Les animaux de basse-cour
par Albert Larbalétrier
Paris - 1887

Gli animali da cortile
di Albert Larbalétrier

trascrizione e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti

2015
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CAPITOLO XXVI

[309] CHAPITRE XXVI

CAPITOLO XXVI

Élevage, engraissement,
pRoduit des oies

ALLEVAMENTO, INGRASSAMENTO,
PRODOTTO DELLE OCHE.

Ponte. – Chez les oies, la ponte commence généralement vers la fin de janvier pour se prolonger jusqu’en juin. Lorsque la ponte a commencé on voit les oies porter dans leur bec des brins de paille dont elles veulent construire leur nid.

Deposizione – Nelle oche la deposizione inizia generalmente verso la fine di gennaio per proseguire fino a giugno. Quando la deposizione è iniziata si vedono le oche portare nel becco degli steli di paglia con cui vogliono costruire il nido.

L’oie se choisit elle-même un emplacement où elle construit son nid sur le sol; on se contentera de l’aider dans cette besogne, en arrangeant l’endroit choisi avec quelques herbes sèches; ce nid doit être presque plat, n’offrant qu’une légère concavité.

L’oca sceglie da sola un posto dove costruisce il suo nido sul terreno; ci si accontenterà di aiutarla in questo lavoro sistemando il posto scelto con alcune erbe secche; questo nido deve essere quasi piatto e presentare solo una lieve concavità.

L’oie pondant environ tous les deux jours, pour se reposer quelque temps lorsqu’elle a fourni 10 ou 12 œufs, donne en moyenne de 25 à 40 œufs dans l’année.

Siccome l’oca depone circa ogni secondo giorno, per poi riposarsi un poco quando ha fornito 10 o 12 uova, produce mediamente da 25 a 40 uova l’anno.

Incubation. – L’oie couve ses œufs pendant trente jours environ. Elle apporte pendant ce temps une ardeur peu commune; aussi faut-il lui apporter la nourriture près du nid. Celle-ci consistera en grains, de l’orge de préférence, des recoupes, du son mouillé, quelques herbages; on n’oubliera pas un vase plein d’eau, car pendant l’incubation l’oie boit fréquemment et parfois même elle a des velléités de se baigner.

Incubazione – L’oca cova le sue uova per circa 30 giorni. Durante questo periodo vi si dedica con uno zelo poco comune; pertanto bisogna portarle il cibo vicino al nido. Consisterà in granaglie, preferibilmente orzo, in farine, in crusca inumidita, in qualche erba; non si dimenticherà un vaso pieno d’acqua, perché durante l’incubazione l’oca beve spesso e talvolta ha pure il desiderio di bagnarsi.

Pendant que l’oie couve, les jars montent la garde [310] nuit et jour auprès d’elle; leur vigilance est extrême et un rien les contrarie; ils sont alors pour la plupart fort méchants et attaquent hommes ou bêtes qui s’approchent de trop près de la couveuse.

Mentre l’oca cova, i maschi montano la guardia notte e giorno vicino a lei; la loro vigilanza è estrema e un nulla li contraria; diventano allora in massima parte molto cattivi e attaccano uomini o animali che si avvicinano troppo alla covatrice.

Éclosion. – Au sortir de l’œuf, les jeunes sont couverts d’un duvet jaunâtre. Il faut avoir soin de retirer les oisons de dessous la mère au fur et à mesure qu’ils éclosent; souvent, pour les oies, il est utile de faciliter la sortie des jeunes en brisant la coquille, mais très doucement et avec mille précautions pour ne pas blesser les oisons.

Schiusa – All’uscita dall’uovo i giovani sono ricoperti da un piumino giallastro. Bisogna aver cura di togliere i paperi da sotto la madre man mano che schiudono; spesso, per le oche, è utile facilitare l’uscita dei giovani spezzettando il guscio, ma molto delicatamente e con mille precauzioni per non ferire i piccoli.

Nourriture. – Les premiers nés sont placés dans un panier garni de coton et tenu au chaud. Lorsque la couvée est éclose, on donne tous les oisons à la mère, qui {pourvoiera} <pourvoira> à leur nourriture, car jusque-là il n’est pas nécessaire de s’en inquiéter avant que toute la couvée soit éclose. À partir de ce moment, on leur donnera des recoupes mouillées et de la mie de pain; on fera quatre ou cinq distributions par jour. Puis on ajoutera à cette nourriture des pommes de terre cuites et écrasées, de la bouillie de maïs, des feuilles de chicorées et de laitues hachées, des orties surtout, qu’on pourra même cultiver exprès pour les jeunes oisons, cette plante leur plaisant d’une façon toute spéciale. Toutes ces herbes seront finement hachées. À partir du cinquième ou sixième jour, on laissera les jeunes sortir avec leur mère, en les lâchant de préférence sur une surface enherbée; tous les jours, on les mènera à l’eau. Toutefois, il faudra éviter avec [311] soin qu’ils soient mouillés par la pluie, ou incommodés par un soleil trop ardent.

Nutrizione – I primi nati vengono posti in un cestino rivestito di cotone e tenuto al caldo. Quando tutta la covata è schiusa, si affidano tutti i paperi alla madre, che provvederà alla loro alimentazione, perché prima non è necessario occuparsene finché tutta la covata non è schiusa. Da questo momento si daranno loro delle farine inumidite e della mollica di pane; si faranno 4 o 5 distribuzioni giornaliere. Poi si aggiungeranno a questo cibo delle patate cotte e schiacciate, del pastone di mais, delle foglie di cicoria e di lattuga tritate, sopratutto delle ortiche, che si potranno anche coltivare espressamente per i giovani paperi, siccome questa pianta piace loro in modo del tutto particolare. Tutte queste erbe verranno tritate finemente. A decorrere dal 5° o 6° giorno si lasceranno uscire i giovani con la madre, liberandoli preferibilmente su una superficie prativa; ogni giorno li si condurrà all’acqua. Tuttavia bisognerà evitare accuratamente che vengano bagnati dalla pioggia o disturbati da un sole troppo ardente.

Lorsque les jeunes ont quinze ou vingt jours, on n’a plus besoin de s’en occuper; ils suivent alors leur mère et le jars au pâturage; ces deux derniers, avec beaucoup de sollicitude, se chargent de parfaire leur éducation.

Quando i giovani hanno 15 o 20 giorni non è più necessario occuparsene; essi allora seguono la loro madre e il maschio al pascolo che, con molta sollecitudine, si incaricano di provvedere al loro allevamento.

Le régime du pâturage sera ainsi continué. C’est d’ailleurs le seul qui soit possible, car élever des oies dans une basse-cour fermée serait une opération trop dispendieuse à cause de leur voracité.

La dieta del pascolo verrà così proseguita. è d’altronde la sola possibile, perché allevare delle oche in un cortile chiuso sarebbe un’operazione troppo dispendiosa a causa della loro voracità.

On pourra ajouter à cela, lorsque les oies rentreront, des grains, des betteraves crues, et surtout des raisins lorsque la saison est venue.

A ciò si potrà aggiungere, quando le oche rientreranno, delle granaglie, delle barbabietole crude, e sopratutto dell’uva quando sarà giunta la stagione.

Engraissement. – Conduites de cette façon, les oies sont bonnes à manger vers l’âge de six ou [312] huit mois, suivant la quantité de nourriture qu’on leur distribue en plus du pâturage. Elles pèsent alors de trois à quatre kilos. Mais on peut encore soumettre ces animaux à l’engraissement, ce qui augmente de beaucoup leur poids, la saveur de leur chair et par cela même leur prix sur le marché.

Ingrassamento – Le oche, gestite in questo modo, sono pronte da mangiare verso l’età di 6 o 8 mesi, a seconda della quantità di nutrimento che viene loro dato oltre al pascolo. Pesano allora da 3 a 4 kg. Ma è ancora possibile sottoporre questi animali all’ingrassamento, il che fa aumentare di molto il loro peso, il sapore della loro carne e di conseguenza anche il loro prezzo sul mercato.

L’oie est de toutes les volailles celle qu’on engraisse le mieux et le plus facilement. Il ne faut pas engraisser les oies plus tard qu’en novembre, parce que, dès qu’arrive la saison des amours, elles n’engraissent plus. On peut commencer en août; avant de commencer l’engraissement, dit Mme Millet-Robinet il faut les y préparer par une bonne nourriture, afin qu’elles soient bien en chair.

Tra tutti i volatili l’oca è quello che viene ingrassato meglio e più facilmente. Non bisogna ingrassare le oche al di là di novembre, perché, appena arriva la stagione degli amori, non ingrassano più. Si può cominciare in agosto; prima di iniziare l’ingrassamento, dice la signora Millet-Robinet, bisogna prepararle con una buona alimentazione, affinché siano bene in carne.

Lorsqu’elles sont en bon état, il faut les séquestrer, c’est-à-dire les placer dans un lieu obscur, silencieux et sain, et surtout les priver de toute distraction.

Quando sono in buono stato, bisogna isolarle, cioè porle in un posto buio, silenzioso e sano, e sopratutto privarle di ogni distrazione.

Si l’on doit vendre les oies mortes, il faut les plumer sous le ventre avant les mettre à l’engrais, parce qu’elles salissent leurs plumes en se couchant le ventre contre terre; mais, si l’on doit les vendre vivantes, il ne faut pas le plumer, elles seraient déparées et perdraient de leur prix; dans ce cas, il faut redoubler de soins pour qu’elles aient une litière très propre.

Se si deve vendere le oche morte, bisogna spiumarle sotto il ventre prima di metterle all’ingrasso, perché insozzano le loro piume coricandosi con l’addome per terra; ma, se si deve venderle vive, non è necessario spiumarle, verrebbero rovinate e perderebbero di prezzo; in questo caso, bisogna raddoppiare le attenzioni affinché abbiano una lettiera molto pulita.

On peut, pendant les huit premiers jours de l’engraissement, leur donner seulement de l’avoine, et leur faire boire trois fois par jour de l’eau blanchie avec une farine quelconque. On leur donne cette nourriture dans des petites augettes en bois, longues, étroites et peu creuses, le long desquelles [313] les oies peuvent se ranger à côté les unes des autres sans confusion. La construction de ces augettes est peu coûteuse et très préférable aux vases ronds dans lesquels on donne généralement aux oies leur nourriture et autour desquels elles se culbutent et se battent quelquefois pour en approcher avant leurs camarades, ce qui nuit beaucoup à leur engraissement. Le repas fini, on enlève les augettes pour que les oies dorment et digèrent sans préoccupation.

Si può, durante i primi 8 giorni di ingrassamento, dar loro soltanto dell’avena e farle bere 3 volte al giorno dell’acqua imbiancata con una qualsiasi farina. Si dà loro questo alimento in piccoli trogoli di legno, lunghi, stretti e poco incavati, lungo i quali le oche possono mettersi le une a fianco delle altre senza confusione. La costruzione di tali trogoli è poco costosa e assai preferibile rispetto a quella dei vasi rotondi nei quali si dà abitualmente alle oche il loro cibo e intorno ai quali esse si spintonano e talora si battono per avvicinarsi prima delle loro compagne, il che nuoce parecchio al loro ingrassamento. Finito il pasto, si tolgono i trogoli affinché le oche dormano e digeriscano in tranquillità.

L’engraissement peut être fait entièrement ainsi, et vingt litres d’avoine par tête suffisent; mais il est long, et, quoiqu’il paraisse moins coûteux, il l’est au moins autant qu’un engraissement fait avec des substances plus nutritives; d’ailleurs, les oies nourries avec l’avoine seule, et à la dose de vingt litres, ne sont pas arrivées à cet état complet de graisse qui les rend informes, pour ainsi dire, et incapables de se tenir debout. Après six ou sept jours de nourriture à l’avoine, on y ajoute des pommes de terre bouillies qu’on pétrit avec le grain et du lait caillé; cinq ou six jours après, on y mêle un peu de farine d’orge, de blé noir ou de maïs, des pois cuits ou concassés, des raves bouillies, etc., et on peut leur donner à boire du lait caillé mélangé de recoupe. En dix-huit ou vingt jours de ce traitement à partir du jour où les oies ont été séquestrées, elles sont parfaitement grasses, et cet engraissement est peu coûteux. Si l’on veut rendre l’engraissement plus parfait encore, après les repas, la fille de basse-cour prend l’oie entre ses jambes, et lui fait avaler, deux fois par jour, [314] sept ou huit pâtons faits avec de la farine et des pommes de terre, en procédant ainsi qu’il a été indiqué pour les dindes.

L’ingrassamento può essere fatto del tutto in questo modo, e 20 litri di avena a testa sono sufficienti; ma è lungo, e, sebbene appaia meno costoso, lo è almeno quanto un ingrassamento effettuato con sostanze più nutrienti; d’altro canto, le oche alimentate con la sola avena, e alla dose di 20 litri, non sono giunte a quello stato completo di grasso che le rende deformi, per così dire, e incapaci di tenersi sulle zampe. Dopo 6 o 7 giorni di alimentazione con l’avena, vi si aggiungono delle patate bollite che si impastano con grano e latte cagliato; 5 o 6 giorni dopo vi si mescola un poco di farina d’orzo, di grano saraceno o di mais, dei piselli cotti o schiacciati, delle rape bollite, ecc., e si può dar loro da bere latte cagliato mescolato a farinetta. In 18 o 20 giorni di questo trattamento, a partire dal giorno in cui le oche sono state rinchiuse, esse sono perfettamente grasse, e questo ingrassamento è poco costoso. Se si vuole rendere l’ingrassamento ancora più perfetto, dopo i pasti la ragazza di cortile prende l’oca tra le sue gambe e le fa inghiottire, 2 volte al giorno, 7 o 8 boli di un pastone fatto di farina e patate, procedendo come è stato indicato per i tacchini.

Lorsque les oies sont arrivées à un état parfait de graisse, il faut les tuer tout de suite, car elles maigriraient.

Quando le oche sono giunte a un perfetto stato di ingrasso, bisogna ucciderle subito, altrimenti dimagrirebbero.

Dans la méthode d’engraissement pratiqué à Toulouse, c’est vers l’âge de six mois qu’on commence cette opération; l’engraissement dure un mois dans le Tarn, un mois et demi dans la Haute-Garonne. À l’aide d’un entonnoir on leur ingurgite soir et matin du maïs dans le jabot jusqu’à ce qu’elles soient gavées. Une bonne fille de basse-cour peut gaver dix oies en une heure. On emploie ordinairement trente litres de maïs pour l’engraissement complet d’une oie, qui pèse alors 8 à 10 kilogrammes, et qu’on vend de 10 à 12 francs. Les oies ainsi engraissées présentent sous le ventre une masse de graisse qui touche à terre lorsqu’elles marchent.

Secondo il metodo di ingrassamento utilizzato a Tolosa, è verso l’età di 6 mesi che si inizia questo intervento; l’ingrassamento dura un mese nel Tarn, un mese e mezzo nella Haute-Garonne. Con l’aiuto di un imbuto, sera e mattina si fa loro ingerire nel gozzo del mais fino a che ne siano rimpinzate. Una brava ragazza di cortile può rimpinzare 10 oche in un’ora. Si utilizzano abitualmente 30 litri di mais per l’ingrassamento completo di un’oca, che pesa allora da 8 a 10 kg, e che viene venduta da 10 a 12 franchi. Le oche così ingrassate presentano sotto il ventre una massa di grasso che tocca terra quando camminano.

On doit enlever le fumier des oies à l’engrais au moins tous les deux jours, et, afin de ne pas troubler leur digestion, il faut l’enlever pendant qu’elles se sont éloignées pour manger. Il convient de placer les augettes dans une pièce voisine de leur toit ou dans un petit parc placé à côté de la porte du toit. Aussitôt le repas fini et la litière enlevée, on fait rentrer les oies qui ne doivent être troublées par aucune visite.*

Si deve rimuovere lo sterco delle oche all’ingrasso almeno ogni 2 giorni, e, al fine di non turbare la loro digestione, bisogna toglierlo mentre si sono allontanate per mangiare. Conviene mettere i trogoli in un posto vicino alla loro dimora o in un parchetto posto a lato della porta della loro casa. Appena finito il pasto e tolta la lettiera, si fanno rientrare le oche che non devono venir disturbate da alcuna visita.*

* Mme Robinet: Ouvr. cité. ― Opera citata.

Aux environs de Strasbourg, l’engraissement des oies est mené d’une manière toute particulière, [315] ayant pour but l’obtention d’un foie très volumineux autour duquel se dépose une abondante couche de graisse, et servant à la fabrication de ces excellents comestibles appelés pâtés de foie gras de Strasbourg.

Nei dintorni di Strasburgo l’ingrassamento delle oche viene condotto in un modo del tutto particolare, avente lo scopo di ottenere un fegato molto grosso attorno al quale si deposita un abbondante strato di grasso, e che serve a produrre quegli eccellenti cibi chiamati pâté di fegato grasso di Strasburgo.

Cette grosseur exagérée du foie constitue une véritable affection pathologique. On n’y parvient en effet qu’en procurant à l’oie une sorte de cachexie hépatique.

Tale ingrandimento esagerato del fegato costituisce una vera affezione patologica. Vi si giunge effettivamente solo causando all’oca una specie di cachessia epatica.

Pour y arriver, on place l’oie dans une sorte de cruchon défoncé où l’oiseau ne peut faire aucun mouvement, les excréments tombent dans une cage sur laquelle une série de ces cruchons se trouve rangée. Cette sorte de boîte, ou plutôt cette prison, présente une ouverture permettant à la tête seule de sortir; il est alors facile de gaver l’oiseau. Ce gavage se pratique avec une bouillie formée de farine de maïs mélangée de raves bouillies. Ces cruches sont disposées dans un endroit obscur. Au bout de quinze jours de ce régime, le volume de l’oiseau a augmenté à un tel point qu’on est obligé de briser le pot pour l’en tirer. Or, le foie d’une oie maigre pesant de 60 à 80 grammes, celui d’une oie ainsi traitée atteint communément 300, 500 et même 800 grammes.

Per arrivarvi, si mette l’oca in una specie di vaso di terracotta senza fondo dove l’uccello non può fare alcun movimento, gli escrementi cadono in una cassa sulla quale è posta una serie di questi vasi. Questa specie di scatola, o piuttosto questa prigione, ha un’apertura che consente solo alla testa di uscire; è quindi facile ingozzare l’uccello. Tale ingozzamento si effettua con una poltiglia formata da farina di mais mescolata a rape bollite. Questi vasi sono posti in un posto buio. Nel giro di 15 giorni di questo regime, il volume dell’uccello è aumentato a tal punto da obbligare a spezzare il vaso per estrarlo. Ora, mentre il fegato di un’oca magra pesa da 60 a 80 g, quello di un’oca così trattata raggiunge comunemente 300, 500 e anche 800 g.

Maladies des oies. – Les maladies des oies sont peu nombreuses. Une des plus communes est le vertige, qui attaque souvent les oies restant trop longtemps au soleil. Ce vertige se manifeste par un tournoiement presque continuel. Le mieux à faire dans cette occurrence est de saigner l’oiseau. Cette opération se pratique sur une veine très apparente [316] placée sous l’aile. Toutefois, la saignée n’amène la guérison que si la maladie est prise au début; autrement, il vaut mieux sacrifier l’animal.

Malattie delle oche – Le malattie delle oche sono poco numerose. Una delle più comuni è la vertigine, che spesso colpisce le oche che rimangono troppo a lungo al sole. Questa vertigine si manifesta con un rigirarsi quasi continuo. Il meglio da fare in questo caso è di salassare l’uccello. Tale operazione viene praticata su una vena molto evidente posta sotto l’ala. Tuttavia, il salasso porta alla guarigione solamente se la malattia viene trattata all’inizio; diversamente, è meglio sacrificare l’animale.

La pépie, dont nous avons parlé au sujet des poules, attaque aussi les oies. Cette maladie ne diffère pas dans ses manifestations, ni par le fait dans son traitement. L’essentiel est d’enlever les fausses membranes avec une tête d’épingle ou un tuyau de plume, en ayant bien soin de ne pas arracher le cartilage qui forme normalement le bout de la langue.

La pipita, della quale abbiamo parlato a proposito delle galline, aggredisce anche le oche. Questa malattia non è diversa nelle sue manifestazioni, né nel suo trattamento. L’essenziale è rimuovere le false membrane con una capocchia di spillo o con il rachide di una piuma, facendo molta attenzione a non strappare la cartilagine che normalmente costituisce l’estremità della lingua.

Les fausses membranes étant enlevées, on met l’érosion ulcéreuse à nu et on la cautérise deux ou trois fois par jour avec de l’acide chlorhydrique ou de l’acide phénique étendus; dans les cas persistants, on aura recours au nitrate d’argent.

Tolte le false membrane, si mette a nudo l’erosione ulcerata e la si cauterizza 2 o 3 volte al giorno con acido cloridrico o con acido fenico spalmati; nei casi persistenti, si farà ricorso al nitrato d’argento.

Les oies s’empoisonnent assez facilement dans les pâturages, notamment avec la ciguë, la jusquiame, la morelle, etc., dont elles sont très avides. Dans ce cas, les oiseaux tombent, les ailes étendues, atteints de convulsions; il faut administrer tout de suite du lait chaud en abondance, dans lequel on aura mis de la rhubarbe.

Le oche si avvelenano abbastanza facilmente durante il pascolo, specialmente con la cicuta, il giusquiamo, la morella, ecc., di cui sono molto golose. In questo caso, gli uccelli cadono, con le ali distese, in preda a convulsioni; bisogna subito somministrare del latte caldo in abbondanza, nel quale si sarà messo del rabarbaro.

Produits de l’oie. – Les produits de l’oie sont fort nombreux et variés.

Prodotti dell’oca – I prodotti dell’oca sono numerosi e diversi.

Sa chair est très fine surtout lorsqu’elle est engraissée.

La sua carne è molto fine, sopratutto quando è ingrassata.

«L’oie fournit, dit Fonssagrives, une chair suspecte, parce qu’elle est fibreuse et abondante en graisse.» Ce jugement, conforme aux idées de Galien, est peut-être un peu sévère, dit le Dr F. Brémond. {31} <317> Il m’oblige à rappeler que Celse faisait le plus grand cas de la chair de l’oie, et qu’il en recommandait l’usage, en hiver surtout, principalement aux jeunes gens et aux individus se livrant à des travaux pénibles. De mon chef, je me permets d’ajouter que l’oie ne vaut ni plus ni moins que le canard. Je ne la conseille point aux malades, mais je la crois incapable de nuire aux gens bien portants, et je la considère comme une ressource alimentaire précieuse pour les campagnes.»

«L’oca fornisce, dice Fonssagrives, una carne ambigua, perché è fibrosa e abbondante di grasso.» Questo parere, identico alle idee di Galeno, è forse un po’ severo, dice il dr. F. Brémond. Mi costringe a ricordare che Celso aveva moltissima considerazione per la carne dell’oca, e che egli ne raccomandava l’uso, soprattutto in inverno, specialmente ai giovani e ai soggetti che si dedicavano a lavori faticosi. Da parte mia mi permetto di aggiungere che l’oca non vale né più né meno dell’anatra. Io non la consiglio affatto agli ammalati, ma la credo incapace di nuocere alle persone in buona salute, e la considero come una preziosa risorsa alimentare nelle campagne.»

La graisse d’oie est fort recherchée pour les usages culinaires; souvent on la préfère au beurre pour certaines préparations.

Il grasso d’oca è molto ricercato per gli usi culinari; spesso, per alcune preparazioni, lo si preferisce al burro.

L’oie fournit en outre des plumes dont les usages sont nombreux.

L’oca inoltre fornisce piume i cui usi sono numerosi.

Généralement on plume les oies trois ou quatre fois par an; toutefois, les jeunes individus ne doivent pas être plumés avant que leurs ailes soient croisées sur le dos, ce qui a lieu vers le mois de juillet.

Generalmente si spiumano le oche 3 o 4 volte l’anno; tuttavia, i giovani soggetti non devono venire spiumati prima che le loro ali si siano incrociate sul dorso, il che succede verso il mese di luglio.

Les vieilles oies sont plumées d’abord en mai; le dernier arrachage se fait en septembre, pas plus tard, pour que les plumes aient le temps de repousser à l’entrée de l’hiver.

Le oche anziane vengono spiumate dapprima a maggio; l’ultima rimozione viene praticata in settembre, non più in là, affinché le piume abbiano il tempo di rispuntare per l’inizio dell’inverno.

La plume est mûre lorsqu’elle se détache sans résistance. Les plumes non mûres se pelotonnent et la vermine s’y loge; celles qui sont trop mûres tombent d’elles-mêmes.

La piuma è matura quando si stacca senza resistenza. Le piume non mature si raggomitolano e gli insetti parassiti vi si insediano; quelle che sono troppo mature cadono da sole.

Les oies destinées à vivre ne doivent pas être entièrement plumées; on leur enlèvera seulement le duvet sous le ventre, le cou et le dessous des ailes.

Le oche destinate a vivere non devono essere spiumate completamente; si toglierà loro solo il piumino sotto il ventre, sul collo e sotto le ali.

On retire environ 300 grammes de duvet par oie [318] et par année; ce duvet vaut en moyenne 5 francs le kilogramme, excepté pour le premier choix, qui atteint 8 francs.

Si ottengono circa 300 g di piumino per oca all’anno; questo piumino vale in media 5 franchi al chilogrammo, eccettuato quello di prima scelta, che raggiunge gli 8 franchi.

Les grandes pennes des ailes et de la queue fournissent des plumes à écrire. Ces plumes sont arrachées au moment de la mue: on en retire quatre ou cinq à chaque aile. Elles valent de 3 à 8 francs le cent.

Le grandi penne delle ali e della coda forniscono delle piume per scrivere. Queste piume vengono strappate al momento della muta: se ne tolgono 4 o 5 per ogni ala. Esse valgono da 3 a 8 franchi ogni 100.

Elles sont d’abord dégraissées en les plongeant dans du sable fortement chauffée, puis frottées avec de la laine et séchées au four.

Esse vengono subito sgrassate immergendole nella sabbia molto calda, poi sfregate con della lana e seccate nel forno.