire; les Anglo-Saxons, pere;
les Anglois, pear; etc. Les
Grecs nommoient le fruit ἄπιος,
de api, pomme ou fruit
analogue, en langue celtique. Ce mot api
s’est même
conservé en françois
pour désigner une espèce de pomme, et les Anglois en ont fait apple;
les Allemands, apfel, pomme,
en leur langue. P.
pollveria.
Abrégé de pollvilleriana.
Jean Bauhin*, liv. 1, le nomma ainsi, parce qu’il le trouva pour la
première fois dans les jardin du baron de Pollwiller[42]. P.
malus.
Dérivé de mel ou mal,
pomme en celtique, dont les Grecs ont fait μηλέα,
et le fruit μῆλον; les Latins, malus, etc. en
anglois, apple. Voyez
ci-dessus Pyrus. En françois,
pomme, du celtique pwm,
synonyme d’api, et de mal; pwm,
est le radical de Pomona, déesse
des vergers ou des fruits, chez les Latins. Cidre[43],
vient de langlo-saxon, cider,
dont cyder, en anglois, et à-peu-près de même
dans les langues du Nord. P.
paradisiaca
(pomme de paradis). Par
allusion à son goût
doux et agréable. Les Grecs nommoient ce fruit, dans le même
sens, μελίμηλον,
pomme de miel. P.
spectabilis
(beau à voir). Ses rameaux se couvrent de grandes et belles fleurs
qui présentent toutes les nuances de la rose. P.
baccata
(qui produit des baies). Nom impropre donné à cet arbre, pour
exprimer la petitesse de son fruit. Il est du volume d’une baie
ordinaire, et le plus petit de son genre. P.
cydonia.
Originaire de la ville de Cydon, en Crète, aujourd’hui la Canée.
Les Latins l’appeloient malus-cotonea. Son fruit est couvert de coton avant sa maturité. Le
cotonea, dit Pline, liv. 15,
chap. 11, que les Grecs nomment cydoni,
a été apporté de l’île de Crète. De
cydonia nous avons fait coing,
et de coing les Anglois ont
fait quince. |
PYRUS
– Dal celtico peren, da
cui i Latini hanno fatto pyrus,
e il frutto pyrum, <meglio pirus e pirum,
pero e pera>, i Francesi poire, gli Anglosassoni pere,
gli Inglesi pear, etc. I Greci chiamano il frutto <e la
pianta> ápios, pera e pero, da api, mela o frutto
analogo in lingua celtica. Questo termine api si è pure
conservato in francese per designare una specie di mela, e gli Inglesi
ne hanno fatto apple, mela, e i Tedeschi Apfel, mela
nella loro lingua. Pyrus pollveria – Abbreviazione di pollvilleriana.
Jean Bauhin (libro 1) l'ha così chiamata in quanto la rinvenne per la
prima volta nel giardino del Barone di Pollviller, <governatore di
Hagenau>. Pyrus malus
– Derivato da mel o mal,
mela in celtico, da cui i Greci hanno creato mëléa, il melo,
e mêlon, il frutto, la mela, i Latini malus, il melo,
etc., apple, la mela, in inglese. Vedere qui sopra Pyrus.
In francese pomme, mela, dal celtico pwm,
sinonimo di api e di mal. Pwm
è la radice di Pomona, dea
dei frutteti o dei frutti presso i Latini. Cidre,
sidro, viene dall'anglosassone cider,
da cui cyder in inglese, e
più o meno uguale nelle lingue dei paesi nordici. Pyrus paradisiaca – Pero del paradiso in latino, pomme
de paradis in francese,
mela di paradiso. Per allusione al suo gusto dolce e gradevole. I
Greci questo frutto lo chiamavano melímëlon,
mela di miele. Pyrus spectabilis – Il latino spectabilis significa bello a vedersi. I suoi
ramoscelli si ricoprono di fiori grandi e belli che presentano tutte
le sfumature della rosa. Pyrus baccata – Che produce delle bacche. Nome improprio attribuito a quest'albero
per esprimere la piccolezza del suo frutto. Esso è del volume di una
bacca ordinaria e il più piccolo del genere cui appartiene. Pyrus cydonia – Originaria della città di Cidonia sull'isola di Creta, oggi La
Canea. I Latini chiamavano questa pianta malus
cotonea, melo cotogno. Il suo frutto è ricoperto di bambagia
prima della maturazione. Plinio
(XV, 11) dice: Il melo cotogno, che i Greci chiamano kydønios,
è stato importato dall'isola di Creta. Da
cydonia noi Francesi abbiamo fatto coing, mela cotogna, e da
coing gli Inglesi hanno fatto quince,
mela cotogna. |
PYTHAGOREA.
Genre dédié par Loureiro*, pag. 300, à la mémoire de Pythagore*,
philosophe Grec, né à Samos, l’an 592 avant J. C., mort l’an
497, selon l’opinion commune. Pline* rapporte, liv. 25, chap. 2,
qu’il avoit composé un ouvrage sur les effets des plantes. Comme il
ne permettoit pas à ses disciples l’usage de la viande, il est
naturel qu’il se soit occupé de l’effet alimentaire des plantes. |
PYTHAGOREA
– Genere dedicato da Loureiro (pag. 300) alla memoria di Pitagora,
filosofo greco nato a Samo tra il 580 e il 570 aC e morto nel
497 in base all'opinione comune. Plinio (XXV, 2) riferisce che aveva
composto un'opera sugli effetti delle piante. Siccome non permetteva
ai suoi discepoli l'uso della carne, è naturale che si sia occupato
dell'effetto alimentare delle piante. |
PYXIDANTHERA
(πυξίς,
πυξίδος,
vase, boite). Ses anthères
s’ouvrent en travers comme une petite boite. Michaux*,
Fl. bor. Am.
1–152. |
PYXIDANTHERA
– Dal greco pyxís, genitivo pyxídos, vaso, scatola.
Le sue antere si aprono di traverso come una piccola scatola. André
Michaux, Fl. bor. Am. 1–152. |
[1]
Voici les noms des principales substances produites par les arbres de
cette série, et leur origine. Résine.
Altéré de ῥητίνη,
dont le primitif est ῥέω,
je coule. La résine découle de l’écorce des arbres qui la produisent.
Colophone. Sorte de résine
connue d’abord à Colophone,
ville d’Ionie. Nous avons donné ce nom à la partie résineuse et concrète
qui reste après que l’on a tiré par la distillation l’huile
essentielle des résines les plus pures. Galipot.
Résine en larmes, appelée communément encens
de village. Son nom vient du celtique gal,
tout corps exhalant une odeur forte. Voy. Bubon
galbanum et Myrica gale. Zopissa.
Littéralement poix vive; ζῶ,
abrégé de {ζωός}
<ζάω>,
vif; πίσσα,
poix. C’étoit un mélange de résine, de sel marin et de cire qui
servoit à résoudre les tumeurs, et que l’on appeloit poix
vice en raison de son activité. Dioscorides*,
1-82. - Ecco i nomi delle principali sostanze prodotte dagli alberi di
questa serie e la loro origine. Resina.
Alterazione del greco rhëtínë, il cui primitivo è rhéø,
io scorro, io colo. La resina scaturisce dalla corteccia degli alberi che
la producono. Colofonia. Tipo
di resina conosciuta in primo luogo a Colofone, città della Ionia. Noi
abbiamo attribuito questo nome alla parte resinosa e condensata che rimane
dopo che si è estratto con la distillazione l'olio essenziale delle
resine più pure. Galipot (trementina
grezza). Resina in lacrime
comunemente chiamata incenso di villaggio. Il suo nome viene dal
celtico gal, qualunque corpo che
esala un forte odore. Vedere Bubon
galbanum et Myrica gale. Zopissa. Letteralmente pece viva, dal greco zô,
abbreviazione di záø, io vivo, e píssa, pece. Era una
miscela di resina, sale marino e cera che serviva a risolvere i tumori, i
gonfiori, e la si chiamava pece viva a causa della sua attività. Dioscoride,
I, 82. [de Théis]
[2]
La gente Erse certissimamente è Irlandese, poiché fra le lingue
Irlandese ed Erse non c'è maggior divario che fra lo Spagnolo e il
Portoghese. --- La lingua irlandese, comunemente chiamata gaelico o
gaelico irlandese, in irlandese Gaeilge (Gaedhilge prima della riforma
ortografica del 1948), è la lingua nazionale della Repubblica d'Irlanda.
[3]
George Weymouth (Cockington, Devon UK, 1585 – 1612) è stato un
esploratore britannico del XVII secolo. Il 5 marzo 1605 salpò
dall'Inghilterra con un equipaggio di 29 uomini sulla nave Archangel e
arrivò all'isola di Monhegan, al largo della costa del Maine, il 17
maggio 1605. Chiamò l'isola Saint George, in onore del santo patrono
dell'Inghilterra. Esplorò quindi la costa del Maine, compresa la foce del
fiume Kennebec. Durante la spedizione vennero catturati cinque nativi. Al
ritorno in luglio dello stesso anno li portarono in Inghilterra, dove
furono presentati a Ferdinando Gorges, organizzatore della spedizione. Il Pinus
strobus è chiamato anche, specialmente in Inghilterra, Weymouth
Pine, in quanto Weymouth ne portò alcuni esemplari in Inghilterra con
l'intenzione di trapiantarli per ricavarne legname per la costruzione di
navi. Non sopravvissero però a lungo perché attaccati dal fungo Cronartium
ribicola (chiamato in inglese "White Pine Blister Rust").
[4]
Le Dictionnaire de Trévoux est un ouvrage historique synthétisant les
dictionnaires français du XVIIe siècle rédigé sous la direction des Jésuites
entre 1704 et 1771.
[5]
Caria era una regione dell'Anatolia (odierna Turchia), situata a sud della
Ionia e a ovest della Frigia e della Licia.
[6]
Il Monte Libano, in quanto designazione geografica, è una catena montuosa
che si estende attraverso l'intero Libano per circa 160 km, parallelamente
alla costa mediterranea, con la più alta vetta, il Qurnat al-Sawda, che
raggiunge i 3.088 m. Il Libano è stato storicamente identificato grazie a
questa catena montuosa che ha fornito protezione alle popolazioni locali.
Le cime innevate hanno dato al Libano il suo stesso nome fin dall'antichità:
il termine laban infatti, in Aramaico significa "bianco"
e ancor oggi, in Arabo ha il significato di "latte".
[7]
Tauro: catena montuosa della Turchia meridionale che separa gli altopiani
anatolici dal Mediterraneo e dal bassopiano mesopotamico.
[8]
On remarquera que Linné* s’est plu à renverser l’ancienne dénomination
des sapins, et à leur donner des épithètes contraires à leurs véritables
caractères. Le pinus picea ne donne pas de poix, mais bien de la térébenthine;
tandis que le pinus abies est précisément
celui qui produit la poix. Cette
nomenclature trompeuse a été redressée au jardin des plantes de Paris.
- Si noterà che Linneo si è preso il piacere di capovolgere l'antica
denominazione degli abeti e ad attribuire loro degli epiteti contrari alle
loro vere caratteristiche. Il Pinus picea non fornice pece, bensì della trementina, mentre il Pinus
abies è quello che precisamente produce la pece. Questa nomenclatura
ingannatrice è stata emendata nel giardino delle piante di Parigi. [de
Théis]
[9]
Gilead, Galaad ou Galead (Jordanie) - Dans la Bible, la chaîne de
montagnes qui longe le Jourdain sur sa rive orientale depuis la vallée de
la rivière Yarmouk au nord, marquant la frontière avec le pays de
Bashan, jusqu'aux rives de la mer Morte au sud et la vallée de la rivière
Arnon et le royaume de Moab, est appelée montagnes de Galaad, parfois
aussi on trouve le pays de Galaad ou simplement Galaad. On trouve parfois
Guilead en français.
[10]
La Cantabria è una comunità autonoma della Spagna, corrispondente
all'omonima provincia (in precedenza chiamata Provincia di Santander).
Confina ad est con i Paesi Baschi (provincia di Biscaglia), a sud con la
Castiglia e León (province di León, Palencia, e Burgos), ad ovest con le
Asturie, e a nord con il Mar Cantabrico. Il suo capoluogo è Santander.
[11]
Parsifal, conosciuto anche come Perceval, Percival, Parzival, Perlesvaus e
altre varianti, è un popolare personaggio del ciclo arturiano,
appartenente ai Cavalieri della Tavola rotonda, e, in particolare, colui
che riesce a vedere il Graal. --- Il poema incompiuto Le Roman de Perceval
ou le conte du Graal, di Chrétien de Troyes, fu scritto all'epoca delle
crociate, ovvero tra il 1175 e il 1190 circa. Ne fu committente Filippo I
d'Alsazia, conte di Fiandra. È considerata la prima opera letteraria che
fa cenno al Santo Graal e farà da modello ai molti successivi romanzi
ispirati alla leggenda del Graal. All'interno dell'opera il Graal non
viene raffigurato come il calice dell'ultima cena di Gesù Cristo. Inoltre
il nome "graal" è fatto precedere dall'articolo indeterminativo
"un", il che fa pensare che l'autore volesse menzionare un
oggetto convenzionale (probabilmente un bacile o un vassoio), certo non
ancora identificabile col "Santo Graal" delle produzioni
successive.
[12]
Uno stomachico è un prodotto naturale o farmaceutico in grado di
stimolare la digestione, favorendo di riflesso l'appetito.
[13]
Pline dit, avec une naїve
philosophie, en parlant du poivre: Il
n’a que l’amertume; quel est celui qui, le premier, s’avisa d’en
goûter? étoit-ce pour
s’aiguiser l’appetit? il suffisoit d’attendre. Liv. 12, chap. 17. - Plinio (XII, 17), con un'ingenua filosofia, parlando
del pepe dice: Possiede solo dell'amaro. Chi è colui che per primo decise
di assaggiarlo? Era per stimolare il proprio appetito? Era sufficiente
attendere. [de Théis]
[14]
Betel, dal portoghese betel, betele, da una voce del
Malayalam: pianta (Piper betle) della famiglia Piperacee con
portamento di liana, largamente coltivata in Malesia e Indonesia. Dalle
sue foglie disseccate si ricava una droga detta anch'essa betel, i cui
principali costituenti sono il chavibetolo, il chavitolo, un olio volatile
e il cadinene. Il termine indica anche il bolo da masticare, composto da
una mistura a base di foglie e frutti della pianta, noce di areca e calce
viva in polvere.
[15]
Trementina, dal latino terebinthina (resina), (resina) del
terebinto: semifluido che sgorga dalle incisioni praticate nel tronco
delle conifere e che all'aria aumenta progressivamente la sua consistenza
fino a trasformarsi in una resina solida. Per distillazione in corrente di
vapore fornisce una frazione liquida e relativamente volatile, l'essenza
di trementina o acquaragia, mentre come residuo della distillazione si
ottiene la colofonia o pece greca.
[16]
Mastice, dal greco mastíchë, propriamente resina del lentisco,
tramite il latino mastiche. Adesivo a elevata viscosità,
contenente gomma naturale o sintetica (per prodotti di gomma), pece greca
e scagliola (per lavori di oreficeria), colla forte e segatura (per
chiudere fori e fessure del legno), oltre a idonei solventi.
[17]
Pisoni (Pisones in latino): ramo dell'antica gente romana
Calpurnia, di origine plebea, che nel sec. I aC pretese di nobilitare le
proprie origini ricollegandole a Calpus, figlio del re Numa Pompilio. I
Pisoni si affermarono sul piano sociale dalla fine del sec. III aC quando
loro esponenti ricoprirono più volte le supreme magistrature politiche.
Durante l'impero i Pisoni facevano parte dell'aristocrazia più potente.
[18]
Les Romains, dans leur simplicité primitive, portoient des noms exprimant
leurs fonctions habituelles, ou relatifs à leur qualités quelconques,
tels que Porcius, Bubulcus, Ovinius,
gardeurs de porcs, de boeufs, de brebis, etc. D’autres indiquoient leurs
qualité personnelles, bonnes ou mauvaises: Aemilius,
gracieux; Marcus, Marcius, Marcellus,
Mamercus, martial, guerrier; Cato,
sage; Rufus, roux; Flavius,
blond; Claudius, boiteux; Sylla,
bourgeonné. Voy. les Vies de
Plutarque*. L’ordre de naissance, dans les familles, fournissoit
encore un grand nombre de noms: Quintus,
Sextus, Septimus, Octavius, Decius, abrégé de Decimus;
Junius, Juventus, le cadet, etc. Voy.
Cicer, Carlina et Lysimachia. En ces temps-là, un nom trivial cachoit un héros;
depuis, en a vu le contraire. - I Romani, nella loro primitiva semplicità,
portavano dei nomi che esprimevano le loro abituali funzioni, oppure
relativi ad alcune loro qualità, come Porcius,
Bubulcus, Ovinius, guardiano di porci, di buoi, di pecore, etc. Altri nomi
indicavano le loro qualità personali, buone o cattive: Aemilius, grazioso, Marcus,
Marcius, Marcellus, Mamercus,
marziale, guerriero, Cato,
saggio, Rufus, rosso, Flavius, biondo, Claudius,
zoppo, Sylla, germogliato, pieno
di brufoli. Vedere le Vite parallele di Plutarco. Nelle famiglie
l'ordine di nascita forniva ancora un gran numero di nomi: Quintus, Sextus, Septimus, Octavius, Decius, abbreviazione di Decimus,
Junius, Juventus, il cadetto, etc. Vedere Cicer,
Carlina e Lysimachia. [de
Théis]
[19] La Cocincina (o Cocin Cina, in francese Cochinchine) è la zona più meridionale del Vietnam, vicina alla Cambogia. Si trova nella zona del Delta del Mekong, che garantisce una straordinaria ricchezza di riso. Confina a nord con la Cambogia ed è bagnata dal Mar Cinese Meridionale e dal Golfo del Siam. Il clima è monsonico e l'area è molto popolata, in essa si trova la principale città del Vietnam, Ho Chi Minh, antica Saigon. Questo nome fu dato dai Francesi, che invasero il paese dal sud a partire dal 1787. La capitale fu spostata a Saigon. Più tardi fece parte dell'Indocina francese, come Annam, Tonchino, Cambogia e Laos. Durante la Seconda guerra mondiale, con la Francia metà occupata, il Giappone occupò tutta la zona. Dopo la guerra si formò lo stato del Vietnam del Sud, di cui fece parte fino al 1975, quando fu occupata dai Vietcong. Tuttora fa parte del Vietnam. Cocincina è pure il nome di una razza gigante di pollo di origini asiatiche, famosa in tutto il mondo, che prende nome dall'omonima regione geografica dell'Asia. Importata per la prima volta in Europa verso la metà del XIX secolo in fattezze molto diverse da quelle attuali, la razza conquistò immediatamente l'interesse di molti allevatori, compresa la Regina Vittoria d'Inghilterra (Londra, 24 maggio 1819 – Isola di Wight, 22 gennaio 1901).
[20]
Il licopodio (Lycopodium) è un genere di piante vascolari
appartenente alla famiglia delle Lycopodiaceae. La parola Lycopodium
è di derivazione greca, ed è composta da lico (dal greco lýkos
"lupo") e podio (dal greco poús, podós
"piede"), quindi significa: piede di lupo. I licopodi sono delle
piante perenni, sempreverdi a portamento strisciante. Le radici sono
ramificate dicotomicamente. Le foglie hanno una disposizione a spirale e
sono dotate di un'unica nervatura centrale (microfillo).
[21]
L'opera maggiore a noi pervenuta di Plinio il Giovane (Como, 61 – dopo
il 113) è una raccolta di epistole, o epistolario, composto da 247
epistole suddivise in nove libri più 121 aggiunte in seguito in un decimo
libro, scritte fra il 96 e il 109.
[22]
Amalthée botanique,
terme qui a besoin d’explication. Amalthée,
en grec Ἀμάλθεια, est le nom de la chèvre qui nourrit Jupiter. Comme son lait étoit exquis
et abondant, le mot Amalthée devint,
chez les anciens, le symbole de la délicatesse unie à l’abondance. La
célèbre bibliothèque d’Atticus
fut appelée Amalthée, pour
exprimer le choix et la quantité des livres qui la composoient. C’est
dans ce sens que Plukenet a donné ce titre à un ouvrage qui réunit un
très-grand nombre de belles plantes des Indes. - Amaltea botanica,
un termine che necessita di spiegazione. Amaltea, in greco Amáltheia,
è il nome della capra che nutrì Giove. Siccome il suo latte era squisito
e abbondante, presso gli antichi il termine Amaltea divenne il simbolo
della delicatezza unita all'abbondanza. La celebre biblioteca di Tito
Pomponio Attico fu chiamata Amaltea per esprimere la scelta e la quantità
di libri che la costituivano. È in questo senso che Plukenet ha dato
questo titolo a un'opera che riunisce un grandissimo numero di belle
piante delle Indie. [de
Théis] --- Tito Pomponio Attico (Titus Pomponius Atticus),
letterato latino (109-32 aC). Nato a Roma da ricca e nobile famiglia,
lasciò la città per Atene durante le guerre civili, tra l'87 e il 65, e
da quel soggiorno trasse il soprannome di Attico. Colto, aderì alla
filosofia epicurea, che confermò la sua tendenza naturale a vivere
appartato dalla politica, pur influendovi dall'esterno con rapporti
d'amicizia e d'affari, quale editore e mercante d'arte. Fu amico di
Cicerone (di cui pubblicò le opere), che ebbe con lui un'intensa
corrispondenza epistolare (i 16 libri di lettere Ad Atticum); fu
anche amico di Varrone e di Cornelio Nepote, che scrisse una sua
biografia. Ricco di interessi culturali e artistici, era proprietario di
una biblioteca. Nel 32 si lasciò morire di fame mentre era gravemente
ammalato.
[23]
Ce mot Almageste vient originairement du grec. Ptolémée (Claude),
astronome et mathématicien, publia, vers le milieu du deuxième siècle,
un ouvrage d’astronomie; intitulé Σύνταξις
μεγίστη, qu’on peut rendre en françois
par grande composition. Ishac
ben Honain le traduisit en arabe, au commencement du neuvième siècle,
par ordre du calif Mamoun; il ajouta à son titre l’article arabe Al,
et il en fit Almagesti ou Almagherti. C’est de là que nous avons fait Almageste, pour exprimer un ouvrage d’une grande étendue, qui
comprend beaucoup de choses. - Questo termine Almagesto ha origine
dal greco. Claudio
Tolomeo, astronomo e matematico, verso la metà del II secolo pubblicò
un'opera di Astronomia dal titolo Sýntaxis megístë
(grandissimo trattato) che si può rendere in francese con grande composition, grande composizione. Isaac ben Honain la tradusse in arabo all'inizio
del IX secolo per ordine del califfo Al-Mamun, aggiunse al suo titolo
l'articolo arabo Al e ne fece Almagesti o
Almagherti. Da questo
abbiamo creato il francese Almageste
per esprimere un'opera molto estesa che contiene numerose cose. [de Théis]
--- Almagesto: dall'arabo Al-Magisti, adattamento del greco megístë
(sýntaxis),
grandissima (raccolta). Titolo della maggiore opera di Claudio Tolomeo, astronomo,
matematico e geografo greco (100 - 178 ca. dC). Essenzialmente
è un catalogo di 1022 stelle, già note a Ipparco, unito a un trattato di
astronomia e di matematica. Nella traduzione araba dell'827 e in quella
latina del 1175 di Gherardo da Cremona costituì il fondamento del sapere
astronomico fin oltre la fine del Medioevo. Per antonomasia, trattato di
astronomia in genere.
[24] Ordine dei Minimi: ordine mendicante fondato nel 1435 da San Francesco di Paola (Paola, 27 marzo 1416 – Tours, 2 aprile 1507). Il vescovo Pirro, con la costituzione Decet nos del 30 novembre 1470, approvò la comunità ed estese ai suoi membri i privilegi degli ordini mendicanti; il prelato inviò quindi una supplica al pontefice perché confermasse l'approvazione e concedesse ai frati il privilegio dell'esenzione dalla giurisdizione vescovile e papa Sisto IV, con la bolla Sedes Apostolica del 17 aprile 1474, accolse le istanze del vescovo.
[25]
Forse il conte nipote
finora anonimo del nonno che si chiamava Muzio Frangipani o Frangipane (1541-1588).
Per la bagarre sul frangipane si veda la pagina del lessico
dedicata a Charles
Plumier*.
[26]
Podalirio: eroe della mitologia greca collegato a Calcante; è un figlio
del dio medico Asclepio o Esculapio, ed è medico egli stesso oltre che
combattente (alla guerra di Troia). Era venerato in Caria come fondatore
della città di Sirno e venerato come medico e indovino in Italia, sul
Gargano.
[27]
Le Isole del Vento, nelle Piccole Antille, sono un gruppo di cinque isole
della Polinesia francese situate ad est delle Isole Sottovento. Le Isole
del Vento e le Isole Sottovento formano l'arcipelago delle Isole della
Società, uno dei cinque grandi arcipelaghi che costituiscono la Polinesia
francese. Le Isole del Vento sono le isole più grandi della Polinesia e
concentrano la maggior parte della popolazione della collettività
d'Oltremare.
[28]
Barbados è un'isola-nazione indipendente, con capitale Bridgetown,
situata sul confine tra il mar dei Caraibi e l'oceano Atlantico. L'isola
occupa una superficie di 430 km² ed è principalmente piatta, con alcune
colline all'interno. Barbados, la più orientale delle Piccole Antille, è
oggi un'importante meta turistica.
[29]
La Barbaria, oggi detta Barberia, era il termine usato soprattutto
nel Medioevo e nei secoli immediatamente successivi per indicare i
territori dell'Africa mediterranea dal confine occidentale dell'Egitto
all'Atlantico, abitati da Berberi, popolazione dell'Africa settentrionale,
un tempo diffusa dall'Atlantico all'odierna Libia oggi frammentata in aree
più o meno vaste dal Rif marocchino alla Tunisia meridionale (dove si
mantiene piuttosto pura antropologicamente).
[30]
L'Encyclopédie méthodique, (l'Enciclopedia metodica) chiamata anche
Encyclopédie "Panckoucke", enciclopedia pubblicata nel XVIII
secolo, in lingua francese, è un'opera monumentale che si basa sull'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers di
Diderot e d’Alembert con l'obiettivo di migliorarla e di completarla.
[31]
Il serpillo (Thymus serpyllum L), anche detto serpollino, pepolino
o timo selvatico, è una pianta appartenente alla famiglia delle Lamiaceae.
Comune in tutta Europa e Nord Africa, è una delle specie di timo più
diffusa, utilizzata da secoli per scopi culinari, ornamentali e
medicinali.
[32]
Les Anglois nommèrent cette province de l’Amérique Mary-land,
terre de Marie, en l’honneur de la reine Marie,
fille de Henri VIII, sous le règne de laquelle ils s’y établirent; la Virginie,
voisine du Mary-land, fut de même appelée
ainsi, en mémoire d’Elisabeth, soeur de Marie, qui n’a jamais été
mariée, etc. - Gli Inglesi chiamavano questa provincia americana col nome
di Mary-land, terra di Maria, in
onore della regina Enrichetta Maria di Borbone consorte del Carlo I Stuart
re d'Inghilterra, Scozia, Irlanda e Francia, figlia di Enrico IV di
Francia e di Maria de' Medici, sotto il regno della quale vi si
stabilirono. La Virginia, vicina al Maryland, venne ugualmente così
chiamata in memoria di Elisabetta I Tudor regina d'Inghilterra e
d'Irlanda, figlia di Enrico VIII e di Anna Bolena, e talvolta chiamata la
Regina Vergine, che non si è mai sposata, etc. [de
Théis]
[33]
On ne le trouve pas au Levant, comme l’exprimeroit le nom sarrasin,
pris dans son sens littéral, et Volney observe qu’il n’est cultivé
en aucune partie de la Syrie. C’est à tort que l’on a cru long-temps
que les croisés l’avoient rapporté au retour de leurs expéditions; on
n’en a pas même
tiré cet avantage. Voy.
Senecio sarracenicus, pour l’origine du mot sarrasin. - Non lo si
trova nel Levante, come esprimerebbe il nome saraceno preso in
senso letterale, e Volney osserva che non viene coltivato in alcuna parte
della Siria. Ingiustamente per lungo tempo si è creduto che i Crociati
l'avessero importato al ritorno dalle loro spedizioni. Non se ne è
parimenti tratto questo vantaggio. Vedere Senecio
sarracenicus per l'origine del termine saraceno. [de Théis] --- Constantin-François Chassebœuf de La Giraudais, comte
Volney, dit Volney, né le 3 février 17571 à Craon en Anjou et mort le
25 avril 1820 à Paris, est un philosophe et orientaliste français. Il
est considéré comme le précurseur des ethnologues, anthropologues et
sociologues du XXe siècle.
[34] Fiorone: infruttescenza di prima generazione del fico domestico e del caprifico (fico per le capre), forma selvatica di fico. Il fiorone si forma da gemme dell'autunno precedente e matura alla fine della primavera o all'inizio dell'estate.
[35] In botanica sono chiamate pinnule: a) le foglioline di secondo o terzo ordine delle foglie pennatocomposte; b) le ultime suddivisioni delle fronde delle felci, e anche le ultime ramificazioni del tallo di certe alghe.
[36] Digitato: organo vegetale con forma che ricorda quella di una mano con le dita più o meno divaricate; detto di foglia ha lo stesso significato di palmato-composto, se riferito alla loro nervatura equivale a palmato.
[37] Isola di Bourbon, oggi La Réunion, è un'isola dell'arcipelago delle isole Mascarene, che si trova nell'oceano Indiano, situata a est del Madagascar e molto vicino alla Repubblica di Mauritius, che ne rivendica il possesso. Quando venne occupata dai francesi nel 1642, il re di Francia Luigi XIII la soprannominò Île Bourbon (dal nome della famiglia regnante, i Borbone). Fu ribattezzata Réunion durante la Rivoluzione francese (1793), per ricordare la riunione dei federati di Marsiglia con la guardia nazionale parigina durante la marcia sul palazzo delle Tuileries, il 10 agosto del 1792.
[38] Proteo era una divinità marina e profeta della religione greca, figlio di Oceano e Teti, capace di cambiare forma in ogni momento. Il suo nome allude al "primo nato" e il personaggio è associato ad altri due "vecchi del mare", Nereo e Forco. Secondo Omero, Proteo risedeva abitualmente nell'isola di Faro, prossima all'Egitto, a circa un giorno di distanza dal fiume Nilo. Nell'Odissea si racconta che Proteo soleva uscire dal mare a mezzogiorno per sdraiarsi a riposare all'ombra delle rocce, circondato dal gregge di foche di Poseidone al quale accudiva.
[39] Commercy è un comune francese di 6.670 abitanti (2012) situato nel dipartimento della Mosa nella regione della Lorena.
[40] Per esempio nei Geoponica, una collezione di 20 libri di agronomia, compilata in greco durante il X secolo a Costantinopoli nell'Impero Bizantino sotto l'imperatore Costantino VII Porfirogenito.
[41] Siliqua, dal latino siliqua, propriamente, baccello: frutto secco deiscente costituito da due carpelli, generalmente allungati, e caratterizzato dalla presenza di un falso setto mediano (replo) cui aderiscono i semi. La deiscenza, che avviene lungo le suture fra i due carpelli, procede normalmente dal basso verso l'alto.
[42] Haguenau (Hagenau in tedesco, Havena in alsaziano) è un comune francese di 35.260 abitanti (1999) situato nel dipartimento del Basso Reno nella regione dell'Alsazia.
[43] Sidro: bevanda a bassa gradazione alcolica (6/8 gradi) ricavata dalla fermentazione del succo di mela. Conosciuta dalle popolazioni galliche fin dai tempi dell'occupazione romana, è oggi molto usata in Francia (in particolare nelle regioni della Normandia e della Bretagna) e nei Paesi nordici.