Etimologia
botanica
di Alexandre de Théis
1810
Q
L'asterisco * indica che la voce è presente nella raccolta biografica
o nel lessico
{} cancellazione – <> aggiunta oppure correzione
Q
QUADRIA.
Antoine de la Quadra, cultivateur
espagnol. Flore du Pérou,
page 13. |
QUADRIA
– Antonio de la Quadra, coltivatore spagnolo. Flore
du Pérou,
page 13. |
QUALEA. Quale, nom que les Galibis[1]
donnent à cet arbre. Aublet*,
page 7. |
QUALEA – Quale
è il nome che i Galibi danno a quest'albero.
Aublet, pag. 7. |
QUAPOYA. Quapoy, nom que les Galibis
donnent à cet arbuste. Aublet*, pag. 900. |
QUAPOYA
– Quapoy è il nome che i
Galibi danno a questo arbusto.
Aublet, pag. 900. |
QUARARIBEA.
Nom de cet arbuste à la Guyane[2].
Aublet*, pag. 693. |
QUARARIBEA
– Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet,
pag. 693. |
QUASSIA. D’un nègre nommé Quassie*, qui le premier en découvrit la qualité
fébrifuge. Q.
simaruba.
Simarouba, nom que donnent
les Galibis à cet arbre. Aublet*,
pag. 863. |
QUASSIA
– Da un negro che si chiamava Quassie van Timotibo, il quale per
primo ne scoprì la proprietà febbrifuga. Quassia simaruba – Simarouba è il nome Che
i Galibi danno a quest'albero. Aublet,
pag. 863. |
QUELUSIA.
Nom insignifiant donné à ce genre par Vandelli, page 21. Quelus[3]
est une maison de plaisance de la reine de Portugal, située à deux
lieues de Lisbonne. |
QUELUSIA
– Nome insignificante attribuito a questo genere da Vandelli (pag.
21). Queluz è una casa da diporto della regina del Portogallo (<forse
Maria I – 1734-1816>) ed è situata a 2 leghe da Lisbona. |
QUERCUS. Ce nom vient du celtique quer,
beau; cuez, arbre, Dom.
Lepellettier*, le bel arbre, l’arbre par excellence; ce mot
n’étoit qu’une épithète que les Celtes appliquoient à cet
arbre parce qu’il produisoit le gui sacré, objet de leur vénération.
Il avoit d’ailleurs son nom particulier en leur langue, et ils l’appeloient
derw. De
derw, les Celtes avoient
fait druїdes, prêtres du chêne. La ville de
Dreux[4]
en tire aussi son nom. César, dit en propres termes, que le grand
collège des Druїdes
étoit situé vers les confins du pays Chartrain, précisément où
est Dreux. C’est de ce même
mot derw que les Grecs ont fait δρῦς,
chêne,
et par suite Δρυάδες[5]
et Ἁμαδρυάδες, divinités du chêne.
Il paroît
même que l’idée
d’attacher des divinités aux chênes,
étoit parmi les Grecs un reste de la religion des Celtes, leurs ancêtres.
C’est encore par une suite naturelle de cette idée qu’en
mythologie, le chêne
étoit consacré à Jupiter, comme au premier des dieux. Il en est de
même
des célèbres oracles rendus par les chênes de Dodone[6]. Dans
la langue d’Ossian[7],
l’erse[8],
le chêne
est encore appelé darach,
toujours dérivé de derw. Chêne, anciennement quesne,
de quernus, que l’on a dit, en basse latinité, pour quercus.
En anglois oak, de l’anglo-saxon
ac, chêne;
d’où aussi eiche, en allemand. Q.
phellos
(φελλός).
Nom grec du liége, quercus
suber. Cet arbre n’a que des rapports généraux avec le liège
et on ne l’a nommé ainsi que pour placer un synonyme ancien. Q.
ilex.
Voy. le genre Ilex. En françois,
yeuse, du celtique iw,
qui signifie vert. Sa feuille est toujours verte; on le nomme même
communément chêne vert. Voy. Hedera. Q.
grammuntia.
François
Sauvages*, Fl. Montpel. 96, regarde comme une espèce distincte, cet arbre
que la plupart des botanistes tiennent pour une variété de l’yeuse.
Son nom lui vient de ce qu’il croît
au bois de Grammont, dans les environs de Montpellier. Q.
suber.
Plusieurs savants ont fait dériver ce nom du latin sub,
dessous; de l’usage qu’en faisoient anciennement les femmes pour
garnir le dessous de leur chaussure, soit pour se tenir les pieds
chauds, comme dit Pline*, liv. 16, chap. 8, soit pour paroître
plus grandes, selon l’opinion de plusieurs auteurs. Cet usage étoit
tellement général, qu’Aristophane*, pour désigner les femmes, les
appelle ironiquement écorce
d’arbre. Selon
Vossius*, suber vient du grec σῦφαρ,
écorce; liége en françois.
Selon Furetière{s}* et autres, ce mot vient du latin levis,
léger, dont les Italiens ont fait
lieve, et les François,
liége. Au
midi de la France, cet arbre est appelé surier,
dérivé de suber. Q.
coccifera
(coccus, la graine d’écarlate[9],
en grec κόκκος;
fero, je porte). C’est sur
cette petite espèce de chêne
que l’on recueille l’insecte appelé graine
d’écarlate, en raison de la couleur que l’on en tire. Les
Arabes le nomment qermez,
qui signifie en leur langue,
vermisseau, et par suite ils ont appelé qermezy,
la couleur rouge qu’il produit[10]. C’est de là que
vient notre mot cramoisi[11];
on disoit même
kermezi anciennement. Voyez
Bochart*, Hierozoї.
vol. 2, pag. 625. Les
Latins l’appeloient dans le même sens vermiculus,
petit ver, et c’est de là que vient le mot vermillon,
qui exprime la même
chose que cramoisi. Voy. les
Mémoires de l’Acad, des
scienc. 1714. Coccus et κόκκος, ont pour primitif coc, rouge, en celtique, d’où cochesne[12],
coquelicot. Voy. Cactus
cochenillifer. Q.
prinos.
Voy. le genre Prinos. Le prinos des
Grecs est le même arbre que l’ilex
des Latins. Comme il a conservé en botanique son nom latin, quercus
ilex, le synonyme grec a été appliqué à un chêne d’Amérique
dont les feuilles sont dentelées en scie, selon la signification de
ce mot. Q.
esculus.
Voy. le genre Esculus ou
Aesculus. Selon
Bauhin*, Pinax 420, l’esculus
des Latins est le φηγός
des Grecs. Q.
robur.
Latinisé de rove, synonyme de derw,
chêne
en celtique. Par allusion à la dureté de son bois, les Latins
avoient exprimé la force, la vigueur, par ce même
mot robur, et ils lui
avoient donné des dérivés: robustus,
corroborare. On
sera peut-être
surpris de voir le chêne avoir plusieurs
synonymes en langue celtique; mais toutes les fois qu’une chose
quelconque est principale ou seulement essentielle pour un peuple, les
manières de l’exprimer se multiplient. En
arabe, il est quantité de façons de désigner un
lion[13];
en tartare, il y a un nombre prodigieux de mots pour exprimer tout ce
qui a rapport {an}
<au> cheval. Voy. à ce sujet le savant Dictionnaire
tartare de Langlès*. Q.
aegilops.
Nom que Pline*, d’après les Grecs, donne à un chêne
très-élevé. Il porte,
dit-il, liv. 16, chap. 8, à ses
rameaux des barbes d’une coudée[14]
de long, et c’est de là qu’il tire son nom. Αἴξ,
αἰγός,
chèvre; {ὄψ}
<ὤψ>,
figure; mine de chèvre, à cause de cette longue barbe qui n’est, sans
doute, qu’un lichen
filamenteux très-commun sur les vieux arbres forestiers. Pline a
confondu ici l’accessoire avec le principal. Voy. le genre Aegilops. |
QUERCUS
– Questo termine deriva dal celtico quer,
bello, e cuez, albero, come riferisce Dom Louis Le Pelletier: il bell'albero, l'albero per eccellenza.
Questa parola era solo un epiteto che i Celti applicavano a
quest'albero in quanto produceva il vischio sacro, oggetto della loro
venerazione. D'altro canto aveva il suo nome particolare nella loro
lingua e lo chiamavano derw. Da
derw i Celti avevano creato druidi, i sacerdoti della
quercia. Anche la città di Dreux ne trae il nome. Giulio Cesare con
parole sue dice che il grande collegio dei Druidi era situato verso i
confini dell'area di Chartres (<capoluogo di Eure-et-Loir>),
precisamente dove si trova Dreux. È da questa stessa parola derw
che i Greci hanno creato drÿs, quercia, e di conseguenza Dryádes,
Driadi, e Hamadryádes, Amadriadi, divinità della quercia.
Sembra pure che l'idea di congiungere delle divinità alle querce
fosse, per i Greci, fosse un residuo della religione dei Celti, loro
antenati. È ancora per una conseguenza naturale di questa idea che in
mitologia la quercia era sacra a Giove, come capo degli Dei. Ci sono
ugualmente dei celebri oracoli resi dalle querce di Dodona. Nella lingua
di Ossian, l'erse o gaelico, la quercia è ancora chiamata darach,
sempre derivato da derw. Il francese chêne,
quercia, anticamente quesne,
da quernus, che durante la
bassa latinità venne usato al posto di quercus.
In inglese oak,
dall'anglosassone ac, quercia, da cui anche Eiche
in tedesco. Quercus phellos – Phellós è il nome greco del sughero, Quercus suber. Quest'albero ha solo dei rapporti generali con il
sughero e lo si è chiamato così solo per collocare un sinonimo
antico. Quercus ilex
– Vedere il genere Ilex.
In francese suona yeuse,
leccio, dal celtico iw che
significa verde. La sua foglia è sempre verde e comunemente lo si
chiama quercia verde. Vedere Hedera. Quercus grammuntia –
François Boissier de Sauvages (Fl.
Montpel.
96) considera come una specie distinta quest'albero che la maggior
parte dei botanici considera come una varietà del leccio. Il suo nome
gli deriva da ciò che cresce nel bosco di Grammont nei dintorni di
Montpellier. Quercus suber – In latino suber è il sughero, pianta e corteccia. Numerosi
studiosi hanno fatto derivare questo nome dal latino sub,
sotto, per l'uso che anticamente ne facevano le donne per guarnire la
suola delle loro scarpe, sia per mantenersi i piedi caldi, come dice
Plinio (XVI, 8), sia per sembrare più alte secondo l'opinione di
numerosi autori. Questo impiego era talmente generalizzato che
Aristofane, per designare le donne, le chiamava ironicamente corteccia
d'albero. Secondo
Vossius suber, sughero, deriva dal greco sûphar, pelle
avvizzita, corteccia, e il sughero è detto liège
in francese. Secondo Antoine Furetière e altri, questa parola deriva
dal latino levis, leggero, da cui gli Italiani hanno creato lieve
e i Francesi liège. Nel
mezzogiorno della Francia quest'albero è chiamato surier,
derivato da suber. Quercus coccifera – In latino coccus è la galla scarlatta o cecidio scarlatto,
detta kókkos in greco; fero in latino significa io
porto. È su questa piccola specie di quercia che si raccoglie la
galla determinata da un insetto, denominata galla scarlatta a causa
del colore che se ne estrae. Gli
Arabi chiamano l'insetto qermez,
che nella loro lingua significa vermiciattolo, e di conseguenza hanno
chiamato qermezy il colore rosso che produce. È da qui che deriva il
nostro vocabolo francese cramoisi,
cremisi in italiano, e anticamente si diceva anche kermezi. Vedere Bochart,
Hierozoї.
vol. 2, pag. 625. I
Latini con lo stesso significato lo chiamavano vermiculus,
piccolo verme, ed è da ciò che deriva la parola francese vermillon, vermiglio, che
esprime la stessa cosa del francese cramoisi, cremisi. Vedere le Mémoires de l’Acad, des
scienc. 1714. Coccus in latino e kókkos in
greco hanno alla base coc,
rosso in lingua celtica, da cui il francese cochesne,
sorbo, coquelicot, papavero.
Vedere Cactus cochenillifer. Quercus prinos – Vedere il genere Prinos.
Il prînos dei Greci, il leccio, è lo stesso albero detto ilex
dai Latini. Siccome in botanica ha conservato il suo nome latino, Quercus
ilex, il sinonimo greco è stato applicato a una quercia americana
le cui foglie sono dentellate come una sega, <in quanto prînos
deriva da príø, io sego, come viene spiegato alla voce Prinos>. Quercus esculus – Vedere il genere Esculus
o Aesculus. Secondo
Gaspard Bauhin (Pinax 420)
l’esculus dei Latini (il rovere - Quercus robur) è la phëgós,
la quercia, dei Greci. Quercus robur – Robur è la latinizzazione di rove,
sinonimo di derw, quercia in
celtico. Per allusione alla durezza del suo legno, i Latini avevano
espresso la forza e il vigore con questa stessa parola robur, forza, vigore, <oltre che rovere in prima istanza>, e
le avevano creato dei derivati: robustus,
robusto, corroborare,
rinvigorire. Forse
si rimarrà sorpresi nel vedere che la quercia ha numerosi sinonimi in
lingua celtica, ma tutte le volte che una cosa qualunque è principale
o solamente essenziale per un popolo, i modi di esprimerla si
moltiplicano. In
arabo esiste una quantità di modi di designare un leone, in tartaro
esiste un numero prodigioso di parole per esprimere tutto ciò che ha
un rapporto con il cavallo. Vedere a questo proposito il dotto Dictionnaire
tartare di Louis-Mathieu Langlès. Quercus aegilops – Nome che Plinio, basandosi sui Greci, attribuisce a una quercia
molto alta. Egli dice (XVI, 8): Reca nei suoi ramoscelli delle barbe
della lunghezza di un cubito ed è da questo che trae il suo nome. In
greco aíx, genitivo aigós, capra, e øps,
figura, aspetto: aspetto di capra, a causa di questa lunga
barba che senza dubbio altro non è che un lichene filamentoso molto
comune sui vecchi alberi delle foreste. Qui Plinio ha confuso
l'accessorio con il principale. Vedere il genere Aegilops. |
QUERIA. Joseph
Quer*, botaniste espagnol, professeur à Cadix. On
a de lui une Flore espagnole, publiée en 1762. |
QUERIA
– José Quer y Martínez, botanico spagnolo, professore a Cadice. Di
lui abbiamo una Flore espagnole,
pubblicata nel 1762. |
QUILLAIA.
Quillaї,
nom que donnent à cet arbre les naturels du Chili. Molina*,
pag. 147. Il vient de quillean,
laver, en leur langue. Ils s’en servent pour remplacer le savon. |
QUILLAIA
– Quillaї
è il nome che danno a quest'albero gli aborigeni del Cile. Molina,
pag. 147. Deriva da quillean
che nella loro lingua significa lavare. Se ne servono al posto del
sapone. |
QUINARIA
(quinarius, par cinq) Ses
fleurs ont un calice à cinq feuilles, une corolle à cinq pétales;
il leur succède un germe à cinq angles qui devient une baie à cinq
loges. Loureiro*, pag.
334. Ce genre se rapproche du cookia. |
QUINARIA
– Il latino quinarius significa composto da cinque. I suoi
fiori hanno un calice con 5 foglie e una corolla a 5 petali. A loro fa
seguito un germe a 5 angoli che diventa una bacca a 5 loculi. Loureiro,
pag. 334. Questo genere si avvicina al Cookia. |
QUINCHAMALIUM.
Quinchamali, nom que porte
cet arbuste au Chili. Frézier*,
pag. 71, Molina*, pag.
121. |
QUINCHAMALIUM
– Quinchamali è il nome che ha questo arbusto in Cile. Frézier,
pag. 71, Molina, pag.
121. |
QUISQUALIS.
Mot latin qui exprime l’incertitude, le doute. Il à été donné
par Rumphius*, liv. 7, chap. 38, à un arbuste d’Amboine[15], parce qu’il est
sujet à varier. |
QUISQUALIS
– Termine latino che esprime l'incertezza, il dubbio: chi, quale. È
stato attribuito da Rumphius (VII, 38) a un arbusto dell'isola di Ambòina
in quanto e soggetto a variazioni. |
QUIVISIA.
Du nom de bois de quivi, que porte cet arbre à l’île
de France. Jussieu*, d’après Commerson*, pag. 264. |
QUIVISIA
– Dal nome di legno di quivi che ha quest'albero nell'île
de France. Jussieu,
basandosi su Commerçon,
pag. 264. |
[1]
I Galibi (citati anche come Kalina, Karina, Carina, Kalinha, Kariña,
Kari’ña, Kaliña o Karinya) sono un gruppo etnico amerindo che vive in
diversi Paesi della costa caraibica del Sud America. La loro lingua e
cultura è il Cariban. Sono conosciuti anche come Kali'na e Caribi.
L'origine del nome Galibi, dato dagli Europei, è sconosciuta. Essi
preferiscono farsi chiamare Kali'na tilewuyu, cioè "veri Kali'na",
principalmente per differenziarsi dai meticci Maroon. L'uso del nome Kali'na
è divenuto solo recentemente di uso comune nelle pubblicazioni.
[2]
La Guiana (detta anche Guyana o Guayana, in spagnolo Guayanas) è una
regione fisica dell'America meridionale, compresa fra l'oceano Atlantico,
i bacini dell'Orinoco, del Rio delle Amazzoni e del Rio Negro, suo
affluente. È costituita da un vasto tavolato inclinato verso il nord,
bordato da una fascia costiera pianeggiante che continua a oriente nel
territorio brasiliano e a occidente in quello venezuelano.
[3]
Queluz (Portuguese pronunciation: kelus) is a Portuguese city located in
the municipality of Sintra, in the Greater Lisbon Area. It comprises the
parishes of Massamá, Monte Abraão and Queluz and has over four parishes
in his area of influence: Almargem do Bispo, Belas, Barcarena and Casal de
Cambra. Queluz City was created on July 24, 1997 by Law No 88/97. Before,
Queluz was a village. Crossed by Jamor river, the city with the Queluz
National Palace was the seat of the Portuguese court in the eighteenth
century.
[4]
Dreux è un comune francese di 31.314 abitanti (2012) situato nel
dipartimento dell'Eure-et-Loir nella regione del Centro. Diede i natali al
botanico Jean-Louis-Auguste Loiseleur Deslongchamps (1774- 1849). I suoi
abitanti si chiamano Drouais o Durocasses.
[5]
Le Driadi e le Amadriadi sono figure della mitologia greca. In origine le
Driadi erano propriamente le ninfe delle querce, come rivela il loro nome
(drÿs,
quercia). Le Driadi erano ninfe che vivevano nei boschi e ne incarnavano
la forza e il rigoglio vegetativo. A differenza delle Amadriadi, non
facevano corpo con gli alberi, né morivano con essi, ma potevano muoversi
liberamente, danzare e unirsi anche con semplici mortali. Le Amadriadi
vivevano nel tronco degli alberi, inseparabili dal destino della pianta
cui appartenevano, al punto di morire quando la pianta appassiva.
[6]
Nella città di Dodona, situata nell'Epiro, in Grecia nord-occidentale, si
trovava un oracolo dedicato a due divinità pelasgiche, Zeus, il dio del
fulmine re dell'Olimpo, e la Dea Madre, identificata con Dione (mentre in
altri luoghi era associata a Rea o Gaia).
[7]
Ossian: nome di un leggendario bardo e guerriero scozzese del sec. III,
figlio di Finn (o Fingal), protagonista di una vicenda amorosa che lo vede
rapito in fondo al mare, per avere trasgredito a un monito del dio delle
acque per cui diviene vecchio e cieco e, come l'antico Omero, celebra le
vicende del suo popolo. I primi cenni a Ossian si trovano negli scritti di
Giraldo Cambrense, del XII secolo. Ma la vera vicenda letteraria esplose
quando James MacPherson (1736-1796) scrisse I Canti di Ossian.
MacPherson finse di aver tradotto fedelmente le originali poesie di Ossian,
mentre in realtà si basò su dei frammenti e inventò di sana pianta
molti "canti". Il successo delle sue presunte traduzioni,
nondimeno, fu straordinario. La prosa potente, il riferimento a una natura
selvaggia, ne fanno un'opera fondamentale del Preromanticismo.
[8]
In European English, the language is usually referred to as Irish.
The term Irish Gaelic is often used when English speakers discuss
the relationship among the three Goidelic languages (Irish, Scottish
Gaelic, and Manx) or when discussion of Irish is confused to mean
Hiberno-English, the form of English as spoken in Ireland. Scottish Gaelic
is often referred to in English as simply Gaelic. Outside Ireland,
the term Gaelic or "Irish Gaelic" is also frequently used
for the Irish language. The archaic term Erse (from Erische),
originally a Scots form of the word Irish applied in Scotland (by
Lowlanders) to all of the Goidelic languages, is no longer used for any
Goidelic language.
[9]
Galla o cecidio: escrescenza ben localizzata e determinata, costituita da
tessuti di natura ipertrofica o iperplastica, che si sviluppa in un organo
vegetale come reazione patologica allo stimolo esercitatovi da un elemento
parassita, il quale se ne serve come dimora durante il periodo di
sviluppo, traendone anche alimento. Per esempio, la cocciniglia (nome
comune degli Insetti Emitteri della famiglia Coccidi) della lacca (Laccifer
lacca) vive nell'India meridionale su molte piante, producendo
un'abbondantissima secrezione (gomma lacca) utilizzata industrialmente.
[10]
Il Vermiglio della quercia (Kermes vermilio Planchon, 1864) è un
insetto omottero della famiglia Kermesidae (Coccoidea).
Questa specie veniva raccolta, essiccata e polverizzata per usarla come
colorante (lacca kermes). Lo stesso colorante era usato per conferire la
colorazione all'alchermes, uno dei liquori di maggior impiego in
pasticceria.
[11]
Il crèmisi, o chermisi, è una tonalità di rosso luminosa e chiara che,
contenendo alcune componenti di blu, tende lievemente al porpora.
[12]
Il sorbo, o genere Sorbus, ha la corteccia grigia con chiazze
bianche, rami giovani pubescenti, poi glabri, bruno-rossicci, legno duro,
compatto, rossastro.
[13]
On lit dans Chardin, vol. 2, pag. 103, qu’en arabe il y a mille
synonymes pour exprimer un chameau, cinq cent pour un lion, deux cents
pour dire du lait, quatre-vingt{s} pour le miel, etc. - In Jean Chardin
(vol. 2, pag. 103) si legge che in arabo ci sono 1.000 sinonimi per
esprimere un cammello, 500 per un leone, 200 per parlare del latte, 80 per
il miele, etc. [de Théis] --- Jean Chardin, nato Jean-Baptiste
Chardin e noto anche come Sir John Chardin, (Parigi, 16 novembre 1643 –
Chiswick, 5 gennaio 1713), è stato un gioielliere, viaggiatore e
scrittore francese, noto soprattutto per i resoconti dei suoi viaggi in
Persia e nel Vicino Oriente. Nel 1686, pubblicò la prima parte dei suoi
famosi Viaggi. Ma l'opera non fu completa fino al 1711, quando fu
pubblicata, ad Amsterdam, con lo splendido titolo Voyages de monsieur
le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l'Orient.
[14]
Cubito: antica misura di lunghezza, in uso presso vari popoli mediterranei
e variabile secondo i luoghi; presso i Greci e i Romani corrispondeva a
circa 44,4 cm.
[15]
Ambon (in italiano Ambòina) è un'isola dell'arcipelago delle Molucche,
nel Mar di Banda, in Indonesia. Situata a sud-ovest dell'isola di Seram,
appartiene amministrativamente alla provincia indonesiana di Maluku. La città principale è Ambon. --- Ambon, parfois encore
appelée Amboine en français et Amboina en indonésien.