Etimologia botanica
di Alexandre de Théis
1810

R

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R

RACOPILUM (ῥάκος, déchiré; πῖλος, chapeau). Mousse dont la coiffe est campaniforme et fendue d’un côté. Palisot Beauvois*, Aethéog. 36.

RACOPILUM – Dal greco rhákos, brandello, e pîlos, cappello. Muschio la cui cuffia è campaniforme e tagliata da un lato. Palisot de Beauvois, Aethéog. 36.

RADERMACHIA. En l’honneur de Radermacher*, hollandois, président de la Société des Sciences de Batavia. Thunberg*.

RADERMACHIA – In onore di Jacob Cornelis Matthieu Radermacher, olandese, presidente della Società delle Arti e delle Scienze di Batavia (<Jakarta, capitale dell'Indonesia>). Thunberg.

RAFNIA.

RAFNIA

RAJANIA. Jean {Wrai} <Wray>, plus connu sous le nom de Rai (<Ray*>), naturaliste anglois, né en {1628} <1627>, mort en 1705, membre de la Société royale de Londres. On a de lui: Catalogue des plantes des environs de Cambridge, 1660; Catalogue des plantes de l’Angleterre et des ses îles, {1670} <1668>; Voyage en Allemagne, en France et en Italie, 1673; Histoire des plantes, etc. de 1686 à 1704, etc.

RAJANIA <meglio RAYANIA> – John Wray, più noto sotto il cognome di Ray, nato nel 1627 e morto nel 1705, membro della Società Reale di Londra. Di lui abbiamo: Catalogue des plantes des environs de Cambridge, 1660; Catalogue des plantes de l’Angleterre et des ses îles, 1668; Voyage en Allemagne, en France et en Italie, 1673; Histoire des plantes, etc. dal 1686 al 1704, etc.

RANDIA. Isaac Rand*, apothicaire anglois, membre de la Société royale de Londres. On a de lui, en {1739}  <1730>, l’Index du jardin médicinal de Chelsea.

RANDIA – Isaac Rand, farmacista inglese, membro della Società Reale di Londra. Di lui abbiamo l’Index du jardin médicinal de Chelsea, pubblicato nel 1730.

RANUNCULUS. Dérivé de rana, grenouille. De ce que la plupart des plantes de ce genre croissent aux lieux humides et marécageux, séjour des grenouilles. Ranunculus, en latin; βατράχιον, en grec; grenouillette, en françois, expriment la même chose, en chacune de ces langues.

On nomme souvent ces plantes bassinet, en françois, de leurs fleurs en bassin; ou renoncule, altéré de ranunculus.

En anglois, crow-foot, pied de corneille; plusieurs espèces de renoncules, ont les feuilles profondément divisées, ce qui leur donne l’aspect d’une pate d’oiseau.

R. flammula (flamma, flamme, feu). De son effet brûlant à la bouche, et de ce qu’elle donne aux moutons l’inflammation d’entrailles appelée communément le feu.

En françois douve, du celtique douves, pluriel dovesion, qui exprime un fossé plein d’eau. Ce mot a pour primitif dow, eau, dans la même langue. Cette plante ne croît qu’aux lieux inondés.

R. lingua (langue). Sa feuille ovale, allongée et très-entière a été comparée à une langue.

R. ficaria. Dont la racine est par petits tubercules semblables à des fics, terme de médecine, qui exprime une excroissance charnue semblable, en petit, à une figure appelée ficus en latin.

Cette plante différant essentiellement des ranunculus, par le calice, les pétales, etc. Dillen*, Haller* et A. L. de Jussieu*, en on fait un genre à part.

R. thora. Altéré de φθορά, corruption. On s’en servoit autrefois pour empoisonner les flèches. Les blessures qu’elles faisoient se gangrenoient promptement.

R. abortivus (avortée). Ses fleurs ont été regardées comme avortées, en raison de leur petitesse.

R. sceleratus (scélérate). Nom hyperbolique. Cette scélératesse consiste à faire naître des ampoules aux lèvres de ceux qui en mâchent les feuilles.

R. glacialis, nivalis. Deux noms différens qui expriment la même chose. C’est-à-dire plantes qui croissent au pied des glaces et des neiges dans les montagnes Alpines.

RANUNCULUS – Derivato dal latino rana, rana. Per il fatto che la maggior parte delle piante di questo genere cresce in luoghi umidi e paludosi, soggiorno delle rane. Ranunculus in latino, batráchion in greco, grenouillette in francese, in ciascuna di queste lingue esprimono la stessa cosa: piccola rana.

Spesso in francese queste piante sono dette bassinet, bacinella, per i loro fiori a forma di catino, oppure renoncule, ranuncolo, alterazione di ranunculus.

In inglese suona crow-foot, piede di cornacchia. Numerose specie di ranuncoli hanno le foglie profondamente divise, il che conferisce loro l'aspetto di una zampa d'uccello.

Ranunculus flammula – Dal latino flamma, fiamma, fuoco, e flammula ne è il diminutivo: fiammella. Per il suo effetto che fa bruciare la bocca e in quanto provoca alle pecore l'infiammazione dei visceri che comunemente è detta il fuoco.

In francese douve, fossato, dal celtico douves, al plurale dovesion, che esprime un fossato pieno d'acqua. Questo termine ha come radice dow, acqua, nella stessa lingua. Questa pianta cresce solo nei luoghi allagati.

Ranunculus lingua – Lingua sia in latino che in italiano. La sua foglia ovale, allungata e assai intera è stata paragonata a una lingua.

Ranunculus ficaria – La cui radice è costituita da piccoli tubercoli simili a dei fics in francese (<grandi verruche dei bovini e dei cavalli>), termine di medicina che esprime un'escrescenza carnosa simile, in piccolo, a una struttura che in latino è detta ficus, emorroide, oltre che fico.

Siccome questa pianta essenzialmente differisce dai ranunculus per il calice, i petali etc., Dillen, Haller e Antoine-Laurent de Jussieu ne hanno fatto un genere a parte.

Ranunculus thora – Alterazione del greco phthorá, corruzione. Un tempo veniva usata per avvelenare le frecce. Le ferite che producevano andavano rapidamente in gangrena.

Ranunculus abortivus – In latino significa nato prima del tempo, abortivo. I suoi fiori sono stati considerati come abortivi a causa della loro piccolezza.

Ranunculus sceleratus – Scellerato. Nome iperbolico. Questa scelleratezza consiste nel far nascere delle vesciche sulle labbra di coloro che ne masticano le foglie.

Ranunculus glacialis, nivalis – Glaciale, nivale. Due aggettivi diversi che esprimono la stessa cosa. Cioè, piante che crescono ai piedi dei ghiacci e delle nevi nelle montagne alpine.

RAPANEA. Nom de cet arbuste à la Guyane[1]. Aublet*, p. 122.

RAPANEA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 122.

RAPATEA. Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*, p. 305.

RAPATEA – Nome di questa pianta in Guiana. Aublet, pag. 305.

RAPHANUS (ῥαφανίς, en grec; de ῥᾶ, facilement, promptement; φαίνομαι, je parois). À cause de la rapidité de sa germination.

Radis, en françois; ce nom est purement latin, radix, racine. La sienne est remarquable par son goût et son volume. En anglois, radish, altéré du même mot radix.

RAPHANUS – In greco rhaphanís, ravanello o rapanello, da rhâ, facilmente, prontamente, e phaínomai, io appaio, io mi mostro. A causa della rapidità della sua germinazione.

Radis, ravanello in francese, è un nome puramente latino: da radix, radice. La sua è notevole per gusto e dimensioni. In inglese suona radish, alterazione della stessa parola radix.

RAPHIA (ῥαφίς, pointe, aiguille). Le fruit de cette espèce de palmier se termine par une pointe très-apparente. Palisot Beauvois*, Flore d’Oware, fasc. 8.

RAPHIA – Il greco rhaphís significa punta, ago. Il frutto di questa specie di palma termina in una punta assai appariscente. Palisot de Beauvois, Flore d’Oware, fasc. 8.

RAPINIA. En l’honneur du père Rapin*, jésuite françois, né en 1621, mort en 1687. Il est auteur d’un poёme estimé sur les jardins. Loureiro*, pag. 156.

RAPINIA – In onore del Padre René Rapin, Gesuita francese nato nel 1621 e morto nel 1687. È l'autore di un ammirato poema sui giardini: Hortorum libri IV. Loureiro, pag. 156.

RAPUTIA. Originaire de la forêt d’Orapu, en Guyane. Aublet*, pag. 672.

RAPUTIA – Originario della foresta di Orapu in Guiana. Aublet, pag. 672.

RAVENALA. Nom de cet arbre en l’île de Madagascar; il a pour primitif[2] raven, feuille. La sienne est d’une beauté remarquable. Raven, se retrouve encore dans raven-sara, la bonne feuille.

RAVENALA – Nome di quest'albero nell'isola del Madagascar. Ha alla sua radice il malgascio raven, foglia. La sua è di una notevole bellezza. Raven si rinviene ancora nel malgascio raven-sara, la buona foglia.

RAUWOLFIA. Léonard Rauwolf*, médecin allemand, voyageur en Syrie, Arabie, Palestine, etc. On a eu sa relation en 1582.

RAUWOLFIA – Leonhard Rauwolf, medico tedesco, viaggiatore in Siria, Arabia, Palestina, etc. La sua relazione (Aigentliche Beschreibung der Raiß inn die Morgenländerin) è stata pubblicata nel 1582.

REAUMURIA. Réné-Antoine Ferchault de Réaumur*, naturaliste françois, né en 1683, mort en 1757, membre de l’Académie des sciences. Entre un grand nombre d’ouvrages importans sur l’histoire naturelle, les botanistes distinguent plusieurs mémoires académiques sur les fucus, les nostoch, les byssus, les coraux, etc.[3]

REAUMURIA – René-Antoine Ferchault de Réaumur, naturalista francese, nato nel 1683 e morto nel 1757, membro dell'Accademia delle Scienze. Tra un gran numero di opere importanti sulla storia naturale, i botanici segnalano numerose sue memorie accademiche su fucus, nostoc, byssus, coraux (coralli), etc.

REDUTEA. P. J. Redouté*, peintre du Muséum d’histoire naturelle. On connoît ses magnifiques dessins de plantes. Voy. ses plantes grasses décrites par Decandolle*, les Liliacées, le Jardin de Malmaison, etc. Ventenat*, lui a dédié ce genre, Jardin de Cels, pag. 11.

REDUTEA – Pierre-Joseph Redouté, pittore del Museo di Storia Naturale. Si conoscono i suoi magnifici disegni di piante. Vedere le sue piante grasse descritte da Decandolle, le Liliacées, il Jardin de Malmaison, etc. Ventenat gli ha dedicato questo genere (Jardin de Cels, pag. 11 - Description des plantes nouvelles et peu connues, cultivées dans le jardin de J.-M. Cels).

REICHELIA. Voy. Sagonea d’Aublet*. Schreber*, gen. 512, l’a nommé ainsi de Chr.-Charles Reichel, allemand, dont on a eu, en 1750, une Dissertation sur le tabac.

REICHELIA – Vedere Sagonea di Aublet. Schreber (gen. 512) l'ha così denominato da Christian Karl Reichel, tedesco, del quale nel 1750 è stata pubblicata una Dissertation sur le tabac.

RELHAMIA. Richard Relham, anglois, auteur de la Flore de Cambridge. L’Héritier*, Sert. Angl. 22.

RELHAMIA – Richard Relham, inglese, autore della Flore de Cambridge. L’Héritier, Sert. Angl. 22.

REMIREA. Son nom à la Guyane. Aublet*, page 43.

REMIREA Il suo nome in Guiana. Aublet, pag. 43.

RENANTHERA (ren, rein). Fleur dont les anthères s’ouvrent en forme de rein ou de rognon. Loureiro*, pag. 637.

RENANTHERA – In latino ren è il rene. Fiore le cui antere si aprono a forma di rene o rognone che dir si voglia. Loureiro, pag. 637.

RENEALMIA. Paul Reneaulme, botaniste françois, a publié, en 1611, un ouvrage intitulé: Essai sur l’histoire des plantes.

Un autre Reneaulme* (Michel-Louis) médecin, membre de l’Académie des sciences, a donné, de 1699 à 1720, des observations sur plusieurs plantes. Plumier*, gen. 37.

Les renealmia de Plumier ont été depuis replacées parmi les tillandsia, et le renealmia de Linné* fils, Sup. pag. 7, a été reporté au catimbium.

RENEALMIA – Paul Reneaulme (1560–1624), medico e botanico francese, nel 1611 ha pubblicato un'opera intitolata Essai sur l’histoire des plantes.

Un altro Reneaulme, suo figlio Michel-Louis, medico, membro dell'Accademia delle Scienze, ha pubblicato dal 1699 al 1720 delle osservazioni su numerose piante. Plumier, gen. 37.

I Renealmia di Plumier sono stati poi ricollocati in seno ai Tillandsia, e il Renealmia di Linneo figlio (Sup. pag. 7) è stato trasferito nel Catimbium.

REQUEURIA. Louis Requeur, espagnol, apothicaire du roi d’Espagne, Philippe V. Flore du Pérou, pag. 16.

REQUEURIA – Louis Requeur, spagnolo, farmacista del re di Spagna Filippo V (1683-1746). Vedere Flore du Pérou, pag. 16.

RESEDA (resedo, je calme, j’apaise). Appliqué en topique, il passoit pour calmer les douleurs externes. Pline*, liv. 27, chap. 12, rapporte une invocation dont on doit accompagner ce remède, et qui est plus digne d’un charlatan que d’un philosophe.

Le reseda odorata est souvent appelé amour d’Egypte. Il est originaire d’Egypte, et l’odeur en est extrêmement voluptueuse.

On nomme gaude, le reseda luteola. Ce mot vient du celtique god, jaune. Cette plante donne en teinture une belle couleur jaune.

RESEDA – Il latino resedo significa io calmo, io placo. Applicato come topico, <cioè localmente>, aveva fama di calmare i dolori esterni. Plinio (XXVII, 12) riferisce un'invocazione che deve accompagnarsi a questo rimedio, e che è più degna di un ciarlatano che di un filosofo.

La Reseda odorata è spesso chiamata amore d'Egitto. È originaria dell'Egitto e il suo odore è estremamente voluttuoso.

La Reseda luteola è detta gaude in francese. Questo termine deriva dal celtico god, giallo. Questa pianta usata come tintura conferisce un bel colore giallo <per il contenuto in flavonoidi>.

RESTIARIA (restis, corde). De l’usage économique que l’on en fait à la Cochinchine. Loureiro*, pag. 785. Ce genre se rapproche du gouania.

RESTIARIA – Il latino restis significa corda, fune. Per l'uso economico che se ne fa in Cocincina. Loureiro, pag. 785. Questo genere si avvicina al Gouania.

RESTIO (restis, corde, lien; d’où rete, en latin, et rets, en françois). Plusieurs espèces de ce genre portent des chaumes forts et souples dont on fait au cap de Bonne-Esperance des liens, des balais, etc.

R. elegia (ἔλεγος, tristesse, deuil). Ses anthères sont noirâtres avec une bordure blanche, comme un vêtement de deuil.

R. tectorum (des toits). Non qu’il croisse sur les toits, comme ce nom l’exprime aux genres bromus, crepis, sempervivum, etc., mais l’usage que l’on en fait au cap de Bonne-Esperance pour couvrir le maisons. Thunberg*, Voyage.

RESTIO – Il latino restis significa corda, legaccio, da cui il latino rete, la rete, e l'equivalente rets francese. Numerose specie di questo genere forniscono delle stoppie forti e flessibili, con cui al Capo di Buona Speranza si fabbricano dei legacci, delle scope, etc.

Restio elegia – Dal greco élegos, melodia, canto, canto funebre, lamento, tristezza, lutto. Le sue antere sono nerastre con un bordo bianco, come un vestito di lutto.

Restio tectorum – Dei tetti. Non che cresce sui tetti come questo termine latino esprime per i generi Bromus, Crepis, Sempervivum, etc., ma per l'uso che se ne fa al Capo di Buona Speranza: per coprire le case. Thunberg, Voyage.

RETICULARIA (reticulus, diminutif de rete, rets, filet, réseau). Les semences de ce fungus sont enfermées dans des filets réticulés. Bulliard*, champ. 83.

RETICULARIA – Il latino reticulus è il diminutivo di rete, rete, quindi, reticella, reticolo. I semi di questo fungo sono rinchiusi in reticelle reticolate. Bulliard, champ. 83.

RETINEPHYLLUM ({ρετινη} <ῥητίνη>, résine; φύλλον, feuille). Arbre dont les feuilles sont enduites d’une substance résineuse. Plantes equinox. fasc. 4.

RETINEPHYLLUM – Dal Greco rhëtínë, resina, e phýllon, foglia. Albero le cui foglie sono rivestite di una sostanza resinosa. Plantes equinox. fasc. 4.

RETZIA An.-Jean Retzius*, professeur de botanique à Lund[4] en Scanie[5]. On a de lui des Observations de botanique. Thunberg*, Nov. gen. pl. pag. 4.

RETZIA – Anders Jahan Retzius, professore di botanica a Lund in Scania (Svezia). Di lui abbiamo delle Observations de botanique (Observationes botanicae, 1778-91). Thunberg, Nov. gen. pl. pag. 4.

RHACOMA. L’un des anciens noms de le rhubarbe, Pline*, liv. 27, chap. 12. Il a pour primitif rha, ancien nom du Volga. C’est de ces régions qu’on tiroit cette plante, dit Pline. Voy. Rheum.

RHACOMA – Uno degli antichi nomi del rabarbaro, Plinio (XXVII, 12). Ha come radice rha, antico nome del Volga. È da queste regioni che si importava questa pianta, in base a quanto afferma Plinio. Vedere Rheum.

RHAMNUS. Du celtique ram, branchage; dont les Grecs ont fait ῥάμνος; les Latins, ramex, ramus, ramale, etc. les François, rame, ramier, ramon, balai en vieux françois, ramée, etc.

Rain, en vieux langage, étoit synonyme de rameau, et c’est en raison de la conformité de son nom avec ce mot, que la ville de Rheims portoit pour armes, deux rameaux entrelacés.

R. catharticus. Voy, ce mot à la liste des Termes. En français, nerprun; c’est-à-dire noire prune. Son fruit ressemble à de petites prunelles de haie; mais il est plus noir.

R. lineatus (par lignes, linea, ligne). Ses nervures nombreuses forment sur la feuille une espèce de rézeau ou entrelacement de lignes.

R. sarcomphalus (sarcomphale). Tumeur charnue qui vient au nombril; c’est ce qu’exprime son nom. Σάρξ, σαρκός, chair; ὀμφαλός, nombril. L’ovaire de cette fleur est entouré des bords du réceptacle, ce qui lui donne quelque ressemblance avec la tumeur du nombril.

R. mystacinus (μύσταξ, moustache). Sa tige ne se soutient qu’au moyen de ses vrilles contournées en façon de moustache.

R. colubrinus (coluber, serpent). De ses feuilles garnies de veines blanches et brillantes qui les rendent assez semblables à une peau de serpent.

R. alaternus. Dérivé d’alternus, selon plusieurs auteurs, parce que ses feuilles sont alternes, ce qui les distingue de celles des phyl<l>irea qui sont opposées. Cette étymologie peut paroître hazardée; mais elle a l’avantage d’apprendre à ceux qui ne sont pas botanistes, à distinguer tout d’abord deux arbustes très-semblables.

R. paliurus (παλίουρος, nom de lieu en grec). Paliurus étoit une ville d’Afrique située vis-à-vis de l’île de Crète.

R. napeca. Latinisé de nabq, son nom en arabe. Forskalh*, pag. 63. Prosper Alpin* l’écrit nabka, pag. 18.

R. circumscissus (circoncis). Son fruit est entouré à sa base par le calice, d’une façon qui lui a fait donner ce nom avec justesse. Circumscissus, signifie littéralement coupé tout autour. Circum, autour; scissus, participe de scindo, je coupe. On connoît l’opération de la circoncision.

R. jujuba.

R. oenoplia ({οινοπλυξ} <οἰνοπλήξ>, vineux, dérivé d’οἶνος, vin). Son fruit plein de suc, ressemble à un grain de raisin.

R. theezans (analogue au thé). En Chine, les pauvres gens se servent de sa feuille en guise de celle du thé.

R. iguaneus (des iguanes). On le nomme aux Antilles, arbre des iguanes (lacerta iguana), parce qu’on trouve souvent ce reptile sur son tronc.

R. zizyphus. Altéré par les Grecs de asafifa, son nom dans l’Orient. Voyage de Shaw, 47 supp. Zizoùf, en Arabe. Golius*, I 107.

R. spina-christi (épine de Christ). Par allusion à la couronne d’épine<s> de Jésus-Christ, que l’on a supposé faite de cet arbuste dont les aiguillons sont doubles et très-aigus.

R. erythroxylum (ἐρυθρός, rouge; ξύλον, bois). Dont le bois est rougeâtre.

R. lotus. Desfontaines* a prouvé que cet arbre est le vrai lotus des anciens, et que les habitans des bords de la Syrte[6], où il croît, sont les lotophages[7]. Dans ce pays on vend sur les marchés, et l’on mange encore ce fruit, qui est gros comme une prunelle et d’une saveur très-agréable. Voy. Lotus et Nymphaea lotus. La tradition de l’ancien usage que l’on en faisoit s’est conservée parmi ces peuples.

Ces faits sont également attestés par le docteur Shaw*, et l’on s’étonne de les voir démentis avec légèreté par Bruce*, toujours empressé d’atténuer le mérite de Shaw et des voyageurs qui l’ont précédé. Voyex le Voyage aux sources du Nil, introduction.

RHAMNUS – Dal celtico ram, rami, ramaglia, da cui i Greci hanno creato rhámnos, i Latini ramex, palo, bastone, ramus, ramo, ramale, ramo secco, etc., i Francesi rame, ramo, ramier, colombaccio, ramon, scopa in vecchio francese, ramée, frasche, fogliame, etc.

Rain, in antico francese, era sinonimo di rameau, ramoscello, ed è a causa della conformità del suo nome con questa parola che la città di Rheims o Reims aveva come stemma due ramoscelli intrecciati.

Rhamnus catharticus – Il latino catharticum significa purgante. Vedere questa parola nell'elenco dei termini. In francese nerprun, ramno, cioè, prugna nera. Il suo frutto somiglia a delle piccole prugnole di siepe, ma è più nero.

Rhamnus lineatus – Segnato con linee, in quanto il latino linea significa linea. Le sue numerose nervature formano sulla foglia una specie di reticolo o intreccio di linee.

Rhamnus sarcomphalus – Il francese sarcomphale equivale al greco sarkómphalon, escrescenza carnosa sull'ombelico. Tumore carnoso che viene sull'ombelico, ed è ciò che il suo nome esprime: in greco sárx, genitivo sarkós, è la carne, e omphalós è l'ombelico. L'ovaio di questo fiore è contornato dai bordi del ricettacolo, il che gli conferisce una certa rassomiglianza con il tumore ombelicale.

Rhamnus mystacinus – Dal greco mýstax, baffi, mustacchi. Il suo fusto si sostiene solo per mezzo dei suoi viticci contorti come dei mustacchi.

Rhamnus colubrinus – In latino coluber significa serpente, biscia. Per le sue foglie dotate di vene bianche e brillanti che le rendono assai simili a una pelle di serpente.

Rhamnus alaternus – Secondo numerosi autori il termine deriva dal latino alternus, alterno, in quanto le sue foglie sono alterne, il che le distingue da quelle della Phyllirea che sono opposte. Questa etimologia può sembrare azzardata, ma essa ha il vantaggio di insegnare a coloro che non sono dei botanici a distinguere subito due arbusti assai simili.

Rhamnus paliurus – Il greco palíouros identificherebbe una località <un'irreperibile località, mentre significa solamente una pianta chiamata paliuro in italiano>. <Affidandoci a de Théis,> Paliuro era una città africana situata dirimpetto all'isola di Creta.

Rhamnus napeca – Latinizzazione di nabq, il suo nome in arabo. Pehr Forsskål, pag. 63. Prospero Alpino (pag. 18) lo scrive nabka.

Rhamnus circumscissus – Tagliato intorno, circonciso. Il suo frutto è contornato alla sua base dal calice in un modo tale da fargli attribuire giustamente questo nome. Circumscissus letteralmente significa tagliato tutto attorno. Circum, intorno, e scissus, participio passato di scindo, io taglio. È nota l'operazione chirurgica della circoncisione.

Rhamnus jujuba

Rhamnus oenoplia – Dal greco oinoplëx, confuso dal vino, ebbro, vinoso, derivato da oînos, vino, <e plëssø, io colpisco>. Il suo frutto pieno di succo somiglia a un acino d'uva.

Rhamnus theezansAnalogo al . In Cina la povera gente si serve della sua foglia come di quella del tè.

Rhamnus iguaneus – Delle iguane. Nelle Antille lo si chiama albero delle iguane (Lacerta iguana / Iguana iguana) in quanto frequentemente si rinviene questo rettile sul suo tronco.

Rhamnus zizyphus – <In latino ziziphus, la pianta del giuggiolo, dal greco zízyphos.> Alterazione da parte dei Greci di asafifa, il suo nome in Oriente. Voyage de Shaw, 47 supp.. Zizoùf in arabo. Golius, I, 107.

Rhamnus spina-christi – Spina di Cristo. Per allusione alla corona di spine di Gesù Cristo che si è supposto essere fatta con questo arbusto le cui spine sono doppie e assai appuntite.

Rhamnus erythroxylum – Dal greco erythrós, rosso, e xýlon, legno. Il cui legno è rossastro.

Rhamnus lotus – Desfontaines ha dimostrato che quest'albero è il vero lotus, loto, degli antichi, e che gli abitanti delle rive del Golfo della Sirte, dove cresce, sono i lotofagi. In questo paese sui mercati si vende e ancora si mangia questo frutto che è grosso come una prugnola e di un sapore assai gradevole. Vedere Lotus e Nymphaea lotus. La tradizione dell'antico uso che se ne faceva si è conservato tra queste popolazioni.

Questi fatti sono ugualmente attestati dal dottor Thomas Shaw, e ci si stupisce di vederli smentiti con leggerezza da James Bruce, sempre sollecito ad attenuare il merito di Shaw e dei viaggiatori che l'hanno preceduto. Vedere di Bruce Voyage aux sources du Nil, introduzione.

RHANTERIUM (ῥαντήριον, aspersoir, goupillon[8]). Des semences du disque garnies d’une aigrette, dont on à comparé la forme à celle d’un goupillon. Desfontaines*, Fl. atlantiq. tom. 2, 290.

RHANTERIUM – Dal greco rhantërion, aspersorio, scovolino. Dai semi del disco dotati di un pappo la cui forma è stata paragonata a quella di uno scovolino. Desfontaines, Fl. atlantiq. tom. 2, 290.

RHAPHIS (ῥαφίς, aiguille). Des barbes aigues de sa corolle, qui percent les vêtemens. Loureiro*, pag. 676.

RHAPHIS – Dal greco rhaphís, ago. Dalle barbe aguzze della sua corolla che bucano i vestiti. Loureiro, pag. 676.

RHAPIS. Nom donné à ce petit palmier par l’Héritier*, Stirp. nov. 2, pag. 100. Il vient de ῥαπίς, verge, baguette; à cause de son peu d’élévation.

RHAPIS – Nome attribuito a questa piccola palma da L'Héritier (Stirp. nov. 2, pag. 100). Deriva dal greco rhapís, verga, bacchetta, a causa della sua scarsa altezza.

RHEEDIA. Henri Rheede* van Draakenstein, gouverneur des établissemens hollandois au Malabar[9]. On a de lui, de 1678 à 1693, un superbe ouvrage intitulé: Jardin de Malabar. Il a eu plusieurs collaborateurs.

RHEEDIAHendrik Adriaan van Rheede tot Drakenstein, governatore degli insediamenti olandesi in Malabar. Di lui abbiamo una superba opera, Hortus Malabaricus, Jardin de Malabar, pubblicato tra il 1678 e il 1693. Ebbe numerosi collaboratori.

RHEUM. Linné*, Phil. bot., fait venir ce mot de ῥέω, je coule; parce que la racine de cette plante fait couler la bile. C’est une erreur; il tire son origine du fleuve Rha, aujourd’hui le Wolga. Dioscorides*, liv. 3, chap. 2, dit: le rhapontique que les Grecs nomment rha ou rheon, croît dans les pays qui sont par delà le Bosphore, etc. Ammien Marcellin*, liv. 12, dit: le Rha est un fleuve sur les bords duquel croît une racine qui en porte le nom et qui est très-renommée en médecine.

R. rhaponticum (Rha, le fleuve de ce nom; Πόντος, le Pont-Euxin). C’est-à-dire qui croît sur les bords du Rha, au delà du Pont-Euxin. Ce pays étoit fort peu connu des Grecs.

R. rhabarbarum (rha barbarum). Rheum du pays des Barbares et non de la Barbarie[10] en Afrique, comme le dit Fuchs*, liv. 1, de Comp. med.

Vulgairement rhubarbe, altéré de rhabarbarum.

R. ribes. Cette plante qui est le véritable ribes des Arabes, contient un suc acide et agréable; elle est d’un usage alimentaire dans tout le Levant. On en a comparé le goût à celui du fruit de notre groseillier, auquel, par extension, on en a appliqué le nom en botanique. Voy. les Annales du musée, fasc. 2.

On remarquera que dans son Lexicon, Golius*, page 930, donne du rybès, une définition courte et juste; c’est, dit-il, une sorte de lapathum d’un goût acide.

RHEUM – Linneo (Phil. bot.) fa derivare questa parola dal greco rhéø, io scorro, in quanto la radice di questa pianta fa scorrere la bile. Si tratta di un errore. La parola trae origine dal fiume Rha, oggi detto Volga. Dioscoride (III, 2) dice: Il rapontico, che i Greci chiamano rhâ oppure rhêon (rabarbaro), cresce nei paesi che sono al di là del Bosforo, etc. Ammiano Marcellino (libro XII) dice: Il Rha è un fiume sulle rive del quale cresce una radice che ne porta il nome e che è molto rinomata in medicina.

Rheum rhaponticumRha è il fiume con questo nome, e il greco Póntos significa Ponto Eusino o Mar Nero. Cioè, che cresce sulle rive del fiume Rha, al di là del Ponto Eusino. Questo paese era molto poco conosciuto dei Greci.

Rheum rhabarbarumRheum del paese dei Barbari, degli stranieri, e non degli abitanti della Barberia in Africa, come dice Leonhart Fuchs (liv. 1, de Comp. med.).

Volgarmente in francese è detto rhubarbe, rabarbaro, alterazione di rhabarbarum.

Rheum ribes – Questa pianta, che è il vero ribes degli Arabi (rabarbaro), contiene un succo acido e gradevole. Essa è di impiego alimentare in tutto il Levante. Se ne è paragonato il gusto con quello del frutto del nostro ribes, al quale per estensione ne è stato applicato il nome in botanica. Vedere gli Annales du musée, fasc. 2.

Si noterà che Golius, a pagina 930 del suo Lexicon, fornisce del ribes una definizione breve e giusta. Egli dice: è una sorta di lapathum, di romice, di acetosella, dal gusto acido.

RHEXIA. Nom grec employé par Pline*, liv. 22, chap. 21, pour désigner une plante bourraginée. Il vient de {ρεσσω} <ῥήσσω>, je romps, futur ῥήξω; c’est-à-dire bonne contre les ruptures.

Le rhexia passe pour avoir cette vertu.

RHEXIA – Nome greco impiegato da Plinio (XXII, 21) per designare una borraginacea. Esso deriva dal greco rhëssø, io colpisco, io rompo, futuro rhëxø. Cioè, efficace contro le fratture.

La Rhexia ha fama di avere questa virtù.

RHINANTHUS (ῥίν, nez, ἄνθος, fleur). Elle représente exactement l’échancrure d’une narine.

R. crista-galli (crête de coq). De ses bractées dont les dentelures ressemblent à celles d’une crête de coq.

R. elephas. De la forme de sa lèvre supérieure que l’on a comparée à une trompe d’éléphant; elle est allongée et un peu relevée.

R. trixago ou trissago. Nom par lequel Pline désigne, liv. 24, chap. 15, la plante que les Grecs appeloient chamaedrys. De δρῦς, les Latins ont fait tris, et ils y ont ajouté la désinence ago, qui exprime en leur langue la ressemblance.

Le trissago des modernes a quelque ressemblance avec le chamaedris, par ses feuilles sciées en dents {obluses} <obtuses>. Voy. Teucrium chamaedris.

RHINANTHUS – Dal greco rhín, naso, e ánthos, fiore, il quale rappresenta esattamente l'incavatura di una narice.

Rhinanthus crista-galli – Cresta di gallo, in latino. Per le sue brattee le cui dentellature somigliano a quelle di una cresta di gallo.

Rhinanthus elephasElefante, in latino. Per la forma del suo labbro superiore che è stato paragonato a una proboscide di elefante. È allungata e un po' rialzata.

Rhinanthus trixago o trissago – Nome col quale Plinio (XXIV, 15) designa la pianta che i Greci chiamavano chamaídrys, camedrio. Da drÿs, quercia, leccio, i Latini hanno fatto tris, e gli hanno aggiunto la desinenza ago, che nella loro lingua esprime la somiglianza.

La trissago dei moderni ha qualche somiglianza con la chamaedris per le sue foglie segate in denti ottusi. Vedere Teucrium chamaedris.

RHIZOCARPON (ῥίζα, racine; καρπός, fruit). Dont le fruit est porté sur la racine même. Ramond*, dans la Flore françoise, vol. 2, pag. 365.

RHIZOCARPON – Dal greco rhíza, radice, e karpós, frutto. Il cui frutto è portato sulla radice stessa. Ramond in Flore françoise, vol. 2, pag. 365.

RHIZOPHORA (ῥίζα, racine; φέρω, je porte. Le rhizophora mangle porte un fruit très-singulier dont la semence, qui a près d’un pied de long, pend sur la branche par son propre poids; elle pousse sur l’arbre même des racines qui touchent bientôt la terre, et y forme ainsi de proche en proche des forêts entières.

R. mangle. Nom américain transmis par Plumier*, gen 13. Il l’écrit magles. Pison*, liv. 4 chap. 87, écrit mangue.

R. candel. Abrégé de son nom au Malabar: tsierou-kandel. Rheed.* Mal. 6, pag. 63.

R. gymnorhiza (γυμνός, nud; ῥίζα, racine). Ses racines coulent sur la superficie de la terre, et elles semblent seulement y être posées.

R. caseolaris (caseus, fromage). De la mollesse de son bois comparée à celle du fromage. De là le nom françois fromager.

RHIZOPHORA – Dal greco rhíza, radice, e phérø, io porto. La Rhizophora mangle porta un frutto assai singolare la cui semenza, che ha pressapoco un piede di lunghezza, pende dal ramo con il suo proprio peso; spinge sull'albero anche delle radici che toccano presto terra, e in questo modo gradatamente vi forma delle intere foreste.

Rhizophora mangle – Nome americano trasmesso da Plumier, gen 13. Lui lo scrive magles. Willem Piso (libro 4 cap. 87) scrive mangue.

Rhizophora candel – Abbreviazione del suo nome in Malabar: tsierou-kandel. Rheede, Mal. 6, pag. 63.

Rhizophora gymnorhiza – Dal greco gymnós, nudo, e rhíza, radice. Le sue radici scorrono sulla superficie della terra e sembrano esservi solamente appoggiate.

Rhizophora caseolaris – In latino caseus è il formaggio. Per la mollezza del suo legno paragonata a quella del formaggio. Da qui il nome francese di fromager, formaggiaio.

RHODIOLA (ῥόδον, rose). Sa racine exhale une forte odeur de rose.

R. rosea. Cette épithète exprime, en latin, la même chose que le nom générique en grec; elle est de même relative à l’odeur de la racine de cette plante, et non, comme on le pourroit croire, à la couleur de sa fleur qui est verdâtre.

RHODIOLA – Dal greco rhódon, rosa. La sua radice esala un forte odore di rosa

Rhodiola rosea Questo epiteto, rosea, in latino esprime la stessa cosa del nome di genere in greco. È pure in relazione con l'odore della radice di questa pianta, e non, come si potrebbe credere, al colore del suo fiore, che è verdastro.

RHODODENDRUM (ῥόδον, rose; δένδρον, arbre). Les rhododendrum hirsutum et ferrugineum, donnent des fleurs d’une légère couleur de rose.

RHODODENDRUM – Dal greco rhódon, rosa, e déndron, albero. I Rhododendrum hirsutum e ferrugineum danno dei fiori di un lieve colore rosa.

RHODOLOENA. Genre analogue aux sarcoloena, leptoloena, schizoloena, voy. ces mots. Le Rhodoloena porte des fleurs magnifiques, du plus beau rouge et plus grandes que celles de la rose, appelée en grec ῥόδον. Aubert du Petit-Thouars*, Plantes des îles d’Afrique, fasc. 3.

R. chrysanthum (χρυσός, or; ἄνθος, fleur). Dont les fleurs sont jaunes.

RHODOLOENA – Genere analogo ai Sarcoloena, Leptoloena, Schizoloena, vedere queste parole. Il Rhodoloena porta dei fiori magnifici, del più bel colore rosso e più grandi di quelli della rosa, detta in greco rhódon. Aubert du Petit Thouars, Plantes des îles d’Afrique, fasc. 3.

Rhodoloena chrysanthum – Dal greco chrysós, oro, e ánthos, fiore. I cui fiori sono gialli.

RHODORA. Même sens que rhododendrum. Duhamel* le nomme même chamaerhododendron. Sem. app. 10.

RHODORA – Lo stesso significato di rhododendrum. Duhamel (Sem. app. 10) lo chiama anche chamaerhododendron.

RHOPIUM (ῥώψ, baguette). Les fleurs de cet arbuste sont disposées le long de ses rameaux et forment ainsi des grappes ou baguettes très-allongées.

C’est le meborea d’Aublet* auquel Schreber* a donné ce nouveau nom, n.° 1382.

RHOPIUM – Dal greco rhøps, arbusto, cespuglio, filone. I fiori di questo arbusto sono disposti sul lungo dei suoi ramoscelli e così formano dei grappoli o filoni molto allungati.

È il meborea di Aublet, al quale Schreber ha dato questo nuovo nome (n° 1382).

RHUS (ῥόος ou ῥοῦς, en grec)[11]. Ce mot est dérivé de rhudd, synonyme de rub, rouge, en celtique. On connoît la couleur du fruit de cet arbre. Voy. Rhus coriaria.

Rhudd ou rub sont les radicaux de quantité de noms grecs, latins, etc., qui tous expriment des choses rouges. Ῥόα, ῥόδον, ῥοῦς, en grec; rufus, russus, rubrica, rubigo, en latin; rouge, roux, rouille, en françois, etc.; rude, read, rouge, en anglo-saxon, d’où red, en anglois. Voy. Rubia et Rosa.

Vulgairement sumach, de simâq[12], son nom en arabe. Forskahl*. Mat. méd. suppl.

R. coriaria (coriarius, corroyeur, dérivé de corium, cuir). C’est à dire qui sert à la préparation des cuirs. On l’emploie en Espagne, Turquie, etc., en place d’écorce de chêne, pour tanner les cuirs. C’est principalement à cette espèce, qui croît par tout l’Orient où elle est d’un usage général, qu’il faut rapporter l’origine du nom générique rhus.

R. typhinum (τῦφος, fumée). Sa fleur est d’une couleur rougeâtre et enfumée.

R. succedaneum (succedaneus, qu’on substitue, de succedo, je prends la place). Nom donné à cet arbre à cause de son analogie avec le rhus vernix, qui fait quelquefois prendre l’un pour l’autre.

R. copallinum. Abrégé de son nom mexicain copalli-quahiutl. Hernand.* Mex. 45.

R. toxicodendrum (τοξικόν, poison; δένδρον, arbre: arbre poison). Il est vénéneux en toutes ses parties.

R. metopium. Metopion, nom sous lequel Pline*, liv. 12, chap. 23, désigne un arbre résineux qui nous est inconnu. Il a pour primitif ὀπός, suc.

Le rhus metopium porte un fruit dont on tire une huile qui sert, en Amérique, à divers usages économiques.

R. cotinus (κότινος, en grec). Nom sous lequel Pline* décrit, liv. 16, chap. 18, un arbre qui croît dans les Apennins et dont le bois est rouge. On l’a appliqué à cet arbuste qui n’a que des foibles rapports avec le cotinus de Pline.

RHUS – In greco rhóos o rhoûs, sommacco, <detto rhus in latino, derivato dal greco>. Questa parola è derivata da rhudd, sinonimo di rub, rosso in celtico. Si conosce il colore del frutto di quest'albero (<drupe rosso-brune>). Vedere Rhus coriaria.

Rhudd o rub sono i radicali di una quantità di nomi greci, latini, etc., che tutti quanti esprimono delle cose rosse. In greco rhóa, melagrana, rhódon, rosa, rhoûs, sommacco; in latino rufus, russus, rubrica, rubigo (ruggine); in francese rouge, roux, rouille, etc.; in anglosassone rude, read, rouge, da cui red in inglese. Vedere Rubia e Rosa.

Volgarmente sumach, da simâq, il suo nome in arabo. Pehr Forsskål, Mat. méd. suppl.

Rhus coriaria – In latino coriarius significa conciatore di pelli, derivato da corium, cuoio. Cioè, che serve per la preparazione dei cuoi. La si impiega in Spagna, Turchia, etc. al posto della corteccia di quercia per conciare i cuoi al tannino. È sopratutto a questa specie, che cresce in tutto l'Oriente dove è di impiego generale, che bisogna ricollegare l'origine di Rhus, il nome del genere cui appartiene.

Rhus typhinum – Dal greco thÿphos, fumo. Il suo fiore è di un colore rossastro e affumicato.

Rhus succedaneum – In latino succedaneus significa supplente, sostituto, che si sostituisce, da succedo, io subentro, io prendo il posto. Nome dato a quest'albero per la sua analogia con il Rhus vernix, che talora fa scambiare l'uno per l'altro.

Rhus copallinum – Abbreviazione del suo nome messicano copalli-quahiutl. Francisco Hernández, Mex. 45.

Rhus toxicodendrum – Dal greco toxikón, veleno <per la freccia>, e déndron, albero: albero veleno. È velenoso in tutte le sue parti.

Rhus metopiumMetopion è il nome sotto il quale Plinio (XII, 23) designa un albero resinoso a noi sconosciuto. Ha per radice il greco opós, succo.

Il Rhus metopium porta un frutto dal quale si estrae un olio che in America serve a molti impieghi poco costosi.

Rhus cotinus – Dal greco kótinos, olivo selvatico. Nome sotto il quale Plinio (XVI, 18) descrive un albero che cresce sugli Appennini e il cui legno è rosso. Lo si è applicato a questo arbusto che ha solo dei deboli rapporti con il cotinus di Plinio.

RHYNCOSIA (ῥύγχος, bec, pointe). La carène de sa fleur est en forme de bec. Loureiro*, pag. 562.

RHYNCOSIA – Dal greco rhýgchos, becco, punta. La carena del suo fiore è a forma di becco. Loureiro, pag. 562.

RHYNCOTHECA (ῥύγχος, bec, pointe; θήκη, boîte, capsule). De la forme de son péricarpe. Flore du Pérou, pag. 71.

RHYNCOTHECA – Dal greco rhýgchos, becco, punta, e thëkë, scatola, capsula. Dalla forma del suo pericarpo. Flore du Pérou, pag. 71.

RHYTIS (ῥυτίς, ride). Sa baie est couverte de rugosités. Loureiro*, pag. 812. Ce genre se rapproche des caturus.

RHYTIS – Dal greco rhytís, ruga. La sua bacca è coperta da rugosità. Loureiro, pag. 812. Questo genere si avvicina ai Caturus.

RIANA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, pag. 238.

RIANA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 238.

RIBES. Nom d’une plante acide mentionnée par les médecins arabes, et que l’on n’a bien connue que dans ces derniers temps. C’est le rheum ribes, voy. cet article. Les anciens botanistes crurent à tort que c’étoit notre groseillier, dont le fruit est acide, et Bauhin*, Hist. 2, pag. 97, l’appela ribes acidum.

R. grossularia (grossulus, diminutif de grossus, nom que donnoient les Latins à de petites figues non mûres). De grossulus nous avons fait groseille, et nous l’avons étendu à tous les fruits de ce genre, tandis qu’il ne peut convenir qu’à la groseille à maquereau, qui, pour la grosseur, ressemble à une petite figue.

R. diacantha (δίς, double; ἄκανθα, épine). Ses aiguillons sont par deux.

R. cynos-bati (κύων, κυνός, chien; βάτος, nom grec de la ronce: ronce ou mûre de chien). Les anciens donnoient ce nom à un arbuste qui paroît être l’églantier. La baie de cette espèce de groseiller est longuette et grosse comme le fruit de l’églantier.

RIBES – Nome di una pianta acida menzionata dai medici arabi e che è stata conosciuta bene solo negli ultimi tempi. È il Rheum ribes. Vedere questa voce. Gli antichi botanici credettero ingiustamente che fosse il nostro groseillier, la pianta di ribes, il cui frutto è acido, e Jean Bauhin (Hist. 2, pag. 97) la chiamò Ribes acidum.

Ribes grossulariaGrossulus è diminutivo di grossus, fico immaturo, e ambedue sono i nomi che i Latini davano a dei piccoli fichi non maturi. Da grossulus noi abbiamo creato il francese groseille, ribes, e l'abbiamo esteso a tutti i frutti di questo genere, nonostante possa essere appropriato solo al ribes a maccarello, che, per grandezza, sembra a un piccolo fico.

Ribes diacantha – Dal greco dís, due volte, doppio, e ákantha, spina. I suoi aculei sono accoppiati.

Ribes cynos-bati – Dal greco kýøn, genitivo kynós, cane, e bátos, nome greco della mora del rovo: rovo o mora di cane. Gli antichi davano questo nome a un arbusto che sembrava essere la rosa di macchia. La bacca di questa specie di ribes è piuttosto lunga e grande come il frutto della rosa di macchia.

RICCIA. Pierre-François Ricci, botaniste florentin. Il a laissé quelques opuscules à la Société de Florence. Micheli*, gen. 57, donna son nom à cette plante.

RICCIA – Pier Francesco Ricci, botanico fiorentino. Ha lasciato alcuni opuscoli alla Società di Firenze. Micheli (gen. 57) attribuì il suo nome a questa pianta.

RICCINUS. Nom latin de l’insecte appelé tique, en françois, et {κρωτον} <κροτών>, en grec. Son fruit en a exactement la forme. Voy. Croton.

R. mappa. (mappa, carte de géographie). C’est-à-dire plante dont la feuille arrondie semble représenter une mappe-monde.

RICCINUS <meglio RICINUS> – Ricinus è il nome latino, <oltre che del ricino>, di quell'insetto detto in francese tique, zecca, e in greco krotøn, zecca, ricino. Il suo frutto ne possiede esattamente la forma. Vedere Croton.

Ricinus mappa – Il latino mappa, <oltre che tovagliolo>, significherebbe la carta geografica. Cioè, pianta la cui foglia arrotondata sembra rappresentare un mappamondo.

RICHARDIA. Nommé ainsi par Houston*, en l’honneur de Richard Richardson*, botaniste anglois.

RICHARDIA – Così chiamato da William Houstoun in onore di Richard Richardson, botanico inglese.

RICHEA. Genre nommé ainsi par Labillardière*, t. 1, p. 187, en mémoire de Riche, naturaliste françois, mort dans l’expédition de M. d’Entrecastaux.

RICHEA – Genere così chiamato da La Billardière (t. 1, p. 187) in memoria di Riche, naturalista francese morto durante la spedizione guidata dal Signor d'Entrecastaux.

RICHERIA. Richer de Belleval*, professeur de botanique à Montpellier, pendant le règne de Henry IV. Vahl*. Egl. Amér. 1–32.

RICHERIA – Pierre Richer de Belleval, professore di botanica a Montpellier durante il regno di Enrico IV. Vahl, Egl. Amér. 1–32.

RICOTIA.

RICOTIA

RINDERA. Genre dédié par Pallas*, Voyage de Sibérie, au docteur A. Rinder, doyen des médecins de Moskou. C’est lui qui le premier trouva cette plante près d’Orenbourg[13], en Russie.

R. tetraspis (τετράς, par quatre; ἀσπίς, bouclier). Ses semences, au nombre de quatre, sont arrondies, membraneuses et aplaties, ce qui leur donne quelque ressemblance avec la forme d’un bouclier.

RINDERA – Genere dedicato da Pallas (Voyages en Sibérie) al dottor A. Rinder, decano dei medici di Mosca. È lui che per primo trovò questa pianta vicino a Orenburg, in Russia.

Rindera tetraspis – Dal greco tetrás, quattro, e aspís, scudo. I suoi semi, in numero di quattro, sono arrotondati, membranosi e appiattiti, il che conferisce loro una qualche rassomiglianza con la forma di uno scudo.

RINOREA. Nom de cet arbre à la Guyane. Aublet*, pag. 236.

RINOREA – Nome di quest'albero in Guiana. Aublet, pag. 236.

RIPOGONUM (ῥίψ, ῥιπός, branche, osier; γόνυ, genou). Dont la tige semblable à celle de l’osier, est par articulations. Forster*.

RIPOGONUM <meglio RHIPOGONUM> – Dal greco rhíps, genitivo rhipós, graticcio, vimini, e gónu, ginocchio. Il cui fusto simile a quello del vimini presenta delle articolazioni. Forster.

RIQUEURIA. Louis Riqueur, apothicaire du roi d’Espagne, Philippe V. Flore du Pérou.

RIQUEURIA – Louis Riqueur, farmacista del re di Spagna Filippo V (1683-1746). Vedere Flore du Pérou.

RITTERIA. Jean-Jacques Ritter, médecin allemand, a donné un Essai sur l’histoire naturelle. Voy. les Act. phys. append. vol. 10, pag. 21.

RITTERIA – Jan Jacob Ritter, medico tedesco, ha pubblicato un Essai sur l’histoire naturelle. Vedere Act. phys. append. vol. 10, pag. 21.

RIVINIA. Augustin Quirin Rivin, né en Saxe, en 1652, mort en 1722, professeur de médecine et de botanique à Leipsick. On a de lui: Introduction générale à la botanique; Lettre de botanique à Ray; Ordres des plantes, etc. Ses essais sur la classification des plantes par sa corolle, n’ont pas été inutiles à Tournefort*.

Le nom de Rivin, dit Linné, Critic. botan., a été donné à un arbuste toujours couvert de feuilles et de fruits, par allusion au mérite de son travail.

Un autre Rivin, Quintus Septimius Florus, a publié à Leipsick, en 1670, une dissertation sur la possibilité de connoître les qualités des plantes par leur forme et leur couleur.

RIVINIA – Augustin Quirin Rivin, nato in Sassonia nel 1652 e morto nel 1722, professore di medicina e di botanica a Lipsia. Di lui abbiamo Introduction générale à la botanique, Lettre de botanique à Ray, Ordres des plantes, etc. I suoi saggi sulla classificazione delle piante in base alla corolla non sono stati inutili a Tournefort.

Linneo (Critic. botan.) dice che il nome di Rivin è stato attribuito a un arbusto sempre coperto da foglie e frutti, alludendo ai meriti del suo lavoro.

Un altro Rivin, Quintus Septimius Florus, nel 1670 ha pubblicato a Lipsia una dissertazione sulla possibilità di conoscere le qualità delle piante in base alla forma e al colore.

RIVULARIA. Qui croît sur les rivages, dans les ruisseaux; rivulus, ruisseau. Roth*. Catalect. 212. Ce genre est extrait des conferves.

RIVULARIA – Che cresce sulle rive, nei ruscelli. In latino rivulus è il rigagnolo. Roth, Catalect. 212. Questo genere è estratto dalle alghe verdi soprattutto di acqua dolce.

RIZOA. Salvator Rizo*, artiste espagnol, a dessiné pour Mutis* les plantes de la Flore de Bagota. Cavanilles*, tom. 6, pag. 56.

RIZOA – Salvador Rizo Blanco, artista colombiano, ha disegnato per José Celestino Mutis le piante della flora di Bogotà. Cavanilles, tomo 6, pag. 56.

ROBERGIA. Voy. le Rourea d’Aublet*. Schreber*, gen. 787, l’a nommé ainsi in mémoire de Laurent Roberg, professeur de médecine à Upsal, dont on a eu, en 1714, une Dissertation académique sur les résines.

ROBERGIA – Vedere il Rourea di Aublet. Schreber (gen. 787) l'ha così chiamato in memoria di Laurent Roberg, professore di medicina a Uppsala, del quale nel 1714 è stata pubblicata una Dissertation académique sur les résines.

ROBINIA. Jean Robin*, françois, vivoit sous Henri IV et Louis XIII. Il publia, en 1601, le catalogue des plantes de son jardin, et fut nommé à la place de simpliciste du roi.

Vespasien Robin*, son fils, sous-démonstrateur au Jardin du roi, donna, en 1624, un ouvrage intitulé: Enchiridion du jardin royal. C’est lui qui le premier, cultiva le robinia pseudo-acacia, dont il avoit reçu les graines d’Amérique.

R. pseudo-acacia. Acacia, dérivé d’ἀκή, épine, dont le primitif est ac, pointe, en celtique.

Dioscorides*, liv. 1, chap. 115, et Pline*, liv. 24, chap. 12, désignent sous ce nom un arbre épineux qui paroît être de la série de ceux qui produisent la gomme arabique. Voy. Mimosa. Ce nom n’ayant pas été employé comme générique jusqu’alors, on l’a donné comme nom vulgaire à plusieurs espèces de mimosa, de gleditsia et de robinia, qui se ressemblent par le feuillage et par les aiguillons dont leurs branches sont armées. Voy. Acacia.

R. halodendron (ἅλς, ἁλός, sel, δένδρον, arbre). Cet arbre croît en Sibérie, sur les rives de l’Irtisch[14], dans des terrains remplis de sel.

R. caragana. Nom de cet arbuste en Tartarie[15], d’où il est originaire. Caragan, signifie en tartare, oreille noire. C’est le nom d’une espèce de renard qui se trouve particulièrement dans les landes couvertes de cet arbuste. Voy. le Voyage de Pallas*[16].

ROBINIA – Jean Robin, francese, viveva ai tempi di Enrico IV e Luigi XIII. Nel 1601 pubblicò il catalogo delle piante del suo giardino (Catalogus stirpium) e fu nominato a occupare il posto di farmacista del re.

Suo figlio, Vespasien Robin, sotto-dimostratore nel giardino botanico del re, nel 1624 pubblicò un'opera intitolata Enchiridion du jardin royal. È lui che per primo coltivò la Robinia pseudo-acacia, di cui aveva ricevuto i semi americani.

Robinia pseudo-acaciaAcacia deriva dal greco akë, punta, spina, la cui radice è il celtico ac, punta.

Dioscoride (I, 115) e Plinio (XXIV, 12) designano sotto questo nome (<akakía in greco>) un albero spinoso che sembra essere della serie di quelli che producono la gomma arabica. Vedere Mimosa. Questo termine, non essendo stato usato fino ad allora come indicativo di genere, lo si è attribuito come nome volgare a numerose specie di Mimosa, di Gleditsia e di Robinia, che si rassomigliano per il fogliame e per gli aculei di cui sono armati i loro rami. Vedere Acacia.

Robinia halodendron – Dal greco háls, genitivo halós, sale, e déndron, albero. Quest'albero cresce in Siberia, sulle rive del fiume Irtysh, in terreni ricchi di sale.

Robinia caragana – Nome di questo arbusto in Tartaria da cui è originario. In tartaro caragan significa orecchia nera. È il nome di una specie di volpe che è presente particolarmente nelle lande coperte da questo arbusto. Vedere i Voyages di Pallas.

ROBINSONIA. Thomas Robinson, anglois, a donné l’Histoire naturelle du Westmoreland. Schreber*, gen. 852, a nommé ainsi le touroulia d’Aublet*.

ROBINSONIA – Thomas Robinson, inglese, ha pubblicato l’Histoire naturelle du Westmoreland. Schreber (gen. 852) ha così chiamato il genere touroulia di Aublet.

ROCHEA. La Roche*, médecin de Genève. Il a particulièrement travaillé sur les ixia et les gladiolus. Decandolle*, Plantes grasses, n.° 103.

ROCHEA – François-Étienne de La Roche, medico di Ginevra. Ha lavorato particolarmente sui generi Ixia e Gladiolus. Augustin Pyrame de Candolle, Plantes grasses, n° 103.

ROCHEFORTIA. Ch. Rochefort*, françois. Il a publié, en {1639} <1658>, l’Histoire naturelle{s} des îles Antilles. Swartz*. Prodr. 53.

ROCHEFORTIA – Charles de Rochefort, francese. Nel 1658 pubblicò l’Histoire naturelle des îles Antilles. Swartz, Prodr. 53.

RODRIGUEZIA. Em. Rodriguez, botaniste espagnol, apothicaire du roi d’Espagne. Flore du Pérou, pag. 105.

RODRIGUEZIA – Emilio Rodriguez, botanico spagnolo, farmacista del re di Spagna. Flore du Pérou, pag. 105.

ROELLA. G. Roelle, professeur d’anatomie à Amsterdam, procura cette plante à Cliffort <Clifford*>. Hort. Cliff. 492.

ROELLA – G. Roelle, professore di anatomia ad Amsterdam, procurò questa pianta a George Clifford. Hort. Cliff. 492.

ROHRIA. Jules Bernard Rohr, allemand. Il a publié une Phytothéologie et une Bibliotèque physique, en 1754. Forskahl*, page 91.

ROHRIA – Julius Bernhard Rohr, tedesco. Nel 1754 pubblicò una Phytothéologie e una Bibliotèque physique. Pehr Forsskål, pag 91.

ROKEJECA. Roquyeqeh, son nom en arabe. Forskahl*, p. 91.

ROKEJECARoquyeqeh è il suo nome in arabo. Pehr Forsskål, pag 91.

ROLANDRA. D. Rolander*, a travaillé sur les plantes de la Guyane. Rottboel*, Coll. hafn. part. 2, pag. 256.

ROLANDRA – Daniel Rolander ha lavorato sulle piante della Guiana. Christen Friis Rottbøll, Coll. hafn. part. 2, pag. 256.

RONABEA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, pag. 155.

RONABEA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 155.

RONDELETIA. Plumier* établit ce genre, gen. 15, en mémoire de Guillaume Rondelet*, médecin naturaliste, né en 1507, mort en 1566. Il a principalement travaillé sur les poissons et sur les algues. C’est lui que Rabelais* a ridiculisé sous le nom de Rondibilis.

On l’a accusé d’avoir donné une horrible preuve de son amour pour l’anatomie, en disséquant son propre fils.

RONDELETIA – Plumier (gen. 15) stabilisce questo genere in memoria di Guillaume Rondelet, medico naturalista, nato nel 1507 e morto nel 1566. Ha lavorato principalmente sui pesci e sulle alghe. È lui che Rabelais ha ridicolizzato con il nome di Rondibilis.

È stato accusato di aver dato un'orribile prova del suo amore per l'anatomia dissecando suo figlio.

ROPOUREA. Arou-pourou, nom que donnent à cet arbre les Coussaris, peuples de la Guyane. Aublet*, pag. 199.

ROPOUREAArou-pourou è il nome che danno a quest'albero i Cussari, popolazioni della Guiana. Aublet, pag. 199.

RORIDULA (roridus, couvert de rosée, dérivé de ros, roris, rosée). Ses feuilles sont couvertes d’une humeur visqueuse qui prend les mouches, et qui ressemble à des gouttes de rosée.

RORIDULA – In latino roridus significa ricoperto di rugiada e deriva da ros, genitivo roris, la rugiada. Le sue foglie sono ricoperte di un umore vischioso che cattura le mosche e che somiglia a delle gocce di rugiada.

ROSA (rhos, en celtique d’Armorique[17]; ῥόδον, en grec; rosha, en esclavon; rosa, rose, etc.) Tous ces noms ont pour radical rhodd ou rhudd, rouge, en celtique: on connoît la couleur de sa fleur. De là aussi quantité de derivés qui tous expriment des choses rouges; ῥόα, grenade; ῥούσιος, couleur rouge, etc. Voy. Rhus, Rubia, Rubus.

Selon Plutarque*, Propos de Table, question 1, les Grecs appeloient la rose, ῥόδον, de ῥέω, je coule, parce qu’elle a un grand flux d’odeur; mais on connoît l’usage des Grecs d’attribuer constamment à leur langue, ce qu’ils avoient emprunté de leur voisins, ou ce qu’il tenoient de leurs ancêtres.

R. eglanteria. Orthographe altérée d’aiglanteria, qui a pour primitif aig, dérivé d’ac, pointe, en celtique. Voy. Aiguillon à la table des Termes. Cet arbuste est hérissé d’aiguillons.

Son fruit est vulgairement appelé gratte-cul. Ce nom lui vient, selon Ménage*, de la mauvaise plaisanterie, en usage autrefois, d’en mettre la bourre dans le lit; en effet, il en résulte une vive cuisson dont la suite répond fort bien à cette dénomination.

R. rubiginosa (rouillée, dérivé de rubigo, rouille). Voy. Rhus. Ce rosier a le revers de ses feuilles couvert d’une poussière rougeâtre semblable à de la rouille. C’est le rosa suavi-folia de Lightfoot*. Fl. Scot. 262.

R. centifolia (à cent feuilles). C’est-à-dire à cent pétales, nombre qui exprime seulement la plénitude de cette fleur.

R. canina (rose de chien). Parce qu’elle a long-temps été en vogue pour guérir de la rage.

ROSARhos in celtico dell'Armorica, rhódon in greco, rosha in slavo, rosa, rose, etc. Tutti questi nomi hanno per radice rhodd o rhudd, rosso in celtico: si conosce il colore del suo fiore. Da cui anche una quantità di derivati che esprimono tutti quanti delle cose rosse: in greco rhóa, melagrana, rhoúsios, rossastro, rossiccio, colore rosso, etc. Vedere Rhus, Rubia, Rubus.

Secondo Plutarco (Questioni conviviali, questione 1) i Greci chiamavano la rosa rhódon da rhéø, io scorro, in quanto ha un gran flusso di odore, ma si conosce l'abitudine dei Greci di attribuire costantemente alla loro lingua ciò che essi avevano dedotto dai loro vicini o che ritenevano essere dei loro antenati.

Rosa eglanteria – Grafia alterata di aiglanteria, che ha come origine aig, derivato da ac, punta in celtico. Vedere Aiguillon nella tavola dei termini. Questo arbusto è irto di aculei.

Il suo frutto è volgarmente detto grattaculo. Secondo Ménage questo nome gli deriva dal cattivo scherzo, in uso in altri tempi, di metterne la lanugine nel letto. In effetti ne deriva un vivace bruciore la cui conseguenza corrisponde molto bene a questo appellativo.

Rosa rubiginosa – In latino significa arrugginita, derivato da rubigo, ruggine. Vedere Rhus. Questa pianta di rose ha il rovescio delle sue foglie ricoperto da una polvere rossastra simile a ruggine. È la rosa suavi-folia di Lightfoot. Fl. Scot. 262.

Rosa centifolia – Dalle cento foglie. Cioè, dai cento petali, numero che esprime solamente la pienezza di questo fiore.

Rosa canina – Rosa di cane. In quanto per molto tempo è stata in voga come guaritrice della rabbia.

ROSMARINUS (ros, roris, rosée). Rosée de mer, comme l’ont écrit quelques auteurs, d’après Ovide*. Cet arbuste croît en abondance au midi de l’Europe, dans les landes proche de la mer.

Les Grecs l’appeloient libanotis, de λίβανος, encens. Le romarin sent l’encens, dit Pline*, liv. 24 chap. 11.

ROSMARINUS – In latino ros, genitivo roris, è la rugiada. Rugiada di mare, come l'hanno scritto alcuni autori basandosi su Ovidio. Questo arbusto cresce in abbondanza nel sud dell'Europa, nelle lande in vicinanza del mare.

I Greci lo chiamavano libanøtís, da líbanos, albero dell'incenso, incenso. Plinio (XXIV, 11) dice: Il rosmarino odora di incenso.

ROTALA (rota, roue). Ses feuilles sont disposées en verticilles[18] ou roues autour de la tige.

ROTALA – In latino rota è la ruota. Le sue foglie sono disposte in verticilli, o ruote, all'intorno del fusto.

ROTHIA. Cette plante fut communiquée à Schreber* par A. G. Roth*, et il lui donna son nom, gen. 1241. Il est auteur d’une Flore d’Allemagne, 1788, et d’un ouvrage intitulé Catalecta botanica, 1797, etc.

ROTHIA – Questa pianta fu comunicata a Schreber da Albrecht Wilhelm Roth e Schreber (gen. 1241) gli diede il suo nome. Roth è autore di una Flore d’Allemagne (1788) e di un'opera intitolata Catalecta botanica (1797), etc.

ROTTBOELLA. C. F. Rottboel*, danois, professeur de botanique à Copenhague. Il a donné quelques opuscules de botanique.

ROTTBOELLA – Christen Friis Rottbøll, danese, professore di botanica a Copenaghen. Ha pubblicato alcuni opuscoli di botanica.

ROUPALA. Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*, p. 84. Schreber* l’a appelé rupala, la diphtongue ou n’existant point en latin.

ROUPALA – Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet, pag. 84. Schreber l'ha chiamato Rupala in quanto in latino non esiste assolutamente il dittongo ou.

ROUREA. Nom que donnent à cet arbuste les naturels de la Guyane. Aublet*, pag. 467.

ROUREA – Nome che danno a questo arbusto gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 467.

ROUSSEA. Smith* institua ce genre, fasc. 1, p. 6, en l’honneur du célèbre Jean-Jacques Rousseau*, de Genève, né en 1712, mort en 1778. On a de lui, un Dictionnaire des termes de botanique; des Lettres élémentaires sur cette science; Lettres à la duchesse de Portland; à M. de la Tourrette, etc.

S’il n’a pas contribué directement aux progrès de la botanique, il a su la faire aimer; et par un petit nombre de pages, il lui a acquis plus de sectateurs que n’avoient fait ses devanciers par tous leurs écrits. Voy. sa Septième promenade[19].

ROUSSEA – Smith (fasc. 1, pag. 6) istituì questo genere in onore del celebre Jean-Jacques Rousseau di Ginevra, nato nel 1712, morto nel 1778. Di lui abbiamo un Dictionnaire des termes de botanique; delle Lettres élémentaires sur cette science; Lettres à la duchesse de Portland; à M. de la Tourrette, etc.

Se non ha contribuito direttamente ai progressi della botanica, ha saputo farla amare, e con un piccolo numero di pagine si è guadagnato più seguaci di quanto avessero raccolto i suoi predecessori con tutti i loro scritti. Vedere la sua Septième promenade.

ROXBURGHIA. W. Roxburgh*, écossois, a publié, en 1795, un ouvrage sur les plantes de la côte de Coromandel[20], dans lequel lui-même a établi ce genre, pag. 29.[21]

ROXBURGHIA – William Roxburgh, scozzese, nel 1795 ha pubblicato un'opera sulle piante della costa del Coromandel, dove egli stesso ha stabilito questo genere (pag. 29).

ROYENA. Adrien van Royen*, professeur de botanique et de médecine en l’Université de Leyde. On a eu de lui, en 1728, une Dissertation sur l’économie des plantes; un Poёme sur les amours des plantes, en 1732; un Prodrome de la Flore de Leyde, en 1739, etc.

ROYENA – Adriaan van Royen, professore di botanica e di medicina all'Università di Leida. Del 1728 abbiamo una sua Dissertation sur l’économie des plantes, del 1732 un Poёme sur les amours des plantes, del 1739 un Prodrome de la Flore de Leyde, etc.

RUBENTIA (rubens, rouge). De la couleur de son bois. On le nomme même bois rouge en l’île de Bourbon[22]. Commerson*.

RUBENTIA – Il latino rubens, genitivo rubentis, significa rosso, rosseggiante. Per il colore del suo legno. Nell'isola di Bourbon (oggi La Réunion) lo si chiama anche legno rosso. Philibert Commerçon.

RUBIA (ruber, rouge). On connoît la couleur écarlate que l’on tire de sa racine. Rubia et ruber, ont pour primitif rub, rouge, en celtique; d’où rubis, rubicond, rubrique[23]. Voy. Rhus, Rosa.

Vulgairement garence, de garingoa, rouge, en cantabre[24], dialecte de la langue celtique. Il a pour radical, gar, synonyme de rub, rouge, en celtique.

RUBIA – Il latino ruber, femminile rubra, significa rosso, rosseggiante. Si conosce il colore scarlatto che si estrae dalla sua radice. Rubia e ruber hanno come radice rub, rosso in celtico, da cui i vocaboli francesi rubis, rubino, rubicond, rubicondo, rubrique, rubrica. Vedere Rhus, Rosa.

Volgarmente questa pianta è detta garence, da garingoa, rosso in cantabrico, dialetto della lingua celtica. Ha per radice gar, sinonimo di rub, rosso in celtico.

RUBUS. Du celtique rub, rouge. Plusieurs espèces de ce genre portent des fruits rouges. Rub, est le radical de rubella, rubellio, rubere, rubor, rubrus, en latin; rubican, en françois: etc. Voy. Rubia et Rhus.

Le fruit est vulgairement appelé mûre, de sa ressemblance avec la vraie mûre. Voy. pour l’origine de ce nom Morus et Solanum.

Les Lapons le nomment aussi murie, avec une épithète pour chaque espèce. Linné*, Flor. Lap.

En anglois, rasp-berry, baie rude, des épines de sa tige; et la plante, bramble. Voy. la signification de ce mot au genre Vaccinium.

R. idaeus. Originaire du mont Ida, non seulement du mont Ida[25], en Crète, mais de toute montagne. Les Grecs nommoient souvent ida, les lieux élevés, de ἰδέω, je vois, j’aperçois, parce qu’on les découvre de loin[26].

On remarquera que la plante appelée ida, par Dioscorides*, liv. 4, chap. 11, diffère de l’arbuste auquel nous avons appliqué ce nom.

Vulgairement framboise, et l’arbuste framboisier; de boise, buisson, en celtique; franc, terme de jardinage très-usité pour exprimer la bonté d’un arbre à fruit.

R. chamaemorus (χαμαί, par terre; μορέα, mûrier). Son fruit approche plus encore de la mûre que celui des autres espèces, et de plus ses feuilles sont lobées.

R. dalibarda. Denis Dalibard, botaniste françois, dont on a eu, en 1749, le Catalogue des plantes des environs de Paris. Michaux* lui a dédié un genre analogue à celui des rubus. Flore bor. Amer. 1–299.

RUBUS – Dal celtico rub, rosso. Numerose specie di questo genere portano dei frutti rossi. Rub è la radice del latino rubella, rossastra, rubellio, pesce di colore rosso (forse la triglia), rubere, diventare rosso, rubor, il colore rosso, rubrus, rosso, in latino; rubican, rubicondo, in francese, etc. Vedere Rubia et Rhus.

Il frutto è volgarmente chiamato mora per la sua somiglianza con la vera mora. Vedere per l'origine di questo nome Morus e Solanum.

I Lapponi lo chiamano anche murie, con un epiteto per ogni specie. Linneo, Flor. Lap.

In Inglese suona rasp-berry, bacca ruvida, per le spine del suo gambo, e la pianta è detta bramble, rovo. Vedere il significato di questa parola al genere Vaccinium.

Rubus idaeus – In latino l'aggettivo Idaeus significa originario del monte Ida, non solo del monte Ida a Creta, ma di qualunque montagna. Spesso i Greci denominavano Ída o Ídë i luoghi elevati, dal greco idéø, io vedo, io scorgo, in quanto li si scorge da lontano.

Si noterà che la pianta chiamata ida da Dioscoride (IV,11) differisce dall'arbusto al quale abbiamo applicato questo nome.

In francese è detta volgarmente framboise, lampone, e l'arbusto è detto framboisier; da boise, cespuglio in celtico, e franc, termine di giardinaggio assai usato per esprimere la bontà di un albero da frutto.

Rubus chamaemorus – Dal greco chamaí, per terra, e moréa, gelso. Il suo frutto si avvicina più ancora alla mora rispetto a quello delle altre specie, e inoltre le sue foglie sono lobate.

Rubus dalibardaDenis Dalibard, botanico francese, dal quale nel 1749 abbiamo avuto il Catalogue des plantes des environs de Paris. André Michaux gli ha dedicato un genere analogo a quello dei Rubus. Flore bor. Amer. 1–299.

RUDBECKIA. Olaüs Rudbeck*, suédois, né en 1630, mort en 1702, professeur en l’Université d’Upsal. Il mourut de regret d’avoir vu consumer dans un incendie, ses Champs-Elisées, ouvrage qui a cependant été publié en 1701 et 1702, par les soins de son fils.

On a eu de lui, le Catalogue des plantes du jardin d’Upsal, en 1657; des dissertations académiques, etc.

Olaüs Rudbeck*, son fils, a donné, en 1701, la Laponie illustrée, et divers opuscules de botaniques. Tous deux ont été renommés pour leurs gravures en bois.

Un troisième Rudbeck (Olaüs-Jean), de la même famille, a donné, en 1731, une dissertation sur la plante appelée sceptre de Charles. Voy. Pedicularis sceptrum.

RUDBECKIA – Olaus o Olof Johannis Rudbeck, svedese, nato nel 1630, morto nel 1702, professore all'Università di Uppsala. Morì di dispiacere per aver visto incenerire durante un incendio i suoi Champs-Elisées, opera che tuttavia venne pubblicata nel 1701 e nel 1702 con le cure di suo figlio.

Nel 1657 pubblicò il Catalogue des plantes du jardin d’Upsal, delle dissertazioni accademiche, etc.

Olaus Rudbeck il Giovane, suo figlio, nel 1701 pubblicò la Laponie illustrée e diversi opuscoli di Botanici. Ambedue sono stati famosi per le loro incisioni su legno.

Un terzo Rudbeck (Olaus Johannis), della stessa famiglia, nel 1731 pubblicò una dissertazione sulla pianta chiamata scettro di Carlo XII re di Svezia (Stoccolma 1682 - Fredrikshald 1718). Vedere Pedicularis sceptrum.

RUDOLPHIA. Charles Asmund Rudolph*, médecin allemand, a donné des observations botaniques, etc. Willden.* Act. soc. nat. Berl. 3–151.

RUDOLPHIA – Karl Asmund Rudolphi, medico svedese naturalizzato tedesco, ha pubblicato delle osservazioni botaniche, etc. Willdenow, Act. soc. nat. Berl. 3–151.

RUELLIA. Jean Ruelle*, né à Soissons, en 1474, mort en 1537, médecin de François I.er On a eu de lui, trois livres De la nature des plantes, en 1536, et des commentaires sur Dioscorides*, en 1516.

RUELLIA – Jean Ruel, nato a Soissons nel 1474, morto nel 1537, medico di Francesco I. Da lui nel 1536 abbiamo avuto tre libri di De la nature des plantes (De natura stirpium libri tres) e nel 1516 dei commentari sul De materia medica di Dioscoride.

RUIZIA. Hippolyte Ruiz*, l’un des auteurs de la Flore du Pérou. Cavanilles*, Diss. 3, p. 117.

RUIZIA – Hipólito Ruiz, uno degli autori della Flore du Pérou. Cavanilles, Diss. 3, pag. 117.

RUMEX. Nom que donnoient les Latins à une sorte de pique[27]; il a pour radical ec, pointe, en celtique. Voy. Ilex, Ulex, etc. On le retrouve encore dans bec, écharde.

Plusieurs espèces de rumex portent des feuilles garnies d’oreillettes qui leur donnent exactement la forme d’un fer de pique.

R. patientia (patience). Nom donné à cette plante pour exprimer la lenteur de ses effets en médecine.

R. hydrolapathum (ὕδωρ, {ὕδρος} <ὕδατος>, eau; lapathum, ancien nom des rumex; rumex ou patience d’eau). Lapathum, vient de λαπάσσω, je dévoie, j’évacue; de l’effet médicinal attribué aux plantes de ce genre.

R. britannica. Il est originaire de la Virginie et non d’Angleterre, comme ce nom le feroit croire; mais comme les Anglois, alors maîtres de la Virginie, l’ont fait connoître les premiers, on l’a faussement attribué à leur pays.

R. bucephalophorus (βοῦς, boeuf; κεφαλή, tête; φέρω, je porte). La partie inférieure de la tige de cette plante est garnie de petits lobes ovales et charnus que l’on a comparés à une tête de boeuf.

R. pulcher (élégant). De sa jolie feuille dont le limbe est découpé en forme de violon. Les Anglois le nomment même patience violon, {fliddle-dock} <fiddle-dock>. Dock, vient de docce, nom des rumex, en anglo-saxon.

RUMEX – Il latino rumex, che significa un tipo di giavellotto oppure la pianta romice, è il nome che i Latini davano a una sorta di picca. Ha per radice ec, punta in celtico. Vedere Ilex, Ulex, etc. La si ritrova ancora nel francese bec, becco, écharde, scheggia, spina.

Numerose specie di Rumex recano delle foglie dotate di orecchiette che conferiscono loro esattamente la forma di un ferro di picca.

Rumex patientia – Pazienza in latino. Nome dato a questa pianta per esprimere la lentezza dei suoi effetti in medicina.

Rumex hydrolapathum – Dal greco hýdør, genitivo non hýdros, serpente d'acqua, bensì hýdatos, e il latino lapathum, lapazio, romice, antico nome dei Rumex, romice o erba pazienza d'acqua. Lapathum in latino,<lápathon in greco,> derivano da lapássø, io svio, io evacuo, per l'effetto medicinale attribuito alle piante di questo genere.

Rumex britannica – È originaria della Virginia e non dell'Inghilterra, come farebbe credere questo aggettivo. Ma siccome gli Inglesi, allora padroni della Virginia, sono stati i primi a farla conoscere, falsamente la si è attribuita al loro paese.

Rumex bucephalophorus – Dal greco boûs, bue, kephalë, testa, e phérø, io porto. La parte inferiore del fusto di questa pianta è dotata di piccoli lobi ovali e polposi che sono stati paragonati a una testa di bue.

Rumex pulcher – Il latino pulcher significa bello, elegante. Per la sua graziosa foglia il cui lembo <o la cui lamina> è tagliato a forma di violino. Gli Inglesi lo chiamano anche violino erba pazienza o romice, fiddle-dock. Dock, erba pazienza o romice, deriva da docce, nome dei rumex in anglosassone.

RUMPHIUS. George Evrard Rumph*, médecin en l’Université de Hanau, né en 1627, mort en {1706} <1702>, surnommé le Pline* de l’Inde. Il passa quarante années en Amboine[28] et dans l’Inde. On a de lui un très-bel ouvrage intitulé: Herbier d’Amboine. Il comprend outre cette île, le Malaca, Bauda, Java et pays adjacens. Jean Burmann* traduisit cet ouvrage du hollandois en latin, en 1740. Il a reparu plus complet en 1755.

On a de plus, de Rumph, des mémoires académiques sur plusieurs productions des Indes.

Rumphius devint aveugle à 43 ans, et il acquit une telle habitude de connoître les plantes par le tact et le goût, que cet accident ne l’empêcha pas de continuer son travail.

RUMPHIUS – Georg Eberhard Rumph, <botanico tedesco naturalizzato olandese>, medico all'Università di Hanau in Assia (Germania), nato nel 1627, morto nel 1702, soprannominato il Plinio dell'India. Passò 40 anni nell'isola di Ambon e in India. Di lui abbiamo una bellissima opera intitolata Herbier d’Amboine (Herbarium Amboinense). Esso comprende, oltre a quest'isola, la Malacca, Bauda, Giava e paesi adiacenti. Johannes Burman nel 1740 tradusse quest'opera dall'olandese in latino, che riapparve più completa nel 1755.

Inoltre di Rumph abbiamo delle memorie accademiche relative a numerose produzioni delle Indie.

Rumph divenne cieco a 43 anni e acquisì una tale abitudine nel riconoscere le piante attraverso il tatto e il gusto che questa disgrazia non gli impedì di continuare il suo lavoro.

RUPPIA. Henri Bernard Ruppius*, allemand, a donné, en 1718, la Flore d’Iena. Le même ouvrage a reparu avec des augmentations, en 1726 et 1728.

RUPPIA – Heinrich Bernhard Rupp o Ruppius, tedesco, nel 1718 ha pubblicato Flora Jenensis. La stessa opera è riapparsa con delle aggiunte nel 1726 e nel 1728

RUSCUS. Anciennement bruscus, latinisé de son nom, en langue celtique, beuskelen: beus, buis, kelen, houx; buis-houx, buis-piquant. Il semble, en effet, tenir de la nature de ces deux arbres. On le nomme même vulgairement buis-épineux ou petit-houx.

On l’appelle quelquefois laurier-alexandrin, parce qu’on s’en servoit comme du laurier, pour couronner les triomphateurs.

R. hypophyllum (ὑπό, sous; φύλλον, feuille). La fleur naît sur la surface inférieure de la feuille, vers son milieu.

R. hypoglossum (ὑπό, sous, inférieur; γλῶσσα, langue: c’est-à-dire languette). Vers la partie supérieure de sa feuille, il en sort une autre plus petite en forme de languette.

RUSCUS – Il latino ruscus significa pungitopo. Anticamente suonava bruscus, latinizzazione del suo nome beuskelen in lingua celtica. Questa parola è formata da beus, bosso, e kelen, agrifoglio: bosso-agrifoglio, bosso pungente. In effetti sembra possedere la natura di questi due alberi. Volgarmente lo si chiama bosso spinoso o piccolo agrifoglio, cioè, pungitopo.

Talora lo si chiama alloro alessandrino in quanto veniva usato come l'alloro per incoronare i trionfatori.

Ruscus hypophyllum – Dal greco hypó, sotto, e phýllon, foglia. Il fiore nasce sulla superficie inferiore della foglia, verso il centro.

Ruscus hypoglossum – Dal greco hypó, sotto, inferiore, e glôssa, lingua, cioè, linguetta. Verso la parte superiore della foglia ne esce un'altra più piccola a forma di linguetta.

RUSSELIA. Alexandre Russel, anglois, membre de la Société royale de Londres, médecin, voyageur en Orient. On a eu de lui, en 1756, une Histoire naturelle d’Alep et pays voisins, avec un Catalogue des plantes qui y croissent.

RUSSELIA – Alexander Russel, inglese, membro della Società Reale di Londra, medico, viaggiatore in Oriente. Nel 1756 pubblicò una Histoire naturelle d’Alep et pays voisins, con un Catalogue des plantes qui y croissent.

RUTA. Ce nom est à-peu-près le même dans toutes les langues. Ῥυτή, en grec; ruta, en latin; ruz, en runique; rude, ruta ou rutu, en anglo-saxon; rutiza, en esclavon; en françois et anglois, rue, etc. Cette identité dénote une ancienneté qui rend toute origine difficile à trouver et qui doit en tenir lieu.

RUTA – Questo nome è pressapoco lo stesso in tutte le lingue. Rhytë in greco, ruta in latino, ruz in runico, rude, ruta o rutu in anglosassone, rutiza in slavo, rue in francese e in inglese, etc. Questa identità denota un'antichità che rende qualunque origine difficile da reperire e che deve farne le veci.

RUTIDEA (ῥυτίς, ῥυτίδος, rugosité). De la rudesse de sa semence. Decandolle*, Annales du musée, vol. 9, pag. 219.

RUTIDEA <meglio RHYTIDEA> – Dal greco rhytís, genitivo rhytídos, rugosità, ruga. Per la ruvidità del suo seme. Augustin Pyrame de Candolle, Annales du musée, vol. 9, pag. 219.

RUYSCHIA. Jacquin*, institua ce genre en mémoire de Frédérich Ruysch*, médecin hollandois, né en 1638, mort en 1731. Il a publié, en 1697, le Jardin d’Amsterdam, ouvrage posthume de Jean Commelin*. Voy. l’Éloge de Ruysch, par Fontenelle*.

RUYSCHIA – Nikolaus Joseph von Jacquin istituì questo genere in memoria di Frederik Ruysch, medico olandese, nato nel 1638, morto nel 1731. Nel 1697 pubblicò il Jardin d’Amsterdam, opera postuma di Jan Commelin. Vedere l’Éloge de Ruysch di Bernard le Bovier de Fontenelle.

RYANA. Jean Ryan, procura des plantes étrangères à Vahl*, qui lui dédia celle-ci. Eglog. Amér. 1–52.

RYANA – Jean Ryan procurò delle piante straniere a Martin Henrichsen Vahl, il quale gli dedicò questa. Eglog. Amér. 1–52.



[1] La Guiana (detta anche Guyana o Guayana, in spagnolo Guayanas) è una regione fisica dell'America meridionale, compresa fra l'oceano Atlantico, i bacini dell'Orinoco, del Rio delle Amazzoni e del Rio Negro, suo affluente. È costituita da un vasto tavolato inclinato verso il nord, bordato da una fascia costiera pianeggiante che continua a oriente nel territorio brasiliano e a occidente in quello venezuelano.

[2] La lingua malgascia o malgascio (nome nativo malagasy) è la più occidentale delle lingue maleo-polinesiache e quindi delle lingue austronesiane. È la lingua nazionale del Madagascar ed è parlata anche in alcune isole della zona.

[3] I suoi interessi spaziarono in moltissimi altri campi della scienza e in particolare fu un naturalista assai noto. Studiò vari tipi di animali tra i quali molluschi, uccelli, fauna marina e insetti. Da ricordare la sua opera in 6 volumi Mémoires pour servir à l'histoire des insects.

[4] Lundè una città svedese famosa per la sua università, ed è per questo chiamata città delle idee. La città ha circa 82.800 abitanti nel 2012, non considerando i circa 40.000 studenti universitari. All'interno della municipalità di Lund si trovano piccoli centri e villaggi, in particolare a est. La municipalità include Dalby e il vicino parco nazionale Dalby Söderskog.

[5] La Scania (in svedese: Skåne) è una delle province tradizionali della Svezia. L'attuale contea della Scania (Skåne län) ha gli stessi confini dell'antica provincia.

[6] Golfo della Sirte: insenatura del Mar Mediterraneo nella costa settentrionale della Libia, tra Misurata e Bengasi. Larga ca. 450 km, ospita i porti di El Agheila, Marsa Brega, Ras Lanuf e Sirte. Anche golfo di Sidra. Anticamente, in latino, Syrtis Maior (Gran Sirte).

[7] I Lotofagi (in greco antico Løtophágoi, da løtós "loto, frutto del Nordafrica" e phageîn "mangiare") sono un popolo mitico presente nell'Odissea. Il loro paese dovrebbe andar ricercato sulle coste della Cirenaica. Una tradizione — oggi giorno sostenuta e amplificata dall'industria del turismo — individua in Djerba, nel sud tunisino, l'isola dei Lotofagi. Diverse carte nautiche antiche riportano l'isola col nome di Lotophagitis.

[8] Lo scovolino è un oggetto che può essere utilizzato per pulire i bicchieri o altri oggetti in cui con la mano non è possibile arrivare. è costituito da un corpo di metallo con delle setole che spuntano. Quest'oggetto può essere utilizzato anche nel laboratorio di chimica per pulire le provette. Esiste anche lo scovolino interdentale, che si utilizza fissandolo ad un apposito supporto, per pulire gli spazi fra un dente e l'altro ma soprattutto la zona sottostante eventuali ponti capsulari.

[9] Il Malabar, detto anche Costa di Malabar, è una regione situata lungo la costa sud-occidentale della penisola indiana, che costituisce la parte settentrionale dello stato del Kerala.

[10] La Barbaria, oggi detta Barberia, era il termine usato soprattutto nel Medioevo e nei secoli immediatamente successivi per indicare i territori dell'Africa mediterranea dal confine occidentale dell'Egitto all'Atlantico, abitati da Berberi, popolazione dell'Africa settentrionale, un tempo diffusa dall'Atlantico all'odierna Libia, oggi frammentata in aree più o meno vaste dal Rif marocchino alla Tunisia meridionale (dove si mantiene piuttosto pura antropologicamente).

[11] In numerosi luoghi, e particolarmente in Sicilia, il sommacco viene coltivato per le foglie, dalle quali si estrae un tannino molto pregiato che viene utilizzato nella concia delle pelli e in tintoria.

[12] L’abbé Sestini*, dans son voyage d’Orient, dit qu’on y appelle cet arbre essimac; cette erreur tient à l’orthographe arabe, et demande une explication particulière. Lorsque l’article al précède un nom qui commence par une des quatorze lettres que les Arabes nomment solaires, la lettre L perd le son qui lui est propre pour emprunter celui de la lettre qui la suit. Ainsi al ou el simac se prononce es simac. C’est ainsi que l’on appelle Haroun V, surnommé Raschid ou le droiturier, Haroun-Arraschid, quoique l’on écrive Alraschid. Plusieurs auteurs écrivent comme on prononce, et d’autres comme on transcrit; ce qui jette de la confusion dans les noms, et par suite, dans l’histoire. - L'abate Domenico Sestini, nel suo viaggio in Oriente, dice che lì quest'albero si chiama essimac. Questo errore appartiene all'ortografia araba e richiede una spiegazione particolare. Quando l'articolo al precede un nome che inizia con una delle 14 lettere che gli Arabi chiamano solari, la lettera L perde il suono che le è proprio per assumere quello della lettera che la segue. Così al o el simac si pronuncia es simac. È così che Haroun V, soprannominato Raschid o il retto, viene chiamato Haroun-Arraschid, anche se si scrive Alraschid. Numerosi autori scrivono come si pronuncia e altri come si trascrive, il che mette della confusione nei nomi e, di conseguenza, nella storia. [de Théis]

[13] Orenburg è una città russa, situata al limite orientale della parte europea sul fiume Ural, capoluogo dell'omonima oblast, cioè, provincia.

[14] L'Irtysh è uno dei maggiori fiumi dell'Asia Centrale, il maggior affluente dell'Ob. Il suo nome significa "fiume bianco".

[15] Tartary (Latin: Tartaria) or Great Tartary (Latin: Tartaria Magna) was a name used by Europeans from the Middle Ages until the twentieth century to designate the Great Steppe, that is the great tract of northern and central Asia stretching from the Caspian Sea and the Ural Mountains to the Pacific Ocean inhabited mostly by Turkic, Mongol peoples and also by some Cossacks of Russian origin, citizens of the Mongol Empire who were generically referred to as "Tartars", i.e. Tatars. It incorporated the current areas of Siberia, Turkestan, Mongolia, and Manchuria.

[16] Voyages de M. P. S. Pallas en différentes provinces de l'empire de Russie, et dans l'Asie septentrionale. Maradan, Paris 1788-93.

[17] Armorica o Aremorica è il nome che nell'antichità era dato all'odierna Bretagna e ai territori compresi tra la Senna e la Loira.

[18] In botanica un verticillo (dal latino verticillus, fusaiolo) è l'insieme di pezzi, in numero superiore a due, inseriti sull'asse allo stesso livello. Generalmente l'angolo di divergenza fra i punti di inserzione dei vari pezzi è uguale.

[19] Le Fantasticherie del passeggiatore solitario - Les Rêveries du promeneur solitaire - è un'opera incompiuta di Jean-Jacques Rousseau scritta tra il 1776 e il 1778. L'opera, pubblicata postuma, venne scritta nell'ultima fase della vita di Rousseau. È l'ultimo dei suoi scritti, essendo stata progettata la parte finale probabilmente un paio di settimane prima della sua morte, perciò il lavoro è incompiuto. Le Fantasticherie del passeggiatore solitario sono al tempo stesso un'autobiografia e una riflessione filosofica: costituiscono un insieme di un centinaio di pagine. L'autore adopera generalmente la prima persona singolare apportando per mezzo di digressioni alcuni dettagli sulla sua vita. Il libro è costituito da dieci capitoli, o passeggiate, di diverse dimensioni che fungono da riflessioni sulla natura dell'uomo e del suo spirito. Rousseau, attraverso questo libro, presenta la filosofia della visione della felicità, vicina alla contemplazione dello stato di atarassia, attraverso un relativo isolamento, una vita tranquilla e, soprattutto, un rapporto armonico con la natura, sviluppato dalla passeggiata, dalla contemplazione e dalla fitoterapia.

[20] La costa del Coromandel è il nome dato alla frangia costiera del Tamil Nadu, nel sud-est della penisola indiana. Il nome deriva dall'occidentalizzazione della parola Chola mandalam, vale a dire la regione (mandalam) dei Chola. Storicamente la costa del Coromandel si riferisce al tratto di costa tra Point Calimere (Kodikkarai), vicino al delta del fiume Kaveri, fino alla foce del fiume Krishna.

[21] C’est un usage assez généralement établi, que les botanistes se dédient réciproquement des plantes; Roxburgh est le premier qui l’ait fait pour lui-même. - È un'abitudine abbastanza generalmente stabilita che i botanici si dedichino reciprocamente le piante. Roxburgh è il primo ad averlo fatto per se stesso. [de Théis]

[22] Isola di Bourbon, oggi La Réunion, è un'isola dell'arcipelago delle isole Mascarene, che si trova nell'oceano Indiano, situata a est del Madagascar e molto vicino alla Repubblica di Mauritius, che ne rivendica il possesso. Quando venne occupata dai francesi nel 1642, il re di Francia Luigi XIII la soprannominò Île Bourbon (dal nome della famiglia regnante, i Borbone). Fu ribattezzata Réunion durante la Rivoluzione francese (1793), per ricordare la riunione dei federati di Marsiglia con la guardia nazionale parigina durante la marcia sul palazzo delle Tuileries, il 10 agosto del 1792.

[23] Anciennement, le titre de la plupart des livres, et surtout de ceux de droit, étoit imprimé en lettres rouges, d’où on lui donna le nom de rubrique; et par suite, on a dit des gens adroits qui connoissoient tous les détours des lois, qu’ils entendoient la rubrique, qu’ils avoient de vieilles rubriques. - Anticamente il titolo della maggior parte dei libri, e sopratutto di quelli di diritto, era stampato in lettere rosse, da cui gli si attribuì il nome di rubrica, e di conseguenza delle persone scaltre che conoscevano tutte le scappatoie delle leggi si è detto che capivano la rubrica, che possedevano delle vecchie rubriche. [de Théis]

[24] La Cantabria è una comunità autonoma della Spagna, corrispondente all'omonima provincia (in precedenza chiamata Provincia di Santander). Confina ad est con i Paesi Baschi (provincia di Biscaglia), a sud con la Castiglia e León (province di León, Palencia, e Burgos), ad ovest con le Asturie, e a nord con il Mar Cantabrico. Il suo capoluogo è Santander.

[25] Ida: catena montuosa di Creta, nella parte centrale dell'isola; culmina a 2456 m nel Tímaios Staurós. Nel pendio orientale del monte è stato localizzato l'antro ideo, dove sarebbe nato e sarebbe stato allevato Zeus, mito per cui il monte è celebre. --- Nella mitologia Greca vi sono due monti sacri denominati monte Ida. Entrambi sono associati alla madre degli dei, Rea, che si colloca alle origini dei miti più antichi di quella civiltà. Il primo monte Ida si trova nell'isola di Creta, mentre il secondo Ida (l'Ida frigio) si trovava in Asia Minore, nella Troade, ed era sacro a un altro aspetto della Dea Madre, noto col nome di Cibele.

[26] Suidas* assure que tous les lieux d’où l’on apercevoit une grande étendue de pays étoient appelés Idae, soit parce qu’on les découvre de loin, soit à cause des belles vues qu’ils offrent au voyageur. - Il lessico Suida assicura che tutti i luoghi, da cui si percepiva una grande distesa di paesi, erano chiamati Idae, sia perché li si scorge da lontano, sia a causa delle belle vedute che offrono ai viaggiatori. [de Théis]

[27] Picca, dal francese pique: arma d'asta entrata in uso nell'ultimo quarto del sec. XIV, tipica della fanteria, lunga fino a 7 m.

[28] Ambon (in italiano Ambòina) è un'isola dell'arcipelago delle Molucche, nel Mar di Banda, in Indonesia. Situata a sud-ovest dell'isola di Seram, appartiene amministrativamente alla provincia indonesiana di Maluku. La città principale è Ambon.