Les
animaux de basse-cour
par Albert Larbalétrier
Paris - 1887
Gli
animali da cortile
di Albert Larbalétrier
trascrizione
e traduzione di Fernando Civardi
revisione di Elio Corti
2015
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cancellazione – <> aggiunta oppure correzione
CAPITOLO XXXV
[400] CHAPITRE XXXV |
CAPITOLO XXXV |
LEPORIDES ET COBAYES |
LEPORIDI E CAVIE |
Production du léporide. – Nous savons déjà ce qu’est le léporide: ajoutons que c’est en 1847 que ce produit fut obtenu par M. Roux, en mariant le lièvre et la lapine. M. E. Gayot s’est particulièrement occupé de ces animaux, il a publié en ce qui les concerne des travaux très remarquables et très remarqués. Nous ne saurions mieux faire que de lui laisser la parole: |
Produzione del leporide – Sappiamo già cosa è il leporide: aggiungiamo che questo animale venne ottenuto dal signor Roux nel 1847, incrociando il maschio della lepre con la coniglia. Il signor Gayot si è interessato in modo particolare di questi animali, ha pubblicato su di essi dei lavori assai notevoli e molto noti. Non sapremmo far di meglio che lasciargli la parola: |
«Le lapin n’a pas pour le lièvre plus d’inclination que ce dernier n’en montre pour lui. Entre eux, l’hostilité est permanente, et, chose étrange, c’est le plus petit qui domine, qui impose la loi et demeure toujours maître du champ de bataille. |
«Il coniglio non ha per la lepre più attrazione di quanta quest’ultima ne mostri per lui. Tra di loro l’inimicizia è permanente, e, cosa strana, è il più piccolo che comanda, che impone la legge e rimane sempre padrone del campo di battaglia. |
«Peu soucieux néanmoins de cette incompatibilité d’humeur, l’homme a cherché à croiser lièvres et lapins, lapins et hases. |
«Poco preoccupato però di questa incompatibilità di umore, l’uomo ha cercato di incrociare lepri e conigli, conigli e femmine di lepre. |
«C’est par le lièvre et le lapin que M. Roux a intelligemment poursuivi la création du léporide. La difficulté principale est d’élever l’étalon en état de domesticité. On ne s’adresse pas à la hase et au lapin parce que la fécondité de la hase se trouve enrayée par le seul fait de la captivité, alors même que son propre mâle vit avec elle. D’ailleurs, en tout état de cause, elle est moins prolifique. |
«è con la lepre e il coniglio che il signor Roux ha intelligentemente perseguito la creazione del leporide. La principale difficoltà è di allevare lo stallone in stato di domesticità. Non ci si indirizza sulla lepre femmina e sul coniglio maschio perché la fecondità di tale femmina viene bloccata dal solo fatto della prigionia, anche nel caso che il suo maschio viva con lei. D’altronde, in ogni caso, essa è meno prolifica. |
«En d’autres termes, ses portées sont moins rapprochées et moins nombreuses que celles de la [401] lapine, sans compter qu’elle tue sa progéniture quand elle n’accouche pas en état de liberté. Ces considérations étaient déterminantes et expliquent le choix qui a été fort judicieusement fait du lièvre, comme étalon de la lapine comme mère. L’élevage domestique du levraut est malaisé. Il faut le prendre à l’âge de vingt ou trente jours, dès qu’il peut se passer de sa nourrice, et le placer avec de petites lapines domestiques du même âge en isolant avec soin celles-ci et celui-là de tout autre animal de leur espèce. Ainsi composée, la petite famille grandit sans encombre. Le levraut ne devient jamais aussi familier que ses compagnes, mais il s’habitue à la réclusion, comme les petites lapines se sont accoutumées à lui. À l’époque de la puberté, on favorise l’accouplement fructueux en ne laissant au mâle qu’une ou deux de ses compagnes d’élevage, qu’on remplace successivement par les autres. |
«In altre parole, le sue gravidanze sono meno ravvicinate e meno numerose di quelle della coniglia, senza contare che essa uccide la sua progenie quando non partorisce in stato di libertà. Queste considerazioni erano decisive e spiegano la scelta che è stata fatta, con molto buon senso, del maschio di lepre come stallone e della coniglia come madre. L’allevamento domestico del leprotto è difficile. Bisogna prenderlo all’età di 20 o 30 giorni, dal momento in cui può lasciare la sua nutrice, e porlo con delle conigliette domestiche della stessa età isolando con cura queste e quello da ogni altro animale della loro specie. Così composta, la piccola famiglia si ingrandisce senza incidenti. Il leprotto non diventa mai tanto familiare come le sue compagne, ma si abitua alla reclusione, come le conigliette si sono abituate a lui. All’epoca della pubertà si favorisce l’accoppiamento efficace lasciando al maschio solo una o due delle sue compagne d’allevamento, che successivamente si sostituiscono con le altre. |
«Ainsi menées, les choses vont à souhait; le croisement s’opère naturellement et la fécondation est assurée. |
«Così condotte, le cose vanno a buon fine; l’incrocio avviene in modo naturale e la fecondazione è assicurata. |
«Les portées sont un peu moins nombreuses chez la lapine livrée au lièvre. Celle qui, donnée au lapin, aurait produit de huit à douze petits, n’en donne plus que de cinq à huit avec le lièvre. L’expérience montre aussi que le lièvre est plus prolifique avec la femelle du lapin qu’avec la hase, et aussi que la lapine est moins féconde avec le lièvre qu’avec son propre mâle.» |
«Le gravidanze sono un po’ meno numerose nella coniglia affidata alla lepre maschio. Quella che, affidata a un coniglio, avrebbe prodotto da 8 a 12 piccoli, non ne genera più di 5 a 8 con la lepre maschio. L’esperienza dimostra anche che la lepre maschio è più prolifica con la femmina del coniglio che con la propria femmina, e anche che la coniglia è meno feconda con quello della lepre che col proprio maschio.» |
«Pour diriger les croisements à son gré, dit M. Broca, et pour conserver ses lièvres étalons en évitant de les épuiser par des accouplements trop [402] fréquents, M. Roux isole ces animaux dès qu’ils ont fait leurs preuves. Il isole également, dans autant de cages distinctes, les femelles qu’il leur destine. Lorsqu’il veut obtenir un croisement, il place le lièvre à la nuit tombante dans la cage d’une femelle en chaleur, et le retire le lendemain matin. Cet accomplissement réussit aussi sûrement que celui du lapin et de la lapine.» |
«Per indirizzare gli incroci a suo piacimento, dice il signor Broca, e per preservare le sue lepri stallone evitando di spossarle con accoppiamenti troppo frequenti, il signor Roux isola questi animali dal momento in cui hanno dato prova di sé. Isola anche, in altrettante gabbie distinte, le femmine che destina loro. Quando vuole ottenere un incrocio, mette all’imbrunire la lepre maschio nella gabbia di una femmina in calore, e lo riprende la mattina successiva. Questo accoppiamento riesce tanto sicuramente quanto quello del coniglio con la coniglia.» |
Caractères du léporide. – Les léporides de premier sang qui résultent de ce premier croisement ressemblent beaucoup plus au lapin qu’au lièvre. Il y a à peine dans leur pelage une légère teinte de roux, et le gris prédomine toujours. Les oreilles sont un peu plus longues que chez le lapin; les membres postérieurs sont aussi un peu plus allongés: la physionomie et moins sauvage, moins effarée que celle du lièvre. Le volume est à peu près le même que celui des deux parents. Somme toute, ces animaux pourraient être aisément confondus avec les lapins: pour les en distinguer il faut les considérer avec attention. M. Roux n’a trouvé aucun avantage à propager cette race. |
Caratteri del leporide – I leporidi di primo sangue che provengono da questo primo incrocio assomigliano molto più al coniglio che alla lepre. è presente nella loro pelliccia appena una lieve sfumatura di rosso, e il grigio predomina sempre. Le orecchie sono un po’ più lunghe di quelle del coniglio; gli arti posteriori sono pure un po’ più lunghi: la fisionomia è meno selvatica, meno sgomenta di quella della lepre. Le dimensioni sono all’incirca le stesse di quelle dei due genitori. Tutto sommato, questi animali potrebbero facilmente essere confusi con i conigli: per distinguerli da loro bisogna osservarli con attenzione. Il signor Roux non ha trovato alcun vantaggio a diffondere questa razza. |
Les léporides, de premier sang, accouplés entre eux, produisent des animaux semblables à eux, et féconds comme eux. Accouplés avec les lapines, ils donnent des métis de second sang presque entièrement semblables aux lapins. M. Roux a jugé également que ces croisements de retour vers l’espèce du lapin étaient sans utilité pratique. |
I leporidi, di primo sangue, accoppiati tra loro, danno origine ad animali simili a loro, e fecondi come loro. Accoppiati con le coniglie, producono dei meticci di secondo sangue quasi interamente simili ai conigli. Il signor Roux ha pure ritenuto che questi incroci di ritorno verso la specie del coniglio erano privi di utilità pratica. |
Mais il n’en est pas de même du croisement de retour vers l’espèce du lièvre. Les léporides de [403] second sang, issus du père lièvre et d’une femelle de premier sang, sont plus beaux, plus forts et plus grands que les animaux d’espèce pure. |
Ma non è la stessa cosa per gli incroci di ritorno verso la specie lepre. I leporidi di secondo sangue, nati dal padre lepre e da una femmina di primo sangue, sono più belli, più robusti e più grossi degli animali di specie pura. |
Ces nouveaux hybrides, qui sont lièvres pour les trois quarts, et lapins pour un quart seulement, et que, pour ce motif je désignerai sous le nom de quarteron, sont loin de présenter les caractères du lièvre à un degré aussi élevé qu’on pourrait s’y attendre…. Par leur forme comme par leur couleur, ils semblent placés à égale distance du type lièvre et du type lapin, de telle sorte que si l’on ignorait leur généalogie, on serait tenté de les prendre pour des métis de premier sang. |
Questi nuovi ibridi, che sono lepri per 3/4 e conigli solo per 1/4, e che, per tale motivo, io designerei col nome di meticcio, sono lungi dal presentare i caratteri della lepre a un grado tanto elevato come ci si potrebbe aspettare…. Per la forma quanto per il colore sembrano situati a uguale distanza dal tipo lepre e dal tipo coniglio, in tal modo che se non si conoscesse la loro genealogia, si sarebbe tentati di ritenerli meticci di primo sangue. |
Les léporides quarterons sont féconds entre eux, et constituent une bonne race, mais ils sont peu prolifiques, et sous ce rapport ils se rapprochent beaucoup des lièvres. Leurs portées ordinaires sont seulement de deux à cinq petits, et pour obtenir une race plus productive, M. Roux a eu l’idée de les recroiser avec les métis de premier sang. Le produit obtenu est lièvre pour 5/8 et lapin pour 3/8. Ils sont aussi beaux que les quarterons et beaucoup plus prolifiques. Leurs portées sont de cinq à huit petits: ceux-ci s’élèvent sans aucune difficulté, ils ont même la vie plus résistante que les lapins d’espèce pure. Ils prennent rapidement leur croissance, et sont déjà capables de se reproduire à l’âge de quatre mois. La femelle porte trente jours, elle allaite environ trois semaines, et reçoit de nouveau le mâle dix-sept jours après avoir mis bas. Elle peut donc donner sans difficulté six portées par an. C’est cette race des 3/8 que M. Roux cultive de préférence; c’est celle qui coûte [404] le moins à élever et qui produit le plus de chair pour une quantité donnée d’aliments; c’est elle par conséquent qui donne les plus beaux revenus. |
I leporidi meticci sono fecondi tra loro e costituiscono una buona razza, ma sono poco prolifici, e sotto tale aspetto si avvicinano molto alle lepri. Le loro abituali gravidanze generano solo da 2 a 5 piccoli e, per ottenere una razza più prolifica, il signor Roux ha avuto l’idea di incrociarli con meticci di primo sangue. Il prodotto ottenuto è lepre per 5/8 e coniglio per 3/8. Sono belli come i meticci e molto più prolifici. Le loro gravidanze generano da 5 a 8 piccoli: questi vengono allevati senza alcuna difficoltà, hanno anche una vita più resistente rispetto ai conigli di specie pura. Crescono rapidamente, e sono già in grado di riprodursi all’età di 4 mesi. La femmina ha una gestazione di 30 giorni, allatta per circa 3 settimane, e accoglie nuovamente il maschio 17 giorni dopo aver partorito. Può dunque avere senza difficoltà 6 gestazioni all’anno. è questa razza dei 3/8 che il signor Roux preferibilmente alleva; è quella meno costosa da allevare e che produce più carne in rapporto a una certa quantità di cibi; è lei quindi che procura i migliori guadagni. |
Le pelage des 3/8 est d’un gris roux, intermédiaire entre la couleur du lièvre e celle du lapin, mais la consistance du poil est tout à fait comme chez le lièvre. Leurs oreilles sont aussi longues que celles du lièvre, et il y a ceci de remarquable que, chez tous les jeunes et chez beaucoup d’adultes, elles ne sont pas parallèles, comme chez les animaux d’espèce pure; une d’elle est dressée, l’autre pendante, et cela suffit pour donner à l’animal une physionomie toute particulière. |
Il pelo dei 3/8 è grigio rossiccio, intermedio tra il colore della lepre e quello del coniglio, ma la durezza del pelo è del tutto come quella della lepre. Le loro orecchie sono lunghe come quelle della lepre, ed hanno questo di notevole, che, in tutti i giovani e in molti adulti, non sono parallele, come negli animali di specie pura; una è diritta, l’altra è ripiegata, e ciò è sufficiente a conferire all’animale una fisionomia del tutto particolare. |
Les léporides ont la tête plus grosse que les lapins, la physionomie éveillée, plus craintive, l’œil plus grand, c’est-à-dire plus ouvert, et, si je ne me trompe, un peu plus rapproché des narines, les membres postérieures plus longs, presque aussi longs que chez le lièvre, les membres antérieurs plus longs d’une manière absolue, et par rapport à la longueur des membres postérieurs. La queue est plus courte que chez le lièvre, plus longue que chez le lapin. |
I leporidi hanno la testa più grossa dei conigli, la fisionomia vivace, più timorosa, l’occhio più grande, cioè più aperto, e, se non sbaglio, un po’ più vicino alle narici, gli arti posteriori più lunghi, quasi lunghi come nella lepre, gli arti anteriori più lunghi in modo assoluto, e in rapporto alla lunghezza degli arti posteriori. La coda è più breve che nella lepre, più lunga che nel coniglio. |
On voit souvent paraître parmi les léporides, comme parmi les lapins d’espèce pure, une variété albinos, et une autre variété aux longs poils, dont l’aspect rappelle celui des lapins angoras. |
Si vede spesso comparire tra i leporidi, come tra i conigli di specie pura, una varietà albina, e un’altra varietà dal pelo lungo, il cui aspetto ricorda quello dei conigli angora. |
Qualités du léporide. – Tous les léporides, quels qu’ils soient, ont la chair semblable à celle du lapin sauvage, c’est-à-dire à peine plus foncée que celle du lapin domestique, et les quarterons [405]eux-mêmes, sous ce rapport sont beaucoup plus rapprochés du lapin que du lièvre. |
Qualità del leporide – Tutti i leporidi, qualunque essi siano, hanno la carne simile a quella del coniglio selvatico, cioè appena più scura di quella del coniglio domestico, e gli stessi meticci, sotto questo rapporto si avvicinano molto più al coniglio che alla lepre. |
La chair des léporides n’a pourtant pas le goût de la chair des lapins, soit domestiques, soit sauvages; elle a un goût particulier qui n’est pas sans analogie, au dire de M. le docteur Macquet, avec celui de l’aile de dinde, et qu’on préfère généralement à celui des parties les plus estimées du lapin de garenne. |
Eppure la carne dei leporidi non possiede il sapore della carne dei conigli, sia domestici, sia selvatici; ha un gusto particolare che assomiglia, a dire del dottor Macquet, a quello dell’ala di tacchino, e che in generale viene preferito a quello delle parti più ricercate del coniglio di garenna. |
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La production du léporide, conclut M. Eugène Gayot, est un coup de maître. |
La produzione del leporide, conclude il signor Eugène Gayot, è un colpo da maestro. |
L’agriculture doit s’en emparer comme d’une conquête utile et profitable. Voilà longtemps qu’elle se renouvelle sur une grande échelle et qu’elle procure des bénéfices considérables. Le lapin sauvage devient quelquefois un fléau; le lapin domestique ne livre à la consommation qu’une viande peu estimée; le léporide donne un aliment abondant, qui s’obtient économiquement et auquel on trouve une saveur agréable. |
L’agricoltura deve impossessarsene come di una conquista utile e vantaggiosa. È da molto tempo che si rinnova su grande scala e procura considerevoli benefici. Il coniglio selvatico diventa talvolta un flagello; il coniglio domestico offre al consumo solo una carne poco apprezzata; il leporide fornisce un cibo abbondante, che viene ottenuto economicamente e al quale si attribuisce un sapore gradevole. |
Le cobaye ou cochon d’Inde. – Il nous reste pour clore ce traité des animaux de basse-cour à [406] parler d’un petit mammifère qui, autrefois était assez commun dans les basses-cours, mais qui aujourd’hui tend à en disparaître; nous voulons parler du cobaye ou lapin d’Inde, plus connu sous le nom de cochon d’Inde (cobaye aperea). |
La cavia o porcellino d’India – Per concludere questa trattazione sugli animali di cortile ci rimane da parlare di un piccolo mammifero che un tempo era abbastanza comune nei cortili, ma che oggi tende a scomparirne; vogliamo parlare della cavia o coniglio d’India, più noto col nome di porcellino d’India (cobaye aperea). |
Tout le monde connaît ce petit rongeur, assez semblable au rat commun, quoique de taille un peu plus forte, il est dépourvu de queue. Sa robe est formée de taches noires, blanches et rousses, ce qui lui donne un caractère d’originalité qui n’est pas dépourvu d’un certain charme. |
Tutti conoscono questo piccolo roditore, abbastanza simile al ratto comune, sebbene di taglia un poco più grande, è sprovvisto di coda. Il suo abito è formato da macchie nere, bianche e rosse, il che gli conferisce un carattere di originalità che non è sprovvisto di un certo fascino. |
Au moyen âge, on élevait les cobayes pour les manger; mais tous les auteurs du temps s’accordent à dire que sa chair, fade et douceâtre, était peu appréciée. Depuis longtemps on a complètement renoncé à ce comestible. |
Nel Medioevo si allevavano le cavie per mangiarle; ma tutti gli autori del tempo sono concordi nel dire che la sua carne, insipida e dolciastra, era poco apprezzata. Da molto tempo si è del tutto rinunciato a questo cibo. |
On a voulu faire du cochon d’Inde, un animal d’une stupidité remarquable. C’est là une exagération. Le fait est que l’animal est encore peu connu; en étudiant bien ses mœurs et son genre de vie, il est aisé de se convaincre qu’il n’est pas tout à fait ainsi. |
Si è voluto fare del porcellino d’India un animale di notevole stupidità. Questa è una esagerazione. Il fatto è che l’animale è ancora poco conosciuto; studiando bene le sue abitudini e il suo genere di vita, è facile convincersi che non è affatto così. |
Le mâle aime tendrement sa femelle et, chose que le lapin ne fait pas, il soigne sa progéniture avec une tendre sollicitude. Les petits cobayes naissent entièrement couverts de poils, et les yeux ouverts. |
Il maschio ama teneramente la sua femmina e, cosa che il coniglio non fa, cura la sua progenie con tenera sollecitudine. Le piccole cavie nascono completamente ricoperte di pelo e con gli occhi aperti. |
Le cochon d’Inde, connaît parfaitement la personne qui le soigne depuis son enfance, il lui prodigue même ses caresses; à sa vue il manifeste sa joie par des petits cris rappelant ceux des rats; souvent même il prend follement ses ébats et [407] sautille avec allégresse lorsqu’il voit arriver sa nourriture. |
Il porcellino d’India conosce perfettamente la persona che lo cura dalla sua infanzia e gli prodiga anche le sue carezze; vedendolo manifesta la sua gioia con piccole grida che richiamano quelle dei ratti; spesso si trastulla follemente e saltella con gioia quando vede arrivare il suo cibo. |
Celle-ci est à peu près la même que celle du lapin, toutefois, il montre une préférence marquée pour certaines herbes, telles que: le pissenlit, le trèfle, la luzerne, la chicorée amère, etc., enfin il aime surtout les croûtes de pain trempées dans le lait. |
Questo è all’incirca come quello del coniglio, tuttavia, la cavia dimostra una marcata preferenza per certe erbe, come: il dente di leone, il trifoglio, l’erba medica, la cicoria amara, ecc., infine ama soprattutto le croste di pane bagnate nel latte. |
Le cobaye est aujourd’hui un inutile, un animal de fantaisie qui n’a aucune utilité pratique. On le trouve encore dans quelques clapiers ou garennes en compagnie des lapins qu’il semble affectionner beaucoup et qu’il égaye par son humeur folâtre et enjouée. |
La cavia è oggi inutile, un animale di fantasia senza alcuna utilità pratica. La si trova ancora in alcune conigliere o garenne in compagnia dei conigli che sembra prediligere molto e che allieta col suo umore pazzerello e allegro. |
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