Etimologia
botanica
di Alexandre de Théis
1810
Biografie botaniche
M
George Macartney, I conte Macartney, (14 maggio 1737 – 31 maggio 1806) fu un importante politico, diplomatico e amministratore coloniale britannico durante il regno di Giorgio III d'Inghilterra. Discendente da un'antica famiglia scozzese, Macartney nacque nel 1737 a Lissanoure, Irlanda. Dopo aver frequentato il Trinity College di Dublino e la Temple School di Londra, iniziò la sua carriera con la nomina a inviato speciale in Russia nel 1764, dove negoziò un'alleanza tra i due stati con la zarina Caterina II. Dopo aver ottenuto il titolo di Pari nonché un seggio nella Camera dei Lord, nel 1775 divenne Governatore di Grenada e nel 1780 di Madras. Nel 1786 rifiutò la nomina a Governatore generale dell'India e fece invece ritorno in Inghilterra. La missione in Cina – Nel 1792 Macartney fu posto da re Giorgio III a capo della prima missione commerciale britannica in Cina, chiamata in seguito Ambasciata Macartney. La missione doveva preparare l'apertura di relazioni commerciali bilaterali tra l'impero britannico e quello cinese, in un periodo in cui la Cina aveva ridotto al minimo il commercio con i paesi stranieri. In realtà, in quell'epoca tra i Cinesi era assai diffusa la convinzione dell'assoluta superiorità del loro impero rispetto alle altre nazioni (considerate tutte "barbare") e vi era quindi uno scarso interesse ad aprirsi a scambi commerciali e culturali. Ad esempio, prima che il suo vascello raggiungesse il Mar Giallo, Macartney fu costretto ad inalberare una bandiera con la scritta "Contribuente dall'Inghilterra". Secondo i Cinesi, infatti, i regali che la corona inglese portava in dono all'imperatore del celeste impero non erano altro che le tasse dovute dal visitatore, un segno di ubbidienza del sovrano straniero. L'udienza tra Macartney e l'imperatore Qianlong fu fissata per il 14 settembre 1793. In questa cerimonia, la corte chiese che l'ambasciatore inglese si inginocchiasse per tre volte e che per tre volte chinasse la testa fino a toccare il suolo, il gesto simbolico per chi si trovava davanti a una divinità, quale era considerato appunto l'imperatore della Cina. Macartney non volle eseguire la cerimonia e intavolò un negoziato, dichiarandosi disposto a eseguire il rituale solamente se un dignitario di corte di rango pari al suo avesse eseguito la stessa cerimonia davanti a un ritratto del re Giorgio III o, in alternativa, a rendere all'imperatore Qianlong lo stesso omaggio che i Britannici rendevano al loro re (ossia inchinarsi una sola volta su un ginocchio). Lo scalpore suscitato dal suo rifiuto e, soprattutto, la decisione di Qianlong di non avviare scambi con l'impero britannico, fecero sì che poco dopo Macartney e il suo seguito venissero quasi cacciati dalla Cina, tornando in Inghilterra a mani vuote. Nel 1796, al ritorno da una missione segreta in Italia, Macartney fu elevato al rango di barone e nello stesso anno venne nominato Governatore della regione da poco acquistata chiamata "Capo di Buona Speranza". Nel 1798 problemi di salute lo costrinsero al ritiro; Lord Macartney morì nel 1806 a Chiswick, nel Middlesex. ––– Voyage dans l’intérieur de la Chine, et en Tartarie, fait dans les années 1792, 1793 et 1794. F. Buisson, Paris, 1804. La relation de ce voyage fut publiée par Sir Georges Staunton, secrétaire de Macartney. Elle offre des renseignements précis sur les sciences, l’histoire naturelle, les mœurs et usages répandus dans les contrées que Macartney visita, et reste une des meilleures descriptions de l’époque sur la Chine et la Cochinchine.
Pierre Magnol (Montpellier, 8 giugno 1638 – Montpellier, 21 maggio 1715) è stato un botanico francese, tra gli innovatori dello schema di classificazione botanica attualmente in uso. Figlio di un farmacista, si appassionò sin da giovane alle scienze naturali con particolare interesse per la botanica. Iscrittosi nel 1665 alla facoltà di medicina di Montpellier (la prima in Francia a dotarsi di un orto botanico), conseguì la laurea quattro anni più tardi e, grazie ai buoni uffici di Joseph Pitton de Tournefort (1656–1708) e Guy–Crescent Fagon (1638–1718), divenne medico di corte e supplente al Jardin du roi, uno dei più antichi organismi scientifici ufficiali francesi. La cattedra alla facoltà di medicina di Montpellier, cui Magnol aspirava, gli fu dapprima negata per motivi religiosi (era infatti protestante) e poi assegnata quando, nel 1694, in seguito alla revoca dell'Editto di Nantes da parte di Luigi XIV, abiurò alla sua fede. Fu direttore dell'orto botanico a partire dal 1697 e alcuni anni dopo divenne membro dell'Accademia delle scienze francese, in sostituzione di Tournefort. Studiò la flora delle Alpi, dei Pirenei e anche quella dei dintorni di Montpellier e, secondo alcuni storici, fu lui a introdurre il concetto di famiglia in botanica, dopo un attento studio delle parentele analizzate tra le varie specie vegetali. Opere principali: Botacinum Monspeliense sive plantarum circa Monspelium nascentium index, Lione, 1676 – Prodromus historiæ generalis plantarum, in quo familiæ per tabulas disponuntur, Montpellier, 1689) – Hortus regius Monspeliensis, sive catalogus plantarum, quæ in horto regio Monspeliensi demonstrantur, Montpellier, 1697 – Novus character plantarum (pubblicato postumo dal figlio Antoine (1676–1759)), Montpellier, 1720. ––– Magnolia: nom attribué par Linné en l'honneur de Pierre Magnol, médecin et botaniste de Montpellier (1638–1715). Il conçut l'idée de classer les plantes par familles, idée que Linné améliora et généralisa.
Benoît de Maillet (né le 12 avril 1656 à Saint–Mihiel – mort le 30 janvier 1738 à Marseille), consul de France en Égypte et inspecteur des Établissements français au Levant, est l'auteur d'une œuvre clandestine le Telliamed, théorie sur l'histoire de la Terre qui influença les naturalistes des Lumières tels Lamarck et Darwin et rompit avec le mythe du déluge biblique. Benoît de Maillet est recommandé à Pontchartrain, le secrétaire d'État de la Marine et de la Maison du roi, qui voit en lui le représentant idéal de la France en Égypte. Les tâches du consul sont aussi nombreuses que variées, mais nécessitent pour l'essentiel en négociations avec les milices du Caire et avec le pacha, représentant officiel du pouvoir ottoman. Ainsi, le 5 août 1693, Benoît de Maillet fait part à Pontchartrain du mal qu'il a à faire admettre au pacha d'Alexandrie les tarifs douaniers français en vigueur; le 24 décembre 1694, il annonce au ministre que le pacha s'est rétracté concernant une affaire qui les opposait une fois de plus à propos de la douane d'Alexandrie. S'intéressant à l'archéologie, il fait notamment revenir en France des momies. Il recueille des preuves archéologiques sur le terrain et dans les musées, se nourrit des compte–rendus de l'Académie des sciences (il est influencé par Fontenelle avec qui il correspond) pour la rédaction du Telliamed. En 1708, il quitte l'Égypte dans un contexte difficile; il n'est pas pour autant désavoué par le pouvoir royal et obtient le poste de consul à Livourne. En 1715, il est nommé dans sa dernière fonction comme « visiteur général des échelles du Levant et de la Barbarie ». En 1720, il prend sa retraite et se retire à Marseille. Une fois en Égypte, Maillet, parallèlement à sa fonction de consul, travaille à des recherches personnelles. Son premier livre, la Description de l'Égypte représente un véritable travail d'historien. Ayant appris l'arabe, il interroge les habitants, visite les pyramides. Le principal problème auquel il se heurte réside dans l'édition de ses livres. N'étant pas homme de lettres, il confie ses écrits à des compilateurs comme l'abbé Le Mascrier, à qui il s'adresse pour sa Description de l'Égypte, publiée en 1735. Il est très déçu par le travail réalisé par l'abbé, lequel écrit, dès la parution de la Description, au sujet du consul: « Dès lors il ne cessa de me solliciter vivement jusqu'à sa mort et de travailler à une nouvelle édition du livre. » Son Telliamed, œuvre clandestine, paraît – après la mort de son auteur – en 1755 (mais le texte commença à circuler dès 1720). Son dernier manuscrit, Mémoires sur l'Éthiopie, ne sera jamais édité. Le Telliamed Le Telliamed, ou Entretiens d'un philosophe indien avec un missionnaire français, également corrigé et remanié par Le Mascrier, paraît en 1755 et comporte quelques différences de chapitre par rapport à l'édition originale de 1748 ainsi que l'adjonction d'une vie de Maillet. Il est en effet expurgé et réécrit par l'abbé Le Mascrier qui caviarde les affirmations trop matérialistes. Une lettre consulaire de Maillet à Pontchartrain mentionne un petit recueil en 1714 qui est l'embryon du Telliamed. L'ouvrage met en scène deux personnages, un philosophe indien qui expose sa « théorie de la diminution de la mer » à un missionnaire français, dialoguant au Caire en 1715. Ce dialogue est pris lui–même dans une lettre adressée à un correspondant en France. La théorie sur l'évolution de la terre porte le titre Telliamed ou Entretiens d'un philosophe indien avec un missionnaire français sur la diminution de la mer, la formation de la terre, l'origine de l'homme. Elle fut publiée après la mort de son auteur en 1748 sous le pseudonyme de feu M. de M*** et rééditée en 1984. Cette « théorie de la Terre » (science à la mode depuis le premier grand texte inaugurant ce genre, la quatrième partie des Principia Philosophiae de Descartes en 1644) indique que la Terre a eu des alternances de réhydratations et de dessèchements pendant lesquels le niveau des mers n'a jamais cessé de baisser, laissant émerger des montagnes. La sédimentation sur les flancs immergés de ces montagnes primitives donneront à leur tour, après émersion, des montagnes moins hautes et moins vieilles. L'auteur attribue de la sorte à la Terre un âge de plusieurs millions d'années, se fondant sur la diminution progressive du niveau de la mer qui aurait recouvert les plus hautes montagnes. Parmi les concepts les plus précurseurs figure aussi le pressentiment que la vie terrestre provient de la vie marine par une adaptation progressive des organismes. L'auteur développe également une théorie de la vie et de la mort des astres. Cet ouvrage est très critiqué par certains savants et philosophes du XVIIIe siècle, qui tolèrent mal la présentation d'un travail scientifique sous forme de fable.
Alessandro Malaspina (Mulazzo, 5 novembre 1754 – Pontremoli, 9 aprile 1810) è stato un esploratore e navigatore italiano a servizio della Spagna, dove è più noto come Alejandro Malaspina. Alessandro fu il terzo figlio maschio di Carlo Morello Malaspina e di Caterina Meli–Lupi di Soragna; il padre era il marchese di Mulazzo e di alcuni paesi del circondario mentre la madre, di origine parmigiana, era una nipote del viceré di Sicilia Giovanni Fogliani d'Aragona. Forse insoddisfatta dalle modeste condizioni di vita offerte dal piccolo feudo in Lunigiana, tra il 1762 e il 1765 la famiglia si trasferì a Palermo ponendosi sotto la protezione dello zio materno. Degli anni palermitani restano poche notizie, ma risulta che nel 1765 Alessandro venne affidato da Fogliani al proprio teologo di corte, padre Antonio Maria De Lugo; il giovane lo seguì a Roma, dove il prelato era chiamato a dirigere il Pontificio Collegio Pio Clementino. Al termine dei suoi studi al Collegio, nel 1773, Alessandro si era dimostrato già da alcuni anni insofferente alla vita religiosa cui lo avrebbe destinato, secondo la tradizione di famiglia, la sua condizione di terzogenito. Era invece crescente il fascino che su di lui esercitava la navigazione, tanto che il padre acconsentì a modificare i suoi progetti e ad assecondare questa inclinazione. Dopo una breve esperienza presso l'Ordine Militare di San Giovanni di Gerusalemme, durante la quale compì alcuni mesi di navigazione nel Mediterraneo occidentale in cerca di pirati, poco dopo la morte del padre Malaspina lasciò Malta per seguire lo zio in Spagna. Nell'estate del 1774 il Fogliani era impegnato nel tentativo di essere reintegrato nella carica di Viceré, dalla quale aveva dovuto dimettersi a causa di una rivolta popolare che pochi mesi prima lo aveva costretto alla fuga da Palermo. La precedente esperienza e la parentela con l'ex viceré, seppure in disgrazia, consentirono a Malaspina di essere ammesso direttamente con il grado di guardiamarina all'Accademia della Real Marina di Spagna a Cadice (18 novembre 1774) e di ottenervi un rapido avanzamento di carriera. Imbarcato dal 13 gennaio 1775 sulla fregata Santa Teresa, Malaspina ebbe il battesimo del fuoco al largo di Melilla, assediata dal sultano del Marocco, e l'immediata promozione ad alférez de fragata conseguente al buon esito della missione e al coraggio dimostrato. Successivamente, partecipò anche all'attacco con il quale il primo ministro spagnolo Squillace intendeva punire colui che riteneva l'ispiratore dell'assedio di Melilla, il bey di Algeri; l'azione vide impegnate 400 navi nella rada della città ma fu un colossale fallimento. Dopo la promozione ad alférez de navío, Malaspina intraprese il suo primo viaggio oceanico. La missione, che si spinse fino al possedimento spagnolo di Manila e ritorno seguendo in entrambi i casi la rotta del capo di Buona Speranza, venne effettuata dalla fregata Astrea comandata dal capitano Antonio Mesía. Il viaggio durò quasi due anni, dal dicembre 1777 al settembre 1779. Al ritorno Malaspina trovò ad attenderlo la promozione a teniente de fragata e l'assegnazione al vascello San Julián, destinato a incrociare al largo di Gibilterra. Il compito della squadra navale comandata da Juan de Lángara consisteva nell'impedire i rifornimenti alla roccaforte nell'ambito della guerra contro l'Inghilterra scatenata dalla Guerra di indipendenza americana, nella quale il sovrano Carlo III si era schierato con le colonie insorte. Malaspina ebbe un ruolo importante nella battaglia tenuta il 16 gennaio 1780 al largo del capo di Santa María (o capo di San Viciente), chiamata dagli inglesi Moonlight Battle. Dopo la cattura da parte della squadra comandata dall'ammiraglio George Rodney, solo gli ufficiali superiori vennero infatti trasferiti su una nave nemica; a Malaspina venne consentito di rimanere sulla San Julián presidiata da un ridotto numero di inglesi. Con lo scatenarsi di una forte tempesta durante la notte, diverse navi minacciarono di schiantarsi sugli scogli a causa della scarsa conoscenza dei luoghi da parte degli inglesi. Per salvare la San Julián e l'equipaggio, Malaspina pretese di riprendere il comando e una volta riconquistata la nave rientrò a Cadice sotto la bandiera spagnola. Poco dopo, venne promosso a teniente de navío. Dopo aver partecipato ad altre azioni nel corso della stessa campagna, tra cui l'attacco a Gibilterra con 16 batterie corazzate galleggianti del 16 settembre 1782 e la battaglia di capo Spartel (20 ottobre), Malaspina era ormai capitán de fragata quando venne firmata la pace con l'Inghilterra. Venne quindi destinato, con la qualifica di comandante in seconda, alla fregata Asunción che partì da Cadice il 14 agosto 1783 per portare la notizia della fine del conflitto alle colonie spagnole nelle Filippine. Anche in questo caso, i sedici mesi di viaggio videro la Asunción fare rotta per il capo di Buona Speranza, attendere a Manila la stagione propizia e rientrare per la stessa via. Rientrato a Cadice e assegnato alla Compagnia dei Guardiamarina, nel 1785 ottenne di partecipare ad alcune campagne di rilevazioni cartografiche nel Mediterraneo, condotte dall'osservatorio astronomico della città sotto la direzione del cartografo, matematico e astronomo Vicente Tofiño. Qualche tempo dopo il ministro della Marina Antonio Valdés gli offrì il comando della fregata Astrea che la Compagnia delle Filippine intendeva riadattare per un viaggio commerciale. I direttori della Compagnia intendevano sfruttare per il proprio rilancio la possibilità di noleggiare navi dell'Armada offerta da un recente decreto reale, e suggerirono il nome del giovane capitano che aveva già viaggiato sulla stessa nave. Dopo alcuni mesi di preparativi, gestiti da Malaspina con puntuale e minuziosissima attenzione, l'Astrea salpò da Cadice il 5 settembre 1786. Dopo aver sfiorato le coste africane, la fregata si diresse verso il Sud America per doppiare capo Horn e fare scalo prima a Concepción (Cile) il 18 gennaio 1787 e quindi nella rada del Callão, il porto di Lima, dove rimase durante tutto il mese di febbraio. Per il tragitto verso le Filippine, Malaspina decise di modificare la rotta consueta con l'obiettivo di ridurre i tempi di traversata; si spinse quindi ad ovest per 700 leghe prima di virare a nord–ovest, seguendo tale capo fino al 12º parallelo nord circa e quindi intercettando di nuovo la tradizionale rotta Acapulco–Manila. Preceduto da una breve sosta a Guam, l'attracco a Cavite avvenne il 5 maggio 1787, dopo 75 giorni di traversata; la previsione di Malaspina era tra i 70 e gli 80 giorni. Sbrigati i traffici concordati, il viaggio alla volta dell'Africa riprese il 29 novembre con l'arrivo dei monsoni. Durante la seconda parte del viaggio, la navigazione fu meno agevole; inizialmente, le difficoltà incontrate nel mar Cinese Meridionale spinsero Malaspina a un breve scalo a Giacarta intorno al Natale 1787 e lo convinsero a evitare la consueta sosta a Table Bay dopo aver doppiato il capo di Buona Speranza (22 febbraio 1788). Nei mesi successivi le burrasche e le continue variazioni di temperatura incontrate dopo il passaggio dell'Equatore, unite a un inizio di scorbuto, causarono sedici morti tra i membri dell'equipaggio; un numero rilevante anche se non inconsueto per l'epoca. L'Astrea gettò le ancore nel porto di Cadice il 18 maggio 1788, senza presentare avarie né avere incontrato imprevisti. Il comandante si recò personalmente a Madrid per consegnare i resoconti della missione alla Compagnia e al Ministero. Verso il giro del mondo – Nel corso delle precedenti spedizioni e grazie a un attento studio delle imprese degli altri esploratori, in particolare Cook e La Pérouse, Malaspina aveva maturato l'idea che il tempo delle "grandi scoperte" fosse ormai al termine. Ciò che restava ancora ampiamente da compiere era invece la "conoscenza" delle terre scoperte, non solo in termini geografici ma coinvolgendo specialisti di ciascuna branca del sapere, comprese le scienze umane e sociali. Da una simile analisi complessiva dei luoghi e del loro contesto erano destinati a trarre beneficio non solo la Corona spagnola (che avrebbe mantenuto il privilegio sulle informazioni di valore strategico) ma anche le altre nazioni europee, verso le quali il prestigio della Spagna si sarebbe accresciuto, e persino le stesse popolazioni indigene. La proposta formale venne inviata da Cadice il 10 settembre 1788, firmata dallo stesso Malaspina e da José de Bustamante y Guerra, un ufficiale più giovane ed esperto in costruzioni navali che Malaspina intendeva affiancarsi nella missione. L'idea, che probabilmente era già stata discussa con Valdés nel precedente soggiorno madrileno, venne fortemente caldeggiata dal Ministro della marina al re Carlo III. L'approvazione reale giunse il 14 ottobre dello stesso anno, con l'impegno a dotare la spedizione di tutti i mezzi economici, logistici e diplomatici necessari per trasformarla in una ricognizione generale dei luoghi di interesse per la Spagna. In accordo con l'impostazione di ampio respiro scientifico e politico proposta da Malaspina, in ogni aspetto della missione si ricercò il meglio. Venne ordinata la costruzione ex novo delle due corvette destinate alla spedizione, e vennero diffusi bandi tra i migliori ufficiali della Real Armada per comporre l'equipaggio. La selezione del supervisore scientifico, dei naturalisti di bordo, del cartografo e dei pittori e disegnatori venne compiuta tra i migliori professionisti disponibili in Spagna e all'estero, superando in molti casi le comprensibili resistenze nazionali. Anche i ruoli "di servizio" come chirurghi e cappellani furono riempiti con inconsueta attenzione alla loro efficacia per la spedizione. Le corvette gemelle, battezzate Descubierta e Atrevida in onore di Cook (Discovery e Resolution erano le navi dell'esploratore inglese) furono varate il 12 giugno 1789; la spedizione salpò da Cadice il 30 luglio, dopo aver completato l'allestimento e il carico; ancora una volta la missione era stata preceduta da una estenuante e precisa pianificazione, nel corso della quale Malaspina aveva richiesto il parere di numerosissimi esperti. A bordo vennero portati gli strumenti scientifici più moderni e accurati e costituita una ricca biblioteca e un'ampia raccolta delle carte nautiche sino allora redatte. La spedizione Malaspina – Dopo aver attraversato l'Atlantico in soli 52 giorni, le corvette si trovarono in rada a Montevideo il 20 settembre. La consolidata presenza spagnola nell'area consentì alle varie componenti della spedizione di mettere a punto con serenità, sotto la meticolosa guida dell'ormai capitano di vascello Malaspina i metodi di lavoro che sarebbero stati applicati nei cinque anni successivi. Vennero stabiliti protocolli per i rilievi astronomici, geografici e cartografici, per l'esecuzione delle raccolte naturalistiche e le riparazioni necessarie alle navi e fu rilevato l'estuario del Río de la Plata prima di iniziare la navigazione verso la Terra del Fuoco. Il primo incontro con le popolazioni della Patagonia avvenne il 2 dicembre, a Puerto Deseado (Argentina), per arrivare il 28 dicembre allo Stretto di Magellano. Seguendo la rotta di Cook, le corvette risalirono il Pacifico verso nord toccando l'isola di Chiloé e poi Talcahuano, dove le numerose defezioni di marinai e le insalubri condizioni sanitarie indussero a una partenza anticipata. Proseguirono quindi verso le isole Juan Fernandez, Valparaiso (dove raggiunse la spedizione il naturalista Thaddeus Haenke), Coquimbo e Arica per raggiungere infine il porto di Lima alla fine di maggio 1790. I quattro mesi passati in Perù furono la prima sosta importante nel corso della spedizione, dedicata alla manutenzione delle navi e all'organizzazione dei materiali da inviare in Spagna oltre che al rilievo delle coste e all'esplorazione dell'interno, con spedizioni botaniche e geodetiche. Fu infine l'occasione per avere contezza, grazie alle missive ricevute, delle prime avvisaglie della Rivoluzione francese. La navigazione proseguì verso Nord nell'autunno toccando Guayaquil (Ecuador) e quindi il Perico (il porto di Panamá), dove fu avviata una missione al di là dell'istmo con l'obiettivo di calcolare il dislivello tra i due mari per studiare l'eventuale realizzazione di un canale. Di qui le navi proseguirono per El Realejo (Nicaragua) e Sonsonate (El Salvador) prima di arrivare ad Acapulco (Messico). Qui la spedizione fu raggiunta da nuovi ordini dalla Spagna, che le imponevano di risalire fino al 60º parallelo in cerca di un possibile Passaggio a nord–ovest, l'esistenza del quale era stata riportata alla ribalta da un controverso resoconto dello spagnolo Lorenzo Ferrer Maldonado, risalente a quasi due secoli prima ma riscoperto in quegli stessi anni grazie anche alle ricerche avviate da Malaspina prima della spedizione. Un gruppo di spagnoli rimase comunque in Messico per accompagnare Antonio Pineda e Louis Née nell'analisi naturalistica dell'interno del paese. Le corvette salparono da Acapulco il 1 maggio 1791 e per quanto la ricerca del mitico passaggio si rivelasse infruttuosa, l'esplorazione (che durò tutta l'estate e si spinse fino al 68º parallelo, l'ingresso dello Stretto Prince William risultando impedito dai ghiacci) offrì lo spunto per una ricca serie di osservazioni geografiche che completarono i recenti rilievi di Cook e La Pérouse, correggendo non solo i profili costieri ma anche precisando altre osservazioni, ad esempio l'altezza del Monte Sant'Elia, che venne ricalcolata con estrema precisione. L'importanza del viaggio alle alte latitudini fu però soprattutto antropologica ed etnografica, in particolare per le informazioni raccolte sulle popolazioni Tlingit della baia di Yakutat (il cui interno venne chiamato Disenchantment Bay, Puerto del Desengaño) e sui Nootka di Vancouver Island, sino ad allora sospettati di antropofagia. Con il capo di questi ultimi, Maquinna, venne stabilito anche un trattato di amicizia allo scopo di consolidare la presenza spagnola nei confronti delle mire russe e britanniche. Sulla via del ritorno verso Acapulco, una parte della spedizione venne destinata a una campagna di rilievo della costa pacifica dell'America settentrionale da svolgersi nel corso dell'anno successivo, al comando degli ufficiali Cayetano Valdés y Flores e Dionisio Alcalá Galiano. Salpate il 20 dicembre 1791 da Acapulco, la Descubierta e l'Atrevida si avventurarono nel Pacifico lungo la rotta del 12º parallelo nord, toccando prima le Isole Marianne, sostando nella baia di Humatac a Guam e quindi a Palapa, sull'Isola di Samar. Le corvette gettarono le ancore a Cavite, nella baia di Manila, il 26 marzo 1792. Dopo pochi giorni la seconda corvetta proseguì alla volta di Macao (Cina) per completare delle osservazioni con il pendolo semplice, mentre la prima si dedicò all'esplorazione dell'arcipelago. Durante i rilievi nell'interno dell'isola di Luzon venne però a mancare Pineda, sostituito nel ruolo di capo naturalista della spedizione da Haenke. Verso novembre Malaspina ritenne che i tempi fossero maturi per dirigersi verso Sud, per quanto non tutti i lavori previsti fossero terminati. Venne quindi lasciato indietro un drappello di uomini con la missione di terminare i rilievi cartografici di quei mari pericolosi, caratterizzati da bassi fondali e dalla presenza dei pirati malesi. Dopo una breve sosta a Zamboanga la spedizione fece rotta verso Celebes e le Molucche, raggiungendo il Pacifico il 22 dicembre e dirigendosi quindi verso le Nuove Ebridi (Vanuatu) e la Nuova Zelanda. Il 24 febbraio 1793 la spedizione era infatti in vista del Doubtful Sound, dove le carte della regione vennero aggiornate rispetto all'opera di Cook; seguì quindi una sosta per ristorare gli equipaggi presso l'avamposto inglese di Botany Bay. La navigazione proseguì quindi verso l'arcipelago di Tonga, per il quale era necessario riaffermare la priorità della scoperta spagnola. Il soggiorno presso le Isole degli Amici e le Vava'u si presentò fruttuoso e amichevole secondo le attese, anche grazie agli incontri con i capi locali Dobou e Vuna, per le consuete osservazioni geografiche, naturalistiche ed etnografiche. Tuttavia, Malaspina fece sì che rimanesse piuttosto breve (dal 20 maggio al 1 giugno 1793) perché la grande disponibilità degli indigeni rappresentava anche un ostacolo alla successiva partenza per il Perù, dove la spedizione giunse il 23 luglio. Una volta rimessi in salute gli equipaggi e organizzata una spedizione di terra guidata da Felipe Bauzá e José Espinosa, le cui condizioni di salute non sembravano propizie alla traversata verso capo Horn, congedato anche Haenke che intendeva completare le sue ricerche sulla flora boliviana, il 16 ottobre le navi iniziarono il lungo viaggio di ritorno, non senza qualche preoccupazione per le notizie di guerra arrivate dalla Spagna. Una volta doppiato il capo, le corvette si separarono per rilevare le Isole Diego Ramirez e le Malvine oltre alle coste patagoniche, prima di ricongiungersi con la spedizione terrestre a Montevideo nel febbraio del 1794. A causa dello stato di guerra, su richiesta del viceré del Río de la Plata Malaspina assunse la scorta di un convoglio di bastimenti mercantili destinati a rientrare in Spagna, per quanto le corvette Descubierta e Atrevida non costituissero una protezione adeguata. La navigazione fu però tranquilla e il convoglio mercantile, che aveva viaggiato mascherato da squadra navale spagnola, entrò nel porto di Cadice il 21 settembre 1794. Il Gazzetta Universale (Firenze) del 16 maggio 1795 ha segnalato il ritorno della spedizione: Spagna. Madrid, 4. Aprile. Le Corvette la Scoperta, e l’Audace, e la Goletta la Sottile partite da Cadice fino del luglio 1789 per riconoscere le Coste dell’ America Meridionale, e delle Isole adiacenti dal Capo di Horn fino all’ estremità del Nord Ovest dell’ America, sono ultimamente ritornate ne’ nostri Porti: per le scoperte fatte in quest spedizione si è acquistata la certezza, que non esiste alcun passo nel’ Oceano Atlantico sulle Coste Nord Ovest dell’ America fra i 59. 60. e 61. gradi di latitudine. Le Goletta la Sottile, e la Messicana distaccate al principio del 1792 dagli altri bastimenti, hanno contribuito, di concerto co’ Vascelli Inglesi diretti dal Capitano Van–coover, a determinare la posizione dell’ Arcipelago immenso, conosciuto sotto il nome dell’ Ammiraglia Fonte e Gio. de Fucca. Le Corvette hanno impegnata la maggior parte dello stesso anno all’ esame dell’ Isole Mariane, Filippine, e Macao sulle Coste della China: Esse hanno navigato insieme fra l’Isola di Mindanao, e quelle della nuova Guinea, e passando al di là della linea, e tirando verso l’Oriente, hanno percorso su de’ mari incogniti uno spazio di 500. leghe; esse hanno traversate le nuove Ebridi, visitata la nuova Zelanda, la nuova Olanda, e l’Arcipelago delle Isole degli Amici, prendendo per quella di Babau, que fino ad ora non era stata riconosciuta da verun navigatore estero. Questo viaggio ha considerabilmente aumentate le nostre cognizioni nella botanica, litologia, e idrografia. Le sperienze fatte sulla gravità de’ corpi, ripetute in diverse latitudini ci conduranno a delle importanti scoperte sulle irregolarità della figura della terra; scoperte che serviranno di base a una misura universale, tal quale si vuole stabilire in Europa, facile a verificare, ed altrettanto costante quanto le leggi da cui ella dipende. Studiando l’istoria civile e politica delle Nazioni visitate, si è seguito l’uomo da vicino, e si sono riuniti de’ monumenti che spargono molto lume sulle diversi emigrazioni di questi popoli, e su’ progressi della loro civilizzazione. La Natura ha sparso, nella immensa estensione de’ Domini Spagnuoli, delle produzioni, e de’ Tesori incogniti fino ad ora, che potranno dar luogo alle nuove speculazioni, capaci di aumentare la forza, el la potenza, di questa Monarchia. Per colmo di felicità, veruna di queste scoperte non è costata una lacrima al genere umano, lochè è senza esempio in tutti i viaggi di tale specie, tanto antichi che moderni; tutte le tribù, e le populazioni, che si son visitate, benediranno la memoria di coloro che, lungi dal far rossegiare di sangue le loro rive, non vi si son portati che per dare a’ medesimi delle nuove idee, delli stromenti, e delle utili semente.Finalmente le Corvette non sono state nientemeno felici quanto alla conservazione della salute de’ respettivi equipaggi. La loro perdita si riduce a tre o quatro persone per ciascheduna, benché sieno state esposta per lunghissimo tempo agli ardenti calori della zona torrida: la morte di Don Antonio de Pineda è il sole infelice avvenimento di questa spedizione. L’Istoria di tal viaggio sarà stampatà, e già si prepara il prospetto. Ella sarà interessante, se si deve giudicare dal merito del Capitano Malaspina. Il ritorno a Corte e la caduta – La situazione politica in Europa al rientro della spedizione era profondamente mutata. Nel corso dei cinque anni precedenti il trono spagnolo era passato nelle mani del debole Carlo IV e la politica era affidata al giovane Manuel Godoy, Primo Ministro ambizioso e spregiudicato nonché favorito del re e della potente regina Maria Luisa. L'amministrazione dello stato era appesantita da personalismi, corruzione e dalla ripulsa verso qualsiasi genere di riforma, invariabilmente avvertita in chiave antimonarchica. Oltre i Pirenei, infatti, la Rivoluzione francese aveva spazzato via il ramo principale dei Borbone; la Spagna aveva aderito alla Prima coalizione e i due Paesi erano entrati in guerra nel 1793. Malaspina appariva profondamente turbato dalla situazione in cui aveva ritrovato la Spagna e in particolare la corte di Madrid, dove era stato chiamato nel novembre 1794 a presentare i risultati della spedizione e dove aveva cominciato ad affrontare il gravoso compito di riordinare tutti i materiali raccolti per la pubblicazione. Il Paese gli appariva in chiaro declino, la sua potenza offuscata da debolezze, intrighi e giochi di potere; la corruzione dei costumi e il disinteresse verso il bene dello Stato e del popolo erano evidenti, il dissesto dell'erario sempre più profondo; la guerra si prospettava moralmente nefasta e militarmente rischiosa, visto il misero stato delle truppe. L'esperienza appena terminata, grazie all'ampia prospettiva che gli aveva fornito sullo stato del mondo oltre che dei possedimenti spagnoli, lo aveva rafforzato nella convinzione che fossero necessarie ampie e coraggiose riforme per evitare la rovina del Paese e della monarchia, affrontando problemi quali il decentramento e la lotta alla corruzione nella pubblica amministrazione, la liberalizzazione dei commerci e la tolleranza religiosa. Per quanto venisse accolto con grande considerazione per i suoi meriti scientifici, però, gli equilibri di potere presso la Corte non offrivano alcun appiglio alle sue velleità di fornire un contributo in tal senso, e i suoi tentativi di offrire indicazioni al primo ministro sul miglior modo di gestire la guerra con la Francia furono accolti con estrema freddezza. Né i primi insuccessi né gli inviti alla prudenza degli amici più avvezzi alle dinamiche della Corte scoraggiarono però Malaspina, che con il passare del tempo individuava sempre più precisamente in Manuel Godoy il principale ostacolo a un recupero della dignità della monarchia spagnola. Egli si adoperò quindi per far pervenire ai sovrani, attraverso degli intermediari, un suo piano di riforma del governo che prevedeva l'allontanamento del Primo Ministro e la sua sostituzione con il progressista duca d'Alba affiancato da Valdés, dall'ex viceré della Nuova Spagna conte di Revillagigedo e dal giurista Gaspar Melchor de Jovellanos. Intercettato da Godoy, il piano venne utilizzato da quest'ultimo per accusare Malaspina di cospirazione, attribuendogli persino velleità anarchiche e l'intenzione di rovesciare la dinastia borbonica a favore di una repubblica giacobina. Ottenuta l'approvazione del Re in un primo Consiglio di Stato il 22 novembre 1795, il giorno successivo Godoy fece arrestare Malaspina; con lui vennero denunciati e arrestati una dama di corte, la marchesa di Matallana, responsabile della trasmissione della missiva, e un frate dell'ordine dei Caracciolini, padre Manuel Gil, che collaborava con Malaspina alla stesura dei resoconti della spedizione. Un successivo Consiglio di Stato (27 novembre) confermò l'arresto e ordinò di processare gli accusati. La prigionia e l'esilio – In difetto di elementi chiari di colpevolezza e non trovando supporto nemmeno nelle labili accuse di eresia risalenti a molti anni prima e ravvivate per l'occasione, il processo si trascinò fino all'anno successivo quando Godoy ottenne un decreto reale per chiudere la questione a suo favore. Il 20 aprile 1796 Malaspina venne trasferito al castello di San Antón de La Coruña, in Galizia, per rimanervi dieci anni e un giorno. La nobildonna venne esiliata in un luogo diverso dalla residenza del marito, mentre il frate venne inviato al carcere dei Toribios a Siviglia. Nonostante gli fosse stato imposto il divieto di comunicazioni con l'esterno, durante la prigionia Malaspina riuscì a mantenere i contatti con i parenti rimasti in Italia, in particolare con il fratello Azzo Giacinto, erede del marchesato. Scrisse molto anche ad alcuni amici come il console Paolo Greppi che potevano aiutarlo per la sua liberazione, opera nella quale Malaspina continuò ad impegnarsi incessantemente, senza mai abbandonare la sua posizione di piena lealtà alla Corona spagnola e la convinzione di essere una vittima personale dell'ambizione di Godoy. Nel frattempo si impegnò nelle letture di classici e trattatisti moderni e nella stesura di alcune opere di saggistica, nonostante la scarsità di risorse di cui poteva godere nella prigionia. Per quanto costanti e dedicati fossero gli sforzi della sua cerchia di amici, però, fu solo alla fine del 1802 che l'interessamento di Francesco Gravina, Francesco Melzi d'Eril e altri presso lo stesso Napoleone indussero finalmente la Spagna a commutare la condanna di Malaspina nell'esilio perpetuo. Nel frattempo i punti di riferimento erano cambiati ancora una volta: Azzo Giacinto, dopo aver accolto le truppe napoleoniche con entusiasmo si era distaccato dalle posizioni più radicali, ma era stato comunque arrestato dagli Austriaci nel corso della breve restaurazione del 1799 morendo poco dopo durante un tentativo di fuga. Nel 1800 era morto a Parigi l'amico Paolo Greppi e i rapporti con l'altro fratello, Luigi, che era succeduto ad Azzo, non erano tra i migliori. Arrivato a Genova nel marzo 1803, Malaspina decise di stabilirsi a Pontremoli nell'attesa di risolvere le controversie con il fratello, senza però rinunciare ai contatti con la realtà milanese, inserendosi ben presto nel circuito politico oltre che intellettuale. Francesco Melzi d'Eril, ormai vicepresidente della Repubblica Italiana, lo incaricò di ispezionare le coste adriatiche per suggerire le più opportune difese marittime da applicarvi, e qualche tempo dopo gli venne affidato l'incarico di studiare un cordone sanitario per fronteggiare l'epidemia di febbre gialla scoppiata a Livorno. Malaspina trovò anche occasione di prospettare delle riforme dei meccanismi di esazione delle tasse che risultavano particolarmente ingiuste per le popolazioni della Lunigiana. Con la trasformazione della Repubblica in Regno d'Italia venne tuttavia a scemare il coinvolgimento politico di Malaspina, che gradualmente spostò il suo centro di interesse verso Firenze e Pontremoli, dove morì il 9 aprile 1810. La sua morte è stata notata nel Gazzetta di Genova del 18 aprile 1810: « Pontremoli 9 aprile 1810. Oggi alle ore 10 dopo mezzo giorno ha quel cessato di vivere il dotto e celebre viaggiatore sig. Alessandro Malaspina di Mulazzo. Tale perdita non potrà non essere compianta anche di lontano, da chi tenendo in qualche pregio l'eminenza delle notizie di nautica e di oltremare di questo valente italiano, ha conosciuta la moderazione dell'animo di lui nell'una e nell'altra fortuna; acerbissima è senza dubbio per chi ne sente da vicino il discapito e ha dovuto ammirare inoltre la sua costanza nel sofferire pazientemente sino all'ultimo i dolori più gravi di una lunga malattia agli intestini. »
Chrétien–Guillame de Lamoignon de Malesherbes (Parigi, 6 dicembre 1721 – Parigi, 22 aprile 1794) è stato un giurista e politico francese. Nato da un'importante famiglia della nobiltà commerciale (noblesse de robe) parigina, figlio di Guillame de Lamoignon de Blancmesnil, fu nominato sostituto del procuratore generale del parlamento di Parigi nel 1741. Successivamente diventò consigliere nel 1744, primo presidente della corte degli ausili di Parigi e direttore della Biblioteca, cioè responsabile della censura reale sulle stampe, posizione di cui si servì per sostenere l′Encyclopédie. Quando il privilegio venne revocato agli editori e il parlamento ordinò il sequestro delle carte di Diderot, Lamoignon de Malesherbes lo fece avvisare segretamente. «Diderot, costernato, corse da lui. "Che succede? gridava; come, in ventiquattro ore, traslocare tutti i miei manoscritti? Non ho il tempo di controllarli. E, soprattutto, dove trovare delle persone che vogliano incaricarsene e che possano farlo in sicurezza? – Mandateli a me, rispose Malesherbes, non li cercheranno certo qui"» Nel 1771 il triumvirato di Maupeou prese il potere e soppresse i parlamenti. Per solidarietà con i suoi colleghi Malesherbes redasse le sue famose Rimostranze, che diffuse clandestinamente. Ricevette per tale motivo una lettera regia (lettre de cachet) che lo esiliò nel suo castello di Malesherbes, 70 km a sud di Parigi. Dopo la morte di Luigi XV divenne segretario di stato alla Maison du roi. Il suo ingresso al ministero, con quello di Turgot, suscitò l'entusiasmo dell'opinione liberale. Mlle de Lespinasse scrisse a un amico, in tale occasione «Oh, certamente, siate sicuro che il bene verrà e che ci verrà bene, perché sono i lumi che dirigeranno la virtù e l'amore per il bene pubblico. Mai due uomini più virtuosi, più disinteressati, più attivi sono stati riuniti e animati più fortemente di un interesse più grande e più elevato. Vedrete, il loro ministero lascerà una traccia profonda nello spirito degli uomini. [...] Oh! Tempi brutti per i ruffiani e i cortigiani!» Il suo amico Gabriel–Henri Gaillard dirà di lui: «Era l'amore e la gioia della nazione.» Ma, rapidamente, sopravvenne la disillusione. Così Malesherbes tentò vanamente di abolire il sistema delle lettere regie. L'anno successivo diede le dimissioni, in seguito alla caduta del suo amico Turgot. Compose diverse memorie, per esempio Sulla necessità di ridurre le spese (Sur la nécessité de diminuer les dépenses). Un'altra riguardava i protestanti e contribuì a far istituire per loro uno stato civile dal guardiano dei sigilli de Basville, suo cugino. Dal 1787 al 1788 fu membro del consiglio regale (Conseil d'En–haut), dove, pur proponendo alcune riforme, non venne mai ascoltato. Aveva sposato Mlle Grimod de la Reynière che gli diede due figlie: Pauline e Antoinette-Thérèse-Marguerite, che successivamente sposò Louis de Peletier de Rosanbo. Una delle loro figlie sposò il fratello di Chateaubriand e un'altra fu la madre di Tocqueville. Malesherbes era dilettante di botanica. All'età di 24 anni seguì dei corsi di botanica tenuti da Jussieu, in seguito a ciò organizzò delle piantagioni nel suo castello di Malesherbes, nel dipartimento del Loiret. Per questo motivo mantenne un espitolario con Rousseau e Jefferson, scambiò piante e chiese consigli al suo vicino, il grande agronomo Duhamel de Monceau. Approfittò del fatto che suo nipote César–Henri de La Luzerne fosse governatore delle Isole Sottovento (nella Polinesia) per farsi inviare semi rari. Sotto lo pseudonimo di "Monsieur Guillame" viaggiò in incognito in Francia, Olanda e Svizzera, riportandone una messe di osservazioni sia sull'agricoltura sia sugli aspetti industrali delle regioni attraversate e, naturalmente, anche piante per le sue collezioni. Fu molto critico nei confronti di Buffon e demolì la sua Teoria della Terra. Nel 1750 fu eletto membro dell'Accademia delle Scienze, nel 1759 dell′Académie des inscriptions e finalmente nel 1775 dell′Académie française. Nel 1792 si recò da sua figlia, emigrata a Losanna, solo per tornare ben presto in Francia, pur avendo perso tutte le illusioni sulla rivoluzione. Per fedeltà al re, che comunque non lo contraccambiava per niente, si offre volontario per fornire la sua difesa al processo e scisse al presidente della Convenzione: «Ignoro se la Convenzione Nazionale darà a Luigi XVI un aiuto per la difesa, e neppure se egli potrà sceglierlo. In questo caso vorrei che Luigi XVI sapesse che, se mi sceglie per tale funzione, sono pronto a dedicarmi ad essa.» Ma è lui che dovrà annunziare al re la sua sentenza di morte, il 20 gennaio 1793. La Convenzione si ricorda di lui in pieno Terrore e, nel mese di dicembre, lo andarono a cercare nel suo ritiro. Fu riportato a Parigi e incarcerato con la famiglia per "cospirazione con gli emigrati". Suo genero fu ghigliottinato il 21 aprile 1794. Il giorno successivo vengono giustiziati con lui la figlia, i nipoti e due suoi segretari. «Uscendo dalla prigione per salire sull'infame carretta, il suo piede urta una pietra e lo fa inciampare. "Ecco, dice sorridendo tristemente, un cattivo augurio; al mio posto un antico romano sarebbe rientrato in casa."»
Adolphe Jules César Auguste Dureau de la Malle (March 3, 1777 in Paris – May 17, 1857 at the estate Landres à Mauves sur Huisne, Orne) was a French geographer, naturalist, historian and artist. He was the son of the scholar and translator Jean–Baptiste Dureau de la Malle. Adolphe Dureau de la Malle published a number of works on the economy and topography of the classic countries, i.e. Italy and Carthage at the time of the Roman Empire: On the population in ancient Italy (De la Population de l'Italie ancienne) (1825) – On agriculture, administration and units of measurement of the Romans (De l'Agriculture, de l'Administration, des Poids et Mesures des Romains) (1827–1828) – On the topography of Carthage (De la Topographie de Carthage) (1835). As a naturalist, he published on the origins of the ceral crops, De l'Origine et de la patrie des Céréales (1819 et 1826); and, his most significant work, on vegetation succession. Mémoire sur l'alternance ou sur ce problème: la succession alternative dans la reproduction des espèces végétales vivant en société, est–elle une loi générale de la nature. Annales des sciences naturelles, 15 (1825): 353–381. Rendered in English: Memoir on alternation or on alternative succession in the reproduction of plant species living in a community – is it a general law of nature? Here he present results of his observations in clear–cut forests. He was the first to use the term succession (prior to Steenstrups use) about an ecological phenomenon and probably the first to use the term community (ecology) (societé) for an assemblage of (plant) individuals of different species (prior to Karl Möbius).
Giovanni Manardo (anche attestato nelle varianti Manardi e Mainardi), nei codici in latino Iohannes Manardus (Ferrara, 24 luglio 1462 – Ferrara, 8 marzo 1536) è stato un medico, botanico e umanista italiano. Di antica famiglia ferrarese, fu discepolo del Leoniceno, a cui succedette dal 1525 nella cattedra di medicina dell'Università di Ferrara, ed ebbe un'intensa vita professionale. Dopo aver incominciato ad insegnare nell'ateneo della sua città natale, fu, infatti, medico personale di corte dei Pico della Mirandola dal 1493 al 1504 e dei reali d'Ungheria (rispettivamente di Ladislao II prima e di Luigi II poi) dal 1513 fino al 1518[2], quando tornò a Ferrara, alla corte Estense, per provvedere alla salute di Alfonso d'Este. Nel 1533 fu anche, con un altro allievo del Leoniceno, cioè Ludovico Bonaccioli, nella ristretta cerchia di medici che cercò, invano, di curare Ludovico Ariosto. Nel 1494, alla morte di Giovanni Pico della Mirandola, di cui era stato medico, Manardo curò la pubblicazione delle celebri Disputationes adversum astrologiam divinatricem, in cui il filosofo emiliano, muovendo una forte critica alle credenze e alle pratiche astrologiche, aveva operato una netta differenziazione tra l'astronomia («astrologia matematica o speculativa»), che consentiva di far conoscere la realtà armonica dell'universo, e l'astrologia («astrologia giudiziale o divinatrice»), che invece era rivelatrice dell'avvenire degli uomini in base alle congiunture astrali. Tale discorso si intrecciò, in quel periodo, anche con i serrati dibattiti accesisi in tutta Europa sulla sifilide, in particolare nell'ambito della disputa di Ferrara e di quella di Lipsia, cui Manardo prese parte attiva, scrivendo il pamphlet dal titolo De erroribus Symonis Pistoris de Lypczk circa morbum gallicum, pubblicato nel 1500 a Norimberga. Se, nel 1521, commentando l'Ars parva di Galeno, aveva dato prova delle sue capacità di applicazione dei canoni della filologia alla scienza medica, la sua vasta erudizione umanistica sarebbe stata testimoniata, tuttavia, soprattutto dalle Epistolae medicinales, un'opera fortunata che, anticipata in frammenti dal 1528, ma uscita per intero solo postuma, a Basilea nel 1540, registrò numerose edizioni. Le Lettere medicinali combinavano alla perfezione, com'è stato osservato, la tradizione dei consigli, le istanze e discussioni filologiche sulla medicina e sulla botanica ai termini farmacologici. Tale opera, in cui peraltro, oltre a criticare le conoscenze botaniche informate dalla medicina araba, vengono per la prima volta descritte le antere dei fiori (appartenenti alle Angiosperme), ebbe un particolare influsso su François Rabelais, che la ripubblicò a Lione, poiché vedeva nelle epistole di Manardo sia un utile contributo per restituire alla medicina il prestigio di cui aveva goduto nell'antichità, sia un'autorevole testimonianza sottesa al rinnovamento della cultura.
Saverio Manetti (1723 – 1785) è stato un medico e botanico italiano a Firenze. Nella dedica a se stesso di una tavola della Storia naturale degli uccelli elenca i seguenti titoli: Professore di botanica della Società Botanica Fiorentina, Medico del "Collegio Fiorentino", Accademico dell'"Accademia Imperiale Leopoldiana dei curiosi di Germania", Socio onorario della Reale [Società] delle Scienze di Londra, di Gottinga e di Montpellier, Accademico dell'Istituto di Bologna. Studiò anatomia con Antonio Cocchi (1695–1758). Alla morte del suo maestro ne eseguì l'autopsia descrivendone in una lettera procedimenti e reperti tanto accuratamente da consentire ancora oggi una precisa diagnosi medica. Ha descritto per primo un genere di liane del Centro America che da lui prende il nome (Manettia). Intrattenne stretti contatti scientifici con il botanico svedese Carlo Linneo e con i principali circoli scientifici della seconda metà del XVIII secolo. Fu sovrintendente del Giardino dei Semplici di Firenze dal 1749 al 1782 succedendo a Giovanni Targioni Tozzetti e segretario perpetuo dell'Accademia dei Georgofili. Con notevole sforzo organizzativo curò la pubblicazione della Storia naturale degli uccelli, un monumentale catalogo in cinque tomi illustrato con 600 incisioni acquarellate opera dell'abate Lorenzo Lorenzi e di Violante Vanni che ripresero le immagini della collezione del marchese Giovanni Gerini. L'opera impegnò il Manetti quasi per un decennio soprattutto per la ricerca di finanziatori che venivano riconosciuti nelle numerose dediche delle tavole. Alcune opere: 1751 Viridarium Florentinum: sive, Conspectus plantarum quae floruerunt, & semina deterunt hoc anno 1750 in Horto Caesareo Florentino.... 109 pp. on line – 1751 Conspectus plantarum. Ed. Ex Typographia Bernardi Paperini, 139 pp. – 1751 Illustrissimo ac generoso Societatis Botanicae Florentinae praesidi Antonio Francisco Acciaioli Toriglioni... hoc observantiae venerationisque suae monumentum d.d.d. Xaverius Manetti: (Spicilegium plantas continens CCCXXV. Viridario Florentino addendas pro aestivis demonstrationibus hujus anni 1751. 32 pp. – 1754 François Boissier de Sauvages, Saverio Manetti. Due Dissertazioni fisico–mediche. Ed. Gaetano Albizzini. 286 pp. – 1756 Saverio Manetti, Karl von Linneo. Regnum vegetabile iuxta systema naturae in classes, ordines et genera constitutum. 116 pp. on line – 1762 Saverio Manetti, Giuseppe Angelo Casagrande. Lettera de sig. dott. Saverio Manetti: che può servire di Supplemento al suo Trattato sull' inoculazione del vajuolo: diretta al dottore Giuseppe Angelo Casagrande Cremonese... Ed. Appresso Andrea Bonducc. 52 pp. – 1765 Saverio Manetti, andrea Ginori. Delle specie diverse di frumento e di pane siccome della panizzazione memoria. Ed. Moücke. 237 pp. on line – 1767–1776. Saverio Manetti, Lorenzo Lorenzi e Violante Vanni. Storia naturale degli uccelli. Stamperia Mouckiana, Firenze.
Bartolomeo Maranta (Venosa (Potenza), 1500 – Molfetta (Bari), 1571) è stato un fisico e botanico italiano. Si occupò specialmente delle proprietà curative delle piante. Dal suo cognome è derivata la denominazione del genere Maranta e della famiglia Marantaceae. Nacque a Venosa nel 1500 (anche se alcune fonti sostengono nel 1514), da Roberto, avvocato, e Beatrice Monna, nobildonna di Molfetta. Dopo gli studi a Napoli, si trasferì a Pisa, divenendo allievo di Luca Ghini. Dal 1554 al 1556, Maranta lavorò presso l'Orto botanico di Napoli fondato da Gian Vincenzo Pinelli e, intorno al 1568, contribuì a fondarne un altro a Roma. Fu un grande amico di Ulisse Aldrovandi ed ebbe una rivalità con Pietro Andrea Mattioli, poiché entrambi entrarono in concorrenza dopo la morte di Ghini per ereditare i documenti e l'erbario del loro insegnante. Maranta fu anche fisico, operando alle dipendenze di Vespasiano Gonzaga, duca di Mantova, e del cardinale Branda Castiglioni. Nel 1559, è autore dell'opera Methodi cognoscendorum simplicium, in cui organizzò la farmacologia botanica per nomenclatura, identificazione delle specie e proprietà medicinali.
Giovanni Francesco Maratti (al secolo Gaetano) nacque probabilmente nel 1704 a Roma (Torroncelli, p. 222) o, secondo alcune ipotesi, nella vicina Genzano (Pirotta – Chiovenda, p. 229), da Francesco. I genitori assecondarono la sua inclinazione al chiostro, così il Maratti entrò nell'abbazia di Vallombrosa nel 1721, a soli 17 anni, emettendo i voti il 24 febbraio dell'anno successivo. Sin da quel periodo, trascorso prima a Vallombrosa, poi, per il completamento degli studi, presso il monastero di S. Michele di Passignano sul Trasimeno, il Maratti cominciò a interessarsi alle scienze naturali, in particolare allo studio delle piante, sotto la supervisione dell'abate Bruno Tozzi, esperto botanico, con il quale si dedicò all'esplorazione delle aree circostanti il monastero. Lo studio della fitoterapia e della botanica all'interno dell'Ordine vallombrosano, forte di una lunga tradizione fin dal Medioevo, si impose nei secoli XVII e XVIII all'attenzione di tutta Europa grazie a personaggi di spicco come gli abati Virgilio Falugi, autore delle Prosopopoeiae botanicae (Firenze 1697–1705), Biagio Biagi e lo stesso Tozzi. Diversi anni più tardi, nel novembre del 1739, il Maratti fu nominato priore della badia di Galloro, presso Ariccia. Compì escursioni nella zona dei colli Albani in compagnia di un medico locale, Giovanni Antonio Brunetti di Moncalieri, e divenne un grande esperto delle specie vegetali di quel territorio. Grazie alla fama acquisita, nel 1747 il Maratti fu chiamato dal rettore C. Argenvilliers a Roma come lettore di botanica pratica presso La Sapienza, dietro sollecitazione di Benedetto XIV, dal quale ottenne con breve apostolico, del 17 marzo 1747, la carica di abate titolare (titolo onorifico che dal sec. XVI veniva attribuito a chi portava l'abito talare – veste lunga sino ai talloni – o godeva di un beneficio ecclesiastico; inizialmente era un abate, un Padre, solamente il superiore di un monastero retto con indipendenza e con piena giurisdizione, essendo esente dalla potestà episcopale). La cattedra di botanica pratica, distinta per iniziativa del pontefice da quella di botanica teorica, comportava oltre all'insegnamento della disciplina specifica, accompagnato dall'ostensione dei semplici, la direzione in qualità di prefetto dell'orto medico botanico dell'Università. Il Maratti pronunciò la sua prolusione il 22 maggio 1747 e da allora, per i successivi trent'anni, diresse il giardino dei semplici, che si estendeva per circa un ettaro e mezzo sul colle del Gianicolo. Quando assunse la carica, il luogo si trovava in stato di trascuratezza dopo aver vissuto, dal 1678 al 1708, un primo periodo di splendore sotto la direzione del naturalista G.B. Trionfetti. Il Maratti arricchì il giardino con nuove specie che andava scoprendo durante le sue perlustrazioni nei dintorni di Roma e con piante che scambiò e acquistò utilizzando i suoi numerosi contatti con illustri colleghi di altre città. In questo modo consolidò la notorietà del giardino anche al di fuori dell'ambito romano. J.E. Ferber lo visitò nel 1772, attestandone la ricchezza delle specie; Ph. Commerson, celebre botanico, aveva in tale considerazione l'orto romano da pensare di donare la sua preziosa collezione di piante. Tra i più stretti collaboratori del Maratti era il chirurgo, botanico e chimico Liberato Sabbati, che tenne all'orto di Roma la carica di custode dal 1749 al 1779, ma già precedentemente e in più occasioni aveva frequentato il Maratti, al quale fu molto legato personalmente e professionalmente: lo testimonia la dedica al maestro Maratti, carica di stima e riconoscenza, posta in fine alla sua Synopsis plantarum, stampata a Ferrara nel 1745. Il rilievo acquisito dal Maratti nell'ambito della botanica è testimoniato anche dalla sua appartenenza a importanti accademie, come quella dei botanofili di Cortona e la Società botanica fiorentina, e dalle amicizie con celebri colleghi, sia italiani sia stranieri, tra i quali Carlo Allioni, l'inglese James Dickson e il francese Antoine Gouan. Prestigioso fu, inoltre, l'incarico di scrivere le approbationes (i giudizi tecnici sull'operato degli autori e dei vari collaboratori ai volumi) dei primi quattro tomi dell'Hortus Romanus (Roma 1772–76), opera in otto volumi iniziata da G. Bonelli e proseguita da Niccolò Martelli (allievo del Maratti e suo successore sulla cattedra di botanica pratica), coadiuvato da L. Sabbati e poi dal figlio di lui Costantino. L'autorevolezza del Maratti è sottolineata dallo stesso Bonelli all'inizio del primo tomo, laddove il Maratti è definito "in re botanica, et in methodo tournefortiana peritissimo" (Hortus Romanus, I, p. II). Il Maratti morì a Roma alla fine di gennaio del 1777. Fu sepolto nel monastero di S. Prassede, dove aveva sempre dimorato negli anni trascorsi a Roma, nella cappella di S. Giovanni Gualberto. P.O. Swartz denominò Marattia un genere di felci (della famiglia delle Marattiaceae), all'interno del quale si annoverano una sessantina di grosse felci tropicali. Il Maratti, infatti, approfondì il tema della riproduzione delle felci (allora chiamate piante "dorsifere"), sostenendo erroneamente che possedessero fiori: la tesi fu esposta in Descriptio de vera florum existentia, vegetatione, et forma in Plantis Dorsiferis, sive Epiphyllospermis, vulgo capillaribus (Roma 1760), breve pubblicazione completata da una tavola con 12 figure. Su quest'opera il Maratti scrisse, alcuni anni più tardi, nel 1768, un'apologia in latino, per difendere le proprie teorie dalle obiezioni avanzate dallo studioso Michel Adanson (Bothanophili Romani ad cl. virum Io. Christophorum Amadutium Ariminensem epistola, qua cl. v. Io. Franciscum Marattium Vall. antistitem ad Adansonii Galli censuris vindicat, in Nuova Raccolta di opuscoli scientifici e filologici, XX, Venezia 1770, pp. 241–247). L'opuscolo Plantarum Romuleae et Saturniae in Agro romano (Roma 1772) tratta invece nello specifico di due piante da lui scoperte, la Romulea, così denominata in quanto individuata a Roma in cinque specie o varietà, e la Saturnia, reperita nella zona del Gianicolo, secondo la tradizione mitologica sede dei campi coltivati di Saturno. Il Maratti ne fornisce i caratteri distintivi, quelli specifici e i luoghi di localizzazione.
Nicolas Marchant († 1678 in Paris) war ein französischer Apotheker und Botaniker. Nicolas Marchant studierte Medizin an der Universität Padua und erhielt dort auch seinen Abschluss. Er war Direktor der Gärten des Herzogs Jean–Baptiste Gaston de Bourbon, duc d’Orléans in Blois und gehörte zu den ersten Mitgliedern der 1666 gegründeten Académie des sciences. Sein Sohn Jean Marchant († 11. November 1738), ebenfalls Botaniker, wurde am 18. Juni 1678 Mitglied der Akademie und arbeitete am Jardin du Roi. Jean Marchant benannte seinem Vater zu Ehren die Gattung Marchantia der Pflanzenfamilie der Marchantiaceae. Carl von Linné übernahm später diesen Namen. Werke: Description des Plantes données par l'Académie. Paris, 1676.
Georg Margrav / Marcgraf medico e viaggiatore (Liebstadt, Sassonia, Germania 1610 – Guinea 1644): di lui abbiamo Historia Naturalis Braziliae libri octo, Amsterdam, 1648. ––– Georg Marcgrave (originally German: Georg Marggraf, also spelled "Marcgraf" "Markgraf") (1610 – 1644) was a German naturalist and astronomer. Born in Liebstadt in the Electorate of Saxony, Marcgrave studied botany, astronomy, mathematics, and medicine in Germany and Switzerland until 1636 when he journeyed to Leiden in the Netherlands. In 1637, he was appointed astronomer of a company being formed to sail to the Dutch colony in Brazil. He accompanied Willem Piso, a physician and the newly appointed governor of the Dutch possessions in that country. He afterward entered the service of Count Maurice, of Nassau, whose liberality supplied him with the means of exploring a considerable part of Brazil. He arrived in Brazil in early 1638 and undertook the first zoological, botanical, and astronomical expedition there, exploring various parts of the colony to study its natural history and geography. Traveling later to the coast of Guinea, he fell a victim to the climate. His large map of Brazil, an important event in cartography was published in 1647. According to Cuvier, Marcgrave was the most able and most precise of all those who described the natural history of remote countries during the sixteenth and seventeenth centuries. He was the co–author (with Willem Piso) of Historia Naturalis Brasiliae, an eight–volume work on the botany and zoology of Brazil. It was published in 1648 and is the work for which he is best remembered.
Humphry Marshall est un botaniste américain, né le 10 octobre 1722 dans le Comté de Chester en Pennsylvanie et mort le 6 septembre 1801 à Marshallton. Il est le fils d’Abraham Marshall et de Mary née Hunt. Il se marie avec Sarah Pennock le 16 septembre 1748 et se remarie avec Margaret née Minshall le 10 janvier 1788. Il travaille dans une ferme à partir de 1748 et réalise, vers 1768, le premier conservatoire d’espèces végétales de la région. Il construit un jardin botanique et des serres sur sa propriété. Il correspond notamment avec Peter Collinson (1694–1768) et John Fothergill (1712–1780). Il est l’auteur d’Arboretum Americanum: the American Grove, an Alphabetical Catalogue of Forest Trees and Shrubs, Natives of the American United States (1785). – Marshall has been called the "Father of American Dendrology". A genus of plants, Marshallia, was named in honor of Humphry Marshall and his nephew Moses Marshall, also a botanist. Marshall Square Park in the Borough of West Chester, Pennsylvania, is four miles east of Marshallton where Humphry Marshall was born; the Park's founders named the square after their 18th century predecessor. On June 27, 2007 – proclaimed Humphry Marshall Day by Borough Mayor, Dick Yoder – a long–overdue marker honoring the Park's namesake was unveiled. The standard author abbreviation Marshall is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Luigi Ferdinando Marsili o Luigi Ferdinando Marsigli (Bologna, 10 luglio 1658 – Bologna, 1 novembre 1730) è stato uno scienziato, militare, geologo e botanico italiano. Appartenente a una famiglia aristocratica di Bologna, essendo figlio cadetto del conte Carlo Francesco Marsili e della moglie Margherita Ercolani. Ereditò il titolo dopo che il fratello Anton Felice rinunciò alla primogenitura. Non fece studi regolari, ma si procurò ugualmente una vasta cultura frequentando l'Università di Bologna e quella di Padova, e studiando matematica, anatomia e scienze naturali con maestri insigni, come Geminiano Montanari o Marcello Malpighi. Cominciò prestissimo a viaggiare associando osservazioni scientifiche alla raccolta di dati sull'organizzazione militare. Nel 1671, si recò a Napoli dove visitò i Campi Flegrei e salì sul Vesuvio. Nel 1679 si recò a Costantinopoli, allora capitale dell'Impero Ottomano, dove rimase circa un anno. Frutto del viaggio di ritorno, attraverso la Penisola balcanica, furono le Osservazioni intorno al Bosforo tracio o vero canale di Costantinopoli (1680). Nel 1682 si arruolò nell'esercito dell'imperatore Leopoldo I, fu ferito e fatto prigioniero dai Turchi in un'azione sul fiume Rába, e venduto come schiavo a un Pascià che accompagnò alla battaglia di Vienna. Dopo peregrinazioni e traversie, fu riscattato nel 1684, ritornando alla vita militare in qualità di ingegnere. L'attività di Marsili consistette prevalentemente nello studio nella progettazione di fortificazioni e altre opere di ingegneria militare quali strade e ponti, nella rilevazione di piante topografiche, e in apprestamenti logistici. L'attività militare gli permise di continuare gli studi: molto importanti quelli derivanti dalla sua conoscenza del Danubio, documentata dalla monumentale Danubius Pannonico–Mysicus (1726), contenente informazioni sulla geografia, l'etnologia, la geologia, e l'idrologia delle regioni danubiane. In qualità di militare, Marsili fu in Ungheria, dove nel 1696 partecipò all'assedio e alla conquista di Buda. In seguito, assisté alla presa di Smederevo e alla battaglia di Vidin. Ebbe una parte rilevante nelle trattative di pace con l'Impero Ottomano nel 1691 e più tardi in quelle che condussero alla pace di Carlovitz; fu lui fra l'altro a guidare la commissione di demarcazione per conto dell'Impero austriaco per stabilire i confini con l'Impero ottomano. La carriera del Marsili, che nel frattempo aveva raggiunto il grado di colonnello ed era stato ferito durante l'assedio di Belgrado (1703), fu interrotta bruscamente durante la Guerra di successione spagnola allorché, comandato alla difesa di Breisac agli ordini del conte d'Arco, dopo la caduta della fortezza fu processato insieme col suo comandante. Quest'ultimo, giudicato colpevole di aver capitolato prima del necessario, fu decapitato; Marsili fu degradato e spogliato dei beni (18 febbraio 1704). Fu poi riabilitato molti anni dopo, ma non tornò più alla vita militare, tranne che per un breve intervallo. Trascorse gli ultimi anni a Bologna, e alla città natale donò tutto il materiale raccolto nel corso delle sue ricerche, dando origine in tal modo all'Istituto delle Scienze (probabilmente nel 1715), che incorporava l'Accademia degli Inquieti, nata nel 1691. Vennero incaricati sei professori per gestire le differenti branche dell'Istituto, il quale successivamente verrà dotato di una tipografia in grado di stampare documenti, oltre che con l'alfabeto latino, con l'alfabeto greco, l'ebraico e l'arabo. All'Istituto fu strettamente legata l'Accademia delle Scienze. La donazione del ricchissimo materiale accumulato nel corso dei suoi viaggi e delle sue ricerche dette vita al primo nucleo del museo dell'Istituto, al quale si aggiunsero i musei di Aldrovandi e Cospi. A Bologna creò anche una Camera di geografia e nautica. Per due anni soggiornò in Francia, sulle coste provenzali, e le metodiche osservazioni sui fenomeni del mare vennero utilizzate per l' Histoire physique de la mer (1725), considerato il primo trattato scientifico di idrografia. Durante un soggiorno a Maderno, sul Lago di Garda (1725), fece una serie di osservazioni sistematiche, componendole in un'operetta, Osservazioni fisiche sul lago di Garda, che è il primo lavoro prettamente scientifico sul lago, considerato il primo lavoro scientifico di limnologia e idrobiologia. Fu eletto socio dell'Académie française e della Royal Society (alla quale venne presentato da Isaac Newton). In onore dello studioso, il più imponente vulcano sottomarino europeo, il Marsili, che sorge nei fondali del Mar Tirreno, fu battezzato col suo nome. La qualità dell'attività scientifica di Luigi Ferdinando Marsili è molto elevata, e solo a torto è stata dimenticata. Fu rivalutata in occasione del secondo centenario della morte, celebrato con solennità a Bologna nel 1930. In quell'occasione furono pubblicati, a cura dell'Accademia delle Scienze di Bologna, alcuni scritti inediti tra i quali un'autobiografia e memorie varie. Il catalogo dei manoscritti del Marsili era già stato pubblicato nel 1928 da Lodovico Frati. ––– Il 12 dicembre 1711 venne ufficialmente eretto l’Istituto delle scienze e arti liberali, alla cui presidenza fu designato l’antico precettore del Marsili, il canonico Trionfetti. – Atti legali per la fondazione dell'Instituto delle Scienze, ed Arti liberali per memoria degli ordini ecclesiastici e secolari che compongono la città di Bologna, In Bologna: nella stamperia bolognese di San Tommaso d'Aquino, 1728.
Baltasar Jaime Martínez Compañón (born 1737, died 1797) was a Spanish prelate who served as Bishop of Trujillo, Peru from 1779 to 1790 and Archbishop of Bogotá, New Granada, from 1790 to 1797. He was responsible for founding new towns, building schools, and reforming the silver mine at Hualgayoc. He is most remarkable for his efforts to educate Trujillo's Indians and for his research into local plants, animals, archaeological ruins, music, and native cultures. Martínez Compañón was born in Cabredo, Navarre (Spain) and studied Religious Law at the Universities of Huesca and Zaragosa in Aragón before earning his Bachelor’s degree at the University of Oñate in Guipuzcoa in 1759, and his Doctorate at Oñate in 1763. He was ordained as a Catholic Priest in 1761. In 1766, he served as an advisor to the Holy Office of the Inquisition in Madrid. In 1767, King Charles III of Spain named Martínez Compañón Choirmaster of the Metropolitan Cathedral in Lima, Peru. In 1772 and 1773, he served as Secretary to the Sixth Provincial Church Council of Peru, held in Lima. From 1770 to 1778, he served as Rector of the Saint Toribio seminary, also in Lima. King Charles III named Martínez Compañón Bishop of Trujillo, Peru, on February 25, 1778. While there, he explored his bishopric in a visitation that lasted two years, eight months, and eight days. During this time he gathered the information that would become the basis of his projects to found new towns and schools. He planned to create special schools for Indian boys and girls where they would learn trade and craft skills as well as basic literacy. He also imagined an elaborate plan to create a utopian mining town at the Hualgayoc silver mine, outside of Cajamarca. After arriving in Bogotá on March 12, 1791, Martínez Compañón repaired local churches, founded five primary schools throughout the city, and established a seminary. He also became friends with noted botanist José Celestino Mutis. Martínez Compañón died of old age on August 17, 1797. Local legend holds that a smell of flowers emanated from his corpse and for three days the sun did not shine. When Martínez Compañón died, he left behind a natural history collection of animals, plants, artifacts and manufactures. These comprised a total of 24 boxes. Today part of the collection is held at the Museo de América in Madrid, although the majority of it has been lost. He also sent to Spain a nine volume set of watercolor images depicting the people, plants, and animals of Trujillo. Drawn by local artisans, these 1,372 images are a unique example of vernacular natural history produced in the colonial context. The originals survive today in the library of the Royal Palace in Madrid. In 2011, Martínez Compañón's travels throughout the Iberian world were the focus of the XXVI Ruta Quetzal BBVA summer travel expedition for high school students.
John Martyn or Joannis Martyn (12 September 1699 – 29 January 1768) was an English botanist. Martyn's is best known for his Historia Plantarum Rariorum (1728–1737, illustrated by Jacob van Huysum), and his translation, with valuable agricultural and botanical notes, of the Eclogues (1749) and Georgics (1741) of Virgil. Martyn was born in London, the son of a merchant. He attended a school in the vicinity of his home, and when he turned 16, worked for his father, intending to follow a business career. He abandoned this idea in favour of medical and botanical studies. His interest in botany came from his acquaintance with an apothecary, John Wilmer, and Dr. Patrick Blair, a surgeon–apothecary from Dundee who practiced in London. Martyn gave some botanical lectures in London in 1721 and 1726, and in 1727 was elected a Fellow of the Royal Society of London. Martyn was one of the founders (with Johann Jacob Dillenius and others) and the secretary of a botanical society which met for a few years in the Rainbow Coffee–house, Watling Street; he also started the Grub Street Journal, a weekly satirical review, which lasted from 1730 to 1737. In 1732 he was appointed professor of botany at Cambridge University, but, finding little encouragement and hampered by a lack of equipment, he soon ceased lecturing. He retained his professorship, however, till 1768, when he resigned in favour of his son Thomas. On resigning the botanical chair at Cambridge he presented the university with a number of his botanical specimens and books. John Martyn married Eulalia King, daughter of John King (1652–1732), rector of Pertenhall in Bedfordshire and Chelsea in London. Their son, Thomas Martyn (1735–1825) was also an eminent botanist, author of Flora rustica (1792–1794). After the death of his first wife, John Martyn married Mary Anne Fonnereau, daughter of Claude Fonnereau, merchant of London and Christ Church, Ipswich, and the brother of Thomas Fonnereau. Although he had not taken a medical degree, he long practised as a physician at Chelsea, which is where he died in 1768. The standard author abbreviation J.Martyn is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name. ––– John Martyn, o Joannis Martyn (12 settembre 1699 – 29 gennaio 1768), è stato un botanico inglese. Martyn è molto conosciuto per il suo Historia Plantarum Rariorum (1728–1737), e per la sua traduzione, con preziose note colturali e botaniche, delle Bucoliche (1749) e delle Georgiche (1741) di Virgilio.
Francis Masson (August 1741 – 23 December 1805) was a Scottish botanist and gardener, and Kew Gardens’ first plant hunter. Masson was born in Aberdeen. In the 1760s he went to work at Kew Gardens as an under–gardener. Masson was the first plant collector to be sent from Kew by the newly–appointed director Sir Joseph Banks. He sailed with James Cook on HMS Resolution to South Africa, landing in October 1772. He stayed until 1775 and sent back to England over 500 plant species. In 1776 he went to Madeira, Canary Islands, the Azores and the Antilles. In 1783 he collected plants in Portugal and in January 1786 returned to South Africa, remaining until March 1795. Masson’s only book, Stapeliae Novae, on the South African succulents also known as "carrion–flowers" because of their smell, was published in 1796. In September 1797 he set sail for North America, arriving in New York in December. In the next few years he travelled widely collecting plants and seeds, visiting Niagara Peninsula and Lake Ontario. He died in Montreal in December 1805, and he was buried there at the Scotch Presbyterian Church (later known as the St. Gabriel Street Church). The genus of plants Massonia is named after Masson. There is a commemorative plaque to Masson in Cruickshank Botanic Garden, Old Aberdeen. The standard author abbreviation Masson is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Heinrich Gottfried Graf von Mattuschka, né à Jauer (nom allemand de Jawor, en Pologne) le 22 février 1734, mort à Pitschen (nom allemand de Byczyna, en Pologne) le 9 novembre 1779, était un botaniste allemand. Il a écrit « Flora silesiaca », et a donné leur nom à de nombreuses plantes, notamment Quercus petraea. Travaux: Flora silesiaca oder Verzeichniß der in Schlesien wildwachsenden Pflanzen, 2 volumes, Breslau & Leipzig 1776–1777. ––– Heinrich Gottfried von Mattuschka (1734–1779) was a German botanist, born at Jauer (now Jawor, Poland), on 22 February 1734. He wrote Flora silesiaca, and named many plants, notably Quercus petraea. He died at Pitschen (now Pyszczyn, Poland) on 9 November 1779. The standard author abbreviation Matt. is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Johan Maurits van Nassau–Siegen (ou Jean–Maurice de Nassau–Siegen), né le 17 juin à 1604 à Dillenburg et mort le 20 décembre 1679 à Bergendaal, fut gouverneur général des colonies hollandaises au Brésil. On l'a surnommé « le Brésilien » pour le distinguer de Maurice de Nassau, son cousin (fils de Guillaume, prince d'Orange, son grand–oncle, surnommé « le Taciturne », père de l'indépendance des Pays–Bas). Le comte Jean Maurice de Nassau–Siegen (en allemand Johann Moritz von Nassau–Siegen; en néerlandais Johan Maurits van Nassau–Siegen) naquit à Dillenburg près de Francfort et de Siegen (aujourd'hui en Allemagne, dans le Land de Hesse), le 17 juin 1604. C'est une erreur de penser qu'il était hollandais, car sa famille était allemande, originaire de la région du Rhin. C'est aussi une erreur de l'appeler prince, car le titre ne lui fut accordé qu'en 1653 par l'Empereur Ferdinand III. Il était le fils de Jan VII de Nassau–Dietz (lui même fils de Jean VI de Nassau–Dillenbourg) et de Margaretha de Sonderburg–Holstein. Le stadhouder Maurits était son parrain. Quand il avait trois ans, son père hérita du comté de Siegen. Johan Maurits y grandit avant d'étudier à Bâle et Genève, puis à la Ritterschule de Kassel. Il entra à seize ans au service de la République et, après avoir été assez brièvement aspirant de marine, il participa avec succès à quelques campagnes militaires. Ensuite il entra au service de la compagnie des Indes occidentales. Gouverneur–général du Brésil néerlandais, il constitua une équipe de scientifiques et d'artistes chargée de décrire le pays et ses richesses. Parmi eux, Georg Markgraf (1611–1644), qui s'occupait principalement de géographie mais aussi d'histoire naturelle, et Willem Piso (1611–1678), son médecin personnel, qui dirigeait cette équipe. Deux artistes, Frans Post (1612–1680) et Albert Eckhout (1610–1665), les accompagnaient. Johan Maurits est connu surtout pour avoir été l'administrateur éclairé de la partie nord–est du Brésil. On peut en parler longuement – ce qui d'ailleurs a été fort bien fait, surtout par ses contemporains, car Johan Maurits avait un sens très subtil des public relations. Après son séjour pas si mal réussi au Brésil, il chargea son familier Constantijn Huygens de faire écrire sa biographie par Caspar Barlaeus qui n'en finissait pas d'admirer les prouesses du « Brésilien ». À l'usage du grand public le poète Franciscus Plante composa un poème à sa gloire, « Mauritas », où il chante de façon emphatique ses aventures brésiliennes. L'université de Leyde rendit hommage au comte pour ses actions grandioses et son intelligence. Il entra de nouveau au service des États–Généraux et y resta le reste de sa vie. Après ses aventures au Brésil il entra aussi au service du Prince–Électeur de Brandebourg, grand admirateur de la République des Pays–Bas. Au milieu du dix–septième siècle, celle–ci avait la réputation d'être l'État le plus moderne du monde et le Prince, à l'état d'esprit progressiste, prit la jeune république sous bien des aspects comme un modèle d'administration moderne. Et Johan Maurits joua sous ce rapport le rôle de postillon d'amour. Il avait 33 ans quand il débarqua en 1630 à Pernambouc comme gouverneur du Brésil et en chassa facilement les Portugais grâce à l'armée de près de 70 navires lancée par les hollandais, qui avaient deux ans plus tôt mis la main sur une importante flotte espagnole convoyant de l'argent aux Antilles, lors de la Bataille de la baie de Matanzas. Il faut cependant cinq ans aux hollandais pour achever la conquête, au prix de la destruction d'une large partie des moulins à sucre par les hollandais, dont un bon tiers se replient dans le sud, selon le constat du chef de l'armée hollandaise, le polonais Christophe Arciszewski. En 1635, les hollandais décident de mettre en place leur propre système de Traite négrière, une partie des planteurs portugais acceptant de coopérer avec eux. La compagnie néerlandaise des Indes occidentales savait pouvoir tirer de l'argent de sa possession, en restructurant les nombreuses sucreries construites par les portugais, mais le gouverneur avait de plus vastes desseins. Le stadhouder Frederik Hendrik, le conquérant, qui était l'oncle de Johan Maurits, pensait lui–même se créer son propre royaume en l'Amérique du Sud. Son administration montre son amour pour le Brésil. Il fonda Mauritsstad, bâtit un palais superbe, réunit une sorte de parlement, stimula la production de sucre et protégea le pays contre les envahisseurs. En 1641 il conclut avec les Portugais un traité qui ne dura pas. À cette époque, les conquérants européens distinguaient entre peuples chrétiens et peuples païens. Les païens devaient être convertis, au besoin par l'épée. Une partie de la population des Indiens du Brésil passa au calvinisme. Ces peuples considéraient Johan Maurits comme un vrai Brésilien et ils lui rendaient hommage pour l'humanité de son administration, car il voyait en eux des hommes. Ceux qui refusaient de se convertir n'eurent pas affaire aux troupes de Johan Maurits, il leur envoya même ses peintres Frans Post et Albert Eckhout afin de les peindre. Le « Brésilien » mourut en décembre 1679, à Berg en Dal tout à côté de Clèves. Il ne s'était jamais marié. À ce moment–là la ville était occupée par les troupes françaises qui avaient d'ailleurs traité Johan Maurits avec respect. Il fut d'abord enterré dans le parc, puis par la suite dans son propre comté de Siegen. Quand son ami Frédéric–Guillaume mourut, neuf ans plus tard, après un règne de près de cinquante ans, on l'appelait « le grand prince » dans l'Europe entière et la Prusse comptait bien un million d'habitants.
Richard Mead (Stepney, 11 agosto 1673 – Londra, 16 febbraio 1754) è stato un medico britannico. La sua opera A Short Discourse concerning Pestilential Contagion, and the Method to be used to prevent it (1720), fu di storica importanza per comprendere le malattie contagiose. Undicesimo figlio di Matthew Mead (1630–1699), Richard studiò a Utrecht per tre anni con JG Graevius. Avendo deciso di seguire la professione medica, si spostò poi a Leida dove seguì le lezioni di Paul Hermann e Archibald Pitcairne. Nel 1695 si laureò in medicina all'Università di Padova, e nel 1696 tornò a Londra dove ottenne grandi risultati nella sua attività di medico. Il suo trattato Mechanical Account of Poisons venne pubblicato nel 1702, e l'anno successivo venne ammesso alla Royal Society, alla quale contribuì alla stesura di un documento sulla natura parassitaria della scabbia. Nello stesso anno, fu eletto medico del San Thomas Hospital e nominato a leggere lezioni anatomiche alla Surgeon's Hall. Alla morte di John Radcliffe nel 1714, Mead divenne il capo riconosciuto della sua professione. Egli assistette la regina Anna sul letto di morte e nel 1727 divenne medico di Giorgio II, che in precedenza era già suo paziente quando era principe di Galles. Mentre era al servizio del re, Mead venne coinvolto nella creazione di una nuova opera umanitaria, l'Ospedale degli Innocenti, sia come fondatore che come consulente medico. L'Ospedale degli Innocenti divenne un ricovero per bambini abbandonati, piuttosto che un ospedale, ma si dice che attraverso il coinvolgimento del dottor Mead, l'Ospizio venne dotato di una astanteria e di una farmacia. Si suppone che abbia influenzato l'architetto, Theodore Jacobsen, nella costruzione di un ampio cortile per promuovere l'esercizio fisico dei bambini. Un ritratto a grandezza naturale del dottor Mead, donato dall'artista Allan Ramsay nel 1747, assicura che il suo contributo non sarà dimenticato. Il dipinto è esposto attualmente al Museo degli Innocenti. Mead possedeva una casa di campagna a Old Windsor nel Berkshire, ma morì nella sua casa di Bloomsbury nel 1754. Essa, successivamente, formò la parte iniziale del Great Ormond Street Hospital. Visione religiosa: nel 1755 Meade pubblicò Medica Sacra; Or, A commentary on the most remarkable diseases, mentioned in the Holy Scriptures. Egli fece uso del lavoro del suo presunto parente Joseph Mede, Doctrine of Demons e delle Chronology del suo paziente Isaac Newton per sostenere che le idee pagane relative ai demoni erano entrate nel Cristianesimo. Come Arthur Ashley Sykes e altri, Mead capì che quando si parla di coloro che sono colpiti dai demoni nel Nuovo Testamento, ci si riferisce semplicemente a coloro che soffrono di una qualche malattia: "Che i Daemoniacs, daimonizomenoi, citati nei Vangeli, siano affetti da una malattia molto naturale, anche se di tipo ostinato e difficile, mi sembra molto probabile da quanto leggo." Opere: dopo Mechanical Account of Poisons (2nd ed, 1708), Mead pubblicò: il trattato De Imperio Solis ac Lunae in Corpora humana, & Morbis inde oriundis (On the Influence of the Sun and Moon upon Human Bodies and the Diseases Arising Therefrom) (1704) – A Short Discourse concerning Pestilential Contagion, and the Method to be used to prevent it (1720) – De variolis et morbillis dissertatio (1747) – Medica sacra, sive de morbis insignioribus qui in bibliis memorantur commentarius (1748) – On the Scurvy (1749) – Monita, & Praecepta Medica (1751).
Gilles Ménage (latinizzato in Aegidius Menagius, italianizzato in Egidio Menagio; Angers, 15 agosto 1613 – Parigi, 23 luglio 1692) è stato un poeta, saggista, grammatico, critico letterario ed erudito francese, autore fra l'altro del primo dizionario etimologico della lingua italiana. Figlio di Guillaume Ménage, avvocato del re ad Angers, fu uno studente brillante. La buona memoria e l'entusiasmo per gli studi lo portarono rapidamente, dopo aver seguito studi letterari e giuridici, a esercitare la professione forense ad Angers prima ancora di aver compiuto vent'anni. Nel 1632 una malattia lo spinse ad abbandonare la professione di avvocato per dedicarsi alla vita ecclesiastica. Divenne priore di Montdidier (Somme), prima di aver preso gli ordini sacri, e fu ospitato per alcuni anni a Parigi nell'abitazione del futuro Cardinal de Retz, il quale gli offrì la possibilità di dedicarsi all'attività letteraria. Divenne intimo dei maggiori letterati del suo tempo, nonché di molti potenti (fu favorito del cardinal Mazzarino), frequentatore dei salotti alla moda nei quali sarà apprezzato per la cultura e la conversazione brillante ma sarà anche temuto per il suo spirito corrosivo. Nel 1648, dopo aver litigato col cardinale de Retz, Ménage si ritirò nel chiostro di Notre Dame de Paris dove ben presto radunò attorno a sé un cenacolo di letterati e intellettuali con i quali si riuniva settimanalmente, nella serata del mercoledì, in riunioni battezzate "Mercuriales" dallo stesso Ménage; fra i più assidui frequentatori: Jean Chapelain, Paul Pellisson, Valentin Conrart e Jean François Sarrazin. Nel 1650 divenne precettore di Marie–Madeleine Pioche de la Vergne, contessa de la Fayette, a cui rimarrà legato per il resto della sua vita. Ebbe numerosi e vasti interessi culturali, conosceva perfettamente le lingue classiche, l'italiano e lo spagnolo, ma probabilmente disperse i propri talenti dedicandosi a campi troppo disparati. Scrisse infatti versi (Poemata, Miscellanea, Poésies composées en l'honneur du Cardinal Mazarin), testi di critica letteraria (Mescolanze sul Canzoniere del Petrarca, saggi sull'Aminta del Tasso, saggi sulle poesie di Malherbe) saggi di linguistica sulle lingue francese e italiana (ha compilato i primi dizionari etimologici della lingua francese nel 1665 e della lingua italiana nel 1669), testi di filologia classica (una edizione delle Vite dei filosofi di Diogene Laerzio), saggi in lingua latina sulla storia del diritto (Iuris civilis amoenitates), eccetera. Il suo sarcasmo gli chiuse le porte dell'Académie française, ma la sua cultura lo fece accogliere fra i soci dell'Accademia della Crusca con la quale tuttavia entrò in polemica a proposito della sua opera sull'etimologia dell'italiano: gli scritti del Ménage avrebbero dovuto confluire in un'opera diretta da Carlo Roberto Dati; ma nel 1669 Ménage, contro il parere dei cruscanti, li precedette con Origini della lingua italiana, opera dedicata tuttavia agli stessi accademici italiani. Ménage subì la satira di Boileau e Molière; quest'ultimo lo raffigurò nel personaggio di Vadius, il pedante erudito de Les femmes savantes.
José Francisco Miguel António de Mendonça (Lisbona, 2 ottobre 1725 – Lisbona, 11 febbraio 1808) è stato un cardinale portoghese. Fu nominato cardinale della Chiesa cattolica da papa Pio VI. Nacque a Lisbona il 2 ottobre 1725. Papa Pio VI lo elevò al rango di cardinale nel concistoro del 7 aprile 1788. Morì l'11 febbraio 1808 all'età di 82 anni.
Meninski Menin
Meninski, or Menin, Francis (Francis a Mesgnien), a celebrated Orientalist, was born in Lorraine, in 1623, and studied at Rome, tinder the learned Jesuit Grattini. At the age of 30, he accompanied the Polish ambassador to Constantinople, and, applying himself to the study of the Turkish language, became first interpreter to the Polish embassy at the Porte, and, soon after, was appointed ambassador plenipotentiary to that court. He was naturalized in Poland, and added the termination ski to his family name of Menin. In 1661, he became interpreter of the Oriental languages at Vienna, and was entrusted with several important commissions. In 1669, going to visit the holy sepulchre of Jerusalem, he was created a knight of that order, and, on his return to Vienna, was created one of the emperor's council of war. His principal work was his Thesaurus Languarum Orientalium, published at Vienna in 1680. A new edition of this valuable work was begun in 1780, but remains still unfinished. Meninski died at Vienna in 1698.
Christian Mentzel (ou Christianus Mentzelius) (Fürstenwalde 1622 – Berlin 1701), médecin, botaniste et sinologue allemand. Il s'adonne dans les derniers temps de sa vie à l'étude de la langue chinoise et est l'auteur d'un célèbre dictionnaire germano–chinois. Il est également l'auteur d'un livre sur le Brésil. Membre de l'Académie impériale des Curieux de la Nature, il entretenait une correspondance avec les principaux savants de l'Europe. Il est le médecin personnel de l'électeur de Brandenbourg. Linné lui dédie en 1753 le genre Mentzelia de famille des Loasaceae. Publication – Index nominum plantarum universalis, Diversis Terrarum, Gentiumque Linguis quotquot ex Auctoribus ad singula Plantarum Nomina excerpi & juxta seriem A.B.C. collocari potuerunt, ad Unum redactus, videlicet: Europæorum Latinâ sive veter Romanâ, Græcâ ... Asiaticorum, Hebræâ, Chaldaicâ, Syriacâ, Arabicâ, Turcicâ cum sua Tripolitana &c... Africanorum Aegyptiacâ, Aethiopicâ, Mauritanicâ sive Barbaricâ ... Americanorum, Brasilianâ, Virginianâ, maexicanâ & adjacantium populorum ... Characteribus Latinorum, Graecorum & Germanorum ... Berolini, Ex officina Rungiana, 1682.
Archibald Menzies (Weem, 15 marzo 1754 – Londra, 15 febbraio 1842), è stato un chirurgo e naturalista scozzese. Mentre lavorava col fratello maggiore William nei Royal Botanical Gardens, attirò l'attenzione del Dr. John Hope, professore di botanica alla Università di Edimburgo, che lo incoraggiò a studiare medicina in tale università. Dopo essersi laureato in chirurgia lavorò per qualche tempo come assistente di un medico di Caernarvon, poi si arruolò nella Royal Navy come assistente chirurgo. Nel 1786 si imbarcò come chirurgo sulla Price of Wales per un viaggio verso il Pacifico settentrionale attraverso capo Horn. La nave, assieme alla Princess Royal, visitò il Nord–America, la Cina e le isole Hawaii. Durante il viaggio Menzies raccolse molti esemplari botanici, oltre ad occuparsi della salute dell'equipaggio. Tornato in Inghilterra nel 1789, fu ammesso nel 1790 alla Linnean Society. Nello stesso anno Menzies fu scelto per accompagnare come naturalista il capitano George Vancouver nel suo viaggio intorno al mondo a bordo della nave HMS Discovery. Dopo che il chirurgo della spedizione si ammalò, Menzies ne fece le veci. Nel 1794, mentre la Discovery era in sosta alle Hawaii per trascorrere l'inverno, assieme al tenente Joseph Baker e ad altri due uomini fece la prima ascensione di cui si ha notizia del Mauna Loa. Tramite un barometro portatile Menzies fece una misurazione dell'altezza della montagna, che gli risultò essere di 4134 metri (l'altezza effettiva è di 4169 metri). Dopo questo viaggio ne fece altri con la Royal Navy nelle Indie Occidentali, dopodiché si ritirò dalla Marina per diventare un medico chirurgo nel quartiere londinese di Notting Hill. Divenne presidente della Linnean Society dopo la morte di A.B. Lambert. Archibald Menzies è commemorato nella nomenclatura scientifica di molte delle piante che scoprì durante i suoi viaggi. Anche la Pseudotsuga menziesii (abete di Douglas), benché scoperta da David Douglas, porta il suo nome.
Maria Sibylla Merian (Francoforte sul Meno, 2 aprile 1647 – Amsterdam, 13 gennaio 1717) è stata una naturalista e pittrice tedesca. Nasce dall'incisore ed editore svizzero Matthäus Merian il vecchio (1593–1650), e da Johanna Sybilla Heim, sua seconda moglie. Il padre muore quando Sibylla ha tre anni e la madre si risposa con Jakob Marell, pittore di fiori, che le insegnerà il disegno, la pittura a olio, l'acquerello e l'incisione; a 13 anni cominciò a dipingere immagini d'insetti e di piante presi direttamente dalla natura. Nel 1665 la diciottenne Maria Sibylla Merian sposa il pittore quadraturista – specializzato in disegni prospettici di architetture – Johann Andreas Graff, allievo del patrigno; due anni dopo si stabiliscono a Norimberga e nel 1668 hanno la prima figlia, Johanna Helena; qui Sibylle inizia a studiare gli insetti e il ciclo vitale di bruchi e farfalle, malgrado le opinioni del tempo, risalenti agli studi di Aristotele, insegnino che gli insetti sarebbero il risultato di una generazione spontanea avvenuta dalla putrefazione del fango e malgrado altresì la nomea data agli insetti dalla superstizione popolare di bestie diaboliche. Postasi il problema di come avvenga la loro trasformazione, raccoglie bruchi che porta nel suo laboratorio; nutrendoli e osservandone i comportamenti, scopre essi come nascano dalle uova, che si racchiudono in un bozzolo dal quale escono trasformate in bellissime farfalle. Le disegna nel diverso periodo del loro sviluppo, insieme con le piante sulle quali si situano abitualmente e delle quali si nutrono. Questa raccolta di disegni forma la base dei suoi primi due libri: il primo viene edito nel 1675 con il titolo Neues Blumenbuch (Nuovo libro di fiori) – una seconda edizione, in due volumi, intitolata Florum fasciculi tres, esce nel 1680 e comprende 36 tavole di incisioni colorate di fiori con una particolare cura di dettagli. Stop.
Daniel Gottlieb Messerschmidt (September 16, 1685 – March 25, 1735) was a German physician, naturalist and geographer. He was born in Danzig and studied medicine in Jena and Halle, obtained his doctorate degree in the latter in 1713 and settled as a medical doctor in Danzig. In 1716, he came into contact with Russian emperor Peter the Great. By decree of November 5, 1718, Peter gave Messerschmidt the task to ”collect rarities and medicinal plants” from Siberia. Messerschmidt set out in 1720 on his exploration – the first by a naturalist in this terra incognita, which came to last for seven years. He made numerous observations related to ethnology, zoology and botany and also excavated the first known fossil mammoth remains. Messerschmidt used two simple utensils for collecting data and artefacts, written diary notes and boxes, establishing a tradition for naturalist exploration to last for a century. In Tobolsk, Messerschmidt met the Swedish lieutenant colonel Philip Johan von Strahlenberg, who had been taken prisoner at the Battle of Poltava and exiled to Siberia. Strahlenberg accompanied Messerschmidt during several expeditions and later published some of Messerschmidt’s observations. Messerschmidt explored lands all the way to Argun east of Lake Baikal. The journey, however, exhausted him, and he returned to Saint Petersburg in February 1728. He never became a member of the Academy of Sciences. He died in poverty in 1735. Messerschmidt’s notes and collections were, to the degree they were preserved, kept at the Academy of Sciences in Saint Petersburg. Pallas cited extracts of his journey log in his Neue nordischen Beyträge. Only much later, his full journal and excellent maps were published. In his travel journal, he described 149 minerals, 1290 plants of which 359 occurring in Russia only, and more than 260 vertebrates.
André Michaux, né le 7 mars 1746 à Versailles, mort le 11 octobre 1802 à Tamatave (Madagascar), est un botaniste et un explorateur français. André Michaux naquit à Versailles à la ferme de Satory incluse dans le Grand Parc de Versailles, où son père était laboureur, fermier du roi. En 1763, à la mort de celui–ci, il lui succède à la tête de l'exploitation, d'abord en association avec son frère, puis seul après son mariage en 1769 avec Anne Cécile Claye. Quelques années après le décès de cette dernière en 1770, à la naissance de leur fils François André Michaux, il laisse la ferme à son frère André–François Michaux. En 1797, Vincent Charlemagne Pluchet le futur maire de la ville de Trappes, gendre d'André–François, lui succèdera à la tête de la ferme. Il étudie ensuite la botanique avec le Dr Louis Guillaume Le Monnier, premier médecin des rois Louis XV et Louis XVI et professeur de botanique au Jardin du roi, puis suit les cours de Jussieu au Trianon et au Jardin du roi. En 1779, après avoir obtenu son brevet de botaniste, il est chargé d'une mission en Angleterre aux jardins botaniques royaux de Kew, puis participe à l'expédition botanique montée par Lamarck en Auvergne et en 1780, il herborise seul dans les Pyrénées françaises et espagnoles. En 1782, il fut envoyé par le gouvernement français en Perse pour une mission botanique. Il voyagea avec le consul Jean–François Rousseau, cousin du philosophe Jean–Jacques Rousseau, et après avoir séjourné plusieurs mois à Alep, Bagdad et Bassorah, il partit pour la Perse; arrêté à la sortie de Bassorah par une tribu arabe en révolte contre les autorités ottomanes, il put finalement gagner quelques jours plus tard la Perse où il voyagea sans encombre du Golfe Persique à la Mer Caspienne; certains disent qu'il aurait guéri le shah d'une maladie grave. Au bout de trois ans et demi, il revint en France avec un herbier et introduisit également de nombreuses plantes orientales dans les jardins botaniques français, notamment le faux orme de Sibérie ou orme du Caucase (Zelkova carpinifolia), le ptérocaryer du Caucase (Pterocarya fraxinifolia) et la michauxie (Michauxia campanuloides). Il rapporta aussi de ce voyage le premier document épigraphique concernant l'écriture cunéïforme à être introduit en Europe, un kudurru babylonien, connu sous le nom de Caillou Michaux. Ce monument célèbre est conservé et exposé aujourd'hui au Cabinet des médailles, Département des monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France. Le succès de ce premier voyage lui valut d'être nommé botaniste royal par Louis XVI et envoyé aux États–Unis à l'automne 1785 afin d'y rechercher des arbres et des plantes utiles pour enrichir les forêts, les parcs et les jardins en France. Il partit accompagné de son fils, François André (1770–1855), avec qui il fit ses premiers voyages, mais celui–ci rentra en France en 1790. André Michaux explora l'Amérique du Nord, de la Floride (alors espagnole) jusqu'aux approches de la baie d'Hudson (Canada) et de la côte atlantique jusqu'au fleuve Mississippi. Le 3 mars 1786, ils créent d'abord 2 ensemble un jardin botanique dans le New Jersey, qu'ils confient ensuite à Paul Saunier et qui deviendra le « Jardin Français ». La même année, ils vont plus au sud et en créent un deuxième à Charleston (Caroline du Sud), d'où il effectua ses expéditions, plus audacieuses les unes que les autres. Il décrivit et nomma beaucoup d'espèces nord–américaines durant cette période. Il collecta de nombreuses plantes et graines afin de les envoyer en France. Durant cette même période, il introduisit en Amérique de nombreuses espèces venant de diverses régions du monde telles que l'orme de Sibérie (Zelkova crenata), l'olivier odorant (Osmanthus fragrans), le lilas des Indes ou lilas d'été ou lagerose ou myrte de crêpe (Lagerstroemia indica), l'arbre à soie (Albizzia julibrissin), le Ginkgo biloba, le théier (Camellia sinensis), etc. et importa en France de nombreuses espèces nouvelles de chênes, érables, noyers ainsi que le virgilier (Cladrastis lutea), le magnolia à grandes feuilles (Magnolia macrophylla), le rhododendron de Virginie (Rhododendron catawbiense), etc. André Michaux lança la mode de l'Arboretum en Europe. À son retour en France, en 1796, il fut victime d'un naufrage sur les côtes de Hollande, dans le petit port d'Egmond aan Zee. Il perdit ses effets, mais put heureusement sauver la plus grande partie de ses collections. De retour à Paris le 23 décembre 1796, il ne put jamais obtenir le règlement de ses appointements impayés depuis les débuts de la République. En 1800, il s'embarqua dans l'expédition Baudin (1754–1803) en partance pour l'Australie. Mais il préféra quitter le navire à l'île Maurice. Après un an de séjour dans cette île, il partit à Madagascar afin d'inspecter la flore de cette île, où il mourut d'une fièvre tropicale trois mois plus tard. Ses travaux botaniques ont beaucoup fait pour la connaissance des espèces orientales et d'Amérique du Nord. Le lis de Caroline (Lilium michauxii) le sumac de Michaux (Rhus michauxii), les michauxies (Michauxia) et de nombreuses autres plantes ont été nommées en hommage à Michaux. Aux Etats–Unis, la Michaux State Forest, une forêt de Virginie, et au Québec la réserve écologique Michaux ainsi que l'île Michaux sur le lac Mistassini lui ont été dédiées. Il a écrit deux œuvres précieuses sur les plantes d'Amérique du Nord: une Histoire des chênes de l'Amérique septentrionale (1801), incluant 36 planches, et la Flora Boreali–Americana (2 volumes, 1803), avec 51 planches. Son fils est le botaniste François André Michaux (1770–1855). Il a publié plusieurs livres et tout particulièrement une Histoire des arbres forestiers de l'Amérique septentrionale dans laquelle, outre ses propres recherches, il fait de très nombreuses références aux travaux inédits de son père. Cette publication comporte trois volumes 1810–1813, avec cent cinquante–six planches. Une version anglaise fut adaptée en 1817–1819 sous le nom The North American Sylva.
Michaux François André
François André Michaux (1770–1855) was a French botanist, son of André Michaux. He accompanied his father to the United States, and his Histoire des arbres forestiers de l'Amérique septentrionale (three volumes, 1810–13) contains the results of his explorations and gives an account of the distribution and the scientific classification of the principal American timber trees north of Mexico and east of the Rocky Mountains. Under the title The North American Sylva it was translated by Hillhouse. The work was reissued in 1852 by Robert Smith of Philadelphia, again in three quarto volumes, and again with 156 hand colored lithographs of American trees and shrubs. A supplement of three additional volumes, trees, "...not Described in the Work of F. Andrew Michaux" was issued by Smith in 1853, in the same quarto format and with 121 additional hand colored plates. The later work, by Thomas Nuttall, describes trees of the Rockies and Pacific Coast. Francois Andre Michaux published his monumental work, The North American Sylva, first in French and then in English translation, between 1811 and 1819. With illustrations by Pierre Joseph Redoute' and Pancrace Bessa, two masters of botanical art, his opus rapidly became a landmark in American literature and the––foundation––of American forestry. His work was augmented by the British botanist, Thomas Nuttal, whose work added 121 hand–colored plates to the 156 originally with Michaux's Sylva. His additions cover eastern species overlooked by Michaux, and new species he had gathered on his excursions in the Midwest and West. The standard author abbreviation F.Michx. is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Pier Antonio Micheli (Firenze, 11 dicembre 1679 – Firenze, 1º gennaio 1737) è stato un botanico e micologo italiano. Appassionato di botanica, sin da giovanissimo ha studiato il mondo vegetale raccogliendo circa 19.000 piante poi essiccate. Fu allievo di Bruno Tozzi, di cui descrisse nelle sue opere una nuova pianta scoperta dal maestro, che chiamò Erba tozzia. Può essere considerato il fondatore della micologia, avendo dato un decisivo contributo allo studio dei funghi osservando le lamelle attraverso un sistema di lenti, scoprendo per primo le spore, i basidi e i cistidi. Notò anche l'esistenza del velo universale e riuscì a dimostrare che i funghi si riproducono per mezzo di spore. Fu professore a Pisa e prefetto dell'Orto Botanico di Firenze, descrisse nei Nova plantarum genera juxta Tournefortii methodum disposita (1729) molte nuove piante e funghi: opera fondamentale per il suo tempo, in cui descrisse ben 4000 piante. Fu il fondatore della Società Botanica Italiana nel 1716. Morì per una pleurite contratta durante i suoi viaggi alla ricerca di nuove specie. Linneo gli dedicò un genere di pianta floreale della famiglia delle Magnoliacee: la Michelia.
Francesc Micó (Vic el 1528 – Barcelona el 1592?), va ser un apotecari i botànic català. Va estudiar medicina i farmàcia a Salamanca i exercí com a metge a Barcelona. Però on va destacar va ser en el camp naturalista i concretament amb les recol·leccions de plantes, essent un dels capdavantera de la botànica catalana. Va herboritzar força per Catalunya, però també per Castella i Extremadura. Descobrí una trentena d'espècies botàniques noves, que comunicà al botànic francès Jacques Dalechamps autor, aquest últim, de la Historia generalis plantarum al 1587. Cal destacar que en honor seu se li dedicà l'orella d'ós (Ramonda myconi) i també el gènere Miconia.
Joseph Gottfried Mikan (September 3, 1743 – August 7, 1814) was an Austrian–Czech botanist born in Böhmisch–Leipa (Česká Lípa). He was the father of zoologist Johann Christian Mikan (1769–1844). He was a student in Dresden, Prague and Vienna, and served as a spa physician in Teplitz. In 1773 he became an associate professor, and two years later was appointed a full professor of botany and chemistry at the University of Prague. In 1798 he became rector of the university. He was the author of Catalogus plantarum omnium (1776), which he dedicated to the Prague Botanical Garden. The plant genus Mikania from the family Asteraceae is named after him. The standard author abbreviation J.G.Mikan is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name. ––– Johann Christian Mikan (born December 5, 1769 in Teplitz, died December 28, 1844 in Prague) was an Austrian–Czech botanist, zoologist and entomologist. He was the son of Joseph Gottfried Mikan. Mikan was a professor of natural history at the University of Prague where he played basketball and created the Mikan drill. He was one of three leading naturalists on the Austrian Brazil Expedition. He wrote Monographia Bombyliorum Bohemiæ, iconibus illustrata in 1796, Entomologische Beobachtungen, Berichtigungen und Entdeckungen in 1797, and Delectus Florae et Faunae Brasiliensis, etc. in 1820. Mikan described many new species, including the Black Lion Tamarin. The standard author abbreviation J.C.Mikan is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name. The genus Mikania Willd. (Asteraceae) was named for his father Joseph Gottfried Mikan (1743–1814), professor of botany and chemistry at the Prague University.
Philip Miller (Chelsea, 1691 – Chelsea, 1771) è stato un botanico inglese di origine scozzese. Dal 1721 fino alla sua morte è stato il capo–giardiniere del giardino botanico di Chelsea (Chelsea Physic Garden). Nel 1722 successe a suo padre come soprintendente del jardin de la Compagnie des apothicaires (giardino della Compagnia dei farmacisti) di Chelsea. Fece di questo luogo uno dei più ricchi tesori di piante rare esotiche acclimatate in Europa. Si sposò con Mary Kennet dalla quale ebbe due figli: Charles e Philip. Miller rifiutò innanzitutto la nomenclatura binomiale di Carl von Linné (1707–1778) e preferì basarsi sulle classificazioni di Joseph Pitton de Tournefort (1656–1708) e di John Ray (1627–1705). Fu soltanto in occasione della ottava edizione del suo Dictionnaire, nel 1768, che adottò la classificazione linneana. Ciò nondimeno, certi generi che descrisse nella sua quarta edizione sono considerati validi. Intrattenne un'importante corrispondenza con altri botanici e ottenne numerosi campioni da tutto il mondo, specie che coltivò in Gran Bretagna. Trasmise le sue conoscenze a William Aiton (1731 – 1793), che diventerà il capo giardiniere dei Royal Botanic Gardens di Kew e a William Forsyth (1737 – 1804). Si deve a Miller l'inizio della coltivazione del cotone nell'allora nuova colonia britannica della Georgia: vi piantò i primi semi nel 1733. I suoi libri furono spesso tradotti e utilizzati come nel Traité des arbres résineux conifères (Trattato degli alberi resiniferi coniferi) (pubblicato da J. Collignon 1768), che riporta estratti del suo Gardeners dictionary accanto a testi di Johann Louis Baptist Tschudi (1734–1784). Opere – The Gardeners and florists dictionary, or a Complete system of horticulture (due volumi, C. Rivington, Londra, 1724); – Catalogus plantarum, tum exoticarum tum domesticarum, quae in hortis haud procul a Londino sitis in venditionem propagantur (Londra, 1730); – The Gardeners dictionary, containing the methods of cultivating and improving the kitchen, fruit and flower garden, as also the physick garden, wilderness, conservatory and vineyard; – The Gardeners kalendar, directing what works are necessary to be done every month in the kitchen, fruit and pleasure gardens and in the conservatory, with an account of the particular seasons for the propagation and use of all sorts of esculent plants and fruits proper for the table and of all sorts of flowers, plants and trees that flower in every month (C. Rivington, Londra, 1732, riedito nel 1748, 1754, 1762, quinta edizione nel 1769); – The Method of cultivating madder, as it is now practised by the Dutch in Zealand... to which is added the method of cultivating madder in England (J. Rivington, Londra, 1758).
John Mitchell est un médecin, un naturaliste et un cartographe britannique, né le 3 avril 1711 à Comté de Lancaster (Virginie) et mort le 19 février 1768 à Londres. Il est le fils d’un marchand de tabac, Robert Mitchell et de Mary Chilton née Sharpe. Sa mère meurt quand Mitchell est encore jeune. On ignore le début de scolarité suivie par John Mitchell. Il entre à l’université d'Édimbourg probablement vers 1722 et obtient son Master of Arts en 1729. Il étudie ensuite la médecine et obtient son titre de docteur d’une université européenne en 1731 ou 1732. Il se marie avec une certaine Helen, mais on ignore la date de son mariage et s’il a des enfants. Homme à femmes, il eut beaucoup de conquêtes et d'histoires désastreuses. On ne compte plus les enfants qu'il eut laissé derrière lui. Homme de talent mais pas de cœur, il laissait derrière lui de nombreux mouchoirs humides. Il pratique la médecine à Lancaster County de 1732 à 1734 puis à Urbanna de 1734 à 1746 où il ouvre également une pharmacie en 1735. Il y créé également un jardin botanique. Souffrant de paludisme, il séjourne à Philadelphie où il rencontre John Bartram (1699–1777), Benjamin Franklin (1706–1790) et d’autres savants. Il quitte la Virginie pour des raisons de santé en 1746 et revient s’installer à Londres où il semble travailler pour le Bureau du commerce et des plantations de 1750 à 1768. Il devient membre de la Royal Society en 1748. Malgré sa réputation, il n’obtient pas le poste de bibliothécaire du British Museum en 1756. Mitchell rencontre John Clayton (1686–1773) et collabore à Flora Virginica. Il fait parvenir des semences et des plants à Johann Jacob Dillenius (1684–1747) à Oxford. Découragé de ne pouvoir classer les espèces qu’il rencontre, il tente de mettre au point sa propre méthode de classification, en améliorant le système de John Ray (1627–1705). Il est le premier américain à s’intéresser aux questions de classification. Mitchell est surtout célèbre pour sa Map of the British and French Dominions in North America (1755) qui lui demande cinq ans de travail. Son travail sera souvent copié et parfois plagié. Il fait aussi paraître The Contest in America between Great Britain and France with Its Consequences and Importance, by an Impartial Hand (1757) et The Present State of Great Britain and North America with Regard to Agriculture, Population, Trade and Manufactures, Impartially Considered ((1767).
Paul Heinrich Gerhard Möhring (also Paul Mohr; 21 July 1710 – 28 October 1792) was a German physician, botanist and zoologist. Möhring was physician to the Prince of Anhalt. In 1752 he published Avium Genera, an early attempt to classify bird species, which divided birds into four classes and shows the beginnings of the modern groupings. The standard author abbreviation Möhring is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Juan Ignacio Molina (Villa Alegre, Provincia di Linares, Regione del Maule, Cile, 20 giugno 1740 – Imola, BO, 13 settembre 1829) è stato un naturalista, botanico e gesuita cileno. È considerato una delle più importanti figure della ricerca naturalistica latino americana di tutti i tempi ed europea del XIX secolo. Figlio di Agustín Molina e Francisca González Bruna, entrò nei gesuiti e divenne bibliotecario della casa dei Gesuiti di Santiago del Cile. Dopo l'espulsione dei Gesuiti dall'America del Sud, nel 1774 Molina si trasferì a Imola, dove prese ad esercitare l'insegnamento privato. Erudito naturalista già nel Cile, Molina condensò le sue memorie sulla fauna, la vegetazione e i minerali del paese d'origine in un famoso e fondamentale Saggio sulla storia naturale del Cile, successivamente tradotto anche in francese e spagnolo. Molina studiò anche il Parco dei Gessi Bolognesi, osservando tutti i caratteri geologici e naturali del parco. Successivi studi e indagini furono pubblicati più avanti nel tempo. Uno di questi fu: Memorie di Storia Naturale (Bologna, 1822). Morì a Imola in provincia di Bologna il 13 settembre 1829, a quasi novant'anni. La città di Bologna gli ha dedicato un busto in marmo, assieme a quelli di altri illustri bolognesi. Un fruttifero arbustivo delle foreste pluviali di Valdivia in Cile, da lui descritto, come Myrtus ugni, ora chiamato Ugni molinae, ha il nome specifico ispirato al suo cognome.
Nicolás Monardes, né vers 1493 à Séville et mort en 1588, est un médecin et un botaniste espagnol. Après des études à l'université d'Alcalá, il otient son titre de docteur en 1533. Il exerce la médecine à Séville et consacre de plus en plus de son temps au commerce, notamment celui des esclaves. Il publie plusieurs livres d'inégale importance. Dans Diálogo llamado pharmacodilosis (1536) il recommande l'étude de Dioscoride. De Secanda Vena in pleuriti Inter Grecos et Arabes Concordia (1539) où il débat de l'importance de la médecine grecque et de la médecine arabe. Dans De Rosa et partibus eius (1540), il traite de la rose et des agrumes. Son œuvre la plus importante est Historia Medicinal de las cosas que se traen de nuestras Indias Occidentales, publiée en trois parties (en 1565, 1571 et 1574). Il profite de sa position de commerçant et de ses connaissances de médecin pour réaliser un traité où il présente les plantes inconnues qui arrivent du Nouveau Monde. Il a ainsi participé à la diffusion de l'ananas, de la cacahuète, du maïs, de la coca, et offre la première illustration du tabac. Son ouvrage est traduit en latin par Clusius.
Ovidio Montalbani, alias Antonio Bumaldo (1601–1671), vocabolista bolognese, nato a Bologna, fu membro di numerose accademie (gli Indomiti, i Gelati, gli Incogniti, gli Apatisti e dell’Accademia della Notte) e fondatore, nel 1624, di quella bolognese dei Vespertini. Dottore in medicina, filosofia e diritto nel 1622, nel 1625 divenne professore all'Università di Bologna e lettore di matematica e astronomia nel 1633. Scrisse numerosi trattati attinenti alle scienze naturali e curò la pubblicazione del primo tomo della Dendrologia di Ulisse Aldrovandi. Compilando la Bibliotheca Bononiensis (Bologna 1641), scritta con lo pseudonimo di Antonio Bumaldi e studiando le origini del dialetto bolognese, contribuì alla illustrazione storico–letteraria della sua città. Confermò la sua ipotesi che il dialetto bolognese fosse prima radice della lingua italiana nella Dialogogia, ovvero delle cagioni e della naturalezza del parlare e spezialmente del più antico, e più vero di Bologna (ivi 1652), nella Cronoprostasi felsinea overo le Saturnali vindici del parlar bolognese (ivi 1653), e nel più noto Vocabolista bolognese (ivi 1660). Di lui abbiamo anche una Bibliotheca Botanica, seu Herbarijstarum Scriptorum promota Synodia (editore Benatus, 1657).
Jean Antoine Coquebert de Montbret (1753, Paris– 6 April 1825) was a French entomologist. He wrote Illustratio iconographica insectorum quae in musaeis parisinis observavit et in lucem edidit Joh. Christ. Fabricius, praemissis ejusdem descriptionibus; accedunt species plurimae, vel minus aut nondum cognitae, Paris: P. Didot, 1799–1804, an illustrated work on insect specimens in the Museum d'Histoire Naturelle in Paris. The insects appear as inside an insect box.
Giuseppe Monti (Bologna, 27 novembre 1682 – Bologna, 29 febbraio 1760) è stato un botanico italiano. Dal 1722 al 1760 rivestì il ruolo di professore di botanica e prefetto dell'Orto botanico di Bologna. A lui è stato dedicato il genere Montia.
Robert Morison est un botaniste écossais, né en 1620 à Aberdeen et mort le 10 novembre 1683 à Londres. À cause des guerres de religion et ayant pris parti du roi Charles II d'Angleterre (1630–1685), il doit s’exiler. Il étudie la médecine à Angers. Charles II le recommande à son oncle, le duc d’Orléans (1640–1701). Celui lui offre alors l’intendance de son jardin botanique du château de Blois. Morison donne en 1669 une nouvelle édition de l’Hortus blesensis (ou Herbier du jardin) qu’avait publié, en 1653, Abel Brunier (1573–1665). Il publie, en 1672, l’une des premières monographies consacrée à une famille de végétaux, les ombellifères, Plantarum umbelliferarum distributio nova. C’est aussi sa première application de classification suivant une méthode rigoureuse et logique. Il utilise principalement la forme des fruits. Le retour de Charles II sur son trône, permet à Morison de retourner à Oxford en 1659 où il est nommé professeur de botanique et devient médecin du roi. Il fait paraître, en 1680, Plantarum historia universalis Oxoniensis. Il meurt dans un accident, heurté par le timon d’une charrette, comme Joseph Pitton de Tournefort (1656–1708). Son caractère orgueilleux lui vaut certaines inimitiés comme celle de John Ray (1627–1705).
Gotthilf Heinrich Ernst Muhlenberg (17 November 1753 – 23 May 1815) was an American clergyman and botanist. The son of Heinrich Melchior Muhlenberg, he was born in Trappe, Pennsylvania. He was educated at Franckesche Stiftungen in Halle starting in 1763 and in 1769 at the University of Halle. He returned to Pennsylvania in September 1770 and was ordained as a Lutheran minister. He served first in Pennsylvania and then as a pastor in New Jersey. He received a Doctor of Divinity degree from Princeton University. He served as the pastor of Holy Trinity Church in Lancaster, Pennsylvania from 1780 through 1815. In 1787, he was also made the first president of Franklin College. 1779 he retired and devoted himself to the study of botany. He is best known as a botanist. Muhlenbergia, a well–known genus of grasses, was named in his honor. His chief works are Catalogus Plantarum Americae Septentrionalis (1813) and Descriptio Uberior Graminum et Plantarum Calamariarum Americae Septentrionalis Indiginarum et Cicurum (1817). Muhlenberg discovered and identified the bog turtle while conducting a survey of plants in Lancaster County, Pennsylvania. The turtle was named Clemmys muhlenbergii, or Muhlenberg's tortoise, in 1801 in his honor. However, the species' common name was changed to bog turtle in 1956, as the practice of naming an organism's common name after individuals became less popular. The standard author abbreviation Muhl. is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name. Muhlenberg was the brother of Frederick and Peter Muhlenberg, father of Henry A. P. Muhlenberg and Frederick Augustus Hall Muhlenberg, a physician, who was the father of Frederick Augustus Muhlenberg, the first president of Muhlenberg College.
Otto Friedrich Müller, also Mueller (11 March 1730 – 26 December 1784) was a Danish naturalist. Müller was born in Copenhagen. He was educated for the church, became tutor to a young nobleman, and after several years' travel with him settled in Copenhagen in 1767, and married a lady of wealth. His first important works, Fauna Insectorum Friedrichsdaliana (Leipsic, 1764), and Flora Friedrichsdaliana (Strasburg, 1767), recommended him to Frederick V of Denmark, by whom he was employed to continue the Flora of Denmark, and he added two volumes to the three published by Oeder since 1761. The study of zoölogy, and particularly of microorganisms, meanwhile began to occupy his attention almost exclusively, and in 1771 he produced a work in German on “Certain Worms inhabiting Fresh and Salt Water,” which described many new species of those annulose animals called by Linnaeus aphroditae and nereides, and gave much additional information respecting their habits. In his Vermium Terrestrium et Fluviatilium, seu Animalium Infusoriorum, Helminthecorum, et Testaceorum non Marinorum, succincta Historia (2 vols. 4to, Copenhagen and Leipzig, l773–74), he arranged the Infusoria for the first time into genera and species. His Hydrachnæ in Aquis Daniæ Palustribus detectæ et descriptæ (Leipsic, 1781), and Entomostraca (1785), describe many species of microorganisms previously unknown. To these was added an illustrated work on the Infusoria, published in 1786. These three works, according to Cuvier, give the author “a place in the first rank of those naturalists who have enriched science with original observations.” His Zoologiae Danicae Prodromus (1776) was the first survey of the fauna of Norway and Denmark, and classified over three thousand local species. He was one of the first to study microorganisms, and established the classification of several groups of animals in addition to the Infusoria, including Hydrachnellae and Entomostraca, all unknown to Linnaeus. He was a member of the Academia Caesarea Leopoldina, the Royal Scandinavian Academy of Sciences, the Paris Academy of Sciences and the Berlin Society of Friends of Natural Science and had a lasting impact on zoological studies across Europe. In 1769, Müller was elected a foreign member of the Royal Swedish Academy of Sciences. The standard author abbreviation O.F.Müll. is used to indicate this individual as the author when citing a botanical name.
Otto von Münchhausen (11 giugno 1716 – 13 luglio 1774) è stato un botanico tedesco. Compie i suoi studi alla Università di Göttingen. Mantenne rapporti epistolari con Linneo.
Abraham Munting (* 19. Juni 1626 in Groningen; † 31. Januar 1683 in Groningen) war ein niederländischer Botaniker. Abraham Munting ist der Sohn von Hendrik Munting (1583–1658). Er besuchte die Lateinschule und schrieb sich am 15. Januar 1645 zum Studium an der Universität Groningen ein. Unter Martin Schook machte er dort seine Abschluss mit der Arbeit De Turffs, sive de crespitibus bituminosis. Da sein Vater darauf drängte dass er einmal den von ihm angelegten und in ganz Europa bekannten Pflanzengarten übernehmen sollte, setzte Munting seine Studien fort. Er besuchte die Hochschulen von Franeker, Utrecht und Leiden, ging 1649 nach Frankreich und erhielt in Angers seinen Doktortitel. 1651 kehrte er nach Groningen zurück. Nach dem Tod seines Vaters 1658 übernahm er die Leitung des Botanischen Gartens von Groningen und wurde Professor für Botanik an der Universität der Stadt. 1672 veröffentlichte er das mit 40 Stichen versehene Werk Waare Oeffening der Planten, dem 1682 eine zweite Auflage folgte. Das erfolgreiche Werk wurde 1696 in einer dritten Auflage, jetzt mit 245 Abbildungen, veröffentlicht und 1702 von Franz Kiggelaer ins Lateinische übertragen. Nach seinem Tod 1683 übernahm sein Sohn Albert Munting die Leitung des Botanischen Gartens von Groningen. Charles Plumier benannte ihm zu Ehren die Gattung Muntingia der Pflanzenfamilie der Muntingiaceae. Carl von Linné übernahm später diesen Namen.
Johan Andreas Murray est un médecin et botaniste suédois, né à Stockholm le 27 janvier 1740, marié à Eleonora Margaretha Conradi (1749–1827) en 1772 et décédé à Göttingen le 22 mai 1791. Entre 1756 et 1759, Murray étudie à Uppsala auprès de Carl von Linné (1707–1778). Il part ensuite pour Göttingen en 1760, y devient docteur en médecine en 1763 puis magister philosophiæ en 1768. Murray enseigne aussi la médecine à Göttingen à partir de 1764 et y dirige le Jardin botanique de la ville à partir de 1769. Les travaux de Murray concernent la médecine, la pharmacie, la botanique et d’autres sujets scientifiques. Il est notamment l’auteur d’Apparatus medicaminum tam simplicium quam praeparatorum et compositorum in praxeos adjumentum consideratus, ouvrage dans lequel il s'intéresse aux vertus thérapeutiques des plantes et qui paraît en six volumes, entre 1776 et 1792. Il contribue aussi à la traduction en allemand de l'œuvre des autres botanistes suédois de son temps et assure notamment, en 1774, la publication de la partie botanique de la treizième édition du Systema naturae de Linné, sous le titre « Systema vegetabilium ». Linné lui dédie le genre Murraya de la famille des rutacées.
Mussin Pushkin
The count Apollos Apollosovich Mussin Pushkin (February 17, 1760 – April 18, 1805) was a Russian chemist and plant collector. He led a botanical expedition to the Caucasus in 1802. In 1797, he was elected a foreign member of the Royal Swedish Academy of Sciences. The same year Mussin–Pushkin invented and developed the new methods of refining and processing of platinum.
José Celestino Mutis (Cádiz, Spain, April 6, 1732 – Bogotá (now in Colombia), September 11, 1808) was a Spanish botanist and mathematician. He was born in Cádiz and baptized with the name José Celestino Bruno Mutis y Bosio. He began his medical studies at the College of Surgery in Cádiz, where he also studied physics, chemistry and botany. He graduated in medicine from the University of Seville on May 2, 1755. On July 5, 1757 he received his doctorate in medicine. From 1757 to 1760 he was interim professor of anatomy in Madrid. During those same years he continued to study botany at the Migas Calientes Botanical Gardens (now the Real Jardín Botánico de Madrid), and also astronomy and mathematics. After three years he decided to leave for America, as the private physician of the new viceroy of New Granada, Pedro Messía de la Cerda. He sailed on September 7, 1760, arriving at Santa Fe de Bogotá on February 24, 1761. During the long transatlantic passage he began writing his Diario de Observaciones, which he continued until 1791. From his arrival in the Viceroyalty, Mutis concentrated on his botanical studies, beginning work on an herbal and investigating for cinchona, which was considered a panacea for the treatment of all kinds of diseases. He wrote El Arcano de la Quina. Beginning in 1763, Mutis proposed to the king that he sponsor an expedition to study the flora and fauna of the region. He had to wait 20 years for the authorization, but in 1783 the king authorized his expedition (one of three royal botanical expeditions to the New World at about that time). In the interim, Mutis concentrated on commercial and mineralogical projects, not neglecting medicine. He also studied the social and economic conditions of the viceroyalty, and continued to expand his collection of flora and fauna. On December 19, 1772 he was ordained a priest. He was in regular correspondence with scientists in Spain and elsewhere in Europe, particularly Carolus Linnaeus. Mutis led the Royal Botanical Expedition, established in 1783, for 25 years. It explored some 8,000 km2 in a range of climates, using the Río Magdalena for access to the interior. He developed a meticulous methodology that included the harvesting of the samples in the field together with detailed descriptions, including data on the surroundings of each species and its utility. Hundreds of plants were discovered and described. More than 8,000 plates, plus maps, correspondence, notes and manuscripts were sent to Spain. His museum consisted of 24,000 dried plants, 5,000 drawings of plants by his pupils, and a collection of woods, shells, resins, minerals, and skins. These treasures arrived safely at Madrid in 105 boxes, and the plants, manuscripts, and drawings were sent to the botanical gardens, where they were relegated to a tool–house. However much of the work was wasted because the results remained unedited and unanalyzed. Also, the collation between the notes and the plates was lost during the transfer to Spain. His work on the species and varieties of Chinchona had lasting influence. He determined the longitude of Bogotá by the observation of an eclipse of a satellite of Jupiter and was a major influence on the construction of the National Astronomical Observatory. In March 1762, at the inauguration of the chair of mathematics at the Colegio del Rosario, he expounded the principles of the Copernican system and of the experimental method of science, leading to a confrontation with the church. In 1774 he had to defend the teaching of the principles of Copernicus, as well as natural philosophy and modern, Newtonian physics and mathematics, before the Inquisition. In 1784, he was elected a foreign member of the Royal Swedish Academy of Sciences. Alexander von Humboldt visited Mutis in 1801, during his expedition to America. Humboldt stayed with Mutis for two months, and greatly admired his botanical collection. Mutis died in Bogotá on September 11, 1808 at 76 years of age, a victim of apoplexy. Because much of his botanical work was lost or unpublished, he is known to history not as a great scientist, but as a great promoter of science and knowledge. Works – Botany: He studied the flora of his surroundings, and produced a marvelous collection of plates of Colombian plants that are now located in the Royal Botanical Garden in Madrid. – Linguistics: He studied the Indigenous languages of the area. By order of King Charles III, he developed a series of elementary vocabularies of various languages (about 100 words in each language). King Charles was responding to a request from Tsarina Catherine the Great to provide vocabularies of all the languages spoken in his realms, in order to develop a monumental dictionary of all the languages of the world. The dictionary was in fact published, but the compilers had the unfortunate idea to publish it in alphabetical order, which makes it nearly impossible to consult. – Other sciences, including important contributions to industrial processes, like silver mining and the distillation of rum.