Etimologia
botanica
di Alexandre de Théis
1810
Z
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Z
ZALA
(ζάλος,
eau agitée et courante; de ζάλη,
tourbillon, tout ce qui est agité). Cette plante croît
et flotte dans les eaux. Loureiro*,
page 490. Ce genre rentre dans les pistia. |
ZALA
– Dal greco zálos, acqua agitata e corrente, vortice, da zálë,
turbine, tutto ciò che è agitato. Questa pianta cresce e fluttua
nelle acque. Loureiro, pag. 490. Questo genere rientra nei Pistia. |
ZAMIA
(ζημία,
perte, dommage). Pline* donne ce nom, liv. 16, chap. 26, aux pommes de
pin gâtées sur l’arbre,
et qui nuisent aux autres. On l’a appliqué à un arbuste analogue
aux cycas, dont les fleurs mâles
et femelles sont rassemblée en un chaton qui a la forme d’un pomme
de pin. |
ZAMIA
– Dal greco zëmía, perdita, danno. Plinio (XVI, 26) dà
questo nome alle pigne dei pini che si sono guastate sull'albero e che
nuocciono alle altre. Lo si è applicato a un arbusto analogo alle
cycas, i cui fiori maschili e femminili sono riuniti in un amento che
ha la forma di una pigna. |
ZANNICHELLIA.
Jean-Jerome Zannichelli*, apothicaire vénitien, né en 1662, mort en
1729. On a de lui, Histoire des plantes qui naissent dans les environs de Venise;
publiée et augmentée par Jean-Jacques Zannichelli, son fils, en
1735; Catalogue des plantes de
terre et de mer employées à la célébration de la Fête-Dieu,
1711 et 1712, etc. |
ZANNICHELLIA
– Giovanni Girolamo Zannichelli, farmacista veneziano, nato nel 1662
e morto nel 1729. Di lui abbiamo la Istoria delle piante che
nascono ne' lidi intorno a Venezia, ampliata e pubblicata nel 1735
da suo figlio Giovanni Iacopo Zannichelli. Abbiamo
inoltre Catalogue des plantes de terre et de mer employées à la célébration
de la Fête-Dieu, 1711 e
1712, etc. |
ZANONIA.
Jacques Zanoni*, italien, directeur du Jardin des plantes de Bologne,
mort en 1682. On a de lui, Histoire
des plantes des anciens et des modernes, etc. 1675; Index
des plantes trouvées aux environs de Bologne, 1652; Description de quelques plantes trouvées par J. Zanoni, etc. |
ZANONIA
– Giacomo Zanoni, italiano, direttore del Giardino delle piante di
Bologna, morto nel 1682. Di
lui abbiamo: Histoire des plantes des anciens et des modernes, etc. 1675;
Index des plantes trouvées aux environs de Bologne, 1652;
Description de quelques plantes trouvées par J. Zanoni, etc. |
ZANTHORHIZA
(ξανθός,
jaune; ῥίζα,
racine). La racine de cet arbuste est jaunâtre.
L’Héritier, Stirp.
nov. p. 79. |
ZANTHORHIZA
<meglio XANTHORHIZA>
– Dal greco xanthós, giallo, e rhíza, radice.
La radice di questo arbusto è giallastra. |
ZANTHOXYLUM
(ξανθός, jaune; ξύλον,
bois). Dont le
bois est de couleur jaune. Z.
clava-herculi<s>
(massue d’Hercule). Son tronc est couvert de protubérances épineuses,
qui lui donnent l’aspect de la massue noueuse d’Hercule. Vulgairement
fresne épineux. Ses feuilles sont pinnées et les folioles lancéolées
comme celle du frêne. Les
Anglois le nomment tooth-ach-tree,
arbre du mal de dents: il passe pour en guérir[1]. |
ZANTHOXYLUM
<meglio XANTHOXYLUM>
– Dal greco xanthós, giallo, e xýlon, legno.
Il cui legno è di colore giallo. Zanthoxylum <meglio Xanthoxylum>
clava-herculis
– Mazza o clava di Ercole in latino. Il suo tronco è ricoperto da
protuberanze spinose che gli conferiscono l'aspetto della clava di
Ercole tappezzata di nodi. Volgarmente
in francese è detto fresne épineux, frassino spinoso. Le sue foglie sono pennate e le foglioline
sono lanceolate come quelle del frassino. Gli
Inglesi lo chiamano tooth-ache-tree,
albero del mal di dente: ha fama di farne guarire. |
ZEA.
Nom grec d’une graine céréale que l’on croit être
l’épeautre. Il vient de ζάω,
je vis. Ce
nom a justement été appliqué au mais
dont le grain est très-nourrissant. Z.
mays.
Nom que donnent à cette plante les naturels de l’Amérique méridionale.
Eusèbe Nieremberg*, chap. 75, livr. 14, l’éctrit maiz. |
ZEA
– Zéa, spelta, è il nome greco di un seme di cereale che si
crede essere la spelta. Zea deriva dal greco záø, io vivo. Questo
nome è stato giustamente applicato al mais il cui seme è molto
nutriente. Zea mays
– Nome che danno a questa pianta gli aborigeni dell'America
meridionale. Nieremberg (cap. 75, libro 14) scrive maiz. |
ZIERIA.
Jean Zier, membre de la Société linnéenne. Smith*, Act.
Soc. linn. vol. 4. |
ZIERIA
– John Zier, membro della Società linneana.
Smith,
Act. Soc. linn. vol. 4. |
ZINNIA.
Jean-Godefroi Zinn*,
allemand; a donné, en 1757, le Catalogue
des plantes du jardin de Gottingue et de ses environs. |
ZINNIA
– Johann Gottfried Zinn, tedesco, nel 1757 ha pubblicato
il Catalogue des plantes du
jardin de Gottingue et de ses environs. |
ZIZANIA
(ζιζάνιον). L’un des noms
grecs de l’ivraie, lolium.
On l’a fait venir de σῖτος,
ἱζάνειν,
croître parmi les blés.
Zoùân,
Golius, étant le nom
arabe de l’ivraie, il se pourroit que zizania en fut dérivé. Le
zizania n’a que de foibles
rapports avec l’ivraie, et
on ne l’a nommé ainsi, que pour employer un synonyme ancien. |
ZIZANIA
– In greco zizánion, zizzania o loglio. Uno dei nomi greci
del loglio, lolium in latino. Lo si è fatto derivare da sîtos,
frumento, e hizánein, stare, crescere tra i frumenti.
Golius dice che essendo zoùân il nome arabo del loglio, potrebbe darsi che zizania
ne fosse il derivato. La
Zizania
ha solo deboli rapporti con il loglio e la si è così chiamata solo
per usare un sinonimo antico. |
ZIZIPHORA
(φέρω,
je porte). Qui porte le zizi
des Indiens. |
ZIZIPHORA
– In greco phérø significa io porto. Che porta lo zizi
degli Indiani. |
ZOEGEA.
Cette plante a été communiquée du Jardin de Copenhague, dit
Philippe Miller*, par le docteur J. Zoega*, dont on a eu la Flore
d’Islande, en 1775. Z.
leptaurea.
Syncopé de lepto-centaurea,
petite centaurée, nom que donnoient les anciens à une espèce de
centaurée à feuilles menues. Pline*,
liv. 25, chap. 6. Le
zoegea leptaurea a beaucoup
d’affinité avec les centaurées; mais il en diffère principalement
par ses rayons planes. |
ZOEGEA
– Questa pianta, in base a quanto afferma Philip Miller, è stata
comunicata dal Giardino di Copenaghen grazie al dottor Jörgen Zoega,
del quale abbiamo avuto nel 1775 la Flore
d’Islande. Zoegea leptaurea – Termine sincopato di lepto-centaurea,
piccola centaurea, dal greco leptós, piccolo. Nome che gli
antichi attribuivano a una specie di centaurea dalle foglie piccole. Plinio
(XXV, 6). La
zoegea leptaurea ha parecchia affinità con le centauree, ma ne
differisce principalmente per i suoi raggi piani. |
ZOSTERA
(ζωστήρ,
ceinture, ruban). Les feuilles du zoster de l’Océan sont longues
d’un pied, larges d’un pouce, et tout à fait semblables à un
ruban. |
ZOSTERA
– Dal greco zøstër, cintura, nastro, fascia. Le foglie
dello zoster dell'Oceano hanno la lunghezza di un piede, la larghezza
di un pollice e sono del tutto simili a un nastro. |
ZUCCAGNIA. Attili Zuccagni*, intendant du Jardin de Florence. Cavanilles*, tom. 5,
page 2. |
ZUCCAGNIA – Attilio Zuccagni, direttore del Giardino di Firenze. Cavanilles,
tomo 5, pag. 2. |
ZWINGERA.
Schreber*, gen. 1752, a nommé ainsi le simaba
d’Aublet*, en mémoire de Théodore Zwinger*, médecin suisse,
professeur de physique et de médecine à Bâle, né en 1658,
mort en 1724. On distingue entre ses ouvrages le Théâtre botanique,
1690. Jean-Jacques
Zwinger, son fils, né en 1685, mort en 1708, a donné une Dissertation
botanique, en 1708. |
ZWINGERA
– Schreber (gen. 1752) ha così chiamato il genere Simaba di
Aublet in memoria di Theodor Zwinger, medico svizzero, professore di
fisica e di medicina a Basilea, nato nel 1658, morto nel 1724. Tra le
sue opere si dà rilievo al Théâtre botanique, 1690. Jean-Jacques
Zwinger, suo figlio, nato nel 1685 e morto nel 1708, nel 1708 ha
pubblicato una Dissertation
botanique. |
ZYGIA.
Nom employé par Théophraste*, pour désigner un arbre que l’on croît
être
le charme. Il vient de ζυγός, joug, de l’usage que l’on en faisoit. Voy. Carpinus. Selon
Pline, liv. 16, chap. 15, le zygia
étoit une espèce d’acer,
érable. Brown* s’est servi de ce nom pour désigner un arbuste d’Amérique
qui n’a que peu ou point de rapports avec le carpinus
ou l’acer. |
ZYGIA
– Nome impiegato da Teofrasto per designare un albero che si crede
essere il carpino. Deriva dal greco zygós, giogo, per l'uso
che se ne faceva. Vedere Carpinus. Secondo
Plinio (XVI, 15) la zygia, carpino, era una specie di acer, acero. Brown si è
servito di questo nome per designare un arbusto americano che ha solo
pochi rapporti o nessun rapporto con il Carpinus
o con l’Acer. |
ZYGOPHYLLUM
(ζυγός, paire; φύλλον,
feuille). De ses
feuilles conjuguées. Z.
morgsana.
Morgsani, nom de cet arbuste
en Syrie. Plukenet*, Almagest,
page 253. |
ZYGOPHYLLUM
– Dal greco zygós, paio, coppia, e phýllon, foglia.
Per le sue foglie congiunte. Zygophyllum morgsana – Morgsani
è il nome di questo arbusto in Siria.
Plukenet,
Almagest, pag. 253. |
ZYMUM
(ζύμη,
ferment). Nom donné par Norôna*,
botaniste espagnol, à cette production de l’Île
de France. Cet auteur ne donne pas l’explication de cette dénomination,
conservée cependant par Aubert du Petit-Thouars*.
Plant. des îles d’Afr.
fasc. 4. |
ZYMUM
– Dal greco zýmë, fermento. Nome dato da Francisco Noroña, botanico spagnolo, a questa
produzione dell'Île-de-France. Questo autore non dà la spiegazione
di questa denominazione, conservata tuttavia da Aubert
du Petit Thouars. Plant.
des îles
d’Afr. fasc.
4. |
[1]
John Carver, anglois, voyageur au nord-ouest du Canada, en 1766, lui
attribue une propriété bien plus importante. Voici ce qu’il en dit,
pag. 393. édit. de Londres, 1768: “Un des voyageurs que j’accompagnois
fut attaqué d’une violente gonorrhée, accompagnée de symptômes
les plus alarmans. La maladie s’accrut à un tel degré, qu’il devint
incapable d’aller plus loin. Un des chefs de la peuplade ayant eu
connoissance de son mal, lui dit de ne se point inquiéter, qu’il le
mettroit, en peu de jours, en état de suivre sa route, et même
qu’il le guériroit entièrement, s’il vouloit suivre ses avis. Il
n’eut pas plutôt dit cela, qu’il lui prépara une décoction de frêne
epineux (prickly ash), arbre peu connu en Angleterre, mais abondant
dans ces contrées. Ce remède le soulagea d’abord considérablement; et,
s’étant laissé diriger de la sorte pendant quinze jours, il partit de
ce lieu parfaitement et radicalement guéri”. L’espèce mentionnée par Carver est voisine
de celle-ci; c’est le santhoxylum
fraxinifolium de Marshall*. - John Carver, inglese, viaggiatore nel
nordovest del Canada nel 1766, gli attribuisce una proprietà molto più
importante. Ecco cosa ne dice a pagina 393 dell'edizione di Londra del
1768: «Uno dei viaggiatori che accompagnavo fu colpito da una violenta
gonorrea, accompagnata dai sintomi più allarmanti. La malattia aumentò a
un tale grado che egli fu incapace di andare più lontano. Uno dei capi
della popolazione, essendo a conoscenza della sua malattia, gli disse di
non preoccuparsi affatto, in quanto nel giro di pochi giorni l'avrebbe
messo in grado di proseguire il suo viaggio, e anche che sarebbe guarito
completamente se avesse voluto seguire i suoi consigli. Aveva appena detto
ciò che gli preparò un decotto di frassino spinoso (prickly ash –
dolore pungente), albero poco conosciuto in Inghilterra, ma abbondante in
quelle contrade. Questo rimedio gli diede un immediato considerevole
sollievo, ed essendosi lasciato gestire in tale modo per 15 giorni, partì
da tale località perfettamente e radicalmente guarito.»
La specie menzionata da Carver è vicina a questa di cui parliamo:
si tratta del Santhoxylum
fraxinifolium di Marshall,
forse meglio Xanthoxylum
fraxinifolium. [de
Théis]