Monographie des races de poules
par Victor La Perre de Roo
Paris - 1882

Monografia delle razze di galline
di Victor La Perre de Roo

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

2014 - 2015
{} cancellazione – <> aggiunta oppure correzione


CAPITOLO IX

[87] CHAPITRE IX

CAPITOLO IX

RACES DE COMBAT

RAZZE DA COMBATTIMENTO

Race de combat anglaise;
Gallus anglicus;
Der englishe kamfhahn; Game fowls.

Razza da combattimento inglese
Gallus anglicus
Der englishe kampfhahn - Game fowls

Cette vaillante et ancienne race était déjà connue en Angleterre du temps de l’occupation romaine, car César y fait allusion dans ses Commentaires.

Questa gagliarda e antica razza era già conosciuta in Inghilterra dal tempo dell’occupazione romana, perché Cesare vi allude nei suoi Commentari.

Autrefois, les combats de coqs et de chiens constituaient un des plus grands divertissements du peuple anglais; mais, [88] chez nos voisins d’outre-mer comme chez nous, des mesures sévères édictées contre ces spectacles odieux les ont fait cesser.

Anticamente i combattimenti dei galli e dei cani costituivano uno dei maggiori divertimenti del popolo inglese; ma, presso i nostri vicini d’oltremare, come da noi, severe misure promulgate contro questi spettacoli odiosi li hanno fatti cessare.

En France, ces jeux barbares n’ont été interdits qu’en 1852, mais, jusqu’en 1876 ils ont continué à être tolérés dans nos départements du Nord, où chaque village comptait plusieurs arènes gallines plus ou moins fréquentées par un public peu distingué. Dans ces arènes, les propriétaires des coqs engagés dans un combat non seulement pariaient souvent de fortes sommes pour eux, mais recevaient aussi une partie des paris qui s’engageaient en faveur de leurs coqs, quand ils étaient victorieux.

In Francia questi barbari giochi sono stati vietati solo nel 1852, ma, fino al 1876 hanno continuato ad essere tollerati nei nostri dipartimenti del Nord, dove ogni villaggio contava numerose arene per polli più o meno frequentate da un pubblico poco distinto. In queste arene i proprietari dei galli ingaggiati in un combattimento non solo scommettevano spesso forti somme su di loro, ma ricevevano anche una parte delle scommesse, che si ingaggiavano a favore dei loro galli, quando risultavano vittoriosi.

Les amateurs de combats de coqs avaient donc tout intérêt à avoir de bons coqs et à s’occuper constamment de l’amélioration de cette précieuse race par une application judicieuse des principes généraux de la sélection dont ils connaissaient toutes les règles. Aussi, de toutes les races de volailles connues en Angleterre, c’est la race de combat qui, sous l’influence de ces soins continuels et de l’application constante des procédés d’amélioration, s’est le plus perfectionnée.

Gli appassionati di combattimenti tra galli avevano dunque tutto l’interesse a possedere dei bravi galli e a occuparsi costantemente del miglioramento di questa preziosa razza mediante l’applicazione assennata dei principi generali della selezione di cui conoscevano tutte le regole. Quindi, di tutte le razze di polli conosciute in Inghilterra, è la razza da combattimento che, sotto l’influenza di queste continue cure e della costante applicazione delle procedure di miglioramento, si è maggiormente perfezionata.

CARACTÈRES GÉNÉRAUX ET MORAUX.

CARATTERI GENERALI E MORALI

Coq.

Gallo

Le coq est un fort élégant et gracieux oiseau. Il a le bec crochu et fort comme chez toutes les races combattantes, la tête petite, longue et déprimée. Sa crête est d’un beau rouge vermillon, simple, droite, assez grande, dentelée, de nature légère et transparente; ses barbillons sont courts et arrondis; ses oreillons sont rouges et non pas blancs comme quelques auteurs les décrivent. À l’âge de six à sept semaines, au moyen d’une paire de ciseaux bien tranchants, on supprime aux cochelets de cette race la crête, les barbillons et les oreillons, en vue de leur donner une [89] apparence plus belliqueuse et aussi, par suite de la destination spéciale de beaucoup de ces coqs, afin de donner moins de prise sur eux dans les combats, car c’est le plus souvent par ces appendices que l’adversaire les saisit. – Il a les joues d’un beau rouge vif et nues; l’œil sinistre, l’iris aurore, la pupille noire; le cou de longueur moyenne, légèrement arqué; le corps élancé, conique, large aux épaules, diminuant graduellement vers la partie postérieure qui est très étriquée chez les oiseaux de race pure, et incliné en arrière; le dos large et les reins étroits; la poitrine assez amplement développée, mais pas proéminente; les ailes fortes, mais assez courtes, portées haut et serrées contre les flancs, le vol léger et facile; les jambes longues et suivies de tarses nerveux de couleur plomb, olive, jaune ou blanche, selon la variété à laquelle l’oiseau appartient; les doigts longs et bien articulés; l’allure fière, provoquante; le plumage serré, les lancettes et les plumes du camail minces et assez courtes; la queue étroite et portée relevée, les rectrices légèrement faucillées et les faucilles de bonne longueur. Les amateurs anglais coupent également les pointes des plumes du camail et des lancettes aux coqs de cette race qui sont destinés à l’arène, en vue d’offrir moins de prise sur eux à leurs adversaires.

Il gallo è un uccello molto elegante e grazioso. Ha il becco uncinato e forte come in tutte le razze combattenti, la testa piccola, lunga e appiattita. La sua cresta è di un bel rosso vermiglio, semplice, diritta, abbastanza grande, dentellata, di aspetto leggero e trasparente; i suoi bargigli sono corti e arrotondati; i suoi orecchioni sono rossi e non bianchi come alcuni autori li descrivono. All’età da 6 a 7 settimane, per mezzo di un paio di forbici ben affilate, ai galletti di questa razza si tolgono la cresta, i bargigli e gli orecchioni, con lo scopo di dar loro un aspetto più combattivo e anche, in conseguenza del destino speciale di molti di questi galli, per offrire meno presa su di loro nei combattimenti, poiché molto spesso l’avversario li colpisce su queste appendici. – Ha le guance di un bel rosso vivo e nude; l’occhio bieco, l’iride color aurora, la pupilla nera; il collo di media lunghezza, leggermente arcuato; il corpo slanciato, conico, largo alle spalle, che si riduce gradualmente verso la parte posteriore che è molto striminzita negli uccelli di razza pura, e inclinato all’indietro; il dorso largo e i lombi stretti; il petto abbastanza ampiamente sviluppato, ma non sporgente; le ali robuste, ma abbastanza corte, portate alte e strette contro i fianchi, il volo leggero e facile; le gambe lunghe e che si continuano in tarsi nervosi color piombo, oliva, giallo o bianco, a seconda della varietà alla quale l’uccello appartiene; le dita lunghe e ben articolate; il portamento fiero, provocante; il piumaggio aderente, le lanceolate e le piume della mantellina sottili e abbastanza corte; la coda stretta e portata sollevata, le timoniere lievemente lanceolate e le falciformi di buona lunghezza. Gli appassionati inglesi tagliano comunque le punte delle piume della mantellina e delle lanceolate ai galli di questa razza destinati all’arena, allo scopo di offrire ai loro avversari meno presa su di essi.

Taille. – Ordinaire.
Poids. – À l’âge adulte, 2 ½ à 3 kilogrammes.
Allure. - Majestueuse, démarche provoquante.
Chair. – Extrêmement délicate, fine et savoureuse.
Squelette. – Assez léger.
Caractère. – Détestable, querelleur, provocateur, belliqueux, attaquant non seulement ses semblables mais aussi les paons, les pintades, les oies et tous les oiseaux de basse-cour en général. On nous fit cadeau, dit M. Mariot, du coq vainqueur du dernier spectacle de combat qui eut lieu en 1849, à Saint-Pol (Pas–de-Calais) au bénéfice des pauvres et [90] qui produisit une recette de 400 fr. Sa méchanceté nous obligea de nous en défaire.

Taglia – Ordinaria.
Peso – In età adulta, da 2,5 a 3 kg.
Portamento – Maestoso, marcia provocante.
Carne – Estremamente delicata, fine e saporita.
Scheletro – Abbastanza leggero.
Carattere – Detestabile, litigioso, provocante, bellicoso, che aggredisce non solo i suoi simili ma anche i pavoni, le faraone, le oche e in generale tutti gli uccelli da cortile. Ci regalarono, dice il signor Mariot, un gallo vincitore dell’ultima esibizione di combattimento che ebbe luogo nel 1849 a San Paolo (Passo di Calais) a beneficio dei poveri e che produsse una raccolta di 400 franchi. La sua malvagità ci costrinse a disfarcene.

Poule.

Gallina

Les caractères généraux de la poule sont à peu près les mêmes que ceux du coq, à l’exception de la queue qui est très effilée et qu’elle porte presque horizontalement.

I caratteri generali della gallina sono all’incirca gli stessi del gallo, ad eccezione della coda che è molto affusolata e che essa tiene quasi orizzontalmente.

Poids. – 2 kilogrammes.

Peso – 2 kg.

Caractères moraux. – La poule est batailleuse et méchante comme le coq; elle est vive, alerte et vagabonde comme nos poules communes; elle est très féconde, ses œufs sont blancs et d’assez bonne grosseur. Elle a peu de propension à l’incubation; mais elle est bonne mère et défend ses poussins avec acharnement.

Caratteri morali – La gallina è battagliera e cattiva come il gallo; è vivace, attenta e vagabonda come le nostre comuni galline; è molto feconda, le sue uova sono bianche e di grandezza abbastanza buona. Ha poca propensione all’incubazione; ma è buona madre e difende i suoi pulcini con accanimento.

Poulets.

Pollastri

Les poulets s’élèvent facilement et n’exigent pas plus de soins que ceux de nos races communes; mais les instincts féroces naissent de bonne heure chez les cochelets et, dès l’âge de six semaines, ils se battent sans cesse entre eux, s’abîment et se démolissent mutuellement sans trêve ni pitié.

I pollastri si allevano facilmente e non richiedono attenzioni maggiori di quelle dedicate alle nostre razze comuni; ma gli istinti feroci nascono ben presto nei galletti e, dall’età di 6 settimane, si colpiscono continuamente tra loro, si danneggiano e si massacrano reciprocamente senza tregua né pietà.

Les volailles de cette race s’engraissent difficilement; mais quand les poulets ont été bien nourris dès leur naissance, leur chair est fine et délicieuse.

I polli di questa razza ingrassano difficilmente, ma quando i pollastri sono stati ben nutriti fin dalla nascita, la loro carne è fine e deliziosa.

Du nombre de poules qu’on peut donner
à un coq de combat.

Numero di galline che si possono dare
a un gallo da combattimento

Les coqs de cette race sont d’une lubricité insatiable, et M. Douglas, le faisandier du duc de {Newcaslte} <Newcastle>, l’un des éleveurs les plus distingués de l’Angleterre, recommande de donner quinze à vingt poules à un coq âgé de un à deux ans, et la moitié de ce nombre à un coq âgé de plus de deux ans.

I galli di questa razza sono di una lubricità insaziabile, e il signor Douglas, l’allevatore di fagiani del duca di Newcastle, uno degli allevatori più distinti d’Inghilterra, raccomanda di dare da 15 a 20 galline a un gallo di età da 1 a 2 anni, e la metà di tale numero a un gallo di più di 2 anni.

[91] La race de combat anglaise comprend un très grand nombre de variétés, dont les principales sont:

La razza di combattimento inglese comprende un gran numero di varietà, le cui principali sono:

La variété rouge à plastron noir, The black breasted red game.
La variété rouge à plastron brun, The brown breasted red game.
La variété dorée à ailes de canard , The yellow duckwinged game.
La variété argentée à ailes de canard, The silver grey duckwinged game.
La variété pile, The pile game.
La variété pile-blanc, The white pile game.
La variété blanche, The white game.
La variété noire, The black game.
La variété papillotée, The spangled game.
La variété coucou, The cuckoo or dominique game.

La varietà rossa con pettorina nera, The black breasted red game.
La varietà rossa con pettorina bruna, The brown breasted red game.
La varietà dorata con ali d’anatra, The yellow duckwinged game.
La varietà argentata con ali d’anatra, The silver grey duckwinged game.
La varietà pile, The pile game.
La varietà pile bianco, The white pile game.
La varietà bianca, The withe game.
La varietà nera, The black game.
La varietà pagliettata, The spangled game.
La varietà cucù, The cuckoo or dominique game.

Variété rouge à plastron noir;
The black breasted red game.

Varietà rossa con pettorina nera
The black breasted red game

Coq.

Gallo

Le coq a le bec jaune, ou couleur corne foncée; l’iris rouge; les plumes de la tête et celles du camail rouge-orangé; celles du dos et des épaules rouge foncé; les lancettes rouge orange; le recouvrement de l’aile noir vert; les barbes externes des rémiges secondaires jaune foncé ou fauves, excepté celles de la pointe des pennes qui sont noires, et forment, dans leur ensemble, quand l’aile est ployée, un large bord noir; les barbes internes des rémiges secondaires noires; les rémiges primaires noires, les barbes externes bordées d’un {liseré} <liséré> jaune foncé ou fauve; le plastron et toute la partie inférieure du corps d’un noir intense; les plumes rectrices noires; les petites, les moyennes et les [92] grandes faucilles noires à reflets verts et violacés; les tarses de couleur verdâtre ou olivâtre.

Il gallo ha il becco giallo, o color corno scuro; l’iride rossa; le piume della testa e quelle della mantellina rosso aranciato; quelle del dorso e delle spalle rosso scuro; le lanceolate rosso arancio; la copertura dell’ala nero verde; le barbe esterne delle remiganti secondarie giallo scuro o fulvo, eccetto quelle della punta delle penne che sono nere, e formano, nel loro insieme, quando l’ala è ripiegata, un largo bordo nero; le barbe interne delle remiganti secondarie sono nere; le remiganti primarie sono nere, con le barbe esterne listate da un bordino giallo scuro o fulvo; la pettorina e tutta la parte inferiore del corpo di un color nero intenso; le timoniere nere; le piccole, le medie e le grandi falciformi sono nere con riflessi verdi e violacei; i tarsi di colore verdastro od olivastro.

Poule.

Gallina

La poule a les plumes du camail d’un jaune doré, rayées de noir au milieu; la partie inférieure du corps de couleur saumon, claire à la partie supérieure, s’assombrissant graduellement en gagnant les cuisses qui sont brun grisâtre, et le reste du corps est de couleur perdrix.

La gallina ha le piume della mantellina di un giallo dorato, raggiate di nero al centro; la parte inferiore del corpo di color salmone, chiara nella parte superiore, che diventa gradualmente più scura nell’andare verso le cosce che sono bruno grigiastro, e il resto del corpo è color pernice.

Variété rouge à plastron brun;
The brown breasted red game.

Varietà rossa con pettorina marrone
The brown breasted red game

Coq.

Gallo

Le coq a le bec noir; l’œil de vesce; les joues violettes; les plumes du camail rouge orange, rayées de noir au milieu; le dos et les épaules rouge cramoisi foncé; les lancettes rouge orange, rayées de noir au milieu, jaune foncé aux extrémités; le recouvrement de l’aile noir à reflets verts; les rémiges primaires et secondaires noir mat; les plumes du plastron noires, bordées d’un liséré brun et légèrement rayées de brun au milieu; la partie inférieure du corps noire; les plumes rectrices noires; les faucilles noires à reflets vert bronzé; les tarses plomb foncé ou verdâtres.

Il gallo ha il becco nero, l’occhio color veccia; le guance violette; le piume della mantellina rosso arancio, raggiate di nero nel centro; il dorso e le spalle rosso cremisi scuro; le lanceolate rosso arancio, raggiate di nero nel centro, giallo scuro alle estremità; le copritrici dell’ala nero con riflessi verdi; le remiganti primarie e secondarie nero opaco; le piume della pettorina nere, listate da un bordino bruno e lievemente raggiate di bruno al centro; la parte inferiore del corpo nera; le timoniere nere; le falciformi nere con riflessi verde bronzato; i tarsi piombo scuro o verdastri.

Poule.

Gallina

La poule a les plumes du camail noires, bordées d’un liséré jaune doré, et le reste du corps noir. Il y a des poules qui ont le plumage brun foncé d’un bout à l’autre.

La gallina ha le piume della mantellina nere, listate da un bordino giallo dorato, e il restante corpo nero. Ci sono galline che hanno il piumaggio bruno scuro da un’estremità all’altra.

Il existe en Angleterre plusieurs autres variétés à plastron brun dont les principales sont:

In Inghilterra ci sono numerose altre varietà con la pettorina marrone di cui le principali sono:

The brick breasted, qui se rapproche beaucoup de la variété précédente;

The brick breasted, che si avvicina molto alla varietà precedente;

[93] The ginger brown red, dont le coq a le plastron brun fauve et la queue noire à reflets métalliques;

The ginger brown red, il cui gallo ha la pettorina marrone fulvo e la coda nera con riflessi metallici;

The ginger red, etc., qui se ressemblent toutes plus ou moins et ne diffèrent entre elles que par le rouge du camail, des épaules et des lancettes qui est plus ou moins ardent ou orangé, par la couleur du plastron, qui est d’un brun clair ou plus foncé dans les coqs d’une variété que dans ceux de l’autre.

The ginger red, ecc., che più o meno si assomigliano tutte e differiscono tra loro solo per il rosso della mantellina, delle spalle e delle lanceolate che è più o meno vivace o aranciato, per il colore della pettorina, che è marrone chiaro o più scuro nei galli di una varietà che in quelli dell’altra.

Variété dorée à ailes de canard;
The yellow duck-winged game.

Varietà dorata con le ali d’anatra
The yellow duck-winged game

Cette variété est une des plus estimées en Angleterre et est aussi une des plus belles.

Questa varietà è una delle più apprezzate in Inghilterra ed è anche una delle più belle.

Coq.

Gallo

Le coq a le bec couleur corne foncée; les joues rouge écarlate; l’œil rouge vif; les plumes de la tête blanc argentin, celles du camail paille, presque blanches; le dos et les épaules marron velouté; le recouvrement de l’aile noir bleu; les barbes internes des rémiges secondaires noires; les externes blanches, excepté à la pointe des pennes où elles sont noires; les rémiges primaires noires, les barbes externes bordées d’un liséré blanc; les lancettes de couleur lie de vin, jaunâtres à leurs pointes; le plastron et la partie inférieure du corps noirs; les rectrices noires; les faucilles noires à reflets bronzé; les tarses jaunes ou verdâtres.

Il gallo ha il becco color corno scuro; le guance rosso scarlatto; l’occhio rosso vivo; le piume della testa bianco argento, quelle della mantellina color paglia, quasi bianche; il dorso e le spalle marrone vellutato; la copertura dell’ala nero bluastro; le barbe interne delle remiganti secondarie nere; le esterne bianche, eccetto sulla punta delle penne dove sono nere; le remiganti primarie nere, con le barbe esterne listate da un bordino bianco; le lanceolate di color feccia di vino, giallastre sulle punte; la pettorina e la parte inferiore del corpo nere; le timoniere nere; le falciformi nere con riflessi bronzo; i tarsi gialli o verdastri.

Poule.

Gallina

La poule a la tête grise; les plumes du camail noires, bordées d’un {liseré} <liséré> gris clair; le plastron d’un rouge saumon, s’assombrissant graduellement en passant par toute la partie [94] inférieure du corps jusqu’à l’abdomen où il prend une teinte gris cendré; les plumes du dos, des ailes, des reins et des flancs marquées d’un petit dessin gris foncé se détachant, de même que les tiges des plumes qui sont d’un blanc pur, sur fond gris clair; les plumes caudales gris foncé, presque noires.

La gallina ha la testa grigia; le piume della mantellina nere, listate da un bordino grigio chiaro; la pettorina di un rosso salmone, che diventa gradualmente più scuro passando attraverso tutta la parte inferiore del corpo fino all’addome dove assume una tinta grigio cenere; le piume del dorso, delle ali, dei lombi e dei fianchi segnati da un piccolo disegno grigio scuro che si staglia, come anche lo stelo delle piume che sono di un bianco puro, su fondo grigio chiaro; le piume caudali grigio scuro, quasi nere.

Variété argentée à ailes de canard;
The silver grey duck-winged game.

Varietà argentata con le ali d’anatra
The silver grey duck-winged game

Coq.

Gallo

Couleur du bec. – Corne foncée.
Œil. – Rouge vif.
Joues. – Rouges.
Tête et camail. – Blanc argentin, sans mélange de teintes jaunes ou paille.
Dos et épaules. – Blanc argentin.
Recouvrement des ailes. – Bleu métallique.
Barbes internes des rémiges secondaires. – Noires.
Barbes externes. – Blanches, excepté aux pointes des rémiges où elles sont d’un noir bleu et forment dans leur ensemble, quand l’aile est ployée, un large {liseré} <liséré> noir bleu.
Lancettes. – Blanc argentin.
Plastron, cuisses, jambes et toute la partie inférieure du corps. – Noirs.
Rectrices. – Noires.
Faucilles. – Noires, à reflets métalliques.
Tarses. – Noirs ou noir verdâtre.

Colore del becco – Corno scuro.
Occhio – Rosso vivo.
Guance – Rosse.
Testa e mantellina – Bianco argento, senza mescolanza di tinte gialle o paglierine.
Dorso e spalle – Bianco argento.
Copritrici delle ali – Blu metallico.
Barbe interne delle remiganti secondarie – Nere.
Barbe esterne – Bianche, eccetto sulla punta delle remiganti dove sono di un nero bluastro e formano nel loro insieme, quando l’ala è ripiegata, un largo bordino blu nero.
Lanceolate – Bianco argento.
Pettorina, cosce, gambe e tutta la parte inferiore del corpo – Nere.
Timoniere – Nere.
Falciformi – Nere, con riflessi metallici.
Tarsi – Neri o nero verdastri.

Poule.

Gallina

Plumes du camail. – Noires, bordées d’un {liseré} <liséré> blanc.
[95] Plumes du plastron. – Gris foncé, bordées à leurs pointes de blanc sale.
Tiges des plumes. – Blanches se détachant sur fond gris.
Plumes du reste du corps. – Brun noir, bordées d’un {liseré} <liséré> gris sale ou blanc, la tige blanche des plumes se détachant très légèrement sur ce fond sombre.
Queue. – Gris foncé, noirâtre.
Tarses. – Noirs ou noir verdâtre.

Piume della mantellina – Nere, listate da un bordino bianco.
Piume della pettorina – Grigio scuro, bordate sulle punte di bianco sporco.
Rachidi delle piume – Bianchi che si stagliano sullo sfondo grigio.
Piume del resto del corpo – Bruno nero, bordate da un orlo grigio sporco o bianco, il rachide bianco delle piume spicca assai leggermente su questo sfondo scuro.
Coda – Grigio scuro, nerastra.
Tarsi – Neri o nero verdastro.

Variété pile.
The pile game.

Varietà pile
The pile game

Cette variété est également fort belle et très estimée en Angleterre.

Questa varietà è parimenti molto bella e molto apprezzata in Inghilterra.

Coq.

Gallo

Couleur du bec. – Corne foncée.
Joues. – Rouges.
Œil. - Rouge vif.
Camail. – Rouge ardente ou châtain rouge, sans mélange de blanc.
Dos. - Châtain rouge ou rouge violet.
Petites tectrices. – Blanches.
Tectrices moyennes. – Châtain rouge ou rouge violet.
Grandes tectrices ou grandes couvertures des ailes. – Blanches, bordées d’un {liseré} <liséré> châtain.
Barbes internes des rémiges secondaires. – Blanches.
Barbes externes. – Châtaines, excepté à la pointe des rémiges où elles sont blanches et forment dans leur ensemble quand l’aile est ployée, une large bordure blanche.
Lancettes. – Rouge ardent ou châtain rouge.
Plastron. – Blanc, les plumes de la partie supérieure bordées d’un mince {liseré} <liséré> châtain.
Tout le reste de la partie inférieure du corps. – Blanc.
Queue. – Entièrement blanche.
Tarses. – Jaunes, ou blancs ou couleur olive.
Ongles. – Blancs.

Colore del becco – Corno scuro.
Guance – Rosse.
Occhio – Rosso vivo.
Mantellina – Rosso fiammante o rosso castano, senza mescolanza di bianco.
Dorso – Rosso castano o rosso viola.
Piccole copritrici – Bianche.
Copritrici medie – Castano rosso o rosso violetto.
Grandi copritrici o grandi copritrici delle ali – Bianche bordate da un orlo castano.
Barbe interne delle remiganti secondarie – Bianche.
Barbe esterne – Castane, tranne che sulla punta delle remiganti dove sono bianche e formano nel loro insieme, quando l’ala è ripiegata, un largo bordo bianco.
Lanceolate – Rosso fiammante o rosso castano.
Pettorina – Bianca, le piume della parte superiore sono bordate da un sottile orlo castano.
Tutta la rimanente parte inferiore del corpo – Bianca.
Coda – Interamente bianca.
Tarsi – Gialli, o bianchi, o color oliva.
Unghie – Bianche.

Poule.

Gallina

Plumes du camail. – Châtain clair, légèrement rayées de blanc au milieu.
Plastron. – Châtain, s’éclaircissant graduellement en passant par toute la partie inférieure du corps jusqu’aux cuisses où il devient jaune, presque blanc. Les plumes du reste du corps sont blanches, plus ou moins marbrées ou bordées de châtain.

Piume della mantellina – Castano chiaro, lievemente raggiate di bianco nel mezzo.
Pettorina – Castana, che si schiarisce gradualmente passando per tutta la parte inferiore del corpo fino alle cosce dove diventa gialla, quasi bianca. Le piume del resto del corpo sono bianche, più o meno chiazzate o bordate di castano.

[97] Variété pile blanche;
The white pile game.

Varietà pile bianca
The white pile game

Coq.

Gallo

Camail. – Blanc, légèrement marque de rouge.
épaules. – Rouge ardent, ou rouge orangé ou couleur lie de vin.
Plastron et le reste du corps. – Blancs.
Tarses. – Jaunes, ou blancs ou couleur olive.

Mantellina – Bianca, lievemente segnata di rosso.
Spalle – Rosso fiammante, o rosso arancio, o colore feccia di vino.
Pettorina e il resto del corpo – Bianchi.
Tarsi. – Gialli, o bianchi, o color oliva.

Poule.

Gallina

Plumage. – Blanc d’un bout à l’autre, à l’exception du plastron qui est châtain.

Piumaggio. – Bianco da una estremità all’altra, ad eccezione della pettorina che è castana.

[98] Variété blanche;
The white game.

Varietà Bianca
The white game

Coq et poule.

Gallo e gallina

Bec. – Jaune ou blanc rosé.
Œil. – Rouge vif.
Plumage. – Blanc d’un bout à l’autre.
Tarses. – Jaunes ou blanc rosé comme le bec.

Becco – Giallo o bianco rosato.
Occhio – Rosso vivo.
Piumaggio – Bianco da una estremità all’altra.
Tarsi. – Gialli o bianco rosato come il becco.

Variété noire;
The black game.

Varietà nera
The black game

Bec. – Noir ou corne foncée.
Œil. – De vesce, ou brun foncé, ou rouge.
Tarses. – Noirs ou noir verdâtre.
Plumage. – Noir d’un bout à l’autre.

Becco – Nero o corno scuro.
Occhio – Veccia, o bruno scuro, o rosso.
Tarsi – Neri o nero verdastro.
Piumaggio – Nero da una estremità all’altra.

Variété papillottée;
The spangled game.

Varietà pagliettata
The spangled game

Couleur du bec. – Corne foncée.
Plumage. – Noir, ou marron, ou fauve marqueté de taches blanches.
Faucilles et rectrices. – Noires tachetées de blanc.
Tarses. – Jaunes ou noirs, ou noir verdâtre.

Colore del becco – Corno scuro.
Piumaggio – Nero, o marrone, o fulvo, macchiettato di chiazze bianche.
Falciformi e timoniere – Nere chiazzate di bianco.
Tarsi – Gialli, o neri, o nero verdastro.

Variété coucou.

Varietà cucù

Bec. – Jaune.
Œil. – Rouge.
Plumage. – Coucou d’un bout à l’autre.
Tarses. – Jaunes.

Becco – Giallo.
Occhio -. Rosso.
Piumaggio – Cucù da una estremità all’altra.
Tarsi – Gialli.

[99] Race malaise; gallus malayensis;
Die Malayische race; Malays.

Razza malese, gallus malayensis;
Die Malayische race; Malays.

La race malaise est originaire des Indes où elle est, dit-on, fort répandue.

La razza malese è originaria delle Indie dove si dice essere molto diffusa.

Peu estimée en Angleterre et encore moins en France, à cause de son caractère querelleur, elle a toutes les chances possibles de disparaître de nos basses-cours dans un temps peu éloigné; car en dehors de la question de curiosité, elle est considérée comme à peu près inutile.

Poco rinomata in Inghilterra e ancor meno in Francia, a causa del suo carattere litigioso, essa ha tutte le probabilità possibili di scomparire dai nostri cortili in un tempo non molto lungo; perché, tranne che per motivi di curiosità, è considerata come pressoché inutile.

Le coq a la tête très grosse, courte, conique et portée très haut; le regard sinistre et féroce; les arcades orbitaires proéminentes; le bec fort et très crochu; les joues rouges et entièrement nues; la crête de forme particulière, petite, [100] épaisse, triple, formant un seul lobe convexe, hérissé de granulations ou de petites éminences arrondies, s’avançant sur la base du bec entre les orifices nasaux et s’arrêtant au milieu du crâne; les barbillons courts; les oreillons rouges, formant avec les joues une seule plaque rouge; le cou très long et porté presque droit; le camail composé de plumes courtes appliquées et comme collantes sur le cou; le corps conique, large aux épaules, étroit en arrière, s’amincissant graduellement jusqu’au croupion et très incliné en arrière; la poitrine très large; le dos rond; les reins étriqués, beaucoup au-dessous du niveau du dos et formant avec celui-ci une seule ligne descendant depuis la naissance du cou jusqu’au croupion; la queue grêle, courte et tombante; les épaules extrêmement saillantes; les ailes portées très haut et serrées contre les flancs; les jambes grosses, très longues, suivies de tarses également longs, complètement nus, d’un jaune éclatant, et le plumage collant.

Il gallo ha la testa molto grossa, corta, conica e tenuta molto alta; lo sguardo sinistro e feroce; le arcate orbitarie sporgenti; il becco robusto e molto uncinato; le guance rosse e completamente nude; la cresta di forma particolare, piccola, spessa, tripla, formante un solo lobo convesso, irta di granulazioni o di piccole sporgenze arrotondate, che si spingono in avanti sulla base del becco tra gli orifici nasali e che si arrestano al centro del cranio; i bargigli corti; gli orecchioni rossi, che formano con le guance una sola placca rossa; il collo molto lungo e portato quasi diritto; la mantellina formata da piume brevi applicate e come incollate sul collo; il corpo conico, largo alle spalle, stretto posteriormente, che si riduce gradualmente fino al codrione e molto inclinato all’indietro; il petto molto ampio; il dorso rotondo; i lombi stretti, molto al disotto del livello del dorso e che formano con questo una sola linea che discende dall’inizio del collo fino al codrione; la coda gracile, corta e ricadente; le spalle estremamente prominenti; le ali portate molto in alto e strette contro i fianchi; le gambe grosse, molto lunghe, continuate da tarsi altrettanto lunghi, completamente nudi, di un giallo splendente, e il piumaggio aderente.

Les caractères de la poule sont identiques à ceux du coq; elle est médiocre pondeuse et mauvaise mère.

I caratteri della gallina sono identici a quelli del gallo; è mediocre ovaiola e cattiva madre.

Les sujets des deux sexes ont le caractère féroce, sont très batailleurs et répandent la terreur dans les basses-cours.

I soggetti dei due sessi hanno il carattere feroce, sono molto battaglieri e diffondono il terrore nei cortili.

La race est rustique; mais les poulets sont lents à s’emplumer.

La razza è rustica; ma i pulcini sono lenti a impiumarsi.

CARACTÈRES GÉNÉRAUX ET MORAUX.

CARATTERI GENERALI E MORALI

Coq.

Gallo

Tête. – Très-forte, large entre les yeux, courte et déprimée; arcades orbitaires proéminentes donnant à la tête un aspect sinistre et féroce.
Bec. – Fort à sa base, très crochu, plus crochu que chez aucune autre race,
Couleur du bec. – Jaune clair.
Crête. – D’une forme particulière, ni simple ni frisée, [101] petite, épaisse, formant un seul lobe hérissé de petites éminences arrondies, s’avançant sur la base du bec entre les cavités nasales et s’arrêtant au milieu du crâne.
Barbillons. – Rouges comme la crête et très courts.
Joues. – Entièrement nues et rouges.
Oreillons. – Courts et formant avec les joues une seule plaque rouge.
[102] Œil. – Très enfoncé dans les cavités orbitaires, regard sinistre.
Iris. – Jaune clair, ou jaune aurore.
Pupille.- Noire.
Cou. – Très long, très peu arqué, porté presque droit.
Camail. – Collant sur le cou; composé de plumes courtes et minces.
Corps. – Conique, large en avant, étroit en arrière, très incliné en arrière; poitrine très large; dos bombé; reins étroits, beaucoup plus bas que le dos et formant avec celui-ci une seule ligne descendante depuis la naissance du cou jusqu’au croupion; épaules extrêmement saillantes; ailes longues, portées très haut et serrées contre les flancs; jambes longues, garnies de plumes courtes; talons ou calcanéums nus.
Port. – Fier et provoquant. La tête haute et le regard menaçant.
Tarses. – Très longs, forts, nerveux et nus.
Couleur des tarses. – Jaune éclatant.
Doigts. – Au nombre de quatre à cheque patte, longs, droits et minces.
Queue. – Assez courte, serrée, portée presque horizontalement, faucilles peu recourbées.
Taille. – Hauteur du plan de position à la partie supérieure de la tête dans l’attitude fière, 70 à 75 centimètres, dans l’attitude de repos, 65 à 68 centimètres.
Poids. – À l’âge adulte, 4 à 5 kilogrammes.
Squelette. – Lourd.
Chair. – Très médiocre.
Plumage. – Les plumes sont courtes, dépourvues de duvet et collées au corps, ce qui lui donne un aspect maigre et anguleux.
Physionomie de la tête. – Quand on regarde la tête de face, on n’aperçoit pas les yeux, tellement ils sont [103] enfoncés dans les cavités orbitaires; c’est ce qui lui donne une apparence sinistre et l’on ne saurait guère la comparer à la tête d’un coq d’aucune autre race.
Caractère. – Détestable, querelleur au plus haut degré, hargneux et pillard.

Testa – Molto robusta, larga tra gli occhi, corta e depressa; arcate orbitarie sporgenti che danno alla testa un aspetto sinistro e feroce.
Becco – Robusto alla base, molto uncinato, più uncinato che in qualsiasi altra razza.
Colore del becco – Giallo chiaro.
Cresta – Di forma particolare, né semplice né arricciata, piccola, spessa, che forma un solo lobo irto di piccole protuberanze arrotondate, procedente dalla base del becco tra le cavità nasali per fermarsi al centro del cranio.
Bargigli – Rossi come la cresta e molto corti.
Guance – Completamente nude e rosse.
Orecchioni – Corti e che formano con le guance una sola placca rossa.
Occhio – Molto infossato nelle cavità orbitarie, sguardo torvo.
Iride – Giallo chiaro, o giallo aurora.
Pupilla – Nera.
Collo – Molto lungo, ben poco arcuato, portato quasi dritto.
Mantellina – Aderente al collo, composta di piume corte e sottili.
Corpo – Conico, largo sul davanti, stretto posteriormente, molto inclinato all’indietro; petto molto ampio; dorso bombato; lombi stretti, molto più bassi del dorso, con cui formano una sola linea discendente dall’inizio del collo fino al codrione; spalle estremamente salienti; ali lunghe, portate molto in alto e strette contro i fianchi; gambe lunghe, rivestite di piume corte; talloni o calcagni nudi.
Portamento – Fiero e provocante. La testa alta e lo sguardo minaccioso.
Tarsi – Molto lunghi, forti, nervosi e nudi.
Colore dei tarsi – Giallo sgargiante.
Dita – In numero di 4 a ogni zampa, lunghe, diritte e sottili.
Coda – Abbastanza corta, stretta, portata quasi orizzontalmente, falciformi poco ricurve.
Taglia – Altezza dal piano di appoggio alla parte superiore della testa nell’atteggiamento fiero, da 70 a 75 cm, nella posizione di riposo, da 65 a 68 cm.
Peso – In età adulta, da 4 a 5 kg.
Scheletro – Pesante.
Carne – Molto mediocre.
Piumaggio – Le piume sono corte, sprovviste di piumino e appiccicate al corpo, il che gli dà un aspetto magro e angoloso.
Fisionomia della testa – Quando si guarda la testa di faccia, non si vedono gli occhi, talmente sono infossati nelle cavità orbitarie; ciò gli conferisce un aspetto sinistro e non si saprebbe affatto paragonarla alla testa di un gallo di qualsiasi altra razza.
Carattere. Detestabile, litigioso al più alto grado, scorbutico e predatore.

Poule.

Gallina

Les caractères physiques et moraux des deux sexes sont identiques. Les poules sont hargneuses comme les coqs, et peu sociables entre elles. Poids, environ 3 kilogrammes.

I caratteri fisici e morali dei due sessi sono identici. Le galline sono scorbutiche come i galli e poco socievoli tra loro. Peso, circa 3 kg.

La race malaise comporte plusieurs variétés; celles qui méritent une description spéciale sont la variété noire rouge, [104] la variété rousse et la variété pile, auxquelles il faut ajouter la variété noire et la variété blanche qui n’exigent aucune description: les sujets des deux sexes de ces deux dernières variétés étant entièrement noirs ou entièrement blancs, suivant la variété à laquelle ils appartiennent.

La razza malese comprende molte varietà; quelle che meritano una speciale descrizione sono la varietà rosso nera, la varietà rossiccia e la varietà pile, alle quali bisogna aggiungere la varietà nera e la varietà bianca che non richiedono alcuna descrizione: essendo i soggetti dei due sessi di queste due ultime varietà completamente neri o completamente bianchi, a seconda della varietà alla quale appartengono.

Variété noir rouge;
Black red Malays.

Varietà rosso nera
Black red Malays

DESCRIPTION DU PLUMAGE.

DESCRIZIONE DEL PIUMAGGIO

Coq.

Gallo

Plastron et toute la partie inférieure du corps noirs; camail, dos, reins, épaules roux foncé acajou; grandes tectrices ou plumes de recouvrement du vol noir brillant, formant une barre en travers de l’aile; rémiges secondaires roux foncé ou marron; barbes internes des rémiges primaires noires, barbes externes rousses ou marron; queue noire à reflets verts.

Pettorina e tutta la parte inferiore del corpo nere; mantellina, dorso, lombi, spalle rosso scuro mogano; grandi copritrici, o piume di copertura del volo, nero brillante, che formano una barra traversale dell’ala; remiganti secondarie rosso scuro o marrone; barbe interne delle remiganti primarie nere, barbe esterne rossicce o marrone; coda nera con riflessi verdi.

Poule.

Gallina

Couleur perdrix, ou marron doré d’un bout à l’autre, ou d’un jaune neutre.

Color pernice, o marrone dorato, da un’estremità all’altra, o giallo neutro.

Variété rousse;
Brown red Malays.

Varietà rossiccia
Brown red Malays

Coq.

Gallo

Tête et camail roux ardent; dos et épaules marron rouge; lancettes d’un roux ardent un peu plus clair que celui du camail; plumes du recouvrement des ailes noir brillant; rémiges primaires et secondaires noir mat; plumes du plastron noires, bordées d’un liséré marron; queue noire à reflets métalliques; cuisses, jambes et abdomen noir mat.

Testa e mantellina rossiccio fiammante; dorso e spalle marrone rosso; lanceolate di un rossiccio fiammante un po’ più chiaro di quello della mantellina; piume di copertura delle ali nero brillante; remiganti primarie e secondarie nero opaco; piume della pettorina nere, circondate da un bordino marrone; coda nera con riflessi metallici; cosce, gambe e addome nero opaco.

Poule.

Gallina

Plumes du camail noires, bordées d’un liséré jaune doré; [105] le reste du corps noir brillant, ou noir mat, ou marron foncé.

Piume della mantellina nere, circondate da un bordino giallo dorato; il restante corpo nero brillante, o nero opaco, o marrone scuro.

Variété pile;
Pile Malays.

Varietà pile
Pile Malays

DESCRIPTION DU PLUMAGE.

DESCRIZIONE DEL PIUMAGGIO

Coq.

Gallo

Camail roux ardent ou marron rouge; dos marron rouge; épaules blanches; plumes du recouvrement supérieur des ailes marron rouge ou rouge violacé; grandes tectrices ou plumes du recouvrement du vol blanches, bordées d’un liséré marron et formant réunies une ligne blanche en travers de l’aile; barbes externes des rémiges secondaires marron ou café au lait, barbes internes ou cachées blanches, formant une seule masse marron quand l’aile est ployée, chaque plume est marquée d’une tache blanche à son extrémité; plumes du plastron blanches, celles de la partie supérieure du plastron légèrement bordées d’un liséré marron; toute la partie inférieure du corps blanche; queue blanche et le moins possible marquée de noir.

Mantellina rossiccio fiammante o rosso bruno; dorso rosso bruno; spalle bianche; piume di copertura superiore delle ali rosso marrone o rosso violaceo; grandi copritrici o piume di copertura del volo bianche, circondate da un bordino marrone e che riunite formano una linea bianca attraversante l’ala; barbe esterne delle remiganti secondarie marrone o caffelatte, barbe interne o nascoste bianche, formanti una sola massa marrone quando l’ala è ripiegata, ogni piuma è segnata da una chiazza bianca alla sua estremità; piume della pettorina bianche, quelle della parte superiore della pettorina leggermente circondate da un bordino marrone; tutta la parte inferiore del corpo bianca; coda bianca e il meno possibile segnata di nero.

Poule.

Gallina

Plumes du camail marron clair, légèrement rayées de blanc au milieu; plastron marron à sa partie supérieure, s’éclaircissant graduellement en gagnant les cuisses; le reste du corps blanc, plus ou moins marbré de marron, ou blanc, chaque plume bordée d’un liséré marron.

Piume della mantellina marrone chiaro; lievemente rigate di bianco nel centro; pettorina marrone nella sua parte superiore, che si schiarisce gradualmente nel raggiungere le cosce; la parte rimanente del corpo bianca, ogni piuma circondata da un bordino marrone.

RACE DE BRUGES
OU RACE DE COMBAT DU NORD.

RAZZA DI BRUGES
O RAZZA COMBATTENTE DEL NORD

La race de combat du Nord qu’on désigne aussi sous le nom de race de Bruges, est très répandue dans le nord de la France, dans la Flandre occidentale, et dans plusieurs autres provinces de la Belgique.

La razza combattente del Nord, che viene anche chiamata col nome di razza di Bruges, è molto diffusa nel nord della Francia, nelle Fiandre occidentali, e in molte altre province del Belgio.

[106] Les volailles de cette race ont la taille plus élevée que dans toutes les autres races connues de l’Europe; elles ont le plumage, la physionomie, les mauvais instincts et toutes les allures de la race de combat anglaise; mais, par leur grande taille, elles se rapprochent le plus de la race malaise.

I polli di questa razza hanno la taglia più alta di tutte le altre razze conosciute d’Europa; hanno il piumaggio, la fisionomia, i cattivi istinti e tutti i portamenti della razza combattente inglese, ma, per la loro grande taglia, si avvicinano maggiormente alla razza malese.

Le coq a la tête grosse; le bec court, mais fort, crochu et de couleur corne foncée; l’œil aurore, le regard féroce; le crête rudimentaire, noirâtre, que les amateurs coupent ordinairement de même que les barbillons et les oreillons, en vue de donner moins de prise sur eux dans les combats; le corps volumineux, conique, bien charpenté, large en avant et étroit en arrière comme dans le coq malais; les épaules saillantes; les ailes longues; le dos large; le plumage serré et collé sur le corps; le cou long mais vigoureux; les plumes du camail longues, minces et collées sur le cou; les jambes grosses; les tarses longs, forts, nerveux et armés d’éperons redoutables; la couleur des tarses, plomb foncé; les doigts longs et bien articulés; la queue bien garnie et portée presque horizontalement.

Il gallo ha la testa grossa; il becco corto, ma robusto, uncinato e di colore corno scuro; l’occhio color aurora, lo sguardo feroce; la cresta rudimentale, nerastra, che gli appassionati recidono abitualmente come i bargigli e gli orecchioni, allo scopo di fornire meno appiglio su di essi nei combattimenti; il corpo voluminoso, conico, ben piantato, largo davanti e stretto dietro come nel gallo malese; le spalle prominenti; le ali lunghe; il dorso largo; il piumaggio fitto e aderente al corpo; il collo lungo ma vigoroso; le piume della mantellina lunghe, sottili aderenti al collo; le zampe grosse; i tarsi lunghi, robusti, nervosi e armati di temibili speroni; il colore dei tarsi è piombo scuro; le dita lunghe e ben articolate; la coda ben fornita e portata quasi orizzontalmente.

La poule a les formes plus arrondies que celles du coq; mais elle a, comme le coq, le corps volumineux et monté sur des jambes épaisses et longues; la crête rudimentaire; les barbillons petits; la couleur de la crête, des barbillons et des joues, noirâtre.

La gallina ha le forme più arrotondate di quelle del gallo; ma ha, come il gallo, il corpo voluminoso e montato su gambe spesse e lunghe; la cresta rudimentale; i bargigli piccoli; il colore della cresta, dei bargigli e delle guance, nerastro.

Plumage. – On rencontre dans les volailles de cette race les mêmes variétés que dans la race de combat anglaise; c’est-à-dire qu’il y en a de toutes les couleurs; mais les couleurs qui caractérisent le mieux la race sont le noir avec camail doré et le bleu ardoise d’un bout à l’autre.

Piumaggio Nei polli di questa razza si riscontrano le stesse varietà della razza combattente inglese; cioè, ce ne sono di tutti i colori; ma i colori che caratterizzano meglio la razza sono il nero con mantellina dorata e il blu ardesia da un’estremità all’altra.

La variété bleu ardoise est très estimée quand les sujets des deux sexes sont uniformément de la même nuance d’un bout à l’autre; mais le plus souvent les coqs de cette variété ont les plumes du camail et les lancettes dorées; les épaules marron rouge ou gris noir et la queue gris foncé noirâtre.

La varietà blu ardesia è molto apprezzata quando i soggetti di entrambi i sessi sono uniformemente della stessa sfumatura da un’estremità all’altra; ma molto spesso i galli di questa varietà hanno le piume della mantellina e le lanceolate dorate; le spalle marrone rossiccio o grigio nero e la coda grigio scuro nerastro.

[107] C’est dans la variété noire à camail doré qu’on rencontre les coqs les plus forts et les plus vigoureux.

È nella varietà nera con mantellina dorata che si rinvengono i galli più forti e più vigorosi.

Qualités et défauts. – Cette race est très rustique; les poules sont bonnes pondeuses, mais mauvaises couveuses; les poulets s’élèvent facilement, mais ils sont loin d’être précoces et leur chair est peu estimée. Les coqs sont hardis, féroces et querelleurs entre eux; mais très complaisants pour leurs poules, doux et dociles pour les personnes qui s’en occupent.

Qualità e difetti – Questa razza è molto campestre; le galline sono buone ovaiole, ma cattive covatrici; i pollastri si allevano facilmente, ma sono lungi dall’essere precoci e la loro carne è poco apprezzata. I galli sono audaci, feroci e litigiosi tra di loro; ma molto tolleranti verso le loro galline, dolci e docili con le persone che se ne occupano.

Les combats de coqs.

I combattimenti dei galli

Le coq était consacré par les Grecs à Mercure, à Minerve, à Bellone et à Mars, dieu de la guerre, comme emblème de la {vigilence} <vigilance> et du courage.

Il gallo era consacrato dai Greci a Mercurio, a Minerva, a Bellona e a Marte, dio della guerra, come emblema della vigilanza e del coraggio.

Pausanias rapporte que le casque de la déesse de la sagesse dans la citadelle d’Elis était surmonté d’un coq.

Pausania riferisce che l’elmo della dea della saggezza nella cittadella di Elis era sormontato da un gallo.

Les Dardaniens et les Gaulois avaient pris le coq dans leurs enseignes.

I Dardani e i Galli avevano assunto il gallo nelle loro insegne.

L’antipathie naturelle et invincible qu’un coq ressent pour son semblable, la fureur qu’il éprouve à la vue d’un rival, expliquent suffisamment la signification de son image dans ce symbolisme religieux et militaire, et comment l’idée est venue à l’homme de tirer parti de ce penchant belliqueux.

L’antipatia naturale e indomabile che un gallo sente per il suo simile, il furore che prova alla vista di un rivale, spiegano a sufficienza il significato della sua immagine in questo simbolismo religioso e militare, e come all’uomo è venuta l’idea di avvantaggiarsi di questa propensione bellicosa.

Il est donc pas étonnant que la coutume barbare de faire combattre les coqs remonte à la plus haute antiquité, comme nous l’apprend Pindare, dans une de ses Olympiques, et Columelle, dans son traité d’agriculture, qui n’en parle que par allusion en passant, comme d’un fait connu de tous{:} <.>

Non meraviglia quindi che il barbaro costume di far combattere i galli risalga alla più remota antichità, come ce lo insegna Pindaro in una delle sue Olimpiche, e Columella nel suo trattato d’agricoltura, che ne parla solo fuggevolmente per allusione come di un fatto noto a tutti.

Il ne faut pas négliger, dit Columelle, le revenu que peuvent produire les poules des métairies, pour peu qu’on les élève avec cette intelligence qui a rendu célèbres la plupart des Grecs et principalement les habitants de Délos en cette partie. Il est vrai que, comme ces peuples recherchaient ceux de ces animaux qui avaient la plus grande taille et qui [108] montraient le plus de courage dans les combats, ils préféraient à tous les autres ceux de Tanagra et de Rhodes, ainsi que ceux de Chalcidie et de Médie, que le vulgaire appelait par changement d’une lettre, poules de Mélie; tandis que nous préférons ceux de notre pays (Italie) à tous les autres,

Non bisogna dimenticare, dice Columella, il reddito che possono produrre le galline delle fattorie, per poco che le si allevi con questa intenzione che ha reso celebre in questo ramo la maggior parte dei Greci e specialmente gli abitanti di Delo. È vero che, siccome questi popoli cercavano tra questi animali quelli che avevano la taglia maggiore e che mostravano maggior coraggio nei combattimenti, preferivano a tutti gli altri quelli di Tanagra e di Rodi, come pure quelli della Penisola Calcidica e della Media, che il volgo per sostituzione di una lettera chiamava galline di Melia; mentre noi preferiamo quelli del nostro paese (Italia) a tutti gli altri,

parce que nous ne faisons pas grand cas de cette passion des Grecs qui les portaient à élever pour les combats les plus fiers de ces oiseaux. En effet, notre but est d’assurer un fond de revenu aux chefs de famille industrieux, et non pas aux gens qui s’adonnent à dresser des oiseaux pour le combat et qui compromettent tout leur patrimoine, au risque de s’en voir assez souvent dépouillés à l’occasion d’un coq qui aura remporté la victoire sur son adversaire.

poiché noi non teniamo in gran conto questa passione dei Greci che li induceva ad allevare per i combattimenti i più fieri di questi uccelli. In effetti, il nostro scopo è quello di assicurare una fonte di reddito ai capifamiglia industriosi, e non alla gente che si dedica ad ammaestrare degli uccelli per il combattimento e che compromette tutto il suo patrimonio col rischio di vedersene abbastanza spesso privata a causa di un gallo che avrà riportato la vittoria sul suo avversario.

À Athènes, les combats de coqs furent introduits, dit-on, par Thémistocle, en mémoire de la victoire qu’il avait remportée sur les Perses à Salamine. Selon quelques historiens, il avait tiré un heureux présage du chant du coq; car les devins, dans l’antiquité, considérèrent le chant du coq entendu la nuit comme de bonne augure, parce que cet oiseau ne chante point quand il est vaincu. Selon d’autres historiens, Thémistocle avait vu, avant la bataille, deux coqs se battre avec fureur, et ce fut en appelant l’attention de ses soldats sur l’acharnement avec lequel les coqs se battaient qu’il parvint à enflammer leur courage et à leur faire remporter la victoire sur les Perses.

Si dice che ad Atene i combattimenti tra galli vennero introdotti da Temistocle in memoria della vittoria che aveva riportato sui Persiani a Salamina. Secondo alcuni storici egli aveva tratto un fortunato presagio dal canto del gallo; perché gli indovini, nell’antichità, considerarono il canto del gallo udito di notte come di buon augurio, perché questo uccello non canta affatto quando è sconfitto. Secondo altri storici, Temistocle aveva visto, prima della battaglia, due galli battersi con furore, e fu richiamando l’attenzione dei suoi soldati sull’accanimento col quale i galli si battevano che egli arrivò a infiammare il loro coraggio e a far loro riportare la vittoria sui Persiani.

Il paraît tout au moins certain que Thémistocle donna à l’alectryonon, ou combat de coqs, le caractère et l’appareil d’une fête religieuse. Cette solennité se célébrait dans le grand théâtre d’Athènes vers le 20 du mois boèdromion ou septembre. On faisait précéder les combats de prières et de sacrifices. Sur certaines médailles d’Athènes, on voit encore un coq avec une palme, signe de la victoire. Les Grecs attribuaient à ce genre de spectacle une influence morale particulière, puisque, si l’on en croit Lucien, tous les adolescents qui devenaient jeunes hommes étaient tenus d’y assister.

Sembra perlomeno cosa certa che Temistocle diede all’alectryonon, o combattimento dei galli, il carattere e l’aspetto di una festa religiosa. Questa solennità si celebrava nel grande teatro di Atene verso il 20 del mese di settembre o boèdromion. Si facevano precedere i combattimenti da preghiere e sacrifici. Su certe medaglie di Atene si vede ancora un gallo con una palma, segno della vittoria. I Greci attribuivano a questo tipo di spettacolo una particolare influenza morale, poiché, se si crede a Luciano, tutti gli adolescenti che diventavano giovanotti erano tenuti ad assistervi.

Il existe aussi un grand nombre de pierres gravées d’origine romaine où des coqs combattent sous le regard des génies du cirque. Hardouin cite une médaille à l’effigie de Géta où se trouvaient deux coqs combattants.

Esiste anche un gran numero di pietre scolpite di origine romana dove dei galli combattono sotto lo sguardo dei numi del circo. Arduino cita una medaglia con l’effigie di Geta dove c’erano due galli combattenti.

À Pergame, dit Pline, on donna chaque année des combats publics de coqs, comme à Rome on donna des combats de gladiateurs.

A Pergamo, dice Plinio, si svolsero ogni anno combattimenti pubblici di galli, come a Roma si tennero dei combattimenti tra gladiatori.

Les hommes, dit Buffon, qui tirent partie de tout pour leur amusement, ont bien su mettre en œuvre cette antipathie [110] invincible que la nature a établie entre un coq et un coq; ils ont cultivé cette haine innée avec tant d’art, que les combats de deux oiseaux de basse-cour sont devenus des spectacles dignes d’intéresser la curiosité des peuples, même des peuples polis, et en même temps des moyens de développer ou d’entretenir dans les âmes cette précieuse férocité, qui est, dit-on, le germe de l’héroïsme. On a vu, on voit encore tous les jours, dans plus d’une contrée, des hommes de tous états accourir en foule à ces grotesques tournois, se diviser en deux champs, chacun des partis s’échauffer pour son combattant, joindre la fureur des gageures les plus outrées à l’intérêt d’un si beau spectacle, et le dernier coup de bec de l’oiseau vainqueur renverser la fortune de plusieurs familles. C’était autrefois la folie des Rhodiens, des Tongriens, de ceux de Pergame. C’est aujourd’hui celle des Chinois, des habitants des Philippines, de Java, de l’isthme de l’Amérique et de quelques autres nations des deux continents.

Gli uomini, dice Buffon, che traggono vantaggio da tutto per il loro divertimento, hanno ben saputo sfruttare questa antipatia invincibile che la natura ha stabilito tra un gallo e un gallo; essi hanno coltivato questo odio innato con tanta arte, che i combattimenti di due uccelli da cortile sono diventati spettacoli degni d’interessare la curiosità della gente, anche delle persone educate, e nello stesso tempo dei mezzi per sviluppare o mantenere negli animi questa preziosa ferocia, che si dice essere il germe dell’eroismo. Si è visto, si vede ancora ogni giorno, in più di una contrada, uomini di tutti gli stati sociali accorrere in folla a questi grotteschi tornei, dividersi in due campi, ciascuno dei partiti scaldarsi per il suo combattente, associare la passione delle scommesse più esagerate all’interesse di un così bello spettacolo, e l’ultimo colpo di becco dell’uccello vincitore rovesciare la fortuna di molte famiglie. Era un tempo la follia degli abitanti di Rodi, di Tongeren / Tongres / Tonga, di quelli di Pergamo. È oggi quella dei Cinesi, degli abitanti delle Filippine, di Giava, dell’istmo americano e di alcune altre nazioni dei due continenti.

En Angleterre, l’habitude de faire battre les coqs remonte aux temps du druidisme, et, malgré les nombreuses interdictions survenues sous divers règnes, l’usage n’en a jamais été complètement interrompu.

In Inghilterra l’abitudine di far combattere i galli risale ai tempi del druidismo e, malgrado i numerosi divieti sopraggiunti sotto vari regni, la pratica non è mai stata completamente interrotta.

Au temps du roi Jacques Ier, c’était la récréation favorite du roi, de la cour, et aussi du peuple, qui faisait de ces spectacles son passe temps de prédilection pendant les fêtes du carnaval. Il n’y a, du reste, guère plus d’un siècle que l’arène galline de Westminster a cessé d’être autorisée à porter le titre d’arène royale.

Ai tempi del re Giacomo I, era il divertimento preferito del re, della corte, e anche del popolo, che faceva di questi spettacoli il suo passatempo prediletto durante le feste del carnevale. Del resto non è neanche più di un secolo che l’arena dei galli di Westminster ha cessato di essere autorizzata a portare il titolo di arena reale.

Hâtons-nous d’ajouter que tous les souverains d’Angleterre n’approuvèrent pas ces spectacles aussi barbares que grotesque et que les rois Édouard III et Henri VIII, de peu aimable mémoire, les interdirent.

Premuriamoci di aggiungere che tutti i sovrani d’Inghilterra non approvarono questi spettacoli tanto barbari quanto grotteschi e che i re Edoardo III ed Enrico III, di poco amabile memoria, li vietarono.

À cette époque, l’élève des coqs de combat était une occupation aussi importante que celle de l’élève du cheval de [111] course, et beaucoup de fils de famille s’y acquirent une grande réputation.

A quell’epoca l’allevamento dei galli combattenti era un occupazione altrettanto importante quanto quella dell’allevamento del cavallo da corsa, e molti figli di buona famiglia vi acquisirono una grande fama.

Il existait aussi plusieurs ouvrages anglais sur les combats de coqs, où les auteurs retraçaient les règles du combat, traitaient de l’éducation des coqs et citaient les noms des fabricants les plus renommés pour la supériorité des éperons, ou lames d’acier ou d’argent, dont on avait l’habitude d’armer les ergots des coqs. Ce genre de divertissement plaît beaucoup aux Américains. Autrefois, en Amérique, les combats de coqs furent annoncés avec pompe et eurent lieu en champs clos, à certaines époques de l’année, surtout pendant l’hiver; mais là comme en France la civilisation les a interdits.

C’erano anche molte opere inglesi relative ai combattimenti dei galli, in cui gli autori descrivevano le regole del combattimento, trattavano dell’addestramento dei galli e citavano i nomi dei fabbricanti più rinomati per la superiorità degli speroni, o lame d’acciaio o d’argento, coi quali c’era l’abitudine di armare gli speroni dei galli. Questo genere di divertimento piace molto agli Americani. Un tempo, in America, i combattimenti dei galli furono annunciati pomposamente ed ebbero luogo in campi chiusi, in certi periodi dell’anno, sopratutto in inverno; ma là come in Francia la civilizzazione li ha vietati.

Quoique ces spectacles répugnants soient interdits depuis longtemps en France, ils ont néanmoins encore lieu en secret dans le nord, où l’on arme les ergots des coqs d’un éperon d’acier, afin de rendre plus meurtriers les coups qu’ils se portent mutuellement.

Sebbene questi ripugnanti spettacoli siano vietati in Francia da molto tempo, tuttavia hanno ancora luogo segretamente nel nord, dove si armano gli speroni dei galli con uno sprone d’acciaio, con lo scopo di rendere più letali i colpi che si danno reciprocamente.

Combats de coqs
à l’ancien hippodrome de Paris.

Combattimenti di galli
nel vecchio ippodromo di Parigi

Jusqu’en 1853 des combats de coqs avaient lieu à Paris aux arènes nationales, rue de l’Étoile, et à l’Hippodrome de la place d’Eylau.

Fino al 1853 combattimenti tra galli avevano luogo a Parigi nelle arene nazionali, in Via dell’étoile, e all’Hippodrome di Piazza d’Eylau.

Les coqs employés par M. Arnault, directeur de l’ancien hippodrome de la place d’Eylau (il fut brûlé vers la fin de 1869), étaient tous de provenance anglaise et avaient la crête, les barbillons et les oreillons amputés, suivant une ancienne coutume barbare encore pratiquée aujourd’hui, afin d’offrir moins de prise sur eux à leurs adversaires dans l’arène.

I galli usati dal signor Arnault, direttore del vecchio ippodromo di Piazza d’Eylau (fu bruciato verso la fine del 1869), erano tutti di provenienza inglese ed avevano la cresta, i bargigli e gli orecchioni amputati, secondo una vecchia abitudine barbara praticata ancora oggi, con lo scopo di offrirvi meno appiglio agli avversari nell’arena.

Le régisseur de l’hippodrome, M. Alphonse Arnault, de qui je tiens ces renseignements, était chargé de la surveillance de ces grotesques spectacles.

L’amministratore dell’ippodromo, signor Alphonse Arnault, dal quale vengo a conoscenza di queste informazioni, era incaricato della sorveglianza di questi spettacoli grotteschi.

[112] Les coqs étaient portés dans l’arène, enfermés dans de petits paniers en osier et placés sur une vaste table de forme carrée.

I galli venivano portati nell’arena, rinchiusi in piccole ceste di vimini e messi su un ampio tavolo di forma quadrata.


Coq préparé pour le combat, ayant la crête, les barbillons, les oreillons, les pointes des plumes du camail,
des lancettes et de la queue coupées, et les ergots armés de lames d’acier.
Gallo preparato per il combattimento, con cresta, bargigli, orecchioni, punta delle piume della mantellina,
delle lanceolate e della coda amputati, e speroni armati con lame d’acciaio.

Aussitôt que les gladiateurs emplumés se trouvaient en présence, ils se mettaient à battre {des} <les> ailes et à chanter comme [113] pour se provoquer mutuellement au combat; se montraient impatients de se ruer l’un sur l’autre, et s’épuisaient en violents efforts pour sortir des paniers qui les retenaient prisonniers et les empêchaient momentanément de donner libre carrière à leurs instincts féroces.

I piumati gladiatori, non appena si trovavano di fronte, si mettevano a sbattere le ali e a cantare come per provocarsi vicendevolmente al combattimento; si mostravano impazienti di precipitarsi l’uno sull’altro, e si spossavano in sforzi violenti per uscire dai cestini che li tenevano prigionieri e momentaneamente impedivano loro di dare libero sfogo ai loro istinti feroci.

Habitués à être nourris, soignés et maniés par les employés de l’hippodrome qui les faisaient combattre, ils se laissaient prendre en mains par eux sans offrir aucune résistance, n’ayant d’autre préoccupation que de fondre sur le premier adversaire de leur espèce qui se présenterait. Ils savaient du reste, par expérience, ce que l’on attendait d’eux: car on faisait combattre les mêmes coqs au moins une fois tous les huit jours.

Abituati a essere nutriti, curati e maneggiati dagli addetti dell’ippodromo che li facevano combattere, si lasciavano prendere nelle mani da loro senza porre alcuna resistenza, non avendo altra preoccupazione che quella di piombare sul primo avversario della loro specie che si presentasse. D’altra parte sapevano, per esperienza, cosa ci si aspettava da loro: perché si facevano combattere gli stessi galli almeno una volta ogni 8 giorni.

Placés finalement l’un de face de l’autre, à un mètre de distance, mais retenus par le milieu du corps chacun par un employé de l’hippodrome, l’œil en feu et les plumes du camail hérissées, les deux adversaires, dès qu’ils étaient lâchés, se précipitaient l’un sur l’autre avec une foudroyante impétuosité et se portaient mutuellement un nombre prodigieux de vigoureux coups d’éperons, avec une rapidité qui n’était surpassée que par leur indomptable animosité.

Piazzati finalmente uno di fronte all’altro, a un metro di distanza, ma trattenuti ciascuno al centro del corpo da un addetto dell’ippodromo, con l’occhio infuocato e le piume della mantellina rizzate, i due avversari, appena venivano lasciati, si precipitavano l’uno sull’altro con una folgorante impetuosità e si scambiavano reciprocamente un numero prodigioso di violenti colpi di speroni, con una rapidità che era superata soltanto dalla loro indomabile animosità.

Cependant ces passes furieuses étaient plus rapides que longues et ne duraient que quelques instants, la fatigue ne tardant pas à s’emparer des deux combattants, mais sans calmer leur emportement. Hors d’haleine, n’ayant plus la force de sauter et de porter les pattes en avant pour faire usage de leurs éperons, mais toujours soutenus par leur fureur frénétique, ils frappaient la table du bec, restant toujours en face l’un de l’autre et prêts à recommencer. Après un moment de {trève} <trêve> ils retournaient à la charge; mais à bout de force et les pattes refusant d’agir par lassitude, on les voyait tournoyer l’un autour de l’autre, leurs corps se confondant au point de ne former qu’une seule masse de plumes ensanglantées; trébuchant comme [114] des hommes ivres; se démolissant l’un l’autre à coups de bec; le sang coulant de plus d’une blessure, jusqu’à ce que finalement l’un des deux combattants perdant courage, sautât en bas de la table et prît la fuite. Alors, le vainqueur resté maître du champ de bataille reprenait haleine; se dressait sur les pattes, fier et superbe; battait {des} <les> ailes et se mettait à chanter sa victoire d’une voix sonore et provoquante, aux applaudissements de la foule.

Tuttavia questi passaggi furiosi erano più veloci che persistenti e duravano solo alcuni istanti, non tardando la fatica a impadronirsi dei due combattenti, ma senza calmare la loro foga. Senza fiato, non avendo più la forza di saltare e di portare in avanti le zampe per usare i loro speroni, ma sempre sostenuti dal loro frenetico furore, picchiavano il becco sul tavolo, restando sempre l’uno di fronte all’altro e pronti a ricominciare. Dopo un attimo di tregua tornavano alla carica; ma al termine delle forze e rifiutandosi le zampe di agire per stanchezza, li si vedeva girare uno attorno all’altro, e i loro corpi si confondevano al punto di formare un’unica sola massa di piume insanguinate; barcollando come uomini ubriachi; massacrandosi l’un l’altro a colpi di becco; col sangue gocciolante da più di una ferita, fino a che finalmente uno dei due combattenti, scoraggiandosi, non saltasse giù dal tavolo e fuggisse. Allora il vincitore, rimasto padrone del campo di battaglia, riprendeva lena; si drizzava sulle zampe, fiero e superbo; batteva le ali e con una voce squillante e provocante si metteva a cantare la sua vittoria agli applausi della folla.

C’est sur cette même table qu’avaient lieu à l’hippodrome les combats de lutteurs et de boxeurs. Comme les coqs de combat, les boxeurs furieux, l’œil en feu, tout bouillants de colère, s’élançaient l’un sur l’autre avec impétuosité. En un clin-d’œil ils se portaient au visage une volée de vigoureux coups de poing qui faisaient jaillir le sang du nez et de la bouche, et voler les dents en éclats, à la grande joie des spectateurs. Habitué à assister à ces spectacles odieux, le public parisien était devenu comme insensible aux souffrances de ces malheureux et ne demandait jamais qu’on mît fin à la lutte, quand le sang coulait de plusieurs blessures. Il est vrai que ces vils combattants appartenaient à la lie de la société, avaient le visage meurtri, rouge, gonflé, crispé par la douleur, l’aspect repoussant, et inspiraient plutôt la répulsion que la compassion.

È su questo stesso tavolo che all’ippodromo avvenivano i combattimenti dei lottatori e dei pugili. Come i galli combattenti, i furiosi pugili, con l’occhio acceso, totalmente frementi di collera, si lanciavano impetuosamente l’uno sull’altro. In un batter d’occhio si davano sul viso una scarica di vigorosi pugni che facevano sprizzare il sangue dal naso e dalla bocca, e volare i denti in frantumi, per la grande gioia degli spettatori. Abituato ad assistere a questi odiosi spettacoli, il pubblico parigino era diventato come insensibile alle sofferenze di questi sciagurati e non chiedeva mai che si mettesse termine alla lotta quando il sangue colava da numerose ferite. È vero che questi meschini combattenti appartenevano alla feccia della società, avevano la faccia contusa, rossa, gonfia, raggrinzita per il dolore, l’aspetto ributtante, e ispiravano più repulsione che compassione.

À l’hippodrome de la place d’Eylau, les combats de coqs n’étaient jamais suivis de mort, parce qu’on n’y armait pas les ergots des combattants de lames d’acier.

All’ippodromo di Piazza d’Eylau i combattimenti dei galli non erano mai seguiti da morte, perché non si armavano mai gli speroni dei combattenti con lame d’acciaio.

Mais il n’en était pas de même au café de l’étoile, tenu par un Anglais, où des compatriotes de l’aubergiste se réunissaient tous les dimanches pour y faire combattre des coqs dont les ergots étaient armés de lames d’acier tranchantes. Là, l’un des deux combattants trouvait toujours la mort sous les coups de l’autre.

Ma non era la stessa cosa al Caffè de l’étoile, gestito da un Inglese, dove dei compatrioti del locandiere si riunivano tutte le domeniche per farvi combattere dei galli i cui speroni erano armati con taglienti lame d’acciaio. Là, uno dei due combattenti trovava sempre la morte sotto i colpi dell’altro.

Dans le même établissement, il y avait aussi des combats de chien, auxquels on voyait accourir en foule les déclassés [115] anglais qui habitaient Paris; on y faisait combattre ces bêtes féroces jusqu’à ce que l’un d’eux fut tué et l’autre en sortait toujours ensanglanté et fort mutilé.

Nello stesso locale c’erano anche dei combattimenti tra cani, ai quali si vedeva accorrere in folla i declassati inglesi che abitavano a Parigi; vi si facevano combattere queste bestie feroci finché uno dei due fosse ucciso e l’altro ne usciva sempre sanguinante e molto mutilato.

À la même époque, il y avait également des combats de chiens et de coqs dans une autre taverne anglaise, tenue par un nommé Robert Bull, et aussi fréquenté par les Anglais qui y apportaient des coqs et des chiens de forte taille qu’ils faisaient combattre à mort, comme au café de l’étoile. Mais la police a fini per saisir les coqs et les chiens et a mis fin, là comme partout ailleurs, à ces spectacles barbares et indignes d’une nation civilisée.

Nella stessa epoca c’erano pure combattimenti di cani e di galli in un’altra taverna inglese, tenuta da un certo Robert Bull, e ugualmente frequentata dagli Inglesi, che vi portavano dei galli e dei cani di grossa taglia che facevano combattere fino alla morte, come al Caffè de l’étoile. Ma la polizia ha finito per sequestrare i galli e i cani e ha messo fine là, come d’altra parte ovunque, a questi spettacoli barbari e indegni di una nazione civile.

Le docteur Eydona qui a assisté à des combats de coqs, aux Iles Philippines, en fait l’intéressante description suivante: Les combats de coqs, dit-il, sont pour les habitants de Manille ce que les courses de taureaux sont pour les Espagnols. Il y a dans la ville, les faubourgs et même les provinces, des endroits désignés par l’autorité pour les combats de coqs; c’est là que ces intrépides animaux viennent défendre au prix de leur sang et souvent de leur vie, les intérêts de leur maîtres. Avant le combat, les arbitres, tirés de la foule des spectateurs qu’entoure une petite arène couverte de sable fin, décident, après bien de discussions, si les combattants sont égaux en force et surtout en pesanteur. La question résolue, de petites lames d’acier, longues, étroites et d’une excellente trempe, arment la patte gauche de chacun des gladiateurs, que les caresses et les exhortations intéressées de leurs propriétaires excitent au combat. Pendant ce temps les paris ont lieu, l’argent est prudemment opposé à l’argent; enfin le signal est donné, les deux coqs se précipitent à la rencontre l’un de l’autre; leurs yeux brillent, les plumes de leur camail sont hérissées et prennent un frémissement que partage tout le corps. C’est alors que l’animal le mieux dressé oppose l’adresse à la force et au courage aveugle de son ennemi. Ils dédaignent les coups de [116] bec; ils savent combien est dangereux l’acier dont leurs pattes sont armées, aussi les portent-ils toujours en avant en s’élançant au-dessus du sol. Il est rare que le combat dure longtemps; un des champions tombe, le corps ouvert ordinairement par une large blessure; il expire sur le sable et devient la proie du maître du vainqueur; celui-ci, le plus souvent blessé lui-même, ne chante pas sa victoire; emporté loin de l’arène, il est comblé de soins et reparaît au combat quelques jours après, plus fier encore qu’auparavant, jusqu’à ce que le fatal coup d’éperon d’un rival heureux vienne terminer sa vie glorieuse. Si quelquefois les combattants tiennent la victoire en suspens et s’arrêtent pour reprendre haleine, le vin chaud aromatisé leur est prodigué. Alors avec quelle avide et inquiète curiosité chaque parti compte leurs blessures! Après quelque courts instants de repos, le combat recommence avec une nouvelle fureur et ne finit que par la mort de l’un des champions. Il arrive quelquefois qu’un coq, craignant la mort, ou reconnaissant la supériorité de son adversaire, abandonne le champ de bataille après quelques efforts. Si ramené deux fois au combat, les cris, les encouragements de son maître ne peuvent ranimer son courage, les paris sont perdus et le coq déshonoré va le plus souvent expier sa lâcheté sous l’ignominieux couteau de cuisine d’une maîtresse doublement irritée.

Il dottor Eydona, che ha assistito a dei combattimenti tra galli alle Isole Filippine, ne fa la seguente interessante descrizione: I combattimenti di galli, dice, sono per gli abitanti di Manila ciò che le corse di tori sono per gli Spagnoli. Ci sono nella città, nei sobborghi, e anche nelle province, dei luoghi designati dall’autorità per i combattimenti dei galli; è là che questi intrepidi animali vengono a difendere a prezzo del loro sangue, e spesso della loro vita, gli interessi dei loro padroni. Prima del combattimento, gli arbitri, presi tra la folla degli spettatori che circonda una piccola arena coperta di sabbia fine, decidono, dopo molte discussioni, se i combattenti sono di pari forza e soprattutto di pari peso. Risolta la questione, piccole lame di acciaio, lunghe, strette e di tempra eccellente, armano la zampa sinistra di ciascun gladiatore, che le carezze e le esortazioni interessate dei loro proprietari incitano al combattimento. Durante questo tempo avvengono le scommesse, il denaro viene cautamente contrapposto al denaro; infine viene dato il segnale, i due galli si precipitano allo scontro l’uno con l’altro; i loro occhi brillano, le piume della loro mantellina sono irte e assumono un fremito che tutto il corpo condivide. È allora che l’animale meglio addestrato oppone l’agilità alla forza e al cieco coraggio del suo nemico. Essi disdegnano i colpi di becco; sanno quanto è pericoloso l’acciaio di cui sono armate le loro zampe, e così le spingono sempre in avanti slanciandosi al disopra del terreno. È raro che il combattimento duri a lungo; uno dei campioni cade, col corpo aperto da una larga ferita; muore sulla sabbia e diventa preda del padrone del vincitore; questo, molto spesso ferito anche lui, non canta la sua vittoria; portato lontano dall’arena, è coperto di attenzioni e riappare al combattimento alcuni giorni dopo, ancora più fiero di prima, fino a che il fatale colpo di sperone di un rivale fortunato giunge a porre termine alla sua vita gloriosa. Se talvolta i combattenti tengono la vittoria in sospeso e si fermano per riprendere fiato, viene loro dato del vino caldo aromatizzato. Allora, con quale avida e inquieta curiosità ogni partito conta le loro ferite! Dopo qualche breve istante di riposo, il combattimento ricomincia con nuovo furore e termina solo con la morte di uno dei campioni. Succede talvolta che un gallo, temendo la morte, o riconoscendo la superiorità del suo avversario, abbandoni il campo di battaglia dopo qualche sforzo. Se risospinto due volte al combattimento, le grida, gli incoraggiamenti del suo padrone non possono riaccendere il suo coraggio, le scommesse sono perse e il gallo disonorato va il più delle volte a espiare la sua vigliaccheria sotto l’ignominioso coltello da cucina di una padrona doppiamente irritata.