Etimologia
botanica
di Alexandre de Théis
1810
R
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R
RACOPILUM
(ῥάκος, déchiré; πῖλος, chapeau). Mousse
dont la coiffe est campaniforme et fendue d’un côté.
Palisot Beauvois*, Aethéog.
36. |
RACOPILUM
– Dal greco rhákos, brandello, e pîlos, cappello.
Muschio la cui cuffia è campaniforme e tagliata da un lato.
Palisot
de Beauvois, Aethéog.
36. |
RADERMACHIA.
En l’honneur de Radermacher*, hollandois, président de la Société
des Sciences de Batavia. Thunberg*. |
RADERMACHIA
– In onore di Jacob Cornelis Matthieu Radermacher, olandese,
presidente della Società delle Arti e delle Scienze di Batavia (<Jakarta,
capitale dell'Indonesia>). Thunberg. |
RAFNIA. |
RAFNIA |
RAJANIA. Jean {Wrai} <Wray>,
plus connu sous le nom de Rai (<Ray*>), naturaliste anglois, né
en {1628} <1627>, mort en 1705, membre de la Société royale de
Londres. On a de lui: Catalogue des plantes des environs de Cambridge, 1660; Catalogue
des plantes de l’Angleterre et des ses îles, {1670}
<1668>; Voyage en
Allemagne, en France et en Italie, 1673; Histoire
des plantes, etc. de 1686 à 1704, etc. |
RAJANIA
<meglio RAYANIA>
– John Wray, più noto sotto il cognome di Ray, nato nel 1627 e
morto nel 1705, membro della Società Reale di Londra. Di
lui abbiamo: Catalogue des plantes des environs de Cambridge, 1660; Catalogue
des plantes de l’Angleterre et des ses îles, 1668; Voyage
en Allemagne, en France et en Italie, 1673; Histoire
des plantes, etc. dal 1686 al 1704, etc. |
RANDIA. Isaac Rand*, apothicaire anglois, membre de la Société royale de
Londres. On a de lui, en {1739} <1730>,
l’Index du jardin médicinal
de Chelsea. |
RANDIA – Isaac Rand, farmacista inglese, membro della Società Reale di
Londra. Di lui abbiamo l’Index
du jardin médicinal de Chelsea,
pubblicato nel 1730. |
RANUNCULUS.
Dérivé de rana, grenouille.
De ce que la plupart des plantes de ce genre croissent aux lieux
humides et marécageux, séjour des grenouilles. Ranunculus, en latin; βατράχιον,
en grec; grenouillette, en
françois, expriment la même chose, en chacune
de ces langues. On
nomme souvent ces plantes bassinet,
en françois,
de leurs fleurs en bassin; ou renoncule, altéré de ranunculus. En
anglois, crow-foot, pied de corneille; plusieurs espèces de renoncules,
ont les feuilles profondément divisées, ce qui leur donne l’aspect
d’une pate d’oiseau. R.
flammula
(flamma, flamme, feu). De
son effet brûlant
à la bouche, et de ce qu’elle donne aux moutons l’inflammation
d’entrailles appelée communément le feu. En
françois
douve, du celtique douves,
pluriel dovesion, qui
exprime un fossé plein d’eau. Ce mot a pour primitif dow,
eau, dans la même
langue. Cette plante ne croît
qu’aux lieux inondés. R.
lingua
(langue). Sa feuille
ovale, allongée et très-entière a été comparée à une langue. R.
ficaria.
Dont la racine est par petits tubercules semblables à des fics,
terme de médecine, qui exprime une excroissance charnue semblable, en
petit, à une figure appelée ficus
en latin. Cette
plante différant essentiellement des ranunculus,
par le calice, les pétales, etc. Dillen*, Haller* et A. L. de Jussieu*,
en on fait un genre à part. R.
thora.
Altéré de φθορά, corruption. On s’en servoit autrefois pour empoisonner les flèches.
Les blessures qu’elles faisoient se gangrenoient promptement. R.
abortivus
(avortée). Ses fleurs ont été regardées comme avortées, en raison
de leur petitesse. R.
sceleratus
(scélérate). Nom hyperbolique. Cette scélératesse consiste à
faire naître
des ampoules aux lèvres de ceux qui en mâchent les feuilles. R.
glacialis, nivalis.
Deux noms différens qui expriment la même chose. C’est-à-dire
plantes qui croissent au pied des glaces et des neiges dans les
montagnes Alpines. |
RANUNCULUS
– Derivato dal latino rana, rana. Per il fatto che la maggior
parte delle piante di questo genere cresce in luoghi umidi e paludosi,
soggiorno delle rane. Ranunculus
in latino, batráchion in greco, grenouillette
in francese, in ciascuna di queste lingue esprimono la stessa cosa:
piccola rana. Spesso
in francese queste piante sono dette bassinet,
bacinella, per i loro fiori a forma di catino, oppure renoncule,
ranuncolo, alterazione di ranunculus. In
inglese suona crow-foot,
piede di cornacchia. Numerose specie di ranuncoli hanno le foglie
profondamente divise, il che conferisce loro l'aspetto di una zampa
d'uccello. Ranunculus flammula – Dal latino flamma, fiamma, fuoco, e flammula ne è
il diminutivo: fiammella. Per il suo effetto che fa bruciare la bocca
e in quanto provoca alle pecore l'infiammazione dei visceri che
comunemente è detta il fuoco. In
francese douve, fossato, dal
celtico douves, al
plurale dovesion, che
esprime un fossato pieno d'acqua. Questo termine ha come radice dow,
acqua, nella stessa lingua. Questa pianta cresce solo nei luoghi
allagati. Ranunculus lingua – Lingua sia in latino che in italiano. La sua foglia ovale,
allungata e assai intera è stata paragonata a una lingua. Ranunculus ficaria – La cui radice è costituita da piccoli tubercoli simili a dei fics
in francese (<grandi verruche dei bovini e dei cavalli>),
termine di medicina che esprime un'escrescenza carnosa simile, in
piccolo, a una struttura che in latino è detta ficus,
emorroide, oltre che fico. Siccome
questa pianta essenzialmente differisce dai ranunculus
per il calice, i petali etc., Dillen, Haller e Antoine-Laurent de
Jussieu ne hanno fatto un genere a parte. Ranunculus thora – Alterazione del greco phthorá, corruzione. Un tempo veniva
usata per avvelenare le frecce. Le ferite che producevano andavano
rapidamente in gangrena. Ranunculus abortivus – In latino significa nato prima del tempo, abortivo. I suoi fiori
sono stati considerati come abortivi a causa della loro piccolezza. Ranunculus sceleratus – Scellerato. Nome iperbolico. Questa scelleratezza consiste nel far
nascere delle vesciche sulle labbra di coloro che ne masticano le
foglie. Ranunculus glacialis, nivalis – Glaciale, nivale. Due aggettivi diversi che esprimono la stessa cosa. Cioè, piante che
crescono ai piedi dei ghiacci e delle nevi nelle montagne alpine. |
RAPANEA.
Nom de cet arbuste à la Guyane[1].
Aublet*, p. 122. |
RAPANEA
– Nome di questo arbusto in Guiana. Aublet,
pag. 122. |
RAPATEA.
Nom de cette plante à la Guyane. Aublet*,
p. 305. |
RAPATEA
– Nome di questa pianta in Guiana.
Aublet,
pag. 305. |
RAPHANUS
(ῥαφανίς,
en grec; de ῥᾶ,
facilement, promptement; φαίνομαι,
je parois). À cause de la rapidité de sa germination. Radis, en françois; ce nom est
purement latin, radix,
racine. La sienne est remarquable par son goût
et son volume. En anglois, radish, altéré du même
mot radix. |
RAPHANUS
– In greco rhaphanís, ravanello o rapanello, da rhâ,
facilmente, prontamente, e phaínomai, io appaio, io mi mostro.
A causa della rapidità della sua germinazione. Radis,
ravanello in francese, è un nome puramente latino: da radix,
radice. La sua è notevole per gusto e dimensioni. In inglese suona radish,
alterazione della stessa parola radix. |
RAPHIA
(ῥαφίς,
pointe, aiguille). Le fruit de cette espèce de palmier se termine par
une pointe très-apparente. Palisot
Beauvois*, Flore d’Oware,
fasc. 8. |
RAPHIA
– Il greco rhaphís significa punta, ago. Il frutto di questa
specie di palma termina in una punta assai appariscente.
Palisot
de Beauvois, Flore
d’Oware, fasc.
8. |
RAPINIA.
En l’honneur du père Rapin*, jésuite françois,
né en 1621, mort en 1687. Il est auteur d’un poёme
estimé sur les jardins. Loureiro*,
pag. 156. |
RAPINIA
– In onore del Padre René Rapin, Gesuita francese nato nel 1621 e
morto nel 1687. È l'autore di un ammirato poema sui giardini: Hortorum
libri IV. Loureiro,
pag. 156. |
RAPUTIA.
Originaire de la forêt d’Orapu, en
Guyane. Aublet*, pag.
672. |
RAPUTIA
– Originario della foresta di Orapu in Guiana. Aublet, pag. 672. |
RAVENALA.
Nom de cet arbre
en l’île
de Madagascar; il a pour primitif[2]
raven, feuille. La sienne
est d’une beauté remarquable. Raven,
se retrouve encore dans raven-sara,
la bonne feuille. |
RAVENALA
– Nome di quest'albero nell'isola del Madagascar. Ha alla sua radice
il malgascio raven, foglia. La sua è di una notevole bellezza. Raven
si rinviene ancora nel malgascio raven-sara,
la buona foglia. |
RAUWOLFIA.
Léonard Rauwolf*, médecin allemand, voyageur en Syrie, Arabie,
Palestine, etc. On a eu sa relation en 1582. |
RAUWOLFIA
– Leonhard Rauwolf, medico tedesco, viaggiatore in Siria, Arabia,
Palestina, etc. La sua relazione (Aigentliche Beschreibung der Raiß
inn die Morgenländerin) è stata pubblicata nel 1582. |
REAUMURIA.
Réné-Antoine Ferchault de Réaumur*, naturaliste françois,
né en 1683, mort en 1757, membre de l’Académie des sciences. Entre
un grand nombre d’ouvrages importans sur l’histoire naturelle, les
botanistes distinguent plusieurs mémoires académiques sur les fucus, les nostoch, les byssus,
les coraux, etc.[3] |
REAUMURIA
– René-Antoine Ferchault de Réaumur, naturalista francese, nato
nel 1683 e morto nel 1757, membro dell'Accademia delle Scienze. Tra un
gran numero di opere importanti sulla storia naturale, i botanici
segnalano numerose sue memorie accademiche su fucus,
nostoc, byssus, coraux (coralli), etc. |
REDUTEA.
P. J. Redouté*, peintre du Muséum d’histoire naturelle. On connoît
ses magnifiques dessins de plantes. Voy. ses plantes grasses décrites
par Decandolle*, les Liliacées, le Jardin de
Malmaison, etc. Ventenat*, lui a dédié ce genre, Jardin de Cels, pag. 11. |
REDUTEA
– Pierre-Joseph Redouté, pittore del Museo di Storia Naturale. Si conoscono i suoi magnifici disegni di piante. Vedere le sue piante
grasse descritte da Decandolle, le Liliacées,
il Jardin de Malmaison, etc.
Ventenat gli ha
dedicato questo genere (Jardin
de Cels, pag. 11 - Description des plantes nouvelles et peu
connues, cultivées dans le jardin de J.-M. Cels). |
REICHELIA.
Voy. Sagonea
d’Aublet*. Schreber*,
gen. 512, l’a nommé ainsi de Chr.-Charles Reichel, allemand, dont
on a eu, en 1750, une Dissertation
sur le tabac. |
REICHELIA
– Vedere Sagonea di Aublet. Schreber (gen. 512) l'ha così denominato da
Christian Karl Reichel, tedesco, del quale nel 1750 è stata
pubblicata una Dissertation sur
le tabac. |
RELHAMIA.
Richard Relham, anglois, auteur de la Flore
de Cambridge. L’Héritier*,
Sert. Angl. 22. |
RELHAMIA
– Richard Relham, inglese, autore della Flore
de Cambridge. L’Héritier,
Sert. Angl. 22. |
REMIREA.
Son nom à la Guyane. Aublet*,
page 43. |
REMIREA
Il suo nome in Guiana. Aublet,
pag. 43. |
RENANTHERA
(ren, rein). Fleur dont les
anthères s’ouvrent en forme de rein ou de rognon. Loureiro*,
pag. 637. |
RENANTHERA
– In latino ren è il rene. Fiore le cui antere si aprono a
forma di rene o rognone che dir si voglia.
Loureiro,
pag. 637. |
RENEALMIA.
Paul Reneaulme, botaniste françois, a publié, en
1611, un ouvrage intitulé: Essai
sur l’histoire des plantes. Un
autre Reneaulme* (Michel-Louis)
médecin, membre de l’Académie des sciences, a donné, de 1699 à
1720, des observations sur plusieurs plantes. Plumier*,
gen. 37. Les
renealmia de Plumier ont été
depuis replacées parmi les tillandsia, et le renealmia
de Linné* fils, Sup. pag.
7, a été reporté au catimbium. |
RENEALMIA
– Paul Reneaulme (1560–1624), medico e botanico francese, nel 1611
ha pubblicato un'opera intitolata Essai
sur l’histoire des plantes. Un
altro Reneaulme,
suo figlio Michel-Louis,
medico, membro dell'Accademia delle Scienze, ha pubblicato dal 1699 al
1720 delle osservazioni su numerose piante. Plumier, gen. 37. I
Renealmia di Plumier sono stati poi ricollocati in seno ai Tillandsia,
e il Renealmia di Linneo
figlio (Sup. pag. 7)
è stato trasferito nel Catimbium. |
REQUEURIA.
Louis Requeur, espagnol, apothicaire du roi d’Espagne, Philippe V. Flore
du Pérou, pag. 16. |
REQUEURIA
– Louis Requeur, spagnolo, farmacista del re di Spagna Filippo V
(1683-1746). Vedere
Flore du Pérou, pag. 16. |
RESEDA
(resedo, je calme, j’apaise).
Appliqué en topique, il passoit pour calmer les douleurs externes.
Pline*, liv. 27, chap. 12, rapporte une invocation dont on doit
accompagner ce remède, et qui est plus digne d’un charlatan que
d’un philosophe. Le
reseda odorata est souvent
appelé amour d’Egypte. Il
est originaire d’Egypte, et l’odeur en est extrêmement voluptueuse. On
nomme gaude, le reseda luteola.
Ce mot vient du celtique god,
jaune. Cette plante donne en teinture une belle couleur jaune. |
RESEDA
– Il latino resedo significa io calmo, io placo. Applicato
come topico, <cioè localmente>, aveva fama di calmare i dolori
esterni. Plinio (XXVII, 12) riferisce un'invocazione che deve
accompagnarsi a questo rimedio, e che è più degna di un ciarlatano
che di un filosofo. La
Reseda odorata è spesso chiamata amore d'Egitto. È originaria
dell'Egitto e il suo odore è estremamente voluttuoso. La
Reseda luteola è detta gaude in francese. Questo termine
deriva dal celtico god, giallo. Questa pianta usata come
tintura conferisce un bel colore giallo <per il contenuto in
flavonoidi>. |
RESTIARIA
(restis, corde). De l’usage économique que l’on en fait à la Cochinchine. Loureiro*,
pag. 785. Ce genre se rapproche du gouania. |
RESTIARIA
– Il latino restis significa corda, fune. Per l'uso economico
che se ne fa in Cocincina.
Loureiro, pag. 785. Questo genere si avvicina al Gouania. |
RESTIO
(restis, corde, lien; d’où
rete, en latin, et rets,
en françois). Plusieurs espèces
de ce genre portent des chaumes forts et souples dont on fait au cap
de Bonne-Esperance des liens, des balais, etc. R.
elegia (ἔλεγος,
tristesse, deuil).
Ses anthères sont noirâtres
avec une bordure blanche, comme un vêtement de deuil. R.
tectorum
(des toits). Non qu’il croisse sur les toits, comme ce nom l’exprime
aux genres bromus, crepis,
sempervivum, etc., mais l’usage que l’on en fait au cap de
Bonne-Esperance pour couvrir le maisons. Thunberg*,
Voyage. |
RESTIO
– Il latino restis significa corda, legaccio, da cui il
latino rete, la rete, e l'equivalente rets francese.
Numerose specie di questo genere forniscono delle stoppie forti e
flessibili, con cui al Capo di Buona Speranza si fabbricano dei
legacci, delle scope, etc. Restio
elegia – Dal greco élegos, melodia, canto, canto
funebre, lamento, tristezza, lutto. Le sue antere sono nerastre con un
bordo bianco, come un vestito di lutto. Restio tectorum
– Dei tetti. Non
che cresce sui tetti come questo termine latino esprime per i generi Bromus, Crepis, Sempervivum,
etc., ma per l'uso che se ne fa al Capo di Buona Speranza: per coprire
le case. Thunberg, Voyage. |
RETICULARIA
(reticulus, diminutif de rete,
rets, filet, réseau). Les
semences de ce fungus sont enfermées dans des filets réticulés. Bulliard*, champ.
83. |
RETICULARIA
– Il latino reticulus è il diminutivo di rete, rete,
quindi, reticella, reticolo. I semi di questo fungo sono rinchiusi in
reticelle reticolate. Bulliard, champ. 83. |
RETINEPHYLLUM
({ρετινη} <ῥητίνη>,
résine; φύλλον, feuille). Arbre dont les feuilles sont enduites d’une substance résineuse.
Plantes equinox. fasc. 4. |
RETINEPHYLLUM
– Dal Greco rhëtínë, resina, e phýllon, foglia.
Albero le cui foglie sono rivestite di una sostanza resinosa. Plantes
equinox. fasc.
4. |
RETZIA
An.-Jean Retzius*, professeur de botanique à Lund[4] en Scanie[5].
On a de lui des Observations de
botanique. Thunberg*, Nov. gen. pl. pag. 4. |
RETZIA
– Anders Jahan Retzius, professore di botanica a Lund in Scania
(Svezia). Di lui abbiamo delle Observations de botanique (Observationes botanicae, 1778-91). Thunberg,
Nov. gen. pl. pag. 4. |
RHACOMA.
L’un des anciens noms de le rhubarbe,
Pline*, liv. 27, chap. 12. Il a pour primitif rha,
ancien nom du Volga. C’est de ces régions qu’on tiroit cette
plante, dit Pline. Voy. Rheum. |
RHACOMA
– Uno degli antichi nomi del rabarbaro, Plinio
(XXVII, 12). Ha come radice rha, antico nome del Volga. È da
queste regioni che si importava questa pianta, in base a quanto
afferma Plinio. Vedere
Rheum. |
RHAMNUS.
Du celtique ram, branchage; dont les Grecs ont fait ῥάμνος; les Latins, ramex, ramus, ramale,
etc. les François,
rame, ramier, ramon, balai
en vieux françois,
ramée, etc. Rain, en vieux
langage, étoit synonyme de rameau,
et c’est en raison de la conformité de son nom avec ce mot, que la
ville de Rheims portoit pour armes, deux rameaux entrelacés. R.
catharticus.
Voy, ce mot à la liste des Termes. En français, nerprun;
c’est-à-dire noire prune.
Son fruit ressemble à de petites prunelles de haie; mais il est plus
noir. R.
lineatus
(par lignes, linea, ligne). Ses nervures nombreuses forment sur la feuille une
espèce de rézeau ou entrelacement de lignes. R.
sarcomphalus
(sarcomphale). Tumeur
charnue qui vient au nombril; c’est ce qu’exprime son nom. Σάρξ,
σαρκός,
chair; ὀμφαλός,
nombril. L’ovaire de cette fleur est entouré des bords du réceptacle,
ce qui lui donne quelque ressemblance avec la tumeur du nombril. R.
mystacinus
(μύσταξ,
moustache). Sa tige ne se soutient qu’au moyen de ses vrilles
contournées en façon
de moustache. R.
colubrinus
(coluber, serpent). De
ses feuilles garnies de veines blanches et brillantes qui les rendent
assez semblables à une peau de serpent. R.
alaternus.
Dérivé d’alternus, selon
plusieurs auteurs, parce que ses feuilles sont alternes, ce qui les
distingue de celles des phyl<l>irea
qui sont opposées. Cette étymologie peut paroître
hazardée; mais elle a l’avantage d’apprendre à ceux qui ne sont
pas botanistes, à distinguer tout d’abord deux arbustes très-semblables. R.
paliurus
(παλίουρος,
nom de lieu en grec). Paliurus étoit une ville d’Afrique située
vis-à-vis de l’île
de Crète. R.
napeca.
Latinisé de nabq, son nom en arabe. Forskalh*,
pag. 63. Prosper Alpin* l’écrit nabka,
pag. 18. R.
circumscissus
(circoncis). Son fruit est entouré à sa base par le calice, d’une
façon
qui lui a fait donner ce nom avec justesse. Circumscissus, signifie littéralement coupé tout autour. Circum,
autour; scissus, participe
de scindo, je coupe. On
connoît l’opération de
la circoncision. R.
jujuba. R.
oenoplia
({οινοπλυξ}
<οἰνοπλήξ>, vineux, dérivé d’οἶνος,
vin). Son fruit plein de suc, ressemble à un grain de raisin. R.
theezans
(analogue au thé). En Chine, les pauvres gens se servent de sa feuille en
guise de celle du thé. R.
iguaneus
(des iguanes). On le nomme
aux Antilles, arbre des iguanes
(lacerta iguana), parce
qu’on trouve souvent ce reptile sur son tronc. R.
zizyphus.
Altéré par les Grecs de asafifa, son nom dans l’Orient. Voyage de Shaw, 47 supp. Zizoùf,
en Arabe. Golius*,
I 107. R.
spina-christi
(épine de Christ). Par allusion à la couronne d’épine<s> de
Jésus-Christ, que l’on a supposé faite de cet arbuste dont les
aiguillons sont doubles et très-aigus. R.
erythroxylum
(ἐρυθρός,
rouge; ξύλον, bois). Dont le bois est rougeâtre. R.
lotus.
Desfontaines* a prouvé que cet arbre est le vrai lotus
des anciens, et que les habitans des bords de la Syrte[6],
où il croît,
sont les lotophages[7].
Dans ce pays on vend sur les marchés, et l’on mange encore ce fruit,
qui est gros comme une prunelle et d’une saveur très-agréable. Voy.
Lotus et Nymphaea lotus. La tradition de l’ancien usage que l’on en
faisoit s’est conservée parmi ces peuples. Ces
faits sont également attestés par le docteur Shaw*, et l’on s’étonne
de les voir démentis avec légèreté par Bruce*, toujours empressé
d’atténuer le mérite de Shaw et des voyageurs qui l’ont précédé.
Voyex le Voyage aux sources du
Nil, introduction. |
RHAMNUS
– Dal celtico ram, rami, ramaglia, da cui i Greci hanno
creato rhámnos, i Latini ramex, palo, bastone, ramus, ramo, ramale, ramo secco, etc., i Francesi rame, ramo,
ramier, colombaccio, ramon,
scopa in vecchio francese, ramée,
frasche, fogliame, etc. Rain, in
antico francese, era sinonimo di rameau,
ramoscello, ed è a causa della conformità del suo nome con questa
parola che la città di Rheims o Reims aveva come stemma due
ramoscelli intrecciati. Rhamnus catharticus – Il latino catharticum significa purgante. Vedere questa
parola nell'elenco dei termini. In francese nerprun, ramno, cioè, prugna nera. Il suo frutto somiglia a delle
piccole prugnole di siepe, ma è più nero. Rhamnus lineatus – Segnato con linee, in quanto il latino linea significa
linea. Le sue numerose nervature formano sulla foglia una specie di
reticolo o intreccio di linee. Rhamnus sarcomphalus – Il francese sarcomphale equivale al greco sarkómphalon,
escrescenza carnosa sull'ombelico. Tumore carnoso che viene
sull'ombelico, ed è ciò che il suo nome esprime: in greco sárx,
genitivo sarkós, è la carne, e omphalós è
l'ombelico. L'ovaio di questo fiore è contornato dai bordi del
ricettacolo, il che gli conferisce una certa rassomiglianza con il
tumore ombelicale. Rhamnus mystacinus –
Dal greco mýstax, baffi, mustacchi. Il suo fusto si sostiene
solo per mezzo dei suoi viticci contorti come dei mustacchi. Rhamnus colubrinus – In latino coluber significa serpente, biscia. Per le sue
foglie dotate di vene bianche e brillanti che le rendono assai simili
a una pelle di serpente. Rhamnus alaternus – Secondo numerosi autori il termine deriva dal latino alternus,
alterno, in quanto le sue foglie sono alterne, il che le distingue da
quelle della Phyllirea
che sono opposte. Questa etimologia può sembrare azzardata, ma essa
ha il vantaggio di insegnare a coloro che non sono dei botanici a
distinguere subito due arbusti assai simili. Rhamnus paliurus – Il greco palíouros identificherebbe una località
<un'irreperibile località, mentre significa solamente una pianta
chiamata paliuro in italiano>. <Affidandoci a de Théis,>
Paliuro era una città africana situata dirimpetto all'isola di Creta. Rhamnus napeca – Latinizzazione di nabq,
il suo nome in arabo. Pehr
Forsskål, pag. 63. Prospero
Alpino (pag. 18) lo scrive nabka. Rhamnus circumscissus – Tagliato intorno, circonciso. Il suo frutto è contornato alla sua
base dal calice in un modo tale da fargli attribuire giustamente
questo nome. Circumscissus
letteralmente significa tagliato tutto attorno. Circum,
intorno, e scissus, participio passato di scindo, io
taglio. È nota l'operazione chirurgica della circoncisione. Rhamnus jujuba
Rhamnus oenoplia – Dal greco oinoplëx, confuso dal vino, ebbro, vinoso,
derivato da oînos, vino, <e plëssø, io
colpisco>. Il suo frutto pieno di succo somiglia a un acino d'uva. Rhamnus theezans
– Analogo
al tè. In
Cina la povera gente si serve della sua foglia come di quella del tè. Rhamnus iguaneus – Delle iguane. Nelle Antille lo si chiama albero delle iguane (Lacerta
iguana / Iguana iguana) in
quanto frequentemente si rinviene questo rettile sul suo tronco. Rhamnus zizyphus – <In latino ziziphus, la pianta del giuggiolo, dal greco zízyphos.>
Alterazione da parte dei Greci di asafifa,
il suo nome in Oriente. Voyage de Shaw, 47
supp.. Zizoùf
in arabo. Golius, I, 107. Rhamnus spina-christi – Spina di Cristo. Per allusione alla corona di spine di Gesù
Cristo che si è supposto essere fatta con questo arbusto le cui spine
sono doppie e assai appuntite. Rhamnus erythroxylum – Dal greco erythrós, rosso, e xýlon, legno. Il cui
legno è rossastro. Rhamnus lotus – Desfontaines ha dimostrato che quest'albero è il vero lotus,
loto, degli antichi, e che gli abitanti delle rive del Golfo della
Sirte, dove cresce, sono i lotofagi. In questo paese sui mercati si
vende e ancora si mangia questo frutto che è grosso come una prugnola
e di un sapore assai gradevole. Vedere Lotus
e Nymphaea lotus. La
tradizione dell'antico uso che se ne faceva si è conservato tra
queste popolazioni. Questi
fatti sono ugualmente attestati dal dottor Thomas Shaw, e ci si
stupisce di vederli smentiti con leggerezza da James Bruce, sempre
sollecito ad attenuare il merito di Shaw e dei viaggiatori che l'hanno
preceduto. Vedere di Bruce Voyage aux sources
du Nil, introduzione. |
RHANTERIUM
(ῥαντήριον,
aspersoir, goupillon[8]). Des semences du disque
garnies d’une aigrette, dont on à comparé la forme à celle d’un
goupillon. Desfontaines*,
Fl. atlantiq. tom. 2, 290. |
RHANTERIUM
– Dal greco rhantërion, aspersorio, scovolino. Dai semi del
disco dotati di un pappo la cui forma è stata paragonata a quella di
uno scovolino. Desfontaines, Fl.
atlantiq. tom. 2, 290. |
RHAPHIS
(ῥαφίς,
aiguille). Des barbes aigues de sa corolle, qui percent les vêtemens.
Loureiro*, pag. 676. |
RHAPHIS
– Dal greco rhaphís, ago. Dalle barbe aguzze della
sua corolla che bucano i vestiti. Loureiro, pag. 676. |
RHAPIS.
Nom donné à ce petit palmier par l’Héritier*, Stirp.
nov. 2, pag. 100. Il vient de ῥαπίς,
verge, baguette; à cause de son peu d’élévation. |
RHAPIS
– Nome attribuito a questa piccola palma da L'Héritier (Stirp.
nov. 2, pag. 100). Deriva dal greco rhapís, verga,
bacchetta, a causa della sua scarsa altezza. |
RHEEDIA.
Henri Rheede* van Draakenstein, gouverneur des établissemens
hollandois au Malabar[9].
On a de lui, de 1678 à 1693, un superbe ouvrage intitulé: Jardin
de Malabar. Il a eu plusieurs collaborateurs. |
RHEEDIA
– Hendrik Adriaan van Rheede tot Drakenstein,
governatore degli insediamenti olandesi in Malabar. Di lui abbiamo una
superba opera, Hortus Malabaricus, Jardin de Malabar, pubblicato tra il 1678 e il 1693. Ebbe numerosi
collaboratori. |
RHEUM.
Linné*, Phil. bot., fait venir ce mot de ῥέω,
je coule; parce que la racine de cette plante fait couler la bile.
C’est une erreur; il tire son origine du fleuve Rha, aujourd’hui
le Wolga. Dioscorides*, liv. 3, chap. 2, dit: le
rhapontique que les Grecs
nomment rha ou rheon, croît dans les pays qui sont par delà le Bosphore,
etc. Ammien Marcellin*, liv. 12, dit: le
Rha est un fleuve sur les bords duquel croît une racine qui en porte le nom et qui est très-renommée en médecine. R.
rhaponticum
(Rha, le fleuve de ce nom; Πόντος,
le Pont-Euxin). C’est-à-dire qui croît sur les bords du
Rha, au delà du Pont-Euxin. Ce pays étoit fort peu connu des Grecs. R.
rhabarbarum
(rha barbarum). Rheum
du pays des Barbares et non de la Barbarie[10]
en Afrique, comme le dit Fuchs*, liv. 1, de
Comp. med. Vulgairement
rhubarbe, altéré de rhabarbarum. R.
ribes.
Cette plante qui est le véritable ribes
des Arabes, contient un suc acide et agréable; elle est d’un usage
alimentaire dans tout le Levant. On en a comparé le goût
à celui du fruit de notre groseillier, auquel, par extension, on en a
appliqué le nom en botanique. Voy. les Annales
du musée, fasc. 2. On
remarquera que dans son Lexicon,
Golius*, page 930, donne du rybès,
une définition courte et juste; c’est,
dit-il, une sorte de lapathum d’un
goût acide. |
RHEUM
– Linneo (Phil. bot.) fa derivare questa parola dal greco rhéø, io
scorro, in quanto la radice di questa pianta fa scorrere la bile. Si
tratta di un errore. La parola trae origine dal fiume Rha, oggi detto
Volga. Dioscoride (III, 2) dice: Il rapontico, che i Greci chiamano rhâ
oppure rhêon (rabarbaro), cresce nei paesi che sono al di là
del Bosforo, etc. Ammiano Marcellino (libro XII) dice: Il Rha
è un fiume sulle rive del quale cresce una radice che ne porta il
nome e che è molto rinomata in medicina. Rheum rhaponticum – Rha è il fiume con questo nome, e il greco Póntos
significa Ponto Eusino o Mar Nero. Cioè, che cresce sulle rive del
fiume Rha, al di là del Ponto Eusino. Questo paese era molto poco
conosciuto dei Greci. Rheum rhabarbarum – Rheum del paese dei Barbari, degli stranieri, e non degli
abitanti della Barberia in Africa, come dice Leonhart Fuchs (liv. 1, de
Comp. med.). Volgarmente
in francese è detto rhubarbe, rabarbaro, alterazione di rhabarbarum. Rheum ribes
– Questa pianta, che è il vero ribes degli Arabi
(rabarbaro), contiene un succo acido e gradevole. Essa è di impiego
alimentare in tutto il Levante. Se ne è paragonato il gusto con
quello del frutto del nostro ribes, al quale per estensione ne è
stato applicato il nome in botanica. Vedere gli Annales
du musée, fasc. 2. Si
noterà che Golius, a pagina 930 del suo Lexicon,
fornisce del ribes una definizione breve e giusta. Egli dice: è una
sorta di lapathum, di romice, di acetosella, dal gusto acido. |
RHEXIA.
Nom grec employé par Pline*, liv. 22, chap. 21, pour désigner une plante
bourraginée. Il vient de {ρεσσω}
<ῥήσσω>, je romps, futur ῥήξω;
c’est-à-dire bonne contre les ruptures. Le
rhexia passe pour avoir cette vertu. |
RHEXIA
– Nome greco impiegato da Plinio (XXII, 21) per designare una
borraginacea. Esso deriva dal greco rhëssø, io colpisco, io
rompo, futuro rhëxø. Cioè, efficace contro le fratture. La
Rhexia ha fama di avere questa virtù. |
RHINANTHUS
(ῥίν, nez,
ἄνθος, fleur).
Elle représente
exactement l’échancrure d’une narine. R.
crista-galli
(crête
de coq). De ses bractées dont les dentelures ressemblent à celles
d’une crête
de coq. R.
elephas.
De la forme de sa lèvre supérieure que l’on a comparée à une
trompe d’éléphant; elle est allongée et un peu relevée. R.
trixago
ou trissago.
Nom par lequel Pline désigne, liv. 24, chap. 15, la plante que les
Grecs appeloient chamaedrys. De δρῦς,
les Latins ont fait tris, et
ils y ont ajouté la désinence ago, qui exprime en leur langue
la ressemblance. Le
trissago des modernes a
quelque ressemblance avec le chamaedris, par ses feuilles sciées en dents {obluses} <obtuses>.
Voy. Teucrium
chamaedris. |
RHINANTHUS
– Dal greco rhín, naso, e ánthos, fiore, il quale
rappresenta esattamente l'incavatura di una narice. Rhinanthus crista-galli – Cresta di gallo, in latino. Per le sue brattee le cui dentellature
somigliano a quelle di una cresta di gallo. Rhinanthus elephas – Elefante,
in latino. Per
la forma del suo labbro superiore che è stato paragonato a una
proboscide di elefante. È allungata e un po' rialzata. Rhinanthus trixago o trissago – Nome col quale Plinio (XXIV, 15) designa la pianta che i Greci
chiamavano chamaídrys, camedrio. Da drÿs, quercia,
leccio, i Latini hanno fatto tris, e gli hanno aggiunto la
desinenza ago, che nella loro lingua esprime la somiglianza. La
trissago dei moderni ha qualche somiglianza con la chamaedris
per le sue foglie segate in denti ottusi. Vedere Teucrium chamaedris. |
RHIZOCARPON
(ῥίζα, racine; καρπός,
fruit). Dont le
fruit est porté sur la racine même. Ramond*,
dans la Flore françoise, vol. 2, pag. 365. |
RHIZOCARPON
– Dal greco rhíza, radice, e karpós, frutto. Il cui
frutto è portato sulla radice stessa. Ramond
in Flore françoise, vol. 2, pag.
365. |
RHIZOPHORA
(ῥίζα,
racine; φέρω,
je porte. Le rhizophora mangle
porte un fruit très-singulier dont la semence, qui a près d’un
pied de long, pend sur la branche par son propre poids; elle pousse
sur l’arbre même des racines qui
touchent bientôt
la terre, et y forme ainsi de proche en proche des forêts
entières. R.
mangle.
Nom américain transmis par Plumier*, gen 13. Il l’écrit
magles. Pison*, liv. 4 chap. 87, écrit mangue. R.
candel.
Abrégé de son nom au Malabar: tsierou-kandel.
Rheed.* Mal. 6, pag. 63. R.
gymnorhiza
(γυμνός,
nud; ῥίζα,
racine). Ses racines coulent sur la superficie de la terre, et elles
semblent seulement y être
posées. R.
caseolaris
(caseus, fromage). De la mollesse de son bois comparée à celle du
fromage. De là le nom françois
fromager. |
RHIZOPHORA
– Dal greco rhíza, radice, e phérø, io porto. La Rhizophora
mangle porta un frutto assai singolare la cui semenza, che ha
pressapoco un piede di lunghezza, pende dal ramo con il suo proprio
peso; spinge sull'albero anche delle radici che toccano presto terra,
e in questo modo gradatamente vi forma delle intere foreste. Rhizophora mangle – Nome americano trasmesso da Plumier, gen 13. Lui lo scrive magles.
Willem Piso (libro 4 cap. 87) scrive
mangue. Rhizophora candel – Abbreviazione del suo nome in Malabar: tsierou-kandel. Rheede,
Mal. 6, pag. 63. Rhizophora gymnorhiza – Dal greco gymnós, nudo, e rhíza, radice. Le sue
radici scorrono sulla superficie della terra e sembrano esservi
solamente appoggiate. Rhizophora caseolaris – In latino caseus è il formaggio. Per la mollezza del suo
legno paragonata a quella del formaggio. Da qui il nome francese di fromager,
formaggiaio. |
RHODIOLA
(ῥόδον,
rose). Sa racine exhale une forte odeur de rose. R.
rosea.
Cette épithète exprime, en latin, la même chose que le nom
générique en grec; elle est de même
relative à l’odeur de la racine de cette plante, et non, comme on
le pourroit croire, à la couleur de sa fleur qui est verdâtre. |
RHODIOLA
– Dal greco rhódon, rosa. La sua radice esala un forte odore
di rosa Rhodiola rosea – Questo epiteto, rosea, in latino esprime la stessa cosa del
nome di genere in greco. È pure in relazione con l'odore della radice
di questa pianta, e non, come si potrebbe credere, al colore del suo
fiore, che è verdastro. |
RHODODENDRUM
(ῥόδον, rose; δένδρον,
arbre). Les rhododendrum hirsutum et
ferrugineum,
donnent des fleurs d’une légère couleur de rose. |
RHODODENDRUM
– Dal greco rhódon, rosa, e déndron, albero. I
Rhododendrum hirsutum e ferrugineum danno dei fiori di un lieve colore rosa. |
RHODOLOENA.
Genre analogue aux sarcoloena,
leptoloena, schizoloena, voy. ces mots. Le Rhodoloena
porte des fleurs magnifiques, du plus beau rouge et plus grandes que
celles de la rose, appelée en grec ῥόδον.
Aubert du Petit-Thouars*,
Plantes des îles d’Afrique,
fasc. 3. R.
chrysanthum
(χρυσός,
or; ἄνθος, fleur). Dont les fleurs sont jaunes. |
RHODOLOENA
– Genere analogo ai Sarcoloena,
Leptoloena, Schizoloena, vedere queste parole. Il Rhodoloena
porta dei fiori magnifici, del più bel colore rosso e più grandi di
quelli della rosa, detta in greco rhódon.
Aubert du Petit Thouars, Plantes des îles d’Afrique,
fasc. 3. Rhodoloena chrysanthum – Dal greco chrysós, oro, e ánthos, fiore. I cui
fiori sono gialli. |
RHODORA.
Même
sens que rhododendrum. Duhamel* le nomme même
chamaerhododendron. Sem. app. 10. |
RHODORA
– Lo stesso significato di rhododendrum.
Duhamel (Sem. app. 10) lo chiama anche chamaerhododendron. |
RHOPIUM
(ῥώψ, baguette).
Les fleurs de cet arbuste sont disposées le long de ses rameaux et
forment ainsi des grappes ou baguettes très-allongées. C’est
le meborea d’Aublet* auquel Schreber* a donné ce nouveau nom, n.°
1382. |
RHOPIUM
– Dal greco rhøps, arbusto, cespuglio, filone. I fiori di
questo arbusto sono disposti sul lungo dei suoi ramoscelli e così
formano dei grappoli o filoni molto allungati. È
il meborea di Aublet, al quale Schreber ha dato questo nuovo nome (n°
1382). |
RHUS
(ῥόος
ou ῥοῦς,
en grec)[11]. Ce mot est dérivé de
rhudd, synonyme de
rub, rouge, en celtique. On connoît la couleur du
fruit de cet arbre. Voy. Rhus
coriaria. Rhudd ou rub
sont les radicaux de quantité de noms grecs, latins, etc., qui tous
expriment des choses rouges. Ῥόα,
ῥόδον, ῥοῦς,
en grec; rufus, russus, rubrica, rubigo, en latin; rouge, roux, rouille, en françois,
etc.; rude, read, rouge, en anglo-saxon, d’où red, en anglois. Voy. Rubia
et Rosa. Vulgairement
sumach, de simâq[12],
son nom en arabe. Forskahl*.
Mat. méd. suppl. R.
coriaria
(coriarius, corroyeur, dérivé
de corium, cuir). C’est à
dire qui sert à la préparation des cuirs. On l’emploie en Espagne,
Turquie, etc., en place d’écorce de chêne,
pour tanner les cuirs. C’est principalement à cette espèce, qui
croît
par tout l’Orient où elle est d’un usage général, qu’il faut
rapporter l’origine du nom générique
rhus. R.
typhinum
(τῦφος,
fumée). Sa fleur est d’une couleur rougeâtre
et enfumée. R.
succedaneum
(succedaneus, qu’on
substitue, de succedo, je
prends la place). Nom donné à cet arbre à cause de son analogie
avec le rhus vernix, qui
fait quelquefois prendre l’un pour l’autre. R.
copallinum.
Abrégé de son nom mexicain copalli-quahiutl.
Hernand.* Mex. 45. R.
toxicodendrum
(τοξικόν,
poison; δένδρον, arbre: arbre poison). Il est vénéneux en toutes ses parties. R.
metopium.
Metopion, nom sous lequel
Pline*, liv. 12, chap. 23, désigne un arbre résineux qui nous est
inconnu. Il a pour primitif ὀπός,
suc. Le
rhus metopium porte un fruit
dont on tire une huile qui sert, en Amérique, à divers usages économiques. R.
cotinus
(κότινος,
en grec). Nom sous lequel Pline* décrit, liv. 16, chap. 18, un arbre
qui croît
dans les Apennins et dont le bois est rouge. On l’a appliqué à cet
arbuste qui n’a que des foibles rapports avec le cotinus
de Pline. |
RHUS
– In greco rhóos o rhoûs, sommacco, <detto rhus
in latino, derivato dal greco>. Questa parola è derivata da rhudd,
sinonimo di rub, rosso in
celtico. Si conosce il colore del frutto di quest'albero (<drupe
rosso-brune>). Vedere Rhus
coriaria. Rhudd o rub
sono i radicali di una quantità di nomi greci, latini, etc., che
tutti quanti esprimono delle cose rosse. In greco rhóa,
melagrana, rhódon, rosa, rhoûs, sommacco; in latino rufus,
russus, rubrica, rubigo
(ruggine); in francese rouge,
roux, rouille, etc.; in anglosassone rude,
read, rouge, da cui red in inglese. Vedere Rubia
e Rosa. Volgarmente
sumach,
da simâq, il suo nome in arabo. Pehr
Forsskål, Mat.
méd. suppl. Rhus coriaria – In latino coriarius significa conciatore di pelli, derivato
da corium, cuoio. Cioè, che serve per la preparazione dei
cuoi. La si impiega in Spagna, Turchia, etc. al posto della corteccia
di quercia per conciare i cuoi al tannino. È sopratutto a questa
specie, che cresce in tutto l'Oriente dove è di impiego generale, che
bisogna ricollegare l'origine di Rhus, il nome del genere cui appartiene. Rhus typhinum – Dal greco thÿphos, fumo. Il suo fiore è di un colore
rossastro e affumicato. Rhus succedaneum – In latino succedaneus significa supplente, sostituto, che
si sostituisce, da succedo, io subentro, io prendo il posto.
Nome dato a quest'albero per la sua analogia con il Rhus
vernix, che talora fa scambiare l'uno per l'altro. Rhus copallinum – Abbreviazione del suo nome messicano copalli-quahiutl. Francisco Hernández, Mex. 45. Rhus toxicodendrum – Dal greco toxikón, veleno <per la freccia>, e déndron,
albero: albero veleno. È velenoso in tutte le sue parti. Rhus metopium – Metopion è il nome sotto il quale Plinio (XII, 23) designa
un albero resinoso a noi sconosciuto. Ha per radice il greco opós,
succo. Il
Rhus metopium porta un frutto dal quale si estrae un olio che in
America serve a molti impieghi poco costosi. Rhus cotinus
– Dal greco kótinos, olivo selvatico. Nome sotto il quale
Plinio (XVI, 18) descrive un albero che cresce sugli Appennini e il
cui legno è rosso. Lo si è applicato a questo arbusto che ha solo
dei deboli rapporti con il cotinus
di Plinio. |
RHYNCOSIA
(ῥύγχος, bec,
pointe). La carène de sa
fleur est en forme de bec. Loureiro*,
pag. 562. |
RHYNCOSIA
– Dal greco rhýgchos, becco, punta. La carena del suo fiore
è a forma di becco. Loureiro,
pag. 562. |
RHYNCOTHECA
(ῥύγχος, bec, pointe; θήκη,
boîte,
capsule). De la
forme de son péricarpe. Flore
du Pérou, pag. 71. |
RHYNCOTHECA
– Dal greco rhýgchos, becco, punta, e thëkë,
scatola, capsula. Dalla forma del suo pericarpo. Flore
du Pérou,
pag. 71. |
RHYTIS
(ῥυτίς, ride). Sa baie
est couverte de rugosités. Loureiro*,
pag. 812. Ce genre se rapproche des caturus. |
RHYTIS
– Dal greco rhytís, ruga.
La sua bacca è coperta da rugosità. Loureiro,
pag. 812. Questo genere si avvicina ai Caturus. |
RIANA.
Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*,
pag. 238. |
RIANA
– Nome di questo arbusto in Guiana.
Aublet,
pag. 238. |
RIBES.
Nom d’une plante acide mentionnée par les médecins arabes, et que
l’on n’a bien connue que dans ces derniers temps. C’est le rheum
ribes, voy. cet article. Les anciens botanistes crurent à tort
que c’étoit notre groseillier,
dont le fruit est acide, et Bauhin*, Hist.
2, pag. 97, l’appela ribes
acidum. R.
grossularia
(grossulus, diminutif de grossus,
nom que donnoient les Latins à de petites figues non mûres).
De grossulus nous avons fait groseille,
et nous l’avons étendu à tous les fruits de ce genre, tandis qu’il
ne peut convenir qu’à la groseille à maquereau, qui, pour la
grosseur, ressemble à une petite figue. R.
diacantha
(δίς,
double; ἄκανθα, épine). Ses aiguillons sont par deux. R.
cynos-bati
(κύων,
κυνός,
chien; βάτος, nom grec de la ronce: ronce ou mûre
de chien). Les anciens donnoient ce nom à un arbuste qui paroît être l’églantier.
La baie de cette espèce de groseiller est longuette et grosse comme
le fruit de l’églantier. |
RIBES
– Nome di una pianta acida menzionata dai medici arabi e che è
stata conosciuta bene solo negli ultimi tempi. È il Rheum
ribes. Vedere questa voce. Gli antichi botanici credettero
ingiustamente che fosse il nostro groseillier,
la pianta di ribes, il cui frutto è acido, e Jean Bauhin (Hist.
2, pag. 97) la chiamò Ribes
acidum. Ribes grossularia – Grossulus è diminutivo di grossus, fico immaturo, e
ambedue sono i nomi che i Latini davano a dei piccoli fichi non
maturi. Da grossulus noi
abbiamo creato il francese groseille,
ribes, e l'abbiamo esteso a tutti i frutti di questo genere,
nonostante possa essere appropriato solo al ribes a maccarello, che,
per grandezza, sembra a un piccolo fico. Ribes diacantha – Dal greco dís, due volte, doppio, e ákantha,
spina. I suoi aculei sono accoppiati. Ribes cynos-bati – Dal greco kýøn, genitivo kynós, cane, e bátos,
nome greco della mora del rovo: rovo o mora di cane. Gli antichi
davano questo nome a un arbusto che sembrava essere la rosa di
macchia. La bacca di questa specie di ribes è piuttosto lunga e
grande come il frutto della rosa di macchia. |
RICCIA.
Pierre-François
Ricci, botaniste florentin. Il a laissé quelques opuscules à la Société
de Florence. Micheli*, gen. 57, donna son nom à cette plante. |
RICCIA
– Pier Francesco Ricci, botanico fiorentino. Ha lasciato alcuni
opuscoli alla Società di Firenze. Micheli (gen. 57) attribuì il suo
nome a questa pianta. |
RICCINUS.
Nom latin de l’insecte
appelé tique, en françois,
et {κρωτον} <κροτών>,
en grec. Son fruit en
a exactement la forme. Voy. Croton. R.
mappa.
(mappa, carte de géographie).
C’est-à-dire plante dont la feuille arrondie semble représenter
une mappe-monde. |
RICCINUS
<meglio RICINUS>
– Ricinus è il nome latino, <oltre che del ricino>, di
quell'insetto detto in francese tique, zecca, e in greco
krotøn, zecca, ricino. Il suo frutto ne possiede esattamente la
forma. Vedere Croton. Ricinus mappa – Il latino mappa, <oltre che tovagliolo>,
significherebbe la carta geografica. Cioè, pianta la cui foglia
arrotondata sembra rappresentare un mappamondo. |
RICHARDIA.
Nommé ainsi par
Houston*, en l’honneur de Richard Richardson*, botaniste anglois. |
RICHARDIA
– Così chiamato da William Houstoun in onore di Richard Richardson,
botanico inglese. |
RICHEA.
Genre nommé ainsi par Labillardière*, t. 1, p. 187, en mémoire de
Riche, naturaliste françois,
mort dans l’expédition de M. d’Entrecastaux. |
RICHEA
– Genere così chiamato da La Billardière (t. 1, p. 187) in memoria
di Riche, naturalista francese morto durante la spedizione guidata dal
Signor d'Entrecastaux. |
RICHERIA.
Richer de Belleval*, professeur de botanique à Montpellier, pendant
le règne de Henry IV. Vahl*.
Egl. Amér. 1–32. |
RICHERIA
– Pierre Richer de Belleval, professore di botanica a Montpellier
durante il regno di Enrico IV. Vahl,
Egl. Amér. 1–32. |
RICOTIA. |
RICOTIA |
RINDERA.
Genre dédié par Pallas*, Voyage
de Sibérie, au docteur A. Rinder, doyen des médecins de Moskou.
C’est lui qui le premier trouva cette plante près d’Orenbourg[13],
en Russie. R.
tetraspis
(τετράς,
par quatre; ἀσπίς, bouclier). Ses semences, au nombre de quatre, sont arrondies,
membraneuses et aplaties, ce qui leur donne quelque ressemblance avec
la forme d’un bouclier. |
RINDERA
– Genere dedicato da Pallas (Voyages
en Sibérie) al dottor A. Rinder, decano dei medici di Mosca. È
lui che per primo trovò questa pianta vicino a Orenburg, in Russia. Rindera tetraspis – Dal greco tetrás, quattro, e aspís, scudo. I suoi
semi, in numero di quattro, sono arrotondati, membranosi e appiattiti,
il che conferisce loro una qualche rassomiglianza con la forma di uno
scudo. |
RINOREA.
Nom de cet arbre
à la Guyane. Aublet*,
pag. 236. |
RINOREA
– Nome di quest'albero in Guiana. Aublet,
pag. 236. |
RIPOGONUM
(ῥίψ, ῥιπός,
branche, osier; γόνυ,
genou). Dont la tige
semblable à celle de l’osier, est par articulations. Forster*. |
RIPOGONUM
<meglio RHIPOGONUM>
– Dal greco rhíps, genitivo rhipós, graticcio,
vimini, e gónu, ginocchio. Il cui fusto simile a quello del
vimini presenta delle articolazioni. Forster. |
RIQUEURIA.
Louis Riqueur, apothicaire du roi d’Espagne, Philippe V. Flore du Pérou. |
RIQUEURIA
– Louis Riqueur, farmacista del re di Spagna Filippo V (1683-1746). Vedere Flore du Pérou. |
RITTERIA.
Jean-Jacques Ritter, médecin allemand, a donné un Essai
sur l’histoire naturelle. Voy.
les Act. phys. append. vol.
10, pag. 21. |
RITTERIA
– Jan Jacob Ritter, medico tedesco, ha pubblicato un Essai
sur l’histoire naturelle. Vedere Act. phys. append.
vol. 10, pag. 21. |
RIVINIA.
Augustin Quirin
Rivin, né en Saxe, en 1652, mort en 1722, professeur de médecine et
de botanique à Leipsick. On a de lui: Introduction
générale à la botanique; Lettre de botanique à Ray; Ordres des
plantes, etc. Ses essais sur la classification des plantes par sa
corolle, n’ont pas été inutiles à Tournefort*. Le
nom de Rivin, dit Linné, Critic.
botan., a été donné à un arbuste toujours couvert de feuilles
et de fruits, par allusion au mérite de son travail. Un
autre Rivin, Quintus Septimius Florus, a publié à Leipsick, en 1670, une
dissertation sur la possibilité de connoître
les qualités des plantes par leur forme et leur couleur. |
RIVINIA
– Augustin Quirin Rivin, nato in Sassonia nel 1652 e morto nel 1722,
professore di medicina e di botanica a Lipsia. Di
lui abbiamo Introduction générale
à la botanique, Lettre de botanique à Ray, Ordres des plantes,
etc. I suoi
saggi sulla classificazione delle piante in base alla corolla non sono
stati inutili a Tournefort. Linneo
(Critic. botan.) dice che il nome di Rivin è stato attribuito a un
arbusto sempre coperto da foglie e frutti, alludendo ai meriti del suo
lavoro. Un
altro Rivin, Quintus Septimius
Florus, nel 1670 ha pubblicato a Lipsia una dissertazione sulla
possibilità di conoscere le qualità delle piante in base alla forma
e al colore. |
RIVULARIA.
Qui croît
sur les rivages, dans les ruisseaux; rivulus,
ruisseau. Roth*. Catalect. 212. Ce genre est extrait des conferves. |
RIVULARIA
– Che cresce sulle rive, nei ruscelli. In latino rivulus è
il rigagnolo. Roth,
Catalect. 212.
Questo genere è estratto dalle alghe verdi soprattutto di acqua
dolce. |
RIZOA.
Salvator Rizo*, artiste espagnol, a dessiné pour Mutis* les plantes
de la Flore de Bagota. Cavanilles*,
tom. 6, pag. 56. |
RIZOA
– Salvador Rizo Blanco, artista colombiano, ha disegnato per José
Celestino Mutis le piante della flora di Bogotà.
Cavanilles, tomo 6, pag. 56. |
ROBERGIA.
Voy. le Rourea d’Aublet*. Schreber*, gen. 787, l’a nommé ainsi in mémoire
de Laurent Roberg, professeur de médecine à Upsal, dont on a eu, en
1714, une Dissertation académique
sur les résines. |
ROBERGIA
– Vedere il Rourea di Aublet. Schreber (gen. 787) l'ha così chiamato in
memoria di Laurent Roberg, professore di medicina a Uppsala, del quale
nel 1714 è stata pubblicata una Dissertation
académique sur les résines. |
ROBINIA.
Jean Robin*, françois,
vivoit sous Henri IV et Louis XIII. Il publia, en 1601, le catalogue
des plantes de son jardin, et fut nommé à la place de simpliciste
du roi. Vespasien
Robin*, son fils, sous-démonstrateur au Jardin du roi, donna, en
1624, un ouvrage intitulé: Enchiridion
du jardin royal. C’est lui qui le premier, cultiva le robinia
pseudo-acacia, dont il avoit reçu
les graines d’Amérique. R.
pseudo-acacia.
Acacia, dérivé
d’ἀκή,
épine, dont le primitif est ac,
pointe, en celtique. Dioscorides*,
liv. 1, chap. 115, et Pline*, liv. 24, chap. 12, désignent sous ce
nom un arbre épineux qui paroît être de la série de
ceux qui produisent la gomme arabique. Voy. Mimosa. Ce nom n’ayant pas été employé comme générique
jusqu’alors, on l’a donné comme nom vulgaire à plusieurs espèces
de mimosa, de gleditsia et
de robinia, qui se
ressemblent par le feuillage et par les aiguillons dont leurs branches
sont armées. Voy. Acacia. R.
halodendron
(ἅλς, ἁλός,
sel, δένδρον,
arbre). Cet arbre croît en Sibérie, sur
les rives de l’Irtisch[14],
dans des terrains remplis de sel. R.
caragana.
Nom de cet arbuste en Tartarie[15],
d’où il est originaire. Caragan,
signifie en tartare, oreille
noire. C’est le nom d’une espèce de renard qui se trouve
particulièrement dans les landes couvertes de cet arbuste. Voy. le Voyage
de Pallas*[16]. |
ROBINIA
– Jean Robin, francese, viveva ai tempi di Enrico IV e Luigi XIII.
Nel 1601 pubblicò il catalogo delle piante del suo giardino (Catalogus
stirpium) e fu nominato a occupare il posto di farmacista del re. Suo
figlio, Vespasien Robin, sotto-dimostratore nel giardino botanico del
re, nel 1624 pubblicò un'opera intitolata Enchiridion
du jardin royal. È lui che per primo coltivò la Robinia
pseudo-acacia, di cui aveva ricevuto i semi americani. Robinia
pseudo-acacia – Acacia deriva dal greco akë,
punta, spina, la cui radice è il celtico ac, punta. Dioscoride
(I, 115) e Plinio (XXIV, 12) designano sotto questo nome (<akakía
in greco>) un albero spinoso che sembra essere della serie di
quelli che producono la gomma arabica. Vedere Mimosa.
Questo termine, non essendo stato usato fino ad allora come indicativo
di genere, lo si è attribuito come nome volgare a numerose specie di Mimosa,
di Gleditsia e di Robinia, che si
rassomigliano per il fogliame e per gli aculei di cui sono armati i
loro rami. Vedere Acacia. Robinia halodendron – Dal greco háls, genitivo halós, sale, e déndron,
albero. Quest'albero cresce in Siberia, sulle rive del fiume Irtysh,
in terreni ricchi di sale. Robinia caragana – Nome di questo arbusto in Tartaria da cui è originario. In
tartaro caragan significa orecchia nera. È il nome di una
specie di volpe che è presente particolarmente nelle lande coperte da
questo arbusto. Vedere i Voyages di Pallas. |
ROBINSONIA.
Thomas Robinson,
anglois, a donné l’Histoire
naturelle du Westmoreland. Schreber*, gen. 852, a nommé ainsi le touroulia
d’Aublet*. |
ROBINSONIA
– Thomas Robinson, inglese, ha pubblicato l’Histoire
naturelle du Westmoreland. Schreber (gen. 852) ha così chiamato
il genere touroulia di
Aublet. |
ROCHEA.
La Roche*, médecin de Genève. Il a particulièrement travaillé sur
les ixia et les gladiolus.
Decandolle*, Plantes
grasses, n.° 103. |
ROCHEA
– François-Étienne de La Roche, medico di Ginevra. Ha lavorato
particolarmente sui generi Ixia e Gladiolus.
Augustin
Pyrame de Candolle, Plantes
grasses, n° 103. |
ROCHEFORTIA.
Ch. Rochefort*, françois. Il a publié,
en {1639} <1658>, l’Histoire
naturelle{s} des îles Antilles.
Swartz*. Prodr.
53. |
ROCHEFORTIA
– Charles de Rochefort, francese. Nel 1658 pubblicò l’Histoire
naturelle des îles
Antilles. Swartz,
Prodr. 53. |
RODRIGUEZIA.
Em. Rodriguez, botaniste espagnol, apothicaire du roi d’Espagne. Flore
du Pérou, pag. 105. |
RODRIGUEZIA
– Emilio Rodriguez, botanico spagnolo, farmacista del re di Spagna. Flore du Pérou,
pag. 105. |
ROELLA.
G. Roelle, professeur d’anatomie à Amsterdam, procura cette plante
à Cliffort <Clifford*>. Hort.
Cliff. 492. |
ROELLA
– G. Roelle, professore di anatomia ad Amsterdam, procurò questa
pianta a George Clifford. Hort. Cliff. 492. |
ROHRIA.
Jules Bernard Rohr, allemand.
Il a publié une Phytothéologie
et une Bibliotèque physique,
en 1754. Forskahl*, page
91. |
ROHRIA
– Julius Bernhard Rohr, tedesco. Nel
1754 pubblicò una Phytothéologie
e una Bibliotèque physique.
Pehr Forsskål,
pag 91. |
ROKEJECA.
Roquyeqeh, son nom en arabe.
Forskahl*, p. 91. |
ROKEJECA
– Roquyeqeh è il suo nome in arabo. Pehr
Forsskål, pag 91. |
ROLANDRA.
D. Rolander*, a travaillé sur les plantes de la Guyane. Rottboel*, Coll. hafn. part. 2,
pag. 256. |
ROLANDRA
– Daniel Rolander ha lavorato sulle piante della Guiana.
Christen
Friis Rottbøll, Coll. hafn. part. 2, pag. 256. |
RONABEA.
Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*,
pag. 155. |
RONABEA
– Nome di questo arbusto in Guiana.
Aublet,
pag. 155. |
RONDELETIA.
Plumier* établit ce genre, gen. 15, en mémoire de Guillaume
Rondelet*, médecin naturaliste, né en 1507, mort en 1566. Il a
principalement travaillé sur les poissons et sur les algues. C’est
lui que Rabelais* a ridiculisé sous le nom de Rondibilis. On
l’a accusé d’avoir donné une horrible preuve de son amour pour
l’anatomie, en disséquant son propre fils. |
RONDELETIA
– Plumier (gen. 15) stabilisce questo genere in memoria di
Guillaume Rondelet, medico naturalista, nato nel 1507 e morto nel
1566. Ha lavorato principalmente sui pesci e sulle alghe. È lui che
Rabelais ha ridicolizzato con il nome di Rondibilis. È
stato accusato di aver dato un'orribile prova del suo amore per
l'anatomia dissecando suo figlio. |
ROPOUREA.
Arou-pourou, nom que donnent
à cet arbre les Coussaris, peuples de la Guyane. Aublet*,
pag. 199. |
ROPOUREA
– Arou-pourou è il nome che danno a quest'albero i Cussari,
popolazioni della Guiana. Aublet,
pag. 199. |
RORIDULA
(roridus, couvert de rosée,
dérivé de ros, roris,
rosée). Ses feuilles sont couvertes d’une humeur visqueuse qui
prend les mouches, et qui ressemble à des gouttes de rosée. |
RORIDULA
– In latino roridus significa ricoperto di rugiada e deriva
da ros, genitivo roris, la rugiada. Le sue foglie sono
ricoperte di un umore vischioso che cattura le mosche e che somiglia a
delle gocce di rugiada. |
ROSA
(rhos, en celtique d’Armorique[17];
ῥόδον,
en grec; rosha, en esclavon;
rosa, rose,
etc.) Tous ces noms ont pour radical
rhodd ou rhudd, rouge,
en celtique: on connoît la couleur de sa
fleur. De là aussi quantité de derivés qui tous expriment des
choses rouges; ῥόα,
grenade; ῥούσιος,
couleur rouge, etc. Voy.
Rhus, Rubia,
Rubus. Selon
Plutarque*, Propos de Table, question 1, les Grecs appeloient la rose, ῥόδον, de ῥέω,
je coule, parce qu’elle a un grand flux d’odeur; mais on connoît
l’usage des Grecs d’attribuer constamment à leur langue, ce qu’ils
avoient emprunté de leur voisins, ou ce qu’il tenoient de leurs ancêtres. R.
eglanteria.
Orthographe altérée d’aiglanteria, qui a pour primitif aig, dérivé d’ac,
pointe, en celtique. Voy. Aiguillon
à la table des Termes. Cet arbuste est hérissé d’aiguillons. Son
fruit est vulgairement appelé gratte-cul.
Ce nom lui vient, selon Ménage*, de la mauvaise plaisanterie, en
usage autrefois, d’en mettre la bourre dans le lit; en effet, il en
résulte une vive cuisson dont la suite répond fort bien à cette dénomination. R.
rubiginosa
(rouillée, dérivé de rubigo, rouille). Voy. Rhus.
Ce rosier a le revers de ses feuilles couvert d’une poussière rougeâtre semblable à de
la rouille. C’est le rosa
suavi-folia de Lightfoot*. Fl.
Scot. 262. R.
centifolia
(à cent feuilles). C’est-à-dire à cent pétales, nombre qui
exprime seulement la plénitude de cette fleur. R.
canina
(rose de chien). Parce qu’elle a long-temps été en vogue pour guérir
de la rage. |
ROSA
– Rhos in celtico dell'Armorica, rhódon in greco, rosha
in slavo, rosa, rose,
etc. Tutti questi nomi hanno per radice rhodd
o rhudd, rosso in celtico: si conosce il colore del suo fiore. Da
cui anche una quantità di derivati che esprimono tutti quanti delle
cose rosse: in greco rhóa, melagrana, rhoúsios,
rossastro, rossiccio, colore rosso, etc. Vedere Rhus,
Rubia, Rubus. Secondo
Plutarco (Questioni conviviali, questione 1)
i Greci chiamavano la rosa rhódon da rhéø, io scorro,
in quanto ha un gran flusso di odore, ma si conosce l'abitudine dei
Greci di attribuire costantemente alla loro lingua ciò che essi
avevano dedotto dai loro vicini o che ritenevano essere dei loro
antenati. Rosa eglanteria – Grafia alterata di aiglanteria,
che ha come origine aig, derivato da ac, punta in
celtico. Vedere Aiguillon
nella tavola dei termini. Questo arbusto è irto di aculei. Il
suo frutto è volgarmente detto grattaculo. Secondo Ménage questo
nome gli deriva dal cattivo scherzo, in uso in altri tempi, di
metterne la lanugine nel letto. In effetti ne deriva un vivace
bruciore la cui conseguenza corrisponde molto bene a questo
appellativo. Rosa rubiginosa – In latino significa arrugginita, derivato da rubigo,
ruggine. Vedere Rhus. Questa
pianta di rose ha il rovescio delle sue foglie ricoperto da una
polvere rossastra simile a ruggine. È la rosa
suavi-folia di Lightfoot. Fl.
Scot. 262. Rosa centifolia – Dalle cento foglie. Cioè, dai cento petali, numero che esprime
solamente la pienezza di questo fiore. Rosa canina
– Rosa di cane. In quanto per molto tempo è stata in voga come
guaritrice della rabbia. |
ROSMARINUS
(ros,
roris, rosée). Rosée de mer, comme l’ont écrit quelques
auteurs, d’après Ovide*. Cet arbuste croît
en abondance au midi de l’Europe, dans les landes proche de la mer. Les
Grecs l’appeloient libanotis,
de λίβανος, encens. Le romarin sent l’encens,
dit Pline*, liv. 24 chap. 11. |
ROSMARINUS
– In latino ros, genitivo roris, è la rugiada.
Rugiada di mare, come l'hanno scritto alcuni autori basandosi su
Ovidio. Questo arbusto cresce in abbondanza nel sud dell'Europa, nelle
lande in vicinanza del mare. I
Greci lo chiamavano libanøtís, da líbanos, albero
dell'incenso, incenso. Plinio (XXIV, 11) dice: Il rosmarino odora di
incenso. |
ROTALA
(rota, roue).
Ses feuilles sont disposées
en verticilles[18] ou roues autour de la
tige. |
ROTALA
– In latino rota è la ruota. Le sue foglie sono disposte in
verticilli, o ruote, all'intorno del fusto. |
ROTHIA.
Cette plante fut communiquée à Schreber* par A. G. Roth*, et il lui
donna son nom, gen. 1241. Il est auteur d’une Flore d’Allemagne, 1788, et d’un ouvrage intitulé Catalecta
botanica, 1797, etc. |
ROTHIA
– Questa pianta fu comunicata a Schreber da Albrecht Wilhelm Roth e
Schreber (gen. 1241) gli diede il suo nome. Roth è autore di una Flore
d’Allemagne (1788) e di un'opera intitolata Catalecta
botanica (1797), etc. |
ROTTBOELLA.
C. F. Rottboel*, danois, professeur de botanique à Copenhague. Il a
donné quelques opuscules de botanique. |
ROTTBOELLA
– Christen Friis Rottbøll, danese, professore di botanica a
Copenaghen. Ha pubblicato alcuni opuscoli di botanica. |
ROUPALA.
Nom de cet arbuste à la Guyane. Aublet*,
p. 84. Schreber* l’a appelé rupala,
la diphtongue ou n’existant
point en latin. |
ROUPALA
– Nome di questo arbusto in Guiana.
Aublet, pag. 84. Schreber l'ha chiamato Rupala in quanto
in latino non esiste assolutamente il dittongo ou. |
ROUREA.
Nom que donnent à cet arbuste les naturels de la Guyane. Aublet*,
pag. 467. |
ROUREA
– Nome che danno a questo arbusto gli aborigeni della Guiana. Aublet, pag. 467. |
ROUSSEA.
Smith* institua ce genre, fasc.
1, p. 6, en l’honneur du célèbre Jean-Jacques Rousseau*, de Genève,
né en 1712, mort en 1778. On a de lui, un Dictionnaire
des termes de botanique;
des Lettres élémentaires sur cette science; Lettres à la duchesse de
Portland; à M. de la Tourrette, etc. S’il
n’a pas contribué directement aux progrès de la botanique, il a su
la faire aimer; et par un petit nombre de pages, il lui a acquis plus
de sectateurs que n’avoient fait ses devanciers par tous leurs écrits.
Voy. sa Septième promenade[19]. |
ROUSSEA
– Smith (fasc. 1,
pag. 6) istituì questo genere in onore del celebre Jean-Jacques
Rousseau di Ginevra, nato nel 1712, morto nel 1778. Di
lui abbiamo un Dictionnaire des termes de botanique; delle Lettres élémentaires
sur cette science; Lettres à la duchesse de Portland; à M. de la
Tourrette, etc. Se
non ha contribuito direttamente ai progressi della botanica, ha saputo
farla amare, e con un piccolo numero di pagine si è guadagnato più
seguaci di quanto avessero raccolto i suoi predecessori con tutti i
loro scritti. Vedere la sua Septième promenade. |
ROXBURGHIA.
W. Roxburgh*, écossois, a publié, en 1795, un ouvrage sur les
plantes de la côte
de Coromandel[20],
dans lequel lui-même
a établi ce genre, pag. 29.[21] |
ROXBURGHIA
– William Roxburgh, scozzese, nel 1795 ha pubblicato un'opera sulle
piante della costa del Coromandel, dove egli stesso ha stabilito
questo genere (pag. 29). |
ROYENA.
Adrien van Royen*, professeur de botanique et de médecine en l’Université
de Leyde. On a eu de lui, en 1728, une Dissertation
sur l’économie des plantes; un Poёme sur les amours des plantes, en 1732; un Prodrome de la Flore
de Leyde, en 1739, etc. |
ROYENA
– Adriaan van Royen, professore di botanica e di medicina
all'Università di Leida. Del
1728 abbiamo una sua Dissertation sur l’économie des plantes, del 1732 un Poёme sur les amours des plantes, del 1739 un Prodrome de la Flore
de Leyde, etc. |
RUBENTIA
(rubens, rouge). De la couleur de son bois. On le nomme même
bois rouge en l’île
de Bourbon[22]. Commerson*. |
RUBENTIA
– Il latino rubens, genitivo rubentis, significa
rosso, rosseggiante. Per il colore del suo legno. Nell'isola di
Bourbon (oggi La Réunion)
lo si chiama anche legno rosso. Philibert Commerçon. |
RUBIA
(ruber, rouge). On connoît
la couleur écarlate que l’on tire de sa racine. Rubia et ruber, ont pour
primitif rub, rouge, en
celtique; d’où rubis, rubicond,
rubrique[23].
Voy. Rhus, Rosa. Vulgairement
garence, de garingoa,
rouge, en cantabre[24],
dialecte de la langue celtique. Il a pour radical, gar, synonyme de rub,
rouge, en celtique. |
RUBIA
– Il latino ruber, femminile rubra, significa rosso,
rosseggiante. Si conosce il colore scarlatto che si estrae dalla sua
radice. Rubia
e ruber hanno come radice rub,
rosso in celtico, da cui i vocaboli francesi rubis, rubino, rubicond,
rubicondo, rubrique,
rubrica. Vedere Rhus,
Rosa. Volgarmente
questa pianta è detta garence,
da garingoa, rosso in cantabrico, dialetto della lingua celtica. Ha
per radice gar, sinonimo di rub,
rosso in celtico. |
RUBUS.
Du celtique rub, rouge. Plusieurs espèces de ce genre portent des fruits
rouges. Rub, est le radical
de rubella, rubellio, rubere,
rubor, rubrus, en latin; rubican,
en françois: etc. Voy. Rubia
et Rhus. Le
fruit est vulgairement appelé mûre,
de sa ressemblance avec la vraie mûre. Voy. pour
l’origine de ce nom Morus
et Solanum. Les
Lapons le nomment aussi murie,
avec une épithète pour chaque espèce. Linné*,
Flor. Lap. En
anglois, rasp-berry, baie rude, des épines de sa tige; et la plante, bramble.
Voy. la signification de ce mot au genre Vaccinium. R.
idaeus.
Originaire du mont Ida, non seulement du mont Ida[25],
en Crète, mais de toute montagne. Les Grecs nommoient souvent ida,
les lieux élevés, de ἰδέω,
je vois, j’aperçois,
parce qu’on les découvre de loin[26]. On
remarquera que la plante appelée ida,
par Dioscorides*, liv. 4, chap. 11, diffère de l’arbuste auquel
nous avons appliqué ce nom. Vulgairement
framboise, et l’arbuste framboisier;
de boise, buisson, en
celtique; franc, terme de
jardinage très-usité pour exprimer la bonté d’un arbre à fruit. R.
chamaemorus
(χαμαί,
par terre; μορέα, mûrier).
Son fruit approche plus encore de la mûre
que celui des autres espèces, et de plus ses feuilles sont lobées. R.
dalibarda.
Denis Dalibard, botaniste françois, dont on a eu,
en 1749, le Catalogue des
plantes des environs de Paris. Michaux* lui a dédié un genre
analogue à celui des rubus.
Flore bor. Amer.
1–299. |
RUBUS
– Dal celtico rub, rosso.
Numerose specie di questo genere portano dei frutti rossi. Rub
è la radice del latino rubella,
rossastra, rubellio, pesce di
colore rosso (forse la triglia), rubere,
diventare rosso, rubor, il colore rosso, rubrus,
rosso, in latino; rubican,
rubicondo, in francese, etc. Vedere Rubia
et Rhus. Il
frutto è volgarmente chiamato mora per la sua somiglianza con la vera
mora. Vedere per l'origine di questo nome Morus
e Solanum. I
Lapponi lo chiamano anche murie, con un epiteto per ogni specie. Linneo, Flor.
Lap. In
Inglese suona rasp-berry,
bacca ruvida, per le spine del suo gambo, e la pianta è detta bramble,
rovo. Vedere il significato di questa parola al genere Vaccinium. Rubus idaeus
– In latino l'aggettivo Idaeus significa originario del monte
Ida, non solo del monte Ida a Creta, ma di qualunque montagna. Spesso
i Greci denominavano Ída o Ídë i luoghi elevati, dal
greco idéø, io vedo, io scorgo, in quanto li si scorge da
lontano. Si
noterà che la pianta chiamata ida da Dioscoride (IV,11)
differisce dall'arbusto al quale abbiamo applicato questo nome. In
francese è detta volgarmente framboise, lampone, e l'arbusto è detto framboisier; da boise,
cespuglio in celtico, e franc, termine di giardinaggio assai
usato per esprimere la bontà di un albero da frutto. Rubus chamaemorus – Dal greco chamaí, per terra, e moréa, gelso. Il
suo frutto si avvicina più ancora alla mora rispetto a quello delle
altre specie, e inoltre le sue foglie sono lobate. Rubus dalibarda – Denis Dalibard, botanico francese, dal quale nel 1749 abbiamo avuto il Catalogue
des plantes des environs de Paris. André Michaux gli ha dedicato
un genere analogo a quello dei Rubus. Flore
bor. Amer.
1–299. |
RUDBECKIA.
Olaüs
Rudbeck*, suédois, né en 1630, mort en 1702, professeur en l’Université
d’Upsal. Il mourut de regret d’avoir vu consumer dans un incendie,
ses Champs-Elisées, ouvrage
qui a cependant été publié en 1701 et 1702, par les soins de son
fils. On
a eu de lui, le Catalogue des plantes du jardin d’Upsal, en 1657; des
dissertations académiques, etc. Olaüs
Rudbeck*, son fils, a donné, en
1701, la Laponie illustrée, et divers opuscules
de botaniques. Tous deux ont été renommés pour leurs
gravures en bois. Un
troisième Rudbeck (Olaüs-Jean), de la même famille, a donné,
en 1731, une dissertation sur la plante appelée sceptre de Charles. Voy. Pedicularis
sceptrum. |
RUDBECKIA
– Olaus o Olof Johannis Rudbeck, svedese, nato nel 1630, morto nel
1702, professore all'Università di Uppsala. Morì di dispiacere per
aver visto incenerire durante un incendio i suoi Champs-Elisées,
opera che tuttavia venne pubblicata nel 1701 e nel 1702 con le cure di
suo figlio. Nel
1657 pubblicò il Catalogue des
plantes du jardin d’Upsal, delle dissertazioni accademiche, etc. Olaus
Rudbeck il Giovane, suo figlio, nel 1701 pubblicò la
Laponie illustrée e diversi opuscoli di Botanici. Ambedue sono
stati famosi per le loro incisioni su legno. Un
terzo Rudbeck (Olaus Johannis), della stessa famiglia, nel 1731
pubblicò una dissertazione sulla pianta chiamata scettro di Carlo
XII re di Svezia (Stoccolma 1682 - Fredrikshald 1718). Vedere Pedicularis
sceptrum. |
RUDOLPHIA.
Charles Asmund Rudolph*, médecin allemand, a donné des observations
botaniques, etc. Willden.*
Act. soc. nat. Berl.
3–151. |
RUDOLPHIA
– Karl Asmund Rudolphi, medico svedese naturalizzato tedesco, ha
pubblicato delle osservazioni botaniche, etc.
Willdenow,
Act. soc. nat. Berl.
3–151. |
RUELLIA.
Jean Ruelle*, né
à Soissons, en 1474, mort en 1537, médecin de François
I.er On a eu de lui, trois livres De la nature des plantes, en 1536, et des commentaires sur
Dioscorides*, en 1516. |
RUELLIA
– Jean Ruel, nato a Soissons nel 1474, morto nel 1537, medico di
Francesco I. Da lui nel 1536 abbiamo avuto tre libri di De
la nature des plantes (De natura stirpium libri tres)
e nel 1516 dei commentari sul De materia medica
di Dioscoride. |
RUIZIA.
Hippolyte Ruiz*, l’un des auteurs de la Flore du Pérou. Cavanilles*,
Diss. 3, p. 117. |
RUIZIA
– Hipólito Ruiz, uno degli autori della Flore
du Pérou. Cavanilles,
Diss. 3, pag. 117. |
RUMEX.
Nom que donnoient les Latins à une sorte de pique[27]; il a pour radical ec,
pointe, en celtique. Voy. Ilex, Ulex, etc. On le retrouve encore dans bec, écharde. Plusieurs
espèces de rumex portent
des feuilles garnies d’oreillettes qui leur donnent exactement la
forme d’un fer de pique. R.
patientia
(patience). Nom donné à cette plante pour exprimer la lenteur de ses
effets en médecine. R.
hydrolapathum
(ὕδωρ,
{ὕδρος} <ὕδατος>,
eau; lapathum, ancien nom des rumex;
rumex ou patience d’eau). Lapathum,
vient de λαπάσσω,
je dévoie, j’évacue; de l’effet médicinal attribué aux plantes
de ce genre. R.
britannica.
Il est originaire de la Virginie et non d’Angleterre, comme ce nom
le feroit croire; mais comme les Anglois, alors maîtres de la Virginie,
l’ont fait connoître
les premiers, on l’a faussement attribué à leur pays. R.
bucephalophorus
(βοῦς,
boeuf; κεφαλή, tête;
φέρω,
je porte). La partie inférieure de la tige de cette plante est garnie
de petits lobes ovales et charnus que l’on a comparés à une tête de boeuf. R.
pulcher (élégant). De
sa jolie feuille dont le limbe est découpé en forme de violon. Les
Anglois le nomment même
patience violon, {fliddle-dock} <fiddle-dock>. Dock, vient de docce, nom des rumex,
en anglo-saxon. |
RUMEX
– Il latino rumex, che significa un tipo di giavellotto
oppure la pianta romice, è il nome che i Latini davano a una sorta di
picca. Ha per radice ec, punta in celtico. Vedere Ilex,
Ulex, etc. La si ritrova ancora nel francese bec,
becco, écharde, scheggia,
spina. Numerose
specie di Rumex recano delle foglie dotate di orecchiette che
conferiscono loro esattamente la forma di un ferro di picca. Rumex patientia – Pazienza in latino. Nome dato a questa pianta per esprimere la
lentezza dei suoi effetti in medicina. Rumex hydrolapathum – Dal greco hýdør, genitivo non hýdros, serpente
d'acqua, bensì hýdatos, e il latino lapathum, lapazio, romice, antico nome dei Rumex, romice o
erba pazienza d'acqua. Lapathum in latino,<lápathon in greco,> derivano da lapássø,
io svio, io evacuo, per l'effetto medicinale attribuito alle piante di
questo genere. Rumex britannica – È originaria della Virginia e non dell'Inghilterra, come farebbe
credere questo aggettivo. Ma siccome gli Inglesi, allora padroni della
Virginia, sono stati i primi a farla conoscere, falsamente la si è
attribuita al loro paese. Rumex bucephalophorus – Dal greco boûs, bue, kephalë, testa, e phérø,
io porto. La parte inferiore del fusto di questa pianta è dotata di
piccoli lobi ovali e polposi che sono stati paragonati a una testa di
bue. Rumex
pulcher –
Il latino pulcher significa bello, elegante. Per la sua
graziosa foglia il cui lembo <o la cui lamina> è tagliato a
forma di violino. Gli Inglesi lo chiamano anche violino erba pazienza
o romice, fiddle-dock. Dock,
erba pazienza o romice, deriva da docce, nome dei rumex
in anglosassone. |
RUMPHIUS.
George Evrard Rumph*, médecin en l’Université de Hanau, né en
1627, mort en {1706} <1702>, surnommé le Pline*
de l’Inde. Il passa quarante années en Amboine[28]
et dans l’Inde. On a de lui un très-bel ouvrage intitulé: Herbier
d’Amboine. Il comprend outre cette île, le Malaca, Bauda, Java
et pays adjacens. Jean Burmann* traduisit cet ouvrage du hollandois en
latin, en 1740. Il a reparu plus complet en 1755. On
a de plus, de Rumph, des mémoires académiques sur plusieurs
productions des Indes. Rumphius
devint aveugle à 43 ans, et il acquit une telle habitude de connoître
les plantes par le tact et le goût, que cet accident ne l’empêcha
pas de continuer son travail. |
RUMPHIUS
– Georg Eberhard Rumph, <botanico tedesco naturalizzato
olandese>, medico all'Università di Hanau in Assia (Germania),
nato nel 1627, morto nel 1702, soprannominato il Plinio dell'India.
Passò 40 anni nell'isola di Ambon e in India. Di lui abbiamo una
bellissima opera intitolata Herbier
d’Amboine (Herbarium Amboinense). Esso comprende, oltre a
quest'isola, la Malacca, Bauda, Giava e paesi adiacenti. Johannes
Burman nel 1740 tradusse quest'opera dall'olandese in latino, che
riapparve più completa nel 1755. Inoltre
di Rumph abbiamo delle memorie accademiche relative a numerose
produzioni delle Indie. Rumph
divenne cieco a 43 anni e acquisì una tale abitudine nel riconoscere
le piante attraverso il tatto e il gusto che questa disgrazia non gli
impedì di continuare il suo lavoro. |
RUPPIA.
Henri Bernard Ruppius*, allemand, a donné, en 1718, la Flore
d’Iena. Le même
ouvrage a reparu avec des augmentations, en 1726 et 1728. |
RUPPIA
– Heinrich Bernhard Rupp o Ruppius, tedesco, nel 1718 ha pubblicato
Flora Jenensis. La stessa opera è riapparsa con delle aggiunte
nel 1726 e nel 1728 |
RUSCUS.
Anciennement bruscus, latinisé de son nom, en langue celtique, beuskelen:
beus, buis, kelen, houx;
buis-houx, buis-piquant. Il semble, en effet, tenir de la nature de
ces deux arbres. On le nomme même
vulgairement buis-épineux ou petit-houx. On
l’appelle quelquefois laurier-alexandrin,
parce qu’on s’en servoit comme du laurier,
pour couronner les triomphateurs. R.
hypophyllum
(ὑπό,
sous; φύλλον, feuille). La fleur naît
sur la surface inférieure de la feuille, vers son milieu. R.
hypoglossum
(ὑπό,
sous, inférieur; γλῶσσα, langue: c’est-à-dire languette). Vers la partie supérieure de sa
feuille, il en sort une autre plus petite en forme de languette. |
RUSCUS
– Il latino ruscus significa pungitopo. Anticamente suonava bruscus,
latinizzazione del suo nome beuskelen
in lingua celtica. Questa parola è formata da beus, bosso, e kelen,
agrifoglio: bosso-agrifoglio, bosso pungente. In effetti sembra
possedere la natura di questi due alberi. Volgarmente lo si chiama
bosso spinoso o piccolo agrifoglio, cioè, pungitopo. Talora
lo si chiama alloro alessandrino in quanto veniva usato come l'alloro
per incoronare i trionfatori. Ruscus hypophyllum –
Dal greco hypó, sotto, e phýllon, foglia. Il fiore
nasce sulla superficie inferiore della foglia, verso il centro. Ruscus hypoglossum –
Dal greco hypó, sotto, inferiore, e glôssa, lingua,
cioè, linguetta. Verso la parte superiore della foglia ne esce
un'altra più piccola a forma di linguetta. |
RUSSELIA.
Alexandre Russel, anglois, membre de la Société royale de Londres, médecin,
voyageur en Orient. On a eu de lui, en 1756, une Histoire
naturelle d’Alep et pays voisins, avec un Catalogue
des plantes qui y croissent. |
RUSSELIA
– Alexander Russel, inglese, membro della Società Reale di Londra,
medico, viaggiatore in Oriente. Nel
1756 pubblicò una
Histoire naturelle d’Alep et
pays voisins, con un Catalogue des plantes qui y croissent. |
RUTA.
Ce nom est à-peu-près le même dans toutes les
langues. Ῥυτή,
en grec; ruta, en latin; ruz, en
runique; rude, ruta ou rutu, en
anglo-saxon; rutiza, en
esclavon; en françois
et anglois, rue, etc. Cette
identité dénote une ancienneté qui rend toute origine difficile à
trouver et qui doit en tenir lieu. |
RUTA
– Questo nome è pressapoco lo stesso in tutte le lingue. Rhytë
in greco, ruta in latino, ruz
in runico, rude, ruta o rutu
in anglosassone, rutiza in
slavo, rue in francese e in inglese, etc. Questa identità denota
un'antichità che rende qualunque origine difficile da reperire e che
deve farne le veci. |
RUTIDEA
(ῥυτίς, ῥυτίδος,
rugosité). De la
rudesse de sa semence. Decandolle*,
Annales du musée, vol. 9, pag. 219. |
RUTIDEA
<meglio RHYTIDEA>
– Dal greco rhytís, genitivo rhytídos, rugosità,
ruga. Per la ruvidità del suo seme. Augustin
Pyrame de Candolle, Annales
du musée, vol. 9, pag. 219. |
RUYSCHIA.
Jacquin*, institua ce genre en mémoire de Frédérich Ruysch*, médecin
hollandois, né en 1638, mort en 1731. Il a publié, en 1697, le Jardin
d’Amsterdam, ouvrage posthume de Jean Commelin*. Voy. l’Éloge de Ruysch, par Fontenelle*. |
RUYSCHIA
– Nikolaus Joseph von Jacquin istituì questo genere in memoria di
Frederik Ruysch, medico olandese, nato nel 1638, morto nel 1731. Nel
1697 pubblicò il Jardin d’Amsterdam, opera postuma di Jan Commelin. Vedere
l’Éloge de Ruysch di Bernard le Bovier de Fontenelle. |
RYANA.
Jean Ryan, procura des plantes étrangères à Vahl*, qui lui dédia
celle-ci. Eglog. Amér. 1–52. |
RYANA
– Jean Ryan procurò delle piante straniere a Martin Henrichsen
Vahl, il quale gli dedicò questa. Eglog.
Amér. 1–52. |
[1] La Guiana (detta anche Guyana o Guayana, in spagnolo Guayanas) è una regione fisica dell'America meridionale, compresa fra l'oceano Atlantico, i bacini dell'Orinoco, del Rio delle Amazzoni e del Rio Negro, suo affluente. È costituita da un vasto tavolato inclinato verso il nord, bordato da una fascia costiera pianeggiante che continua a oriente nel territorio brasiliano e a occidente in quello venezuelano.
[2] La lingua malgascia o malgascio (nome nativo malagasy) è la più occidentale delle lingue maleo-polinesiache e quindi delle lingue austronesiane. È la lingua nazionale del Madagascar ed è parlata anche in alcune isole della zona.
[3]
I suoi interessi spaziarono in moltissimi altri campi della scienza e in
particolare fu un naturalista assai noto. Studiò vari tipi di animali tra
i quali molluschi, uccelli, fauna marina e insetti. Da ricordare la sua
opera in 6 volumi Mémoires pour servir à l'histoire des insects.
[4] Lundè una città svedese famosa per la sua università, ed è per questo chiamata città delle idee. La città ha circa 82.800 abitanti nel 2012, non considerando i circa 40.000 studenti universitari. All'interno della municipalità di Lund si trovano piccoli centri e villaggi, in particolare a est. La municipalità include Dalby e il vicino parco nazionale Dalby Söderskog.
[5] La Scania (in svedese: Skåne) è una delle province tradizionali della Svezia. L'attuale contea della Scania (Skåne län) ha gli stessi confini dell'antica provincia.
[6] Golfo della Sirte: insenatura del Mar Mediterraneo nella costa settentrionale della Libia, tra Misurata e Bengasi. Larga ca. 450 km, ospita i porti di El Agheila, Marsa Brega, Ras Lanuf e Sirte. Anche golfo di Sidra. Anticamente, in latino, Syrtis Maior (Gran Sirte).
[7] I Lotofagi (in greco antico Løtophágoi, da løtós "loto, frutto del Nordafrica" e phageîn "mangiare") sono un popolo mitico presente nell'Odissea. Il loro paese dovrebbe andar ricercato sulle coste della Cirenaica. Una tradizione — oggi giorno sostenuta e amplificata dall'industria del turismo — individua in Djerba, nel sud tunisino, l'isola dei Lotofagi. Diverse carte nautiche antiche riportano l'isola col nome di Lotophagitis.
[8] Lo scovolino è un oggetto che può essere utilizzato per pulire i bicchieri o altri oggetti in cui con la mano non è possibile arrivare. è costituito da un corpo di metallo con delle setole che spuntano. Quest'oggetto può essere utilizzato anche nel laboratorio di chimica per pulire le provette. Esiste anche lo scovolino interdentale, che si utilizza fissandolo ad un apposito supporto, per pulire gli spazi fra un dente e l'altro ma soprattutto la zona sottostante eventuali ponti capsulari.
[9]
Il Malabar, detto anche Costa di Malabar, è una regione situata lungo la
costa sud-occidentale della penisola indiana, che costituisce la parte
settentrionale dello stato del Kerala.
[10]
La Barbaria, oggi detta Barberia, era il termine usato soprattutto
nel Medioevo e nei secoli immediatamente successivi per indicare i
territori dell'Africa mediterranea dal confine occidentale dell'Egitto
all'Atlantico, abitati da Berberi, popolazione dell'Africa settentrionale,
un tempo diffusa dall'Atlantico all'odierna Libia, oggi frammentata in
aree più o meno vaste dal Rif marocchino alla Tunisia meridionale (dove
si mantiene piuttosto pura antropologicamente).
[11]
In numerosi luoghi, e particolarmente in Sicilia, il sommacco viene
coltivato per le foglie, dalle quali si estrae un tannino molto pregiato
che viene utilizzato nella concia delle pelli e in tintoria.
[12]
L’abbé Sestini*, dans son voyage d’Orient, dit qu’on y appelle cet
arbre essimac; cette erreur
tient à l’orthographe arabe, et demande une explication particulière.
Lorsque l’article al précède
un nom qui commence par une des quatorze lettres que les Arabes nomment
solaires, la lettre L perd le
son qui lui est propre pour emprunter celui de la lettre qui la suit.
Ainsi al ou el simac se prononce es simac.
C’est ainsi que l’on appelle Haroun V, surnommé Raschid ou le droiturier, Haroun-Arraschid,
quoique l’on écrive Alraschid.
Plusieurs auteurs écrivent comme on prononce, et d’autres comme on
transcrit; ce qui jette de la confusion dans les noms, et par suite, dans
l’histoire. - L'abate Domenico Sestini, nel suo viaggio in Oriente, dice
che lì quest'albero si chiama essimac.
Questo errore
appartiene all'ortografia araba e richiede una spiegazione particolare.
Quando l'articolo al precede un nome che inizia con una delle 14
lettere che gli Arabi chiamano solari, la lettera L perde il suono
che le è proprio per assumere quello della lettera che la segue. Così al
o el simac si pronuncia es
simac. È così che Haroun V, soprannominato Raschid
o il retto, viene chiamato Haroun-Arraschid,
anche se si scrive Alraschid.
Numerosi autori scrivono come si pronuncia e altri come si trascrive, il
che mette della confusione nei nomi e, di conseguenza, nella storia. [de
Théis]
[13] Orenburg è una città russa, situata al limite orientale della parte europea sul fiume Ural, capoluogo dell'omonima oblast, cioè, provincia.
[14] L'Irtysh è uno dei maggiori fiumi dell'Asia Centrale, il maggior affluente dell'Ob. Il suo nome significa "fiume bianco".
[15]
Tartary (Latin: Tartaria) or Great Tartary (Latin: Tartaria Magna) was a
name used by Europeans from the Middle Ages until the twentieth century to
designate the Great Steppe, that is the great tract of northern and
central Asia stretching from the Caspian Sea and the Ural Mountains to the
Pacific Ocean inhabited mostly by Turkic, Mongol peoples and also by some
Cossacks of Russian origin, citizens of the Mongol Empire who were
generically referred to as "Tartars", i.e. Tatars. It
incorporated the current areas of Siberia, Turkestan, Mongolia, and
Manchuria.
[16] Voyages de M. P. S. Pallas en différentes provinces de l'empire de Russie, et dans l'Asie septentrionale. Maradan, Paris 1788-93.
[17] Armorica o Aremorica è il nome che nell'antichità era dato all'odierna Bretagna e ai territori compresi tra la Senna e la Loira.
[18]
In botanica un verticillo (dal latino verticillus, fusaiolo) è
l'insieme di pezzi, in numero superiore a due, inseriti sull'asse allo
stesso livello. Generalmente l'angolo di divergenza fra i punti di
inserzione dei vari pezzi è uguale.
[19]
Le Fantasticherie del passeggiatore solitario
- Les Rêveries du promeneur solitaire - è un'opera incompiuta di
Jean-Jacques Rousseau scritta tra il 1776 e il 1778. L'opera, pubblicata
postuma, venne scritta nell'ultima fase della vita di Rousseau. È
l'ultimo dei suoi scritti, essendo stata progettata la parte finale
probabilmente un paio di settimane prima della sua morte, perciò il
lavoro è incompiuto. Le Fantasticherie del passeggiatore solitario
sono al tempo stesso un'autobiografia e una riflessione filosofica:
costituiscono un insieme di un centinaio di pagine. L'autore adopera
generalmente la prima persona singolare apportando per mezzo di
digressioni alcuni dettagli sulla sua vita. Il libro è costituito da
dieci capitoli, o passeggiate, di diverse dimensioni che fungono da
riflessioni sulla natura dell'uomo e del suo spirito. Rousseau, attraverso
questo libro, presenta la filosofia della visione della felicità, vicina
alla contemplazione dello stato di atarassia, attraverso un relativo
isolamento, una vita tranquilla e, soprattutto, un rapporto armonico con
la natura, sviluppato dalla passeggiata, dalla contemplazione e dalla
fitoterapia.
[20]
La costa del Coromandel è il nome dato alla frangia costiera del Tamil
Nadu, nel sud-est della penisola indiana. Il nome deriva
dall'occidentalizzazione della parola Chola mandalam, vale a dire
la regione (mandalam) dei Chola. Storicamente la costa del
Coromandel si riferisce al tratto di costa tra Point Calimere
(Kodikkarai), vicino al delta del fiume Kaveri, fino alla foce del fiume
Krishna.
[21]
C’est un usage assez généralement établi, que les botanistes se dédient
réciproquement des plantes; Roxburgh est le premier qui l’ait fait pour
lui-même.
- È un'abitudine abbastanza generalmente stabilita che i botanici si
dedichino reciprocamente le piante. Roxburgh
è il primo ad averlo fatto per se stesso. [de
Théis]
[22]
Isola di Bourbon, oggi La Réunion, è un'isola dell'arcipelago
delle isole Mascarene, che si trova nell'oceano Indiano, situata a est del
Madagascar e molto vicino alla Repubblica di Mauritius, che ne rivendica
il possesso. Quando venne occupata dai francesi nel 1642, il re di Francia
Luigi XIII la soprannominò Île Bourbon (dal nome della famiglia
regnante, i Borbone). Fu ribattezzata Réunion durante la Rivoluzione
francese (1793), per ricordare la riunione dei federati di Marsiglia con
la guardia nazionale parigina durante la marcia sul palazzo delle
Tuileries, il 10 agosto del 1792.
[23]
Anciennement, le titre de la plupart des livres, et surtout de ceux de
droit, étoit imprimé en lettres rouges, d’où on lui donna le nom de rubrique;
et par suite, on a dit des gens adroits qui connoissoient tous les détours
des lois, qu’ils entendoient la rubrique,
qu’ils avoient de vieilles rubriques.
- Anticamente il titolo della maggior parte dei libri, e sopratutto
di quelli di diritto, era stampato in lettere rosse, da cui gli si attribuì
il nome di rubrica, e di conseguenza delle persone scaltre che
conoscevano tutte le scappatoie delle leggi si è detto che capivano la rubrica,
che possedevano delle vecchie rubriche. [de
Théis]
[24]
La Cantabria è una comunità autonoma della Spagna, corrispondente
all'omonima provincia (in precedenza chiamata Provincia di Santander).
Confina ad est con i Paesi Baschi (provincia di Biscaglia), a sud con la
Castiglia e León (province di León, Palencia, e Burgos), ad ovest con le
Asturie, e a nord con il Mar Cantabrico. Il suo capoluogo è Santander.
[25]
Ida: catena montuosa di Creta, nella parte centrale
dell'isola; culmina a 2456 m nel Tímaios Staurós. Nel pendio orientale
del monte è stato localizzato l'antro ideo, dove sarebbe nato e sarebbe
stato allevato Zeus, mito per cui il monte è celebre. --- Nella mitologia
Greca vi sono due monti sacri denominati monte Ida. Entrambi sono
associati alla madre degli dei, Rea, che si colloca alle origini dei miti
più antichi di quella civiltà. Il primo monte Ida si trova nell'isola di
Creta, mentre il secondo Ida (l'Ida frigio) si trovava in Asia Minore,
nella Troade, ed era sacro a un altro aspetto della Dea Madre, noto col
nome di Cibele.
[26]
Suidas* assure que tous les lieux d’où l’on apercevoit une grande étendue
de pays étoient appelés Idae,
soit parce qu’on les découvre de loin, soit à cause des belles vues
qu’ils offrent au voyageur. - Il lessico Suida assicura che tutti i
luoghi, da cui si percepiva una grande distesa di paesi, erano chiamati Idae,
sia perché li si scorge da lontano, sia a causa delle belle vedute che
offrono ai viaggiatori. [de Théis]
[27] Picca, dal francese pique: arma d'asta entrata in uso nell'ultimo quarto del sec. XIV, tipica della fanteria, lunga fino a 7 m.
[28] Ambon (in italiano Ambòina) è un'isola dell'arcipelago delle Molucche, nel Mar di Banda, in Indonesia. Situata a sud-ovest dell'isola di Seram, appartiene amministrativamente alla provincia indonesiana di Maluku. La città principale è Ambon.