Les animaux de basse-cour
par Albert Larbalétrier
Paris - 1887

Gli animali da cortile
di Albert Larbalétrier

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

2015
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CAPITOLO III

[20] CHAPITRE III

CAPITOLO III

LE COQ ET LA POULE

IL GALLO E LA GALLINA

Mœurs, habitudes, genre de vie. – Ce sont des animaux très peu intelligents, chez lesquels l’instinct domine; d’ailleurs ceci s’applique à tous les oiseaux, mais c’est particulièrement vrai chez les gallinacés.

Costumi, abitudini, genere di vita – Sono animali ben poco intelligenti, nei quali domina l’istinto; d’altronde ciò si applica a tutti gli uccelli, ma è particolarmente vero nei gallinacei.

Voici à ce propos un trait rapporté par la Revue scientifique; c’est un combat entre un canard et un poulet, où le poulet, comme on va voir, n’a pas eu le beau rôle.

Ecco a tale proposito un brano riportato dalla Revue scientifique; si tratta di un combattimento tra un’anatra e un pollo, dove il pollo, come si vedrà, non ha fatto bella figura.

«Une femme jeta des grains de maïs aux oiseaux de basse-cour. Un poulet, poussé trop vivement par un canard, lui donna un coup de bec. À ce qu’il paraît, la morsure fur assez douloureuse pour exciter le canard à une véritable vengeance. Voilà que tout d’un coup le canard se dressa sur ses deux pattes en agitant les ailes et fit face au poulet. Celui-ci, préoccupé plutôt par le manger que par la menace de son ennemi, sauta un peu de côté et se mit à avaler les grains éparpillés sur la terre. Le canard s’élança de nouveau; mais par un saut plus grand, le poulet se plaça plus loin. Cette manœuvre toute naturelle exaspéra le canard qui, allongeant le cou et se dressant de son mieux sur les pattes en s’aidant des ailes, se mit à la poursuite du poulet. Celui-ci comprenant le courroux du canard, se dresse à son tour en sautant par-dessus et cherchant plutôt à se [21] défendre qu’à attaquer. Mais le canard assez habile, attrapa le poulet par une aile et tirailla dessus avec un acharnement qu’on ne voit chez les hommes qui se battent à mort. Le canard resta avec les plumes dans le bec, et le poulet, tout en poussant des cris, se sauva à toutes jambes.

«Una donna gettò dei chicchi di mais agli uccelli di cortile. Un pollo, spinto troppo vivacemente da un’anatra, le diede una beccata. A quanto sembra, il morso fu abbastanza doloroso da spingere l’anatra a una vera e propria vendetta. Ecco che tutto d’un tratto l’anatra si sollevò sulle sue due zampe sbattendo le ali e affrontò il pollo. Lui, preoccupato più dal cibo che dalla minaccia del suo nemico, saltò un po’ di lato e si mise a raccogliere i chicchi sparsi per terra. L’anatra si scagliò nuovamente; ma con un salto maggiore il pollo si collocò più lontano. Questa manovra del tutto naturale esasperò l’anatra che, allungando il collo e sollevandosi più che poté sulle zampe aiutandosi con le ali, si mise all’inseguimento del pollo. Lui, vedendo la collera dell’anatra, si drizzò a sua volta saltando in alto e cercando più di difendersi che di attaccare. Ma l’anatra, abbastanza abile, acchiappò il pollo per un’ala e lo tirò in alto con un accanimento che non si vede tra uomini che si battono a morte. L’anatra rimase con le piume nel becco, e il pollo, lanciando strilli, si salvò a gambe levate.

«Croyez-vous que le canard fut satisfait? Au contraire, il se mit à la poursuite du poulet en faisant le tour de la maison, jusqu’à ce qu’il l’attrapât de nouveau. Cette fois, on arracha le poulet du bec du canard qui resta encore avec de nombreuses plumes.

«Credete che l’anatra si ritenne soddisfatta? Al contrario, si mise all’inseguimento del pollo facendo il giro della casa, fino a che lo afferrò nuovamente. Questa volta il pollo si strappò dal becco dell’anatra che restò ancora con numerose piume.

«Les hommes même cessent quand pour une seconde fois ils restent vainqueurs; pourtant le canard en question voyant échapper son ennemi, s’exaspéra encore et sauta tout autour de la femme pour attraper le poulet. La femme, à plusieurs reprises, a dû se tourner et crier au canard, qui après quelques tentatives happa la robe de la femme et tirait de son mieux, comme le ferait un petit chien qui ne veut pas lâcher un morceau de viande qu’on lui dispute.

«Anche gli uomini smettono quando per una seconda volta risultano vincitori; eppure l’anatra in questione, vedendo fuggire il suo nemico, si esasperò ancora e saltò tutt’intorno alla donna per prendere il pollo. La donna, in più riprese, dovette rigirarsi e gridare all’anatra, che dopo qualche tentativo ghermì il vestito della donna e lo tirava meglio che poteva, come farebbe un cagnolino che non vuole abbandonare un pezzetto di carne che gli viene contesa.

* Revue scientifique. Année 1884. – Quelques faits sur l’intelligence des animaux. – Alcuni episodi sull’intelligenza degli animali.

«Étudions maintenant quelque peu, les mœurs, habitudes et genre de vie du coq et de la poule.»

«Adesso studiamo un po’ i costumi, le abitudini e il genere di vita del gallo e della gallina.»

Le coq. – Nous ne donnerons pas ici les caractères distinctif du coq, cet oiseau est trop connu pour que nous insistions sur ce point.

Il gallo – Non forniremo qui i caratteri distintivi del gallo, questo uccello è troppo conosciuto per dover insistere su questo punto.

Le naturaliste Lenz a fort bien décrit les mœurs de cet animal. Voici comment il s’exprime:

Il naturalista Lenz ha descritto molto bene i costumi di questo animale. Ecco come si esprime:

«Un coq, beau, fier, courageux est de tous les oiseaux le plus intéressant.

«Un gallo, bello, fiero, coraggioso, è tra tutti gli uccelli il più interessante.

[22] «Il porte haut sa tête couronnée; ses yeux étincelants se portent de tous côtés avec assurance; aucun danger ne l’effraye, il sait toujours faire face. Malheur au rival qui ose se mêler à ses poules, malheur à l’homme qui ose, en sa présence, enlever une de ses favorites! Toutes ses pensées, il les exprime par divers sons, par divers gestes. A-t-il rencontré quelque grain, on l’entend appeler ses compagnes; il partage avec elles toutes ses trouvailles. Parfois on le voit dans un coin, occupé à construire un nid pour la poule qu’il préfère entre toutes les autres. Il marche à la tête de sa bande, dont il est le guide et le protecteur. S’il est dans la campagne, et qu’il entende le gloussement joyeux d’une poule annonçant qu’un œuf vient d’être pondu, il accourt aussitôt, salue la pondeuse par quelques regards pleins de tendresse, répond à son cri joyeux, puis revient en toute hâte reprendre sa place à la tête des siens. Le moindre changement de température, il le pressent et l’annonce par son cri. C’est par son chant qu’il annonce aussi l’approche du jour, qu’il appelle le laboureur à la reprise de sa tâche quotidienne. Il s’envole sur un mur ou sur un toit, il bat fortement des ailes, il chante, il semble dire: «Ici je suis maître et seigneur; qui ose me le contester?» L’a-t-on chassé, vient-il d’échapper à un danger, il chante encore de toutes ses forces, il insulte l’ennemi dont il ne peut se venger autrement; ses allures majestueuses se manifestent surtout lorsque, de bon matin, fatigué d’un long repos, il quitte le poulailler, et salue joyeusement les poules qui le suivent. Mais il paraît encore plus beau, encore plus fier, quand [23] le cri de quelque mâle inconnu vient frapper son oreille. Il écoute, il lève la tête d’un air audacieux, il bat des ailes, et provoque l’adversaire au combat par ses chants. Aperçoit-il l’ennemi, il s’avance courageusement, se précipite sur lui avec fureur. Les deux combattants sont en face l’un de l’autre; les plumes du cou sont hérissées, et forment comme un bouclier; les yeux étincellent; chacun cherche à mettre sous lui son adversaire en sautant fortement. Chacun tente de s’emparer du poste le plus élevé, pour combattre de là avec l’avantage de la position. La bataille dure longtemps; mais bientôt la fatigue arrive, et avec elle un moment de trève. La tête penchée, prêts à l’attaque et à la riposte, frappant la terre du bec, ils restent toujours en face l’un de l’autre. L’un d’eux pousse un cri de [24] voix tremblotante; il reste encore hors d’haleine; l’autre fond sur lui de nouveau. Ils se frappent avec une nouvelle ardeur; mais, à la fin, les ailes et les pattes refusant d’agir par lassitude, ils ont recours à une dernière arme, la plus terrible. Ils ne sautent plus l’un sur l’autre; mais les coups de bec se succèdent avec rapidité, et le sang coule de plus d’une blessure.

«Tiene alta la sua testa coronata; i suoi occhi sfavillanti girano da ogni lato con sicurezza; nessun pericolo lo spaventa, lui sa sempre fronteggiare. Guai al rivale che osa mescolarsi con le sue galline, guai all’uomo che osa, in sua presenza, portar via una delle sue favorite! Tutti i suoi pensieri li esprime con suoni diversi, con diversi gesti. Ha trovato qualche seme, lo si sente chiamare le sue compagne; spartisce con loro tutto quanto trova. Talvolta lo si vede in un angolo, occupato a costruire un nido per la gallina che preferisce tra tutte le altre. Procede in testa al suo gruppo, di cui è la guida e il protettore. Se si trova nella campagna, e sente il chiocciare gioioso di una gallina che annuncia che un uovo è appena stato deposto, accorre subito, saluta colei che ha deposto con alcuni sguardi pieni di tenerezza, risponde al suo grido gioioso, poi ritorna in tutta fretta a riprendere il suo posto alla testa dei suoi. Il minimo cambiamento di temperatura lo presagisce subito e l’annuncia col suo grido. è col suo canto che annuncia anche l’avvicinarsi del giorno, che chiama il lavoratore alla ripresa del suo compito quotidiano. Vola su un muro o su un tetto, batte con forza le ali, canta, sembra che dica: «Qui io sono capo e signore; chi osa contestarmelo?» L’hanno cacciato, è appena sfuggito a un pericolo, canta ancora con tutte le sue forze, insulta il nemico del quale non può vendicarsi in altro modo; le sue andature maestose si manifestano soprattutto quando, di buon mattino, stanco di un lungo riposo, abbandona il pollaio e saluta con gioia le galline che lo seguono. Ma sembra ancora più bello, ancora più fiero, quando il grido di qualche maschio sconosciuto giunge a colpire il suo orecchio. Lui ascolta, solleva la testa con aria intrepida, batte le ali e provoca l’avversario al combattimento coi suoi canti. Scorge il nemico, avanza coraggiosamente, si precipita su di lui con furore. I due combattenti sono l’uno di fronte all’altro; le piume del collo sono irte e formano come uno scudo; gli occhi sfavillano; ciascuno cerca di sottomettere il suo avversario saltando con forza. Ciascuno tenta di impadronirsi della posizione più elevata, per combattere da lì col vantaggio della posizione. La battaglia dura a lungo; ma ben presto arriva la fatica, e con lei un momento di tregua. Con la testa abbassata, pronti all’attacco e alla risposta, raspando il terreno col becco, restano sempre l’uno di fronte all’altro. Uno dei due manda un grido con voce tremolante; rimane ancora senza fiato; l’altro piomba nuovamente su di lui. Si colpiscono con nuovo impeto; ma alla fine, rifiutandosi le ali e le zampe di agire per la stanchezza, essi fanno ricorso a un’ultima arma, la più terribile. Non saltano più l’uno sull’altro; ma i colpi di becco si succedono con rapidità, e il sangue cola da più di una ferita.

«Enfin l’ennemi perd courage, il hésite, il recule, il reçoit encore un coup vigoureux; la victoire est décidée. Il fuit, les plumes de la nuque hérissées, les ailes levées, la queue pendante; il se tapit dans un coin, il glousse comme une poule; il cherche à implorer la pitié du vainqueur. Mais celui-ci ne se laisse pas toucher; il reprend haleine, bat les ailes, chante, puis se met à la poursuite de son rival, qui ne se défend plus, heureux quand il ne trouve pas la mort sous ses coups.»

«Infine il nemico perde coraggio, esita, indietreggia, riceve ancora un colpo vigoroso; la vittoria è stabilita. Lui fugge, con le piume della nuca irte, le ali alzate, la coda penzolante, si rifugia in un angolo, chioccia come una gallina; cerca di implorare la pietà del vincitore. Ma costui non si lascia commuovere; riprende fiato, batte le ali, canta, poi si mette all’inseguimento del suo rivale, che non si difende più, felice quando non trova la morte sotto i suoi colpi.»

Comme on vient de le voir dans la description qui précède, dans la vie du coq la voix joue un grand rôle; le chant du coq a d’ailleurs fait l’objet de bien des écrits, les poètes surtout ne manquent jamais d’en parler dans leurs poèmes champêtres. Quoique traitant la chose à un tout autre point de vue, nous ne pouvons passer outre en ce qui concerne le chant du coq; nous prendrons pour guide l’étude qu’a publiée sur ce sujet M. Gustave Philippon.

Come si è appena visto nella precedente descrizione, nella vita del gallo la voce esercita un grande ruolo; d’altronde il canto del gallo è stato l’argomento di molti scritti, soprattutto i poeti non omettono mai di parlarne nei loro poemi campestri. Pur trattando la cosa da tutt’altro punto di vista, non possiamo passare oltre per quanto riguarda il canto del gallo; prenderemo per guida lo studio che ha pubblicato su questo argomento il signor Gustave Philippon.

* Voir le Poussin. Revue des éleveurs. – Vedere il Pulcino. Rivista degli allevatori.

Chez les coqs, la voix ne se forme pas dans le larynx supérieur, mais au bas de la trachée-artère, dans la larynx interne. Chez eux, les principales [25] bronches ont un aspect particulier: elles présentent, transversalement posées les unes sur les autres, une série de membranes disposées de telle sorte qu’elles n’occupent que la partie périphérique des bronches, laissant ainsi au centre un espace libre à l’air, et de cette façon aidant à la production de la voix. Et ces membranes sont plus qu’utiles dans la fonction vocale: elles sont indispensables; percez-les: la voix se perd et, pour se faire entendre de nouveau, elle exige que les membranes redeviennent intactes.

Nei galli la voce non si genera nella laringe superiore, ma inferiormente all’arteria tracheale, nella laringe interna. In loro i bronchi principali hanno un aspetto particolare: presentano, poste le une sulle altre in modo trasversale, una serie di membrane disposte in modo tale da occupare solo la parte periferica dei bronchi, lasciando così al centro uno spazio libero all’aria, e favorendo in questo modo la formazione della voce. E queste membrane sono più che utili nella funzione vocale: sono indispensabili; spezzatele: la voce viene persa e, per farsi sentire nuovamente, richiede che le membrane ritornino integre.

Des différences anatomiques dans la structure de l’appareil vocal indiquent nécessairement des différences dans la voix; mais à ces agents modificateurs il en faut joindre un autre et non des moins puissants: je veux parler du sens de l’ouïe. Plus l’oiseau a l’oreille fine, plus son chant peut être harmonieux par imitation ou par éducation.

Delle diversità anatomiche nella struttura dell’apparato vocale indicano necessariamente differenze di voce; ma a questi agenti modificatori bisogna aggiungerne un altro e non dei meno importanti: voglio parlare del senso dell’udito. Più l’uccello ha l’orecchio fino, più il suo canto può essere armonioso per imitazione o per educazione.

[26] Le chant du coq est perçant et clair: la nuit comme le jour il se fait entendre indifféremment, mais à des heures irrégulières: à deux ou trois heures du matin, l’été; dès dix ou onze heures du soir, l’hiver.

Il canto del gallo è acuto e chiaro: di notte come di giorno si fa sentire nello stesso modo, ma a ore irregolari: alle 2 o alle 3 del mattino d’estate; dalle 10 alle 11 di sera in inverno.

Les anciens croyaient que le chant du coq fait fuir le lion: c’était exagérer sa puissance; mais, s’il ne produit pas cet effet, il inspire, du moins, de l’amour à un grand nombre de poules. Tous les éleveurs savent qu’un bon coq pourrait facilement en contenter une cinquantaine; mais dans l’intérêt de la force et de la beauté de race, car, surmené de cette façon, un coq, en moins de deux ans, aurait perdu sa force fécondante et même la puissance de sa voix, on ne doit laisser que onze ou quinze poules.

Gli antichi credevano che il canto del gallo facesse fuggire il leone: era un’esagerazione della sua potenza; ma, se pur non determina questo effetto, desta, per lo meno, l’amore in un gran numero di galline. Tutti gli allevatori sanno che un buon gallo potrebbe facilmente accontentarne una cinquantina; ma nell’interesse della forza e della bellezza di razza, perché, sovraffaticato in tale maniera, un gallo, in meno di 2 anni, perderebbe la sua forza fecondante e anche la potenza della sua voce, bisogna affidargli solamente 11 o 15 galline.

Toussenel a dit du coq qu’il est l’emblème du tambour-major, empanaché, tapageur, mauvais coucheur et lovelace de bas lieu. Et ce n’est pas une réputation absolument surfaite.

Toussenel ha detto del gallo che è il simbolo del tamburo maggiore, impennacchiato, chiassoso, scontroso e seduttore da bassofondo. E questa non è una reputazione assolutamente sopravalutata.

Le beau coq vernissé qui reluit au soleil,

Il bel gallo coloratissimo che risplende al sole,

comme l’appelle Victor Hugo, a plus d’un chant.

come lo chiama Victor Hugo, possiede più di un canto.

Sa voix matinale qui retentit comme un clairon sur la campagne endormie, il sait l’assouplir et la rendre douce et puissante pour inviter ses femelles à manger; il leur choisit lui-même la nourriture.

La sua voce mattutina, che risuona come una tromba sulla campagna addormentata, lui sa ammorbidirla e renderla dolce e potente per invitare le sue femmine a mangiare; lui stesso sceglie il cibo per loro.

Quand ses poules s’écartent, quand il lui arrive de les perdre de vue, son chant, qui, tout à l’heure, venait de retentir fièrement, s’affaiblit en se voilant d’une teinte mélancolique de regret; il les cherche, car il a pour elles autant de soin que [27] d’inquiétude, il les ramène, son chant redevient clair et gai, et il ne se livre au plaisir de manger que lorsqu’il les voit toutes picorer autour de lui. Il les surveille avec un soin jaloux sans les maltraiter jamais: sa jalousie, pourtant, bien qu’aussi vive que son amour, n’est point une passion irréfléchie qui s’en prend indistinctement à tous: il ne s’attaque qu’à un vrai rival, dédaignant le chapon, qu’il croit indigne de ses colères. Le chant du coq a joué un certain rôle dans l’histoire des religions.

Quando le sue galline si allontanano, quando gli capita di perderle di vista, il suo canto che, poco prima, aveva risuonato con fierezza, si affievolisce velandosi di una sfumatura malinconica di dispiacere; lui le cerca, perché ha per esse tanta attenzione quanta inquietudine, le porta indietro, il suo canto ridiventa chiaro e allegro, e non si dedica al piacere di mangiare solo quando le vede tutte becchettare attorno a lui. Le sorveglia con gelosa attenzione senza mai maltrattarle: comunque la sua gelosia, sebbene tanto intensa quanto il suo amore, non è affatto una passione irriflessiva che si aggancia a tutto senza distinzione: si indirizza solo a un vero rivale, disdegnando il cappone, che egli crede indegno della sue furie. Il canto del gallo ha giocato un certo ruolo nella storia delle religioni.

Mahomet, dit dans son Coran, qu’au ciel un coq, tout blanc, je crois, mais superbe à coup sûr, chante la gloire d’Allah devant les élus, et le prophète affirme que c’est la voix de ce coq qui réveillera les morts au jugement dernier.

Maometto dice nel suo Corano che in cielo un gallo, completamente bianco, io credo, ma splendido sicuramente, canta la gloria di Allah davanti agli eletti, e il profeta asserisce che è la voce di questo gallo che risveglierà i morti al giudizio finale.

On se souvient du récit dans lequel l’évangéliste raconte la Passion du Christ: l’apôtre Pierre allait faillir et renier son maître, lorsque le chant du coq le rappela à son devoir.

Ci si ricorda del passo in cui l’Evangelista racconta la Passione di Cristo: l’apostolo Pietro stava smentendo e rinnegando il suo maestro, quando il canto del gallo lo richiamò al suo dovere.

C’est en souvenir de cela que les chrétiens consacrèrent le coq à saint Pierre.

È in ricordo di ciò che i Cristiani dedicarono il gallo a San Pietro.

Combats de coqs. – Les instincts querelleurs et batailleurs des coqs, les combats fréquents qu’ils se livrent entre eux, ont été exploités par les hommes, qui trouvent dans ces luttes acharnées un spectacle, paraît-il, réjouissant. Voici ce que dit Buffon à ce sujet:

Combattimenti di galli Gli istinti litigiosi e battaglieri dei galli, i frequenti combattimenti cui si dedicano tra loro, sono stati sfruttati dagli uomini, che trovano in queste lotte spietate uno spettacolo, pare, divertente. Ecco quanto dice Buffon a tale proposito:

«Les hommes, qui tirent parti de tout pour leur amusement, ont bien su mettre en œuvre l’antipathie invincible que la nature a établie entre un coq et un coq; ils ont cultivé cette haine innée avec tant d’art, que les combats de deux oiseaux de basse-cour sont devenus des spectacles dignes d’intéresser la curiosité des peuples polis, et en même temps des moyens de développer ou d’entretenir dans les âmes cette précieuse férocité, qui est, dit-on, le germe de l’héroïsme. On a vu, on voit encore tous les jours, dans plus d’une contrée, des hommes de tous états accourir en foule à ces grotesques tournois, se diviser en deux partis, chacun des deux partis s’échauffer pour son combattant, joindre la fureur des gageures les plus outrées à l’intérêt d’un si beau spectacle, et le dernier coup de bec de l’oiseau vainqueur renverser la fortune de plusieurs familles. C’était autrefois la folie des Rhodiens, des Tongriens, des habitants de Pergame. C’est aujourd’hui celle des Chinois, des habitants des Philippines, de Java, de l’isthme de l’Amérique et de quelques autres nations des deux continents.»

«Gli uomini, che traggono vantaggio da tutto per il loro divertimento, hanno ben saputo mettere in opera l’irriducibile antipatia che la natura ha stabilito tra un gallo e l’altro; hanno coltivato questo odio innato con tale arte, che i combattimenti di due soggetti da cortile sono diventati degli spettacoli degni d’interessare la curiosità dei popoli garbati, e nello stesso tempo dei mezzi per sviluppare o mantenere negli animi questa preziosa ferocia, che è, si dice, il germe dell’eroismo. Si sono visti, e si vedono ancora tutti i giorni, in più di una contrada, uomini di ogni condizione accorrere in folla a questi grotteschi tornei, dividersi in due partiti, ciascuno dei due partiti scaldarsi per il suo combattente, associare la furia delle scommesse più esagerate all’interesse per un così bello spettacolo, e l’ultimo colpo di becco del vincitore rovesciare la fortuna di numerose famiglie Era un tempo la follia degli abitanti di Rodi, di Tongeren, di Pergamo. è oggi quella dei Cinesi, degli abitanti delle Filippine, di Giava, dell’istmo dell’America e di alcune altre nazioni dei due continenti.»

La poule. – La poule, quoique d’aspect plus modeste que le coq, n’en est pas moins une personnalité importante à bien des points de vue, sans compter celui de son utilité, qui ne peut faire l’objet d’aucun doute.

La gallina – La gallina, quantunque di aspetto più modesto del gallo, non è meno di lui una personalità importante sotto molti punti di vista, senza tener conto di quello della sua utilità, che non può essere motivo di alcun dubbio.

Comme le fait remarquer M. E. Lemoine, chez elle, ce sont pas les qualités extérieures qui sont recommandables; ne lui demandez pas l’éclat du plumage, le pittoresque des attitudes, le son de voix retentissant ou mélodieux; son seigneur et maître, le coq, a pris pour lui tous les brillants [29] dehors; il a laissé à sa compagne les avantages solides et tangibles qu’apprécie surtout la ménagère: une fécondité admirable et une source de revenus ou d’alimentation fort riche, sous trois formes: les œufs, la chair, la plume, auxquels nous ajouterons même la fiente.

Come fa notare il signor E. Lemoine, in lei non sono le qualità esteriori che sono raccomandabili; non chiedetele il fulgore del piumaggio, gli atteggiamenti pittoreschi, il suono di voce altisonante o melodioso; il suo signore e padrone, il gallo, ha preso per sé tutti gli splendori esterni; ha lasciato alla sua compagna i vantaggi solidi e tangibili che soprattutto la casalinga apprezza: una fecondità meravigliosa e una sorgente di introiti o di alimentazione molto abbondante sotto 3 forme: le uova, la carne, la piuma, ai quali noi aggiungeremo anche le deiezioni.

Si nous examinons la poule, ce qui nous frappe d’abord en elle, c’est la forme de sa queue, qui est dans un plan vertical et pliée en deux parties égales, – nous faisons exception, bien entendu, pour la poule dite «sans queue», la walikiki. – Un second caractère distinctif de cet oiseau, c’est qu’il chante peu. Il est loin cependant d’être aphone, mais il ne sonne jamais, ainsi que le coq, ces joyeuses fanfares qui jettent une animation si vive dans le petit monde de la basse-cour. Comme elle-même, le chant de la poule est, avant tout, utile. Il lui sert à exprimer les sensations qu’elle éprouve. Est-elle contente, elle caquette. Couve-t-elle, elle glousse et rappelle ses petits, mais on ne l’entend pousser des cris perçants que si quelqu’un veut s’emparer d’elle ou menace sa couvée. Pour cette dernière, ses soins sont constants: grâce à sa vue excellente, elle aperçoit en l’air l’oiseau de proie qui plane, et elle donne l’alarme; ou bien elle découvre à terre le grain de mil ou le vermisseau préféré qu’elle partage toujours en bonne mère avec ses enfants.

Se esaminiamo la gallina, ciò che ci colpisce subito in lei è la forma della coda, che è in un piano verticale e piegata in due parti uguali; – facciamo eccezione, beninteso, per la gallina detta «senza coda», la Wallikiki. – Un secondo carattere distintivo di questo uccello è che canta poco. Tuttavia è lungi dall’essere afono, ma non suona mai, come il gallo, quelle allegre fanfare che spargono una tanto vivace animazione nel piccolo mondo del cortile. Come lei stessa, il canto della gallina è, prima di tutto, utile. Le serve a esprimere le sensazioni che prova. è contenta? lei chioccia. Cova? lei chioccia e richiama i suoi piccoli, ma la si sente emettere delle grida acute solo quando qualcuno vuole impadronirsi di lei o minaccia la sua covata. Per quest’ultima, le sue attenzioni sono costanti: grazie alla sua eccellente vista, percepisce nell’aria l’uccello da preda che plana, e lei dà l’allarme; oppure scopre per terra il chicco di miglio o il vermiciattolo preferito che essa condivide sempre da buona madre coi suoi piccoli.

La poule peut vivre dix ans, mais pendant ce laps de temps sa production est loin d’être constante. La première année est très bonne, sous le rapport du poids et du nombre; pendant la [30] deuxième année, le rapport est moins considérable; il diminue encore pendant la troisième année, et c’est à partir de la mue de cette dernière époque que nous devons cesser de compter sur les œufs des poules. Elles ne sont plus aptes qu’à passer entre les mains de la cuisinière, qui saura accommoder leur chair à des sauces succulentes.

La gallina può vivere 10 anni, ma durante tale lasso di tempo la sua produzione è lungi dall’essere costante. Nel primo anno è molto buona, in rapporto al peso e del numero; durante il secondo anno il reddito è meno considerevole; esso diminuisce ancora durante il terzo anno, ed è a partire dalla muta di quest’ultimo periodo che dobbiamo smettere di far conto sulle uova delle galline. Esse sono soltanto più adatte a passare nelle mani della cuoca, che saprà condire la loro carne con succulenti salse.

Ce dernier sort doit être également celui de toutes les poules – âgées ou non – qui sont reconnues mauvaises pondeuses, qui cassent leurs œufs ou qui les mangent.

Quest’ultima sorte deve pure essere quella di tutte le galline – vecchie o non – che sono giudicate cattive ovaiole, che rompono le loro uova o che le mangiano.

* E. Lemoine: Le Poussin. E. Lemoine: Il pulcino.

 

Comment reconnaître les jeunes poules avec les vieilles? On comprend, d’après ce qui précède, que cette distinction a une grande importance.

Come riconoscere le galline giovani dalle vecchie? Si capisce, dopo quanto detto, che questa distinzione ha una notevole importanza.

Les personnes familiarisées avec le gouvernement de la basse-cour reconnaissent l’âge des poules au faciès des individus; mais une certaine habitude est nécessaire. Il y a quelques autres caractères qui doivent être pris en considération. Ainsi les jeunes poules ont sur la peau, entre les plumes, un duvet léger assez fourni et long qu’on ne rencontre pas chez les poules âgées. De plus, les jeunes individus ont les pattes lisses, à écailles fines et bien vernissées. Au contraire, chez les vieilles poules, les pattes sont rugueuses et ternes; de plus, celles-ci ont la peau sèche, rugueuse, plus {plus} ou moins farineuse et d’un blanc mat.

Le persone familiarizzate con la gestione del cortile riconoscono l’età delle galline dalla faccia degli individui; ma serve una certa pratica. Ci sono alcuni altri caratteri che devono essere presi in considerazione. Così le galline giovani hanno sulla pelle, tra le piume, un leggero piumino abbastanza folto e lungo che non si rinviene nelle galline attempate. In più, gli individui giovani hanno le zampe lisce, con le squame sottili e molto colorate. Al contrario, nelle galline vecchie, le zampe sono rugose e pallide; in più, queste hanno la pelle secca, rugosa, più o meno farinosa e di colore bianco opaco.

Une excellente méthode a été préconisée par Caffin d’Orsigny pour reconnaître du premier coup d’œil les vieilles poules d’avec les jeunes. Elle consiste à mettre, la première année, une petite bandelette blanche à la patte droite de la bête; la seconde année, on en fera de même à la patte gauche; à la troisième année, on démarque la patte droite; enfin, si on garde dans le poulailler des poules de quatre ans, on les démarquera aux deux pattes. On reconnaîtra ainsi à première vue l’âge des poules qu’on exploite.

Un metodo eccellente è stato raccomandato da Caffin d’Orsigny per riconoscere al primo colpo d’occhio le galline vecchie dalle giovani. Consiste nel mettere, nel primo anno, un piccolo nastrino bianco alla zampa destra dell’animale; nel secondo anno, si farà le stessa cosa alla zampa sinistra; nel terzo anno si toglie il contrassegno alla zampa destra; infine, se si hanno nel pollaio galline di 4 anni, si toglierà loro il contrassegno dalle 2 zampe. Si riconoscerà in tal modo a prima vista l’età delle galline che si gestiscono.

Combien de poules faut-il pour un coq? – On croit généralement que les poules ne peuvent pondre sans l’intervention du coq. C’est-là une erreur profonde. Les poules n’ont nul besoin de coq pour donner des œufs, mais les œufs qui sont produits ainsi ne sont pas fécondés, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent donner naissance à des poussins, et ce serait en vain qu’ils seraient couvés par la poule.

Quante galline ci vogliono per un gallo? – In generale si crede che le galline non possono deporre senza l’intervento del gallo. Questo è un grave errore. Le galline non hanno alcun bisogno del gallo per fare delle uova, ma le uova così prodotte non sono fecondate, cioè non possono far nascere dei pulcini, e sarebbe inutile che venissero covate dalla gallina.

Ceci posé, combien faut-il de poules pour un coq? Tous les auteurs qui ont écrit sur la basse-cour diffèrent d’avis sur ce point. Columelle donnait le chiffre cinq, Buffon allait à douze et quinze, M. Ch. Jacque réduit ce nombre à quatre, Mme Millet-Robinet en indique dix.

Detto questo, quante galline sono necessarie per un gallo? Tutti gli autori che hanno scritto sul cortile sono su questo punto di parere diverso. Columella dava il valore di 5, Buffon arrivava a 12 e 15, il signor Ch. Jacque riduce tale numero a 4, la signora Millet-Robinet ne indica 10.

Ces divergences d’opinion se comprennent, car il n’y a aucune règle fixe à ce sujet, une foule de circonstances particulières peuvent faire adopter un nombre différent.

Queste divergenze d’opinione si capiscono, perché non c’è alcuna regola fissa a tale proposito, un’infinità di circostanze particolari può far adottare un numero differente.

L’éleveur devra tenir compte de l’emplacement dont il dispose, de la nature du sol, des abris édifiés contre le vent et la pluie. Comme pour tous les animaux en général, sans excepter l’espèce humaine, fait remarquer à ce sujet M. A. Buret, l’agglomération entraîne l’anémie, par conséquent atténue les facultés génératrices, surtout chez les mâles. Il faut donc, partout où un grand nombre de volailles seront réunies dans un espace restreint, ne donner que très peu de poules à un coq; – c’est faute de tenir compte de ce principe fondamental que la plupart des élevages soi-disant modèles ne fournissent, malgré des prix excessifs, que des œufs non fécondés. On construit de jolis petits parquets de 6 à 8 mètres superficiels, bien coquets, ornés de fleurs et de verdure et l’on y enferme le lot traditionnel de six poules et un coq. – On établit ainsi, côte à côte, vingt ou trente petits jardinets et, avec la conviction de l’amateur soigneusement séparés. – La désillusion n’arrive qu’au bout de l’année, quand toutes les couvées n’ont rien produit. On attribue l’insuccès à toutes les causes imaginables, sauf à la seule réelle: les lots étaient bien séparés par un grillage, mais il n’y avait pas moins une quantité de poules sur un terrain trop étroit, fortement agglomérées, manquant d’exercice, de verdure, d’insectes et de tous les éléments principaux de la liberté. – Dans ce cas, un coq était insuffisant pour six poules. C’était trois poules au plus qu’il convenait de lui donner, et encore aurait-on eu une notable proportion d’œufs clairs, car, en dépit de tous les soins, l’influence de l’agglomération et du manque de liberté se fait toujours sentir.

L’allevatore dovrà tener conto dell’area disponibile, della natura del terreno, dei ripari costruiti contro il vento e la pioggia. Come per tutti gli animali in generale, senza esentare la specie umana, fa notare a tal proposito il signor A. Buret, l’affollamento provoca l’anemia, di conseguenza attenua le facoltà riproduttive, soprattutto nei maschi. Bisogna quindi, ovunque un elevato numero di polli saranno riuniti in uno spazio ristretto, dare solo poche galline a un gallo; – è per non tener conto di questo principio fondamentale che la maggior parte degli allevamenti cosiddetti modelli forniscono, malgrado prezzi eccessivi, solo uova non fecondate. Si costruiscono dei piccoli graziosi recinti da 6 a 8 metri quadri di superficie, molto belli, arredati di fiori e verde e vi si rinchiude il gruppo tradizionale di 6 galline e 1 gallo. – Si posizionano così, fianco a fianco, 20 o 30 piccoli giardinetti e, con la convinzione dell’appassionato, accuratamente separati. – La disillusione arriva solo alla fine dell’annata, quando tutte le covate hanno prodotto nulla. Si attribuisce l’insuccesso a tutte la cause immaginabili, tranne che alla sola reale: i gruppi erano ben divisi da una rete, ma c’era ugualmente una quantità di galline in un territorio troppo ristretto, molto ammassate, senza movimento, verde, insetti e tutti gli elementi principali della libertà. – In questo caso un gallo era insufficiente per 6 galline. Al più erano 3 le galline che conveniva dargli, e anche così ci sarebbe stata una notevole proporzione di uova chiare, perché, a dispetto di tutte le cure, l’influenza dell’affollamento e della mancanza di libertà si fa sempre sentire.

Tout autre est la règle à suivre s’il s’agit d’une nombreuse basse-cour de ferme ayant libre [33] parcours dans les champs ou les prairies environnants. – Là, plus le nombre des poules est grand, moins il faut de coqs relativement. – Les coqs n’ayant pas plus de deux ans et étant de race vigoureuse suffisent amplement à douze ou treize poules, et tous les œufs sont fécondés.

Tutt’altra è la regola da seguire se si tratta di un popoloso cortile di fattoria che ha libero accesso ai campi o ai prati circostanti. – Lì, più è grande il numero delle galline, meno sono necessari i galli in relazione numerica. – Non avendo i galli più di 2 anni ed essendo di razza vigorosa, sono ampiamente sufficienti per 12 o 13 galline, e tutte le uova sono fecondate.

Dans une petite basse-cour d’une douzaine de poules seulement, jouissant d’une liberté relative, un coq, à moins d’être d’un vigueur exceptionnelle, est insuffisant. Il vaut cependant mieux le laisser seul que de lui adjoindre un rival.

In un piccolo cortile di una dozzina di galline soltanto, che godono di una relativa libertà, un gallo, salvo sia dotato di un vigore eccezionale, è insufficiente. Tuttavia è meglio lasciarlo solo piuttosto che affiancargli un rivale.

La proportion d’œufs fécondés sera plus grande avec un seul coq, maître absolu dans son poulailler, qu’avec deux, jaloux l’un de l’autre, passant leur temps en querelles perpétuelles, et négligeant leurs compagnes pour satisfaire leur amour-propre personnel. – Dans ce cas, le meilleur moyen de tout concilier est d’avoir deux coqs, mais de les lâcher alternativement après un ou deux jours de repos dans une niche isolée. Ils ont ainsi chacun une exubérance de vigueur à dépenser et cela au profit des couvées à venir, qui réussiront à merveille.

La proporzione di uova fecondate sarà maggiore con un solo gallo, padrone assoluto nel suo pollaio, che con due, gelosi l’uno dell’altro, che passano il loro tempo in perpetui litigi, e che trascurano le loro compagne per soddisfare il loro personale amor proprio. – In questo caso il mezzo migliore per armonizzare il tutto è quello di avere 2 galli, ma di lasciarli alternativamente a riposo per 1 o 2 giorni in una nicchia isolata. Così ciascuno ha un’esuberanza di vigore da dispensare e ciò a vantaggio delle covate future, che riusciranno a meraviglia.

* L’Aviculteur. – L’Avicoltore.

Se basant sur cette remarque, que la présence du coq n’est nullement indispensable pour provoquer la ponte, que les œufs ainsi produits sans son intervention sont aussi bons au point de vue comestible (œufs clairs) que ceux qui sont fécondés, et qu’ils supportent même plus facilement les longs voyages, on a tenté dans quelques basses-cours produisant exclusivement des œufs pour la vente au [34] marché de supprimer les coqs, éloignant ainsi bon nombre de bouches inutiles. Ces essais n’ont pas réussi comme on l’espérait. On a remarqué que les œufs ainsi produits étaient moins gros, et devenaient même à la longue moins abondants, ce qui peut s’expliquer par ce fait que les organes producteurs de l’œuf ont besoin d’être excités tout au moins de temps à autre, enfin que le coq est l’ami et le protecteur des poules, qui se sentent ainsi plus à l’aise lorsqu’elles sentent un représentant du sexe fort à leur côté.

Basandosi su questa osservazione, che la presenza del gallo non è per nulla indispensabile per provocare la deposizione, che le uova così prodotte senza il suo intervento sono altrettanto buone dal punto di vista commestibile (uova chiare) come quelle che sono fecondate, e che tollerano anche più facilmente i lunghi viaggi, si è tentato in qualche cortile, che produce esclusivamente uova per la vendita al mercato, di eliminare i galli, allontanando così un bel numero di bocche inutili. Queste prove non sono riuscite come si sperava. Si è visto che le uova così prodotte erano meno grosse, e alla lunga diventavano anche meno numerose, il che si può spiegare col fatto che gli organi produttori dell’uovo hanno bisogno di essere stimolati almeno di tanto in tanto, infine che il gallo è l’amico e il protettore delle galline, che si sentono così più a loro agio quando sentono al loro fianco un rappresentante del sesso forte.

Dans une basse-cour, le coq doit être surveillé et surtout observé, car il arrive parfois qu’à la suite d’accidents ou de maladies sa faculté fécondante se perd. Dans ce cas, on est tout étonné d’avoir des œufs clairs malgré la présence d’un coq. Cet hôte du poulailler demande donc à être observé et soigné en raison même de son importance, car, quoi qu’on ait pu dire, il est de première nécessité dans la plupart des exploitations.

In un cortile il gallo deve essere sorvegliato e soprattutto osservato, perché capita talvolta che in seguito a incidenti o malattie la sua capacità fecondante si perde. In questo caso, si è del tutto stupiti di avere delle uova chiare nonostante la presenza di un gallo. Questo ospite del pollaio richiede dunque di essere osservato e curato anche a motivo della sua importanza, perché, checché si sia potuto dire, è di fondamentale necessità nella maggior parte delle aziende.

Il arrive aussi que le coq a une préférence marquée pour telles ou telles poules et que par cela même il néglige les autres; toutefois, il ne les dédaigne pas pour cela et fait la saillie de toutes; mais, en l’observant de près, on voit que souvent il en fait le simulacre, et le résultat alors est négatif; dans ce cas, les poules délaissées doivent être confiées à un autre coq moins capricieux.

Capita anche che il gallo abbia una marcata preferenza per queste o quelle galline e che proprio per questo trascuri le altre; tuttavia non le disprezza per questo e fa la monta di tutte; ma, osservandolo da vicino, si vede che sovente ne fa la finta, e il risultato allora è negativo; in questo caso le galline trascurate devono essere affidate a un altro gallo meno capriccioso.

C’est à partir de l’âge de trois mois qu’un coq commence à féconder les poules dont il dispose.

È a decorrere dall’età di 3 mesi che un gallo inizia a fecondare le galline di cui dispone.

Il va sans dire qu’on ne donnera pas aux poules un coq quelconque. Une race étant donnée, on [35] devra choisir un coq vigoureux et bien constitué; la valeur future des poussins est, on le comprend sans peine, étroitement liée aux qualités du coq.

È sottinteso che non si darà alle galline un gallo qualsiasi. Stabilita una razza, si dovrà scegliere un gallo vigoroso e ben messo; il futuro valore dei pulcini, lo si capisce senza fatica, è strettamente vincolato alle qualità del gallo.

Mme Millet-Robinet donne à ce sujet les conseils suivants:

La signora Millet-Robinet dà a tale proposito i seguenti consigli:

Un coq doit avoir l’œil très vif, le regard et le port effrontés, le plumage abondant et de nuances très éclatantes, le bec gros et court, la crête riche et d’un beau rouge, les pattes armées de vigoureux éperons. Il doit être ardent à caresser les femelles; aussitôt qu’il trouve quelque chose à manger, il doit les appeler à partager sa trouvaille; il doit s’occuper le soir de les rassembler pour les faire rentrer au poulailler et se débattre avec beaucoup de force lorsqu’on veut le saisir; il doit chanter souvent et être toujours prêt à défendre les poules. S’il est timide et doux, il ne vaut rien. Les coqs de race cochinchinoise font exception à cette règle, ils sont à la fois excellents coqs et très doux.

Un gallo deve avere l’occhio molto vivace, lo sguardo e il portamento sfrontati, il piumaggio abbondante e con sfumature molto smaglianti, il becco grosso e corto, la cresta ricca e di un bel rosso, le zampe armate di robusti speroni. Deve essere ardente nell’accarezzare le femmine; appena trova qualche cosa da mangiare, deve chiamarle a condividere la sua scoperta; deve farsi carico alla sera di raggrupparle per farle rientrare nel pollaio e darsi da fare con molta forza quando vuole prenderle; deve cantare spesso ed essere sempre pronto a difendere le galline. Se è timido e dolce, non vale nulla. I galli di razza Cocincina fanno eccezione a questa regola, sono contemporaneamente eccellenti galli e molto dolci.

Un coq ayant ces attributs joints aux qualités de conformation que nous étudierons par la suite, présente toutes les conditions requises pour féconder à coup sûr un grand nombre de poules.

Un gallo con questi attributi, uniti alle qualità di struttura che studieremo in seguito, presenta tutte le condizioni richieste per fecondare a colpo sicuro un gran numero di galline.