Lessico


Émile Littré

Filosofo e lessicografo francese (Parigi 1801-1881). Interruppe gli studi di medicina per dedicarsi a lavori di erudizione. Seguace di Comte, non accettò tuttavia la parte mistico-dogmatica della sua dottrina. Application de la philosophie positive au gouvernement des sociétés (1849) e Auguste Comte et la philosophie positive (1863) sono opere nelle quali trova eco anche l'impegno politico democratico assunto da Littré fin dal 1830 e sostenuto attraverso la Revue de philosophie positiviste (1867) e la presenza alla Camera a partire dal 1871.

Lavorò trent'anni alla stesura di un vasto Dictionnaire de la langue française (1863-73), al quale applicò i metodi di ricerca storica del positivismo, e che, insieme con l'Histoire de la langue française (1862), costituisce la parte più originale e duratura della sua opera ed è ancor oggi fondamentale per ricchezza e precisione.

Émile Maximilien Paul Littré
Paris, 1er février 1801 - Paris, 2 juin 1881
Traduction et édition des Œuvres d'Hippocrate (1839-1861)

[...] Il reprit ses études médicales, assistant assidûment aux conférences de Rayer à La Charité, convenant avec le libraire Baillière, spécialisé dans les ouvrages de médecine et de sciences naturelles, la traduction et l'édition d'Hippocrate. Il se concentra dès lors principalement sur cet ouvrage, tout en commençant en 1836 ses contributions à la Revue des deux mondes avec des articles sur toutes sortes de sujets, dont certains révélaient le médecin et le philosophe naturaliste:
Les Grands Épidémies (15 janvier 1836);
Recherches sur les ossements fossiles de Cuvier;
Nouvelles recherches des géomètres sur la chaleur de la terre.
Bien qu'il fût lui-même agnostique, il se maria en 1835 ou 1837 avec une jeune fille simple, pieuse et pratiquante, dont il eut une fille, Sophie, qui fut élevée chrétiennement selon la foi de sa mère. En 1839 parut le premier volume de son édition des travaux d'Hippocrate. La valeur de ce travail fut reconnue par son élection la même année à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. À cette époque il découvrit par hasard les travaux d'Auguste Comte, dont la lecture constitua, comme il l'a dit lui-même, « le point cardinal de sa vie », et à partir de ce moment se manifesta l'influence du positivisme sur sa propre vie et, ce qui est plus important, sa propre influence sur le positivisme, car il a donné au positivisme autant qu'il a reçu de lui. Il devint bientôt l'ami de Comte et vulgarisa ses idées dans de nombreux travaux sur la philosophie positiviste. En même temps il continuait son édition d'Hippocrate, qui ne fut pas terminée avant 1862, et publiait de la même façon une édition de l'Histoire naturelle de Pline pour la Collection des auteurs latins dirigée par Nisard. Après le décès de Fauriel en 1844, il prit la place de celui-ci à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres dans le comité qui se consacrait à l'Histoire littéraire de la France. Sa connaissance de l'ancien français et de la littérature s'y révéla inestimable, et il fut un des principaux auteurs des tomes XXI, XXII et XXIII. [...]